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Lors d’une rencontre de Ligue 1 opposant le Stade Rennais au RC Lens, les Bretons n’ont pas su tirer profit de leur avantage numérique, se contentant d’un match nul sur leur pelouse du Roazhon Park....
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Le directeur sportif du Stade Rennais, Loïc Désiré cible déjà une pépite en vue du prochain mercato hivernal. La direction du Stade Rennais avance déjà ses pions pour frapper de jolis coups lors du...
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L’excellent démarrage de Ligue1+ va permettre aux clubs français de toucher plus que ce qui était prévu pour cette saison. Les dotations liées aux droits TV vont être doublés, même si les chiffres...
Meilleur centre de formation de France depuis trois ans, le Stade Rennais a fait éclore le Ballon d’Or Ousmane Dembélé et l’un des talents les plus en vue en Europe, Désiré Doué. Mais certains de...
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Formé au Stade Rennais entre 1991 et 1993 avant de passer professionnel, Sylvain Wiltord reste comme le premier grand nom à avoir été façonné par l’académie rennaise. Vainqueur de l’Euro 2000,...
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Les clubs pourraient vouloir laisser l'affiche du samedi après-midi à beIN, la saison prochaine, afin de conserver les 78,5 millions d'euros de droits. Mais le diffuseur n'en veut plus et estime qu'il n'est pas tenu de la garder s'il ne le souhaite pas.
Depuis son lancement cet été, la plateforme de diffusion Ligue 1+connaît un bon démarrage avec environ 1,1 million d'abonnés, tout proche de l'objectif de fin de saison (1,15 million). Le tout avec 8 matches sur 9, l'affiche du samedi après-midi étant sur beIN Sports, qui est censé verser 78,5 millions pour la diffuser (un deal de 20 millions de sponsoring avec des entreprises qatariennes est également prévu, mais n'a jamais été activé). Pour la suite, Nicolas de Tavernost, le directeur général de LFP Media, la filiale commerciale de la Ligue, a longtemps expliqué vouloir récupérer la neuvième rencontre afin de proposer l'exclusivité du Championnat sur Ligue 1+et donner une impulsion supplémentaire au projet.
Mais la donne a un peu changé. L'absence de l'affiche du samedi n'a en effet pas freiné le développement de la plateforme et il est loin d'être certain qu'en la récupérant, Ligue 1+gagne réellement des abonnés. Et surtout, il faudrait se priver des 78,5 millions d'euros de beIN Sports, une manne appréciable dans cette période financièrement compliquée. D'autant que la saison prochaine, les 85 millions d'euros versés par DAZN comme dédommagement pour avoir mis un terme prématuré à son contrat n'existeront plus. Dès lors, les clubs pourraient décider de laisser ce match à beIN et encaisser les droits qui vont avec.
Deux options présentées aux clubs
Reste à savoir ce que dit le contrat. Selon LFP Media, à l'issue de la saison en cours, elle a le loisir de récupérer le 9e match ou de prolonger l'accord actuel d'une saison. Sans que beIN n'ait son mot à dire. En revanche, si elle prolonge d'une saison son contrat avec le diffuseur, ce sera ensuite à ce dernier de faire un choix au terme de la saison 2026-2027. beIN pourra alors décider de poursuivre son aventure avec la Ligue 1 jusqu'en 2029 ou d'arrêter les frais, de manière là aussi unilatérale. Mais beIN ne fait pas la même lecture du contrat et souhaite arrêter la diffusion de la L1 au terme de la saison. Ce qui promet une bataille juridique entre les deux parties si la Ligue veut forcer beIN à retransmettre ce 9e match et à le payer.
En pleine tourmente depuis le match nul très décevant à domicile face à un RC Lens réduit à 10, le Stade Rennais fait l'objet de nombreuses critiques. Pour David Gluzman, la faute incombe à la famille Pinault qui ne sait pas s'entourer.
Chaque année, le Stade Rennais lance de grandes manœuvres pour enfin devenir le club aux ambitions européennes qu'il veut être. Mais comme souvent, les supporters se prennent de déceptions en déceptions. Malgré de très gros investissements sur le marché des transferts depuis l'arrivée d'Arnaud Pouille au poste de président exécutif du club breton en octobre 2024, les très mauvais choix successifs font de Rennes un club qui ne fait pas vraiment peur. Pourtant, le train de vie des joueurs est nettement supérieure à la quasi-totalité des clubs de Ligue 1. Pointée du doigt, la famille Pinault, propriétaire des Rouge et Noir depuis 1998, est critiquée pour les mauvais choix qu'elle a faits en s'entourant des mauvaises personnes. C'est en tout cas ce que pense et assume David Gluzman.
Le problème de Rennes, c'est Pinault
Pas changé d'avis depuis des années. Le problème principal à Rennes c'est l'incapacité des Pinault à s'entourer de personnes compétentes. La qualité des coachs, DS, présidents n'a jamais été à la hauteur des moyens déployés. Le "mandat" Pouille actuel en est le cruel reflet, a déclaré le chroniqueur de l'After Foot sur son compte X, en réponse à Kevin Diaz qui affirme que le problème au Rennes ne vient pas de Habib Beye mais d'ailleurs. Selon lui, les propriétaires du Stade Rennais n'ont fait que très peu de bons choix concernant les responsabilités données aux différentes personnalités influentes du club. Malgré des moyens colossaux mis dans le recrutement de joueurs, les choix en termes de coach, de directeur sportif et de président n'ont pas du tout été à la hauteur.
Pour rappel, les dirigeants rennais ont dépensé près de 500 millions d'euros en arrivées de joueurs depuis 2020, pour environ le même total en vente de joueurs. Un tel paquet d'euros dépensés pour ne jamais dépasser la 4e place en Ligue 1 sur cette même période.
L’excellent démarrage de Ligue1+ va permettre aux clubs français de toucher plus que ce qui était prévu pour cette saison. Les dotations liées aux droits TV vont être doublés, même si les chiffres restent encore en retrait.
Les clubs français vont mettre un peu de beurre dans leurs épinards. À l’heure où beaucoup traînent une ardoise colossale pour un tas de raison (baisse des droits télévisés, conséquences du COVID19 encore perceptibles, manque de compétitivité sur la scène européenne et donc recettes en berne, retrait des sponsors et recul des spectateurs…), l’excellent démarrage de la plateforme Ligue1+ devrait leur assurer un coup de pouce financier.
Selon Nicolas de Tavernost, directeur général de LFP Media, la nouvelle chaîne de la Ligue a généré 158 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit 142 millions après commissions, depuis son lancement. Des chiffres importants, alors que l’objectif du million d’abonnés, fixé pour la fin de saison, a déjà été atteint (la Ligue vise précisément 1,15 million d’ici mai). Cette réalité va permettre de revoir à la hausse la répartition des droits TV.
Des dotations quasiment doublées, mais des chiffres encore éloignés des espérances
Selon le journal L’Équipe, les dotations devraient être quasiment doublées, même si le déséquilibre entre les gros et les plus modestes, n’est pas redressé, et reste même abyssal. Concrètement, le champion de Ligue 1 pourrait désormais percevoir jusqu’à 30,1 millions d’euros, contre 14,42 millions prévus initialement, tandis que le dernier du classement verra sa part grimper à 3,72 millions, au lieu de 1,44 million.
En Ligue 2 aussi, cette nouvelle fait du bien. Le champion devrait pouvoir toucher 1,83 million d’euros au lieu de 742 000 euros, quand le dernier dépassera aussi la barre du million d’euros (1,19 M€ au lieu de 483 000€). Mais évidemment, ces montants restent encore faibles, notamment en comparaison de ceux de nos voisins européens. La raison ? La chute des droits domestiques. La saison passée, le champion recevait 19 millions d’euros, et la prévision est de 12 cette année d’après L’Équipe. Le dernier de Ligue 1 encaissera, lui, 3,72 millions d’euros contre 6 en 2024/2025.
Avec les premiers résultats positifs de Ligue 1+, la répartition des droits télévisuels a été logiquement revue à la hausse. Même si les montants restent nettement inférieurs à ceux de la saison dernière.
Lors du collège de Ligue 1 organisé lundi, Nicolas de Tavernost, le directeur général de LFP Media, la filiale business de la Ligue, a présenté les résultats commerciaux de Ligue 1+, la plate-forme de diffusion lancée cet été. Un document de la commission des finances, que nous avons pu consulter, a ensuite été adressé à tous les clubs de L1 et de L2. Il présente la « simulation de la répartition des droits audiovisuels 2025/26 intégrant une estimation actualisée des revenus de la chaîne Ligue 1+à environ 142 millions d'euros sur la base de l'estimation d'abonnés à date » (1,026 million).
Initialement, par souci de prudence et pour répondre aux directives de la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG), aucune recette issue de Ligue 1+ n'était inscrite dans les comptes des clubs et dans le guide de répartition provisoire élaboré au démarrage de la saison. À l'époque, la somme maximale envisagée à répartir entre les clubs pour l'ensemble des droits (domestiques et internationaux) était de 80,4 millions d'euros, une fois déduites toutes les charges (CVC, taxe Buffet...). Avec une somme maximum pour le club le mieux classé de 14,42 millions d'euros. Et très basse pour le moins bien loti, avec seulement 1,44 million (seuls 11 clubs ayant performé ces dernières années sur la scène européenne perçoivent des droits sur la vente de la L1 à l'étranger).
Des dotations multipliées par deux pour les clubs
Grâce aux revenus générés par la plate-forme (158 millions d'euros de chiffre d'affaires auxquels il faut soustraire 16 millions de commissions pour les distributeurs, soit 142 millions), la situation s'améliore un peu. Le mieux classé doit normalement encaisser 15,66 millions d'euros supplémentaires et le moins performant 2,28 millions en plus par rapport au guide de répartition initial conçu au début de l'été. Ce qui offrirait un total de 30,1 millions pour le champion s'il est aussi en tête sur les critères sportifs sur cinq ans et sur la « notoriété » (ce qui est le cas du PSG...). Le dernier aurait, lui, seulement droit à 3,72 millions, soit un écart abyssal.
En Ligue 2, les premiers résultats de Ligue 1+sont aussi appréciables car ils permettent de passer, pour le premier, de 742 000 euros à 1,83 million. Tandis que le dernier voit aussi son traitement sensiblement amélioré, passant d'une prévision initiale de 483 000 euros à 1,19 million.
Des montants encore en retrait
Mais même si ces montants sont rehaussés, ils restent évidemment faibles en raison d'une baisse très sensible des droits domestiques. Lors de la saison dernière, qui n'était déjà pas très bonne, le champion recevait 19 millions de droits nationaux alors qu'en 2025-2026, la prévision est de 12 millions... Si c'est le PSG, comme souvent, ou l'un des 11 clubs « européens », il pourra amortir le choc avec les droits internationaux très rémunérateurs (18 millions pour le 1er). Mais le dernier de L1 encaissera 3,72 millions contre 6 millions en 2024-2025. Et n'aura pas de droits internationaux...
En fin de saison, l'objectif annoncé par Nicolas de Tavernost aux clubs est de 1,15 million d'abonnés. Mais il est quasiment atteint et pourrait être dépassé si le bon démarrage se confirme. Ce qui offrirait un petit rab appréciable dans cette période de disette.
Arrivé en Bretagne en janvier 2025 pour sauver le Stade Rennais en perdition totale, Habib Beye semble aujourd’hui à court d’idées. A t-il réellement les capacités pour faire revenir les rouges et noirs à la hauteur de leurs ambitions ?
Une équipe en reconstruction
Au sortir d’une saison 2024-2025 calamiteuse, le Stade Rennais est dans l’obligation de se racheter auprès de ses supporters. Débarqué à Rennes le 30 janvier 2025 en remplacement de Jorge Sampaoli, Habib Beye a réussi à remplir les objectifs qui lui avaient été assignés, à savoir le maintien dans l’élite. Auteur de 8 victoires et 7 défaites sur la seconde partie de saison dernière, le club avait réussi à s’éloigner des places critiques de relégables.
Prolongé automatiquement en fin de saison comme son contrat le stipulait, Habib Beye a eu tout l’été pour construire, en collaboration avec le nouveau directeur sportif Loïc Désiré, une équipe qui tient la route. C’est dans une politique de recrutement très hexagonale après le mercato international désastreux de la saison dernière, que des joueurs expérimentés de Ligue 1 sont arrivés à Rennes. Les cas de Valentin Rongier et de Quentin Merlin ont beaucoup fait parler en raison de leurs origines jaunes et vertes. Les chambrages dans le cadre du derby par le passé ont eu du mal à passer pour certains supporters. Quentin Merlin est venu renforcer la défense au côté du polonais Przemyslaw Frankowski. Mahdi Camara qui avait brillé avec le Stade Brestois durant les deux dernières saisons est également arrivé au sein de la capitale bretonne. Enfin Esteban Lepaul, révélation angevine de la saison dernière ainsi que Breel Embolo ancien monégasque en manque de temps de jeu sont venus remplacer en attaque le duo Kalimuendo-Gouiri qui avait quitté la Bretagne.
L’expérience de la L1 de ces joueurs expérimentés est une nécessité absolue pour le club en manque cruel de repères. Elle doit être capable de guider la fougue de la nouvelle génération emmenée par Kader Meïté, vainqueur de la Coupe Gambardella la saison dernière, et Djaoui Cissé.
Un début de saison en dent de scie
Le Stade Rennais vit un début de saison contrasté. Auteurs de seulement 2 victoires en 6 matchs , les joueurs ont fait vibrer les supporters notamment lors de certains matchs mais ils peinent à convaincre sur la durée. L’équipe semble par moment manquer cruellement de caractère et se reposer sur ses lauriers. Le match nul concédé lors du derby à la Beaujoire en est l’exemple le plus frappant. Après avoir surdominé son adversaire en première mi-temps et être rentré au vestiaire avec une avance que l’on pensait confortable, l’équipe s’est complètement effondrée face à un adversaire qui n’en demandait pas tant. Résultat, le Stade Rennais perd deux points au bout du temps additionnel qui pourrait potentiellement s’avérer précieux en fin de saison. C’est un scénario malheureusement qui se répète, qui avait déjà été vu à Angers avec un Stade Rennais qui s’était liquéfié lors de la seconde mi-temps.
Le match nul concédé face à Lens dimanche dernier l’a démontré, les joueurs manquent cruellement d’automatismes entre eux. A 11 contre 10 pendant 90 minutes, les rouges et noirs orphelins de leur nouveau capitaine Valentin Rongier ont été apathiques. Leur jeu semble beaucoup trop stéréotypé et prévisible pour l’adversaire. Les schémas de jeu sont répétitifs avec un ballon qui circule entre le milieu de terrain et les latéraux mais qui n’amène très souvent à rien. Cela a facilité la tâche des artésiens qui n’ont été que très peu mis en danger durant la rencontre et qui auraient même pu repartir avec les 3 points avec un peu plus d’efficacité devant les cages.
Ce manque de créativité côté rennais se répète match après match et ne semble pas prêt de s'arrêter en ce début de saison. Peu sont les matchs où Rennes a déroulé son jeu face à un adversaire. Le manque d’initiatives, de frappes de loin, de gestes techniques rend l’équipe extrêmement lisible sur le terrain et facile à défendre pour les adversaires. Il est loin le temps où les rouges et noirs proposait un jeu alléchant et déroulait face aux autres formations du championnat.
Il y a bien eu quelques moments de grâce comme cette victoire arrachée contre l’Olympique Lyonnais grâce à une magnifique entrée de l'inévitable Kader Meïté. Auteur de 2 buts, il a permis aux siens de renverser la tendance dans cette rencontre suite au rouge de Morton et de s’imposer. Mais ce scénario obstrue 75 minutes où le Stade Rennais a peiné à exister et a fait preuve encore une fois de beaucoup trop de suffisance.
Il faut noter cependant que les joueurs arrivés au mercato hivernal dernier semblent avoir enfin trouvé leurs rôles de cadres au sein de l’équipe. Seko Fofana est sur la bonne voie pour retrouver ses jambes d’antan qui avait fait tant de mal aux défenses adverses lorsqu’il évoluait à Lens. Brice Samba réalise quant à lui un très bon début de saison dans les cages. Il a notamment préservé le score contre Marseille et Lyon et a arrêté le penalty de Abline face à Nantes qui aurait du offrir la victoire aux rouges et noirs.
Le Stade Rennais semble en ce début de saison manqué de beaucoup trop d’ingrédients pour espérer pouvoir atteindre les objectifs européens qui doivent être les siens chaque année. Si les résultats et le jeu ne viennent pas rapidement à s’améliorer, la question du sort de Habib Beye sera sûrement vite évoquée.
Un entraîneur sur la sellette ?
Les sifflets adressés à l’ensemble de l’équipe suite à la piteuse performance contre Lens démontre un ras-le-bol de plus en plus généralisé du public. Après deux années ratées, les supporters attendent une véritable réaction du club lors de cet exercice. Mais le début de saison montre une stagnation de l’équipe et la légitimité de Habib Beye à la tête de l’équipe première risque de vite faire débat.
Son manque d’expérience au haut niveau ne joue pas en sa faveur. Entraîneur du Red Star durant 3 saisons, il a permis au club francilien de retrouver le monde professionnel en étant promu en Ligue 2 en 2024-2025. Mais sa carrière d'entraîneur s'arrête ici. Avant de devenir entraîneur du Stade Rennais à l’hiver dernier, il n’avait jamais dirigé une équipe au plus haut niveau.
Il a le mérite d’avoir réussi la mission pompier pour laquelle il a été recruté mais il peine aujourd’hui à imposer une véritable touche personnelle. Il faudra peut-être s’avérer patients. Lors du début d’exercice 2021-2022 des critiques émergaient à l’égard de Bruno Génésio après un bilan de seulement 5 points en 6 journées. Il a su pourtant faire taire ces critiques en relevant l’équipe et en la lui permettant de réaliser l’une des meilleures saisons de l’histoire du club.
Les prochains matchs qui s'annoncent s’avèreront donc décisif pour Habib Beye qui pourrait bien voir son expérience en Bretagne écourté en cas de nouvelles contre-performances.
Le carton vert a été utilisé pour la première fois lors de la Coupe du monde U20, ce dimanche 28 septembre au Chili, lors du match entre le Maroc et l’Espagne. Le sélectionneur marocain a recouru à cette nouvelle mesure qui lui a permis de faire appel à la VAR pour annuler un penalty accordé à l’Espagne. C’est la première fois que ce carton est introduit dans une grande compétition officielle.
Le carton vert a été utilisé pour la première fois ce dimanche 28 septembre lors de la Coupe du monde U20, au Chili. Le sélectionneur du Maroc a recouru à ce nouveau dispositif à la 78e minute du match contre l’Espagne pour faire appel à la VAR. Précédemment, l’arbitre central de la rencontre avait indiqué le point de penalty pour une faute d’un défenseur marocain sur un joueur espagnol dans sa surface.
Le sélectionneur marocain a alors brandi un carton vert avant la remise en jeu de la rencontre, ce qui a obligé l’arbitre à se rendre en dehors du terrain pour revisionner l’action en vidéo. Une décision qui a payé, puisque l’arbitre est ensuite revenu sur sa décision pour ne pas donner de penalty à la Roja, après de longues secondes d’hésitation. Il a ensuite donné un carton jaune à l’Espagnol pour simulation.
Le carton vert peut uniquement être utilisé par le sélectionneur
Ainsi, le carton n’est pas utilisé par l’arbitre mais par les sélectionneurs sur des situations qui pourraient solliciter l’utilisation de la VAR. Si un sélectionneur n’est pas d’accord avec la décision de l’arbitre sur un possible pénalty, carton rouge, ou but inscrit ou refusé, il peut utiliser ce carton vert pour demander un revisionnage vidéo auprès de la VAR. Ces derniers peuvent avoir recours à ce nouveau carton à deux reprises au maximum par match.
Le Maroc a fini par dominer l’Espagne (2-0) pour son entrée en lice dans le Mondial en Amérique du Sud.
Dimanche soir, le Stade Rennais n'a pas su s'imposer face au RC Lens malgré une supériorité numérique durant toute la rencontre. Le consultant de RMC, Christophe Dugarry, n'a pas hésité à critiquer l'entraîneur rennais, Habib Beye.
À l'occasion de la 6ème journée de Ligue 1, le Stade Rennais accueillait le RC Lens, dimanche soir. Un match qui s'est soldé sans vainqueur puisque les deux équipes sont restées dos à dos durant toute la rencontre (0-0). Les Rouge-et-Noir n'ont pas su profiter de l'expulsion de Jonathan Gradit dès la première minute de jeu.
Ce match nul et vierge a empêché le SRFC de dépasser son adversaire du soir au classement. Le coach de l'équipe, Habib Beye, a assumé les conséquences de ce match nul décevant. Pour autant, il n'a pu éviter les critiques, dont celles émises par le consultant de RMC, Christophe Dugarry.
Christophe Dugarry dézingue Habib Beye
"Je suis un pro-Habib Beye, j’aime son caractère et sa façon de voir le jeu (…) Mais, il y a la réalité du terrain et en L1, il faut que ça aille plus vite. J’attends énormément de lui. Il a un ego important, il a insisté pour être dans le grand bain, donc la pression sur lui est décuplée, parce que c’est un personnage qui se met beaucoup en avant. J’espère ne pas me tromper, mais pour l’instant, je dois reconnaître que c’est insuffisant à tous les points", a-t-il confié sur RMC.
Le célèbre consultant est déçu par les performances proposées par le tacticien rennais. Il espère qu'Habib Beye montrera un tout autre visage à l'avenir. Les Rennais vont tenter de se relancer lors du prochain match face à l'AJ Auxerre (J7 L1).
Prestation très inquiétante du Stade Rennais ce dimanche contre Lens (0-0). Habib Beye a interdit à ses joueurs de donner leur avis à la presse.
Le Stade Rennais a énormément déçu ce dimanche face à Rennes. Dans un match forcément rendu bizarre par l’expulsion au bout d’une minute de jeu de Jonathan Gradit, c’est bien Lens qui a eu les meilleurs occasions et aurait pu s’imposer au Roazhon Park. Au final, un 0-0 qui démontre les terribles limites d’un effectif pourtant annoncé comme solide et talentueux, mais qui ne convainc personne et s’en sort pour le moment très bien avec sa 8e place au classement.
Un point, c'est tout. Malgré des occasions de chaque côté, il n'y aura pas eu de but ce soir entre Rennais et Lensois.
C’est sous les sifflets que les joueurs rennais ont été raccompagnés à la fin de la rencontre, tant il est rare de voir une équipe, à domicile et en supériorité numérique, était aussi balbutiante et même dépassée. Habib Beye a reconnu que Lens méritait bien plus que son équipe sur l’ensemble du match, et qu’il y avait des problèmes à régler. Mais il sera impossible d’avoir l’avis de ses joueurs sur cette question. En effet, aucun membre de l’effectif n’a été autorisé par son entraineur a parlé dans la zone mixte, qui permet en général aux médias de récupérer les avis de quelques joueurs.
Une décision prise et assumée par Habib Beye, qui a interdit à ses troupes de parler. La raison peut surprendre, mais elle est au moins donnée : « Eviter les discours policés ». L’entraineur des « Rouge et Noir » ne souhaite donc pas que la langue de bois soit de sortie même s’il est toujours intéressant de voir si les joueurs se rendent compte de la prestation livrée à leur public et aux téléspectateurs. Peut-être que certains éléments auraient été plus tranchants également… Car même si le jeune Djaoui Cissé ne parle quasiment jamais à la presse, il doit se dire qu’entre ses longs passages sur le banc et son remplacement à la demi-heure de jeu pour raison tactique, les décisions de son entraineur commencent à être difficiles à comprendre.
Malgré une équipe de Lens réduite à dix après une minute de jeu, Rennes n’a pas été en mesure d’aller chercher la victoire à domicile. Une mauvaise performance dont Habib Beye assume entièrement la responsabilité.
Rennes peut s’en vouloir. Opposé au Racing Club de Lens, ce dimanche soir, pour la fin de cette 6e journée de Ligue 1, les Bretons ont évolué en supériorité numérique sur la totalité de la rencontre. La raison ? Un tacle de Jonathan Gradit sur Seko Fofana, après seulement 48 secondes de jeu, sanctionné d’un carton rouge par M. Bastien Dechepy. Pourtant, malgré cette supériorité numérique survenue très tôt dans la rencontre, Rennes n’est pas parvenu à prendre le meilleur sur son adversaire du soir.
Pire encore, les Sang et Or ont laissé une impression de supériorité face aux hommes d’Habib Beye, malgré un joueur en moins sur le terrain. Un sentiment partagé par l’entraîneur breton après la rencontre sur les antennes de Ligue 1+. « Le match est facile à analyser. Ils nous ont été supérieurs, on n’aurait pas dû revenir avec un point de ce match-là, a exposé Beye. J’ai dit à mes garçons de ne pas baisser la tête, de ne pas avoir de frustration. Ce qu’on vit ce soir, c’est un très bon point à la vue de notre prestation. C’est peut-être dur à entendre, mais c’est la réalité. On n’aurait pas dû revenir avec quoi que ce soit de ce match. Ils ont été supérieurs dans tout : dans l’intensité, dans la qualité technique, même à 10 et le fait qu’on prenne un point, c’est déjà un petit miracle. Malgré tout, c’était un scénario qui doit nous être favorable, donc on doit tirer profit de ce match, déjà techniquement. Le carton rouge est mérité pour les Lensois et derrière ça, on ne doit pas être déstabilisé. On a tout fait aussi pour mettre plus de pression. »
Beye reconnaît la supériorité lensoise
À la 29e minute de jeu, Beye avait décidé de réaliser un premier changement, en sortant le jeune Djaoui Cissé, remplacé par Mousa Al-Tamari, avec l’intention de mettre davantage de pression sur le but de Robin Risser. Une tactique peu concluante. « On a sorti un milieu de terrain, on a rajouté un attaquant pour continuer à leur faire mal et on a toujours été en dessous de la pression, a-t-il avoué. On a toujours été en dessous avec le ballon, on n’a pas impacté et on ne fait pas un bon match, donc le point est déjà un petit miracle. Il faut dire quand c’est bien, il faut dire quand ce n’est pas bien, et donc j’ai dit à mes garçons, soyez satisfaits parce qu’on ne pouvait rien espérer de mieux et c’est déjà très bien qu’on prenne un point. »
Questionné sur le manque de caractère de son équipe par Guillaume Hoarau, le technicien sénégalais estime que c’est surtout techniquement que son équipe a pêché et qu’il en est le principal fautif. « On ne peut pas considérer qu’une équipe en a eu à 10 contre Marseille et en gagnant à la dernière minute. On ne peut pas considérer qu’on a eu du caractère pour aller chercher la victoire contre Lyon et considérer qu’une semaine après, cette équipe n’en a plus. Je pense que c’est juste une question de contexte. Ce soir, on n’a pas été capable de gérer ce contexte et je le dis encore une fois techniquement. On n’a pas été bon et sûrement, le coach dans ses choix aussi n’a pas été bon. » Une soirée donc à oublier pour Beye et les siens, 8e du classement de Ligue 1, après six journées.