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Pensionnaires de N3, Les Sables Vendée Football envisagent sérieusement de jouer le Stade Rennais chez lui au Roazhon Park, à Rennes, à l’occasion de leur 32e de finale de la Coupe de France, prévu...
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Laurent Pokou, légende du football ivoirien et du Stade Rennais.
Retraité des terrains de football depuis peu, Steve Mandanda a remporté, avec son ancien coéquipier au Stade Rennais Gauthier Gallon, un tournoi de padel à Rennes.

Officiellement retraité depuis le mois de septembre, Steve Mandanda a cependant gardé des liens avec la ville de son dernier club, le Stade Rennais. L’ancien gardien de but international (35 sélections en équipe de France) vient, en effet, de remporter un tournoi organisé par l’Urban Padel Rennes en catégorie P100.
Le coéquipier de Steve Mandanda (40 ans) pour ce tournoi n’était autre que Gauthier Gallon (32 ans), son ancienne doublure au Stade Rennais et toujours joueur du club breton (il est aujourd’hui troisième gardien).
L'ancien gardien international Benoît Costil a relancé un chantier ostréicole dans le golfe du Morbihan. Chaland, bourriches, bar à huîtres... l'ex-Rennais s'est ouvert un nouvel horizon.
Dans le coffre de sa Smart, les waders prennent toute la place. Ces longues cuissardes ont remplacé les crampons dans la panoplie de Benoît Costil. L'ex-gardien de Rennes et Bordeaux (38 ans) s'est mis à l'eau. Son terrain de jeu a changé. Le silence du golfe du Morbihan a remplacé les cris de supporters. « Mais j'aime toujours le ballon, plante l'ancien international français (1 sélection, contre la Côte d'Ivoire, en novembre 2016, 0-0). J'ai pris une licence avec les vétérans de Carnac. Je joue sur les côtés comme piston. Je n'ai plus du tout l'esprit de compétition. Je suis là pour le lien social et vivre une bonne troisième mi-temps ! »
Toujours affûté avec ses deux heures de sport quotidien, le Caennais de naissance et de formation n'arrête pas depuis sa fin de carrière à la Salernitana, en juin 2024. Chaque semaine, il donne son avis sur RMC dans l'émission Rothen s'enflamme comme consultant « bienveillant ». Il répond régulièrement à des anciens partenaires pour des matches caritatifs ou des stages de jeunes gardiens.
« J'ai eu le coup de foudre pour le coin et mes six saisons rennaises n'ont fait que renforcer cet attachement »
Benoît Costil
« Je suis devenu plus breton que les Bretons, avoue celui qui a définitivement emménagé au centre de Carnac. C'est pour ça que je ne pouvais pas laisser tomber le Vannes Olympique Club (VOC). Quand je suis revenu d'Italie, le club était à l'agonie. On l'a repris en main avec Christophe Revel (ancien entraîneur des gardiens de Rennes) et Jean-François Créach'cadec (ex-directeur des affaires sportives de Rennes). Aujourd'hui, il est sous assistance respiratoire mais il vit en N3. Je fais un peu tout, de dirigeant à commercial ou entraîneur des gardiens. »
« On refaisait le monde, on parlait avenir et de l'envie de monter une affaire ensemble »
Philippe Le Pelvé, ami vannetais devenu associé
L’Atlético Mineiro traverse une période critique après sa défaite aux tirs au but en finale de la CONMEBOL Sudamericana face à Lanús.

Ce match nul sans buts au stade Defensores del Chaco crée une situation complexe pour le club brésilien. L’entraîneur Jorge Sampaoli fait face à un scrutin minutieux de la part des dirigeants et supporters. Cette défaite représente bien plus qu’une simple déception : elle compromet les ambitions futures du club et soulève des questions stratégiques fondamentales concernant les années à venir.
Les conséquences financières et sportives s’avèrent particulièrement préoccupantes pour Mineiro. La qualification pour la Copa Libertadores 2026 devient compromise suite à cet échec. Sans accès à cette compétition majeure, le club risque de perdre des revenus substantiels qui permettent habituellement le renforcement de l’effectif. Cette situation crée un dilemme majeur pour les dirigeants : maintenir la compétitivité sans les ressources financières de la Copa Libertadores. L’impact sur le recrutement futur reste considérable, affectant la capacité d’attraction des meilleurs joueurs brésiliens.
Malgré la pression intense, Sampaoli affirme son engagement envers Mineiro. L’entraîneur argentin possède un contrat de deux ans avec dix-huit mois restants. Il maintient sa volonté de construire un projet sportif durable au club. Sampaoli reconnaît les défis spécifiques du football brésilien mais refuse d’abandonner ses responsabilités. Son objectif demeure de reproduire les succès de 2020, période florissante marquée par des performances remarquables.
Depuis septembre, Sampaoli présente un bilan mitigé : six victoires, sept nuls, six défaites. Ces statistiques révèlent l’irrégularité chronique affectant l’équipe sous sa direction. Le club alterne entre bonnes prestations et contre-performances décevantes. La fin du Brasileirão représente un moment crucial pour stabiliser les résultats et rassurer le public. Les performances restantes détermineront l’avenir du coach et du projet.
Le prochain match face à Flamengo le 25 novembre à l’Arena MRV revêt une importance capitale. Cette rencontre contre l’un des géants du football brésilien constituera un test déterminant. Le résultat influencera directement les perspectives immédiates de Sampaoli et la confiance des supporters. Cette confrontation pourrait s’avérer décisive pour l’orientation de la saison du Galo.
Formé au Stade Rennais, Jérémy Gélin va enfin se relancer à l'AS Nancy Lorraine
Jérémy Gélin va enfin rebondir. Libre depuis son départ du Panserraïkos en Grèce, le défenseur central de 28 ans touche au but. Comme l'indique So Foot, le natif de Quimper devrait passer sa visite médicale vendredi avant de s'engager avec l'AS Nancy Lorraine. Une information confirmée par Ici Armorique, qui clôture ainsi plusieurs semaines de flottement pour l'ancien Rennais.
Depuis fin septembre, Gélin s'entraînait avec les Espoirs et la réserve du Stade Rennais. Une solution temporaire pour garder le rythme après avoir rompu son contrat avec le club grec qui ne le payait plus. "J'aime le foot, j'aime mon métier. Ne pas pouvoir exercer, être privé de cela, c'est difficile à vivre", confiait-il sur le site du SRFC. Son club formateur lui a offert un toit sportif. Mais pas de contrat. Juste le temps de trouver preneur.
Pour Ouest-France, le défenseur finistérien ne cachait pas son incompréhension face au désintérêt des clubs français. "Je ne dis pas que je devrais me retrouver au Real Madrid, mais je dois quand même pouvoir apporter mes qualités, mon vécu, pour aider dans un club structuré de L2 ou de bas de tableau de Ligue 1 !", lâchait-il. Habib Beye lui-même estimait que Gélin avait le niveau pour apporter au Stade Rennais. Le message est passé. Pas à Rennes. À Nancy.
L'ASNL, 15e de Ligue 2 avec 15 points en 14 journées, cherche à solidifier son arrière-garde. Le club de Pablo Correa encaisse trop (19 buts) et marque peu (13 réalisations). Gélin arrive avec une étiquette : 84 matches sous le maillot rennais, un titre de champion d'Europe U19 en 2016 et une Coupe de France en 2019. Polyvalent, capable d'évoluer en défense centrale ou au milieu défensif, il répond au profil recherché.
Sa carrière a connu des turbulences. Une rupture des ligaments croisés avant les JO de Tokyo en 2021. Une saison blanche. Puis des passages à Antwerp, Amiens et cette aventure grecque avortée. Gélin ne lâche rien. "Il ne faut pas non plus cacher tous les problèmes derrière ça. Il faut que les choses s'alignent pour que tout se débloque", analysait-il mi-novembre. Les astres semblent enfin alignés du côté de la Lorraine.
Nancy devrait compter sur lui pour renforcer son milieu de terrain, voire sa charnière centrale. Dès samedi, l'ASNL se déplace à Saint-Étienne pour le compte de la 15e journée. Trop juste pour Gélin, qui devrait honorer sa première sous ses nouvelles couleurs dans les semaines à venir. Le timing est serré. L'urgence aussi.
Si tu es né dans les années 80 ou au début des années 90 et que ta seconde peau est "Rouge et Noir", impossible d’y avoir échappé. "Sha, sha, sha, Shabani Nonda !" Idole d’une époque, l’attaquant de la République Démocratique du Congo a Rennes chevillé au cœur. Un port d’attache théâtre de grands souvenirs d’une carrière mais surtout d’une vie qu’il nous a livré, une heure durant.

Quel plaisir de vous retrouver ici, à Vern. Que devenez-vous ? Quelle est votre actualité ?
Je vis à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Là-bas, il y a toute ma famille et je m’occupe de développer mon Académie pour les jeunes footballeurs de 12 à 18 ans. C’est un projet sur lequel je travaille depuis cinq ans et qui doit voir le jour en 2026. Nous aimerions amener nos jeunes jusqu’au plus haut niveau national et pourquoi pas ensuite, pour les tous meilleurs, intégrer les meilleurs clubs africains puis européens. Ceci sans délaisser les autres, le plus important restant le développement du joueur et de l’homme, de les amener au meilleur d’eux-mêmes.
"Monaco, c’était ma carrière, Rennes, mon cœur, ma vie. C’est chez moi, je suis ici à la maison"
Votre vocation est donc plutôt sur la formation que le métier d’entraîneur, que beaucoup d’ex-joueurs embrassent à l’issue de leur carrière ?
J’ai su assez tôt ce que je voulais faire après ma vie de joueur et je ne me voyais pas du tout coach, ce n’était pas pour moi (rires). Ce qu’a fait Jean-Marc Guillou en Côte d’Ivoire est un exemple à suivre et j’ai surtout l’envie de rendre tout ce que le foot m’a donné et cela, au travers des jeunes. Vous savez, sortir de là où je suis sorti avec le parcours que j’ai eu, gamin, tient du miracle, vraiment. J’ai eu des obstacles de partout et finalement, j’ai vécu une carrière riche et forte en émotions.
Je veux aujourd’hui que mon expérience serve notre jeunesse, je veux transmettre, tout en donnant les moyens que je n’ai pas eus à l’époque aux jeunes pour réussir. C’est aussi pour cela que j’ai passé mon diplôme de manager sportif à Limoges, en vue de ces projets business dans le football mais aussi pour la formation et la transmission. Je veux servir le football et mon pays, et il y a beaucoup à faire.
Pourquoi Rennes, plutôt que Monaco ou même Rome et Istanbul, lors de vos retours en Europe ?
Monaco, c’était ma carrière, Rennes, mon cœur, ma vie. C’est chez moi, je suis ici à la maison. C’est un endroit où j’aime revenir pour de nombreuses raisons, plusieurs fois par an. Deux de mes filles font leurs études dans la région, à Angers et Rennes, mes fils, eux, sont au centre de formation à Saint-Brieuc et à Guingamp, j’ai mes attaches bretonnes.
J’ai vécu de grandes choses ici où je suis arrivé jeune, j’avais à peine 20 ans. J’ai rencontré ma femme, Loubna, ici, qui est Bretonne, tout comme l’une de mes filles. C’est aussi pour toutes ces raisons-là que j’aimerais trouver un pied-à-terre à Vern, où je me sens bien (ndlr : au point même de reprendre du service sur le terrain, lire encadré).
Après votre arrivée en Europe à Zurich, vous rejoignez Rennes en 1998, au tout début de l’ère Pinault… Quelles sont les premières images et mots qui vous viennent quand on évoque cette époque ?
Je pense évidemment à ce match de coupe Intertoto contre la Juventus de Zidane, avec une ambiance de folie dans le stade. Je repense à nos barbecues les uns chez les autres les lendemains de victoire, cette convivialité, les amis de l’époque. Il y a aussi eu nos virées en boîte de nuit, à l’Etoile, au Rheu, avec la bande habituelle, les copains. Il y avait Lamine Diatta, El Hadji Diouf, Christian Bassila et David Sommeil, à qui nous pensons tous fort. Antho Réveillère aussi.
Rennes, c’était tout cela. C’est aussi ce public, qui m’a tout de suite adopté, aimé, qui me donnait une force supplémentaire de folie. Quand je jouais à domicile, pour moi, je n’avais pas le droit d’arrêter de courir, pas le droit de ne pas transpirer ou de rater quoi que ce soit. J’étais plus fort à la maison qu’à l’extérieur, sans le vouloir, oui, c’est certain !
Votre relation avec le public était forte !
A domicile, nous étions injouables la première année. J’arrivais de Suisse, dans un pays où la passion du foot était relative. Personne ne me connaissait, et puis il y a eu les buts, ce chant, qui m’a fait halluciner, cette ferveur. Ces gens qui hurlaient mon nom, qui me donnaient leur force. Je ne me souviens pas d’un but en particulier quand je regarde dans le rétro, je les ai tous aimés grâce à ce qu’ils m’ont permis de partager avec les coéquipiers, les supporters. C’était une sensation dingue.
"Quand tu arrêtes, au début, tu veux t’éloigner mais très vite, la passion te rattrape, inexorablement"
Le club vous a également rendu hommage avec votre portrait peint sur le "Mur des légendes". Comment avez-vous réagi quand vous l’avez découvert ?
Je reçois très souvent des photos, c’est complètement dingue ! Jamais je n’aurais imaginé un seul instant un tel honneur, que ce soit avant de jouer ici ou après mes deux saisons. Avoir mon portrait sur un mur du Roazhon Park vaut plus qu’un trophée. Sincèrement, cet hommage compte énormément pour moi. Ce n’est pas rien et j’étais loin d’imaginer que l’on penserait à moi aux côtés de telles légendes du club. Ce club m’a marqué profondément, sur et en dehors du terrain.
Comment avez-vous vécu la fin de votre carrière, à 33 ans du côté de Galatasaray ? Qu’est-ce qui vous a le plus manqué ?
Sincèrement, j’étais prêt, ma reconversion déjà en tête et l’envie n’était plus la même. Les entrainements, les efforts au quotidien, l’usure du corps, de la tête, tout cela m’indiquait qu’il était temps de dire stop. J’ai eu des propositions aux Pays-Bas, aux Etats-Unis mais je ne voulais pas continuer pour continuer, courir les contrats sans envie de jeu.
J’ai été gâté, j’ai connu la Champion’s League avec Monaco, les grands stades, les grands clubs. J’ai toujours aimé le foot, marquer des buts et vivre ce truc incroyable de la foule autour de toi. A Istanbul, c’était totalement dingue… Mais quand la passion s’éteint, il faut passer à autre chose et j’étais prêt pour cela. Après, quand tu arrêtes, au début, tu veux t’éloigner mais très vite, la passion te rattrape, inexorablement.
"Je ne l’ai jamais raconté et même mes coachs de l’époque ne l’ont jamais su mais jusqu’à mes 14 ans, j’étais défenseur !"
Quel regard portez-vous sur les attaquants du Stade Rennais version 2025-2026. On vous imagine forcément observateur de leurs performances ?
C’est vrai. J’aime les observer, regarder leurs déplacements, ce qu’ils proposent. Et sincèrement, Rennes est très bien armé en attaque. Au regard de leur potentiel, leurs caractéristiques et leur niveau, je pense que c’est parmi ce qui se fait de mieux en France, à condition de laisser du temps… Breel Embolo a de grosses références, a fait ses preuves et est parfaitement complémentaire du petit Lepaul, qui me rappelle Nicolas Goussé par son côté tueur, à sentir les coups.
J’adore enfin Kader Meïté qui, àmes yeux, dispose d’un potentiel énorme ! J’espère que lui et son entourage seront patients, qu’il apprendra de ses coéquipiers car c’est un diamant brut à polir. Son entrée contre Lyon démontre l’énorme potentiel de ce jeune, qui a tout pour devenir un attaquant de tout premier plan. Mais je le répète, patience avec lui, ça en vaut la peine.
Quel regard portez-vous, au-delà du Stade Rennais, sur la Ligue 1 ?
Rennes a les moyens de bien y figurer mais il faut du temps pour réussir, l’équipe est en construction. Pour ce qui est de la Ligue 1, je la trouve totalement sous-cotée. C’est un championnat très, très difficile, où les défenseurs sont de plus en plus forts, où tout le monde pose des soucis à tout le monde. Ceux qui pensent que la L1 est faible ne comprennent pas le football. Ce n’est pas un hasard si tous les grands clubs du monde viennent se servir ici… Physiquement, c’est très, très costaud mais pas que…
Le Shabani de 1998 aurait-il réussi à s’imposer en 2025 ?
Je pense, oui (il rigole) mais j’aurais en revanche beaucoup plus souffert avec les défenseurs d’aujourd’hui que ceux de l’époque. Tout a changé, notamment la culture tactique. D’ailleurs, à ce propos, je ne l’ai jamais raconté et même mes coachs de l’époque ne l’ont jamais su mais jusqu’à mes 14 ans, j’étais défenseur central et ce vécu m’a été très précieux quand je suis passé avant-centre !
"Je n’oublierai jamais le coup d’envoi donné la saison passée, les frissons quand le public a chanté mon nom. Je n’ai rien montré mais je n’en menais pas large"
Quel avantage cela offrait-il et quels sont les défenseurs qui vous ont le plus bougé ou cassé les pieds ?
Je connaissais leurs déplacements, leurs consignes et cela permettait d’anticiper. Pour ce qui est de ceux qui m’ont bien embêté, je pense de suite à Gaby Heinze, qui était très vicieux et dur à jouer. Contreras à Monaco, c’était aussi quelque chose, un poète (rires) ! Dans le même genre, Aliou Cissé, très dur sur l’homme, se posait là.
Impossible aussi de ne pas citer Dominique Arribagé, qui était dur, autant à l’entraînement qu’en match. Les gardiens ? Eux ne me dérangeaient pas… Une fois face à eux, tu as sept mètres de large où placer le ballon et autant le dire, je leur laissais peu de chance au moment de frapper. Mon vrai adversaire, c’était le défenseur.
Nous allons vous retrouver sur les terrains amateurs vétéran avec Vern, peut-on aussi vous imaginer un jour du côté du Roazhon Park dans une fonction au Stade Rennais ?
Jusqu’à maintenant, je n’ai rien fait, en termes de formation ou de diplôme, pour occuper un rôle dans un staff pro. Comme je le disais, je vois mon rôle différemment mais cela ne veut pas dire que nous ne serons pas amenés, avec l’Academie, à travailler ensemble avec le Stade Rennais, comme avec Monaco. A l’époque, j’avais parlé de mon projet avec Florian Maurice, qui avait eu une oreille très attentive.
Nous verrons à l’avenir si des choses se feront ou pas. Ce qui est certain, c’est que l’on continuera de me croiser au Roazhon Park en tant que supporter du club. Je n’oublierai jamais le coup d’envoi donné la saison passée, les frissons quand le public a chanté mon nom. Je n’ai rien montré mais je n’en menais pas large, dedans, c’était fort. C’est aussi ça, mon Rennes.
Le saviez-vous ?
Le gros coup du mercato estival est venu de… Vern-Sur-Seiche, où le club local et son équipe de foot à 7 vétéran ont enregistré l’arrivée de Shabani Nonda. Désireux d’avoir un pied-à-terre dans cette commune du sud de Rennes, l’ancien attaquant des "Rouge et Noir" amené dans l’équipe par un ami, rechausse ainsi cette saison les crampons pour la première fois en club depuis sa retraite, il a une quinzaine d’années.
Agé de 48 ans, il sera l’attraction du championnat vétéran à 7, où ses adversaires seront aussi pour la plupart ses anciens plus grands fans, ayant eux aussi vu les années défiler. Un beau coup de projecteur pour l’US Vern mais aussi ce foot amateur du vendredi soir mêlant convivialité, amour du foot et souvent, un brin de nostalgie qui risque de connaître un pique d’effervescence bien venu et bienveillant.
Corriere dello Sport a rapporté que Nottingham Forest pourrait laisser Arnaud Kalimuendo partir en prêt avec une option d’achat en janvier.

Le journal indique également que cette situation a attiré l’attention de l’AS Roma, qui a entamé des discussions pour le recruter.
Le diplômé de l’académie Paris Saint-Germain a rejoint Stade Rennais en 2022 et a brillé la saison dernière, inscrivant 18 buts et délivrant quatre passes décisives en 34 matchs.
Nottingham Forest est ensuite intervenu et a signé l’attaquant en provenance de Stade Rennais pour environ 30 millions d’euros en août.
Le Français a connu un début de carrière difficile à Nottingham Forest. Il n’a disputé que 137 minutes en huit matchs, sans aucune titularisation. L’attaquant n’a également marqué aucun but ni délivré de passe décisive pour les Reds.
En dehors de Rome, Kalimuendo est également suivi dans son propre pays. Selon Jeunes Footeux, un club français se serait renseigné à son sujet.
Ils précisent qu’il s’agirait très probablement de Paris FC, qui recherche un nouvel attaquant lors du marché hivernal. Les options actuelles du club pour le poste de numéro 9 n’ont pas convaincu cette saison.
Jeunes Footeux rapportent que pour Paris FC, un prêt avec option pourrait "rapidement prendre de l’ampleur". L’équipe de Sean Dyche serait favorable à cette solution, selon un précédent rapport de Corriere.
Un retour en France permettrait à Kalimuendo de bénéficier de plus de temps de jeu, tandis que Paris FC pourrait recruter un attaquant sans investissement important.
Le parcours de Lucas Da Cunha, issu du centre de formation du Stade Rennais, suscite aujourd’hui de vifs questionnements au sein des observateurs avertis.

Longtemps considéré comme un talent en devenir, le milieu de terrain s’est affirmé en Italie, sous la direction de Cesc Fàbregas à Côme, laissant derrière lui un parfum de regret en Bretagne.
Le football regorge de trajectoires inachevées, et celle de Da Cunha s’inscrit parfaitement dans cette catégorie. Désormais capitaine de Côme en Serie A, le joueur de 24 ans incarne une réussite tardive mais éclatante. Sa progression en Italie contraste avec l’opportunité manquée du Stade Rennais, qui n’a pas su capitaliser sur son potentiel lors de ses années de formation.
Arrivé très jeune dans l’effectif rennais, Da Cunha représentait l’excellence du modèle breton : maîtrise technique, intelligence tactique et maturité précoce. Pourtant, malgré ces qualités, il n’a jamais véritablement eu sa chance au Roazhon Park. Son passage dans l’équipe première s’est limité à cinq apparitions, avant un départ successif vers Nice, Lausanne, puis Clermont.
Lucas Da Cunha, symbole d’une formation rennaise exigeante mais sélective
Le choix de rejoindre Côme, alors pensionnaire de Serie B, s’est révélé décisif pour la carrière du milieu français. Sous l’impulsion de Cesc Fàbregas, nouvel entraîneur principal, Da Cunha a trouvé un environnement propice à son épanouissement. L’ancien stratège du FC Barcelone et d’Arsenal a rapidement identifié en lui un élément clé de son projet sportif.
La confiance de Fàbregas s’est matérialisée cet été par la remise du brassard de capitaine à Da Cunha. Ce geste fort témoigne de la place centrale qu’occupe désormais le joueur dans l’effectif italien. Sur le terrain, il s’illustre par sa rigueur, sa justesse technique et sa capacité à dynamiser le jeu entre les lignes.
Sa polyvalence, oscillant entre les rôles de relayeur et de meneur de jeu, ainsi que son volume de course impressionnant, font de lui un profil rare à ce niveau. Da Cunha s’impose comme un véritable moteur dans la construction du jeu, capable de résister à la pression et de créer des décalages décisifs.
Un avenir prometteur pour le milieu français sous la houlette de Cesc Fàbregas
Pour le Stade Rennais, le constat est amer. Le club, qui a vu éclore Da Cunha, se prive aujourd’hui d’un des milieux français les plus prometteurs de sa génération. Ce départ prématuré apparaît comme une occasion manquée, alors que le joueur semble prêt à franchir un nouveau palier dans sa carrière professionnelle.
Être propulsé capitaine par une figure aussi respectée que Fàbregas à seulement 24 ans n’est pas anodin. L’entraîneur espagnol, réputé pour sa vision du jeu, a trouvé en Da Cunha un relais fidèle de ses principes tactiques. Cette reconnaissance pourrait rapidement attirer l’attention de clubs européens de plus grande envergure.
La trajectoire de Da Cunha illustre la difficulté, pour certains clubs formateurs, de retenir leurs meilleurs éléments à l’aube de leur maturité. Le joueur, désormais épanoui en Serie A, incarne le profil du leader moderne, capable d’assumer des responsabilités et de porter son équipe vers de nouveaux horizons.
Le Stade Rennais face à ses choix de gestion des jeunes talents
Le cas Da Cunha relance le débat sur la gestion des jeunes talents au sein des clubs français. Malgré un savoir-faire reconnu en matière de formation, Rennes n’a pas su offrir à son ancien protégé le cadre nécessaire pour s’imposer durablement. Ce constat invite à une réflexion plus large sur la valorisation des profils prometteurs issus des centres de formation.
En Italie, Da Cunha poursuit son ascension, porté par la confiance de son entraîneur et la dynamique d’un collectif ambitieux. Son parcours rappelle que la réussite d’un joueur dépend autant de l’environnement que de ses qualités intrinsèques. Les regards se tournent désormais vers l’avenir, alors que le milieu français s’affirme comme l’un des éléments les plus suivis de la Serie A.
L’ancien joueur du Stade Rennais, Flavien Tait s’est engagé avec le Rodez Aveyron Football, club qu’il avait fréquenté dans les catégories jeunes.

C’est la fin de l’aventure en Turquie pour Flavien Tait. Après quatre saisons pleines au Stade Rennais (129 matchs et 12 buts), le milieu de terrain avait rejoint le club de Samsunspor en 2023. Après deux saisons, il ne s’était pas réengagé avec le club. Libre de tout contrat, il revient dans l’un de ses clubs formateurs, le Rodez Aveyron Foot.
Le club ruthénois a officialisé sa venue ce vendredi. Le joueur a été présenté au public juste avant le match de la 10e journée de Ligue 2, contre le Stade de Reims.
Sous le maillot du Stade Rennais, Flavien Tait avait notamment disputé 21 matchs de Coupe d’Europe, dont 3 en Ligue des champions.
Fatimata Dembélé a été jugée au tribunal administratif de Rennes ce mercredi 15 octobre 2025, après avoir reçu un cadeau de 200.000 euros de son fils Ousmane Dembélé.

Un cadeau de plusieurs centaines de milliers d'euros envoyé par le footballeur formé à Rennes à sa mère interroge le fisc rennais. Un virement de 200.000 euros a été envoyé en 2017 par Ousmane Dembélé, à sa mère Fatimata Dembélé. Cette dernière a demandé au tribunal administratif de Rennes, ce mercredi 15 octobre, d'annuler les taxes imposées. Un simple geste de générosité pour la famille du sportif, sacré ballon d'or en septembre 2025. Un revenu taxable, selon l’administration fiscale.
Un cadeau de 200 000 euros
"M. Dembélé a fait un cadeau à sa mère, l'administration fiscale considère, que c'est un revenu de Madame, imposable, ce que nous contestons. C'est un cadeau pour ses 40 ans," a déclaré à l'AFP Me Hubert Lefebvre, l'avocat de Fatimata Dembélé, confirmant une information de PressPepper. Il a évoqué "une question d'interprétation d'un texte fiscal". Le rapporteur public a de son côté estimé à l'audience que la taxe issue du contrôle fiscal de Mme Dembélé était bien légale, pointant qu'elle était alors employée par une société gérant l'image de son fils, que le virement avait été effectué six mois après son anniversaire et sur un compte bancaire espagnol non déclaré, selon le Télégramme.
La mère du Ballon d'or 2025 n'était pas présente à l'audience. La quarantenaire a sollicité la décharge de la cotisation supplémentaire d'impôt sur le revenu qu'elle a dû payer pour l'année 2017, correspondant à une "contribution exceptionnelle sur les hauts revenus", des "prélèvements sociaux" et des "pénalités", comme précisé par le tribunal administratif. Pour que ces 200.000 euros soient considérés comme un cadeau par l'administration fiscale, ils doivent remplir un critère de "proportionnalité par rapport aux revenus", et correspondre à des "événements significatifs de la vie", a expliqué Me Lefebvre. "On considère que les 40 ans de sa mère, c'était une date qui permettait de faire un cadeau", a-t-il précisé, estimant qu'il n'y avait "aucune fraude fiscale". Conformément à cette interprétation, Mme Dembélé n'avait pas déclaré ce virement de 200.000 euros en 2017, a confirmé son conseil.
Décision attendue dans quelques semaines
Lors de son sacre au Ballon d'Or 2025, le mois dernier, Ousmane Dembélé, qui a joué pendant plusieurs saisons pour le Stade Rennais avant de partir au Borussia Dortmund en 2016, avait essuyé des larmes en remerciant sa mère, sur la scène du Théâtre du Châtelet de Paris.
La décision a été mise en délibérée. Le tribunal administratif rendra sa décision le 5 novembre 2025.
Roland Courbis sera la prochaine tête d'affiche du programme "Les héros du gazon" de France TV, dans lequel un coach professionnel, qui a de l'envergure et de l'expérience, va au chevet d'une équipe amateure. L'heureuse élue sera l'Olympique novais, club de quatrième division de district.
Coach Courbis est de retour sur un banc de touche... en football amateur! Six ans après sa dernière expérience d'entraîneur principal, à Caen, Roland Courbis va reprendre du service.
Après Pascal Dupraz, le Marseillais de 72 ans débarque dans le programme "Les héros du gazon", déjà tourné et dans lequel il viendra au chevet d'un club mal en point. Celui qui est aussi consultant pour RMC a relevé le pari de relancer une équipe de quatrième division de district: la réserve de l'Olympique Novais, modeste formation des Bouches-du-Rhône.
Une saison 2 de huit épisodes
"J'avais vu quelques épisodes avec Pascal Dupraz, il s'était bien démerdé. Et je trouvais mignonne cette affaire-là", raconte dans "l'After Foot" sur RMC "Coach Courbis", au sujet de l'émission qui sera diffusée sur France TV, à partir du 24 octobre. "Pascal avait une équipe dans la région parisienne (Fontenay-le-Vicomte, dans l'Essonne, ndlr). Moi, ils m'ont trouvé une équipe pas trop loin de Marseille, vues mes origines."
Et l'ancien entraîneur de l'OM d'enchaîner sur RMC: "Même si ça a été pénible pendant un mois et demi, les allers-retours, avec les réveils à six heures du matin... Mais je me suis régalé. (...) Ce qui m'intéressait, c'était de voir ce que je pouvais leur apporter, avec des explications simples, efficaces".
"Les héros du gazon", Rolland Courbis reprend du service… en amateur !
Dans ce programme de huit épisodes qui met en avant l'auto-dérision et les belles histoires qui fourmillent dans le sport amateur, Courbis promet d'être comme un poisson dans l'eau. Avec sa verve habituelle. "Quand on m'a dit qu'en 15 matchs il y avait 12 défaites et 3 nuls... Je me suis dit: si jamais on fait l'exploit de gagner, même 1-0 sur un malentendu, on va être très heureux!"
Dans une révélation stupéfiante qui a laissé le monde du football en effervescence, Eduardo Camavinga, le sensationnel milieu de terrain français, a juré de mettre fin à sa carrière illustre au Stade Rennais, le club où son voyage professionnel a commencé. Cette déclaration extraordinaire intervient après des semaines de spéculations entourant son avenir, avec des clubs européens de premier plan, dont le Real Madrid, qui se disputaient ses services.

Camavinga, qui a été un élément essentiel du milieu de terrain du Real Madrid depuis son arrivée dans le club espagnol en provenance de Rennes en 2021 pour un montant rapporté de 31 millions d’euros, a exprimé son affection et sa gratitude profondes pour le Stade Rennais lors d’une conférence de presse émouvante tenue au stade emblématique du Roazhon Park.
“Je veux préciser que ma carrière se terminera là où elle a commencé – au Stade Rennais”, a déclaré Camavinga, dont la voix était empreinte d’émotion. “Ce club a été ma famille depuis que j’ai 11 ans. Les souvenirs, la croissance et les amitiés que j’y ai formés sont inestimables. Je suis déterminé à donner tout ce que j’ai pour ce club une fois de plus et à rembourser la confiance qu’ils ont placée en moi.”
Le serment du milieu de terrain de 22 ans a provoqué une onde de choc dans la communauté du football, les fans et les experts spéculant sur les implications potentielles pour sa carrière et le marché des transferts.
Malgré le fait d’être l’un des talents les plus recherchés du football mondial, le désir de Camavinga de retourner à ses racines et de réaliser ses ambitions professionnelles au Stade Rennais en dit long sur son caractère et sa loyauté.
Le parcours de Camavinga avec le Stade Rennais a été rien de moins que remarquable. De son premier match professionnel à 16 ans à sa place de joueur clé de l’équipe nationale française, l’ascension du milieu de terrain vers la gloire a été météorique. Ses performances sur le terrain lui ont valu de nombreuses distinctions, notamment en aidant le Real Madrid à remporter plusieurs titres de La Liga et de la Ligue des champions.
Alors que la fraternité du football réagit à cette nouvelle extraordinaire, une chose est certaine – l’engagement d’Eduardo Camavinga à conclure sa carrière au Stade Rennais est un témoignage de l’impact profond que le club a eu sur sa vie et sa carrière.
Que fera-t-il dans le futur ? Seul l’avenir le dira, mais son attachement au club est indéniable. Dans une réponse sincère, le président du Stade Rennais a exprimé la gratitude et l’enthousiasme du club face à la décision de Camavinga.
“Nous sommes honorés et ravis par la décision d’Eduardo. Nous comprenons les sacrifices qu’il a faits pour nous et l’amour qu’il porte à ce club. Nous sommes impatients de le voir continuer à briller sur le terrain pendant de nombreuses années.”
Alors que le monde attend avec impatience le prochain mouvement de Camavinga, les fans ne peuvent s’empêcher de se demander ce que l’avenir réserve à ce jeune joueur talentueux et au club qui l’a formé. Une chose est certaine – l’héritage d’Eduardo Camavinga au Stade Rennais sera rappelé pendant des générations.
Le temps passe vite et cette année, Cyril Jeunechamp, rennais de 2002 à 2007, fête ses… 50 ans ! Un demi-siècle avec de nombreuses années dans le foot, dont cinq en Bretagne restées inoubliables. Aujourd’hui entraîneur adjoint de la réserve de l’AJ Auxerre aux côtés de Sébastien Puygrenier, il nous ouvre le livre de souvenirs où le Stade Rennais occupe définitivement une place à part.

Alors que votre club, Auxerre, se rend au Roazhon Park à la mi-octobre, comment jugez-vous le début de saison rennais et le potentiel 2025-26 de l’équipe ?
Ce qu’ils ont montré face à Marseille ou Lyon, question état d’esprit, est très intéressant et prouve les ressources de ce groupe. Il y a beaucoup de qualité, c’est évident mais il y a surtout à sa tête un excellent entraîneur en la personne d’Habib (Beye), que je connais bien. Aujourd’hui, on constate qu’il fait exactement ce qu’il préconisait quand il était consultant.
J’aime beaucoup sa vision, sa pédagogie, on sent chez lui la passion mais aussi le travail, la compétence et le vécu. Il a aussi une aura, sait s’exprimer et je suis convaincu qu’il a tout pour réussir à Rennes. Si le club lui laisse du temps et se montre patient, en lui faisant confiance pour construire, je n’ai aucun doute pour la réussite et le retour au premier plan du club. Bon après, si possible après notre venue… (rires) !
Aujourd’hui à Auxerre, quelles sont vos missions et votre vision du métier d’entraîneur adjoint ?
Avant d’être entraîneur, nous sommes des éducateurs, au contact des jeunes. L’objectif à trois ans est simple, à savoir remettre la formation en avant et amener un maximum de jeunes jusqu’à notre équipe première. Cela est une question de conjoncture économique, de survie mais aussi d’ADN du club. On forme des joueurs mais aussi des hommes, il faut les comprendre, être connectés à leur fonctionnement, leurs codes, même si cela n’est pas toujours facile et très différent de ce que l’on a connu vingt ans plus tôt, à beaucoup d’égards…
Lesquels ?
L’entourage a beaucoup changé et il y a l’avènement des réseaux sociaux. Cela change tout, comme l’environnement autour des joueurs, qui rend tout compliqué. Quand il y a plusieurs discours, plus ou moins influents et légitimes, qui viennent s’entrechoquer avec ceux de l’éducateur, ce n’est vraiment pas simple. A l’époque, nous étions jugés par les journalistes, on pouvait parler, s’engueuler, discuter mais nous n’étions pas jugés publiquement par tous, derrière l’anonymat des réseaux sociaux sans possibilité de réponse, surexposés…
Après, je dis souvent qu’il suffit d’éteindre le portable pour que le problème n’existe plus. Après, il n’y a pas que cela, l’auto-critique est devenue compliquée, de par tout ce que l’on évoque et l’aspect mental est primordial. A Lyon par exemple, il y a un préparateur mental par équipe et par catégorie. Ce poste est devenu primordial et le sera de plus en plus.
Rester au contact des jeunes, dans le foot, est-il aussi un moyen de vieillir moins vite ?
Je vieillis comme tout le monde, comme vous, mais j’essaie de rester frais dans la tête et le contact avec nos jeunes est primordial. Le foot, c’est ma passion, une grande partie de ma vie. Continuer d’y évoluer, vivre cette transmission, c’est une chance que je savoure au jour le jour. Peu importe l’âge pour ça…
"Avec Lazlö, nous nous sommes bien chauffés mais il a été aussi là dans des moments très durs pour moi. Ça, je ne l’oublierai pas…"
Il y a 23 ans, vous arriviez au Stade Rennais. Quels sont les images qui vous viennent instantanément ?
Avant tout, la Piverdière. J’arrivais de Bastia, après avoir connu Auxerre et clairement, je passais dans la dimension du dessus. Les installations, l’état d’esprit autour du club et l’ambition de le faire grandir, il y avait tout ! Je me souviens aussi évidemment, de suite, du kop, avec qui j’ai toujours eu une relation privilégiée. Ici, j’ai tout aimé.
Ces cinq années-là sont les plus belles de ma carrière à égalité avec mon passage à Auxerre, qui m’a permis de devenir pro. Ma deuxième fille, Louane, est née à Rennes et un bout de mon cœur est resté breton et le restera. J’aime la fierté, l’appartenance au territoire des gens d’ici, leur valeurs. J’ai toujours tout donné pour ce maillot, me suis mis minable et je crois que les supporters, les gens, me l’ont rendu au-delà de toute attente y compris quand je suis revenu plus tard avec d’autres maillots…
On sent que l’humain est au cœur de votre vie, de vos souvenirs et de vos émotions. C’est aussi le cas lorsque l’on évoque le Stade Rennais ?
Bien sûr. Les victoires, les matchs, c’est une chose mais ça défile alors que l’humain, les rencontres, cela reste. De Rennes, j’ai gardé plein de collègues que j’ai toujours eu un plaisir à retrouver. Les liens sont là avec Étienne Didot, Yoann Gourcuff, Olivier Sorlin, Alex Frei, Olivier Monterubio ou Abdes Ouaddou pour ne citer qu’eux. Nous avons vécu tellement de bons moments, sur et en dehors du terrain, les entraînements où les vaincus devaient payer les pizzas aux autres, certains retours de match, la victoire contre l’OM 4-3 avec les quatre buts d’Alex (Frei).
Il y a aussi eu le staff médical qui a été extraordinaire à mes côtés lors de mes deux grosses blessures. Je n’ai jamais pu leur dire merci alors j’en profite, et je salue Yannick Logeais, Christian Schmidt, le doc et Pierre Dréossi, qui avait tout fait pour que je sois accompagné sans avoir à faire mes convalescences loin de Rennes. Hors terrain, j’ai aussi une grosse pensée pour mes voisins de l’époque à Bruz, Claude Moquet et Véro, sa femme, malheureusement disparue il y a deux mois. Ces gens-là font partie de mon histoire, à vie.
Les coachs du Stade Rennais vous ont aussi forcément marqué ?
Bien sûr ! Vahid, il m’a recruté, il était là pour sauver une situation très mal engagée et il a réussi sa mission. C’est vrai que ça ne rigolait pas mais il nous a remis à l’endroit. Avec Lazlö, c’était aussi à la dure, mais un peu différent. Je me suis bien attrapé avec lui, bien chauffé mais à côté de cela, je n’oublierai jamais qu’il a été là à mes côtés, jusqu’à trois heures du matin, quand j’attendais un diagnostic très important pour la santé de ma petite sœur.
Oui, il était là, et ça, je ne l’oublierai pas et je le remercie aujourd’hui, car je n’ai jamais eu l’occasion de le faire. Pierre (Dréossi), je l’ai eu comme manager puis coach. A la fin, il préférait faire jouer Erik Edman, c’est comme ça. Notre relation était franche et il a tout fait pour que les choses se passent bien.
Si j’étais resté un joueur influent, avec du temps de jeu, j’aurais volontiers fait toute ma carrière à Rennes et je ne serais jamais parti mais les choix de Pierre associés à mon besoin de me rapprocher du sud et de ma sœur, alors malade (ndlr : elle est décédée en 2010 d’une leucémie), m’ont logiquement amené à quitter le club et à rejoindre Nice puis ensuite, Montpellier.
"Avec Yo’ (Gourcuff), le football français est passé à côté d’un très grand joueur…"
Il y a l’humain mais aussi le terrain. Quels ont été vos tout meilleurs coéquipiers en "Rouge et Noir" ?
Il y a eu pas mal de bons joueurs, non ? Mais au-dessus du lot, je mettrais Yo Gourcuff, un talent brut, qui voyait et faisait tout plus vite que tout le monde, dès son arrivée dans le groupe. Pour moi, le football français, parce qu’il n’a pas cherché à connaître mieux l’homme, est passé à côté d’un très grand joueur. Quand on le connaît, qu’il est en confiance, il est très loin de l’image qui lui a été collée…
J’ai toujours eu la rage en entendant ce que j’ai pu entendre sur Yoann, qui est un mec en or, et qui était un footballeur incroyable. Etienne Didot aussi, dans son intelligence de jeu, c’était fou. Ensuite, je peux en citer énormément, et je pense bien sûr à Alex Frei, "Rubio", Kim Källstrom, une force de la nature ou Petr Cech, très fort dès son arrivée. J’ai été plutôt bien entouré !
Etes-vous agacé d’être souvent résumé, quand on vous évoque, à un joueur qui prenait des cartons, agressif voire violent ?
Des cartons, j’en ai pris pas mal, c’est vrai (rires) ! Cela faisait partie de moi, j’ai toujours été ce mec agressif, parfois à la limite mais je n’ai jamais blessé personne ou cassé une jambe, ça non ! J’avais besoin, je pense, de cet investissement total, qui virait parfois au trop et pouvait déborder. Le défi avec mon adversaire, c’était indispensable. Je voulais qu’il sente que pour me passer, il allait falloir me monter dessus mais pour autant, je n’étais pas non plus à insulter ou provoquer verbalement en permanence.
Si je ne m’étais reposé que sur mes qualités de footballeur, soyons clair, je n’aurais jamais fait cette carrière. Ce caractère, ce mental, c’était le plus que je pouvais apporter, donner à mon équipe. J’ai tout donné pour tous les maillots que j’ai portés, je n’ai jamais triché. J’avais besoin de ce rapport de force. J’étais un joueur moyen techniquement, même si je savais faire deux ou trois bricoles mais j’ai pu être un bon joueur, par moments, avec une belle petite carrière grâce à ce caractère, j’en suis convaincu.
Un mental qui vous a aussi fait porter à 57 reprises le brassard de capitaine à Rennes. Le saviez-vous ?
Sincèrement, vous m’apprenez cette stat et elle veut dire quelque chose à mes yeux. Elle représente surtout la récompense du travail, de l’abnégation et l’investissement total, parfois excessif, mis dans chacun de mes matchs, même si tout n’était pas parfait loin de là. Quand on ne triche pas, souvent, cela paie, d’une manière ou d’une autre.
Vous êtes rentrés dans le club où vous avez explosé, Auxerre, mais même depuis la Bourgogne, qu’avez-vous encore avec vous de Rennes, au quotidien ?
L’amour d’un club et de ses supporters, je pense, et c’est réciproque. J’aime sincèrement ce club et lui souhaite le meilleur et cette ville restera toujours à part dans ma vie, comme la région, que j’ai appris à aimer au point de pleurer quand il a fallu partir. J’ai aussi gardé le beurre salé, qui est désormais l’unique option dans la famille Jeunechamp, même avec du sucré. Aucun débat n’est possible !
De retour en Serie A depuis cet été, Nemanja Matic a visiblement encore en travers de la gorge son passage à l’AS Roma.
Parti de Lyon après seulement quelques mois pour rejoindre Sassuolo, le milieu de terrain serbe a vidé son sac dans une interview accordée à la presse italienne. Si son expérience à Rennes et à l’OL s’est bien passée, c’est celle vécue dans la capitale italienne entre 2022 et 2023 qui lui a laissé un goût amer. Matic reproche à la Roma un manque de respect et des promesses non tenues : "Pour moi, je jouais bien et j’étais plutôt bien. Mais en janvier, personne n’est venu frapper à ma porte. J’ai essayé de prendre contact, et on m’a dit que si je jouais plus de 50 % des matchs, je serais automatiquement renouvelé, mais ce n’était pas ce que nous avions convenu l’été précédent. J’avais le sentiment d’être constamment mis à l’épreuve, mais j’étais un joueur expérimenté, je méritais plus de respect", a-t-il confié.
Le joueur de 37 ans en a surtout voulu à la direction romaine pour son manque de loyauté et de stabilité, un critère essentiel à ses yeux après une longue carrière passée au plus haut niveau. "À la fin de la saison, j’ai décidé de partir. Le problème, c’est que les gens me promettaient des choses et ne les tenaient pas. Je manquais de stabilité et je n’en étais pas satisfait. J’ai fait de mon mieux, j’ai senti le soutien des supporters, qui me respectaient plus que le club. Rennes est venu me proposer un contrat de trois ans, ce qui signifiait plus de stabilité", a ajouté Matic. Désormais à Sassuolo, le Serbe semble avoir retrouvé un environnement qui lui convient, sous un contrat d’un an avec une option supplémentaire, loin des désillusions vécues à Rome.
Meilleur centre de formation de France depuis trois ans, le Stade Rennais a fait éclore le Ballon d’Or Ousmane Dembélé et l’un des talents les plus en vue en Europe, Désiré Doué. Mais certains de ses joueurs ont aussi connu des démêlés avec la justice.

1 Yann M’Vila, beaucoup de talent… et de nombreuses affaires
Il fut l’un des joueurs les plus talentueux à avoir été formé au Stade Rennais. Et aussi celui qui a connu le plus de déboires judiciaires. Arrivé sur les bords de la Vilaine en 2004, passé pro en 2008, le milieu défensif a explosé à Rennes (150 matchs, 4 buts de 2009 à 2013). C’est avec les Rouge et Noir qu’il a connu ses 22 sélections en équipe de France, de 2010 à 2012.
Là aussi qu’il a eu des démêlés avec la justice. Le 10 janvier 2010, suite à un différend routier, M’Vila avait frappé un restaurateur à plusieurs reprises. L’affaire s’était réglée par une indemnisation de la victime. Deux ans plus tard, le 30 avril 2012, celui qui est alors régulièrement appelé en Bleu par Laurent Blanc et s’apprête à participer à l’Euro en Ukraine et en Pologne passe la nuit en garde à vue. Un jeune de 17 ans qu’il avait hébergé chez lui et qui lui devait de l’argent l’accuse de violences. Yann M’Vila reconnaît alors avoir asséné « quelques gifles » au jeune homme.
C’est d’ailleurs suite à une autre affaire que M’Vila a vu sa carrière en équipe de France prendre fin. Pour une virée nocturne non-autorisée lors d’un rassemblement avec l’équipe de France Espoirs, en octobre 2012, il a été suspendu de sélection pendant deux ans par la commission de discipline de la Fédération française de football. Ce qui lui a fait manquer la Coupe du monde 2014 au Brésil. On ne le reverra plus jamais avec le maillot bleu.
Enfin, Yann M’Vila a aussi fait parler de lui dans la case victime. En mars 2012, deux femmes ont été condamnées à six mois de prison, dont trois mois avec sursis, par le tribunal correctionnel de Montpellier pour avoir volé l’international et un de ses amis dans une chambre d’hôtel après le match France - Chili (1-1).
2 Le père d’un joueur de la réserve agresse le directeur du centre de formation
Le 23 avril 2022, le match de la réserve du Stade Rennais face au Stade Brestois, en N3, a tourné au vinaigre. À l’issue du match, le père de Noah Françoise, capitaine des Rouge et Noir passé professionnel en décembre 2020, s’en est pris au directeur du centre de formation rennais, Denis Arnaud.
Le différend est lié à la situation sportive du joueur. S’il a nié avoir porté des coups à l’éducateur, Robert Françoise a reconnu l’avoir « bousculé et plaqué contre la grille de l’enceinte », regrettant un geste « stupide » après avoir perdu son « sang-froid ». L’affaire, portée en justice, s’est conclue par sa condamnation à 600 € d’amende avec sursis et à un stage de citoyenneté.
Un fait divers devenu un symbole de la pression de plus en plus forte que peuvent mettre les parents de jeunes joueurs sur l’encadrement d’un club. Noah Françoise, lui, est toujours professionnel, pas au Stade Rennais, mais en Bosnie-Herzégovine, au FK Sarajevo.
3 Mathis Lambourde condamné pour homicide involontaire
International U17, demi-finaliste de la Coupe Gambardella, premier contrat pro à 17 ans, première entrée en jeu au Roazhon Park le 16 septembre 2023, la carrière de Mathis Lambourde partait sur de très bonnes bases. Jusqu’à ce 18 juin 2024. Ce jour-là, l’ailier rennais circule en trottinette électrique sur le Mail François-Mitterrand, sur un trottoir, interdit à la circulation, donc. Il percute alors violemment une femme de 51 ans qui sortait d’une réunion. Le choc est violent et la quinquagénaire décède six jours plus tard de ses blessures.
Le 23 août, le joueur est condamné à deux ans de prison avec sursis pour homicide involontaire par le tribunal correctionnel de Rennes. Une semaine plus tard, il est transféré en Italie, au Hellas Vérone, contre une indemnité de 4 M€.
4 Un jeune espoir arrêté avec de la cocaïne
L’histoire débute par un banal contrôle de police sur un point de deal dans le quartier du Blosne, à Rennes, le 21 août 2025. À l’arrivée des policiers, un jeune homme tente de fuir en courant, mais est rattrapé et contrôlé en possession de cocaïne. Placé en garde à vue, il s’avère que le jeune de 17 ans est pensionnaire au centre de formation du Stade Rennais. Parmi les grands espoirs du club bretillien, il a déjà été sélectionné en équipe de France jeunes.
Placé en garde à vue, il avait fugué du domicile familial, en région parisienne.