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Vincent Labrune, l'homme qui pensait valoir un milliard

Vincent Labrune, le président de la LFP, est arrivé dans le football par le biais des médias et de la communication. En une vingtaine d'années, il a conquis sa place au sommet. Avec intelligence et charme, mais aussi opportunisme et calcul. Pourra-t-il cependant redonner de l'éclat à une Ligue 1 en grand danger de déclassement ?

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À en croire la rumeur - malveillante, forcément - le bureau de Vincent Labrune n'en compterait... aucun. Juste une télévision et deux canapés disposés en L, où il regarderait les matches et recevrait ses interlocuteurs. À lui, la présidence de la Ligue, les grandes orientations et le relationnel ; à Arnaud Rouger, le solide et stoïque directeur général, la gestion au quotidien.

Les ragots sont évidemment faux - Labrune possède bel et bien un espace de travail en plus de ses sofas. Mais ils disent tout du personnage et de la façon dont on le perçoit, oisif et baratineur : "C'est le plus grand séducteur que je connaisse", sourit son ami de quinze ans, l'écrivain, dramaturge et réalisateur oscarisé Florian Zeller. "Ce que j'aime chez lui avant tout, c'est l'extrême séduction qu'est la sienne. Il théâtralise toutes les situations. Mais c'est un théâtre dont il serait l'auteur, le metteur en scène et tous les acteurs à la fois. C'est très difficile de résister à son charme."

"Ce qui est important, ce n'est plus la réalité, c'est la façon dont il la décrit. Mais tout cela pour notre bonheur !"

Florian Zeller, écrivain et ami de Vincent Labrune

Une qualité que lui reconnaissent aussi bien ses proches que ses contempteurs qui tous, parlent de cette capacité à enrhumer son interlocuteur, lui donner le sentiment qu'il est unique et privilégié, pour mieux lui vendre - ou lui cacher - son véritable discours. "Son talent est si grand pour raconter l'histoire, que l'on devient spectateur de ce qu'il raconte, poursuit Zeller. Ce qui est important, ce n'est plus la réalité, c'est la façon dont il la décrit. Mais tout cela pour notre bonheur !"

Instinctif, enjôleur et calculateur
Vincent Labrune opère ainsi dans le football français depuis bientôt deux décennies. Instinctif, enjôleur et calculateur. Avec lui, ses échecs deviennent des succès, les situations inextricables des tremplins, ses petites trahisons des preuves de loyauté, mais toujours au nom de son patron. Hier, c'était Jean-Luc Delarue puis Robert et Margarita Louis-Dreyfus. Aujourd'hui, ce sont ses électeurs : les présidents de clubs les plus influents qu'il cajole et a sans cesse au téléphone.

En 2020, quatre ans après avoir quitté l'OM, honni de tous, il réussit un improbable come-back à la présidence de la LFP. Il amène CVC, un fonds d'investissement, à injecter 1,5 milliard d'euros dans le foot français, crée une société commerciale dont il prend les rênes, le tout sans qu'aucun club ne s'aperçoive qu'il n'y a désormais plus aucun de leur représentant dans la gouvernance.

Les trois millions d'euros de bonus qu'il s'est octroyé à cette occasion choquent ? "Quitte à en prendre plein la gueule", il aurait dû en prendre six, comme on le lui a proposé, provoque-t-il en privé. Sa promesse de viser un milliard d'euros de droits télé par an paraît irréaliste ? Peut-être. Mais alors que la pression monte, que son appel d'offres est déclaré infructueux, Labrune avance dans le bourbier et campe son personnage de sauveur du foot français. Sans moi, le déluge.

Il se veut personnage de l'ombre mais adore prendre la lumière. S'enorgueillit de donner peu d'interviews mais distille ses OFF aux journalistes. Il refuse les séances photo en prétextant n'en faire jamais, et surtout pas pour des articles dont il ne serait pas de près ou de loin à l'origine. Comportement qui témoigne de son expérience emmagasinée en tant que communicant, mais qui dit aussi l'idée qu'il se fait de la presse et de la profession de journaliste.

Il n'hésite pas à appeler les actionnaires des médias qui auraient l'audace de le critiquer, se plaint du comportement d'un grand reporter, s'enquiert d'un article en préparation. Vincent Labrune fait pression et fait très attention à son image.

En 2014, alors qu'il dirige l'OM - le club est en pleine affaire des transferts douteux - il est mis sur écoute. Les enquêteurs l'entendent pester contre les journaux, dont L'Équipe qui relaie les investigations en cours : "Le coeur de cible de L'Équipe, c'est les CSP +, et c'est mon coeur de cible pour mon après-OM, lâche-t-il au téléphone. L'OM, j'en ai rien à foutre. Mais j'ai 43 ans, et je veux quand même continuer après."

Il en a aujourd'hui 52, est toujours aussi opportuniste, mais clame un amour intact pour le ballon rond. Il y a quelques années, on le surnommait Vince Vega, du nom de ce personnage du film culte Pulp Fiction joué par John Travolta. Ses tempes ont grisonné, ses cheveux sont plus courts, plus sages. Il porte toujours ses chemises légèrement entrouvertes, à la manière d'un Bernard-Henri Lévy, n'a rien perdu de son arrogance, et ses coups de menton incessants agacent.

Le soutien de toutes les familles
Mais lorsqu'il dit, droit dans les yeux, "le patron du foot français, c'est moi", il n'y a plus grand monde pour le contester. Jean-Michel Aulas, qui le qualifiait de "guignol" il y a peu, est maintenant dithyrambique. Les plus gros clubs lui mangent dans la main, alors qu'il s'était pourtant fait le porte-voix des plus modestes, en 2020, face à la candidature de Michel Denisot pour la présidence de la Ligue.

Désigné en 2016 "pire président de l'histoire de l'OM" par La Provence (alors propriété de Bernard Tapie), le voilà devenu président de la LFP. Vincent Labrune a mené une campagne éclair avec le soutien de ses amis présidents (Féry à Lorient, Nicollin à Montpellier, Caillot à Reims).

"Le patron du foot français, c'est moi"

Vincent Labrune, président de la LFP

Noël Le Graët a eu beau, la veille du vote, appeler Philippe Piat pour lui demander de voter Michel Denisot, le patron de l'UNFP a encouragé Labrune et emporté avec lui le vote des "familles" (syndicat des joueurs, entraîneurs, médecins, personnels administratifs, etc). Quand il se présente le jour de l'élection, ce 10 septembre 2020, l'impétrant a fait ses comptes. Avant même le dépouillement, il sait qu'il a gagné.

En 2020, après l'épidémie de Covid et l'interruption du Championnat, les clubs sont au bord de la faillite et multiplient les prêts garantis par l'État (PGE) pour sortir la tête de l'eau. C'est dans ce contexte que Vincent Labrune est élu. Il doit alors affronter une nouvelle crise : Mediapro, qui a acheté les droits télé de la Ligue 1 pour 780 millions d'euros par an, fait défaut.

Deux options sont sur la table : négocier avec Mediapro un contrat à la baisse, ou récupérer les droits et les remettre sur le marché. "C'était une prise d'otage avec un mec qui faisait human bomb, image un proche du dossier. Si on bougeait le petit doigt, Mediapro allait en procédure collective et se mettait sous la protection du tribunal de commerce. Ils étaient dans une logique de sortir, pas du tout dans une logique de négociation."

Après plusieurs mois de discussions, la Ligue récupère la pleine jouissance de ses droits fin décembre 2020. Labrune ne veut pas passer pour le dindon de la farce et exige une indemnité de 100 millions d'euros. Il y parvient. "En interne, on avait appelé ça la clause anti-couillon", plaisante un acteur des négociations.

Quand les discussions avec Canal s'enlisent, Labrune va chercher Amazon qui se positionne et achète les droits télé à la casse pendant que le président de la LFP pose les bases d'une future société commerciale de la Ligue, afin d'attirer des investisseurs et beaucoup d'argent.

Le débat est d'ordre quasi philosophique : une association sportive, délégataire de service public, comme l'est la LFP, peut-elle s'ouvrir à des capitaux privés ? Labrune, qui a besoin de l'assentiment politique, obtient l'aval de l'Élysée, mais se fait chahuter au Sénat, un temple de la politique à la papa, fait de conservateurs et de notables, qui sied peu au disruptif Vincent Labrune.

Le président qui ne voulait pas venir s'y montre hautain. "Réfléchissez-vous à un système plus solidaire de répartition des droits de retransmission audiovisuelle ? En Angleterre, le rapport entre le club qui perçoit le plus et celui qui perçoit le moins est de 1,4. En France, il est de 2,9", lui demande Jean-Jacques Lozach, sénateur PS de la Creuse. Réponse de Labrune : "Si à court terme on n'est pas capable de rentrer de l'argent frais pour nous sauver, rebondir, le Championnat de France deviendra le Championnat de Slovénie, avec tout le respect que j'ai pour nos camarades de Ljubljana."

Mais d'où lui vient cet aplomb qui a fait sa marque de fabrique ? Il a un peu plus de 20 ans quand il débarque à France Télévisions, à la fin des années 1990, comme attaché de presse. Un des grands manitous de la télé publique s'appelle alors Jacques Chancel, qui "a pour Vincent une fascination", assure Florian Zeller.

De la télévision au ballon rond
Les vedettes de l'information, Patrick Chêne et Daniel Bilalian, s'entichent rapidement de ce jeune venu d'Orléans, très efficace et qui sent les coups. C'est à peu près à cette époque, en 1998, que celui qui va devenir le parrain d'un de ses enfants, Pierre-Antoine Capton, patron du groupe audiovisuel Mediawan et président du conseil de surveillance du stade Malherbe, le rencontre dans les coulisses d'une émission pour Canal+. Labrune dont on dit déjà, à l'époque, qu'il est la star des communicants de la télé deviendra son meilleur ami.

Mai 2002, quelques années plus tard, Vincent Labrune est le directeur de la communication de Réservoir Prod, la puissante société de Jean-Luc Delarue qui produit les magazines les plus regardés de l'époque : C'est mon choix, Ça se discute, Stars à domicile. Il vit un mercato exaltant et fait monter les enchères. "Rien n'est fait, tout est encore possible", assure-t-il au Monde, alors que deux chaînes se disputent Delarue : TF1, qui veut contrer la toute-puissance d'Endemol, et France 2, qui veut conserver ses émissions qui cartonnent.

"Il balançait des infos, c'était sa politique, c'était ça en permanence. Tout était bon pour faire en sorte de prendre ma place"

Jean-Claude Dassier, président de l'OM de 2009 à 2011

Labrune crée sa propre boîte, VLB Communication, et facture fort cher ses prestations. Il devient lui-même producteur de plusieurs émissions. Étienne Mougeotte et Patrick Le Lay, les patrons de TF1, font sans arrêt appel à lui pour sa science de la communication de crise. Robert Louis-Dreyfus aussi, qu'il rencontre via les boxeurs Brahim Asloum et Louis Acariès. Il devient le porte-parole du milliardaire et, en 2008, le contrat de confiance est tel entre les deux hommes que Labrune devient président de la holding de Louis-Dreyfus, Eric Soccer, et président du conseil de surveillance de l'OM.

Il vire Pape Diouf, adulé à Marseille, qu'il remplace, sans grand entrain, par Jean-Claude Dassier : "Mougeotte m'a appelé pour me dire de le prendre. Il me l'a fait à l'affect", se souviendra Labrune devant les policiers. Deux versions de leur histoire commune coexistent. Dassier ne compte plus les coups bas, les "peaux de banane" et les articles dépréciatifs qu'il dit découvrir dans la presse : "Il balançait des infos, c'était sa politique, c'était ça en permanence. Tout était bon pour faire en sorte de prendre ma place."

L'ancien directeur de l'information de TF1 ne veut pas se montrer acide, sait que toute critique de sa part serait suspecte au vu de leurs relations, mais estime que Vincent Labrune n'est peut-être pas tout à fait étranger au fait qu'on ait osé l'accuser d'avoir "tapé dans la caisse". "Soi-disant, Labrune avait dit à Mougeotte avant sa mort : "Bon allez, on arrête (avec Jean-Claude)." Je ne suis pas rancunier, mais je ne peux pas pardonner une attitude qui était systématiquement hostile", dit Dassier. Labrune, lui, explique partout qu'il n'avait aucune envie de prendre la tête de l'OM et n'y être allé qu'à contrecoeur pour défendre les intérêts de Margarita Louis-Dreyfus, veuve de Robert.

En 2010, l'OM est champion de France. "C'est une période très chaude avec Dassier, avec qui on se dispute le jour du titre, narre Labrune, dans un procès-verbal de police. Lui et l'entraîneur Didier Deschamps passaient pour des héros pour le titre obtenu. D'un autre côté, je jouais les rabat-joie et leur disais qu'ils ne pouvaient plus recruter, car il n'y avait plus d'argent." Un an plus tard, Dassier est débarqué, Labrune prend le club dans un environnement hyper hostile.

Bernard Tapie, Pape Diouf et leurs réseaux lui font la réputation d'un petit Parigot mondain, qui gèrerait le club depuis la capitale. Lui n'a de cesse de serrer la vis budgétaire à une période où le Qatar, avec ses moyens illimités, arrive au PSG. Vincent Labrune n'est pas spécialement bling-bling mais mène grand train.

Sa société de conseil, dont la comptabilité est assurée par son frère, baisse en régime. Il émarge tout de même à 650 000 euros par an à l'OM et déclare 940 000 euros de revenus en 2013. Il achète sa maison à Saint-Rémy-de-Provence qu'il rembourse 12 000 euros par mois, est propriétaire d'un très bel appartement parisien dans le XVIIe arrondissement, d'un autre à Ibiza qu'il revend pour faire une plus-value, et possède des parts d'un cheval de course à Deauville - son autre passion. Vincent Labrune n'a pas le permis et se fait véhiculer partout par son chauffeur.

"On peut toujours le critiquer mais se retrouver à diriger un club comme l'OM sans argent, c'est la pire des positions. Je trouve que son parcours, devenir président à son âge et au vu de ce que ça représente, est exceptionnel", le défend Pierre-Antoine Capton. Il s'active à alléger la masse salariale, s'estime victime de la gestion désastreuse de ses prédécesseurs.

En novembre 2012, alors que l'OM perd 4-1 face à l'OL, les caméras de Canal+ le filment quelques secondes, hilare, en loge. La séquence embrase la Toile. Stéphane Tapie, fils de, réagit sur France Bleu. Une "honte", clame-t-il, avant de donner en direct le numéro de téléphone du président marseillais. Labrune réagit immédiatement et annonce des poursuites judiciaires. France Bleu retire le replay et preuve de son influence, Canal+ se confond aussi en excuses : "Un plan malencontreux."

Amour du maillot et sens des affaires
À L'Équipe, Labrune se justifie, explique qu'il était évidemment mortifié par le résultat, et qu'il a été filmé juste après le but de Loïc Rémy. "Sur les images, on me voit en conversation avec l'agent de notre attaquant qui m'assure que ce premier but en Championnat de Loïc annonce une fin de saison en boulet de canon de sa part."

Pas question, donc, de remettre en cause son amour du maillot. Labrune, pourtant, reste un homme d'affaires. Un mois et demi plus tard, il place Loïc Rémy aux Queens Park Rangers. "10,5 millions d'euros pour un mec qui a mis un but !", jubile-t-il au téléphone. Un miracle, un coup inespéré, se vante-t-il, pour un joueur qui valait "zéro".

Deux jours plus tard, le club phocéen est perquisitionné dans le dossier des transferts douteux de l'OM. Une instruction interminable qui durera huit ans et s'achèvera en 2022 sur un non-lieu quasi général. "Ah quelle journée de con, putain !", lâche-t-il à José Anigo sans savoir ce qui l'attend derrière. Les gardes à vue, les suspicions permanentes, les gros titres de la presse. Il devient parano, est certain que l'agent de Didier Deschamps, DD, Jean-Pierre Bernès, est la "source principale des policiers" et des journalistes.

En bon communicant, il impose son narratif et passe volontiers à table devant les enquêteurs. Non, il n'a pas besoin d'avocat, car il est victime. Oui, il est effrayé : "On m'avait parlé de Ribéry qui payait une fortune un voyou juste pour qu'il aille laver sa voiture. Voici un peu le contexte dans lequel je suis arrivé à l'Olympique de Marseille (...) Vous savez qu'aujourd'hui, quand on m'appelle en numéro masqué, j'ai peur."

"Didier (Deschamps), il ne supporte plus Labrune, hein. Il ne le supporte plus !"

Jean-Pierre Bernès, agent de Didier Deschamps, à son ami journaliste Charles Villeneuve

Oui, les transferts et le montant des contrats passés sont scandaleux. Oui, il assume le contenu des écoutes téléphoniques, où on l'entend dire à DD que l'OM s'est fait "baiser" sur le contrat de plusieurs joueurs. Il en profite pour enfoncer Dassier avec qui l'OM a un contentieux devant le tribunal arbitral : "Soit c'est de l'incompétence, soit c'est de la malveillance (...) Le recrutement de Lucho, ça a été de l'arnaque", observe-t-il devant les policiers.

L'affaire "Mercato", ainsi surnommée par les enquêteurs, devient un fantastique mélodrame et du pain bénit pour les journalistes, qui se régalent des interceptions téléphoniques et des procès-verbaux de police, que les différents acteurs du dossier distribuent à la presse comme des bonbons.

On y découvre les liens entre les dirigeants marseillais et des membres du grand banditisme ; la complaisance à l'endroit des groupes de supporters marseillais qui, pourtant, déraillent régulièrement ; les mauvaises relations entre Deschamps et Labrune - "Didier, il ne supporte plus Labrune, hein. Pouaaa, il ne le supporte plus !", confie Jean-Pierre Bernès fin 2011 à son ami journaliste Charles Villeneuve ; les coulisses de la guerre que se livrent Anigo, directeur sportif, et Deschamps, entraîneur.

En 2012, les tensions entre les deux hommes atteignent leur apogée lorsque Rachid Zeroual et ses South Winners déploient leur banderole : "Deschamps et tes joueurs, cassez-vous." DD ne comprend pas cette mansuétude envers Zeroual et estime que Labrune n'a aucun courage : "Ils ont une peur bleue, quoi. Je te dis, ils font les durs, les cadors euh... avec des gens faibles, quoi. Mais dès qu'il y a un peu là... ! Putain, ils s'écrasent tous comme des...", s'emporte-t-il au téléphone.

Vincent Labrune est bien trop malin pour s'immiscer dans ce conflit. Il a par ailleurs besoin de Zeroual et des supporters s'il veut récupérer la commercialisation de la billetterie du Vélodrome qui, en vertu d'un vieux système instauré par Tapie, leur incombe.

En 2014, les gardes à vue s'enchaînent, éprouvantes. Vincent Labrune a peut-être la presse contre lui, mais il y a un policier, Yannick H., qui ne lui est pas franchement hostile. Le major a participé à sa garde à vue, en novembre 2014, et Vincent Labrune l'appelle imprudemment dès le lendemain.

Il lui raconte qu'il a débarqué à Saint-Rémy en pleine nuit et que, ayant oublié ses clés, il a dû jeter des cailloux sur les volets pour que sa femme se réveille et vienne lui ouvrir. "Elle est pas énorme celle-là comme histoire ?" Il remercie l'enquêteur pour sa prévenance. "J'ai vraiment apprécié ton comportement du début à la fin, ton approche des choses et, surtout, même si c'est un détail, ton attention avec les croissants donc heu c'est des choses qui sont importantes pour moi", soutient-il.

Vincent Labrune ne sait pas trop s'ils ont joué, la veille, à "good cop bad cop" mais tient à dire au major qu'il l'a trouvé "sympa". Yannick H. le rassure : pour lui, ce n'est pas un suspect, mais bien "une victime du système". Puis il se met à son service : "Même la nuit, si tu as un gros souci, un truc grave, que tu as peur de quelque chose, tu peux m'appeler (...) Si tu as un problème, tu me téléphones. Je prends un billet de TGV et je viens te voir."

Ainsi, Vincent Labrune serait-il en train d'amadouer un des enquêteurs qui travaille sur son affaire ? Le 11 septembre 2015, Yannick H. obtient du club la signature d'un contrat pour devenir le Monsieur Sécurité de l'OM : 9 000 euros par mois, voiture et appartement de fonction. Laurent Nuñez, alors préfet des Bouches-du-Rhône, apprend la nouvelle et déconseille fortement à Vincent Labrune de procéder à une telle embauche. Le contrat ne sera jamais exécuté.

Le combat des droits télé
Fin 2016, les polémiques à répétition ont usé Vincent Labrune, qui termine son mandat exténué à la tête de l'Olympique de Marseille. Le président s'accorde du répit en famille. Encore aujourd'hui, lorsqu'il travaille comme un "fou" en semaine, à Paris, on peut le voir, le samedi matin, au bord des terrains de Saint-Rémy et des villages environnants, encourager son fils qui évolue en U10.

En 2018, il rejoint Moma, un groupe d'événementiel, en tant que vice-président. Il garde aussi un siège au conseil d'administration de la LFP et s'implique dans sa boîte de production, Black Dynamite, aux côtés du réalisateur Éric Hannezo. Une société qui rencontre un grand succès et qui produisait déjà des contenus, en 2012, pour l'éphémère chaîne créée par la LFP sur la TNT, CFoot, alors que Vincent Labrune était le président de l'OM...

Black D a aussi produit Les Infidèles en 2012, avec Gilles Lellouche et Jean Dujardin, ou encore les documentaires Emmanuel Macron, les coulisses d'une victoire et Le K Benzema en 2017. Cette année-là, au mois de juillet, il fait discrètement entrer au capital de Black D, à hauteur de 10 % environ, l'agent de joueurs Meïssa N'diaye, patron de Sport Cover, avec qui il a fait de très bonnes affaires à l'OM (transferts de Benjamin Mendy, Michy Batshuayi, Georges-Kévin Nkoudou). Labrune et N'diaye revendront leurs parts fin 2019 à Mediawan, le groupe de Pierre-Antoine Capton.

C'est aussi à cette époque que de nombreux agents s'agacent de voir Vincent Labrune "s'immiscer dans un nombre incroyable de dossiers de transferts", comme l'écrit L'Équipe. Lui se défend d'exercer une activité d'agent, et assure conseiller bénévolement ses amis présidents de club. Sans jamais en parler, il crée toutefois une kyrielle de sociétés de gestion de droits à l'image avec son ami agent Meïssa N'diaye.

"Nous avons fait 111 réunions avec les clubs depuis mon élection"

Vincent Labrune en réponse aux critiques sur sa gouvernance

Avec la première, Digicover, il s'agissait d'améliorer la gestion des réseaux sociaux des sportifs et développer leur image. Tidwell se voyait en société de conseil aux clubs pour développer leur stratégie de communication digitale. L'objectif de Touché, enfin, était de produire de petites séquences mettant en scène des athlètes. Selon Meïssa N'diaye, seul Digicover a finalement prospéré. Quant à Vincent Labrune, qui se serait montré peu actif, il a officiellement quitté ses fonctions dans ces sociétés au moment de devenir président de la LFP.

Il travaille désormais et depuis des semaines à décrocher un montant de droits télé record. Sa stratégie ? Valoriser au mieux le football français, appelé "le produit". Une armada de cadres spécialistes du marketing et du merchandising, ont été recrutés pour "amener le football en culture", selon la novlangue en vigueur.

Le faire entrer dans notre patrimoine et nos modes de vie. La LFP regarde avec gourmandise ce que la Formule 1 a par exemple réussi à faire : la série Formula 1 sur Netflix a attiré des millions de téléspectateurs, dont une immense partie n'avait probablement jamais regardé un Grand Prix de leur vie. Reste que la période n'est pas très propice : stars (Messi, Neymar) parties cet été, incidents chaque week-end (bus de l'OL caillassé, supporter nantais tué), Lyon en queue de classement.

Un vent de contestation s'est aussi levé à l'automne, à l'image du HAC qui proteste devant les tribunaux contre la répartition de l'argent de CVC entre les clubs. Jean-Michel Roussier, le président du Havre, monté en L1 en 2023, déballe un argument qui fait mouche dans les médias : son club a touché 1,5 million d'euros, soit moitié moins d'argent que... Vincent Labrune.

Un bonus que le président de la Ligue avait préféré ne pas annoncer en conseil d'administration, déléguant cette tâche à un personnage plus neutre, Marc Sénéchal, celui-là même qui avait joué les conciliateurs entre la Ligue et Mediapro... Sauf que l'action judiciaire du HAC ulcère le président, qui estime ne pas avoir ménagé son temps ces deux dernières années - "Nous avons fait 111 réunions avec les clubs depuis mon élection".

"Tu as voulu la bicyclette ? Alors maintenant tais-toi, et pédale !"

Michel Platini à Vincent Labrune

Au point d'apparaître parfois en visio au bord de sa piscine, pour houspiller tel ou tel dirigeant qui ne serait pas sur la ligne, certains évoquant volontiers une forme de "chantage" : Labrune leur disant de voter unanimement l'accord avec CVC, sous peine de devenir le fossoyeur du foot français...

Alors quand l'US Concarneau, promu en Ligue 2 en 2023, a envoyé un courrier à la LFP pour se joindre aux critiques du Havre et se plaindre de ne pas avoir perçu d'argent de CVC, Vincent Labrune est sorti de ses gonds. Tempêtant contre un club qui n'avait même pas de stade à lui (des travaux de mise aux normes sont en cours) ; des "Harlem Globetrotters" qui s'imaginent à la "Foire du Trône", à une époque où il tente de faire de la Ligue 1 un Championnat concurrentiel à l'Espagne, l'Italie ou l'Allemagne, a-t-il pesté.

En ce mois de novembre 2023, et à un an de nouvelles élections à la LFP, le patron du foot français rumine dans son bureau aux rideaux fermés, où il enchaîne les cigarettes dans une ambiance pluvieuse de fin d'automne. Assis sur son canapé, face à nous, le président raconte avoir envoyé récemment un message à Michel Platini pour se plaindre de ses déboires. L'ex-numéro 10 des Bleus lui aurait alors répondu par un proverbe bien connu en Italie : "Tu as voulu la bicyclette ? Alors maintenant tais-toi, et pédale !"

Le Stade Rennais peaufine son projet de nouveau stade de 40 000 places

L’étude de faisabilité commandée par le Stade Rennais démontre qu’il est possible de construire un stade de 40 000 places sur le site des anciennes usines de la Barre-Thomas en cours de réaffectation.

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Début octobre, Ouest-France révélait que le Stade Rennais avait commandé une étude de faisabilité pour la construction d’un nouveau stade sur le site de l’ancienne usine Barre-Thomas, route de Lorient, côté extérieur de la rocade. "On est en train de la peaufiner. C’est complexe. On a quelques éléments, mais il faut qu’on les affine, explique Olivier Cloarec, le président du club. Avec le championnat, on est sur deux temporalités complètement différentes parce qu’un projet de stade, c’est un investissement structurel pour 100 ans."

Les premiers résultats, et pas des moindres, démontrent que le projet d’un stade de 40 000 places est réaliste et faisable sur le site concerné. "Il y a la possibilité de mettre un stade. Mais après, il y a tout ce qui va autour : les parkings, les accès, les abords. Il faut qu’on ait plus d’éléments de ce côté-là pour pouvoir ensuite discuter avec la Mairie derrière. Parce qu’encore une fois, l’idée, c’est évidemment de travailler avec eux."

Une nécéssité
Pour le moment, les discussions n’ont pas démarré avec les élus. "On attend d’avoir plus d’éléments."

Reste que le club est plus que jamais déterminé à mener à bien ce projet, même s’il est aussi engagé sur l’extension du centre d’entraînement de la Piverdière. ?C’est la volonté de l’actionnaire François Pinault, dont la fortune permet d’envisager un projet 100 % privé à l’instar de l’OL Stadium. "L’actionnaire est attaché au club pour encore de nombreuses années. Donc on se projette avec des choses positives."

Mais un stade plus grand est surtout vu comme une nécessité pour le club qui, malgré ses soucis sportifs du moment, a la ferme ambition de continuer de se développer. Or aujourd’hui, il est à l’étroit au Roazhon Park, quels que soient son charme, sa configuration à l’anglaise et l’attachement des supporters.

Au-delà de 2030
"Avec 29 000 spectateurs, la capacité du stade est trop restreinte aujourd’hui. En France, on est onzième en termes de capacité en comptant la Ligue 2 (avec Bordeaux et Saint-Étienne). On est aussi dans une région où la démographie augmente, où à chaque fois qu’il y a des milliers d’habitants en plus en Bretagne et en Ille-et-Vilaine, il y a forcément des passionnés de foot dedans" , ajoute le président du SRFC.

Tous les éléments semblent donc réunis pour que le projet avance. Dans le contexte de prise de conscience environnementale, cet ancien site industriel en cours de dépollution est aussi un atout car la construction d’une nouvelle enceinte n’implique pas la bétonisation d’une zone sensible.

En revanche, difficile d’avancer une échéance pour le moment. "Ce sera au-delà de 2030, notamment parce qu’il y a une modification de PLU à faire", précise Olivier Cloarec. Mais avant cela, le club va continuer à avancer sur la faisabilité, en ayant déjà un œil sur ce qui se fait ailleurs. "La prochaine étape est de discuter avec la Mairie" , insiste le président des Rouge et Noir.

Mais où sont passés les équipementiers français ?


Alors que les nouveaux équipementiers inondent le marché du football, la France, elle, est à la traîne. Une traversée du désert qui interroge forcément.

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Pendant quelques années, nous étions plus forts qu’Adidas. Le ton plein de confiance, Karim Oumnia s’exprimait en ces termes dans les colonnes de La Tribune. Si ce nom ne vous dit pas grand-chose, il est pourtant à l’origine de l’une des plus belles success story du textile français des années 2000.

Et pour cause, Oumnia, entrepreneur franco-algérien, est le fondateur de Baliston, l’une des figures les plus iconiques du football hexagonal. L’idylle ne durera cependant qu’une décennie, avant que la mondialisation et la concurrence ne viennent tout embarquer sur leur passage. Comme l’ensemble des équipementiers nationaux prospérant en début de siècle, Baliston est aujourd’hui tombé en désuétude.

Duarig et les autres
Pour s’en rendre compte, il suffit d’ailleurs de scanner les cinq grands championnats européens en cette saison 2023-2024. Sur les deux premières divisions françaises, soit 38 clubs, seuls l’OGC Nice et Troyes collaborent avec une marque locale, à savoir Le Coq Sportif. En comparaison, l’Angleterre compte 10 écuries sur 44 (Umbro, Castore), l’Espagne 7 sur 22 (Joma, Kelme, Soka, Austral), l’Italie 24 sur 40 (Kappa, Macron, Erreà, Legea, Acerbis, EYE Sport, M1909, WeArlequin, Zeus) et l’Allemagne 17 sur 36 en (Adidas, Puma, Jako, Saller, DIIY). Des chiffres qui reflètent clairement la non-mise en avant du savoir-faire local en France.

Loin de la Ligue 1 et de la Ligue 2, c’est en effet en National qu’il faut plonger pour trouver trace de deux autres équipementiers français : Eldera à Sochaux et Kipsta à Nancy et Nîmes.

Autant dire un bilan famélique, quand le nouveau millénaire se découvrait des marques solides. Parmi elles, Duarig, Baliston, Hungaria ou Patrick. Fleuron de l’Hexagone dans les années 1990, Duarig fournissait pas moins de 21 clubs jusqu’en 2014, à l’instar de Lyon, Toulouse, Lorient, Ajaccio ou Saint-Etienne. Idem pour Baliston, équipementier de Troyes, Istres ou Nancy, et Hungaria, à Monaco, Rennes et Reims. Une idée de la renommée du textile sportif français, élargie à l’internationale avec le retour sur le devant de la scène de Patrick (Sunderland, Rayo, West Bromwich, Sheffield United, Fribourg ou Southampton entre autres) puis Airness (Fulham, Gabon, RDC, Mali, Guinée, Bénin).

Comme pour une bonne partie des entreprises nationales, la globalisation sera cependant passée par là. Mangé par Nike, venu signer un contrat à 42 millions d’euros annuels avec la FFF en 2010, Puma ou Adidas, premiers partenaires exclusifs de la LFP (2009-2017), le marché français s’est doucement liquéfié devant l’énorme concurrence. Suffisant pour pousser Baliston à cesser ses activités en 2011, après la perte de son contrat avec l’ASNL au profit d’Umbro, Duarig en faire de même en 2014, faute de bénéfice, ou encore Hungaria disparaître des radars et se faire souffler son partenariat avec la Coupe de la Ligue en 2015, par Umbro également.

Decathlon en sauveur ?
La catastrophe industrielle est marquante, accentuée par la baisse de régime des deux derniers équipementiers encore actifs, à savoir Patrick et Airness, dont la présence se limite aujourd’hui à quelques clubs seulement (Airness ne travaille par exemple qu’avec la sélection malienne). La fin de la décennie 2010 porte ainsi en elle cette terrible traversée du désert, que souhaite désormais combler Decathlon.

Acteur majeur du vêtement sportif français, l’entreprise du Nord a en effet entamé son processus de réhabilitation en s’investissant massivement dans le football. Première étape : la signature d’un contrat longue durée avec la ville de Lille et le LOSC, pour le naming du stade Pierre-Mauroy, officiellement connu sous la dénomination de Pierre Mauroy-Decathlon Aréna. Une porte ouverte et bien exploitée au moment de signer un nouveau partenariat, cette fois avec la LFP, pour faire de Kipsta le producteur des ballons de la Ligue 1 et de la Ligue 2, sur la période 2022-2027.

Longtemps rangé dans la catégorie des produits bon marché, Decathlon et ses gammes sont donc parvenus à jouer de leurs propres clichés, pour remettre le made in France au premier plan. Une opération réussie, qui permet notamment à Kipsta d’entériner une nouvelle collaboration d’envergure. Aux côtés de l’UEFA, la firme sera chargée de fournir la Ligue Europa et la Ligue Europa Conférence en ballons, de 2024 à 2027. D’ici là, Duarig, Baliston et les autres auront peut-être suivi le même chemin.

Rien ne va plus pour Arnaud Kalimuendo

Totalement passé à côté de son match contre Monaco ce samedi, Arnaud Kalimuendo est en difficulté sous les couleurs du Stade Rennais depuis le début de saison. Une forme pour le moins préoccupante.
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Rennes est en souffrance cette saison en Ligue 1. Alors que les Bretons sont actuellement douzièmes dans l’élite, ces mauvais résultats ont déjà coûté la tête de Bruno Génésio sur le banc du SRFC. Moribonds contre l’OM la semaine passée, les pensionnaires du Roazhon Park se sont inclinés face à Monaco ce samedi en championnat (1-2). Une nouvelle défaite qui a provoqué l’ire de plusieurs personnes au sein du club à l’instar d’Enzo Le Fée qui a eu un discours alarmant à l’issue de la rencontre face aux Monégasques.

Deux revers de suite qui ne permettent pas à Julien Stéphan de bien lancer son retour sur le banc rennais. Alors qu’il va devoir remettre de l’ordre dans le capharnaüm breton, l’ancien coach de Strasbourg devra également redonner de la confiance à ses attaquants. Disposant pourtant d’une force de frappe impressionnante en attaque, le Stade Rennais compte 20 buts dans l’élite. Un total honorable mais qui est assez commun au sein de cette Ligue 1. Symbole de ces déceptions offensives, Arnaud Kalimuendo est dans l’impasse cette saison.

2 buts en 13 matches de Ligue 1
A l’image de plusieurs attaquants de l’élite qui sous-performent par rapport à l’an dernier, le buteur de 21 ans, recruté pour 25 M€ par le club breton il y a 18 mois, n’arrive pas à passer un cap. Alors qu’il avait inscrit 7 buts la saison passée, l’ancien Lensois, qui avait inscrit 12 buts lors de sa dernière saison avec les Sang et Or, ne compte que 2 réalisations cette saison en 13 apparitions. Un bilan famélique et qui illustre assez bien les carences offensives de Rennes. Pouvant s’appuyer sur une vitesse et un centre de gravité bas qui lui permettaient de créer des différences, le natif de Suresnes apparaît même en difficulté dans le jeu et devient de plus en plus souvent la cible des supporters bretons lassés de son manque d’efficacité.

Aligné samedi contre le club de la Principauté, Kalimuendo a été l’un des pires joueurs rennais sur la pelouse et sa sortie a coïncidé avec le regain de forme des siens (63e). A l’issue de la rencontre, Julien Stéphan a d’ailleurs constaté cette amélioration dans le jeu de son équipe sans Kalimuendo : «l’idée de départ, c’était d’avoir la mobilité de Kali pour que des appels profonds permettent de nous ouvrir des espaces. Il y a tellement eu peu de maîtrise en première mi-temps que ça n’a pas fonctionné. On s’est très vite réajusté en début de deuxième mi-temps, en faisant ce triple changement parce qu’on voyait qu’il fallait apporter autre chose. Ça nous a dynamisés en termes d’énergie.» Une chose semble désormais certaine : Arnaud Kalimuendo va vite devoir faire mieux au risque de voir sa place dans le onze rennais être menacée.

Mandanda c'est fini, Riolo lui dit avec respect

L'effet Julien Stéphan n'a duré qu'un match. Rennes est bel et bien en crise. Les Bretons ont subi un deuxième revers de suite face à Monaco et se rapprochent encore de la zone rouge. La qualité de l'effectif est pointée du doigt, notamment Steve Mandanda dans les buts.

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Avec 15 points en 15 matchs, Rennes a clairement un rythme de relégable. Les Bretons n'ont pas amélioré leur dynamique malgré leur récent changement d'entraîneur, Julien Stéphan prenant la place de Bruno Génésio. Après un succès sur Reims, Rennes a été battu à Marseille et contre Monaco samedi soir (1-2). Tous les observateurs et même Julien Stéphan ont noté la différence de niveau évidente entre l'équipe monégasque et l'équipe rennaise. Le onze de Stéphan était clairement inférieur sur le match, mettant en lumière le manque de qualité des joueurs rennais.

Mandanda est trop vieux, il doit céder sa place
Sur RMC, le procès des cadres rennais a été implacable. Amine Gouiri, Arnaud Kalimuendo et la défense centrale ont été visés par Kévin Diaz et Daniel Riolo. Ce dernier s'est montré encore plus inquiet concernant le poste de gardien de but. Steve Mandanda a été trop facilement battu sur les deux buts de Monaco. A 38 ans, l'ancien gardien de l'OM et de l'Equipe de France a fait son temps et il n'est plus l'homme de la situation pour Daniel Riolo.

« Mandanda c’est fini, Mandanda il est fini. La frappe sur le deuxième but, le plat du pied, on a l’impression qu’il a mis 10 ans à se coucher. Ça fait longtemps qu’il est fatigué Mandanda, faut arrêter. En gardant tout le respect qu’il faut avoir pour lui et sa carrière, clairement il ne fait plus de différence. Il est fini maintenant », a lâché froidement le journaliste de RMC. De quoi donner du travail à la cellule de recrutement rennaise cet hiver. Mais, il est vrai que la défense du Stade Rennais, actuellement 13e meilleure de Ligue 1 seulement, souffre depuis le début de saison et que Mandanda a rarement réalisé des miracles comme à sa belle époque marseillaise.

Début de crise sportive pour Rennes, battu par Monaco

Nouvelle défaite pour le Stade Rennais en Ligue 1, battu 2-1 ce samedi par Monaco au Roazhon Park. Avec son pire début de saison en championnat depuis plus de 20 ans, le club poursuit sa crise de résultats. La situation est inquiétante.

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Largement dominé par Monaco en première période malgré un score nul et vierge à la pause, le Stade Rennais a coulé en seconde période ce samedi au Roazhon Park.

D'abord sur une succession d'erreurs dans la surface qui amenait à l'ouverture du score de Vanderson (51e, 0-1). Le Brésilien était ensuite exclu à la 74e minute pour un deuxième carton jaune. Malgré sa supériorité numérique, le Stade Rennais concède le deuxième but sur une percée de Fofana qui trompait un Mandanda coupable d'une frappe molle (0-2, 85e). Bourigeaud réduisait l'écart sur penalty en fin de match (1-2, 89e), tandis que Gouiri mangeait la feuille en ratant une tête facile, et que Kohn sauvait les siens en sortant une frappe en lucarne de Nagida au bout du temps additionnel.

Avec cette sixième défaite en 15 journée, les Rouge et Noir sont en grave crise de résultats en championnat. C'est le pire début de saison depuis 20 ans, et les maux rennais restent les mêmes : fragilité défensive, déficit athlétique, et imprécision technique dans le dernier tiers offensif. Une situation très inquiétante pour un club qui ambitionnait une qualification pour la Ligue des Champions cette saison.

Après Monaco, la direction et les joueurs ont discuté avec le RCK

Le Stade Rennais s’est incliné ce samedi après-midi en Ligue 1 contre l’AS Monaco (1-2) pour la sixième fois en huit matches. Quelques minutes après la fin de la rencontre, des membres du RCK ont demandé à voir les joueurs. Mandanda, Bourigeaud, le président Cloarec, le directeur sportif Florian Maurice et le coach Julien Stéphan ont discuté avec eux.

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Quelques minutes après une nouvelle défaite en championnat pour le Stade Rennais contre l’AS Monaco (1-2), la sixième en huit rencontres, quelques membres du Roazhon Celtic kop ont demandé une entrevue avec certains joueurs du Stade Rennais. Ils ont pu rencontrer Steve Mandanda, le capitaine et Benjamin Bourigeaud, pour parler de la situation compliquée du club, sans que l’on en connaisse encore vraiment les détails.

Ils ont demandé à nous voir et on est parti les voir. Cela s’est passé dans le calme et ça a été constructif. On a discuté, on a échangé sur la situation et sur le groupe , a confié le gardien rennais en zone mixte. Ce n’est pas des situations qu’on a envie de vivre parce que ça veut dire que la situation n’est pas forcément bonne.

Par ailleurs, les deux joueurs rennais étaient accompagnés par Julien Stéphan, Florian Maurice et Olivier Cloarec.

Un stade tout neuf à Rennes, financé par la famille Pinault

Ambitieuse dans la gestion du Stade Rennais, la famille Pinault voit encore plus grand. Les propriétaires du club breton envisagent sérieusement la construction d’un nouveau stade près du Roazhon Park. Des discussions sont en cours pour ce projet qui serait entièrement financé par les patrons.

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Contrairement à d’autres écuries de Ligue 1, où les propriétaires restent relativement discrets, le Stade Rennais est bel et bien géré par ses actionnaires. Dernier exemple après le départ inattendu de l'entraîneur Bruno Genesio. Alors que le directeur sportif Florian Maurice avait une préférence pour Rémi Garde, c’est François Pinault qui a lui-même décidé de rappeler Julien Stéphan. Et comme toujours, le père était d’accord avec son fils François-Henri, lui aussi aux commandes des Rouge et Noir.

"Rien ne se fait l'un sans l'autre, a confié un intime du club au journal L’Equipe. Ils prennent leurs décisions ensemble après avoir pris des avis qui comptent. Il faut les considérer comme une personne unique." On peut donc supposer que les deux proches sont totalement d’accord sur leur projet de stade. En effet, le quotidien sportif confirme l’information d’Ouest-France selon laquelle le Stade Rennais pense sérieusement à construire une nouvelle enceinte. Le club breton avait bien commandé une étude de faisabilité afin de bâtir un écrin tout neuf sur une friche industrielle près du Roazhon Park.

Un projet de stade à 40 000 places
L’objectif serait d’installer un stade d’une capacité de 40 000 places, contre les 30 000 spectateurs que l’enceinte actuellement utilisée peut accueillir. A noter que la famille Pinault ne compte solliciter aucune aide pour ce projet. Les propriétaires du Stade Rennais envisagent de financer intégralement leur nouveau stade. Ce paramètre devrait faciliter l’avancée du projet pour le moment au stade des discussions. "Les deux (Pinault) en parlent avec la même détermination", révèle un membre du SRFC, qui attend que la maire l’accompagne sur ce dossier.

9 points envolés : comment la défense de Rennes plombe sa saison

Douzième de Ligue 1, le Stade Rennais connaît une première partie de saison compliquée, loin des ambitions affichées d'un club systématiquement européen depuis cinq ans. Huit points séparent les hommes de Julien Stéphan de la cinquième place tenue par le Stade de Reims après 14 journées. Un écart qui aurait pu être largement gommé sans des erreurs individuelles défensives à la pelle.
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Le OM-Rennes de dimanche ressemblait à une bascule. Opposant deux équipes habituées des hauteurs ces dernières saisons mais surtout reléguées au-delà du Top 10, il a permis aux Olympiens d'y revenir à la faveur de leur succès qu'ils ont confirmé avec une démonstration face à l'OL. Symbole de ce match ? Les deux buts offerts par la défense rennaise, d'abord sur penalty ensuite sur un raid fantôme d'Azzedine Ounahi. Un résumé parfait de la saison rennaise.

Enzo Le Fée, Ludovic Blas, Fabian Rieder, Rennes a dépensé pas loin de 50 millions d'euros pour ce trio de milieux offensifs cet été. Pendant ce temps-là, Hamari Traoré quittait le club libre tandis qu'aucun défenseur de grande stature ne venait garnir les rangs de l'arrière-garde bretonne. Après tout, Arthur Theate et Christopher Wooh étaient arrivés à l'été 2022. Rennes a misé sur la continuité, ça n'a pas payé. La preuve en chiffres.

Comment les Pinault père et fils fonctionnent à Rennes

Rennes est géré par deux actionnaires en un, de deux générations différentes, François et François-Henri Pinault, qui collaborent en bonne intelligence, sans friture sur la ligne. Le père, 87 ans, joue toujours un rôle majeur, comme dans la séquence du retour sur le banc de Julien Stéphan.
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C'est un cas assez unique. Le Stade Rennais vit en L1 depuis vingt-neuf ans (seuls le PSG et l'OL ont plus d'ancienneté) avec le même actionnaire depuis vingt-cinq ans, breton, milliardaire, qui court sur au moins deux générations. François Pinault, âgé de 87 ans, en avait 62 quand il a acquis le club, en 1998, son fils François-Henri 36.

Un duo rouge et noir, enfin récompensé de son implication quand son équipe a soulevé la Coupe de France en 2019 (aux dépens du PSG, 2-2, 6-5 aux tirs au but), après trois finales perdues (Coupe de France 2009 et 2014, Coupe de la Ligue 2013). Si son palmarès est menu, s'il y a eu du déchet dans la construction, la force des Pinault a entretenu la volonté de performer et Rennes est devenu un club qui compte en L1, européen régulier depuis 2018. Un club aussi solide sur ses bases qu'agité dedans. En vingt-cinq ans d'ère Pinault, il a connu dix changements de président délégué et quinze de coach, le dernier en date voilà trois semaines.

Pinault est la troisième fortune française et la 37e mondiale en 2023, selon Forbes. Parti de pas grand-chose, François a classé son nom parmi les grandes réussites à la française, son rejeton a rendu le groupe familial plus luxueux (Gucci, Saint-Laurent, Balenciaga, etc.) et le Stade Rennais est une aventure sentimentale à part. Si le fils gère le groupe, le père porte toujours un regard attentif sur son club, lui qui a régulièrement ses entraîneurs au téléphone.

"Les Pinault n'ont pas besoin de forces obscures pour fonctionner, ça me fait rigoler. C'est n'importe quoi, ce sont des élucubrations"

René Ruello, président du Stade Rennais de l'été 2014 à novembre 2017

Quand Bruno Genesio se retire subitement, le 17 novembre, c'est lui qui veut Julien Stéphan, quand le directeur sportif Florian Maurice aurait plutôt suggéré Rémi Garde. Jocelyn Gourvennec était aussi sur la liste, mais il y a eu un choix coup de coeur pour le technicien associé au seul trophée de l'actionnaire. Naturellement, le père a dû chercher l'approbation de son fils pour ce nouveau virage. "Rien ne se fait l'un sans l'autre, ils prennent leurs décisions ensemble après avoir pris des avis qui comptent. Il faut les considérer comme une personne unique", laisse penser un intime du club. Mais le père a été un peu plus décideur. D'ailleurs, la solution Stéphan, c'était aussi la bonne pour l'ex-président rennais René Ruello, l'un des proches de François Pinault sur la fibre foot, avec Hubert Guidal, compagnon de longue date, toujours en relation avec lui. "J'ai donné mon avis, je n'en voyais pas d'autres (que Stéphan)", avait soufflé Ruello sur RTL, le 24 novembre.

Il avait dû laisser la présidence à l'automne 2017, quand Christian Gourcuff ne convenait plus. À l'époque, il se disait que François était las des résultats "ventre mou" de son club après ces finales maudites, lui qui, en 2001, ambitionnait un titre de champion dans les dix ans. Il avait donc laissé le volant à François-Henri, lequel avait opté pour Olivier Létang comme homme de rupture, sur le conseil de Christophe Chenut, ex-directeur général de L'Équipe, entre autres, qu'il avait connu durant ses études.

C'est aussi à ce moment-là que Jacques Delanoë, plus lié au fils aussi, est devenu président du conseil d'administration. Il l'est toujours et il avait assuré l'intérim à la présidence, entre Létang et Nicolas Holveck, début 2020. "Chacun (des Pinault) parle avec ses amis, observe encore un fidèle du club. Mais même s'il y a eu des chocs, le club n'a cessé de progresser, ce qui prouve que le navire est sûr." Il s'est bâti sur des branches solides, comme la formation et des moyens appréciables, même s'il y eut des périodes d'austérité.

Mais quand une relation s'abîme avec l'un des deux Pinault, quand les résultats, la gestion ou le management ne sont pas à la hauteur, quand les nouvelles du club ne remontent pas assez à ceux qui veulent être au courant de tout, la sanction tombe, la porte de sortie s'ouvre. Certains ont été remerciés alors qu'ils se pensaient protégés par le père, comme Gourcuff, ou par le fils, comme Létang, lui aussi associé au titre de 2019. Certains ont aussi vu dans leur éviction la marque d'influences extérieures. "Être dépositaire de la confiance de M. Pinault (père) suscite immédiatement des jalousies, avait noté Pierre Blayau, premier président de l'ère Pinault (1998-octobre 2000). Et dès que le club traverse des difficultés, il y a toujours des personnes pour dire : "On peut faire autrement.""

"M. Pinault est un grand bonhomme, avait souligné de son côté Emmanuel Cueff, président de l'été 2002 à décembre 2006. Le foot a abîmé notre relation, mais je lui serai éternellement reconnaissant pour cette expérience. Je crois surtout avoir été victime des visiteurs du soir." Durant son passage, Frédéric Antonetti (2009-13) avait aussi senti des "forces obscures" qui jouaient sur le club. "Les Pinault n'ont pas besoin de forces obscures pour fonctionner, ça me fait rigoler. C'est n'importe quoi, ce sont des élucubrations", recadre Ruello. "Comme dans tous les clubs, quand ça ne marche pas, il peut y avoir des gens qui se manifestent, ont des solutions toutes faites et peuvent ou non avoir de l'influence, ajuste Antonetti. Mais les Pinault, ce sont des gens avec qui on peut travailler. Après, c'est normal, ils veulent des résultats."

Ex-patron du sportif (2002-13), Pierre Dréossi n'a "jamais senti d'avis différents dans (sa) relation avec les deux"."Pour moi, le fils sera toujours d'accord avec le père sur le foot. J'étais plus en relation constante avec ce dernier. Pour les choix de coaches, de joueurs, c'était assez limpide dans le fonctionnement, il était au courant pour chaque transfert, on en parlait et voilà, c'était une relation honnête et transparente, avec une liberté de fonctionnement peut-être encore plus importante que dans d'autres clubs." Jusqu'à la fin en 2013, quand il n'a pas vu venir Philippe Montanier : "Son nom avait été soufflé par des gens extérieurs, mais je suis parti juste après."

La famille Pinault est prête à financer un nouveau stade
Les Pinault peuvent aussi s'appuyer sur des cabinets spécialisés. Après Létang, et après avoir songé à Arsène Wenger, l'actionnaire avait sollicité un cabinet de chasseurs de têtes et Alban Gréget, directeur général adjoint du groupe familial Artémis, avait retenu le profil de Nicolas Holveck, DG adjoint à Monaco. "J'ai ensuite rencontré François et François-Henri ensemble, se souvient celui qui n'a pas pu poursuivre sa mission à Rennes en raison de problèmes de santé et qui est désormais président de Nancy. Avec eux, c'était très clair, sain et fluide, avec beaucoup d'exigences. J'avais des rapports directs avec les deux et je n'ai jamais senti aucune divergence de parole. Pour moi, c'est le plus beau projet du foot français, avec des propriétaires identifiés à leur territoire, qui veulent gagner. Il y a peu de clubs où les relations sont aussi simples. Rennes a une chance incroyable." Et toujours des perspectives, malgré ce début de saison tourmenté en L1 (12e).

Comme l'avait révélé Ouest-France début octobre, le club avait commandé une étude de faisabilité pour élever un nouveau stade sur une friche industrielle pas loin du Roazhon Park. Une enceinte de plus de 40 000 places, que la famille Pinault serait prête à financer. Les discussions sont actives, il faut maintenant que la mairie se joigne au projet. "Les deux (Pinault) en parlent avec la même détermination", souligne encore un fidèle du club.

Rappel de peluches du Stade Rennais, considérées dangereuses pour les enfants

Rappel Conso, le site de l'État listant des produits dangereux, mentionne un risque d'étouffement lié aux jouets Erminig de la marque Poupluche vendus à Rennes.

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La peluche du Stade Rennais aurait-elle des pieds trop grands ? Selon le site Rappel Conso, « une partie dure sous les pieds" de la mascotte Erminig serait « trop grande pour les enfants avant 10 mois".

Ce défaut rendrait la peluche dangereuse pour la santé des enfants et pourrait causer un risque respiratoire et un risque d’étouffement par régurgitation.

Voici les caractéristiques des produits concernés :

Peluche Erminig Stade Rennais « debout"
Marque : Poupluche
Date de commercialisation : 01/12/2022
Date de fin de commercialisation : 30/11/2023
Zone géographique de vente : France entière
GTIN : 3770012473730

Tous les propriétaires de cette peluche sont invités à rendre ce produit en boutique.

Un échange est possible
Le site Rappel Conso conseille aux propriétaires de ne plus utiliser le produit et de rapporter le produit au point de vente. Le produit pourra être échangé par une version avec pieds doux, sous 1 mois après la fin de la procédure.

Le principal distributeur est la boutique officielle du Stade Rennais, situé au Roazhon Park, au 111 rue de Lorient, à Rennes.

Contactée par actu Rennes, la boutique officielle du SRFC explique que toutes les peluches considérées comme dangereuses ont été retirées des rayons en attendant un nouvel approvisionnement pour pouvoir procéder à l’échange de la peluche.

Rappel Conso précise que la date de fin de la procédure de rappel est fixée au 31 janvier 20

Bourigeaud s’en est pris à ses coéquipiers après la défaite

Le Stade Rennais a connu une défaite amère contre l’Olympique de Marseille ce dimanche, s’inclinant 2-0 au Vélodrome. Cette déconvenue plonge les Bretons à la douzième place du classement en Ligue 1, flirtant dangereusement avec la zone rouge.

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Benjamin Bourigeaud, le milieu de terrain rennais, n’a pas mâché ses mots suite à cette performance insatisfaisante. Il reproche à son équipe un manque flagrant d’efficacité et un respect des consignes déficient dès les premières minutes du match.

L’international français pointe également du doigt la fragilité défensive face aux assauts marseillais, soulignant que le deuxième but concédé est symptomatique des lacunes actuelles de l’équipe. Pour lui, il est impératif que le Stade Rennais rectifie le tir rapidement pour éviter une crise plus profonde.

La prochaine rencontre face à l’AS Monaco se présente comme une opportunité cruciale pour redresser la barre. Les supporters attendent une réaction forte et espèrent voir leur équipe remporter les trois points essentiels à domicile lors de cette 15e journée.

En somme, le coup de gueule de Bourigeaud met en lumière les difficultés rencontrées par le Stade Rennais cette saison. Seul l’avenir dira si cet appel sera entendu par ses coéquipiers et si cela suffira pour inverser la tendance préoccupante qui menace le club breton.

Après Marseille, Bourigeau pète encore les plombs et s’en prend à ses partenaires

Le milieu de terrain du Stade Rennais Benjamain Bourigeaud est revenu sur la dernière défaite de son équipe 2 buts à 0 contre l’Olympique de Marseille en championnat. Il a poussé un énorme coup de gueule après la rencontre.
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C’est au micro de ‘Prime video’ que l’ancien lensois s’est exprimé et il était très remonté envers ses propres partenaires. “On essaye de mettre des choses en place et on ne respecte pas ce qu’on s’est dit avant. On se met en difficulté tout seul dès l’entame du match, qui était importante pour la suite. On prend un but au bout de sept minutes. À un moment donné… Il va falloir arrêter. Le deuxième but est frustrant. Il faut voir comment on défend. Ce n’est pas possible. Si on voulait espérer mieux aujourd’hui, il fallait mieux faire. C’est frustrant. Il y a de l’agacement. On n’est pas venus pour perdre, mais avec de l’ambition et gagner. Quand on voit les buts pris, ce n’est pas possible. On a manqué de réalisme. Le bilan est là. On n’a pas fait ce qu’il faut pour espérer mieux.” A-t-il terminé.

Martin Terrier de retour en forme au meilleur des moments avec Rennes

Avant d'affronter le Maccabi Haïfa ce jeudi (18h45) en Ligue Europa, le Stade Rennais pourra compter sur le retour en forme de son attaquant.

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Depuis début octobre, Martin Terrier a fait son retour dans les rangs rennais après de très longs mois d'absence à cause d'une rupture des ligaments croisés du genou droit en janvier dernier. L'ancien joueur de l'Olympique lyonnais avait fait son retour lors de la 7e journée lors du derby face à Nantes et avait confié "se sentir vivre à nouveau". Dès lors que j'ai repris avec le groupe, je me suis senti vivre à nouveau : de ressentir la pression des matchs, leur approche... Tout ça m'avait énormément manqué. Je me sens prêt à démarrer un match.

Et même si l'attaquant de 26 ans a réalisé des débuts poussifs neuf mois après son absence avec en point d'orgue un penalty raté face à Villareal en Ligue Europa, Terrier revient en forme. Brillant lors de la victoire face à Reims en Ligue 1 dimanche dernier (3-1) en étant impliqué sur deux des trois buts de son équipe, le natif d'Armentières symbolise, peut-être, le renouveau du Stade Rennais "made in" Julien Stéphan. Avant d'affronter le Maccabi Haïfa à Budapest (Hongrie) pour le compte de la 5e journée de Ligue Europa, Rennes premier de son groupe, a retrouvé "son' Terrier.

Pas perturbé par le départ de Génésio
Le club espère pouvoir compter sur son attaquant. Il faut dire que ces derniers temps, le ciel s'est drôlement assombri sur les têtes des joueurs rennais. Après les départs lors de la dernière intersaison de joueurs cadres comme Doku, Traoré, Majer, Meling, Badé ou encore Ugochukwu, les coéquipiers de Steve Mandanda ont vécu un début de saison difficile. Ponctué par un départ de son entraîneur Bruno Génésio quelques jours avant le match face à Reims. Et forcément, l'entente Génésio/Terrier était solide. Les deux hommes s'étaient (bien) connus à Lyon avant de se retrouver à Rennes.

Sous l'ère Génésio, Martin Terrier aura inscrit 38 buts et 17 passes décisives malgré sa longue absence pour blessure. Après le match face au Stade de Reims dimanche, l'attaquant rennais a d'ailleurs eu des mots touchants pour remercier son ancien coach au micro de Canal+Foot. "J'ai une relation très particulière avec lui, car je l'ai eu aussi à Lyon. J'aimerais le remercier pour la confiance qu'il m'a témoignée. C'est un excellent coach. Humainement et comme entraîneur, il nous a beaucoup apporté. Et moi, il m'a fait passer des caps".

Ce retour en forme face à Reims, était-il en remerciement à Génésio ou un signal fort envoyé à Julien Stéphan ? Rien ne l'indique. Mais ce qui est sûr, c’est que le Stade Rennais aura besoin d'un Martin Terrier en forme. Déjà, pour atteindre a minima la 5e place de Ligue 1 qualificative pour la Ligue Europa. Au sein d’une attaque prolifique, la 3e en termes de buts marqués (9 buts) en championnat derrière le PSG et Monaco, l’ancien joueur de Strasbourg pourrait continuer à mettre son équipe sur de bons rails. Et sur la scène européenne, la Ligue Europa réussit bien aux coéquipiers de Terrier et compagnie. Premier avec 9 points, Rennes peut aborder son déplacement en Hongrie pour affronter le Maccabi Haïfa de la manière la plus sereine possible. Et pour atteindre tous ses objectifs, le club breton peut compter sur son inépuisable attaquant.

Les expulsions temporaires vont être testées en professionnel

Les expulsions temporaires vont être testées en professionnel.
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Au milieu du marasme de la VAR et des règles toujours plus floues autour des mains, l’International Football Association Board (IFAB) s’est réunie ce mardi pour ne pas en parler. À la place, l’instance a approuvé le début d’essais sur les expulsions temporaires. À l’instar de ce qui se fait en rugby et dans les compétitions de jeunes en Angleterre, l’IFAB a approuvé la mise en pratique d’expulsions de 10 minutes "pour des protestations à l’encontre de l’arbitre ou de claires fautes tactiques" qui se matérialisera sous la forme d’un carton blanc.

L’instance devra décider des compétitions dans lesquelles cette expérimentation sera mise en place lors de son assemblée générale annuelle du mois de mars. Une telle sanction est déjà autorisée depuis 2017 dans les compétitions d’amateurs, de vétérans, de jeunes et en handifoot. Lors de cette réunion, l’IFAB a aussi approuvé la mise en place d’une règle qui n’autorise que les capitaines à parler aux arbitres. Le développement des hors-jeu semi-automatiques va également être encouragé.

S.G.S.B.

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