Près de trois mois après son arrivée en Bretagne, Estéban Lepaul, deuxième meilleur buteur de Ligue 1 avant cette journée, ne regrette pas son choix. Sa nouvelle vie rennaise, épanouissante, facilite son adaptation dans un environnement où il est davantage attendu.
« Je suis apte », lance Estéban Lepaul en arrivant au Roazhon Park, mercredi, après avoir satisfait à sa visite médicale du travail. Les défenseurs de Ligue 1 avaient peu de doutes sur le sujet, puisque l'attaquant de 25 ans arrivé d'Angers cet été compte déjà 8 buts cette saison, et seul le Strasbourgeois Joaquin Panichelli le devançait avant cette journée (9 réalisations). Après un court séjour à Barcelone au début de la trêve internationale « pour prendre un peu le soleil », le nouveau chouchou rennais s'est posé pendant trois quarts d'heure pour raconter son adaptation express et sa nouvelle vie en Ille-et-Vilaine.
Presque trois mois après votre arrivée, vous sentez-vous pleinement rennais ?
Oui, je me suis acclimaté. On a trouvé une maison rapidement alors que Rennes est une ville un peu saturée au niveau immobilier, on travaille dans un cadre fantastique, et la ville, je la découvre petit à petit. J'habite en dehors, j'ai besoin de campagne, de champs, de pouvoir balader mon chien tranquillement, mais ça me va très bien. Et on est à dix, douze minutes du centre d'entraînement et du stade, donc c'est nickel. Des amis m'avaient parlé de cette ville où le cadre de vie est sympa, et c'est vrai que ça colle. C'est un peu mieux qu'Angers dans le sens où il y a un peu plus de choses, mais ça y ressemble parce que c'est calme, même s'il y a souvent du monde dehors. Et là, Breel (Embolo) a emménagé deux semaines après moi, on est juste séparés par une clôture. Il me va bien comme voisin !
Avez-vous découvert un peu le coin ?
Il y a un mois, j'étais à Dinard. Je connaissais un peu, comme Saint-Malo et Erquy. On m'a aussi parlé du golfe du Morbihan, ce sera sûrement la prochaine étape. Je pense qu'il y a pas mal de choses à faire ici. J'avais beaucoup aimé Lyon (où il a été formé jusqu'en 2020). Et j'adore ma ville de Strasbourg (il a grandi en Alsace), je m'y sens bien, j'y ai tous mes repères. C'est sûrement celle que je préfère. C'est propre à chacun, mais j'ai besoin d'être épanoui là où je vis, je ne veux pas qu'à chaque fois que je rentre ou sorte de chez moi, ce soit une corvée. Par exemple, Orléans, j'ai bien aimé le club, mais je me retrouvais un peu moins dans la ville. Je n'habitais pas encore avec ma fiancée, c'est peut-être pour ça aussi que j'ai un peu moins aimé. Ce n'était pas un calvaire non plus, on avait notre petit resto habituel.



