La police est intervenue au pied du Roazhon Park à quatre heures du matin, pour disperser une bagarre entre supporters de Nantes et de Rennes, alors que ces derniers revenaient du match au Paris FC. 
Terrible retour à la maison pour les supporters du Stade Rennais, qui étaient partis encourager leur équipe ce vendredi soir pour le match face au Paris FC. La victoire en poche, les fans du Roazhon Celtic Kop ont pris la route direction la capitale bretonne dans la nuit de vendredi à samedi. Arrivés à 04h du matin au pied du Roazhon Park pour retrouver leur véhicule, ils ont eu la surprise de voir des supporters du FC Nantes les attendre de pied ferme.
La police intervient à 04h du matin
La rivalité entre les deux clubs est bien connue, mais c’était rarement allé aussi loin, au point de voir les "supporters" nantais tendre un terrible guet-apens aux Rennais de retour de déplacement en plein milieu de la nuit. L’affrontement a été très court, notamment grâce à l’intervention rapide de la police qui a séparé les deux camps en utilisant des gaz lacrymogènes.
La police rennaise n’a aucun doute que cette action menée par des dizaines de supporters du FC Nantes. "C’était un véritable guet-apens, une action qui a été préparée et préméditée. Cela a été un peu musclé, il a fallu faire usage de gaz lacrymogène pour les disperser", a fait savoir le commissariat de police à Ouest-France.
Mis en fuite par la police, les supporters nantais ont été retrouvés sur le parking du centre d’entrainement du Stade Rennais, et six d’entre eux ont été interpellés. Une enquête a été ouverte, même si aucun blessé n’a pour le moment été déclaré. Il y a pourtant eu des personnes touchées, mais elles "ont été prises en charge par leur camp", confirme la police.
Pour les suiveurs des problèmes entre supporters, cette attaque serait considérée comme une vengeance d’une action similaire réalisée par les "supporters" de Rennes à Nantes, au printemps dernier. Il sera bien difficile de plaider sa cause ensuite quand les interdictions de déplacements continueront de se multiplier, si les forces de l’ordre doivent même surveiller les retours à la maison des supporters à chaque match.



