Une attaque d’une violence inédite a plongé le Roazhon Park dans la stupeur. Ce qui s’est passé dépasse tout ce que le football français avait connu.
Nuit de terreur au Roazhon Park. Alors que les supporters rennais du Roazhon Celtic Kop (RCK) revenaient d’une victoire glorieuse face à Paris FC (1-0), mercredi 8 novembre en toute matinée, aucun d’entre eux ne s’attendait à vivre un cauchemar à leur retour. Mais ce qui s’est déroulé dans les heures qui ont suivi restera gravé dans les mémoires comme l’un des incidents les plus choquants du supportérisme français.
Une attaque planifiée dans les moindres détails
Une cinquantaine d’ultras du FC Nantes, encagoulés et organisés militairement, attendaient de pied ferme le bus rennais sur le parking du stade breton. L’attaque n’était pas improvisée. Elle était préméditée, organisée et clairement pensée comme une vengeance orchestrée. Les faits sont accablants : rixe violente, fuite précipitée du bus, puis une deuxième confrontation au centre d’entraînement de La Piverdière. Bilan : deux blessés légers et six interpellations.
Les enquêteurs ont confirmé ce que beaucoup craignaient : "Une action clairement préparée et préméditée". Ce n’était pas un simple affrontement spontané entre supporters rivaux, mais une véritable embuscade coordonnée. La Brigade Loire, le groupe ultra du FC Nantes connu pour sa radicalité, a manifestement planifié cette attaque pour riposter aux tensions qui couvaient depuis l’affrontement d’avril 2025 au stade de la Beaujoire.
Une faille de sécurité qui interroge les autorités
Cette révélation choquante expose une faille grave dans la sécurité du Roazhon Park. Comment une cinquantaine de personnes cagoulées ont-elles pu investir le parking d’un stade français sans intervention immédiate ? Les autorités nantaises auraient-elles laissé libre cours à cette opération ? Les questions se multiplient tandis que le Stade Rennais dénonce formellement ces agissements.
Ce dimanche 22 novembre, quand Rennes affrontera Nantes en Ligue 1, les tensions seront à leur comble. Les ultras rennais auront-ils oublié cette nuit sanglante ? Rien n’est moins sûr. Les rivalités entre ces deux clubs ne connaissent pas de limite, et ce nouvel incident risque d’envenimer considérablement la situation dans les semaines à venir.



