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L'entraîneur rennais Habib Beye et cinq de ses joueurs investissent l'équipe type de la 11e journée de Ligue 1 après leur retentissant succès contre Strasbourg (4-1). 
Au bout d'un week-end qui a été moins spectaculaire que les précédents (seulement 14 buts au total), la démonstration du Stade Rennais et de son avant-centre Estéban Lepaul contre Strasbourg (4-1) dimanche a marqué les esprits. À tel point qu'en plus de l'intenable attaquant - auteur d'un triplé face à une équipe alsacienne qu'il aime martyriser -, on retrouve quatre autres joueurs, mais aussi l'entraîneur des Rouge et Noir, Habib Beye, à l'honneur dans notre équipe type de Ligue 1.
Lui aussi buteur puis passeur décisif, Kader Meïté accompagne Lepaul devant, alors que Valentin Rongier investit l'entrejeu pour la deuxième fois de la saison et que Mousa al-Tamari et Abdelhamid Aït Boudlal prennent place en défense dans notre 4-4-2.
Avec une unité de moins, Estéban Lepaul (8 buts) talonne l'attaquant argentin du RCSA, Joaquin Panichelli (à droite) au classement des meilleurs buteurs de Ligue 1 après 11 journées. (J.-B. Autissier / A. Martin/L'Équipe)
Déterminants dans l'exploit réalisé par le promu parisien sur la pelouse de Monaco samedi (1-0), Samir Chergui et Moses Simon représentent le PFC dans le onze idéal de la 11e journée, mais pas Kevin Trapp, pigiste de luxe dans le but mais supplanté par la performance magistrale du Lyonnais Dominik Greif à Brest (0-0). Un récital crédité d'un 8 et qui permet au gardien slovaque de remonter au sixième rang chez les gardiens au classement général (5,71 de moyenne).
À noter enfin que le défenseur central lensois Samson Baidoo, buteur contre Lorient (3-0) dimanche, se fait une place dans l'équipe type pour la quatrième fois de la saison, déjà, en seulement neuf matches notés ! Dans le sillage de leur international autrichien, les Sang et Or ont pris les commandes du classement des équipes, avec une moyenne de 5,34 depuis le début de la saison.
Forcé de faire des choix forts cette semaine, Habib Beye a vu ses joueurs répondre présents contre Strasbourg pour une victoire éclatante. 
Le Stade Rennais et son entraineur Habib Beye ont poussé un énorme ouf de soulagement ce dimanche. La réception de Strasbourg n’était pas un cadeau pour le club breton, en proie au doute et à une rébellion interne aux dires de certaines suiveurs ou comptes influents du championnat français. Mais depuis deux matchs, l’entraineur franco-sénégalais a décidé d’écarter les fauteurs de trouble à ses yeux, et cela paye. Si la victoire a échappé cette semaine à Toulouse, le carton 4-1 réalisé face à Strasbourg démontre qu’il y a bien quelque chose à Rennes quand tout le monde veut jouer.
"Le choix des joueurs, les principes, le contenu alors qu’il avait la valise prête. Tout n’est pas parfait pour Beye mais faut être aveugle, malhonnête ou s’enfermer dans de sacrées postures pour ne pas voir qu’il a quelque chose et peut vraiment très bien travailler", a expliqué l’intervenant de La Chaine L’Equipe Thomas Bonnavent, persuadé qu’il y avait des forces internes contraires à Habib Beye.
En attendant, l’entraineur des "Rouge et Noir" a savouré cette victoire derrière laquelle il courait depuis de trop longues semaines. "Elle me fait un bien fou pour mon staff. Quand ce genre de choses arrivent, il y a d’autres gens que le coach qui sont touchés. Ils n’ont pas le même statut que le coach. J’étais très content pour eux. Quand je parle du staff, c’est dans sa globalité. Ce n’est pas le staff rapproché de Beye comme j’ai vu ça ou là. Lundi, j’ai vu des gens qui étaient très touchés et je suis très heureux pour eux. C’est là que je prends mon énergie", a souligné Habib Beye, qui attend désormais de voir son équipe enfin enchainer des victoires, ce que Rennes n’arrive pas à faire pour le moment.
Ce dimanche 2 novembre, dans le cadre de la onzième journée de Ligue 1, le Stade Rennais a déroulé contre le RC Strasbourg au Roazhon Park. Son attaquant, Esteban Lepaul, a notamment inscrit un triplé.

C'est une victoire qui va faire du bien à tout un club. Incapable de gagner le moindre match depuis le 14 septembre et un succès contre l'Olympique Lyonnais (3-1), le Stade Rennais, sous pression, a enfin renoué avec le succès ce dimanche 2 novembre en dominant Strasbourg au Roazhon Park (4-1). Dans le cadre de la onzième journée de Ligue 1, l'équipe dirigée par Habib Beye s'est pourtant fait peur en début de partie. Car c'est bien le Racing, vainqueur d'Auxerre en milieu de semaine (3-0), qui s'est créé la première situation chaude. Mais Ouattara, étrangement seul dans la surface, a trop croisé son tir venu mourir au ras du poteau de Samba (8e).
Un avertissement pris au mot par les Rouge et Noir, aussitôt réactifs. Sur un centre bien travaillé d'Al-Tamari depuis le côté gauche, Lepaul s'est jeté dans la surface pour couper la trajectoire, devancer Penders et ouvrir le score (9e, 1-0). Auteur de son sixième but de l'exercice, l'ex-Angevin a mis en confiance sa troupe. Car malgré une alerte d'Encisco, contré in-extremis devant le but rennais par un tacle salvateur de Jacquet, Rennes a mis la main sur la partie en doublant la mise.
Lepaul et Meïté en feu
À la suite d'une remise de la tête d'Aït Boudlal à l'entrée des six mètres, le jeune Meïté a pivoté pour reprendre le cuir en une touche et créer l'écart au tableau d'affichage (35e, 2-0). Sur la bonne voie, le Stade Rennais a alors continué d'enflammer la rencontre, jusqu'à frôler le troisième but. Mais le coup de tête bien placé de Lepaul a trouvé sur sa route la parade de Penders (37e). Porté par son public, le club d'Ille-et-Vilaine, plus mordant, alors continué par s'affirmer afin d'éviter un scénario similaire à celui de Toulouse mercredi soir (Rennes menait 2-0 avant d'être rejoint au score, 2-2).
Dès le retour des vestiaires, l'équipe d'Habib Beye a prolongé sa maîtrise en inscrivant un troisième but grâce à l'inévitable Lepaul, parfaitement servi par son compère d'attaque Meïté. Sur l'action, le pur produit du centre de formation breton, excentré sur le côté droit de la surface alsacienne, s'est servi de son corps pour résister à un défenseur adverse, avant de se retourner et d'offrir une galette à son coéquipier (48e). Ce dernier ne s'est pas arrêté là : après Meïté, c'est Rongier qui s'est mué en passeur décisif pour lancer l'avant-centre passé par Épinal vers le but de Penders. Dans la surface, Lepaul ne s'est pas fait prier pour dégainer en une touche un tir puissant du pied droit, sous la barre transversale (60e, 4-0).
Strasbourg, trop tardif
Auteur de son premier triplé à Rennes, qu'il a rejoint durant le dernier mercato estival, le buteur formé à l'Olympique Lyonnais compte désormais huit réalisations en Ligue 1 cette saison. Emporté par la tempête bretonne, Strasbourg a bien tenté de réagir. Mais ni Ouattara (54e), ni Barco (57e) et ni Enciso (58e), maladroits, n'ont réussi à tromper Samba. Au contraire de Nanasi. Lancé en profondeur sur le côté gauche de la défense rennaise, le Suédois de 23 ans a placé un petit extérieur du pied droit tout en douceur pour tromper le portier rennais venu à sa rencontre (77e, 4-1).
Une réaction bien trop tardive pour espérer un autre résultat qu'une lourde défaite en Bretagne. Battu pour la quatrième fois de la saison, Strasbourg, peu inspiré, reste au pied du podium (19 pts) avant de recevoir Lille dans une semaine (dimanche, 17h15). Entre-temps, l'équipe de Liam Rosenior va se rendre sur le terrain du BK Häcken (Suède) pour le compte de la troisième journée de Ligue Europa Conference (jeudi, 21h). De son côté, Rennes se donne de l'air. Après avoir traversé des turbulences ces derniers jours, au point de quasiment acter le départ de son entraîneur, la formation bretonne retrouve enfin la victoire et remonte provisoirement au neuvième rang (15 pts). Une prestation solide, à confirmer dès vendredi prochain sur la pelouse du Paris FC (20h45).
Auteur d’un superbe triplé lors de la victoire rennaise contre Strasbourg (4-1), Esteban Lepaul a donné de l’air au club breton, tout en s’affirmant comme l’un des attaquants les plus prolifiques de notre championnat.
Dans l’anonymat du National avec Epinal, il y a encore deux ans, Esteban Lepaul se mue, aujourd’hui, en sauveur du Stade Rennais. Onzième de Ligue 1 avant d’affronter le Racing Club de Strasbourg, ce dimanche, lors de la 11e journée, le club breton traversait en effet une grosse crise de résultats. Après 7 rencontres sans le moindre succès (6 nuls, 1 défaite), les hommes d’Habib Beye, menacé au coup d’envoi, ont finalement mis fin à cette terrible spirale. Solide défensivement et glaçant de réalisme sur le plan offensif, Rennes s’est finalement offert une victoire de prestige face à la bande de Liam Rosenior (4-1).
Un triplé libérateur
Un succès ô combien important permettant au SRFC de remonter provisoirement au 9e rang et de donner un peu d’air au coach rennais, menacé ces dernières semaines. Une après-midi parfaite où Esteban Lepaul a lui brillé de mille feux. Aligné à la pointe de l’attaque rennaise aux côtés du jeune Kader Meïté, l’ancien buteur d’Angers a tout simplement fait vivre un enfer aux défenseurs strasbourgeois. Dans tous les bons coups, l’avant-centre de 25 ans lançait d’abord les siens en coupant parfaitement, au premier poteau, un centre d’Al-Tamari (9e).
Mis en confiance, le numéro 9 des Rouge et Noir s’offrait même un doublé au retour des vestiaires après un énorme travail de Meïté, lui aussi brillant au Roazhon Park. Et le festival ne s’arrêtait pas là… Trouvé par Rongier quelques minutes plus tard, Lepaul déclenchait une nouvelle lourde frappe en première intention qui surprenait Penders (4-0, 60e). Auteur de son deuxième triplé en carrière, après celui réalisé en National avec Epinal le 1er décembre 2023 (contre Châteauroux, 4-1), le facteur X de Rennes totalise ainsi 8 buts et 3 passes décisives en Ligue 1 depuis le début de la saison.
Lepaul se rapproche de Panichelli
Deuxième meilleur buteur du championnat de France derrière Joaquin Panichelli (9 réalisations), le natif d’Auxerre, remplacé sous les clameurs de l’enceinte rennaise en fin de match (90+3e), confirme ainsi ses excellentes dispositions et offre surtout un peu d’air à ses coéquipiers et son entraîneur. Présent au micro de Ligue 1+ après la rencontre, le héros rennais savourait logiquement une telle performance. "Performance incroyable de l’équipe, on savait qu’on était dans une période pas facile, même si on faisait des bons matchs on n’arrivait pas à maintenir ce résultat. Ce soir, on fait un match parfait. On a continué à pousser avec le public alors que quand on menait 2-0 on savait que c’était un peu notre point faible ces derniers temps, très beau match de notre part, je suis très content".
Avant de poursuivre : "le maître mot c’était de ne pas descendre le bloc quand on avait fait le plus dur, en plus avant le match on l’a répété qu’il fallait mener. C’est ce qui a fait la différence, on n’a pas baissé d’intensité dans le pressing". Relancé sur sa complicité avec l’autre buteur du jour, Mohamed Kader Meïté, Lepaul ne manquait pas non plus de féliciter son compagnon d’attaque. "C’est un joueur en plein développement, avec des qualités incroyables, il fait que progresser, avoir du temps de jeu ça l’aide. C’est un profil avec une force extraordinaire, beaucoup de qualités dans plein de domaines, c’est un jeune qui travaille et avec qui je m’entends très très bien aussi".
Sur son petit nuage mais conscient du travail à accomplir dans les semaines à venir, le buteur rennais concluait finalement son intervention en envoyant un message clair à ses partenaires. "Il va falloir que ce soit notre match référence, on est capable de faire de très bonnes choses, on l’a prouvé ce soir, on va s’appuyer sur ce match pour préparer le déplacement au Paris FC vendredi". Et si Rennes tenait (enfin) sa victoire fondatrice ? Réponse dans un peu moins d’une semaine sur la pelouse de Jean-Bouin.
Le Stade Rennais pleure ce week-end la disparition de l’acteur français Tchéky Karyo, lié à l’histoire des Rouge et Noir depuis 1997.
"Acteur charismatique (Nikita, la Cité de la peur, GoldenEye, l’Ours…), voix des 120 ans du Stade Rennais F.C., Breton d’adoption, gendre de Raymond Kéruzoré, Tchéky Karyo est décédé ce vendredi. Le SRFC salue sa carrière et présente ses condoléances aux proches de Tchéky. Repose en paix Tchéky !". Le club breton a eu une grosse pensée pour l’acteur français décédé vendredi à l’âge de 72 ans des suites d’un cancer.
Le Stade Rennais était le club de cœur de Tchéky Karyo depuis trois décennies. Le natif d’Istanbul (Baruh Djaki Karyo est son nom complet), qui a grandi à Paris, s’est marié en 1997 avec Valérie Keruzoré, une comédienne (qui a interprété notamment le rôle de Nessa dans la série Kaamelott) qui est la fille de Raymond Keruzoré, légende du football breton. Le couple d’acteurs a eu deux enfants ensemble.
Raymond Keruzoré a tout simplement été élu meilleur footballeur breton de l’histoire par France Football en 2014.
Prodige du Stade Rennais et du Stade Lavallois
Meneur de jeu révélé au Stade Rennais et passé par l’OM en 1973-1974 (pour mettre sur orbite Roger Magnusson et Josip Skoblar), "Kéru" a connu son prime avec le Stade Lavallois, modeste formation de D1, en étant récompensé par l’Etoile d’Or de France Football en 1977. Keruzoré a été international français (2 sélections de 1976 à 1978) mais n’a jamais pu percer en sélection, loin derrière les légendes Michel Platini et Alain Giresse.
Tchéky Karyo a ainsi prêté sa voix à une vidéo réalisée par le SRFC pour ses 120 ans, en 2021. "Comme beaucoup de gamins de mon époque, un club de foot me faisait rêver, ce club, c’est le Stade Rennais. Moi, le petit gars du Morbihan, j’ai noué avec lui une passion dévorante commencée très tôt, à l’aube de mes 14 ans. Dès lors, le Stade Rennais est resté en moi, toujours", contait ainsi ce brillant acteur, qui s’est exporté aux Etats-Unis dans les années 90 et 2000 (Bad Boys, GoldenEye, The Patriot, …).
À Rennes, qui défie Strasbourg ce dimanche (15h), Habib Beye est sur un siège éjectable et son président Arnaud Pouille doit faire face à une situation délicate. Depuis janvier, le second s'est employé à donner des clés au premier sur fond de relations parfois complexes.
Ça pouvait difficilement marcher. Quand Julien Stéphan avait été rappelé à Rennes après le départ Bruno Genesio, voilà deux ans, les doutes étaient permis en interne dès le départ, dès lors que ses liaisons avec le directeur sportif Florian Maurice et celui de la formation Denis Arnaud étaient connues pour être brouillées. Rennes a paradoxalement connu son meilleur moment, finalement, sur fond de relation tendue entre Olivier Létang et Stéphan (de décembre 2018 à février 2020), mais a avancé plus sereinement quand il y avait un alignement sain, à l'ère Bruno Genesio (mars 2021-novembre 2023).
Depuis, tout s'est défait et a été refait, et aujourd'hui, le schéma apparaît encore instable dans un club qui n'a plus gagné depuis mi-septembre. Lundi, Habib Beye est passé proche de la sortie au lendemain de la défaite contre Nice (1-2), après quatre matches nuls consécutifs. Il a été maintenu après le déplacement à Toulouse (2-2), où son équipe a eu le match en main plus longtemps que d'habitude, et il lui reste une nouvelle chance (la dernière ?) contre Strasbourg, alors que le club ne semble pas avoir d'alternative idoine. Et si une liste s'est dessinée au cas où, rien n'aurait été entrepris concrètement.
Beye encore en sursis à Rennes
Rennes vit une situation bancale, qu'un succès contre le quatrième de L1 viendrait amortir et détendre. Est-elle liée à la difficulté pour Beye de passer d'un objectif maintien à un objectif européen ? À un fonctionnement pas assez constructif ? Son duo avec Pouille était-il destiné à ne pas s'accorder, avec le directeur sportif Loïc Désiré au milieu depuis cet été ?
Ludovic Blas et Seko Fofana, deux éléments majeurs de l’effectif rennais, ont été écartés lors du déplacement à Toulouse pour la dixième journée, une décision prise par l’entraîneur Habib Beye.

Cette absence remarquée n’a pas permis au club de renouer avec la victoire, Rennes concédant un sixième match consécutif sans succès. Beye a justifié ce choix en invoquant un manque d’investissement de la part des joueurs concernés entre la défaite contre Nice et la rencontre à Toulouse. "Quand j’estime que c’est une logique d’investissement, je fais des choix et les 20 à Toulouse étaient les plus performants."
Gestion des cas Blas et Fofana à Rennes : tensions et décisions sportives
La question de l’implication à l’entraînement se pose, mais certains observateurs s’interrogent également sur la nature exacte du différend. S’agit-il d’un simple problème d’engagement ou d’un malaise plus profond entre l’entraîneur et ces joueurs ? Le contexte relationnel entre Habib Beye et le président Arnaud Pouille, tendu depuis plusieurs mois, alimente les spéculations. Pouille a notamment joué un rôle dans l’arrivée de Fofana, qui partage son agent avec Blas et Brice Samba. Par ailleurs, Samba et Fofana ont déjà été cités dans une polémique médiatique, accusés d’avoir critiqué Beye dans le vestiaire lensois. "Des calomnies. C’est aberrant, ça remet en cause mon intégrité. En aucun cas, on n’a mentionné le nom d’Habib Beye." a réagi Samba après la rencontre face à Nice.
Habib Beye a reconnu l’importance des deux joueurs, tout en soulignant la dynamique collective : "Ce sont deux joueurs qui nous manquent, mais il y a aussi un groupe de vingt joueurs qui a été capable de s’impliquer." Cette déclaration met en avant la volonté de l’entraîneur de privilégier l’engagement du groupe, même au détriment de talents individuels.
Impact sur la dynamique de l’effectif et gestion des personnalités fortes
Le début de saison a vu Samba se distinguer à plusieurs reprises, tandis que Fofana avait affiché une progression notable durant l’été. Blas, quant à lui, s’est montré décisif avec six contributions sur huit rencontres. Malgré leur mise à l’écart, les deux joueurs ont publié une photo sur Instagram, illustrant leur présence à la Piverdière, centre d’entraînement déserté. Leur coéquipier Alidu Seidu a commenté sur la publication de Fofana : "Force papa". Cette situation soulève la question de la gestion des joueurs à forte personnalité par le staff technique.
Blas, premier buteur de l’ère Beye, a été utilisé à plusieurs postes, dont celui de piston droit, mais il était resté sur le banc lors du déplacement au Havre. L’entraîneur avait alors déclaré : "J’attends juste beaucoup plus de Ludo dans son apport pour l’équipe, dans le fait d’être ce joueur qui doit déséquilibrer, dans la constance des efforts sur 95 minutes."
Choix tactiques et incertitudes sur la réintégration de Blas et Fofana
Aligné d’entrée contre Auxerre, Blas avait été remplacé à un quart d’heure de la fin pour une intensité défensive jugée insuffisante. Il avait alors confié : "Je me sentais bien, je pense que je gagnais le rapport psychologique avec mon défenseur. C’était le moment d’appuyer, je pense. Après, j’accepte, c’est le football." Face à Nice, il a disputé l’intégralité de la rencontre, mais s’est montré plus discret, et aurait été repris de manière incisive par Beye sur une action litigieuse.
Fofana, de son côté, a exprimé un certain inconfort dans un rôle de milieu offensif gauche dans un schéma en 4-4-2, malgré un but inscrit contre Auxerre. Pour le match à Toulouse, Beye a opté pour une défense à trois centraux, sans Blas ni Fofana, et leur présence dans le groupe pour la prochaine rencontre demeure incertaine.
Enjeux sportifs et arbitrages internes à Rennes
Interrogé sur une possible réintégration, Beye a répondu : "Tout le monde s’est bien entraîné, il reste une séance demain (samedi) où il faudra être compétitif et le plus investi possible et on prendra les décisions à ce moment-là." L’entraîneur a insisté sur la dimension sportive de ses choix, affirmant avoir consulté la direction du club : "Ils sont en accord avec ce choix à partir du moment où mes arguments sont ceux de la logique de performance. Par rapport à ce que nous avons vécu, ce sont deux joueurs qui nous manquent, parce que ce sont deux joueurs de qualité, mais il y a aussi un groupe de 20 joueurs qui a été capable de s’impliquer, a pris sa personnalité sans Ludo et Seko sur ce match-là, et on espère avoir l’émulation pour le meilleur dimanche."
Avant de recevoir dimanche Strasbourg, le Stade Rennais est toujours en ébullition. L'avenir d'Habib Beye est toujours incertain, même si Mohamed Toubache-Ter affirme que l'entraîneur est lâché par ses joueurs.
S'il a été maintenu à son poste après un épisode tragi-comique puisqu'il devait être licencié lundi dernier avant finalement d'être maintenu, Habib Beye a bien compris qu'il était sur un siège éjectable. Mais l'ancien consultant sera toujours à son poste pour la réception du Racing Club de Strasbourg, une victoire étant impérative afin d'éviter que tout dégénère. Mais, dans un Space sur X (anciennement Twitter), Mohamed Toubache-Ter a fait le point sur le dossier Habib Beye, et l'insider a été clair en affirmant que l'actuel entraîneur du Stade Rennais est désormais coupé avec la totalité de son vestiaire et que ses joueurs n'ont plus du tout confiance en lui. Un réquisitoire sans pitié contre Beye, qui prépare le match contre l'ogre alsacien.
Habib Beye n'a plus la confiance des joueurs rennais
"Habib Beye est lâché, je le dis de manière très franche et très cash, par l’ensemble de ses joueurs. Il ne vaut mieux pas qu’un joueur ose dire le contraire, sinon je vais me mettre à parler de Brice Samba, d’Alidu Seidu, de Seko Fofana, du jeune Cissé qui ne peut plus supporter son coach. Habib Beye a une chance extraordinaire, c’est qu’au Stade Rennais il y a un groupe plutôt irréprochable et les joueurs ne veulent pas passer pour des bouffons. Ils ont l’envie de gagner et c’est une chance qu’a l’entraîneur. Mais je le répète, il n’a plus le soutien de ses joueurs, des jeunes, des cadres. La sortie de Samba qui dit qu’il soutient son coach est hallucinante. En off, les joueurs considèrent que leur entraîneur est un menteur, ils l’ont surnommé le caméléon", a confié Mohamed Toubache-Ter, qui estime qu'en interne, les salariés du Stade Rennais n'en peuvent plus d'Habib Beye. Ce samedi, Ouest-France affirmait de son côté que si Beye était encore là, c'est parce que les dirigeants n'avaient pas encore trouvé son remplaçant.
Non convoqués pour le déplacement à Toulouse (2-2) mercredi, les Rennais Ludovic Blas et Seko Fofana ont été sanctionnés pour un manque d’implication à l’entraînement. Apparemment, le message envoyé par le coach Habib Beye a bien été reçu.
Au bord du licenciement avant le coup d’envoi à Toulouse mercredi, Habib Beye a frappé fort dans la composition de son groupe. L’entraîneur du Stade Rennais a écarté les cadres Ludovic Blas et Seko Fofana pour un manque d’investissement à l’entraînement. La mise à l’écart aurait pu durer dans la mesure où la direction a conforté son coach. Mais ce dernier se dit prêt à rouvrir la porte aux deux milieux.
"Il n’y a pas à les "réintégrer" puisqu’ils ont continué de s’entraîner avec le groupe, ils n’étaient juste pas là pour le match contre Toulouse et j’ai expliqué pourquoi, a commenté Habib Beye ce vendredi. Là ils étaient présents à l’entraînement, tout le monde s’est bien entraîné, il y a encore la séance de demain (samedi) où il faudra être compétitif et le plus investi possible, et on prendra des décisions à ce moment-là."
"Je suis le garant de l’exigence qu’on doit avoir au Stade Rennais, et quand elle n’est pas sur le terrain, j’estime que je dois faire des choix, a-t-il assumé. Les 20 joueurs qui étaient là à Toulouse étaient les plus performants. Mais dès le lendemain c’était rouvert à la compétition, et jusqu’à demain on verra qui sera le plus compétitif pour jouer face à Strasbourg, un match qui sera très difficile. Il faudra être à 200% dans l’engagement et montrer de la personnalité comme à Toulouse."
Beye ne leur a pas parlé
Pour Habib Beye, ces conditions sont si évidentes qu’il n’a pas jugé nécessaire de recadrer Ludovic Blas et Seko Fofana en privé. "J'estime que je n'entraîne pas pour motiver des joueurs à jouer au football et à s'entraîner. J'entraîne pour faire de cette équipe la meilleure version d'elle-même. Mon travail c'est de discuter avec les joueurs quand ils ont un véritable problème. J'attends un meilleur investissement, comme je le vois depuis hier et encore aujourd'hui", a conclu le coach des Rouge et Noir, satisfait de la réaction des deux joueurs avant d’affronter Strasbourg dimanche.
Six matchs sans victoire, mais Beye reste en poste à Rennes. La raison de ce maintien inexplicable vient d'être révélée.
Comment Habib Beye peut-il encore être sur le banc rennais après six matchs sans victoire ? La question taraude les observateurs depuis des semaines. Lundi dernier, convoqué par le président Arnaud Pouille après la défaite contre Nice (1-2), le technicien sénégalais avait même commencé à faire ses adieux, persuadé que son aventure bretonne touchait à sa fin. Il rangeait ses affaires, serrait des mains, jouait la scène des adieux. Et pourtant, il est toujours là.
La réponse tient en une phrase : Rennes n’a personne d’autre sous la main. Aussi simple que cela. Si Beye reste, ce n’est pas parce que la direction a retrouvé confiance en lui, mais parce qu’aucune succession n’a été organisée. Philippe Clément, favori depuis longtemps pour le remplacer, est libre mais aucune négociation concrète n’a été finalisée.
Cette absence de plan B révèle des dysfonctionnements majeurs dans l’organisation du club. Un entraîneur maintenu par défaut, une mesure de circonstance qui témoigne d’une improvisation inquiétante. Beye n’a pas été sauvé par ses résultats, mais par l’incapacité de ses dirigeants à anticiper.
Le coût du départ, un frein supplémentaire
Au-delà de l’absence d’alternative, il y a aussi la question financière. Le contrat de Beye, prolongé automatiquement jusqu’en juin 2026, lui garantit environ 1,08 million d’euros annuels. Un licenciement coûterait près de 1,8 million d’euros d’indemnités, auxquelles il faudrait ajouter le salaire du remplaçant et de son staff.
Certes, avec un budget de 120 millions d’euros, Rennes peut se le permettre. Mais le souvenir du licenciement de Julien Stéphan en novembre 2024, qui avait coûté plus de 3,6 millions au club, reste dans les mémoires. Personne n’a envie de revivre cette hémorragie.
Un vestiaire qui gronde
Le problème ne s’arrête pas là. Selon plusieurs sources, un clan s’est formé autour de Brice Samba et Seko Fofana, deux cadres influents qui ne cacheraient pas leurs réserves sur les capacités de Beye. Céder à cette pression reviendrait à affaiblir l’autorité des dirigeants.
Dimanche face à Strasbourg, Beye jouera gros. Si Rennes enchaîne un nouveau faux pas, même l’absence d’alternative ne suffira plus. En attendant, le technicien navigue en eaux glacées, conscient que son maintien relève davantage de l’impasse organisationnelle que d’une réelle confiance retrouvée.
Ludovic Blas et Seko Fofana ont eu du mal à comprendre leur mise à l'écart par Habib Beye lors du match face au TFC (2-2, J10 Ligue 1), ce mercredi.

Le malaise grandit à Rennes. Pour le match décisif face au TFC (2-2, résumé), Habib Beye a pris une décision forte en écartant Ludovic Blas et Seko Fofana du groupe. Un choix que les deux cadres n’ont pas digéré. Présents au centre d’entraînement avant le coup d'envoi, ils ont publié une photo en guise de réponse silencieuse à leur mise à l’écart.
Blas et Fofana n'ont pas compris
Selon L’Équipe, Blas et Fofana, piliers du vestiaire rennais, n’ont pas compris cette initiative. Moins en colère que désabusés, ils peinent à saisir les exigences de leur entraîneur, notamment sur leur positionnement excentré ou leur investissement à l’entraînement, jugé insuffisant par Beye.
Cette incompréhension a creusé un fossé entre le coach et ses leaders, alors que Beye, convaincu de sa méthode, supporterait mal la contradiction, toujours d'après le quotidien sportif. Reste à voir si l'ancien Lensois et l'ancien Nantais seront présents dimanche contre le RC Strasbourg, un match qui pourrait bien sceller l'avenir de Beye sur le banc rennais.
À l’issue du match nul concédé par le Stade Rennais face à Toulouse, Habib Beye s’est exprimé sur le soutien affiché publiquement par Arnaud Pouille, président du club.

Le Stade Rennais a une nouvelle fois laissé filer une victoire qui semblait acquise. Sur la pelouse toulousaine, les joueurs de Beye menaient 2-0 avant d’être rejoints, pour un score final de 2-2. Ce scénario, déjà observé récemment, suscite une frustration persistante chez l’entraîneur, qui demeure toutefois en poste.
Le président du Stade Rennais renouvelle sa confiance à Beye
Interrogé par Ligue 1 + après la rencontre, Arnaud Pouille a confirmé le maintien de Beye à la tête de l’équipe. "Oui, ça montre aussi le soutien et la force qu’il veut donner à ce staff, parce que je ne suis pas seul, et à ce groupe," a réagi l’entraîneur. Il a également rapporté les mots du président : "Ne lâchez rien et soyons ensemble contre Strasbourg." Beye insiste sur l’importance de mobiliser toutes les énergies pour le prochain match.
Malgré cette marque de confiance, la répétition des mêmes erreurs reste difficile à accepter. "Je vais être honnête, je n’ai jamais vécu ça en tant que joueur, et en tant qu’entraîneur non plus puisque j’ai une courte carrière," confie Beye. Il évoque un impact psychologique récurrent, assimilable à un traumatisme collectif.
Gestion psychologique et recherche de constance au Stade Rennais
Beye estime que la constance et la confiance sont essentielles pour inverser la dynamique actuelle. Il souligne que l’équipe aurait pu marquer un troisième but, avec deux occasions nettes face au gardien adverse. "Il faut continuer à mettre la même énergie," insiste-t-il, tout en relevant la qualité du jeu produit, notamment sur le second but rennais.
Le technicien préfère retenir les éléments positifs : "Mon équipe a montré beaucoup de stabilité dans le jeu. Quand je vois le deuxième but, sincèrement, c’est un but de grande qualité collective." Il espère que le déclic attendu interviendra rapidement, tout en reconnaissant la difficulté de voir ses joueurs affectés par la déception.
Absence de Blas et Fofana : exigences d’investissement et discipline
Concernant l’absence de Ludovic Blas et Seko Fofana lors de cette rencontre, Beye a justifié ses choix en invoquant l’exigence d’investissement quotidien. "Il n’y a rien de figé pour Seko et Ludo, ils reviendront à l’entraînement dès demain (jeudi) et sont dans la compétition pour être soit titulaires, soit dans le groupe contre Strasbourg. Mais je demande un investissement de tous les jours et je donne trop d’importance à l’entraînement pour en gâcher une seconde."
L’ancien défenseur reste intransigeant sur la rigueur : "Si vous n’êtes pas à 100 % dans l’état d’esprit et votre investissement, alors il y a 20 joueurs qui, eux, sont sûrement plus investis pour être ici aujourd’hui à Toulouse. Ceux qui ne sont pas là, c’est qu’ils ne le méritent pas. Il n’y a pas de statut et dans notre situation, on n’a pas le temps d’attendre que les joueurs nous donnent l’investissement qu’ils doivent nous donner à l’entraînement. On est des privilégiés, on fait un métier extraordinaire et il est hors de question de considérer que l’entraînement est un passe-temps ou quelque chose où l’on met 50 %. C’est quelque chose que j’aurais déjà pu faire avant. Là, on est arrivé à un moment clé où il fallait que tout le monde soit concerné et c’est ce que j’ai vu ce soir."
Malgré le match nul concédé par le Stade Rennais sur la pelouse du Toulouse FC (2-2), Habib Beye a été maintenu sur le banc breton. Le président Arnaud Pouille a expliqué sa décision à l'issue de la rencontre.

Ce mercredi, Habib Beye jouait sa peau à l’occasion de la 10? journée. En début de semaine, la direction rennaise avait exigé de son entraîneur un résultat à Toulouse, sous peine de mise à pied. Mais le Stade Rennais n'a pas réussi à ramener les trois points du Stadium. Après avoir mené 2 buts à 0, les Bretons ont été finalement tenus en échec au terme d'une prestation assez terne (2-2).
Résultat ? Les Rouge et Noir se positionnent actuellement à une décevante 10e place en Ligue 1, bien loin des ambitions européennes fixées par le club. Pourtant, malgré cette nouvelle contre-performance, Habib Beye a été maintenu à ses fonctions d'entraîneur principal.
On va bosser tous ensemble
C'est le président Arnaud Pouille qui a annoncé sa décision au micro de Ligue 1 +, à l'issue de la rencontre. "Est-ce qu'on maintient Habib Beye ? Oui, on vient de l'annoncer au groupe, a répondu le dirigeant rennais. Tout le monde le sait, il nous faut des résultats pour avancer. Mais il y a eu du contenu ce soir malgré une certaine fragilité. On va continuer à bosser tous ensemble, trouver les solutions et avancer".
Avec 12 points, le Stade Rennais pointe pour l'instant à 7 longueurs du RC Lens, sixième de Ligue 1 et virtuellement qualifié pour une compétition européenne. Il faudra redresser la barre. Rennes reçoit Strasbourg et se déplace au Paris FC avant la trêve. Ils recevront ensuite l'AS Monaco et le PSG en l'espace de quelques semaines. Un enchaînement qui devrait décider de l'avenir d'Habib Beye.
Habib Beye avait décidé de se passer contre toute attente de Seko Fofana mais aussi de Ludovic Blas pour le déplacement à Toulouse mercredi. L’entraîneur rennais a justifié cette décision.
Sur un siège éjectable avant le déplacement du Stade Rennais sur la pelouse de Toulouse mercredi soir, Habib Beye se savait très attendu. Cette pression n’a pas empêché l’entraîneur breton de faire des choix forts en se passant notamment de Seko Fofana et de Ludovic Blas, écartés du groupe pour cette rencontre de la 10e journée de Ligue 1. Un choix fort de la part de l’ex-entraîneur du Red Star, à priori pas satisfait de ce qu’il voit de la part de ses deux milieux de terrain depuis le début de la saison.
Interrogé après le match nul contre Toulouse (2-2), Habib Beye en a dit davantage sur les raisons de cette décision. Ces deux mises à l’écart s’expliquent principalement par l’attitude et les performances décevantes de Fofana et de Blas à l’entraînement selon leur entraîneur. "C'est un choix qui est lié à la dynamique du groupe et surtout à ce qu'on vit tous les jours à l'entraînement. J'estime que l'entraînement est quelque chose de très important, et même le plus important pour préparer un match de très haut niveau en Ligue 1. Quand on n'est pas à 100% à l'entraînement et pas dans l'état d'esprit qu'il faut pour le groupe, il y a des choix réalisés car d'autres joueurs sont meilleurs pour être dans le groupe" a lancé Habib Beye sur les antennes de Ligue1+.
Le message est clair à l’égard de Seko Fofana et de Ludovic Blas, invités à être bien plus sérieux et performants à l’entraînement s’ils veulent retrouver une place dans le groupe du Stade Rennais à l’avenir. Conforté par Arnaud Pouille mercredi soir, Habib Beye tranchera dans les jours à venir sur la présence des deux joueurs pour la réception de Strasbourg dimanche à 15 heures.