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VAR : Au cœur de l’opérateur

Méconnu du grand public, l’opérateur joue un rôle clé dans le fonctionnement de la VAR. Alors que le contrat de la société Hawk-Eye vient d’être renouvelé en Ligue 1 Uber Eats, focus sur l’importance du troisième homme aux côtés de l’arbitre VAR et de l’assistant VAR.
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Réuni mercredi dernier, le conseil d'administration de la Ligue de Football Professionnel a annoncé avoir renouvelé son bail avec la société Hawk-Eye pour exploiter le système d'assistance vidéo à l'arbitrage et la goal-line technology en Ligue 1 Uber Eats. L’occasion d’évoquer l’importance de l’opérateur du fournisseur d’accès aux images lors de chaque rencontre.

Installé aux côtés d’un arbitre VAR (le VAR) et d’un assistant VAR (l’AVAR), chargés de l’assistance vidéo depuis le Replay Center au centre de Paris, l’opérateur de la société Hawk-Eye gère la partie technique. Alerté via un bouton, disposé sur le poste de visionnage, par le duo arbitral lorsqu’il y a un doute sur une situation ou une décision, il est chargé de fournir les images de jeu sous plusieurs angles et à plusieurs vitesses. Puis, dans la foulée, selon le cas, d’assurer le calage des lignes pour un hors-jeu au millimètre près, de placer les points d'impact sur les fautes ou d’effectuer un arrêt sur image. Le tout dans un laps de temps infime mais à l’aide d’un panel d’outils ultra-précis.

Une utilisation de toutes les caméras
Devant lui, deux écrans. Sur le premier, en haut, un seul plan du match. En bas, un écran scindé avec au moins une dizaine d’angles, du plan large au plan serré, et trois secondes de décalage pour revoir rapidement les actions. Pour décortiquer au mieux une situation, l’opérateur dispose des flux vidéos de toutes les caméras installées au bord du terrain et décide quelles images visionner indépendamment du réalisateur TV. Rompu aux process et très réactif, le troisième homme peut par anticipation sélectionner des plans significatifs pour permettre de faciliter la prise de décision, mais reste avant tout à l’écoute des directives des deux arbitres vidéo via casque et micro. « Point de départ », « Plus », « Moins », « Zoome », « Dézoome », tels sont les mots qui lui sont le plus souvent prononcés dans les oreilles par l’arbitre VAR. Deux opérateurs sont parfois présents sur un match, notamment sur celui du dimanche soir, puisque jusqu’à 28 caméras différentes peuvent être déployées.

Une présence indispensable
Quid des images fournies à l’arbitre central ? Quand l’homme en noir est invité par son confrère du VAR à consulter l’écran de contrôle présent aux abords de la pelouse, c’est également le salarié de la société Hawk-Eye qui est chargé de mettre à disposition les images - préalablement sélectionnées par l’arbitre VAR (point de contact, action au ralenti ou à vitesse réelle, zoom etc) - prouvant que la décision initiale est clairement erronée ou qu’une situation sanctionnable n’a pas été vue. Pour rappel, seuls quatre cas offrent des recours au VAR et sont traités systématiquement : un but marqué, une situation de pénalty, un carton rouge ou une erreur d’identité du joueur sanctionné disciplinairement. Des cas que les arbitres ne pourraient pas étudier sans la présence d’un opérateur…

La LFP dévoile le classement du championnat des tribunes en Ligue 1

A la moitié de la saison 2023-2024, la Ligue de Football Professionnel (LFP) a levé le voile sur le classement du Championnat des Tribunes, avec le Paris Saint-Germain qui domine les clubs de la Ligue 1. Le PSG est suivi de près par le Racing Club de Strasbourg Alsace et le Stade Rennais FC. Le Racing Club de Lens et l’Olympique de Marseille occupent respectivement la 4e et la 5e place, restant en lice pour le podium malgré un match de moins à domicile (8 contre 9 pour les 3 premiers).

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Le PSG devance Strasbourg et Rennes au championnat des tribunes
Au cours de cette première moitié de saison, l’Olympique de Marseille, le Paris Saint-Germain, l’Olympique Lyonnais, le RC Lens et le LOSC se sont partagés la majorité des points disponibles en termes d’affluence. Du côté de la fidélité à domicile, le Stade Brestois, ainsi que les Racing Club de Lens et de Strasbourg, réalisent un sans-faute, remportant le maximum de points possibles (6 sur 6 à chaque match à domicile).

Le paradoxe de l’AS Monaco qui compte plus de soutiens à l’extérieur
Dernière et seule équipe à moins de 100 points, l’AS Monaco pointe en retard de tous les points du classement, en particulier sur la fidélité à domicile. Tous les critères donc, à l’exception de la fidélité à l’extérieur que l’ASM domine avec le RC Lens. Parce que le club princier illustre parfaitement l’adage que nul n’est prophète en son pays.

Le détail du barème :

  1. Fidélité à domicile (0 à 6 points et jusqu’à 4 points de bonus)
  2. Fidélité à l’extérieur (0 à 3 points)
  3. Animations des clubs et des supporters (0 à 14 points et jusqu’à 6 points de bonus)
  4. Ambiance dans le stade (0 à 8 points)
  5. Influence (en Ligue 1 Uber Eats) et Engagement des supporters sur les réseaux sociaux

Alidu Seidu va vite arriver, Lorenz Assignon aurait des envies de départ

Un départ surprise au Stade Rennais d’ici la fin du mercato d’hiver le 31 janvier ? Le latéral droit Lorenz Assignon, qui devra subir la concurrence d’Alidu Seidu – attendu très prochainement en Bretagne pour signer son contrat jusqu’en 2028 – s’interrogerait sur la suite de son aventure rennaise, selon l’Equipe. Le Stade Rennais n’a pour l’heure reçu aucune offre pour le joueur de 24 ans.
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Le Stade Rennais va voir arriver plus vite que prévu sa deuxième recrue du mercato d’hiver : le Ghana a été officiellement éliminé de la CAN ce mardi 23 janvier, et Alidu Seidu va rejoindre la Bretagne dans les tout prochains jours pour y passer sa visite médicale. Il s’engagera pour 4 ans et demi, contre un chèque de 13 millions d’euros (bonus compris) pour Clermont.

Seidu est imaginé par Julien Stéphan comme une option claire à droite de la défense… au poste de Lorenz Assignon. Et cela ne semblerait pas avoir ravi le joueur et son entourage, alors que le club avait laissé le champ libre à Assignon sur le côté droit, en laissant partir Hamari Traoré l’été dernier.

Du coup, le clan Assignon s’interrogerait sérieusement sur la suite à Rennes, rapporte L’Equipe . En l’état, selon nos informations, le Stade Rennais n’a reçu aucune offre pour son latéral de 24 ans, sous contrat jusqu’en 2027 et qui revient tout juste de blessure.

Le club lui ouvrirait-il la porte, s’il s’y retrouvait financièrement ? Cela reste à voir... Et si c’était le cas, Guéla Doué, que le club cherche en parallèle à prolonger (il est en fin de contrat en 2025), ne serait probablement pas prêté, ce qui reste l’idée première du club. Le Paris FC (Ligue 2) était prêt à accueillir l’aîné des Doué, mais le dossier a été mis en stand-by.

La tribune Mordelles sanctionnée d’un match ferme à huis clos

La Ligue de football professionnel a rendu son verdict ce mercredi 24 janvier concernant les incidents ayant eu lieu lors de la rencontre du Stade Rennais face à l’OGC Nice. La tribune Mordelles écope ainsi d’une fermeture pour un match ferme de la tribune Mordelles en raison de l’utilisation d’engins pyrotechniques.
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Les fumigènes coûtent cher et ça se confirme. Prise dans l’engouement de la partie, la tribune Mordelles s’était enflammée le 13 janvier dernier lors de la victoire du Stade Rennais sur l’OGC Nice (2-0). L’utilisation d’engins pyrotechniques étant formellement interdite dans les enceintes sportives françaises, le club s’attendait bien évidemment à être sanctionné, comme il l’avait déjà été plus tôt dans la saison.

La décision est tombée ce mercredi lors de la tant attendue commission de discipline de la Ligue de football professionnel. La tribune Mordelles qui était déjà sous le coup d’un sursis a en ainsi écopé d’une fermeture pour un match ferme.

La VAR est maintenue en Ligue 1

Le 18 janvier, dans un courrier, le Stade brestois avait fait une demande très particulière auprès de la Ligue de football professionnel : l’arrêt de l’aide vidéo à l’arbitrage. Mais sans réellement de surprise et malgré une étude de cette demande, selon L’Équipe, le conseil d’administration de la LFP n’a – logiquement – pas suivi la requête des Ty’Zefs.

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Des débats ont eu lieu pendant cette réunion, mais le conseil a décidé de continuer avec cette technologie. La VAR a été maintenue en Ligue 1, et pour rappel, elle sera même instaurée en Ligue 2 à partir de la saison prochaine. Le prestataire qui officiera pour l’aide vidéo et la goal-line technologie la saison prochaine restera le même, la société Hawk-Eye. Le contrat liant cette société à la Ligue arrivait à son terme à la fin de la saison, et a été renouvelé. La Ligue 2 possédera seulement la VAR.

Il va falloir se faire une raison : la VAR fait partie de nos standards, désormais.

Azor Matusiwa : J'ai su que c'était le bon choix

Première recrue du mercato hivernal de Rennes, choisi pour remplacer Nemanja Matic, sur le départ, le milieu défensif néerlandais Azor Matusiwa a été présenté ce mardi au Roazhon Park.
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Après l'accord entre Reims et Rennes mercredi dernier pour le transfert d'Azor Matusiwa, le milieu néerlandais de 25 ans a signé lundi jusqu'en 2028, il a vécu ce mardi matin son premier entraînement avec le groupe rennais, il a été présenté aux médias en début d'après-midi et il devrait donc faire ses débuts à Lyon, vendredi en Championnat.

En français, il a reconnu que ce transfert "a pris un peu de temps par rapport au timing. Je connais Rennes, je sais que c'est un grand club, une autre étape pour moi. Ça faisait aussi réfléchir car l'été dernier, j'avais parlé avec les dirigeants de Reims, on avait un planning et le planning, c'était un bon de sortie l'été prochain. J'ai été un peu surpris quand Rennes est venu, mais j'ai su que c'était le bon choix, et je me sens déjà très bien ici, tout le monde essaie de m'aider."

Le standing de Rennes par rapport à Reims a évidemment pesé : "Rennes a des ambitions de jouer chaque année l'Europe, c'est bien pour moi pour continuer de progresser. Mon but, c'est de jouer comme à Reims, et de réussir une bonne deuxième partie de saison, je crois qu'on va encore monter au classement et j'ai envie de commencer."

À ses côtés, le directeur sportif Florian Maurice a défini Matusiwa tel qu'on le connaît depuis deux saisons et demie en L1, "capable de jouer en sentinelle mais aussi à deux au milieu, qui a des caractéristiques athlétiques fortes en termes de volume et d'intensité de jeu, qui est aussi très à l'aise pour sortir les ballons. Il va nous amener une grosse activité à la récupération et dans la manière de faire jouer les autres."

Matusiwa est la première recrue du mercato hivernal de Rennes, choisi pour remplacer Nemanja Matic, sur le départ depuis fin décembre. Pour le milieu serbe, toujours sous contrat jusqu'en 2025, "on essaie de trouver des solutions bonnes pour tout le monde, c'est en cours", a indiqué Maurice. Rennes attend aussi le défenseur ghanéen Alidu Seidu (Clermont) au retour de la CAN, où le Ghana ne va peut-être pas passer le premier tour.

Y aura-t-il en plus d'ici au 1er février un défenseur axial et un attaquant, comme envisagé avant le mercato ? Si c'était l'un ou l'autre, plutôt un attaquant de percussion, profil qu'il n'y a pas exactement depuis le départ de Jérémy Doku à Manchester City ? Ça peut dépendre aussi d'un départ, car Rennes veut être plus armé sans empiler les joueurs. Avec Seidu en plus, par exemple, Rennes aurait trois éléments qui peuvent évoluer latéral droit (Seidu, Assignon, G. Doué) et défenseur axial droit (Seidu, Omari, Wooh).

"Pour d'autres éventuelles arrivées, ça dépendra des opportunités, on ne veut pas faire n'importe quoi, il faut être vigilant par rapport aussi au groupe qu'on a déjà, a indiqué Maurice. On a pu s'apercevoir que depuis quelques semaines, on a retrouvé un niveau de jeu plus qu'acceptable, donc il faut réfléchir, on échange au quotidien avec le coach et le président pour trouver les meilleures possibilités. On n'a pas, entre guillemets, de limites, mais on a besoin d'être en réflexion pour faire des choses cohérentes. On se projette pour être le plus performant possible sur les quatre mois et demi qui restent pour remonter en Championnat, avec la Coupe de France et d'Europe, des échéances qui sont plutôt très intéressantes, on essaie de faire les bons choix dans ce mercato difficile pour attirer un bon joueur."

La Ligue 1 à 900 millions d'euros, le rêve s'envole

Les négociations se poursuivent entre la LFP et les potentiels diffuseurs de la Ligue 1 alors que les droits TV pour la période 2024-2029 n’ont toujours pas été attribués.

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La situation est toujours aussi complexe pour la Ligue, dont l’appel d’offres lancé il y a quelques semaines pour l’attribution des droits TV de la Ligue 1 sur la période 2024-2029 a été jugé infructueux. Les principaux candidats sont bien connus : Canal +, DAZN, Prime Video ou encore BeIn Sports. Mais alors que l’objectif initial était d’atteindre le million d’euros en comptant les droits internationaux, Vincent Labrune et les dirigeants de la LFP ont revu leur objectif à la baisse et estiment désormais qu’une somme comprise entre 800 et 900 millions d’euros pour les clubs de Ligue 1 serait déjà formidable. La question est toutefois de savoir qui va mettre une telle somme en jeu ?

Pour le journaliste Abdellah Boulma, il y a de quoi trembler car ni DAZN ni Amazon ne combleront les attentes financières de la LFP. « DAZN piétine et ne fera pas d’offre inconsidérée, Canal observe sans faire d’offre, Amazon, en difficulté financière, vise le minimum, Apple a été fantasmé, Eurosport n’existe pas non plus… La LFP réclame finalement le soutien (et suis gentil) de Bein pour les sortir de ce labyrinthe financier » a publié le journaliste sur son compte X avant de faire une révélation inquiétante sur le montant des droits TV pour la période à venir. « 900 millions d’euros relèverait du miracle » a publié le journaliste alors que dans son édition du jour, L’Equipe a révélé que Vincent Labrune s’est récemment entretenu avec Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain mais aussi de BeIn Sports. Avec l’espoir que la chaîne qatarie sauve la face de la Ligue 1 dans ce dossier plus épineux que jamais.

L'Equipe et Amazon, un accord en énorme danger

Le dossier des droits TV de la Ligue 1 a des implications peu connues, mais qui risquent de chambouler pas mal de choses. Le quotidien L'Equipe est en effet impliqué dans le deal via Amazon et pourrait perdre gros si le diffuseur passe à la trappe.

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Les semaines passent et le mystère plane toujours concernant la ou les chaînes qui diffuseront la Ligue 1 la saison prochaine. Tandis que Vincent Labrune fait sa cuisine dans son coin, la négociation de gré à gré lui permettant de gérer cela sans l’impératif d’un calendrier, chacun se prépare à la décision finale. Tandis que DAZN fait désormais figure de grand favori pour rafler l’essentiel des matchs de Championnat, la situation de Prime Vidéo, filiale d’Amazon, inquiète. A la fois parce que cette chaîne avait réussi son implantation en Ligue 1, mais également parce que ses équipes sont des figures familières du football, et ont déjà vécu la catastrophe Mediapro. Et selon Emmanuel Paquette, journaliste du média en ligne L’Informé, du côté du quotidien sportif L’Equipe, on espère qu’Amazon ne va pas définitivement abandonner la diffusion de la Ligue 1. Car L’Equipe et Prime Vidéo ont un contrat qui fait le bonheur du quotidien.

L'Equipe gagne de l'argent avec Prime Vidéo

En effet, dans l’urgence de l’accord signé par Prime Vidéo pour récupérer les droits de Mediapro, L’Equipe avait en effet vendu à Amazon des prestations très rémunératrices. « Le géant du commerce en ligne avait en effet choisi sa filiale 21 Production comme prestataire pour commenter et animer les rencontres en multiplex sur son service Prime Video », précise le journaliste, qui parle d’un contrat à plusieurs millions d’euros, lequel s’achèvera automatiquement si Prime Vidéo n’a plus aucun match à diffuser à partir de la saison prochaine. Si depuis ce contrat, L’Equipe a signé avec Skweek, qui diffuse le championnat français de basket, le départ d’Amazon, qui se profile, risque de faire mal. « Même si nous perdions le contrat Amazon, nous pourrions réduire facilement notre voilure car notre structure de coût est très adaptable », relativise un membre de L’Equipe, qui précise que ce sont surtout des pigistes et des intermittents qui bossent sur la Ligue 1. Et dans le meilleur des cas, le quotidien sportif pourra éventuellement bosser avec DAZN. Si ce n'est pas le cas, alors forcément le coût financier sera tout de même musclé.

Rod Stewart, à jamais le premier à porter des maillots de foot

Le rocker écossais a été le premier à se montrer avec des maillots de ses équipes fétiches : l’Ecosse et le Celtic Glasgow.

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A la ville, comme à la scène ! La pop star écossaise Rod Stewart incarne toujours à bientôt 79 ans l’icône absolue de l’élégance foot. Tout simplement parce qu’en bon précurseur, il a été dès le début des années 70 le premier à arborer des maillots de ses deux éternelles équipes de cœur, celle de l’Ecosse d’abord, puis ensuite celle du Celtic Glasgow. Alors oubliez les frangins Gallagher d’Oasis et leurs liquettes Man City…

Rockstar avec son groupe The Faces (dont Ron Wood à la guitare), puis en solo, Rod the mod a affiché d’abord sa passion foot en tant que joueur occasionnel d’assez bon niveau, maillot écossais sur les épaules. Parfois affublé dans la vie quotidienne de la tunique foot nationale, une excentricité à l’époque, il l’exhibera aussi sur scène avec fierté. En concert, il inaugure même un fameux rituel consistant à shooter en l’air avec l’aisance de Barthez des beaux ballons qu’il a lui-même dédicacés en offrande vers son cher public !

Star planétaire, le blond hirsute assouvit en tournée sa passion de footeux en rencontrant les cracks du ballon rond qu’il adule et en jouant comme eux dans les plus grands stades du monde, achevant de marier pour de bon la culture foot et la culture rock.

L’amour du maillot du Celtic
Né en 1945 à Londres d’un père écossais, fan d’Hibernian FC, et d’une mère anglaise, Rod a été littéralement biberonné au ballon rond par son daron, ex-joueur amateur et dirigeant de petits clubs, et par des grands frères tout aussi passionnés. A la maison, on supporte Arsenal mais on vénère par-dessus tout l’équipe d’Ecosse.

Poussé par son père qui rêve d’avoir au moins un fils footballeur pro, Rod, qui touche vraiment sa bille (bon milieu axial et capitaine de son équipe scolaire), est testé une semaine à 15 ans en 1960 par le Brentford FC, alors en D3 anglaise. Le club ne rappellera pas… Pas grave ! Le virus de la musique a contaminé l’ado fugueur à la voix déjà éraillée : « Je n’ai jamais été un vrai bon footballeur et je ne pensais pas pouvoir passer pro (…) Et puis la vie de musicien est beaucoup plus cool : je peux à la fois me bourrer la gueule, faire de la musique et le tout en pouvant aussi jouer au football», synthétisera-t-il dans son livre Rod : The Autobiography…

C’est de cette lad culture que naîtra sans doute la foot attitude, prolétaire mais classe, qu’il popularisera ensuite le premier : celle d’une impayable rockstar successful et richissime, adoré du peuple, qui collectionne les top-models, écume les stades avec la Tartan Army, qui se barre des pubs par la fenêtre des chiottes pour ne pas payer ses bières (véridique)… et qui toujours se pavane en maillot de foot de l’Ecosse ou du Celtic !

Car le grand amour club de Rod est évidemment le Celtic Glasgow FC et sa tunique aux rayures blanches et émeraude. Une idylle née en 1971 ou en 1973 (Rod s’est soiuvent contredit sur les dates), au moment où il en pinçait encore pour Manchester United, du fait de nombreux joueurs écossais, tels Dennis Law, Ballon d’Or 1964, qui y jouaient.

La rencontre avec Dalglish
En 2018, Stewart avait raconté son coup de foudre pour les Hoops au Daily Record : « Avec les Faces, le lendemain d’un concert à Glasgow, Kenny Dalglish et Jimmy Johnstone, avec qui j’étais déjà pote, ont frappé à ma porte à 8 heures, ‘Viens t’entraîner avec nous, Rod !’ Je leur ai dit : ‘OK, plus tard’, en allant me recoucher. Je suis allé les rejoindre mais trop tard à Parkhead (Celtic Park actuel, ndlr) à la fin de l’entraînement et ils m’ont présenté à Jock Stein (coach légendaire du Celtic vainqueur de la C1 1967). Jock a éclaté de rire en voyant mes chaussures de ville blanches. Et juste comme ça, je suis devenu un supporter du Celtic : le big man Stein m’avait converti à vie… » Et c’était parti pour le Celtic show !

En musique d’abord, avec You’re in My Heart, chanson sortie en 1977 où Rod accole avec audace Celtic et United (Manchester U) en souvenir de son ex-girl friend, Britt Ekland : « You’re Celtic, United / But baby I’ve decided you’re the best team I’ve ever seen ». Jusqu’à son retour récent en Angleterre, le pas encore Sir Roderick David Stewart avait vécu à Hollywood, jouant longtemps en ligue amateur avec son équipe des LA Exiles composés d’expats anglais et de quelques célébrités comme Billy Duffy, gratteux de The Cult. Evidemment, Rod-le-fétichiste vestimentaire avait imposé trois jeux de maillots : ceux du Celtic à domicile et de Man United ou de Leeds (célèbre dans les seventies pour sa pléthore de grands joueurs écossais, tels Joe Jordan ou Billy Bremner, ndlr) pour les matchs extérieurs !

Le maillot, mais aussi le survêtement ou le coupe-vent
Sinon, à la ville comme à la scène, et toujours avec une rare élégance sportswear très seyante, Rod s’exhibe fièrement avec le maillot Celtic, le survête Celtic, le coupe-vent Celtic, en alternance avec le Scotland bleu sombre. Ses fils sont gentiment emmaillotés Celtic et sur scène, ses jolies choristes l’accompagnent aussi, en polos rayures blanches et vertes sur la poitrine ! Au Celtic Park, Rod dispose à vie de quelques sièges en tribune VIP et le dress code de ses costards incluent souvent du vert (cravates, vestes) et du blanc (chemises).

Familier des joueurs et du board, il aura droit à un tour d’honneur sur la pelouse d’Hampden Park avec la Coupe de la Ligue remportée en 2015 par les Bhoys ! Cet amour excessif, immodéré, lui a valu en novembre dernier un gentil chambrage de son vieux pote Ron Wood dans The Scottish Sun : « Je kiffe aussi le Celtic, mais moi je ne l’enfonce pas dans la gorge des gens (I don’t ram it down people’s throats). Rod, lui, il en parle TOUT LE TEMPS ! » Mais on pardonne cette dinguerie de Rod à le voir fondre en larmes au Paradise (surnom du Celtic Park) après la victoire épique des Hoops sur le Barça en novembre 2012, 2-1 en poule de Ligue des Champions…

Pas sectaire vis-à-vis des Rangers de Glasgow (feu son frère Robert en était supporter), il a balayé la légende racontant qu’il était fan des Gers avant de faire allégeance aux Bhoys : « Je n’ai jamais été supporter des Rangers ! J’ai en effet porté leur maillot au début des années 70. Mais que deux fois, pour des œuvres caritatives. » Point barre ! Aujourd’hui, un peu partout dans le monde, à la ville comme au boulot, chacun peut marcher tête haute, maillot de foot sur les épaules, fier de ses couleurs. Et c’est un peu grâce à Rod Stewart qu’on peut assumer cette football-style fashion…

DAZN officialise son offre pour la Ligue 1

La Ligue de Football Professionnel n'a pas choisi les diffuseurs à partir de la saison prochaine, mais DAZN est sorti du bois et veut faire une offre jamais vue en France.

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Jusqu'ici DAZN restait discret dans ses intentions concernant l'acquisition des droits de la Ligue 1, mais au moment où des réunions sont prévues dans les jours qui viennent entre les éventuels diffuseurs et la LFP, le groupe anglais a fait part de ses intentions dans un entretien accordé au magazine économique Challenges. Directrice générale de la filiale de DAZN pour l'Allemagne, l'Autriche, et la Suisse, Alice Mascia a confirmé que son média voulait s'offrir le championnat de Ligue 1, même si pour cela, il n'y aura aucune folie de faite. Cependant, pour ne pas être un banal diffuseur de plus, DAZN a des idées et prépare un package inédit en France.

DAZN vendra aussi des places pour les matchs, du merchandising.

Répondant à une question de Challenges, la responsable de DAZN a joué cartes sur table. "J’espère que les droits seront attribués bientôt en Ligue 1. Parfois cela peut prendre du temps. Si un accord n’est trouvé qu’en dernière minute, pas de problème, nous saurons aussi faire. Nous sommes intéressés par le marché français. Nous avons déjà mis un pied dans la porte cet été avec notre accord pour diffuser deux rencontres avec Canal+. C’est une évidence pour nous qu’il est important d’être présent sur ce marché pour y proposer un écosystème complet pour devenir la destination du sport en France, incluant une offre de contenus gratuits et payants, l’achat de billets pour des rencontres ainsi que des produits dérivés…", a précisé Alice Mascia. Une offre qui fonctionne déjà très bien en Europe.

Et la dirigeante de DAZN de confirmer que plusieurs tarifs étaient à l'étude, comme c'est actuellement le cas en Allemagne : "Le prix dépend toujours du package de droits que nous détenons. Il sera différent si nous avons la Ligue 1, une partie seulement de la Ligue 1, avec ou non la Ligue des champions. Notre prix est toujours juste, et il faut que cela soit soutenable économiquement pour nous." Pour info, outre-Rhin, DAZN a des offres qui vont de la gratuité totale pour quelques matchs internationaux à une offre à 29,99 euros par mois mais avec la totalité du football, mais aussi la NBA, la NFL ou bien encore l'UFC, en passant par un abonnement à 6,99 euros ou 19,99 euros selon les sports choisis. Bien évidemment, la Bundesliga est dans l'offre la plus onéreuse.

À Rennes, ces boulangeries placent des fèves du Stade Rennais

À l'initiative de Thierry Bouvier, plusieurs artisans rennais s'associent pour proposer une galette solidaire avec une collection de 10 fèves en lien avec le club rennais.

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À Rennes, et en périphérie, cinq boulangeries ont créé ensemble une galette des rois commune avec une pâte au sarrasin, une frangipane avec une poêlée de pommes cuites avec de la vanille, qui sont ensuite enrobées d’un caramel au beurre salé.

La particularité de ces galettes se trouve surtout à l’intérieur de la garniture puisque chaque fève est issue d’un partenariat avec le Stade Rennais.

La galette-saucisse, la mascotte Erminig, le stade du Roazhon Park… Cette fameuse galette a été créée avec une collection de 10 fèves qui représentent un symbole du club. Elle est vendue dans une boîte spéciale avec en couverture le Roazhon Park.

Les boulangeries participantes
Ce collectif boulanger est à l’initiative de Thierry Bouvier, artisan boulanger sur Rennes depuis plus de 30 ans. Il a voulu fédérer des anciens salariés qui ont pu travailler pour lui durant sa carrière.

Les établissements où trouver la galette des rois :

  • Boulangerie Thierry Bouvier, 21 Rue de la Motte Picquet, à Rennes
  • Boulangerie Amande, tenue par Monsieur Peigné Kévin et Monsieur Julien Joncoux et installée 1 Place Via Silva, Cesson-Sévigné
  • Boulangerie Chicherie, tenue par Monsieur Olivier CHICHERIE et installée 6 Rue du Parc à Chantepie
  • Boulangerie Mouriec tenue par Monsieur Vincent MOURIEC, installée 6 Rue de Rennes, à Bédée
  • Boulangerie Guillou, tenue par Mr Guillou Erwan, installée 3 Pl. de l’Église à La Mézière

L’objectif de cette opération est aussi de réunir le maximum de fond pour l’association BOUGE. En effet, 1€ par galette vendue sera reversé à l’association qui est en lien avec le Stade Rennais.

Elle lutte contre la sédentarité des jeunes en mettant en avant la pratique du sport ou d’une activité physique.

Belmadi se trompe, Rennes lui donne un cours de médecine

Touché à un genou, Amine Gouiri a dû déclarer forfait pour la Coupe d’Afrique des Nations. De quoi provoquer la colère de l’Algérie et de son sélectionneur Djamel Belmadi, recadré par son homologue du Stade Rennais Julien Stéphan ce vendredi.

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C’est tendu entre Rennes et l’Algérie. En cause, la blessure au genou d’Amine Gouiri qui l’a contraint à déclarer forfait pour la Coupe d’Afrique des Nations. Un coup dur pour l’attaquant rennais mais aussi pour Djamel Belmadi, furieux contre le club breton qui n’aurait pas communiqué les informations à temps. "Bizarrement, on a reçu un communiqué du Stade Rennais suite à notre demande, puisque c'est le joueur qui nous a indiqué qu'il avait cette douleur au genou qu'on ignorait", a regretté le sélectionneur des Fennecs.

Sans surprise, ces critiques en provenance d’Algérie ont agacé Rennes. Dans un communiqué, le pensionnaire de Ligue 1 a tenu "à préciser que toutes les informations relatives à la santé d’Amine Gouiri ont été transmises en temps et en heure à sa sélection". Et au cas où Djamel Belmadi n’avait pas compris le message, son homologue rennais Julien Stéphan en a rajouté une couche en conférence de presse ce vendredi.

Stéphan met les choses au clair
"Amine est très déçu et c'est le premier pénalisé dans cette histoire, a réagi le coach des Rouge et Noir. Sa sélection aussi, mais nous aussi. Il y a eu un avant et un après Clermont, où une douleur au genou assez importante s'est réveillée. Il y a eu une communication immédiate entre le staff du Stade Rennais et celui de la sélection algérienne. Les éléments ont été donnés à ce moment-là. Il fallait voir si la coupure pouvait permettre de récupérer suffisamment. Mais ça n'a pas été le cas."

"Il sera absent ce week-end et je peux d'ores et déjà annoncer son forfait contre Nice. Il va suivre un protocole médical pour récupérer. Il n'y a pas d'opération mais un protocole décidé par le staff médical qui le tiendra éloigné des terrains pendant quelques semaines, sans savoir combien de temps exactement", a détaillé Julien Stéphan histoire de mettre les choses au clair avec l’Algérie.

Les négociations pour les droits TV vont redémarrer

Des rendez-vous sont prévus la semaine prochaine avec DAZN, Amazon et beIN Sports, les diffuseurs en course pour les droits de la L1. Les montants espérés par la LFP ne sont pas encore atteints.
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Dans le climat finalement assez feutré du Parc des princes, privé mercredi soir des supporters les plus bruyants du PSG et de Toulouse, qui se disputaient le Trophée des champions remporté par le club parisien (2-0), le sujet des droits de la L1 a occupé quelques conversations. Juste une reprise de contact entre la LFP, qui essaie de vendre le Championnat de France pour les cinq prochaines saisons, et les diffuseurs intéressés. Les échanges ont été rapides, mais des rendez-vous ont été fixés pour la semaine prochaine afin de faire avancer ce dossier crucial pour le football français.

Depuis l'appel d'offres qui s'est révélé infructueux le 17 octobre, des négociations ont abouti à une première offre de DAZN, l'entreprise britannique régulièrement surnommée « Netflix du sport ». Notamment implantée en Italie et en Espagne, la société a fait une proposition pour l'ensemble des droits de la L1, mais à un montant jugé insuffisant par la LFP, dont l'objectif reste ambitieux. Elle vise toujours des droits globaux (nationaux et internationaux) autour de 900 millions d'euros annuels. Ce qui revient à dire qu'il lui faut autour de 700 M€ sur le marché français pour être dans les clous. Le tout dans une conjoncture mondiale très compliquée, les droits sportifs étant en baisse à peu près partout.

Dans ce paysage tourmenté, la première option de la LFP est d'obtenir un accord avec DAZN, mais à un montant revu à la hausse. Pas très évident, car ce nouvel acteur se sent sans doute en position de force, convaincu qu'il est le seul à pouvoir acquérir l'essentiel de la L1.

La piste des co-diffusions
Mais DAZN a pour habitude de faire des propositions basses et de se laisser une marge de négociation pendant plusieurs semaines. La seconde option est de coupler l'offre de DAZN avec Amazon Prime Video, la plate-forme américaine qui retransmet déjà sept matches de L1 sur neuf, dont les dix meilleures rencontres de la saison, pour 250 M€ (Canal+ diffuse deux affiches payées 332 M€). Prime Video ne veut plus payer de tels montants, mais pourrait se laisser convaincre de prendre une rencontre en exclusivité (peut-être un choix 3) et deux autres en co-diffusion avec DAZN pour un montant revu à la baisse, mais qui permettrait à la LFP de s'en sortir.

Ce schéma est aussi proposé à beIN Sports, qui ne l'a pas totalement repoussé, même si le diffuseur franco-qatarien semble surtout intéressé par la reconduction de son contrat avec la L2. Quoi qu'il en soit, la LFP se dit toujours confiante sur l'issue des tractations qui avaient démarré comme une partie de poker et qui ressemblent de plus en plus à un jeu d'échecs.

Inquiétude sur les droits TV

En France, la question des droits TV n'est toujours pas résolue. L'inquiétude grandit d'ailleurs chez certains consultants alors que l'espoir d'aller chercher le milliard d'euros ne convainc plus grand monde.

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L'avenir du football français est en suspens depuis quelque temps déjà. Alors que Vincent Labrune désirait négocier pour 1 milliard d'euros, les diffuseurs sont très loin d'être du même avis. Une véritable guerre est engagée et le président de la LFP va très certainement devoir faire des concessions. Selon certains, les droits TV pourraient finalement être négociés à hauteur des 600 millions d'euros. Soit un manque à gagner potentiel de 400 millions d'euros, pour des clubs qui vivent grandement grâce aux droits télévisuels. Une catastrophe pour Gilles Favard, qui prédit des difficultés économiques monstres pour la grande majorité des clubs de l'élite.

Vers une crise profonde dans le foot français ?

Lors d'une intervention dans Dans Le Carré Poker, le consultant n'a en effet pas fait dans la langue de bois sur le sujet, se montrant assez inquiet pour l'avenir du foot français. « Non mais on a Monsieur 1 milliard. Labrune, c'est Monsieur 1 milliard ! Je ne suis pas dans le secret des Dieux mais le fait que ça traine, c'est toujours mauvais signe. Je pense qu'on est plus près de 600 millions que d'1 milliard. Et c'est une catastrophe pour le football français. On va perdre des joueurs et les clubs vont être obligés de vendre. Quels sont les clubs qui vont pouvoir conserver leurs joueurs à part Paris ? On a Monaco et Rennes.

Et après ? Marseille, ils font de la cavalerie tous les ans. Longoria a des gros joueurs qu'il est obligé de vendre. Il a des options d'achat pour différer les paiements en espérant une éventuelle qualification en Ligue des champions pour lui donner de l'oxygène. C'est un club qui fait de la recette, donc c'est important », a notamment indiqué Gilles Favard, qui suivra avec attention la fin de cet épisode concernant les droits TV. Et le consultant passé par La Chaine L'Equipe d'asssuer que tous les clubs vont morfler, en dehors des trois exceptions citées.

900 M€ pour la Ligue 1, le favori déchire l'offre

Personne ne sait où seront diffusés les matchs de Ligue 1 la saison prochaine, mais le grand favori refuse pour l'instant de payer le montant demandé par la LFP.

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Ce dimanche, pour suivre la suite et la fin de la 16e journée de Ligue 1 il faudra se brancher sur Prime Vidéo et Canal+ Sport, mais au moment où l'on va atteindre la moitié du championnat, c'est le grand flou concernant les prochaines saisons. L'appel d'offres a échoué, et Vincent Labrune est donc lancé dans un grand jeu de Monopoly pour vendre les différents lots proposés par la Ligue de Football Professionnel. Si l'ancien président de l'OM espérait 1 milliard d'euros par saison pour la Ligue 1, L'Equipe révèle ce dimanche que désormais, on évoque plutôt 900 millions d'euros, ce qui serait un montant colossal alors que notre championnat a perdu Lionel Messi et Neymar. Cependant, le grand favori pour rafler la mise traîne les pieds et n'est pas du tout disposé à faire flamber les prix.

DAZN ne fera pas une dinguerie pour la Ligue 1
Le quotidien sportif confirme que c'est bien DAZN, nouveau venu sur le marché des droits sportifs en France, mais pas en Europe, qui est en pole-position pour être le diffuseur principal de la Ligue 1 dans notre pays. Et même si cela impose aux téléspectateurs un énième nouvel abonnement, la LFP pense que le groupe anglais est susceptible de faire l'effort financier pour s'offrir le meilleur de la L1. Pour accompagner DAZN, nulle trace de Canal+, qui distribue cependant la chaîne via MyCanal, mais Vincent Labrune compte encore sur BeInSports et peut-être Prime Vidéo. L'actuel diffuseur de 80% des matchs de Ligue 1 ne veut plus du tout injecter autant d'argent dans les droits du football, mais il pourrait tout de même conserver une ou deux affiches. De même, la chaîne sportive qatarie, dirigée plus ou moins directement par Nasser Al-Khelaifi, est aussi disposée à miser un petit billet, mais en aucun cas à se livrer à une surenchère.

Pour l'instant, Vincent Labrune et la LFP prennent leur temps, même s'ils n'ont pas d'autre choix puisque DAZN joue aussi la montre, histoire de faire comprendre à la Ligue qu'en tant que favori et seul vrai diffuseur prêt à tout s'offrir, le média avait les moyens de faire baisser le prix dans ce bras de fer à distance. Un jeu du chat et de la souris où DAZN tient le bon rôle et l'amateur de football à la télévision le mauvais. Au milieu, le foot français espère surtout pouvoir compter sur le "pognon de dingue" des droits TV.

S.G.S.B.

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