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Fumigènes et sanctions: le but contre son camp du football français

Après l’anniversaire enflammé de ses ultras le week-end dernier, le FC Nantes a été lourdement sanctionné par la commission de discipline de la LFP. Ces punitions collectives à cause des fumigènes, les stades vides et le silence ne rendent pas service au football français.

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Le printemps est de retour, le soleil aussi, et on peut dire pour la première fois depuis un moment qu’il fait un temps à aller boire un verre en terrasse ou, encore mieux, à se rendre au stade pour aller voir un match de foot. C’est le bonheur qui attend des milliers de supporters de France et de Navarre aux mois d’avril et de mai, ceux où tout bascule et durant lesquels se décide la réussite ou non d’une saison. Ceux du FC Nantes en seront privés, le 7 avril prochain, pour la réception de Lyon. Ils le savent depuis ce mercredi soir, quand la commission de discipline de la LFP a rendu son verdict salé « à la suite de l’utilisation de nombreux engins pyrotechniques lors du match FC Nantes-RC Strasbourg ayant entraîné une courte interruption de la rencontre ».

Les sanctions sont tombées vite et fort : un huis clos complet pour le stade de la Beaujoire (pour cette rencontre face à l’OL, donc), assorti de deux matchs de fermeture de la tribune Loire, qui manquera à l’appel lors du derby contre Rennes et jusqu’à la fin de saison, sauf en cas de barrage pour le FCN. Les fans des Canaris les plus cyniques diront que c’est une bénédiction, leur club restant sur sept défaites de rang à domicile, un triste record ; les autres regretteront une punition rare et très lourde pour des fumigènes (281 torches, quand même) qui n’ont provoqué aucun incident durant la rencontre. Plus que pour Nantes et ses amoureux, c’est une mauvaise nouvelle pour le football français qui, en ce moment, a besoin d’être valorisé autrement que par un partenariat très lucratif avec McDonald’s.

Le ras-le-bol des clubs
C’est donc le prix à payer pour la Brigade Loire, dont la célébration spectaculaire de ses 25 ans, à coups de tifos et de fumigènes, a été saluée par l’ensemble des personnes présentes à la Beaujoire. Les ultras nantais commencent à avoir l’habitude, après avoir déjà pris du ferme pour les rencontres face à Montpellier, Clermont et Metz cette saison. Ils peuvent en ajouter trois de plus à leur collection (Lyon, Rennes et Lille), même si le FC Nantes a annoncé qu’il allait saisir le CNOSF pour tenter de réduire la sanction. Le club jaune et vert n’est pas le seul pénalisé par ces tribunes vides, ils sont encore nombreux à y être passés cette saison, pour des raisons diverses et variées (Rennes, Montpellier, Paris, Marseille, Brest, Saint-Étienne, pour ne citer qu’eux). Dura lex, sed lex : les fumigènes sont interdits dans les stades, il n’est donc pas illogique de sanctionner leur utilisation, surtout quand elle est abusive. Mais la punition collective et automatique est-elle la seule solution ?

Le salut passera peut-être par les clubs, longtemps silencieux sur le sujet, mais qui pourraient l’être de moins en moins à force d’encaisser les amendes et les huis clos. Certains dirigeants lèvent les yeux au ciel quand ils assistent à un immense craquage, d’autres assument en privé aimer le spectacle des fumigènes. Ils sont surtout nombreux à être fatigués de devoir passer à la caisse (plus de 300 000 euros cumulés depuis le début de saison pour certains clubs de Ligue 1). Des réflexions sont en cours pour faire évoluer ce qui s’apparente à un dialogue de sourds (les fumigènes d’un côté, les sanctions de l’autre) : l’obligation de fournir les moyens aux clubs d’empêcher l’intrusion de pyrotechnie dans les stades, des barèmes clairs et nets au niveau des sanctions et des amendes, ainsi que la possibilité de faire appel sans la menace d’être encore plus lourdement sanctionné.

Dialogue et paradoxe
Il n’est pas question de rendre la pratique légale, mais de l’appréhender autrement pour que tout le monde s’y retrouve. Le terrain n’est pas miné, chaque camp sait qu’il en va de l’intérêt général du football français. Le 8 mars, les députés ont enlevé l’introduction de fumigènes de la liste des infractions entraînant des interdictions administratives de stade, « dès lors que ces engins pyrotechniques ne sont pas utilisés comme projectiles présentant un danger pour la sécurité des personnes ». Le fruit d’une proposition du député Sacha Houlié, très impliqué sur la question des supporters et de la garantie de leurs libertés.

Le fumigène est devenu un objet de contestation, parfois, et les ultras devront aussi faire des concessions, comme abolir les pétards ou les feux d’artifice à l’intérieur des stades, des animations potentiellement plus dangereuses que les torches. Celles-ci font partie du spectacle et d’une culture à part et incomprise.?Les Anglais n’ont pas besoin de ça pour mettre l’ambiance, diront certains, mais à chacun ses spécificités. L’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs, c’est le cas en Angleterre comme ça l’est en Allemagne, qui s’impose comme un modèle en gestion des supporters, mais aussi où le FC Cologne a été condamné à verser une amende record de 595 000 euros pour avoir utilisé des engins pyrotechniques, lors du derby face au Borussia Mönchengladbach en octobre dernier. Il reste ce paradoxe en France : celui de voir les diffuseurs (voire la Ligue) vendre le produit Ligue 1 en diffusant des images de fumigènes, symbole d’une grande hypocrisie. Il n’y aura rien de tout ça le 7 avril lors de Nantes-OL, seulement des tribunes vides et un silence nous ramenant à l’époque de la crise sanitaire. Ce n’est pas l’idée qu’on se fait d’un match de foot, ni d’un printemps qui chante.

McDonald’s devient le sponsor naming de la Ligue 1

C’est officiel, McDonald’s est le nouveau sponsor naming du championnat de France. Le géant du fast-food américain va prêter son nom à la Ligue 1 jusqu’en 2027.
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La nouvelle était tombée la semaine dernière, et c’est désormais officiel. McDonald’s, qu’on ne présente pas, est le nouveau sponsor naming de la Ligue 1, qui deviendra donc la Ligue 1 McDonald’s dès la reprise en août prochain. Et ce, pour trois saisons. Après quatre années où Uber Eats a prêté son nom au championnat de France, on reste donc sur de la restauration.

« La Ligue de Football Professionnel et McDonald’s sont heureux d’annoncer la signature d’un partenariat stratégique aux termes duquel McDonald’s deviendra le partenaire titre de la Ligue 1, à compter du 1?? juillet 2024, pour les trois prochaines saisons. Premier restaurateur hexagonal implanté dans plus de 1 150 communes, avec deux millions de repas servis quotidiennement, McDonald’s s’associe au spectacle numéro Un en France. Ce partenariat scelle la rencontre entre deux institutions populaires, fortement inscrites dans le quotidien et l’imaginaire collectif des Français », a ainsi précisé la LFP dans un communiqué officiel.

McDonald’s n’a pas hésité
C’est donc un joli coup financier pour la Ligue, qui va recevoir 20 millions d’euros par saison. C’est plus que ce que versait jusqu’ici Uber Eats, à savoir 15 millions d’euros. L’entreprise américaine tentait d’ailleurs de négocier ce contrat à la baisse pour prolonger l’aventure, estimant que la Ligue 1 avait perdu en attractivité suite aux départs de joueurs comme Lionel Messi ou Neymar. Sans parler de l’avenir de Kylian Mbappé qui, comme révélé en exclusivité le 7 janvier dernier, va bien filer à Madrid. La LFP a donc réussi à négocier un contrat supérieur à l’ancien malgré le départ de tout ce beau monde.

Cette fuite des talents n’est visiblement pas un problème pour McDonald’s. Le géant américain du fast food entend profiter de sa future médiatisation et de la puissance de la Ligue 1 pour gagner de nouvelles parts de marché en France, à l’heure où de nombreux concurrents grandissent et pullulent dans l’Hexagone. Derrière ces négociations, il y avait un véritable enjeu financier, sportif mais aussi politique, à tel point qu’elles ont été menées directement au plus haut sommet de l’État, où on a voulu s’assurer de la pérennité du football français sur le moyen terme. Un joli chèque qui va faire du bien donc, à une période où la Ligue 1 en a bien besoin !

Désiré Doué change d’agent et vise le PSG

Sous contrat avec Rennes jusqu’en 2026, Désiré Doué va changer d’agent et intégrer l’écurie de Moussa Sissoko. Celui qui représente Ousmane Dembélé aimerait placer le crack des Bretons au PSG.

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Auteur de 3 buts et 5 passes décisives depuis le début de la saison, Désiré Doué est encore un jeune à développer mais son profil unique fait de lui l’un des joueurs les plus prometteurs de Ligue 1 à son poste de milieu offensif. Du haut de ses 18 ans, le crack du Stade Rennais a déjà de nombreux courtisans, notamment en Allemagne où plusieurs clubs l’ont identifié comme l’un des prospects à ne pas rater lors du prochain mercato. Les amoureux du championnat de France espèrent néanmoins que Désiré Doué va rester encore quelques années en Ligue 1, à Rennes… ou ailleurs. Après avoir misé sur Bradley Barcola l’été dernier, le Paris Saint-Germain pourrait se montrer sensible au talent de Désiré Doué.

L’entourage du joueur va en tout cas faire son maximum pour cela puisque selon les informations de Sport Zone, le milieu offensif rennais de 18 ans va changer d’agent et passer dans la galaxie de Moussa Sissoko, comme Ousmane Dembélé ou encore Randal Kolo Muani avant lui. L’agent expérimenté basé à Londres a un objectif en tête : envoyer Désiré Doué au Paris Saint-Germain. « L’agent français aimerait bien le placer au PSG, mais les discussions n’ont pas encore débuté. Plusieurs clubs sont déjà sur le joueur, qui considère l’idée d’un départ cet été » écrit le compte spécialisé sur X. Autant dire que ce dossier sera à suivre de très près car au vu de l’influence et des réseaux de Moussa Sissoko, il ne serait pas si étonnant de voir le PSG s’intéresser brutalement à Désiré Doué lors du prochain mercato estival. D’autant plus lorsque l’on sait qu’une place va se libérer dans le secteur offensif avec le départ à venir d’un certain Kylian Mbappé.

Quand le Roazhon Park se transforme en arène

Pour la première fois en France, une soirée de MMA va se dérouler dans un stade, où 13 000 amateurs sont attendus le 17 mai dans le stade du Stade Rennais, pour l’AEF Championship 6e du nom. Si la carte n’est pas encore connue, quelques noms ont été dévoilés dont Patrick Habirora et Paul Denis Na

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Six jours après le dernier match du Stade Rennais de la saison face à Lens et avant que la pelouse ne soit refaite, le Roazhon Park va accueillir la sixième soirée de l’AEF championship, vendredi 17 mai. « C’est la première fois en France qu’un événement de MMA a lieu dans un stade, assure Willy Sirope, organisateur et patron de l’AEF, cette ligue, créée à Rennes, en passe de devenir une des plus importantes en France?. On avait l’habitude de travailler avec le Roazhon Park, puisqu’on y faisait les pesées des combattants de nos précédentes soirées. »

L’octogone, la cage où se déroulent les combats, sera placé devant la tribune Mordelles. « L’objectif est de remplir presque la moitié du stade en accueillant 13 000 spectateurs », ajoute l’ancien champion du monde de ju-jitsu.

Futures générations de combattants
Hormis les galas à Paris-Bercy, aucune soirée MMA n’a jusqu’à présent réuni autant de monde. Le cinquième épisode de l’AEF, en janvier dernier, avait rassemblé 2 500 spectateurs à la salle Colette-Besson. C’est donc un grand bond en avant pour la jeune ligue qui surfe sur l’engouement exceptionnel pour le MMA. « Le public vient de partout parce qu’on mise sur les futures générations de combattants. Nous faisons combattre les meilleurs amateurs de France et d’Europe ainsi que de jeunes professionnels prometteurs. On fait monter et on accompagne ces champions de demain », explique Willy Sirope.

Parmi eux, le Belge Patrick Habirora, qui a réalisé son premier combat pro à Rennes en janvier et qui depuis a matché en lever de rideau du combat Doumbé ?- Baki, devant 20 000 personnes à Paris-Bercy. Son adversaire n’est pas encore connu. « On est en plein matchmaking », glisse Sirope.

L’autre nom déjà annoncé est le Rennais Paul Denis Navero, cinquième combattant le plus suivi en France sur les réseaux sociaux, après les stars de la discipline Ciryl Gane ou Benoît Saint? Denis, bien qu’il soit encore amateur. « Il a révolutionné le côté vlogueur dans le MMA, il est aussi champion de France et troisième de sa catégorie en -66 kg. »

La carte complète de l’AEF#6 comprendra treize ou quatorze combats. Le show sera total, avec les entrées des combattants scénarisées, des athlètes hors norme et des combattants de plus en plus complets dans tous les domaines de cette discipline des sports de combat mêlés (lutte, pied poing, projections…). Tous les ingrédients qui font le sel et le succès du MMA.

Le Stade Rennais troisième effectif le plus cher de Ligue 1

Le Stade Rennais possède le troisième effectif le plus cher de Ligue 1, valorisé à 274,65 millions d’euros.

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Avec un effectif global valorisé à 274,65 millions d’euros au 19 mars selon Transfermarkt, le Stade Rennais présente le troisième effectif de la Ligue 1. Sans surprise, c’est le PSG qui domine (largement) le classement (1,02 milliard d’euros). L’AS Monaco est deuxième avec un effectif valorisé à 347,2 millions d’euros.

Evolution de la valeur des effectifs bretons de Ligue 1

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Dans le détail, c’est Amine Gouiri, coté à 28 millions d’euros, qui a la plus forte valeur, devant Martin Terrier (25 millions, en hausse de 3 millions depuis janvier). Le podium est complété par Arthur Théate, Arnaud Kalimuendo et Enzo Le Fée, tous à 20 millions d’euros. Enfin, Guéla Doué est le joueur dont la valeur a le plus grimpé depuis le début de saison. Devenu titulaire à droite de la défense rennaise, il est passé de 1 million d’euros en octobre à 7 millions désormais.

Un argument majeur dans l'optique de la qualification européenne

Complètement décrochés des places qualificatives pour une compétition européenne à la mi-saison, les Rennais n’ont finalement pas dit leur dernier mot dans cette bataille qui fait rage. Par le biais du championnat ou de la Coupe de France, tout reste possible pour les Rouge et Noir. Pour parvenir à cet objectif, un atout phare se situe dans les rangs de Julien Stéphan.

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Ne cessant de progresser au fil des saisons, le Stade Rennais figurait comme l’un des candidats potentiels au podium de Ligue 1 en préambule de cette saison 2023-2024. Finalement, la trajectoire prise en ce premier acte de championnat était diamétralement opposée aux ambitions du club. Si le podium semble désormais être trop loin pour les Rennais, une qualification européenne pour la saison prochaine est toujours d’actualité. Si d’aventure celle-ci ne voit pas le jour, cela s’apparenterait à un échec notable pour l’institution rennaise qui est candidat européen depuis six saisons consécutives désormais. Heureusement, le SRFC pourra compter sur l’un de ses porte-bonheurs dans ce rush final.
Bourigeaud, talisman du SRFC ?
Le visage de cette formation bretillienne a dignement fêté sa 300ème sous la tunique rennaise en inscrivant un but ce week-end face à l’OM et en empochant les trois points par la même occasion. Dans cette quête d’Europe, Benjamin Bourigeaud aura évidemment son mot à dire, lui qui a toujours goûté à cette saveur européenne avec le SRFC depuis son arrivée lors de la saison 2017-2018. En six saisons, le chouchou du public rennais a connu six qualifications européennes.

Il va sans dire que Benjamin Bourigeaud mettra tout en œuvre dans les semaines et mois qui arrivent pour permettre à son équipe de défendre sa place à l’échelle européenne. Rappelons qu’en Coupe de France, le Stade Rennais n’est plus qu’à deux matchs de décrocher son ticket pour la Ligue Europa la saison prochaine.

Le nouveau boss des arbitres annonce une nouveauté lunaire

Pointé du doigt pour son manque de transparence et de cohérence, l'arbitrage français fait sa révolution en coulisses. Nouveau patron des arbitres, Antony Gautier a surpris avec ses premières préconisations.

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L’arbitrage français connait des soubresauts actuelles, Stéphane Lannoy, directeur technique délégué à l’arbitrage professionnel, ayant reçu une lettre de licenciement. Les querelles internes dans le monde de l’arbitrage ont toujours été de mise, entre les classements des officiels et les ambitions personnelles. Cette année, même le débat sur l’utilisation de la VAR se pose, même si la correction des erreurs est validée à 74 % en Ligue 1, et que le 100 % ne sera jamais atteignable, la part d’interprétation pouvant toujours être de mise d’un arbitre à l’autre.

Nouveau patron des arbitres, Antony Gautier s’est confié dans les colonnes de L’Equipe, et a notamment livré un changement de cap à propos de l’utilisation de la VAR. En effet, l’ancien sifflet préconise d’utiliser la vidéo même quand les arbitres sont certains de leur choix, sous le simple prétexte que les évènements se passent au début et à la fin des matchs. Des moments jugés cruciaux, mais qui ne devraient pourtant pas changer la façon dont les rencontres sont arbitrées.

Plus de VAR en début et fin de match
« C'est la nouveauté : le recours à l'assistance vidéo à des fins managériales dans des moments particuliers. Deux exemples : dans le temps additionnel, si un penalty est sifflé. Même si l'arbitre est sûr de lui, il peut être opportun de se déplacer devant l'écran pour asseoir la décision. De même, si en début de rencontre, un carton rouge est sorti, même si l'arbitre n'a pas de doute, il est autorisé à se déplacer. L'outil de l'assistance vidéo doit être davantage autorisé. C'est une évolution », a lancé Antony Gautier, qui trouve visiblement que les matchs ne durent pas assez longtemps, et invite les arbitres à consulter la vidéo même quand la décision ne souffre d’aucune contestation. Une preuve de plus que les patrons de l’arbitrage ont bien du mal à se focaliser sur l’essentiel, ce qui était même l’objectif du début de saison, à savoir la fin des contestations, et l’homogénéité des décisions sur des situations similaires.

Le jour de Bourigeaud

Son penalty transformé face à Pau Lopez était une cerise sur le gâteau d'un dimanche spécial pour Benjamin Bourigeaud. Une semaine après avoir fêté sa 300e apparition sous le maillot du Stade rennais, le chouchou des Rouge et Noir a été célébré par le public breton, qui lui confère déjà le statut de légende rennaise.

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Il ne pouvait pas en être autrement, ce dimanche après-midi, au Roazhon Park. Le héros du jour Benjamin Bourigeaud, célébré en grande pompe une semaine après avoir fêté sa 300e cape sous le maillot rennais, a pris de la hauteur. Il venait de transformer son penalty face à Pau Lopez, quand il a grimpé sur un panneau publicitaire, les bras en croix devant la tribune Mordelles, offrant une photo comme un tableau qui devrait devenir le fond d’écran préféré de nombreux supporters rennais. « Il a été déterminant, comme souvent, et il confirme ses statistiques incroyables depuis le 1er janvier (9 buts, 5 passes décisives). C’est le milieu de terrain le plus efficace d’Europe en 2024, ça veut dire beaucoup de choses, rappelait son entraîneur Julien Stéphan après la victoire de Rennes contre l’OM. En plus des stats, il a une vraie influence sur le jeu de l’équipe, avec et sans ballon. Vous avez pu voir tous ses efforts défensifs pour déclencher la pression. Il est tellement bien en ce moment. »

C’est pour toutes ces raisons, bien au-delà des chiffres, que les Rennais aiment Benjamin Bourigeaud. Le Rouge et Noir d’adoption a eu le droit à son hommage à la 14e minute – comme son numéro – de la rencontre, le moment choisi par le Roazhon Celtic Kop pour déployer une grande banderole « Arrivé un été pour le renouveau du SRFC, 300 matchs après Bourig’ légende du SRFC », accompagnée du chant en son honneur repris par tout le stade. Le principal intéressé confiait après la partie ne pas avoir trop eu le temps d’y jeter un œil, « il y avait beaucoup d’intensité, il fallait rester focus ».

Amour et chasse aux records
Il a pu savourer après le coup de sifflet final, menant le clapping de la victoire aux côtés de son fils Timao et recevant des mains des ultras rennais une bâche à son effigie, en guise de cadeau et qu’il a sorti de sa valise pour poser avec en zone mixte. « Franchement, je ne m’y attendais pas forcément. J’avais été prévenu hier que j’allais recevoir le maillot encadré des 300 matchs par le club, mais je ne m’attendais pas à un tel accueil, a-t-il commencé. Ce sont des émotions en plus, je les remercie. Ça montre aussi qu’il y a de l’amour à travers tout ça. Sept ans que je suis ici, sept ans qu’on partage la même passion avec les couleurs du club. On est tous ensemble, il n’y a pas que les joueurs, il y a les supporters, tout un club, tout un peuple derrière. » Même devant les micros, Bourigeaud la joue collectif.

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Il a pourtant de quoi se mettre en avant à force de marquer l’histoire du Stade rennais, et ce n’est pas galvaudé de l’écrire ainsi. L’ancien Lensois incarne ce qui manque parfois dans le foot actuel, entre sa générosité sur le terrain et sa longévité au sein du club breton. Il est le 7e joueur à compter le plus d’apparitions avec Rennes (301, derrière Pierrick Hiard), le septième meilleur buteur (63 réalisations) et le comeilleur passeur (61 offrandes, à égalité avec Olivier Monterrubio), selon les chiffres du site d’archives Rouge Mémoire. En un peu moins de sept saisons, il a pris part à près de 95% des rencontres disputées par le SRFC, n’en manquant que 19 sur les 321 sur la période (15 véritables absences). C’est colossal, à l’image de ce début d’année où il s’impose comme le deuxième meilleur buteur français dans les cinq grands championnats derrière Kylian Mbappé (avec cinq penaltys, dont deux marqués contre l’AC Milan). Avec 13 buts, il a d’ailleurs déjà battu son record sur une saison depuis qu’il est professionnel.

Un septennat rennais
Bourigeaud sera « rennais à vie quoi qu’il arrive » et c’est aussi pour tout ça, pour ce lien qui dépasse parfois le foot, qu’il y avait eu de l’indulgence et de la patience lors de sa première partie de saison très moyenne, au cours de laquelle il avait alterné entre le milieu de terrain (où il a joué ce dimanche) et le poste de piston droit à l’arrivée de Stéphan. Il est bien connu aussi que le Ch’ti breton est un diesel et qu’il est souvent plus déterminant à partir du mois de janvier, ce qu’on peut regretter, même si ses entraîneurs n’ont jamais cessé de louer son importance dans l’équilibre du collectif. L’histoire entre le club breton et lui aurait pu ne pas durer sept ans : en 2019, Olivier Létang l’avait retenu face aux approches de Monaco ; en 2022, il n’avait pas eu les offres attendues, avant de décider de prolonger jusqu’en 2026 à Rennes.

Faire mon travail le mieux possible pour aider les petits à aimer le football, c’est l’image que je veux donner.

Benjamin Bourigeaud

Il y a eu la crainte chez Bourigeaud de l’année de trop et la peur que l’amour des gens ne finisse par s’estomper, car le foot peut ne pas avoir de mémoire. On imagine mal aujourd’hui comment cette histoire entre Rennes et son symbole pourrait mal se terminer. Prendra-t-elle seulement fin l’été prochain ? « Évidemment qu’on souhaite le voir rester, assurait Stéphan, qui lui avait retiré le brassard pour le donner à Steve Mandanda cet automne. Pour le Stade rennais, ce serait bien. C’est un joueur majeur, un moteur dans le quotidien et le week-end. »

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Dans la ville, aussi, où il s’est parfaitement intégré avec sa famille. Bourigeaud joue pour eux, c’est ce qu’il dit, et pour tous les autres. « Si on remonte sept ans en arrière, je ne m’attendais pas à vivre autant de choses ici. Je profite parce qu’une carrière, ça ne dure pas très longtemps, déroulait-il. Je veux que les gens apprécient mon travail sur le terrain, donner du bonheur à ceux présents en tribunes et devant leur télé. Faire mon travail le mieux possible pour aider les petits à aimer le football, c’est l’image que je veux donner, c’est en tout ce que j’essaie de donner à mon fils et à mon futur enfant. J’espère continuer jusqu’à la fin de ma carrière pour entraîner un maximum de personnes à aimer le foot. » Voilà qui résume peut-être bien le joueur qu’il est devenu à Rennes, où il avait posé ses valises à 23 ans avec son visage juvénile et ses mèches blondes, pour grandir au même rythme qu’un club qui lui a déjà conféré le statut de légende.

La 300ème Pour Bourigeaud

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Benjamin Bourigeaud, le titi rennais, fêtait son 300e match en rouge et noir, ce 17 mars, à l’occasion de l’affrontement entre Rennes et Marseille. Avant le début de la rencontre, l’idole du Kop, le ch’ti breton et l’un des plus grands milieux de terrain rennais, a été salué par les applaudissements. À la 14e minute, il a eu le droit à une ovation en référence à son numéro (comme celui de Johan Cruyff).

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À la 78e minute, il gagnait l’amour d’un stade, après son penalty réussi contre un Paul Lopez. Dix minutes plus tard, il s’en allait sur le banc sous les vivats, laissant sa place à Djaoui Cissé. Enfin, à la fin de la rencontre, il revenait pour le clapping devant le Kop. Dans ses yeux, l’émotion était là, infiniment là. Elle emplissait de joie un homme qui, de l’avis de tous, méritait bien cela.

Depuis quelques années, Benjamin respire la gagne, l’investissement, le plaisir de jouer, la détermination inébranlable. Depuis quelques années, il fait lever le Roazhon park. Benjamin Bourigeaud est devenu la star rennaise. Il donne envie de revenir au stade. Il a amadoué le cœur des Bretons et des autres. Il émeut ceux qui tous les samedis soirs espèrent une victoire rennaise.

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À travers ses exploits, le footballeur a tissé ses rêves de cuir et de gloire et s’inscrit dans la lignée des grands footballeurs. Sur la toile verte de la pelouse, il est le maestro des artistes aux crampons. Il a porté la flamme en rouge et noir, au sommet. Ce joueur mériterait une sélection en équipe de France, une statue devant chez Marco, une rue dans la capitale bretonne. Prouff, Kéruzoré, Pokou, Loncle, Boudet, Gourcuff, n’ont qu’à bien se tenir.

J’ai besoin de retrouver un second souffle

Après un mois de janvier abouti, où il a été notamment élu meilleur joueur de Ligue 1, l’attaquant du Stade Rennais Martin Terrier a nettement baissé de pied lors des derniers matches. Il s’en est expliqué avant la réception de Marseille, dimanche 17 mars (17 h 05) au Roazhon Park.

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Martin Terrier était remplaçant lors de deux des trois derniers matches de Ligue 1, alors qu’il avait été titularisé lors des sept précédents. Celui qui avait été meilleur joueur de L1 au mois de janvier sera-t-il aligné d’entrée ce dimanche 17 mars contre l’OM ?

En tout cas, l’attaquant, qui avait aussi enchaîné trois des quatre matches de Coupe de France et disputé la confrontation aller-retour contre Milan en Ligue Europa, reconnaît un contrecoup physique.

On vous a senti en difficultés ces derniers temps, c’est un coup de moins bien logique selon vous ?

Tous les joueurs connaissent des hauts et bas, pas forcément les joueurs qui reviennent de blessure. J’ai cette excuse-là entre guillemets, mais je ne veux pas me cacher derrière la blessure. Je continue à essayer de m’engager un maximum à l’entraînement pour pouvoir retrouver cette sensation de légèreté que j’ai pu avoir sur les mois précédents.

Vos sensations sont différentes depuis la blessure ?

Physiquement, il y a eu un mois de février très intense, et je n’avais pas connu semblable enchaînement de matchs depuis la blessure. J’ai laissé beaucoup d’énergie, et je suis un joueur qui a besoin de répéter les efforts. Retrouver un match par semaine me permet de retravailler physiquement avec les préparateurs physiques, ce qui va me permettre de retrouver ce niveau physique que j’ai connu en janvier.

Vous avez besoin de retrouver un second souffle ?

Exactement, c’est le second souffle. Il y a parfois de petites douleurs au genou qui sont normales, ça fait partie de la reprise qui est longue.

Le scénario cruel vécu à Lille (2-2) est-il digéré ?

Oui, on s’est bien remis malgré cette frustration. On a bien préparé le match et regardé celui de Marseille hier.

Vous en pensez quoi, justement, de l’OM ?

C’est une équipe dans une bonne dynamique, avec un changement de coach qui a amené beaucoup de fraîcheur. Marseille est une équipe solide qui aime bien presser, qui a changé de système et marque beaucoup de buts. Il va falloir être emballant dès le début du match, comme on l’a fait contre Lille. Il faudra mettre beaucoup d’intensité, on a la chance d’être à domicile. Il faudra emmener le public avec nous pour leur mettre la pression dès le début.

Comme contre Milan en Coupe d’Europe ?

On le prépare de la même manière, en termes d’intensité c’est le même genre de match. Il va falloir envoyer des courses dès le début.

C’est un moment charnière, avec une obligation de vaincre pour continuer à regarder vers l’Europe ?

On ne se focalise pas trop sur le classement, on se focalise sur notre jeu à nous. On fera les comptes à la fin. On reste sur trois matches sans victoire, mais il faut retenir le contenu des matchs : personne n’aurait parié sur nous avant Paris, personne n’aurait parié qu’on allait mettre deux buts à Lille…

Entre vous, vous dites que vous visez l’Europe ?

Pas forcément. Ça fait cinq saisons de suite qu’on joue l’Europe, forcément c’est ce qui était annoncé en début de saison… Évidemment que l’on veut le meilleur pour le club, et le meilleur c’est d’être européen.

Avec Gouiri et Kalimuendo en forme, vous pourriez évoluer à gauche : quelle est votre préférence, entre le côté et l’axe ?

Avant ma blessure, j’avais principalement évolué à gauche, ce qui permettait d’avoir le jeu face à moi et d’être dans des situations qui me ressemblent plus. Dans l’axe, ce n’est pas le même style de jeu, il y a beaucoup de ballons dos au jeu. Après c’est un axe de progression pour moi, mais je pense que je peux évoluer sur tout le front de l’attaque, je n’essaye pas de me trouver des excuses par rapport au poste. J’ai des bonnes sensations en jouant entre les lignes, et quand on joue en 4-4-2, le 2e attaquant est parfois amené à jouer comme un faux 9 ou un numéro 10, ça me plaît aussi. Je n’ai pas de préférence.

La Ligue 1 sur RMC Sport, la surprise de l'été?

C'est un duel entre DAZN et Beinsports qui est annoncé pour l'achat des droits TV de la Ligue 1. Mais un troisième diffuseur pourrait créer la surprise en s'invitant à la table de la LFP.

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Jusqu'à vendredi, la Ligue de Football Professionnel pouvait compter sur deux candidats à l'acquisition des droits de diffusion de la Ligue 1 et de la Ligue 2 à partir de la saison prochaine. Mais, au moment où Altice Média et CGA CGAM ont publié un communiqué dévoilant la prochaine acquisition des chaînes de BFM et RMC par le magnat marseillais des transports maritimes et désormais de la presse, une nouvelle porte s'est probablement ouverte pour Vincent Labrune.

Rodolphe Saadé, futur propriétaire de RMC Sport, n'a rien dit de ses intentions concernant la chaîne sportive qui ne diffuse plus que du MMA, mais il est évident que le sujet de la Ligue 1 pourrait vite arriver sur le devant de la scène, CGA CGM étant aussi le sponsor maillot de l'Olympique de Marseille. Spécialiste des médias pour L'Equipe, Sacha Nokovitvch pense qu'effectivement ce dossier des droits TV peut à présent évoluer et aller dans le bon sens pour la Ligue de Football Professionnel, qui espère toujours se rapprocher des 900 millions d'euros par an pour diffuser la Ligue 1 et la Ligue 2. Pour cela, il faut évidemment une vraie concurrence et plusieurs candidats. Cela pourrait être le cas.

Revenant sur l'acquisition du groupe Altice Média, et donc de RMC Sports, par Rodolphe Saadé, notre confrère est convaincu que tout est dorénavant envisageable sur ce thème du championnat de France de football, y compris avec une offre de Saadé pour donner la Ligue 1 sur sa chaîne sportive dont il devrait être officiellement le patron l'été prochain. Et Sacha Nokovitch de citer une source interne au dossier. « Rodolphe Saadé veut créer un em­pire média face à celui de Vincent Bolloré. Lui proposer de miser sur les droits de la Ligue 1 serait logique. Même s'ils doivent être vendus avant l'été, il y a toujours possibilité de trouver une so­lution. Ce serait bête de ne pas lui formuler un plan autour d'un droit fort. Avec ses 60 milliards d'euros de dettes, Patrick Drahi se lançait dans des investissements à court terme et réclamait des marges hallucinantes. Saadé ne traîne pas ce poids et semble davan­tage s'orienter vers de l'investissement à long terme », a confié ce proche de RMC Sport dans le quotidien sportif.

Tactique, management, communication... la méthode avec laquelle Julien Stéphan a redressé Rennes

En un peu plus de cent jours, Julien Stéphan a de nouveau changé la trajectoire de Rennes, en déplacement à Lille ce dimanche (17h05). Retour sur une méthode qui porte ses fruits.
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Les batteries rennaises (20 points sur 24 possibles de la 16e à la 24e journée) étaient à plat contre Lorient, dimanche dernier (1-2), et l'intérêt du voyage à Lille est de voir comment l'équipe bretonne va réagir, comment Julien Stéphan va relancer la machine. Le coach de 43 ans aimerait continuer à être aussi convaincant que lors de son premier passage détonant sur le banc breton (décembre 2018-février 2021, avec notamment une Coupe de France gagnée en 2019 et une 3e place de L1 en 2020) et de sa première saison pimpante à Strasbourg (6e en 2022).

Quel mode opératoire suit-il, comment a-t-il évolué d'une expérience à l'autre ? L'ex-président rennais Nicolas Holevck avait découvert "quelqu'un de très organisé, qui a beaucoup d'ambition, qui tactiquement travaille beaucoup, cherche tout le temps à progresser en scrutant ce qui se fait ailleurs". D'Alsace, le milieu Adrien Thomasson garde le souvenir d'un technicien "très pointu", qui l'avait "agréablement surpris dans son management, quelqu'un de très participatif, ouvert, qui pouvait piquer en restant posé, en variant le ton".

"Un coach classe qui sait se faire entendre sans hurler, glisse son ex-coéquipier Dimitri Liénard. Il avait su me convaincre de jouer piston gauche, il abreuve de clés pour la réussite d'un match, il sait concerner ceux qui jouent moins. Et puis il n'y avait presque pas besoin d'échauffement pour aller jouer les matches. À la causerie, tout était dit pour mettre en route la machine."

Fin novembre, quand il est choisi pour succéder à Bruno Genesio à Rennes, il lui faut réparer une équipe en crise en Championnat. Avec un staff renouvelé par les arrivées de ses adjoints Denis Zanko, Bouziane Benaraïbi et Rudy Cuni (spécialiste vidéo), il doit trouver plus de solidité, susciter l'adhésion. Il commence par des exercices facilitant la réussite. Il change aussi de capitaine (Steve Mandanda après Benjamin Bourigeaud) et va s'appuyer sur un cinq "relais" (Mandanda, Bourigeaud, Nemanja Matic, Martin Terrier et Enzo Le Fée).

"Il va compter dans le paysage du foot français dans les années à venir"

Yannick Menu, directeur de la formation à Reims

Pour ce qui est des analyses vidéo, il en partage la présentation avec Zanko et Cuni, l'une des différences avec le Stéphan première époque, qui s'en chargeait seul. Il part sur un nouveau système à trois défensifs axiaux, il tente Bourigeaud en piston, en considérant les sept matches jusqu'à Noël comme un premier cycle révélateur. Mais après Reims (3-1, le 26 novembre), les défauts d'avant (manque d'efficacité offensive et fragilité défensive) remontent et avant Toulouse (0-0, le 17 décembre), la tentation de repasser à quatre fait son chemin.

Il reste finalement sur son idée initiale jusqu'à la mi-temps à Clermont, le 20 décembre à 0-1 et à onze contre dix. Après quarante-cinq minutes épouvantables, un cadre a pris la parole, l'insatisfaction était totale et les joueurs ont réagi à l'impératif d'agresser Clermont et d'aller chercher un résultat en supériorité numérique. Ce succès (3-1), le premier à l'extérieur cette saison, a fait des petits en Championnat comme en Coupe de France, notamment contre l'OM (1-1, 9-8 aux t.a.b., le 21 janvier), avec des joueurs encore plus investis en phase défensive et plus redoutables.

De quoi restaurer un style offensif, à l'image du barrage retour de Ligue Europa contre l'AC Milan (3-2, le 22 février). "Il ne cesse de se construire, observe Yannick Menu, directeur de la formation à Reims, qui avait validé son arrivée à la formation de Rennes en 2011 après l'avoir vu coacher les moins de 17 ans de Lorient et suggéré son nom à Monaco à l'automne 2018 pour être l'un des adjoints de Thierry Henry. Il est plus armé à manager des hommes, ça se voit au bord du terrain, dans ses attitudes après les matches. Son langage corporel a évolué, plus positif, poursuit-il. Il sait éveiller les joueurs sur le jeu, sur le plan technique et tactique, il a à l'esprit la notion de plaisir, même s'il sait faire pragmatique selon le moment. Il a aussi une forte capacité à être très productif à la pause, là où les coaches doivent être les plus pertinents, pour apporter des résolutions. Je pense qu'il va compter dans le paysage du foot français dans les années à venir."

Et si possible dans les trois mois qui viennent avec Rennes, revenu comme outsider pour l'Europe via la L1 et la Coupe de France.

Jusqu’à mes 17 ans, je jouais pieds nus

Dans un entretien accordé à Ouest-France, le défenseur du Stade Rennais Alidu Seidu a raconté son parcours, du Ghana à Rennes en passant par la Côte d’Ivoire, Troyes et Clermont. Il évoque aussi sa personnalité sur le terrain, et la manière dont il vit la concurrence avec Guéla Doué pour le poste de latéral droit au SRFC.

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Né en 2000, Alidu Seidu a disputé son premier match pro en septembre 2020 avec Clermont, en Ligue 2. Avant cela, il avait passé quasiment huit années, de 11 à 18 ans, à l’académie Jean-Marc Guillou, du nom de cet ancien joueur français qui a formé plusieurs générations de stars du foot africain : Kolo et Yaya Touré, Gervinho, Zokora, Kalou ou, plus récemment, deux anciens Rennais, Hamari Traoré et Ramy Bensebaïni…

Jean-Marc Guillou voulait qu’on sente bien la balle

Adepte de méthodes d’entraînement bien particulières, Guillou faisait jouer pieds nus ses apprentis footballeurs… "Il voulait qu’on sente bien la balle, pour s’appliquer sur les contrôles, accentuer la vivacité, la technicité… Après, quand tu enfiles les crampons, ça devient plus facile ! On faisait des exercices et si tu ne les réussissais pas, tu restais pieds nus pendant que les autres enfilaient des crampons, donc tu prenais des coups, et ça te boostait encore plus pour les avoir ! Jusqu’à mes 17 ans, j’ai joué pieds nus, donc j’étais obligé de jouer plus vite, d’anticiper encore plus, et de ne pas dribbler pour éviter de me faire marcher dessus ! Ça m’a aidé aussi à avoir une grosse frappe de balle…"

La JMG Academy d’Accra avait fermé ses portes en 2016. Ses pensionnaires avaient dû déménager près de Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire. Avec les quelques mots de français qu’il avait déjà appris, Alidu Seidu était parti vivre loin de sa famille. "J’ai kiffé ma vie à l’académie : on était payé 5 euros par mois, on mangeait bien, les chambres étaient climatisées, les pelouses étaient belles !"

"Quand tu es défenseur, c’est dans la tête"

Jouer défenseur central quand on mesure 1,73 m, c’est devenu compliqué en 2024 ?

C’est vrai, il y a plein de coaches qui veulent des défenseurs centraux qui mesurent 1,85 m ou 1,90 m. Mais à l’académie au Ghana, on m’a toujours dit que la taille ne compte pas. Quand tu es défenseur central, c’est dans la tête. Pour jouer à ce poste, il faut être intelligent. Tant que tu sais ce que tu as à faire, ça passe. Et à Clermont, j’ai kiffé. Je sautais haut, j’allais vite, j’étais bon dans l’anticipation, donc je ne sais pas pourquoi tout le monde veut des joueurs d’1,90 m. Tu peux être petit et bon.

Certains attaquants vous ont posé des problèmes, comme Mounié par exemple qui est très fort de la tête ?

Regardez les matches contre Brest : Mounié, Le Douaron, j’ai tout pris ! Même le coach Stéphan, quand il était à Strasbourg, il n’a pas dû oublier avec Ajorque ou Habib Diallo, qui mesurent un mètre je ne sais pas combien… Depuis tout petit, je n’ai peur de personne, je suis comme ça, c’est mon caractère !

"Mbappé ? Je pense que je suis le joueur qui lui a fait prendre le plus de cartons jaunes !"

Un attaquant vous a posé des problèmes ?

Il n’y en a pas un où je me suis dit : “Lui, il m’a mis la misère !” Mbappé, des fois, il m’a mis des vitesses (sic), mais je pense que je suis le joueur qui lui a fait prendre le plus de cartons jaunes ! Il faisait des trucs, ça ne passait pas, il se jetait et prenait carton jaune. Ou je le dribblais, il me tapait et prenait carton jaune !

Pascal Gastien, l’entraîneur de Clermont, vous a aidé aussi à acquérir cette confiance ?

Franchement, je ne peux pas oublier tout ce qu’il a fait pour moi, parce que quand je suis arrivé à Clermont, je taclais partout, je faisais n’importe quoi, je prenais des cartons à tout-va ! Mais il ne m’a pas lâché, il m’a toujours fait travailler et, petit à petit, j’ai commencé à comprendre comment défendre, comment éviter les cartons rouges, comment ne pas faire des fautes bêtes. Je peux dire qu’aujourd’hui, je suis là grâce à lui.

Votre idole, c’est Sergio Ramos ?

Oui, je l’aimais trop ! Il prenait beaucoup de cartons, il se bagarrait partout, mais c’était lui, parce que j’aimais son côté méchant. Quand il a signé à Paris, j’ai joué contre lui, j’ai pris son maillot. Je ne l’ai pas lavé, il est encadré chez moi !

"La concurrence me fait réfléchir…"

Depuis ses débuts avec Rennes le 3 février contre Montpellier, Alidu Seidu n’a démarré que trois matches sur dix comme titulaire : deux fois comme latéral droit (Clermont, Lorient), une fois comme latéral gauche (Paris). Julien Stéphan lui a préféré Guéla Doué la plupart du temps, y compris lors de la double confrontation contre Milan en Ligue Europa.

Comment l’international ghanéen vit-il les choix du coach, et cette concurrence nouvelle pour lui ? "Je savais très bien que ça ne serait pas facile pour moi de prendre directement la place de titulaire, parce qu’il y a de bons joueurs partout. Guéla, c’est un très bon joueur, qui est jeune et qui progresse beaucoup. La concurrence me fait réfléchir, pour savoir comment je peux prendre la place de titulaire. Aujourd’hui, Guéla fait de très bons matches, et même si on est en concurrence, on est très proches. Je suis content de ce qu’il fait, je le vois tous les jours à l’entraînement, il ne lâche rien."

Seidu balaie d’un revers de main l’idée d’une quelconque frustration. "Si Guéla n’était pas bon et qu’il jouait, là, oui, je serais frustré. “Pourquoi il ne me fait pas jouer, pourquoi il m’a fait venir ?” C’est à moi de prendre ça positivement pour me motiver encore et travailler plus."

Ce défenseur central de formation doit aussi appréhender les rudiments d’un poste qu’il découvre encore. "Comme je l’ai toujours dit, je n’ai pas de poste de prédilection. Défensivement, je suis là. Il faut travailler offensivement, Rennes est un club qui attaque beaucoup. Il faut que je travaille les centres, les un contre un, créer des choses."

Un détail à travailler d’urgence en vue des chocs à venir

Le Stade Rennais entre dans une phase cruciale de sa saison. Fait de hauts et de bas, de belles émotions, mais également de nombreuses déceptions, l’exercice 2023-2024 du club donnera lieu à de nombreuses analyses dans les prochains mois. En attendant, un calendrier intense attend les Rouge et Noir, et Julien Stéphan se doit de prendre en compte une faiblesse notable des siens.

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Depuis au moins cinq ans, le Stade Rennais ne cache plus ses ambitions de qualification en coupe d’Europe chaque saison. Le top 5 est un objectif récurrent, et l’ambition du top 3 trottait dans les têtes de bien des observateurs en août dernier avant le début du championnat. Dans les faits, de nombreuses faiblesses ont été observées au fur et à mesure des mois, et malgré la nomination de Julien Stéphan en lieu et place de Bruno Génésio, l’équipe est aujourd’hui 8e, à six points du top 5. Parmi les problématiques rencontrées par les Rennais, l’efficacité offensive est l’un des fléaux de cette formation.

Trop peu d’occasions concrétisées
A l’image de la rencontre ayant suscité beaucoup de réactions face au LOSC, les Rouge et Noir manquent bien souvent de réalisme pour concrétiser leurs phases de domination. Concrètement, d’après les chiffres fournis par le CIES et son étude concernant les expected goals en comparaison avec le nombre de buts réellement inscrits, le Stade Rennais est 11e au classement des formations les plus réaliste de la Ligue 1.

Concrètement, en comparant le nombre de buts marqués avec le nombre de buts qui auraient dû être inscrits à ce stade de la compétition, dix formations se montrent plus réalistes que les joueurs de Julien Stéphan. Très proches du RC Lens dans ce classement analytique, les Rennais doivent travailler pour tendre vers une réussite au moins en adéquation avec les occasions franches qu’ils parviennent à se procurer. Sans pour autant viser un ratio supérieur à l’image du PSG, équipe qui réussit à marquer davantage que le nombre d’occasions franches provoquées, davantage de réalisme permettrait de lutter plus efficacement pour le top 5 dans lequel le RC Lens justement, vient d’entrer avec panache.

Liberté pour les fumigènes, l'OL en tête de cortège

La question des supporters et de leur encadrement juridique a été débattue au Sénat ce mardi. L'OL, par la voix de son directeur général adjoint, a notamment défendu l'usage des engins pyrotechniques.

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On les voit souvent dans les bandes-annonces des affiches de Ligue 1 mais ils valent des amendes aux clubs quand ils sont réellement utilisés. Les fumigènes restent un problème non résolu dans le football français en 2024. Pour des questions de sécurité, leur usage est encore très limité malgré le vote d'un décret il y a un an. Les fumigènes étaient alors autorisés sous certaines conditions, sur la base d'une expérimentation de trois ans en Ligue 1 et en Ligue 2. Néanmoins, cela n'empêche pas la LFP de continuer à sanctionner l'usage des fumigènes dans les stades français. De quoi frustrer les supporters et surtout les clubs, lesquels mettent la main à la poche avec une loi floue.

Pour l'OL, les fumigènes aident au spectacle
Ainsi, l'OL veut une plus grande souplesse dans l'utilisation des fumigènes. Alors que le Sénat traitait du supportérisme ce mardi avec un colloque « Quelles politiques publiques de gestion du supportérisme ? », l'OL a proposé d'encore assouplir la législation sur les fumigènes. Xavier Perrot, directeur général adjoint lyonnais en charge du stade, a mis en avant l'utilisation réussie des fumigènes au Groupama Stadium depuis mars 2023. Pour lui, les fumigènes sont synonymes de spectacle dans les tribunes et incitent les gens à acheter des places.

« Une grande majorité des décisions de la commission de discipline sont liées à la pyrotechnie. On passe beaucoup de temps à lutter contre celle-ci, alors qu’on attend surtout la sécurité dans les enceintes sportives. S’il y a des fumigènes, mais qu’il n’y a pas de blessés, tout va bien. La pyrotechnie peut être dangereuse si elle est mal organisée, mais dans le cadre des expérimentations, qui sont encore au stade embryonnaire, on voit que tout le monde y gagne. Son objectif, lorsqu'elle est encadrée, est de faire du spectacle et de donner envie de venir au stade », a t-il indiqué tout en se voulant rassurant au niveau de la sécurité. Il a défendu l'idée de sanctions individuelles en cas de débordements et d'un nombre de policiers mobilisés plus adéquat avec la dangerosité de l'affiche en question. Il est vrai que l'ambiance dans les stades est un argument important dans la vente des droits TV d'un championnat. Au vu des difficultés de la L1 dans le domaine, la question des fumigènes pourrait rapidement passer du côté des points positifs de notre championnat si elle est bien traitée.

S.G.S.B.

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