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Les clubs accusent DAZN, clash imminent?

DAZN et la LFP continuent le bras de fer, mais celui-ci prendra fin mardi. L'impasse est évidente et mène, à l'heure actuelle, à un arrêt en fin de saison.

Les clubs accusent DAZN, clash imminent?

La situation devient intenable en ce qui concerne le principal revenu des clubs de Ligue 1 : les droits télévisuels. Nouveau détenteur principal, DAZN a à peine franchi la barre des 500.000 abonnés, ce qui entraine des pertes copieuses de l’ordre de 200 millions d’euros par saison. Les couts de productions sont réels, et le contrat porte sur 375 millions d’euros à régler à la LFP pour pouvoir diffuser les matchs. L’addition ne colle pas, et pour mettre un pavé dans la mare, la plate-forme britannique a décidé d’attaquer la Ligue en justice pour diverses raisons, réclamant 573 ME pour des manquements. Une demande irréaliste qui a pour but d’aller au clash et de quitter le championnat de France avec effet immédiat en fin de saison, estiment les présidents de clubs de Ligue 1 contactés par L’Equipe.

En effet, pour continuer à diffuser 8 des 9 matchs par journée, DAZN effectue des propositions très basses et irrecevables pour les clubs, avec des dizaines de millions d’euros en moins par rapport au contrat initial. Difficile pour le football français de dire oui, sachant que DAZN a aussi un grand historique de pertes financières dans d’autres championnat, sans que cela ne débouche sur de telles extrémités. Résultat, on estime que cette négociation qui doit aboutir mardi prochain, a surtout pour but de provoquer une impasse et donc un départ de la part du « Netflix du Sport », qui préfère se lancer dans un combat juridique, plutôt que d’avoir la certitude de perdre encore des centaines de millions d’euros dans une nouvelle saison de Ligue en 2025-2026.

Un message forcément inquiétant, surtout que le contrat prévoir une révision à la hausse de la somme due par DAZN la saison prochaine, avec 50 millions d’euros de plus à allonger.

Il reste quatre jours (et trois options) pour trouver une issue entre la LFP et DAZN

Les négociations entre la LFP et son principal diffuseur DAZN doivent finalement s'achever mardi après-midi. Pour l'instant, la baisse des droits TV envisagée par la plate-forme est tellement importante qu'elle est inacceptable pour les clubs.
Il reste quatre jours (et trois options) pour trouver une issue entre la LFP et DAZN

La médiation entre la Ligue de football professionnel (LFP) et DAZN, son premier partenaire audiovisuel, repart pour un tour. Initialement, elle devait s'achever le 31 mars, au terme d'un mois de discussions tendues. Puis il a été décidé de la prolonger, avec une issue envisagée ce vendredi. Mais comme il n'y avait pas la moindre fumée blanche, le médiateur mandaté par la justice (DAZN réclame un total de 573 millions à la LFP « pour manquement observé » et « tromperie sur la marchandise ») a décidé d'attendre mardi prochain pour clôturer définitivement les pourparlers.

Réunis ce vendredi en collège en présence du médiateur, les clubs de Ligue 1 n'ont pas eu à trancher entre les trois différentes options : accepter l'une des proposions de DAZN avec un montant revu à la baisse pour trois, quatre ou cinq années de contrat ; une séparation à l'amiable ; ou enfin acter un contentieux avec le diffuseur en activant les garanties financières données l'été dernier à la signature du contrat.

Les clubs suspectent DAZN de provoquer la rupture
Au vu de la baisse considérable des droits imaginée par DAZN (chiffrée en dizaines de millions d'euros) pour poursuivre la diffusion de la L1, aucun accord n'est possible aujourd'hui. Mais il reste encore quatre jours pour voir si la plate-forme, qui diffuse 8 matches de L1 sur 9 pour un montant annuel moyen de 375 M€ (la dernière affiche étant sur beIN Sports), peut rehausser ses offres pour tenter d'obtenir un deal. Pour l'heure, l'optimisme n'est pas de mise, mais tout est possible jusqu'au dernier moment, c'est-à-dire mardi après-midi (une réunion avec les clubs puis un conseil d'administration de la LFP sont prévus). Car le médiateur a prévenu qu'il n'y aura plus de report.

Du côté du football français, on suspecte DAZN de mettre sur la table des montants très faibles, inacceptables pour les clubs, afin de provoquer la rupture. Et expliquer ensuite avoir souhaité trouver des solutions dont la Ligue n'a pas voulu. Mais au vu des pertes abyssales de DAZN depuis qu'il diffuse la L1, il est sans doute prêt à un bras de fer judiciaire plutôt que de continuer sur les bases actuelles.

Comme l'a révélé L'Équipe, le médiateur a en effet prévenu les clubs que la situation était très compliquée car DAZN enregistre des pertes comprises « entre 200 et 250 millions d'euros cette saison ». Et elles seront encore plus importantes en 2025-2026, car le montant versé par DAZN augmente de 50 millions d'euros, comme le prévoit le contrat évolutif signé l'été dernier pour une période de cinq ans (avec une clause de sortie au bout de deux saisons, activable en décembre prochain si DAZN n'atteint pas le seuil de 1,5 million d'abonnés). Désormais, la chaîne a dépassé le seuil des 550 000.

Le pub Brewklyn ouvre prochainement route de Lorient

Le pub Brewklyn (mais pas seulement) ouvrira ses portes mi-avril route de Lorient à Rennes. Bières craft, sport en live, jeux, musique et tapas… 
Le pub Brewklyn ouvre prochainement route de Lorient

Avez-vous remarqué ces flyers métallisés qui habillent les poteaux et les murs de la capitale ? Dessus un mot "Brewklyn" surmonté de deux personnages : un qui sourit de toutes ses dents, une qui se lèche les babines. Les expressions de ce duo sont un bon indice des ambitions du futur pub route de Lorient ! Si le mystère plane encore un peu au dessus de ce futur lieu de rencontre et de divertissement, la rédaction a enfilé ses lunettes et son manteau de détective pour dégoter quelques indices sur ce que la clientèle trouvera sur place.

Avec un nom comme Brewklyn – contraction de Brooklyn et brewpub (bars à bière) -, il est facile de faire marcher son imagination : un lieu à la cool à l’ambiance urbaine et industrielle où l’on passe un moment agréable à siroter une bonne bière artisanale, ou une autre boisson non-alcoolisée selon les préférences.

À Brewklyn, "on trinque, on joue, on vibre", selon les mots de l’équipe. Donc, on boira un verre entre amis, on jouera à un jeu de société pioché parmi la sélection mise à disposition, on regardera des diffusions sportives sur des maxi-écrans. En résumé, on se divertit et on décompresse ! Des événements autres que sportifs sont également prévus.

Mais à Brewklyn, on mange également. Et côté nourriture, l’équipe annonce une cuisine de saison avec du poulet rôti de Janzé et des frites maison à volonté tous les vendredis midis.

L’ouverture prévue la deuxième moitié du mois d’avril, il ne reste plus qu’à patienter pour voir ce qu’il en retourne réellement.

Brets – Édition Stade Rennais

Brets – Édition Stade Rennais

Nom du produit :

    • Brets – Édition Stade Rennais : Saveur Maintien en L1

Packaging :

    • Fond rouge intense avec des bandes noires façon maillot du Stade Rennais
    • Logo du club en haut à gauche, et le slogan : "Toujours debout en Ligue 1 !"
    • Illustration d’un supporter rennais euphorique, une écharpe en l’air, et une pluie de confettis rouge et noir
    • En bas, une chips dorée avec un petit drapeau "Objectif atteint !"

Saveur :

    • Saveur "Stress & Soulagement" : mélange subtil de sel de Guérande (pour les larmes versées) et de poivre fumé (pour les sueurs froides du maintien)
    • Une pointe de piment doux breton pour symboliser la tension des dernières journées
    • Le tout relevé d’un arôme "gazon fraîchement tondu", hommage aux pelouses foulées jusqu’au bout

Description au dos du paquet :

  • "Chaque bouchée vous replonge dans ces fins de saison haletantes, entre espoir et suspense. Une saveur unique pour les vrais supporters, forgée dans les luttes pour rester parmi l’élite. Avec Brets et le Stade Rennais, c’est Ligue 1 ou rien !"
  • À prendre avec HUMOUR car je pense que après ça on pourra tous goûter ces fameuses chips.

Je pense que je reviens au Stade Rennais plus fort qu’avant

Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche en juin 2024, le gardien turc de 22 ans a fait son retour avec l’équipe réserve du Stade Rennais, en National 3, samedi 5 avril.

Je pense que je reviens au Stade Rennais plus fort qu’avant

Plus de neuf mois après sa grave blessure au genou, Dogan Alemdar voit le bout du tunnel. Le gardien turc de 22 ans participe aux entraînements collectifs du Stade Rennais depuis la trêve internationale de mars et a disputé ses deux premiers matches officiels ces derniers jours. Avec l’objectif de revenir à 100 % en début de saison prochaine et de réintégrer la rotation des gardiens au SRFC.

Où en êtes-vous de votre retour à la compétition ?

Je suis revenu avec le groupe depuis la trêve internationale de mars, donc depuis trois semaines. Je suis déjà sur le terrain, ce qui est une bonne nouvelle. Avant, j’étais déjà avec Olivier (Sorin, entraîneur des gardiens), mais là, l’entraînement collectif, c’est différent. J’ai déjà joué le week-end dernier avec les jeunes en N3 ( défaite 2-1 contre Lannion ) et j’ai eu de bonnes sensations. Il leur reste cinq matches et l’idée, c’est de jouer avec eux jusqu’en fin de saison. J’ai déjà joué 45 minutes il y a dix jours (lors du Challenge Espoirs où Rennes s’est incliné aux tirs au but contre Ajaccio), puis 90 minutes samedi, et on va progresser comme ça. J’ai faim de matches !

Comment vous jugez-vous physiquement ?

Franchement, je me sens bien (sourire), je pense que je reviens plus fort qu’avant. Au début, une blessure comme le ligament croisé, ce n’est pas facile. Parfois, ça progresse vite ; parfois, tu as des douleurs. Mais dans le foot, ça arrive, il faut être patient.

« Il faut être prêt pour la saison prochaine »

Quel a été votre protocole de réathlétisation ?

J’ai choisi d’aller me faire opérer en Autriche avant de revenir ici. Je remercie les gens du club parce qu’ils ont toujours été là avec moi, Thomas (Choinard, responsable de la performance), Guillaume (Testu, réathlétisateur), Olivier… Si je suis là aujourd’hui, c’est parce qu’ils m’ont beaucoup aidé.

Dès le début, on a essayé de voir comment mon genou réagissait. Si tu ne travailles pas du tout pendant trois ou quatre mois, ça va être dur. J’ai travaillé avec un tapis spécial (anti-gravité, dans une salle de sport à Cesson-Sévigné ) qui t’enlève 10 ou 20 % de ton poids. C’est bizarre mais ça t’aide beaucoup. Après deux ou trois séances, tu as l’impression que tu peux retourner sur le terrain et faire les appuis, les courses, les entraînements de gardiens…

Votre blessure a dû être d’autant plus difficile à digérer que vous prépariez l’Euro 2024 avec la Turquie…

J’étais avec la sélection à l’Euro, mais pas dans la liste. C’était prévu que j’aille avec eux comme quatrième gardien, ils voulaient que j’aille avec eux pour prendre de l’expérience, pour le futur.

Près d’un an plus tard, quel bilan tirez-vous de votre prêt à Troyes en Ligue 2 ?

Individuellement, ça s’est bien passé, j’ai eu de bonnes sensations, même à la fin, c’était dur collectivement (Troyes avait évité de peu la descente en National au printemps 2024). Mais j’étais bien, j’ai fait un an complet, j’ai joué presque tous les matches (35 titularisations) et j’ai bien progressé.

Le but est d’être à 100 % à la reprise de l’entraînement en juin et d’être le gardien n°2 du Stade Rennais la saison prochaine ?

Oui, c’est l’idée, il faut être prêt pour la saison prochaine. Après, on verra avec le club ce qu’ils vont penser de moi et ce qu’il se passera. Mais je suis très content d’être ici depuis quatre ans, j’aime le vestiaire et les gens qui travaillent pour le club. Je pense que j’ai vite appris le français, je me sens en France comme en Turquie.

Toutes les décisions de la commission de discipline

Retrouvez toutes les décisions de la commission de discipline de la LFP de ce mercredi concernant les joueurs de Ligue 1.
Toutes les décisions de la commission de discipline

Un match de suspension ferme

  • Moïse Bombito (OGC Nice)
  • Ki-Jana Hoever (AJ Auxerre)
  • Frank Magri (Toulouse FC)

Un match ferme à la suite d’un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 1 McDonald’s, Coupe de France, Trophée des Champions) ou par révocation du sursis. La sanction prendra effet à partir du mardi 10 septembre 2024 à 0h00.

  • Leo Ostigard (Stade Rennais FC)

Nasser Al-Khelaïfi enterre le projet de chaîne 100% Ligue 1

La création d’une chaîne 100 % Ligue 1 de la LFP pourrait être une alternative crédible en cas de départ de DAZN cet été. Mais à ce jour, Nasser Al-Khelaïfi ne veut pas entendre parler de cette hypothèse.

Nasser Al-Khelaïfi enterre le projet de chaîne 100% Ligue 1

Un an seulement après son arrivée dans le paysage audiovisuel français, DAZN envisage de tout plaquer. La plateforme anglaise a payé 400 millions d’euros pour huit matchs de Ligue 1 par journée, mais n’est pas du tout satisfaite de son nombre d’abonnés, qui dépasse à peine les 500.000 selon les derniers chiffres. Le Netflix du sport accuse une perte sèche comprise entre 200 et 250 millions d’euros cette saison et pourrait décider de limiter la casse en se retirant de la diffusion de la Ligue 1 dès la fin de la saison 2024-2025. En cas de départ précipité de DAZN, la Ligue de Football Professionnel pourrait brandir comme solution miracle la création de sa propre chaîne, avec la diffusion de 100% des matchs et de contenus exclusifs.

Une solution qui convainc de plus en plus d’observateurs, y compris Daniel Riolo. Mais pour le journaliste de RMC, qui s’est exprimé à ce sujet dans l’After Foot, la position de Nasser Al-Khelaïfi est un frein pour l’instant rédhibitoire à la création de cette chaîne de la LFP. « Avec les chiffres de la Ligue, il faut se méfier. 2 millions d’abonnés selon la LFP ? Il faut prendre la tranche basse, il ne faut pas partir là-dessus. Il faudrait partir de quelque chose de modéré. Il faut se baser sur Amazon, qui avait un peu au-dessus du million d’abonnés, c’est quelque chose d’envisageable sans sombrer dans la folie. 400 millions d’euros de revenus par an avec une chaîne de la Ligue, ce serait déjà énorme » a d'abord analysé Daniel Riolo avant de poursuivre.

Al-Khelaïfi bloque la création de la chaîne de la Ligue
« Il y a un truc qui va bloquer éternellement, c’est la position de Nasser Al-Khelaïfi. Si Nasser ne veut pas de cette chaîne, ils ne pourront pas y aller. C’est lui qui ne voulait pas en entendre parler et qui était prêt à quitter les débats l’été dernier quand c’était en discussions, c’est lui qui a la clé » a commenté le journaliste, convaincu que le président du PSG est toujours opposé à la création de cette chaîne pour le moment, au contraire par exemple de John Textor ou encore de Joseph Oughourlian, qui militaient eux pour cette solution dès l’été dernier plutôt que de choisir DAZN. Reste maintenant à voir comment ce feuilleton des droits TV évoluera l’été prochain, et si Nasser Al-Khelaïfi acceptera de revoir sa position à ce sujet.

Habib Beye joue son avenir au Havre

Le Stade Rennais n’est pas le club le plus en danger de tous ceux qui participent à la course au maintien. Pour autant, avec un calendrier très difficile d’ici à la fin de la saison, les Rouge et Noir peuvent encore se faire peur.

Habib Beye joue son avenir au Havre

Pour le Paris Saint-Germain, le championnat de France est déjà plié. L’actuel leader de Ligue 1 est déjà assuré d’être champion et en a même profité pour le célébrer au Parc des Princes. Pour une grande majorité des clubs restants, il reste encore de nombreux enjeux particulièrement importants. Si pour certains, c’est la qualification pour la Ligue des champions qui est visée, pour d’autres, c’est surtout le maintien en Ligue 1. En comptant Montpellier qui n’est pas encore mathématiquement relégué, huit clubs sont plus ou moins dangereusement classés par rapport à la zone rouge. Parmi eux, le Stade Rennais, lequel possède une légère avance, mais aussi un calendrier particulièrement délicat d’ici à la fin de la saison. D'autant que la prolongation d'Habib Beye est lié évidemment au maintien dans l'élite.

Le Stade Rennais ne dit pas encore "ouf"

À cause d’une saison très décevante, le Stade Rennais n’est pas assuré, à six journées de la fin, d’être maintenu en Ligue 1. Il faudrait un sacré concours de circonstances pour en arriver là, mais vu que tout est envisageable, Ouest-France rappelle que le calendrier des Rouge et Noir est assez éprouvant. "Une victoire pourrait suffire pour être vraiment tiré d’affaire. Et c’est là que le match au Havre dimanche, couplé éventuellement à la réception de Nantes le vendredi suivant, prend du relief. Le Stade Rennais jouera ensuite à Lyon, puis à Toulouse, puis recevra Nice, et terminera à Marseille. Vu son incapacité chronique à tirer des résultats contre des équipes mieux classées que lui, le SRFC aurait quand même intérêt à faire le job en Normandie", rappelle le quotidien régional.

Et pour cause, Le Havre, actuellement barragiste, n’a que 5 points de retard sur le Stade Rennais, tandis que le FC Nantes pourrait passer devant en cas de victoire lors du derby breton. Derrière, il faudra qu’Habib Beye et les siens assument les rencontres face à des équipes qui visent encore la Ligue des champions. Une victoire face au Havre lors de la prochaine journée de Ligue 1 devrait suffire à enterrer tous les risques de descente.

Fuite de DAZN : la LFP a une solution, mais elle fait peur

Un remplaçant semble émerger pour sauver les droits TV de la Ligue 1. Mais à y regarder de plus près, la réalité est bien plus floue qu’il n’y paraît.
Fuite de DAZN : la LFP a une solution, mais elle fait peur

Depuis les premières tensions entre la LFP et DAZN, le monde du football français vit au rythme des incertitudes. Alors que la plateforme britannique menace de rompre son contrat dès cet été, une solution semblait émerger avec insistance ces dernières semaines : LFP Media, la fameuse chaîne 100% Ligue 1. Sur le papier, le projet a tout pour rassurer les clubs et les supporters. Distribuée sur une plateforme comme Max de Warner Bros, cette chaîne maison permettrait à la LFP de reprendre le contrôle de sa diffusion et de maximiser ses revenus… à terme.

Le plan séduit car il promet, selon les projections les plus optimistes, jusqu’à 600 millions d’euros de revenus à moyen terme. Avec un abonnement à 20 ou 27,99 € par mois, et une offre enrichie de films et séries, le modèle rappelle celui de Prime Vidéo, qui avait connu un succès relatif. Mais cette stratégie suppose de convaincre très vite un large public, alors même que les clubs manquent cruellement de trésorerie. Et c’est là que le bât blesse : l’argent n’arriverait qu’après une longue période de mise en place, alors que l’urgence est immédiate.

Beaucoup en viennent à espérer une intervention de BeIN Sports. Le diffuseur qatari, par le passé, a déjà sauvé les meubles. Et son président, Nasser al-Khelaïfi, a toujours joué un rôle central dans l’économie du foot français. Mais depuis l’émission « Complément d’enquête » qui l’a directement visé, le président du PSG semble bien moins disposé à venir au secours d’un système qui l’a publiquement attaqué. Son silence face à la crise actuelle interroge : le Qatar acceptera-t-il encore de jouer les mécènes ?

DAZN out ? La Ligue 1 parie sur elle-même, au risque de tout perdre
Pendant ce temps, les options se réduisent. Canal+ fait la sourde oreille, BeIN reste discret, et DAZN affiche des pertes colossales estimées à 240 millions d’euros. En coulisses, les présidents de clubs s’inquiètent. « Si on n’a pas de plan B, on est mort », résume Waldemar Kita. Joseph Oughourlian, patron du RC Lens, presse aussi d’agir sans attendre l’échéance d’avril.

Au final, le remplaçant de DAZN n’est peut-être qu’un mirage, une projection trop belle pour être vraie. Si LFP Media reste la piste la plus sérieuse, elle n’offre aucune garantie à court terme. Et le climat de défiance entre diffuseurs, clubs et instances n’arrange rien. Plus que jamais, la Ligue 1 est suspendue à une décision cruciale… qui tarde à venir.

200ME et c'est fini, l'offre folle de la Ligue 1

DAZN et la Ligue 1 étant opposés devant la justice, un conciliateur tente de trouver un accord entre les deux parties. La Ligue de Football Professionnel a fait une proposition financière sidérante au diffuseur.

200ME et c'est fini, l'offre folle de la Ligue 1

Le tribunal de commerce de Paris a donné quelques jours supplémentaires à la LFP et à DAZN pour négocier une solution amiable plutôt qu'un jugement brutal, la société anglaise réclamant 573 millions d'euros à la LFP "pour manquement observé" et "tromperie sur la marchandise" suite au contrat signé l'été dernier. Alors que l'on sait que DAZN plafonne à 500.000 abonnés, et aura un déficit proche de 250 millions d'euros pour cette première année d'un contrat censé durer jusqu'en 2029, la personne en charge de trouver une conciliation a donc rencontré les présidents des clubs de Ligue 1 pour les prévenir du danger qu'il y avait à ne pas négocier avec DAZN. Et selon L'Equipe, les dirigeants des équipes de L1 auraient proposé un deal à soumettre au diffuseur de huit des neuf matchs de chaque journée de Championnat.

La LFP prêt à récupérer ses droits TV en fin de saison
Cette proposition des dirigeants de Ligue 1 est que le contrat avec DAZN soit définitivement stoppé à la fin de l'actuelle saison, et qu'en échange la chaîne verse 200 millions d'euros en dédommagement pour la saison prochaine. Un doux rêve qui n'a pas duré longtemps, puisque le conciliateur a répondu que jamais DAZN n'acceptera cette offre assez singulière, mais surtout très coûteuse. Etienne Moatti, journaliste en charge de ce dossier pour le quotidien sportif, confirme que c'est ce vendredi que la mission du conciliateur va s'achever, même s'il n'est pas impossible qu'un nouveau délai supplémentaire soit accordé aux deux camps.

Quoi qu'il en soit, la proposition faite par les clubs de Ligue 1, sous l'égide de la LFP, confirme qu'entre DAZN et la L1, on est déjà au bord du divorce après seulement un an de contrat. De quoi relancer l'hypothèse de la création d'une chaine mise en place par la Ligue 1, comme cela avait été évoqué l'été dernier. Mais visiblement, DAZN n'est pas décidé à financer indirectement le lancement de ce nouveau média, et si par malheur la justice donnait raison au diffuseur anglais, alors la Ligue de Football Professionnel serait au bord du précipice.

Entre 200 et 250 millions d'euros de pertes sur cette saison de Ligue 1 pour DAZN

Comme l'a révélé le médiateur mandaté par la justice, le diffuseur subit des pertes considérables avec son contrat Ligue 1. Ce qui le conduit à avoir une position radicale dans ses discussions avec la LFP.
Entre 200 et 250 millions d'euros de pertes sur cette saison de Ligue 1 pour DAZN

Devenu cet été le principal partenaire audiovisuel de la LFP (8 matches de Ligue 1 sur 9 pour un montant annuel moyen de 375 M€, la dernière affiche étant sur beIN Sports), DAZN regrette amèrement son investissement. Car le déficit enregistré cette saison est phénoménal, comme l'a révélé, mercredi, le médiateur mandaté par le tribunal de commerce de Paris aux membres du bureau de la Ligue.

Selon nos informations, cet intermédiaire en quête d'une solution entre DAZN et la LFP (le nouvel entrant réclame en justice un total de 573 millions à la LFP "pour manquement observé" et "tromperie sur la marchandise") a annoncé aux présidents de club que le diffuseur enregistrait des pertes comprises « entre 200 et 250 millions d'euros cette saison ». Un gouffre.

Dans le détail, DAZN paie un total de 325 M€ cette saison (le contrat augmente chaque année) à la Ligue, auxquels il faut ajouter les frais pour la rédaction (journalistes, consultants, déplacements, hôtels...), mais aussi les moyens privatifs ou encore le marketing, la publicité... Au total, ces frais supplémentaires tourneraient autour de 35 M€, pour une enveloppe finale d'environ 360 M€. Tandis que les recettes, avec seulement 500 000 abonnés comme l'a révélé L'Équipe, tournent vraisemblablement autour de 120 M€. À l'arrivée, les pertes doivent donc être de l'ordre de 240 M€, dans la fourchette évoquée par le médiateur.

La LFP n'a pas vraiment de marge de manoeuvre
Au cours de cet échange, mercredi, le conciliateur a expliqué aux présidents de club présents (le Marseillais Pablo Longoria n'était pas là car il est suspendu après son dérapage contre l'arbitrage lors de la défaite 3-0 de son équipe à Auxerre, le 22 février) que la LFP n'avait pas vraiment de marge de manoeuvre face à DAZN, qui réclame une baisse très sensible de son contrat sous peine de tout arrêter dès la fin de la saison. Les patrons de club ont ouvert la porte à un retrait si DAZN paie la fin de la saison et verse un dédommagement de 200 millions pour 2025-2026. Mais il leur a été répondu par le médiateur qu'il ne fallait pas y songer, car DAZN n'accepterait jamais un tel deal.

Les négociations vont donc se poursuivre jusqu'à la fin de la semaine sous l'égide de la justice. Les protagonistes eux-mêmes ne savent pas où elles vont les mener. Si rien ne se décide vendredi, la médiation, déjà prolongée une première fois, pourrait éventuellement l'être à nouveau.

Le Stade Rennais franchit le cap du million d’abonnés sur TikTok

Le Stade Rennais Football Club franchit un cap dans sa stratégie digitale en dépassant le million d’abonnés sur TikTok. Une réussite fulgurante qui doit beaucoup à sa collaboration avec l’agence locale, With Barry, entamée en novembre 2024.

Le Stade Rennais franchit le cap du million d’abonnés sur TikTok

Et pour cause, en moins de cinq mois, cette alliance a permis au club breton de s’imposer comme une référence sur la plateforme préférée des jeunes générations, renforçant ainsi sa présence numérique et son attractivité auprès d’un public nouveau.

Depuis le début de ce partenariat, le compte TikTok du Stade Rennais a gagné près de 200 000 abonnés supplémentaires. Ce succès ne doit rien au hasard puisqu’il repose sur une stratégie minutieusement élaborée par With Barry, qui a su adapter la ligne éditoriale du club à la spontanéité et de l’énergie de TikTok.

Entre créativité, authenticité et respect de l’identité rouge et noir, les contenus proposés ont séduit les utilisateurs, générant pas moins de 33 millions de vues et 4 millions d’interactions en quelques mois seulement. Cette approche collaborative – menée à quatre mains entre l’agence et les équipes internes du SRFC – a permis de produire des vidéos percutantes, souvent virales, qui captent l’attention d’une audience jeune et connectée.

Pour information, le Stade Rennais devient le huitième club de Ligue 1 à franchir le cap du million d’abonnés sur TikTok, rejoignant le PSG, l’OM, l’OL, l’AS Monaco, le LOSC, l’OGC Nice et le RC Lens.

Moderne, progressiste, collaborative et énergétique

Novice en L1, le coach rennais Habib Beye a redonné depuis deux mois de la force à une équipe qui avait déraillé à travers un management persuasif et un projet de jeu engageant.
Moderne, progressiste, collaborative et énergétique

Habib Beye a récupéré fin janvier une équipe rennaise tête basse (16e), barbouillée par cinq revers d'affilée et secouée au mercato, et la voilà devenue "difficile à jouer" selon son coach propulseur de bonnes ondes. Elle est cinquième de Ligue 1 sur les huit dernières journées, carbure sur les courses à haute intensité, et si faire un bond jusqu'aux places européennes apparaît illusoire, la trajectoire est plus conforme aux moyens du club et aux dépenses hivernales - 75 M€, hors options d'achat obligatoire pour Lilian Brassier (12 M€) et non obligatoire pour Ismaël Koné (14 M€).

En interne, on loue une méthode Beye "moderne, progressiste, collaborative et énergétique." "Il montre sur un temps très court qu'il est taillé pour le job, ajoute un technicien qui a côtoyé celui qui a obtenu le BEPF en 2022. C'est quelqu'un de courageux, il le prouve dans sa manière de jouer et les profils jeunes qu'il lance."

À l'aise pour lancer des jeunes comme pour gérer des tauliers
Toujours installé dans un complexe hôtelier au sud de Rennes comme ses deux adjoints, Sébastien Bichard et Olivier Saragaglia, Beye (47 ans) étire en général ses journées à la Piverdière de 7h30 à 20 heures et il avait commencé par déminer la situation contre Strasbourg (1-0, le 2 février). Dans un schéma à trois défenseurs axiaux, il avait lancé dans l'entrejeu Djaoui Cissé (21 ans), ignoré par Jorge Sampaoli et Julien Stéphan, et le jeune milieu rennais a pris de l'épaisseur.

Beye a aussi hissé Kader Meïté (17 ans) sur le devant de la scène, désaxé Arnaud Kalimuendo, gère un Seko Fofana qui n'est pas à 100 %, peaufine associations et connexions au milieu et devant, et l'entrée décisive du milieu canadien Ismaël Koné à Angers dimanche (3-0) soulignait une implication élargie en même temps qu'une rédemption après ses déboires à l'OM.

"Habib est resté assez jeune dans son fonctionnement tout en étant très responsable, son côté multiculturel lui permet d'être rapidement connecté avec les différentes générations du vestiaire, poursuit le technicien qui l'a connu. Il aime bien alterner le studieux et le ludique à l'entraînement, en portant une attention particulière à ce que les joueurs prennent du plaisir, c'est vraiment un enjeu pour lui."

"La manière dont tu t'entraînes et dont tu réponds à ses exigences est plus importante que les statuts. Ça stimule"

Un proche d'un joueur rennais

"Je veux une équipe dominante, en capacité de faire mal à l'adversaire en permanence, c'est la théorie", avait annoncé Beye, pour qui s'en sortir passait donc par attaquer plus pour moins défendre, et mieux. "Il est toujours positif, aime travailler avec haute intensité, avec des idées claires, et je retrouve ce que j'ai connu avec des coaches précédents, avec la volonté d'attaquer, de presser, d'avoir le ballon", relevait vendredi Hans Hateboer, passé par l'école Gian Piero Gasperini à l'Atalanta Bergame et qui a pourtant perdu du temps de jeu.

Beye tricote donc ambition, sérieux et décontraction, offrant avec son staff une bouteille de vin de 1985 à Steve Mandanda pour ses 40 ans, et pour la blague, des charentaises. Il s'alarme aussi à la moindre anomalie ou insuffisance à ses yeux, les politesses en fin de match contre Paris (1-4, le 8 mars) ou ce match sans panache à Lens (0-1, le 15 mars), sort du groupe Mousa Al-Tamari après Paris, pique ou responsabilise indifféremment jeunes et cadres.

"C'est le bon meneur d'hommes qui fédère autour d'un projet de jeu convaincant, observe le proche d'un joueur. Il a tout de suite montré qu'il collait à ses mots, la manière dont tu t'entraînes et dont tu réponds à ses exigences en termes d'investissement et de comportement est plus importante que les statuts. Ça stimule." Doubler Auxerre, son adversaire ce dimanche (17h15), fait partie de l'objectif du jour, comme finir dans le top 10. Cette semaine, selon Beye, "il n'y a pas eu de relâchement".

Le Stade Brestois missionne des chiens pour détecter les fumigènes

Alors que le Stade Brestois reçoit Monaco samedi pour la 28e journée de Ligue 1, les supporters de la tribune Quimper du stade Francis-Le Blé seront, pour la deuxième fois, confronté à des chiens détecteurs de fumigènes. Après plusieurs amendes et fermetures de tribune, le club en fait un enjeu.

Le Stade Brestois missionne des chiens pour détecter les fumigènes

Pour le Stade Brestois, qui reçoit Monaco samedi à 19h pour la 28e journée de Ligue 1, il n'y aura pas de l'enjeu que sur le terrain où les Ti-Zefs, 8es, tenteront de battre les Monégasques, 2es du classement, pour entretenir leur espoir de jouer une coupe d'Europe l'an prochain. Ses regards seront aussi tournés en tribune Quimper où une nouveauté a fait son apparition, il y a deux semaines, lors de la rencontre face à Reims. Juste derrière les portes du stade, et juste avant les escaliers pour accéder à la tribune accueillant les Ultras Brestois et les Celtic Ultras, des chiens étaient présents. Ils sont spécialement formés pour détecter l'odeur des fumigènes, dont se munissent certains fans pour animer les rencontres, alors que leur usage est interdit dans l'enceinte sportive. Après plusieurs amendes à payer, et plusieurs matchs frappés d'une fermeture de la tribune, le Stade Brestois a décidé d'essayer cette nouvelle méthode.

Les fumigènes sont, de plus en plus, dissimulés dans les sous-vêtements
Quatre croix au sol, matérialisées au ruban adhésif, sont espacées d'environ 50 centimètres les unes des autres. Une maître-chien et son berger malinois, spécialement formé pour détecter les fumigènes ou les pétards comme d'autres le sont pour la drogue, passent en revue les supporters placés sur les croix. Ils sont de potentiels porteurs de fumigènes, malgré la palpation d'un agent de sécurité à l'entrée. On a pu lire, ce dimanche là, l'effet de surprise du dispositif sur les visages des fans brestois. Ces fumigènes sont, dans de très nombreux stades, l'objet d'un jeu du chat et de la souris entre les clubs et certains supporters, qui rivalisent d'ingéniosité pour en faire entrer en tribune. La technique de les cacher dans un sandwich est vieille comme le monde. Il y a aussi celle de les glisser dans les sous-vêtements, de plus en plus répandue, pour échapper aux palpations.

100.000 euros d'amende l'an passé et cinq matchs avec la tribune fermée depuis 2023
Mais, si le chien a un effet dissuasif certain, ce n'est pas non plus une fin en soi. Car, en cas de détection, et pour des raisons légales, il faut la présence d'un policier pour procéder ensuite à une fouille plus poussée. Le Stade Brestois, qui n'a pas voulu s'exprimer sur ce sujet, en fait un enjeu. A cause de l'usage des fumigènes, le directeur général déplorait dernièrement les 100.000 euros d'amende payés la saison passée et les cinq matchs joués avec la tribune Quimper fermée depuis le début de la saison 2023-2024. Il y a encore eu, cette saison, une amende de 21.000 euros prononcée par l'UEFA en raison d'un usage de fumigènes lors du match de Ligue des champions disputé par le Stade Brestois face au Real Madrid, sur la pelouse de Guingamp. "Un coût significatif qui aurait pu être investi dans des actions bénéfiques pour l’ensemble du club et ses supporters" disait Pascal Robert. Cette tribune fait d'ailleurs, en ce moment, l'objet d'une fermeture pour un match avec sursis, en cas de récidive. Une sanction prononcée, le 12 février dernier, par la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel après un allumage massif de fumigènes lors de la défaite 2-5 face au PSG le 1er février.

S.G.S.B.

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