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Favorable à une Premier League française sans LFP

Si la réforme sur le modèle anglais, dont il est partisan, va au bout, le président de la LFP Vincent Labrune sera forcément hors jeu. Une fin de mandat prématurée, qui le soulagerait sans doute au vu du rejet dont il fait l'objet.
Favorable à une Premier League française sans LFP

En soutenant dès l'origine le projet de Premier League à la française détaillé lundi par le président de la FFF Philippe Diallo, Vincent Labrune a creusé sa propre tombe. Car ce schéma sous-entend la création d'une société commerciale dont les clubs seraient actionnaires à la place de la Ligue de football professionnel (LFP) qu'il préside. Et le recrutement d'un CEO (un patron exécutif engagé par les clubs) salarié, révocable à tout moment, pour la diriger. Mais sans président élu pour quatre ans avec une mission très politique, telle que Labrune la mène aujourd'hui.

La LFP va bientôt disparaître, Vincent Labrune approuve la réforme

Dans quelques mois, Philippe Diallo le président de la FFF l’assure, le football professionnel français ne sera plus géré par la Ligue de Football Professionnel. Et donc par son président, Vincent Labrune.

La LFP va bientôt disparaître, Vincent Labrune approuve la réforme

C’était une nécessité. Une urgence même au regard de tous les échecs rencontrés par la Ligue de Football Professionnel depuis des mois. Car entre l’épisode consternant des Droits TV, celui de la rémunération du président de la LFP, Vincent Labrune, ou encore des coûts de fonctionnement, de l’instance, les sujets de discorde ne manquaient pas.

Mais ce lundi, au travers d’une conférence de presse, le président de la Fédération Française de Football, Philippe Diallo, a annoncé un nouvelle direction. En clair, le football professionnel ne sera plus organisé par la Ligue, mais les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 deviendront actionnaires d’une société dont les autres actionnaires seront CVC (13% des parts) et la FFF qui aura une action préférentielle avec droit de véto notamment sur les sujets les plus structurants.

Afin d’aboutir à ce nouveau modèle, il faudra au préalable changer la loi. Les sénateurs Laurent Lafon et Michel Savin ont récemment écrit une proposition de loi relative à une nouvelle organisation, à la gestion et au financement du sport professionnel. Elle sera examinée par les sénateurs le 10 juin prochain. La LFP dissoute, ce pourrait être actif au début de la saison 2026-2027. Selon l’entourage de Vincent Labrune, cité par RMC, "il accompagne cette réforme qu’il soutient depuis le début et qui implique la suppression du poste de président de la Ligue et donc par définition, qu’il n’aille pas au terme de son mandat".

Disparition de la LFP

Philippe Diallo a dévoilé son projet de réforme majeure du football français, avec la suppression de la LFP et le remplacement du poste de président par un modèle de gouvernance inspiré de la Premier League. Une évolution soutenue par Vincent Labrune, mais qui marque également la fin de son mandat à la tête de la Ligue.
Disparition de la LFP

À l’issue d’une réunion avec les acteurs du football français, Philippe Diallo a dévoilé un plan ambitieux pour transformer en profondeur le football professionnel, en réponse aux tensions internes, à la crise des droits TV et aux difficultés financières de nombreux clubs. Il a ainsi annoncé la fin de l’actuelle Ligue de football professionnel (LFP), remplacée par une «?société de clubs?», qualifiée de «?projet de rupture?».

Cette nouvelle entité, de nature commerciale, regrouperait les clubs en tant qu’actionnaires et mettrait fin au statut associatif actuel. Autre réforme annoncée : le passage d’«?un président élu actuellement?» à «?un directoire de professionnels recrutés qui seront des mandataires nommés par les clubs?», marquant ainsi une évolution «?d’un système électif à un système de nominations?». Si cette réforme devrait donc réjouir nombreux acteurs du football, elle risque cependant de déplaire à un homme : Vincent Labrune. Élu président de la Ligue de football professionnel le 10 septembre 2020 par le conseil d’administration, Labrune a été réélu en 2024 pour un mandat de quatre ans.

Philippe Diallo ne veut pas encore trancher
L’une des réformes majeures proposées par Philippe Diallo entraînerait ainsi la disparition de la LFP, ce qui mettrait fin au poste actuellement occupé par Vincent Labrune. Mais ce dernier ne s’y oppose pas, bien au contraire : «?je suis très favorable à une évolution vers un modèle proche de celui de la Premier League, qui a largement démontré son efficacité. Le football professionnel français a tout à gagner à s’en inspirer. C’est une orientation que je défends de longue date, et je me réjouis qu’elle soit désormais au cœur des discussions. Ce modèle doit reposer sur une société commerciale où les clubs sont actionnaires aux côtés de la Fédération, afin de renforcer la gouvernance et accroître l’attractivité de nos compétitions. » Son entourage, cité par RMC Sport, confirme : «?Vincent Labrune accompagne cette réforme qu’il soutient depuis le début et qui implique la suppression du poste de président de la Ligue et donc par définition, qu’il n’aille pas au terme de son mandat. »

Interrogé également à ce sujet, Philippe Diallo n’a pas souhaité trancher, mais a précisé les intentions du projet : «?Vincent Labrune a été élu récemment, il participe aux travaux, ce n’est pas à moi de définir quel sera son avenir. Chacun déterminera s’il rentre dans le cadre de ce projet ou pas.?» Il a ajouté : «?Labrune ? Il partage les options proposées. (…) Si la proposition de loi va à son terme, le président, que je vois plus comme un CEO, aura été choisi par les clubs, comme dans un entretien d’embauche. Ma première démarche n’est pas de destituer les uns et les autres, mais de faire une analyse et des propositions. Après viendra le temps des hommes, à savoir ceux qui seront les plus aptes à mener ces projets. Si Vincent veut se présenter, il peut. Mais il y aura un changement profond de la gouvernance, car cela signifie la disparition de la LFP. Ce que je souhaite, c’est que le futur dirigeant de cette société commerciale soit quelqu’un qui soit recruté en tant que salarié, pour son expérience et ses compétences, et choisi par les clubs.?» Le message est passé.

Pleine Lucarne du 12/05/2025

Pleine Lucarne du 12/05/2025

Les dessous du projet de Premier League à la française

La réforme du football français va s'inspirer du modèle anglais, avec une société commerciale, dont les clubs seraient actionnaires, pour le business, et une Fédération dotée d'un pouvoir de contrôle. Ce qui acterait la disparition de la LFP.
Les dessous du projet de Premier League à la française

Pour une fois, il n'est pas question de demi-mesures. Afin de sortir le secteur professionnel de l'ornière, Philippe Diallo, le président de la FFF, a mis en place, il y a deux mois et demi, trois "groupes de travail", coordonnés par Marc Keller, Baptiste Malherbe et Damien Comolli, censés plancher sur son avenir. Une bonne façon, le plus souvent, de ne rien décider ou presque. Mais cette fois-ci, le patron de la Fédération, conscient que l'occasion est rêvée pour lui de prendre la main, a imaginé une réforme aux allures de révolution. "J'ai fait le constat que la crise actuelle est majeure et structurelle, explique-t-il. Et comme il n'était pas simple de faire émerger un dialogue au sein de la Ligue, j'ai pris l'initiative." Elle se traduit finalement par un "projet collectif, mais de rupture". Qui fait basculer, comme L'Équipe le révélait le 1er mars, la France vers le modèle anglais.

DAZN rate son multiplex et se fait massacrer

DAZN diffusait samedi soir le grand multiplex de la 33e journée de Ligue 1 et la plateforme britannique n’a pas convaincu tout le monde.

DAZN rate son multiplex et se fait massacrer

L’histoire est bientôt terminée entre DAZN et la Ligue 1, et ce n’est pas Pierre Ménès qui va pleurer le départ du diffuseur britannique. L’ancien journaliste de Canal+ s’est montré très critique envers le Netflix du sport tout au long de la saison, que ce soit sur sa chaîne YouTube ou sur les réseaux sociaux. Commentateurs, journalistes, qualité d’image, prix… Tout y est passé au niveau des critiques émises au sujet du diffuseur principal de la Ligue 1. La plateforme a pourtant fait de gros progrès ces dernières semaines, avec la création de nouvelles émissions et le recrutement de nouveaux consultants. Ce n’est toujours pas assez pour l’ancien chroniqueur du Canal Football Club.

Pierre Ménès s'en prend encore à DAZN
Branché sur DAZN 1 pour suivre le multiplex de la 33e journée samedi soir, il a notamment regretté le temps passé sur le match du PSG à Montpellier, qui ne relevait pourtant d’aucun enjeu. « Un petit mot sur le multiplex de DAZN hier soir. Catastrophique. Trop de temps à Montpellier-psg dont tout le monde se foutait. L’incompétence au sommet. Quand ça veut pas… Ces gens ne savent pas faire » a regretté l’ancien journaliste de Canal+, qui milite depuis de longues semaines pour le retour de la Ligue 1 sur la chaîne cryptée. C’est pourtant vers une autre solution que semblent se diriger les présidents de clubs, avec la création de plus en plus probable d’une chaîne de la Ligue. Reste maintenant à savoir comment celle-ci sera produite et distribuée puisque Canal+, au même titre que DAZN d’ailleurs, est intéressé à l’idée de faire partie de l’aventure d’une manière ou d’une autre.

les ultras dézinguent la direction du club

Samedi soir, l’OGC Nice se déplace au Roazhon Park pour un match crucial de la 33e journée de Ligue 1. Du côté du Stade Rennais, la fin de saison s’avère particulièrement tumultueuse. Le club breton est secoué par des changements significatifs au sein de son staff, de sa direction et de son effectif.

les ultras dézinguent la direction du club

Les tensions se font sentir dans les tribunes, où les ultras n’hésitent pas à exprimer leur mécontentement envers la gestion du club. Une banderole, déployée dans la tribune Mordelles, résume le sentiment général : « Une saison historiquement à chier : 53 départs/arrivées ; des millions dilapidés pour une équipe sans talent ; 4 entraîneurs, 2 présidents ; une élimination honteuse en CDF ; 5e masse salariale ; un projet club flou depuis trop longtemps. »

Cette déclaration reflète la frustration accumulée par les supporters, face à une saison marquée par l’instabilité. Le nombre élevé de transferts et les multiples changements d’entraîneurs et de présidents n’ont fait qu’accentuer le sentiment de confusion. L’élimination prématurée en Coupe de France est perçue comme un échec supplémentaire dans une saison déjà difficile.

Les supporters reprochent également au club de ne pas avoir su investir judicieusement, alors que des sommes importantes ont été dépensées pour des résultats médiocres. La cinquième masse salariale de Ligue 1 n’a pas permis de bâtir une équipe compétitive, ce qui aggrave encore la situation.

Le manque de clarté dans le projet sportif du club est une autre source de frustration pour les fans. Ils souhaitent voir une vision plus cohérente et ambitieuse pour l’avenir de leur équipe. Cette saison, qui devait être celle de la confirmation, s’est transformée en véritable casse-tête pour le Stade Rennais.

Il manque de respect à Beye, la sanction tombe

Avant la réception de l’OGC Nice ce samedi soir, le Stade Rennais a annoncé la composition de son groupe sans Kazeem Olaigbe. L’ailier belge a été mis à l’écart cette semaine à cause d’un ton trop familier avec l’entraîneur Habib Beye.

Il manque de respect à Beye, la sanction tombe

Habib Beye n’est pas là pour faire ami-ami avec ses joueurs. Attaché à la discipline, l’entraîneur du Stade Rennais tient à imposer une distance et surtout du respect entre lui et ses hommes. Mais il faut croire que Kazeem Olaigbe n’avait pas encore compris ses méthodes avant cette semaine. Ce jeudi, l’ailier de 22 ans n’a pas pu terminer la séance d’entraînement. Rien à voir avec son état physique. En réalité, le renfort hivernal s’est permis une réponse inappropriée à son coach.

Nos confrères du Parisien racontent que le Belge, pendant un exercice de passes, "aurait répondu de façon maladroite, presque familière" à Habib Beye. On ignore les mots exacts prononcés par Kazeem Olaigbe. En tout cas, l’ancien entraîneur du Red Star n’a pas du tout apprécié et l’a invité à quitter la séance. L’ancien joueur du Cercle Bruges s’est même entraîné à l’écart vendredi. On constate donc sans surprise que le joueur d’origine nigériane n’est pas convoqué pour la réception de l’OGC Nice ce samedi soir, lui qui avait pourtant débuté le match perdu à Toulouse (2-1) dimanche dernier.

Des excuses insuffisantes
A noter que Kazeem Olaigbe a présenté ses excuses à Habib Beye. Un geste apparemment insuffisant pour éviter la sanction sportive. Pour le technicien, c’est sans doute une manière de marquer son autorité dans un vestiaire qu’il côtoiera de nouveau la saison prochaine. Une option dans son contrat lui a permis de prolonger automatiquement d’une année grâce au maintien officiellement acquis. Avant de partir en vacances, Kazeem Olaigbe a donc tout intérêt à récupérer les faveurs du coach.

Passer du Barça à Rennes, c’est trop dur pour Faye

Très peu utilisé depuis son arrivée l’été dernier, Mikayil Faye ne baisse pas les bras. Le défenseur central du Stade Rennais n’oublie pas qu’il évoluait à un niveau nettement inférieur la saison dernière au FC Barcelone.

Passer du Barça à Rennes, c’est trop dur pour Faye

Alors qu’un changement d’entraîneur redistribue souvent les cartes, le départ de Jorge Sampaoli n’a pas changé grand-chose pour Mikayil Faye. Le défenseur central du Stade Rennais n’a pas non plus les faveurs d’Habib Beye. Sa situation a même empiré puisque le Sénégalais n’a disputé aucun des six derniers matchs. Difficile pour le renfort estival de s’en contenter. Mais l’ancien joueur de la réserve du FC Barcelone tient tout de même à rappeler son pari audacieux.

"Onze matchs en Ligue 1, pas si mal pour des débuts en équipe première ? On peut dire ça, répond Mikayil Faye à Top Mercato. C’est vrai que les gens oublient que j’étais avec le Barça B. Il y a une grande différence entre jouer dans une équipe réserve et jouer en équipe première. Il y a moins d’exigence avec la réserve. Le niveau est plus élevé en Ligue 1, il y a plus de rythme, c’est plus physique avec beaucoup de courses. Les objectifs sont aussi différents. A Rennes, le club avait comme ambition d’accrocher une place européenne. Tout est différent." Dépassé, le défenseur central de 20 ans reste néanmoins confiant. Pas question pour lui de partir malgré les rumeurs de départ à son sujet.

Faye exclut un départ cet été
"Je le lis tous les jours comme vous. Parfois, j’en rigole, a réagi la recrue à un peu plus de 10 millions d’euros. Ce qui est sûr, c’est que je suis bien au Stade Rennais, je suis focus sur les deux dernières rencontres de Ligue 1 à jouer avant les vacances. Je vais bien me reposer afin d’attaquer la prochaine saison dans les meilleures conditions. Les infos qui sortent sur mon avenir, je crois que c’est juste pour le clics. Il faut aussi comprendre le monde dans lequel nous vivons. Malheureusement, c’est comme ça aujourd’hui, il faut faire avec !" Serein, Mikayil Faye a pourtant constaté que Rennes n’hésitait pas à corriger les erreurs commises l’été dernier.

Le Stade Rennais dévoile son maillot 2025-2026 avec un hommage à Jean Prouff

Jean Prouff, joueur puis illustre entraîneur du Stade Rennais, aurait rejoint Paris à vélo en 1944 pour honorer une convocation en équipe de France. Le club lui a rendu hommage en effectuant le trajet inverse pour la présentation de son maillot de la saison 2025-2026.
Le Stade Rennais dévoile son maillot 2025-2026 avec un hommage à Jean Prouff

L'anecdote remonte à 1944, alors que la France se rapproche de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Jean Prouff, légende du Stade Rennais, est convoqué avec les Bleus pour disputer un match de football face à l'armée britannique à Paris. L'état du réseau ferroviaire, endommagé par les combats, ne lui permet pas de se rendre dans la capitale en train : il décide donc de parcourir le trajet de 350 km à vélo.

Pour rendre hommage à son ancien joueur et entraîneur, dont la statue trône au Roazhon Park, le Stade Rennais s'est inspiré de cette histoire à l'occasion de la présentation, ce vendredi, de son maillot pour la saison 2025-2026. L'ancien cycliste professionnel Julien Simon, supporter des Rouge et Noir, a parcouru le trajet inverse, jeudi, en portant la nouvelle tunique.

Parti de Paris au petit matin, le cycliste est arrivé au Roazhon Park en début d'après-midi. Il a notamment été rejoint sur la fin du parcours par les anciens joueurs rennais Michel Sorin et Cyrille L'Helgouach et le youtubeur Lebouseuh, ainsi que par plusieurs supporters du club qui ont tous convergé vers la statue de Jean Prouff, maillot de la prochaine saison sur le dos. "Inspirée de la période durant laquelle Jean Prouff a marqué le club, cette nouvelle tunique revient à l'essentiel. Elle arbore une esthétique sobre et élégante, caractérisée par un col classique qui fait écho aux modèles portés en son temps", précise le club.

Le Stade Rennais dévoile son nouveau maillot pour la saison 2025/2026

Le Stade Rennais a dévoilé son maillot pour la saison 2025/2026 ce vendredi matin. Le club le présente comme un hommage à une histoire méconnue liée à son légendaire entraîneur Jean Prouff.

Le Stade Rennais dévoile son nouveau maillot pour la saison 2025/2026

A la veille de la réception de Nice, dernier match de la saison au Roazhon Park, le Stade Rennais a dévoilé le design du maillot qu'il portera lors du prochain exercice. Après avoir mis à l'honneur le mosaïste et ancien président du club Isidore Odorico sur son maillot porté lors de la saison 2020/2021, le SRFC a choisi cette fois de présenter sa nouvelle tunique comme un hommage à une autre légende de son histoire : l'ancien joueur et coach Jean Prouff, entraîneur vainqueur des coupes de France 1965 et 1971, déjà statufié dans les tribunes du Roazhon Park en 2021.

"Inspirée de la période durant laquelle il a marqué le club, cette nouvelle tunique revient à l’essentiel. Elle arbore une esthétique sobre et élégante, caractérisée par un col classique qui fait écho aux modèles portés en son temps" écrit le club dans un communiqué. Pour rendre hommage au trajet de Rennes à Paris effectué en vélo par Jean Prouff pour honorer sa première sélection en Equipe de France, le club a sollicité l'ancien cycliste professionnel et grand supporter du Stade Rennais Julien Simon pour effectuer le chemin inverse avec une arrivée au Roazhon Park.

Le SRFC dévoile son nouveau maillot 2025-2026

À la veille du dernier match à domicile, le Stade rennais a dévoilé son ancien maillot domicile 2025-2026.

Le SRFC dévoile son nouveau maillot 2025-2026

Le teasing avait été fait en amont et l’annonce est tombée ce midi. Les supporters du Stade rennais ont pu découvrir leur nouveau maillot domicile 2025-2026, dévoilé sur fond de l’incroyable histoire de Jean Prouff lors de sa première sélection en équipe de France.

L’iconique joueur et entraineur du Stade rennais avait alors rallié Paris en vélo, et connu sa première cape en bleu. C’est en son honneur que ce nouveau maillot aux airs de maillot cycliste a été dévoilé ce vendredi, en mettant à l’honneur des anciens du Stade rennais Cyrille L’Helgoualch ou Michel Sorin, mais aussi Julien Simon, coureur cycliste originaire de Montfort-sur-Meu.

Quand je quitte ma famille à 13 ans, je dois réussir

Il aurait pu rester une heure de plus, mais Lilian Brassier a déjà pris le temps de se poser pendant 1h05, ce mercredi, entre deux grandes soirées de Ligue des champions. Le défenseur de 25 ans, revenu au Stade rennais cet hiver, parle de son passage raté à l’OM, de son évolution et de ses rêves devenus réalité. Il le dit, il doit beaucoup au centre de formation breton, même s’il a dû se résoudre à abandonner son costume d’attaquant et ses envies de dribbles.

Quand je quitte ma famille à 13 ans, je dois réussir

Tu as regardé le match entre l’Inter et le Barça mardi soir ?

Bien sûr que oui !

C’était le fan de foot ou le joueur professionnel devant la télé ?

D’habitude, je ne le vis pas comme un simple fan, mais là, je l’ai vécu plus comme un supporter. Le scénario, à l’aller comme au retour, c’était magnifique, et le kif du foot a pris le dessus. Normalement, j’analyse plus les déplacements des joueurs, je me contrôle. Là, c’est vrai que je me suis lâché, même si je pense avoir encore plus crié au match aller. Franchement, ils nous ont régalés. (L’entretien a été réalisé mercredi après-midi, NDLR.) J’ai beaucoup regardé Dumfries. C’est un monstre, il m’a choqué. La défense italienne de l’Inter, aussi, c’est quelque chose.

Est-ce que ça peut t’arriver, un peu comme le font des supporters ou des observateurs, de te dire qu’entre un Toulouse-Rennes le week-end dernier et cet Inter-Barça, ce n’est pas le même sport ?

Je ne dirais pas ça parce qu’un joueur qui joue un Toulouse-Rennes aujourd’hui, il peut se retrouver à jouer dans ce genre d’équipe dans deux ans. Bien sûr, ça demande du travail. Je ne dirais pas qu’on ne fait pas le même sport, mais c’est clair qu’il y a une différence de niveau, oui. Ils sont un ton très au-dessus.

On ne peut pas nier qu’on ne montre pas la meilleure image du club, c’était très décevant de notre part.

Habib Beye a raconté avoir dit dans le vestiaire à la pause de ce match contre Toulouse qu’il avait vu une équipe cliniquement morte. Comment on l’encaisse ?

On essaie de se mettre à la place du coach, il est déçu de voir son équipe jouer de la sorte après avoir bossé toute la semaine. On a essayé de montrer une meilleure image en deuxième période, ça n’a pas été suffisant. On ne peut pas nier qu’on ne montre pas la meilleure image du club, c’était très décevant de notre part. On ne peut pas être au top à chaque fois, mais il faut savoir jouer d’une meilleure manière quand on n’est pas dans un bon jour. On reste des compétiteurs, je ne crois pas que ces résultats soient liés au maintien acquis. La réalité, c’est qu’on a pris une bonne correction face à Lyon et qu’on doit se reprendre après deux matchs décevants.

On parle beaucoup du système depuis le début de saison à Rennes. Quelles sont les grandes différences pour un défenseur central entre un schéma à trois derrière et une charnière à deux ?

J’aime bien les deux, ça me permet de montrer mes qualités différemment. Le petit changement, c’est que dans une défense à trois, en tant que central, tu participes beaucoup plus offensivement. Tu touches plus la balle, tu vas chercher un peu plus haut sur le terrain, t’as plus de connexions. Tu es plus actif et tu vois plus de choses. Tu cours plus, aussi, alors qu’à deux centraux, tu restes dans l’axe du jeu. Là, tu es amené à coulisser, que ce soit sur la ligne de touche, voire un peu plus haut sur le terrain. Ce sont ces petits ajustements à faire.

Tu as signé au Stade rennais fin janvier, à un moment où l’équipe était barragiste et après avoir passé six mois compliqués à l’OM. Comment on arrive à retrouver une dynamique positive dans ce contexte ?

Déjà, je remercie le club parce qu’ils m’ont super bien accueilli. Je remercie aussi le coach, avec lequel on a eu une conversation dès le début pour tirer dans le positif, il m’a mis en confiance. Je connaissais ma situation et celle du club, venir tête baissée, ça ne sert à rien. Je suis venu ici pour avoir un impact. Il y avait déjà des joueurs de qualité, il faut tirer les gens avec toi sur le bon chemin. Ramener du sourire, des ondes positives. Sur le premier mois, ça s’est senti, mais il faut bien plus que ça pour réussir sur le long terme. Se construire, ça demande plus de temps. L’équipe est en train de passer les étapes et il y a des fois où on se casse la gueule encore un peu. Ça fait partie du processus, pour apprendre et tirer les bonnes leçons.

En parlant d’apprentissage, qu’est-ce que tu as appris en six mois passés à l’OM ?

L’exigence. Je connaissais déjà, hein, mes deux dernières saisons à Brest, j’avais déjà beaucoup appris là-dessus. À Marseille, c’était un nouveau cap de franchi. J’ai vu encore un autre style d’exigence, bien plus pointilleux. Et ça m’a boosté, même je ne me suis pas imposé sur les six mois. J’ai quand même joué, j’ai vécu avec le groupe au quotidien. J’ai pu voir des comportements de joueurs comme Højbjerg ou Adrien Rabiot, à l’entraînement, après les défaites ou les victoires.

Tout le monde parle tout le temps de ce contexte spécial à Marseille, mais comment ça se matérialise quand tu arrives là-bas en tant que nouveau joueur ?

C’est compliqué d’expliquer. En fait, on le ressent. On te prévient de tout ça avant d’y aller. Une personne, une deuxième, une troisième, tu dis OK pas de soucis. (Il sourit.) Le vivre, c’est totalement différent. Il y a tellement d’amour pour le foot, c’est vraiment le centre des préoccupations des gens là-bas. Il faut que ce soit rapidement positif, réussir à se mettre dans le bain d’entrée. Mais ce sont des choses qui arrivent dans une carrière. Quand il se passe quelque chose à Marseille, on en parle partout, ça prend de l’ampleur, mais il y a tellement de joueurs qui changent de club et qui ont un peu plus de mal. Je ne cherche pas d’excuses, ça fait partie de ma carrière, je le vis bien et il faut avancer.

Ce que j’en tire, c’est surtout au niveau du placement et de savoir jouer avec la pression de l’attaquant. C’est quelque chose qu’il a essayé de m’expliquer et j’ai mis du temps à comprendre.

Lilian Brassier à propos de Roberto De Zerbi

Qu’est-ce que tu retiens aussi d’avoir évolué sous les ordres de Roberto De Zerbi ?

Ce que j’en tire, c’est surtout au niveau du placement et de savoir jouer avec la pression de l’attaquant. C’est quelque chose qu’il a essayé de m’expliquer, et j’ai mis du temps à comprendre. Aujourd’hui, je le comprends beaucoup mieux en jouant un peu plus à Rennes. J’arrive à mieux l’explorer dans ma tête, visualiser ce qu’il me disait à Marseille. Quand tu maîtrises ça, c’est pas mal.

Le journal L’Équipe racontait une anecdote en décembre disant qu’il n’avait pas été tendre lors d’un entraînement en disant qu’un jeune du centre avait mieux compris ses consignes en trois jours que toi en trois mois.

Ouais, c’est vrai. C’était surtout une pique pour me faire réagir, on se parlait beaucoup, donc il aimait bien me titiller pour voir ma réaction. C’est comme ça, ça fait partie du truc, je prends. Chacun a sa manière de procéder.

Tes formateurs te disaient qu’il fallait que tu sois moins gentil. On ne peut pas s’imposer dans le foot quand on est trop gentil ?

Être gentil dans la vraie vie, c’est bien, quand même. Sur le terrain, c’est différent. C’est dégager quelque chose en tant que défenseur, on peut dire de l’aura. Quand l’attaquant vient, il faut qu’il se dise : «?Putain, ce mec-là, ça va être dur aujourd’hui.?» C’était plus ça qu’il voulait me faire comprendre, le coach Pierre-Emmanuel Bourdeau (ancien éducateur au SRFC, NDLR). Et ça a payé, à chaque duel, j’en ressortais vainqueur. À l’entraînement, j’ai compris que mettre un bon coup à l’attaquant de temps en temps, c’était important. Le plus chiant cette saison ? Emegha, c’est vrai qu’il est embêtant.

Pour revenir sur le côté méchant, on lisait aussi dans L’Équipe que Pierre-Emmanuel Bourdeau t’avait fait mettre un poster d’une tête de lion au-dessus de ton lit. Ça marche vraiment, ce genre de chose ?

J’ai joué le jeu ! Je suis un gars à l’écoute, de base, il n’y a pas de souci, je suis là pour progresser. Je voulais juste être professionnel, vivre de ma passion. Le coach, il est là pour toi, il veut t’emmener vers le haut. C’était une bonne leçon.

Quels sont les conseils qui t’ont le plus marqué ?

(Il réfléchit.) Ce sont des petites phrases bateau, comme quand on te dit que tu n’es pas arrivé le jour où tu signes ton premier contrat pro. Le plus dur, c’est le deuxième. On va sortir les mêmes phrases à tous les joueurs, ça dépend de comment tu les perçois. Ça amène à ne jamais se relâcher. C’est ce que j’essaie de faire avec les plus jeunes qui arrivent : quand un bon joueur arrive, je ne vais pas directement lui dire “Tu es très fort.” Si tu lui dis ça tous les jours, il va se relâcher. Il faut leur faire comprendre que c’est un métier. Tu peux prendre du plaisir, mais il faut être professionnel, exigeant. Les anciens me l’ont fait comprendre.

À quel moment tu comprends que le foot, c’est un métier ?

À partir de ma première saison en Ligue 1 avec Brest, quand tu enchaînes les matchs. Ça fait mal physiquement, on te demande toujours de faire plus. La première année, j’avais fait 15 matchs, la suivante il faut aller taper encore plus haut, être capable d’enchaîner encore plus de matchs à haute intensité. Il y a aussi eu Valenciennes (en prêt lors de la saison 2019-2020, NDLR), en L2, où j’ai eu la chance d’enchaîner 25 matchs même s’il y a eu le Covid. C’est pas mal déjà à 18-19 ans.

Tu te souviens de ce qui se passe dans ta tête quand tu débarques à Rennes à 13-14 ans ?

Je suis arrivé un an en avance, j’étais avec les U15 et j’allais juste au centre de formation pour dormir, comme interne. La première année, tu sais que tu mets les pieds dans une structure professionnelle, au Stade rennais, t’en es conscient, mais je ne vais pas mentir, c’est un moment où on est surtout une grande bande de potes. Quand j’ai vraiment mis les pieds au centre, j’ai eu un autre déclic. J’ai voulu aller en équipe de France jeunes au début, ça m’a pris une saison. Je me fixais mes objectifs. Je quitte la région parisienne très tôt, je ne suis pas là pour rien. Je quitte ma famille à 13 ans, on est plein de frères et sœurs. Je dois réussir.

Comment tu fais le choix du Stade rennais et pas d’un autre club ?

J’ai eu la chance d’être pas mal sollicité quand j’étais jeune. Ce qui a fait pencher pour le Stade rennais, c’était l’école pour mes parents, ils avaient un taux de réussite au bac très, très haut. Et un pourcentage de jeunes issus du centre de formation qui réussissent en pro aussi élevé. Ce sont les deux critères.

Grâce à ça, j’ai pu rencontrer Zlatan. Purée, tu te dis quand même que c’est juste à côté, tu lèves ton rideau, tu vois le stade, ça motive tous les jours. Il n’y a pas un jour où je ne me suis pas vu à leur place.

Sur le centre de formation dont la vue donne sur le Roazhon Park

Qu’est-ce qui fait la différence pour que le centre de formation de Rennes soit aussi performant et pour voir autant de joueurs en sortir et réussir ?

Je ne connais pas les autres centres de formation, mais je sais qu’à Rennes, on apprend les vraies valeurs de la vie. T’es là pour le foot, mais ce n’est pas que du foot. On te fait prendre des responsabilités très tôt, tout en laissant de la liberté. Ils construisent des hommes. J’ai l’impression qu’on dit souvent ça du Stade rennais, mais en sortant d’ici, tu as appris des choses. Et ça comprend l’école, ils sont aussi exigeants au niveau scolaire que sur le terrain. T’es concentré ici, tu as les meilleures conditions. Si j’étais resté en région parisienne, je n’aurais pas eu les mêmes accès en matière de scolarité, j’en suis conscient.

Tu parles beaucoup de cet aspect scolaire, c’est quelque chose qui te plaisait ou il fallait se forcer à côté du foot ?

(Rires.) Je me suis forcé, je ne vais pas mentir. J’ai quand même eu mon bac, j’ai aussi continué après pour essayer d’avoir un bac +2, ça s’appelait GUC (Gestionnaire d’unité commerciale), mais ça devenait compliqué avec le foot. En tout cas, on fait tout pour que tu réussisses : tous les jours, les profs ne vont pas te lâcher pour que tu puisses faire tes devoirs, le soir t’as les études. L’école et le foot, ça va ensemble.

Ça va bientôt changer avec la fin de la rénovation de la Piverdière, mais ça devait être particulier aussi de vivre au centre avec quasiment la vue sur la pelouse du Roazhon Park.

Ah oui. Je peux te dire que les soirs de match, on était tous à attendre à côté du centre pour essayer de voir les pros rentrer chez eux, à demander des maillots. Grâce à ça, j’ai pu rencontrer Zlatan. (Il sourit.) Ce sont des choses qu’on n’oublie pas, rien que voir les pros de Rennes, c’était une chance. Purée, tu te dis quand même que c’est juste à côté, tu lèves ton rideau, tu vois le stade, ça motive tous les jours. Chez moi, c’était une obsession, tous les matins, j’y pensais. Il n’y a pas un jour où je ne me suis pas vu à leur place.

Quand il est monté avec les pros, il a surpris pas mal de monde avec son crochet. Nous, on le connaissait déjà, on savait ce qui allait se passer.

À propos d’Ousmane Dembélé et ses débuts à Rennes

À l’époque, qui sont les joueurs de Rennes qui t’impressionnent ?

Quand je suis arrivé, ils venaient de recruter Jean II Makoun. Pour moi, c’était déjà un truc de ouf de voir un joueur de Lyon venir à Rennes. T’avais aussi Pitroipa. Au fur et à mesure, tu vois même des gens avec lesquels tu as vécu au centre de formation devenir pros : Joris Gnagnon, Jérémy Gélin. Tu te dis : «?Purée, c’est magnifique.?» Il y avait Nicolas Janvier aussi, je n’ai jamais vu un joueur aussi fort que lui au centre. En tout cas, tu vois les gars bosser au quotidien être récompensés, ça booste deux fois plus.

Tu étais au centre quand Ousmane Dembélé a explosé en Ligue 1 à 18 ans. À quel point c’était un modèle et n’a-t-il pas un peu déréglé la vision et la patience des jeunes en arrivant si tôt ?

On était tous conscients que c’était un cas particulier, mais ça n’empêche pas d’être un modèle et de te motiver. On voyait ce qu’il faisait en jeunes… Quand il est monté avec les pros, il a surpris pas mal de monde avec son crochet. Nous, on le connaissait déjà, on savait ce qui allait se passer. (Rires.) Déréglé, je ne sais pas, les joueurs sont de plus en plus précoces aujourd’hui, c’est aussi une chance.

Le crochet de Dembélé, tu as la recette pour l’arrêter aujourd’hui ?

(Il se marre.) Je ne peux pas en parler, je joue encore, donc si je me le prends ce crochet… Il faut juste essayer de défendre du mieux possible, mais il a tellement de qualités, Ousmane…

Ton ancien coéquipier Maxime Bernauer racontait qu’il pensait être «?nul à chier?» après avoir passé un an à défendre sur lui. Tu as déjà ressenti ça face à un joueur ?

(Il réfléchit.) Ouais, ça m’est déjà arrivé. Je m’étais entraîné avec les pros, il y avait encore (Axel) Ngando. Il ne m’avait pas dribblé avec un geste spécial, mais il m’a fixé avec une intensité… Je n’ai rien compris en deux secondes. Je me suis dit : «?Waouh, les pros, c’est quelque chose.?» En plus, c’était un jeune pro, mais dans cette action-là, j’ai compris que je n’étais pas encore prêt. C’est bien d’y goûter tôt pour pouvoir progresser et comprendre. Si ça arrive à 22 ou 23 ans, dans le foot d’aujourd’hui, c’est déjà trop tard. Il y a cette chance à Rennes de pouvoir côtoyer cette exigence très tôt, ça fait gagner du temps.

En arrivant ici, je savais que j’avais de la chance d’être dans une belle région comme la Bretagne, c’était plus tranquille. En ne faisant pas les choses correctement, je savais où je pouvais retourner.

Tu parlais de ta famille au moment de partir à Rennes. C’était comment la vie à Argenteuil avant ton arrivée en Bretagne ?

J’ai trois grands frères et une grande sœur (trois frères de 34, 36 et 48 ans et une sœur de 30 ans). J’ai grandi au Val d’Argenteuil, c’était une bonne vie de famille. On savait qu’on n’était pas riches, mais on vivait bien. Très tôt, je savais d’où je venais. Tu sais que tu grandis dans un endroit, on va dire sensible, et que tu peux mal tourner ou dériver rapidement. Le fait d’avoir des grands frères avec du décalage, j’ai toujours fréquenté des plus grands, donc j’ai mûri assez vite. En arrivant ici, je savais que j’avais de la chance d’être dans une belle région comme la Bretagne, c’était plus tranquille. En ne faisant pas les choses correctement, je savais où je pouvais retourner. Et ça a été un des moteurs. Le plus important, c’était que je vive de ma passion. J’avais tout pour bien grandir.

Ce sont tes grands frères qui t’ont emmené au foot ?

Ils ont fait du foot, dans le club de mon quartier qui s’appelait l’ASCVA à l’époque (l’Association sportive et culturelle du Val d’Argenteuil, NDLR). Il y a eu aussi Imbula, Maouassa, de très bons joueurs passés dans ce club. Mes frères n’avaient pas les mêmes qualités que moi. (Rires.) Ils m’ont formé, je passais des heures à jouer sur la dalle devant chez moi avec mon frère. Quand on faisait des matchs, c’était des petits espaces, dix joueurs, un but, ça s’appelait une qualif. C’était chacun pour soi, il fallait dribbler tout le monde pour marquer. Plus jeune, j’étais un attaquant, je ne faisais que dribbler !

À quel moment tu recules sur le terrain pour devenir défenseur ?

En arrivant ici, à Rennes. Petit à petit, je suis passé latéral gauche, central, j’ai un peu joué tous les postes dans ma vie, sauf gardien. Et ça aide. Par exemple, tu peux retrouver des repères dans le dribble d’un attaquant, ça permet de mieux comprendre ses mouvements.

Quand tu es jeune, ce n’est pas trop dur d’accepter qu’il faut délaisser l’attaque et les buts pour défendre ?

Si, si, c’est dur ! Au tout début, quand on te dit que tu vas défendre, ça fait mal. (Rires.) Sauf que t’es au Stade rennais, et la concurrence, tu la connais très tôt. Il faut être réaliste. Tu vois le gars devant toi qui est plus fort, mais le coach te propose quand même d’être dans le onze en te décalant. Dans ma tête, c’était finir professionnel, c’est tout. En plus, tu vois que ça matche avec tes capacités. Bon, après, on te décale central… (Il se marre.) Bon bah, tu te dis que tu es un défenseur, et voilà. On est au centre de formation, on apprend, à combien de joueurs c’est arrivé de changer de poste ?

Tu ne serais pas devenu pro si tu n’avais pas accepté ce changement de poste ?

Jamais. (Rires.) Quand je vois les ailiers aujourd’hui, c’est impossible. Plus jeune, j’étais au-dessus, mais une fois qu’on est passé sur grand terrain, j’ai vite compris que non. Il y avait des joueurs bien plus forts que moi à ce poste, donc je me suis adapté.

À Brest, tu avais parlé de ton travail sur la préparation mentale avec Thomas Sammut (qui travaille avec Léon Marchand ou Florent Manaudou, entre autres). C’est encore d’actualité ?

C’est un peu différent maintenant, car à Brest, il était interne au club, il avait accès au coach, il était plus proche du groupe, c’était plus facile pour nous faire les bons retours. On bosse d’une autre manière, avec un peu plus de distance. À Brest, ça a été une très bonne initiative du directeur sportif Greg Lorenzi, ça a transformé le groupe, avec la venue du coach Éric Roy. On a tous été gagnants.

Pourtant, au départ, tu disais n’être pas trop convaincu par cette question de travail mental ?

Mon frère, il m’en parlait déjà. Je lui disais : «?Non, c’est bon, c’est quoi ça ??» Puis, c’est venu à moi tout seul, je n’ai rien demandé. Je me suis dit : «?Ça ne me coûte rien, tente !?» Depuis, je n’ai plus lâché, ça m’a aidé à mettre une action sur un mot. Souvent, on va te dire ce qu’il y a à corriger, sans que tu saches comment le mettre en place. «?Sois plus concentré, sois plus rigoureux?», mais comment tu fais pour trouver le bon chemin pour y arriver ? Ce travail à Brest, ça a fait la différence chez moi. Thomas Sammut, je l’aime beaucoup, c’est une très bonne personne.

À quel point ça se joue dans la tête, le foot et une carrière ?

Il y a le talent, plein d’autres choses aussi, mais le mental, c’est une grosse partie. Quand certains vont voir des barrières, d’autres verront des obstacles à franchir. Il y en a qui vont voir un plafond, d’autres qui vont juste passer à travers et continuer leur chemin. Avec le mental, tu peux combler pas mal de choses, si tu as des lacunes. Et parfois, ça ne va pas marcher, comme à l’OM, il faut l’accepter et passer à autre chose. Si tu restes bloqué là-dessus, tu ne peux pas avancer dans la vie.

J’ai vu des gens dans un état très, très critique. Leurs familles venaient, j’entendais des pleurs. À côté, ce n’était rien du tout ce que j’avais. Je ne néglige pas ma douleur, mais ça m’a donné encore plus de force en voyant ça.

Lilian Brassier à propos de son passage à l’hôpital des grands brûlés

Comment tu appréhendes ton retour au Vélodrome, dans une semaine, pour la dernière journée du championnat ?

Ce serait mentir de dire que c’est un match comme les autres. C’était mon club il y a quelques mois, ça me fait plaisir d’y retourner. Maintenant, je suis un compétiteur, je veux gagner là-bas. Attention, ce n’est pas les gros titres «?Lilian veut gagner contre Marseille?» et faire une obsession dessus, c’est gagner aussi parce que je suis un joueur du Stade rennais.

Tu penses pouvoir marquer un jour un but au Roazhon Park qui te donnera autant d’émotions que celui marqué avec Brest l’année dernière ? Tu avais logiquement célébré comme un fou.

Je l’espère ! C’est vrai que c’était un timing bien précis, c’est le destin. Je suis humain. Franchement, c’est un but… Il restait 20 secondes, je suis défenseur, je ne marque pas tous les jours et on était en course pour l’Europe. C’était unique. Pour le Stade brestois, être en Europe, c’était limite improbable. Sur le dernier coup franc, tu ne réfléchis pas. Tu vis le foot tous les jours pour ce genre de moments. Même si j’aurais aimé que ce soit contre une autre équipe. (Sourire.)

Il paraît que tu as été marqué par ton passage dans un centre des grands brûlés dans ta jeunesse. Qu’est-ce qui s’était passé ?

C’était la première vraie épreuve de ma vie, entre guillemets. C’était l’année de mes 18 ans, je m’étais brûlé à la jambe en faisant à manger avec de l’huile bouillante. C’est plus impressionnant que douloureux, c’est tellement chaud, tu ne sais limite pas que tu t’es brûlé. Quand on désinfecte, là… Alalalala, c’est autre chose. J’ai terminé à l’hôpital des grands brûlés à Paris et j’ai fait ma rééducation dans un centre spécialisé dans le 77. Et ça m’a fait prendre conscience de beaucoup de choses. J’ai vu des gens dans un état très, très critique. Leurs familles venaient, j’entendais des pleurs. À côté, ce n’était rien du tout ce que j’avais. Je ne néglige pas ma douleur, mais ça m’a donné encore plus de force en voyant ça. Je suis en train de voir pour m’impliquer là-dedans. Ça fait partie de ma vie et ça me touche.

Pas de moment festif après le dernier match

"C’est une honte", assure un chef d’entreprise. Après une saison totalement ratée, le Stade rennais a pris la décision d’annuler "l’After des partenaires", manifestation initialement prévue sur la pelouse du Roazhon Park après la rencontre SRFC/OGC Nice.

Pas de moment festif après le dernier match

"Ce moment festif était devenu un rituel particulièrement apprécié, mais il nous paraissait inopportun de fêter cette fin de saison en organisant ce type d’événement", précise la direction dans une lettre adressée à ses sponsors. "Nous sommes conscients que cette annonce peut susciter de la déception, mais nous sommes convaincus que nous retrouverons bientôt de nouvelles occasions de célébrer ensemble.

" Pour expliquer sa décision, le SRFC tente une justification. "Comme vous le savez, la période qui s’achève a été éprouvante pour le Stade rennais F.C. et tous les amoureux du club. Les résultats en deçà des ambitions ont pesé sur notre activité et sur nos équipes. Cette période délicate intervient également dans un climat général marqué par l’instabilité et les incertitudes qui touchent le football professionnel français.

Dans ce contexte, nous avons dû revoir l’organisation de notre dernier match à domicile." Devant cette décision, c’est la bronca chez les partenaires. Pour beaucoup d’entre eux, l’augmentation des loges et des places en début de saison avait suscité bien nombre de réactions négatives (et c’est un euphémisme). "Là, c’est le pompon. Ils font des économies de bouts de chandelle." Vivement que cette saison se termine…

Habib Beye fait une nouvelle déclaration forte

L’entraîneur du club rennais, Habib Beye, n’a pas caché son mécontentement face à l’attitude de ses joueurs après avoir assuré le maintien en Ligue 1. Suite à la défaite face à Toulouse (1-2), il a exprimé sa frustration quant au manque d’engagement de l’équipe.

Habib Beye fait une nouvelle déclaration forte

Ce revers, le 18e de la saison, marque un triste record pour le club, jamais atteint au XXIe siècle. En conférence de presse, Beye a décrit son équipe comme "cliniquement morte", critiquant l’absence d’intensité et de volonté de ses joueurs, ce qui est inacceptable selon lui.

Depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe en janvier, Beye a observé une baisse de régime chez certains joueurs après la victoire contre Nantes. Ce succès avait assuré le maintien du club, mais l’entraîneur avait anticipé ce relâchement potentiel, appelant à maintenir un haut niveau d’engagement.

Il a exprimé son agacement face à cet état d’esprit : "Si on veut finir le championnat en roue libre, alors on doit continuer avec cet état d’esprit". Beye a souligné le manque de professionnalisme de certains joueurs, regrettant qu’ils n’aient plus l’implication qu’ils avaient en début d’année.

"Je vais être clair, j’aimerais que mes joueurs aient le même investissement que le staff au quotidien", a-t-il ajouté. Selon lui, le relâchement est devenu trop visible, nécessitant une introspection au sein de l’équipe.

La situation pourrait entraîner une remise en question de l’effectif. Le coach, dont le contrat a été automatiquement prolongé après le maintien, souhaite discuter de l’avenir avec la direction, notamment avec Loïc Désiré et Laurent Bessière.

S.G.S.B.

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