Découvrez les arbitres qui officieront lors de la 11ème journée de Ligue 1 Stade Rennais FC - RC Strasbourg (Dimanche, 15h00) Arbitre principal : Thomas LÉONARD Arbitres assistants : Florian...
Habib Beye avait décidé de se passer contre toute attente de Seko Fofana mais aussi de Ludovic Blas pour le déplacement à Toulouse mercredi. L’entraîneur rennais a justifié cette décision. Sur un...
Menacé sur le banc de Rennes, Habib Beye sait désormais à quoi s’en tenir concernant son avenir. Habib Beye est fixé. Mercredi, Rennes a encore laissé filer deux points face à Toulouse (2-2), alors...
Invité au micro de Ligue 1 +, le président du Stade Rennais Arnaud Pouille a confirmé le maintien d’Habib Beye sur le banc pour la réception de Strasbourg, dimanche. Habib Beye entraînera le Stade...
Arnaud Pouille s’est exprimé au micro de Ligue 1 +, après la nouvelle contre-performance du Stade Rennais face à Toulouse, lors de la dixième journée de Ligue 1 (2-2). Le président du SRFC a...
Le Stade Rennais traverse une période particulièrement délicate à l’approche de son déplacement à Toulouse. La tension monte au sein du club breton, où des décisions fortes ont été prises par...
Toulouse et Rennes s'affrontent ce mercredi pour le compte de la 10e journée de la Ligue 1. Voici la compo attendue pour le club breton. Il y aura de l’électricité dans l’air, ce mercredi soir, à...
Le Stade rennais est attendu à Toulouse, ce mercredi soir, dans un contexte pesant pour ce qui pourrait être le match de la dernière chance pour Habib Beye, qui était proche du départ en début de...
Habib Beye bouge encore. Sur le départ, il a été retenu in extremis par son président, Arnaud Pouille, pour diriger la rencontre du Stade Rennais à Toulouse ce mercredi. Une nouvelle...
L’avenir d’Habib Beye au Stade Rennais a récemment fait l’objet de nombreuses spéculations, après une nouvelle défaite en Ligue 1 face à l’OGC Nice (1-2). Des rumeurs ont circulé sur un possible...
Habib Beye envisagerait de se passer de Seko Fofana et Ludovic Blas ce mercredi pour le match de la 10e journée de Ligue 1 entre Rennes et Toulouse, selon L'Équipe. Deux cadres de la formation...
Après avoir vécu une journée de lundi mouvementée, Habib Beye a fait face à la presse à la veille du déplacement du Stade Rennais à Toulouse. Il dit avoir encore l'énergie pour diriger l'équipe...
Habib Beye sera bien sur le banc du Stade rennais à Toulouse, mercredi, mais le club breton a vécu un début de semaine agité, et la crise d’automne est déjà là, après un début de saison décevant....
Avant le déplacement à Toulouse, mercredi, Habib Beye a évoqué son avenir immédiat à Rennes. Il a indiqué avoir tenu un discours qui a conduit ses dirigeants à le maintenir. Comment se sont passées...
La situation d’Habib Beye sur le banc du Stade Rennais est de plus en plus incertaine. Arrivé en janvier dernier avec pour mission de stabiliser un club en difficulté, l’entraîneur est désormais...
L’histoire tourne au vinaigre entre Daniel Riolo et deux anciens cadres du RC Lens, Brice Samba et Seko Fofana, aujourd’hui au Stade Rennais. Lors d’une émission récente de l’After Foot sur RMC, le...
Habib Beye est passé tout près de la porte de sortie. Finalement maintenu, le coach du Stade Rennais sait qu’il joue gros demain face à Toulouse. Présent en conférence de presse, le coach de 48 ans...
En danger après le nouveau couac contre Nice dimanche (1-2, 9e journée de L1), le coach rennais Habib Beye est maintenu en poste pour diriger l'équipe bretonne à Toulouse, ce mercredi (10e journée,...
Ludovic Blas fait visiter le tout nouveau centre d’entraînement du Stade Rennais à Colin. Des vestiaires aux terrains, en passant par la salle de muscu et les espaces de récupération, Ludovic Blas nous montre tout le potentiel de ce lieu incroyable… avec la complicité de Steve Mandanda et Habib Beye.
Entre harcèlement, concurrence, camaraderie, échec et réussite, Cyprien Junior Kouakam-Dubois se livre sur son quotidien dans le centre de formation du Stade Rennais.
Habib Beye avait décidé de se passer contre toute attente de Seko Fofana mais aussi de Ludovic Blas pour le déplacement à Toulouse mercredi. L’entraîneur rennais a justifié cette décision.
Sur un siège éjectable avant le déplacement du Stade Rennais sur la pelouse de Toulouse mercredi soir, Habib Beye se savait très attendu. Cette pression n’a pas empêché l’entraîneur breton de faire des choix forts en se passant notamment de Seko Fofana et de Ludovic Blas, écartés du groupe pour cette rencontre de la 10e journée de Ligue 1. Un choix fort de la part de l’ex-entraîneur du Red Star, à priori pas satisfait de ce qu’il voit de la part de ses deux milieux de terrain depuis le début de la saison.
Interrogé après le match nul contre Toulouse (2-2), Habib Beye en a dit davantage sur les raisons de cette décision. Ces deux mises à l’écart s’expliquent principalement par l’attitude et les performances décevantes de Fofana et de Blas à l’entraînement selon leur entraîneur. "C'est un choix qui est lié à la dynamique du groupe et surtout à ce qu'on vit tous les jours à l'entraînement. J'estime que l'entraînement est quelque chose de très important, et même le plus important pour préparer un match de très haut niveau en Ligue 1. Quand on n'est pas à 100% à l'entraînement et pas dans l'état d'esprit qu'il faut pour le groupe, il y a des choix réalisés car d'autres joueurs sont meilleurs pour être dans le groupe" a lancé Habib Beye sur les antennes de Ligue1+.
Le message est clair à l’égard de Seko Fofana et de Ludovic Blas, invités à être bien plus sérieux et performants à l’entraînement s’ils veulent retrouver une place dans le groupe du Stade Rennais à l’avenir. Conforté par Arnaud Pouille mercredi soir, Habib Beye tranchera dans les jours à venir sur la présence des deux joueurs pour la réception de Strasbourg dimanche à 15 heures.
Menacé sur le banc de Rennes, Habib Beye sait désormais à quoi s’en tenir concernant son avenir.
Habib Beye est fixé. Mercredi, Rennes a encore laissé filer deux points face à Toulouse (2-2), alors qu’il menait 2-0. Une nouvelle désillusion pour le club breton, désormais sur une série de six matchs sans victoire (six nuls en dix journées). Malgré la pression grandissante, la direction a choisi de maintenir sa confiance en Habib Beye.
Le président Arnaud Pouille l’a confirmé dans le vestiaire après la rencontre, mettant fin aux spéculationx : "Est-ce qu’on a décidé de le maintenir ? Oui, on vient de le dire au groupe. Il nous faut des résultats et avancer." Au micro de Ligue 1+, il a ajouté : "Le club traverse une période difficile, la situation comptable est fragile, mais le staff a montré qu’il avait encore l’énergie nécessaire. On se fait remonter, mais il y a eu de bonnes choses."
Habib Beye, lui, a pris acte de cette confirmation. "L’échéance, c’est Strasbourg (dimanche, à 15 heures). On va se préparer pour Strasbourg avec l’énergie qu’on a montré toute cette semaine. Une semaine assez folle dans tout ce qu’on vit. C’est comme ça, c’est ce que doit vivre un coach. Le président a parlé aux joueurs, c’était un message très positif, il a vu le niveau de l’équipe ce soir", a-t-il déclaré de son côté.
Fofana, un choix lié "à la dynamique"
L’entraîneur sénégalais a d’ailleurs assumé son choix fort d’écarter Ludovic Blas et Seko Fofana pour le déplacement à Toulouse. "C’est un choix lié à la dynamique du groupe et ce qu’on vit tous les jours à l’entraînement. Lorsqu’on n’est pas à 100 % à l’entraînement et pas dans l’état d’esprit du groupe, des choix sont faits", a-t-il expliqué.
Actuel 10e de Ligue 1, à sept points du top 4 et trois de la zone rouge, Rennes doit impérativement se relancer dimanche face à Strasbourg. Un match durant lequel Habib Beye jouera fortement son avenir.
Invité au micro de Ligue 1 +, le président du Stade Rennais Arnaud Pouille a confirmé le maintien d’Habib Beye sur le banc pour la réception de Strasbourg, dimanche.

Habib Beye entraînera le Stade Rennais contre Strasbourg.
Ce nul concédé à Toulouse (2-2), le sixième match de suite sans victoire, ne sera donc pas la dernière apparition d’Habib Beye sur le banc du Stade Rennais. Le technicien sénégalais retrouvera le Roazhon Park, au moins une fois encore, ce dimanche contre Strasbourg, une semaine après avoir quitté l’antre bretillien sous les sifflets des ultras et sur une défaite contre Nice dimanche dernier.
C’est ce qu’a indiqué le président du club breton Arnaud Pouille mercredi sur Ligue 1 +.
"On va essayer d’avancer ensemble", a-t-il expliqué au micro du diffuseur du championnat avant d’être questionné sur le maintien ou non de son entraîneur : "Oui" (il reste, NDLR), a-t-il assuré.
"C’est réconfortant, ça montre le soutien qu’il veut donner à ce staff, à ce groupe", a déclaré Beye, soulagé, en conférence de presse.
"J’espère que le déclic interviendra dimanche, où on pourra vivre un match où on mène, où on gagne", a-t-il poursuivi, alors que sa formation a perdu dix points après avoir mené en cours de partie depuis le début de saison.
Sa présence sur le banc dimanche au Roazhon Park semblait plus que jamais menacée alors que ses hommes venaient de concéder le match nul 2-2 après avoir mené 2-0 à la 55e, et que son limogeage avait été envisagé lundi, après une défaite 2-1 contre Nice.
C’est une semaine assez folle
Rejoints rapidement à 2-2 par les Toulousains, les Rennais ont souffert sans céder en fin de partie, alors que Beye avait choisi de ne pas retenir deux cadres pour ce déplacement, Seko Fofana et Ludovic Blas.
"C’était un choix lié à la dynamique du groupe et ce qu’on vit à l’entraînement, (…) lorsqu’on n’est pas à 100 % à l’entraînement, des choix sont faits", a assuré Beye au micro de Ligue 1 +.
"L’échéance c’est Strasbourg, on va s’y préparer, c’est une semaine assez folle, (…) le président a parlé aux joueurs, c’était un message positif", a ajouté l’entraîneur.
"On vient de dire au groupe" que Beye restait, a confirmé Pouille, avant d’ajouter : "On le sait il nous faut des résultats, avancer, il y a eu du contenu ce soir, un peu de fragilité."
Arnaud Pouille s’est exprimé au micro de Ligue 1 +, après la nouvelle contre-performance du Stade Rennais face à Toulouse, lors de la dixième journée de Ligue 1 (2-2). Le président du SRFC a confirmé son entraîneur dans ses fonctions.

Sa parole, extrêmement rare, était attendue. Le président du Stade Rennais, Arnaud Pouille, s’est exprimé au micro de Ligue 1 + après le match nul frustrant des Bretons au Stadium face au Toulouse FC, dans le cadre de la dixième journée de Ligue 1 (2-2). Et malgré la crise de résultats, l’ancien dirigeant lensois a confirmé son entraîneur dans ses fonctions.
Il y a eu du contenu ce soir
"Oui, on maintient Habib Beye, on vient de le dire au groupe, a indiqué Pouille. C’est sûr qu’il nous faut des résultats, avancer… Il y a eu du contenu ce soir, encore de la fragilité, mais on va continuer à bosser tous ensemble, trouver des solutions et essayer d’avancer ensemble."
Le Stade Rennais a, à Toulouse, une fois de plus laissé filer des points après avoir mené 2-0. Un scénario qui se répète après Nantes et Le Havre, mais qui n’empêche pas la direction de maintenir sa confiance à l’ancien défenseur international sénégalais. Les Bretons tenteront de réagir dimanche face à Strasbourg, au pied du podium en Ligue 1.
"Je ne prends pas souvent la parole, beaucoup la prennent à ma place, a ajouté Pouille. Sur le match, il y a encore de la frustration. Mais il faut qu’ils croient en eux, on a confiance en ce groupe et on va essayer de repositionner le Stade Rennais à sa place."
Le Stade Rennais traverse une période particulièrement délicate à l’approche de son déplacement à Toulouse.

La tension monte au sein du club breton, où des décisions fortes ont été prises par l’encadrement. Selon plusieurs sources concordantes, deux figures majeures du vestiaire, Seko Fofana et Ludovic Blas, ont été écartées du groupe pour des motifs officiellement sportifs. Cette mise à l’écart, loin d’être anodine, révèle un malaise profond qui s’installe dans l’effectif rennais.
Ni blessés ni suspendus, Fofana et Blas ne participeront pas au voyage en Haute-Garonne. La direction du club évoque des choix "tactiques", mais la réalité semble plus complexe. Habib Beye, sous pression après une série de cinq rencontres sans victoire, affirme son autorité en sanctionnant deux de ses cadres. Ce geste est interprété comme une tentative de reprendre la main sur un vestiaire qui lui échappe peu à peu.
Le rendement de Seko Fofana, arrivé avec un statut de leader, interroge depuis plusieurs semaines. Plusieurs voix internes estiment que le joueur peine à retrouver l’influence qu’il exerçait à Lens. Jimmy Cabot, ancien partenaire de Fofana, a pris publiquement sa défense sur les réseaux sociaux : "À Lens, il faisait partie d’une chaîne exceptionnelle. Il y avait huit leaders potentiels dans cette équipe, des joueurs comme Leca, Gradit, Sotoca, des mecs de vestiaire. L’environnement était unique, soudé, cohérent. À Rennes, ce contexte n’existe pas. Seko peut faire mieux, mais il ne peut pas porter à lui seul une équipe qui ne fonctionne pas".
Crise de confiance et tensions internes
Le malaise ne se limite pas à Fofana. Ludovic Blas, autre joueur d’envergure, a manifesté son mécontentement après son remplacement lors du match nul contre Auxerre (2-2). "Je me sentais bien, je gagnais mes duels… c’était le moment d’appuyer", a-t-il lâché, adressant un message à peine voilé à son entraîneur. Ces réactions publiques traduisent une perte de repères et une fracture grandissante entre le staff et certains cadres.
En interne, des doutes émergent quant aux méthodes de travail de Beye et à la direction prise par le club. Le technicien sénégalais peine à convaincre et à maintenir l’adhésion de ses joueurs. Les résultats décevants accentuent la pression sur un groupe déjà fragilisé par les attentes élevées du début de saison.
Habib Beye face à l’urgence sportive du Stade Rennais
En conférence de presse, Habib Beye a tenté de rassurer sur la cohésion du groupe : "Le soutien de mes joueurs, je l’ai toujours senti", a-t-il affirmé, tout en reconnaissant l’importance capitale du déplacement à Toulouse pour son avenir. Cette rencontre pourrait s’avérer décisive, non seulement pour le classement du club, mais aussi pour la stabilité de l’encadrement technique.
Le Stade Rennais, actuellement dixième de Ligue 1, se trouve loin de ses ambitions européennes. La fragilité du vestiaire et la succession de résultats en demi-teinte menacent sérieusement l’équilibre du club. Face à cette situation, Beye joue sans doute sa dernière carte. Le déplacement à Toulouse s’annonce comme un tournant majeur, où bien plus que trois points seront en jeu pour l’avenir du club et de son entraîneur.
L’avenir d’Habib Beye au Stade Rennais a récemment fait l’objet de nombreuses spéculations, après une nouvelle défaite en Ligue 1 face à l’OGC Nice (1-2). Des rumeurs ont circulé sur un possible licenciement du technicien sénégalais dès le lundi suivant cette contre-performance.

Cependant, selon des informations du quotidien L’Equipe, la direction du club a tranché : Habib Beye sera bien présent sur le banc des Rouge et Noir pour le prochain match contre Toulouse en championnat, mercredi. Ce choix intervient malgré une période délicate traversée par l’équipe en championnat.
Les dirigeants bretons ont tout de même pris le temps de réfléchir à un éventuel changement d’entraîneur. La possibilité de se séparer de l’ancien défenseur de l’Olympique de Marseille a été sérieusement envisagée au sein du club, mais la décision finale a été de lui renouveler leur confiance, au moins pour le moment.
La situation reste néanmoins tendue pour Beye, qui n’a pas réussi à décrocher la moindre victoire lors des cinq dernières rencontres de Ligue 1. Cette série négative pèse lourdement sur son avenir et celui du club, alors que la pression des supporters et des observateurs s’intensifie.
Pour le prochain déplacement sur la pelouse du Toulouse FC, la direction rennaise attend un résultat positif. L’Equipe précise d’ailleurs que Beye aura « une obligation de résultat » lors de cette confrontation décisive, soulignant ainsi l’importance de cette rencontre pour la suite de son aventure à Rennes.
Ce match pourrait donc s’apparenter à un véritable tournant, non seulement pour l’entraîneur, mais aussi pour l’ensemble du groupe qui devra réagir rapidement afin d’inverser la tendance actuelle. Les regards se tournent désormais vers ce rendez-vous crucial, dont l’issue pourrait avoir de lourdes conséquences pour l’avenir d’Habib Beye au Stade Rennais.
Après avoir vécu une journée de lundi mouvementée, Habib Beye a fait face à la presse à la veille du déplacement du Stade Rennais à Toulouse. Il dit avoir encore l'énergie pour diriger l'équipe après une série de mauvais résultats qui le placent sur la sellette.

Annoncé licencié dans la journée de lundi par Foot Mercato, avant que d'autres médias n'assurent qu'il serait bien sur le banc rennais à Toulouse, Habib Beye a pu donner sa version des faits ce mardi à la veille du déplacement de son équipe en Haute-Garonne pour la 10e journée de Ligue 1. Présent face à la presse, il confesse avoir cru que son aventure s'arrêtait, mais certifie ne jamais avoir été sur le départ.
"La question de mon départ s'est posée, par moments elle a même été arrêtée." - Habib Beye
Selon le coach, son avenir aurait même été un temps scellé dans l'esprit de ses dirigeants dans la journée de lundi : "La question s'est posée oui. Je pense qu'elle a été posée et par moments elle a même été arrêtée." Mais le rendez-vous fixé en début d'après-midi entre le coach et les décideurs rennais aurait changé la donne : "Peut-être que des gens aujourd'hui croient encore en ce qu'on veut faire et en ce qu'on est ici au Stade Rennais. (...) Ca continue pour une raison très précise : les dirigeants sentent que j'ai l'énergie pour faire gagner l'équipe demain" a éludé Habib Beye dans un premier temps.
Interrogé sur la possibilité qu'il ait un temps été prêt à s'en aller, Habib Beye a démenti : "Je n'ai jamais été prêt à partir. Je ne lâcherai jamais ce poste, ni ma passion qui est d'entraîner, peu importe la pression, peu importe les résultats. J'aime trop le jeu, j'aime trop mes joueurs pour ne serait-ce qu'un jour poser une démission et décider de partir." Mais le Stade Rennais peut être un club compliqué pour les coachs, et certains sont sortis essorés par le fonctionnement particulier de ce club où le pouvoir est parfois mouvant : "Non ce n'est pas compliqué d'être coach au Stade Rennais, c'est un vrai bonheur, assure Habib Beye. C'est un club formidable, et j'ai la chance d'avoir un propriétaire qui est une personne vraiment exceptionnelle, et il me l'a encore témoigné ce matin. J'ai la chance d'avoir un propriétaire et une famille qui savent exactement où je veux aller avec ce club, (...) et ce soutien-là est indéfectible depuis mon arrivée ici."
Un message pour indiquer que François Pinault aurait, directement ou indirectement, sauvé la peau d'Habib Beye contre la volonté des dirigeants exécutifs du Stade Rennais ? Pas forcément : dans les faits, comme le décrit So Foot, plusieurs versions s'opposent avec une volonté de se séparer de Beye plus ou moins arrêtée selon les sources, et des quiproquos pourraient avoir accompagné les échanges préliminaires entre Habib Beye et ses supérieurs Arnaud Pouille et Loïc Désiré, avant ce rendez-vous où il les aurait donc convaincus de sa capacité à se maintenir en poste et inverser la tendance.
Le coach en raconte les contours : "Ce n'était pas un rendez-vous pour dire stop, mais pour me demander comment j'étais. Je pense qu'à travers la deuxième mi-temps face à Nice, à ce que je suis moi au quotidien, dans mon implication, les dirigeants voient mon engagement au sein du club et ma capacité à faire gagner l'équipe demain à Toulouse." Un match couperet ? Habib Beye y voit surtout "un challenge excitant."
Habib Beye sera bien sur le banc du Stade rennais à Toulouse, mercredi, mais le club breton a vécu un début de semaine agité, et la crise d’automne est déjà là, après un début de saison décevant. Avec la sensation que rien ne change depuis deux ans et le début d’un cercle vicieux interminable rythmé par des mauvais choix et une grande instabilité. À quand le bout du tunnel ?

À Rennes, l’enfer du décor
Les feuilles mortes jonchent les trottoirs, la France a changé d’heure, et la première tempête de la saison, Benjamin, a pointé le bout de son nez : l’automne est bien là, cette fois, et le Stade rennais n’a pas oublié de plonger dans la crise pour respecter le retour d’une tradition qui ferait presque sourire si elle n’était pas aussi désespérante. Il régnait une ambiance de Toussaint avant l’heure, ce dimanche au Roazhon Park, au coup de sifflet final du match perdu contre Nice (1-2), après une première période insipide et malgré une dernière demi-heure où les Rennais auraient sans doute mérité d’aller chercher un énième 2-2.
C’était la deuxième défaite de la saison, seulement, mais une cinquième rencontre d’affilée sans gagner, soit la pire série en championnat depuis octobre-novembre 2023. À l’époque, cette disette avait poussé Bruno Genesio à rendre son tablier pour ce qui ressemble, avec deux ans de recul, au moment de la bascule du mauvais côté pour un club qui s’est depuis enfermé dans un interminable cercle vicieux, sans trop savoir quand arrivera le bout du tunnel.
Le jour où tout a (encore) failli basculer
Dans la machine à laver rennaise, entre la route de Lorient et la Piverdière, il s’est passé beaucoup trop de choses en l’espace de 48 heures pour ne pas penser que le club rouge et noir n’a pas encore fini de marcher sur la tête. Il y a ce qu’on a vu, de près ou de loin, ce dimanche quand la nuit tombait. Notamment les ultras du Roazhon Celtic Kop, restés dans leur tribune Mordelles pendant plus d’une heure après le coup d’envoi pour voir débarquer, sous l’impulsion de la direction rennaise, sept cadres, de Ludovic Blas à Valentin Rongier, qui a pris le micro face à un kop qui avait accueilli l’ancien rival nantais avec une banderole hostile et des sifflets quelques semaines plus tôt. "Croyez-nous, ça nous fait aussi chier de finir les matchs et de ne pas gagner, posait le capitaine rennais. C’est insuffisant, et on le sait parce qu’on est le Stade rennais. Je vous promets que les choses vont changer et tourner en notre faveur."
La question de mon avenir s’est posée à un moment, elle était même arrêtée. Je pense que des gens croient encore à ce qu’on veut faire ici, au Stade rennais.
Habib Beye
Il y a aussi et surtout ce qu’on nous raconte et ce qui se passe dans les coulisses, où le début de semaine a été mouvementé. Les versions diffèrent, parfois, et il n’est pas du tout impossible que l’idée de se séparer du coach de 48 ans était très présente au niveau de la direction le dimanche soir et le lundi matin (sans vraiment de solutions de remplacement), où Beye avait dirigé normalement la séance du jour. La suite, c’est une très longue réunion entre le technicien et les dirigeants bretons, le président Arnaud Pouille et le directeur sportif Loïc Désiré, avant laquelle une possible mauvaise interprétation des signaux envoyés aurait même conduit certains adjoints de l’entraîneur rennais à commencer à vider leurs casiers, selon nos informations.
"Il s’est dit beaucoup de choses, on a fait un bilan de tout ce qui se passait actuellement. […] La question de mon avenir s’est posée à un moment, elle était même arrêtée, livrait Beye ce mardi en conférence de presse. Je pense que des gens croient encore à ce qu’on veut faire ici, au Stade rennais. […] Ce n’était pas une entrevue où on dit stop, mais plutôt où on demande : “Tu es comment ?” L’énergie de l’ancien défenseur aurait convaincu de le maintenir en poste au moins jusqu’au déplacement à Toulouse, mercredi, où tout autre résultat qu’une victoire pourrait lui être fatal, "un challenge excitant", selon les mots de Beye.
Ce dernier a bien sûr sa responsabilité dans le début de saison raté des Bretons (11 points après 9 journées, soit un copié-collé des deux dernières cuvées) et il semble encore chercher un système et une équipe capable de boucler une rencontre avec de la maîtrise et de la constance. "On n’a pas encore eu de match référence ou de match complet du début à la fin. On a souvent des trous, je ne sais pas comment l’expliquer en toute franchise, ça nous fait vraiment chier", constatait Brice Samba ce dimanche, avant de démentir les rumeurs de tensions avec l’entraîneur, "des calomnies, des choses inventées". Il y a eu des désaccords, des échanges et, selon plusieurs sources, certains joueurs pas totalement convaincus par le coach rennais, qui assurait encore ce mardi avoir "le soutien" de ses hommes.
"Je l’ai tout le temps, à mon sens, a-t-il continué. Dans l’adhésion et la réaction sur le terrain contre Nice, c’est l’exemple parfait." La question de la cohabitation et de la communication avec le staff dédié à la performance mené par Laurent Bessière (passé par Lens et Nice), arrivé à l’intersaison, a également été posée lors de la réunion de lundi. Un problème abordé parmi tant d’autres, mais un point de crispation depuis un moment à Rennes, même si Beye aurait été mis au courant dès son embauche de ces ajustements programmés après un audit qui avait mis en évidence des dysfonctionnements et des manques.
Le règne de l’instabilité
Il y a le sportif, le terrain et la vie d’un club de foot d’un côté ; et le fonctionnement du Stade rennais d’un autre, entre la passion et les luttes d’influences, plus ou moins importantes et présentes. Beye a encore couvert de compliments la famille Pinault, "un propriétaire exceptionnel. C’est très rare d’avoir cette relation et la chance d’avoir une famille qui sait exactement où je veux aller avec ce club, avec un soutien indéfectible depuis mon arrivée", mais la gouvernance impulsée par les milliardaires français interroge encore et toujours à Rennes. Les "forces obscures", ce concept théorisé il y a bien longtemps par Frédéric Antonetti et qui est souvent utilisé pour désigner Hubert Guidal et René Ruello, tous les deux anciens dirigeants du SRFC et fidèles amis de François Pinault, ont bon dos et ne peuvent pas être la seule cause de l’instabilité chronique sur les bords de la Vilaine. En cas de départ de Beye dans les prochains jours, le Stade rennais pourrait connaître son 18e entraîneur en 27 ans d’ère Pinault et, plus symbolique encore, le 10e de la dernière décennie.
Si le club breton assure avoir avancé dans plusieurs domaines ces derniers mois (la cellule de recrutement, les travaux sur l’identité rennaise à l’occasion des 125 ans cette saison et le développement du staff pro, etc.), il est difficile de sentir une osmose et une vision commune entre tous les décideurs depuis que la chaîne a été cassée par l’actionnaire, qui avait imposé le retour (puis la prolongation un peu plus tard) de Julien Stéphan à l’automne 2023. Depuis, Rennes a vu passer des dizaines de joueurs – Ludovic Blas étant aujourd’hui le plus ancien dans l’effectif (sans compter les jeunes) –, deux présidents exécutifs (Olivier Cloarec et Arnaud Pouille), trois directeurs sportifs (Florian Maurice, Frederic Massara, Loïc Désiré), trois entraîneurs (Stéphan, Jorge Sampaoli, Beye) et même deux présidents du conseil d’administration (Alban Gréget et Guillaume Cerutti, à la tête de la Collection Pinault, récemment nommé). Le tout avec des mercatos onéreux à mettre en parallèle avec des ventes importantes et une balance positive au niveau des transferts, avec un été 2024 catastrophique, dont les seuls «?survivants » un an plus tard sont Abdelhamid Aït-Boudlal (recruté en tout début de mercato) et Glen Kamara.
C’est dans ce décor bancal que l’urgence comptable pourrait provoquer un énième bouleversement dans les prochains jours, pour un club qui cherche à rester connecté à son public et qui ambitionne de retrouver la Coupe d’Europe la saison prochaine. "Les interprétations à l’extérieur, on ne les maîtrise pas. On doit tous corriger des choses, du coach aux joueurs", formulait Loïc Désiré chez Ouest-France lors de la dernière trêve à l’occasion d’une des rares prises de parole publiques de la direction bretonne. L’accueil du Roazhon Park, où Strasbourg doit se pointer dimanche, pourrait être glacial, voire contestataire au bout d’une nouvelle drôle de semaine, en fonction de ce qui se passera à Toulouse mercredi pour la rencontre de la dernière chance (avant la prochaine ?) pour Beye, dont l’entente avec son président n’a jamais été une évidence depuis le début de l’histoire. «?Je ne veux pas que ce match soit lié au destin du coach, je vais dire à mes joueurs d’être en mission pour eux-mêmes, assurait-il. Mon destin n’a pas trop d’importance.?» Celui du Stade rennais continue de s’écrire en pointillé en attendant, peut-être un jour, la fin de cette interminable saison des tempêtes.
Avant le déplacement à Toulouse, mercredi, Habib Beye a évoqué son avenir immédiat à Rennes. Il a indiqué avoir tenu un discours qui a conduit ses dirigeants à le maintenir.

Comment se sont passées les 24 dernières heures ?
Il s’est dit beaucoup de choses. On a fait un bilan de tout ce qui se passait actuellement… Ça serait un petit peu long de le résumer ici. Le plus important, c’est aujourd’hui, le focus qu’on doit avoir sur ce match de Toulouse et se dire qu’on a la chance de pouvoir remonter très, très vite à cheval et de gagner un match où ce sera difficile, tout simplement. Dans la situation dans laquelle nous sommes, oui, il faut gagner.
La question de votre départ s’est-elle posée ?
Je pense qu’elle a été posée. Par moments, elle a été même arrêtée. Peut-être qu’aujourd’hui, des gens croient encore en ce qu’on veut faire et en ce qu’on est ici au Stade Rennais.
Est-ce vous pensez avoir eu le soutien des joueurs ?
Oui, je l’ai tout le temps. À mon sens, que ce soit dans l’adhésion et ce qu’ils ont montré sur le terrain prouve qu’il y a une adhésion totale à ce qu’on veut faire. La deuxième mi-temps (contre Nice), en est l’exemple parfait. Donc, je ne me suis jamais posé cette question-là.
Y a-t-il eu un stop à un moment où vous auriez été prêt à partir de vous-même ?
Non, moi, je n’ai jamais été prêt à partir. Jamais je ne lâcherai ce poste-là. Jamais je ne lâcherai ma passion qui est d’entraîner, peu importe la pression, peu importent les résultats. J’aime trop ce jeu, j’aime trop ce sport, j’aime trop mes joueurs. Poser une démission et décider de partir, ça ne se fera jamais, ni ici, ni ailleurs.
Est-ce particulier d’être entraîneur au Stade Rennais ?
Non, c’est un vrai bonheur. Je l’ai toujours dit depuis que je suis arrivé le premier jour, le 28 janvier dernier. Je vous l’ai dit : c’est un club formidable. J’ai la chance d’avoir un propriétaire qui est une personne vraiment exceptionnelle. Il me l’a encore témoigné ce (mardi) matin et c’est très, très rare dans une relation. Je ne le dis pas assez : j’ai la chance d’avoir un propriétaire, une famille qui sait exactement où je veux aller avec ce club, qui a perçu peut-être ça aussi. Et ce soutien-là est indéfectible depuis mon arrivée au club. On a échangé par message. J’ai tout son soutien pour le match de Toulouse avec, bien sûr, cette envie qu’on a tous de gagner ce match et de comprendre que l’aspect comptable est capital dans notre parcours dans notre championnat.
Pouvez être plus précis sur les événements de lundi qui ont conduit à votre maintien sur le banc ?
On est arrivé hier matin, on a entraîné l’équipe et ce qui s’est passé, c’est, qu’à un moment donné, ça devait s’arrêter et ça a continué parce que des gens pensent encore qu’on a l’énergie pour changer la dynamique actuelle, tout simplement. Vous avez tous lu les informations, ça devait s’arrêter, ça continue, ça continue pour une raison très précise, c’est que les dirigeants sentent que j’ai l’énergie et les capacités de faire gagner cette équipe demain ! Maintenant, c’est comme ça, c’est le milieu dans lequel nous sommes. On ne va pas se mentir ici et se dire non, il ne s’est pas passé ci ou ça.
Quand vous dîtes que ça devait s’arrêter, est-ce par rapport à ce qui a été écrit ou par rapport à ce qu’on vous a dit ?
Non, ce n’est pas ce qui a été écrit. Je pense qu’à un moment donné, on s’est posé la question de l’avenir, de mon avenir au sein du club et, on s’est vu, on a échangé, cet avenir a peut-être été différent par la perception qu’ils ont eue de mon engagement au sein du club, tout simplement. Ce n’était pas une entrevue où on dit stop. C’est une entrevue où on dit tu es comment et je pense qu’aujourd’hui, à travers ce qu’on a fait, à travers la deuxième mi-temps contre Nice, à ce que je suis moi, aujourd’hui, au quotidien dans mon implication, les dirigeants voient mon engagement au sein du club et ma capacité à faire gagner ce club, demain.