Le Paris Saint-Germain s'est imposé contre le Stade Rennais, ce vendredi, pour le compte de la 6e journée de Ligue 1 (3-1).
Dans l’atmosphère frénétique de la capitale, le moindre coup de vent prend des proportions assez démesurées. Le Paris Saint-Germain avait réalisé un début de saison quasiment parfait, avec un quatre sur quatre, mais la semaine passée, soldée par une victoire poussive contre Gérone en Ligue des champions (1-0) et un match nul décevant à Reims (1-1), a relancé tous les débats sur le projet de Luis Enrique.
L’entraîneur du PSG a préféré manier l’ironie pour réagir aux commentaires. Toujours est-il que son équipe avait une réponse à donner, au Parc, ce vendredi, contre une équipe de Rennes qui lui donne souvent du fil à retordre, mais qui souffle aussi le chaud et le froid depuis le début de saison. Et les Parisiens ont réussi leur coup.
Barcola éblouissant Entreprenants dans le jeu, plus incisifs pour matérialiser leurs temps de possession, et surtout plus efficaces dans le dernier geste, les champions de France ont mis les ingrédients nécessaires pour passer une soirée plutôt tranquille. Un match qui s’est décanté grâce à Bradley Barcola, auteur d’une frappe enroulée et relâchée après un superbe enchaînement (1-0, 30e).
Le second acte a été assez intense, mais Paris n’a pas levé le pied pour autant. Concentrés, les hommes de Luis Enrique sont même parvenus à prendre le large, Barcola y allant de son doublé (3-0, 68e) après que Lee Kang-in a fait le break (2-0, 50e). La réduction du score de l’ancien Parisien Kalimuendo sur penalty n’a rien changé (3-1, 75e). Un avantage géré jusqu’au coup de sifflet final par une équipe sûre de sa force. Avant un déplacement périlleux à Arsenal, ça ressemble à une préparation idéale.
Malgré une réaction en fin de match, le Stade Rennais a été battu par le PSG (3-1) et étalé son impuissance globale vendredi 27 septembre au Parc des Princes. Le coach Julien Stéphan a évoqué les carences de son équipe, dans quelle direction il veut essayer de la faire progresser.
Le Stade Rennais s’est incliné très logiquement ce vendredi à Paris, longtemps dépassé avant de réagir en fin de match. Voici ce qu’a déclaré le coach Julien Stéphan en conférence de presse :
Vous avez réagi en fin de match, mais été surclassé avant ?
Surclassé, c’est peut-être un peu fort… On a été dominé par une équipe capable de nous sanctionner sur des transitions très longues, qui a profité de pertes de balles fatales, avec des individualités capables d’éliminer deux ou trois joueurs en même temps… On a été dominé aussi sur l’intensité, sur des ballons entre deux qu’ils nous ont arrachés.
Vous avez des regrets ?
Surtout sur les ballons récupérés dans les trente derniers mètres que l’on n’arrive pas à bonifier… On en a eu un certain nombre sur ce match. C’est le parti que l’on avait pris sur ce match, car défendre dans notre moitié de terrain aurait été trop difficile pour nous, de par la qualité de leur contre-pressing. Et de toute façon, on n’a pas les arguments pour faire des transitions de 70 mètres… Il y a eu des phases de pressing très intéressantes, et on prend le premier but sur un temps fort. Il va falloir qu’on arrive à progresser très vite sur ces ballons hauts récupérés, sur ces moments d’ouverture où l’adversaire est déséquilibré, pour se créer plus d’occasions franches et générer des buts.
Il y a eu aussi un but refusé en fin de match…
J’aurais bien aimé voir le match à 3-2 à dix minutes de la fin, car là je pense que ça pouvait tourner. Si on mérite d’avoir deux penalties au Parc, il faut les siffler, et il y aurait pu en avoir un sur la main non sanctionné de Zaire Emery à la 79e minute. Je n’ai pas revu le but refusé à Alidu (Seidu, à la 86’)…
Le réveil a été trop tardif ?
Oui, car il est arrivé à 3-0, mais il est arrivé quand même. On est encore en développement, et on verra au match retour dans quelques mois comment on aura avancé et comment on sera capable de résister à ce type d’adversaire. Ce type de test arrive tôt dans notre saison, vu où on est, le changement de système récent, avec beaucoup de choses à reconstruire ensemble. C’est un parti pris sur lequel il faut insister au-delà de ce match, on va rencontrer un autre gros calibre avec Monaco samedi prochain chez nous. On a un certain type d’effectif qu’il faut essayer d’optimiser dans ce sens-là.
Où se situe la marge de progression de votre équipe dans ce système ? Sur le plan technique, au niveau des pistons ?
Il y a différents secteurs… On savait que l’on serait soumis à une forte pression au Parc, et j’avais demandé aux défenseurs centraux de prendre beaucoup de responsabilités dans les sorties de balle, cela nous a parfois coûté beaucoup. Dans la projection, les relations, le jeu combiné, on doit s’améliorer. Je crois aussi qu’on doit avoir beaucoup plus d’intensité et d’engagement quand on attaque la surface adverse. L’engagement doit être constant dans toutes les zones de terrain.
Techniquement, l’effectif a-t-il régressé cet été ?
Des éléments nous ont amené sur ce match-là à avoir pris certaines décisions (une seule recrue, Ostigard, au coup d’envoi). De très bons joueurs sont partis, avec un rendement technique très important, on s’ajuste par rapport à ce qu’on est capable de faire. On va adapter le style aux caractéristiques de cet effectif. C’est pour ça que je pense qu’aller presser l’adversaire, récupérer des ballons plus haut, nous permettra peut-être d’avoir moins de problématiques dans la construction du jeu et de valider autre chose. Un coach doit s’adapter à son effectif, mais je pense que techniquement, on sera capable de sortir les ballons de façon plus précise et plus rapide. Là, le PSG pressait bien, on le savait.
Vous trouvez le PSG meilleur collectivement que la saison dernière ?
C’est encore tôt pour comparer, mais clairement, ils ont une grosse maîtrise technique et sont forts dans les duels, même si on a peut-être aussi été insuffisants à ce niveau-là. Ils ont montré aussi quelques failles en fin de match, mais avec d’autres types de joueurs sur le terrain, ce qui a changé aussi la dynamique.
Dans un système inopérant, le club breton n'a pas su contrôler les attaquants parisiens et est descendu d'un cran dans son opération renouveau en enregistrant sa troisième défaite en autant de déplacements.
Depuis la trêve internationale de septembre, Julien Stéphan s'est orienté vers un 3-4-3 pour avoir plus d'assurance défensive et de caractère après les défaites à Strasbourg (1-3, le 25 août) et Reims (1-2, le 1er septembre). En 3-4-3, son équipe avait été efficace contre un fragile Montpellier (3-0, le 15 septembre) et contre Lens samedi dernier (1-1), à une minute près.
Parmi les points positifs, il y avait l'aspect défensif, dans l'engagement et le pressing, et il restait à amener plus d'occasions et de monde dans la surface.
Mais au Parc des Princes, vendredi soir, les Rennais n'ont pas pris forme dans ce schéma qui est d'ailleurs devenu plus souvent 5-2-3 ou 5-4-1, et les attaquants du PSG ont fendu son assise défensive. « On est en train de reconstruire ensemble, ça fait trois matches qu'on joue avec cette animation, soulignait Stéphan, vendredi soir. Il y avait aussi des magiciens en face, capables d'éliminer plusieurs joueurs en même temps et de faire des différences énormes. »
Rennes a rarement pu récupérer le ballon très haut, si ce n'est par moments en première période, et le duo du milieu Santamaria-Matusiwa n'a pas toujours su où donner de la tête face aux trois milieux et aux déplacements parisiens. Après quoi la fébrilité s'est diffusée dans la défense quand les attaquants parisiens ont su accélérer.
Stéphan avait procédé à un changement en lançant pour la première fois Leo Ostigard axe droit à la place de Hans Hateboer, et l'association du Norvégien avec Lorenz Assignon côté droit a été particulièrement fragile quand Barcola a passé la vitesse supérieure ou quand Ruiz s'incrustait dans cette zone.
Des pistons en mal de régularité De l'autre côté, ce fut tout aussi compliqué pour Adrien Truffert face à la qualité et à vitesse du duo Hakimi-Dembélé, mais l'erreur est venue de Christopher Wooh quand Rennes était dans le camp parisien, avec une perte de balle au milieu qui a débloqué le match pour Paris.
La défense rennaise a aussi parfois été livrée à elle-même après la pause entre la volonté des uns d'essayer de réagir et celle des autres de ne pas trop se découvrir, et Paris a tranché en profitant des espaces laissés par les Rennais. Stéphan a changé des hommes dans sa défense à 2-0 (Hateboer pour Assignon, Faye pour Ostigard), mais le mal était fait et c'est une nouvelle erreur technique de Faye qui a entraîné le contre du troisième but parisien.
Avant d'affronter Monaco le week-end prochain, Julien Stéphan aura donc des réglages à effectuer pour mieux animer ce schéma sur les transitions défensives et être plus dangereux. La défense reste un chantier après une saison marquée par les difficultés de la charnière axiale Omari-Theate, qui n'est plus là.
2 Le nombre de matches à l'extérieur où Rennes a encaissé au moins trois buts cette saison (vendredi et à Strasbourg, 1-3). Soit autant que sur l'ensemble de la saison dernière. Dans le cru 2024-2025, Ostigard, Hateboer et Faye sont venus renflouer le secteur, mais le Norvégien ne s'est pas encore imposé, le Néerlandais prend ses marques à différents postes et Faye, arrivé de Barcelone, commence à être prêt. Christopher Wooh a pris un statut de titulaire qu'il n'avait pas ces deux dernières saisons et Alidu Seidu offre des garanties, mais tout cela reste à peaufiner. Et pour le moment, les pistons Assignon et Truffert, remplacés vendredi, ont dû mal à être dominants et réguliers dans leurs couloirs.
Et Mandanda n'a pas pu faire de miracles face à la justesse parisienne. Ce Rennes reste donc en reconstruction et n'était pas de taille vendredi à contrarier le PSG, ni défensivement ni offensivement. Car l'équipe bretonne n'a pas eu non plus de grosse occasion avant le penalty du 3-1, ce qui est aussi regrettable.
Qu’on se le dise, le PSG version 2024-2025 n’a rien à voir avec ses prédécesseurs. Les stars ne sont plus à la gouvernance d’un club qui mise sur la jeunesse et le collectif, avec une équipe où le danger peut venir de partout. Cela fait peut-être moins peur sur le papier mais demeure tout aussi dangereux une fois dans la réalité du jeu.
Néanmoins, cette équipe, encore en construction, reste prenable, perfectible, à condition d’être bousculée par l’agressivité adverse, l’envie d’arracher tous les ballons et celle de faire mal, comme à Reims la semaine passée. Autant de choses que n’ont pas réussi des rennais apathiques une bonne partie du match.
Barcola en homme du match Alors la fin de match, oui, laissera peut-être quelques utopiques regrets, à 3-1, à ceux qui auront oublié les 70 premières minutes, tranquillement contrôlées par un PSG en mode éco avant d’affronter Arsenal la semaine prochaine en Ligue des Champions. Jamais poussé dans ses retranchements, le onze de Luis Enrique a dicté le tempo à sa guise, misant sur la qualité et la percussion de Bradley Barcola et sur les dribles chaloupés suivis de tirs de pupille d’Ousmane Dembelé.
Suffisant pour mettre la panique sur chaque attaque dans une défense rennaise jamais dans le bon tempo, à l’inverse de son match de dimanche dernier contre Lens. Peu rassurant, Leo Ostigard n’a pas marqué de points, pas plus que des joueurs de couloir en difficulté offensivement comme défensivement. Pour illustration, Lorenz Assignon sortait avant l’heure de jeu. Très bon contre Lens, on pouvait d’ailleurs s’interroger sur la présence sur le banc d’Hans Hateboer. Même constat pour Albert Gronbeak, lui aussi hors du onze de départ.
D’abord sauvé par la VAR Comme trop souvent, Rennes est généreux à l’extérieur et offre le premier but à la demi-heure de jeu, avec Christopher Wooh, comme à Strasbourg, peu inspiré de se lancer dans une montée balle au pied en plein rond central face à Dembelé au contre, qui sert Neves. Celui-ci trouve ensuite Bradley Barcola, malgré un tacle limite de Baptiste Santamaria et l’enroulé du droit de l’international français ne laisse aucune chance à Steve Mandanda, déjà sauvé par la VAR à la 4' avec un but refusé à Marquinhos pour un hors-jeu préalable.
Paris devant n’a pas non plus eu à forcer son talent défensif, les attaques rennaises étant réduites à peau de chagrin. Un tir contré, un pressing dangereux et c’est tout. Aucune combinaison, pas de dédoublement par les côtés, Rennes avait déjà accepté son sort bien avant que l’affaire ne soit réellement ficelée.
But de Seidu, Rennes y a cru…et puis non ! Le second but parisien, dix minutes après le repos, après un nouveau but refusé aux Parisiens pour un hors-jeu logique d’Hakimi (48'), confirmait la tendance du match, avec une nouvelle frappe enroulée de Barcola du même endroit qu’en première période, cette fois-ci sur le poteau gauche de Mandanda. Personne, cependant, ne suit et Lee peut, de la tête, tranquillement, doubler la mise (3-0, 68'). Malgré des parades de haut vol pour retarder l’échéance, le gardien rennais ne peut que constater les dégâts.
Devant, Paris est alors dans un fauteuil et Rennes, qui s’était pourtant un peu remis à l’endroit en fin de première période, en grande souffrance. Le 3-0 est imminent et intervient avec un bon centre d’Achraf Hakimi, parti dans le dos de Christopher Wooh et conclut par Bradley Barcola, qui s’offre un doublé remarquable (68', 3-0).
Luis Enrique fait ses rotations, puis Beraldo sur un corner repoussé péniblement, fait main. Un pénalty, seule vraie solution pour sauver l’honneur, permet à Arnaud Kalimuendo de marquer son troisième but de la saison (75'). Le début du temps fort rennais, d’une dizaine de minutes, avec une sortie ratée de Safonov, puis une parade pour le gardien russe sur une frappe lointaine d’Albert Gronbeak, entré en jeu.
Amine Gouiri s’essaie aussi de loin, juste au-dessus tandis que Seidu pense réduire le score mais voit son but refusé pour une main pourtant involontaire lui permettant de se remettre le ballon en course (87'). Malgré sept minutes d’arrêts de jeu, Rennes ne recolle pas et Randal Kolo Muani rate même d’un rien le 4-1…
Et maintenant, place à Monaco… Logiquement, Paris prend trois points, Rennes trois buts et une troisième défaite en trois matchs à l’extérieur. Mais Rennes n’a surtout pas suffisamment proposé, pas combattu face à un PSG pourtant abordable. Amine Gouiri, jamais trouvé durant la partie comme son comparse de l’attaque Arnaud Kalimuendo, semblait pourtant plutôt satisfait du match de l’équipe au micro de BeIn Sport l’issue de la rencontre : « On a fait 30 premières bonnes minutes et on a pris ce but qui fait mal. Malgré ce but, on est partis les chercher, on a eu des occasions et on a été aussi dangereux qu’eux mais ils ont été meilleurs techniquement.
Quand on ratait nos pressings, ça laissait beaucoup d’espaces et ils ont été efficaces . Ils ont été efficaces. Sur le 3-2, si le but est accordé, c’est pas la même fin de match mais il y a de bonnes choses à retenir. On est tombés sur une belle équipe de Paris et c’est dommage.» Chacun sa vision mais celle-ci parait tout de même étonnante…
Nous ne nous sommes pas procuré assez d’occasions Julien Stéphan, lui, reconnaissait en conférence de presse avoir « été dominé par une équipe capable de sanctionner sur des transitions très longues et de sanctionner sur les pertes de balle. Mon regret, ce sont les ballons récupérés dans les 30 derniers mètres non bonifiés. Défendre dans notre partie de terrain aurait été trop compliqué pour nous, on voulait les presser haut.
Il y a eu des phases très intéressantes. On prend le premier but dans un temps fort pour nous et ça ne se matérialise pas. Mais nous ne nous sommes pas procuré assez d’occasions. J’aurais bien aimé voir le match à 3-2 à dix minutes de la fin. Après au Parc, si on doit nous siffler deux penalties, on doit nous siffler deux penalties même si bien sûr, la rencontre ne se joue pas là-dessus. »
Trois défaites en trois matchs à l’extérieur Penalty ou pas, main injustifiée ou non, le Stade Rennais doit faire nettement mieux et montrer un autre visage à l’extérieur s’il veut ambitionner quoi que ce soit cette saison. Le PSG a de la qualité, certes, mais n’a rien d’invincible et Monaco, qui se présentera au Roazhon Park le week-end prochain, est au moins pour le moment du même niveau, sinon meilleur, que le leader du championnat dans les contenus proposés, avec une puissance offensive de feu et une défense très hermétique.
Pour prendre des points et rester au contact d’un premier wagon qui file à toute allure, il faudra une très grosse performance collective et une toute autre animation associée à l’efficacité dans chaque surface pour se remettre à l’endroit, avant un derby à Brest qui pourrait peser lourd. Si nous ne sommes qu’au début de la saison et que le mot urgence reste prématuré, certains indicateurs ne sont pas bons et interrogent.
Pour couper court à cela, les Rennais savent ce qu’il leur reste à faire mais le défi s’annonce très relevé. Et c’est aussi dans ces moments-là que peut démarrer une histoire. Aux Bretons de se saisir de cette opportunité et autrement qu’en cette triste soirée parisienne.
Ce vendredi, le Paris Saint-Germain, leader actuel de la Ligue 1, recevra Rennes, 8e au classement, au Parc des Princes pour la 6e de Ligue 1 : trois joueurs manqueront à l’appel.
L’état de santé de Vitinha (milieu de terrain, 24 ans) et Désiré Doué (milieu offensif/attaquant, 19 ans) inquiète. Les deux joueurs, touchés pendant la trêve internationale, ne se sont toujours pas entraînés ce mardi matin, laissant planer le doute sur leur présence pour ce match important.
« Désiré Doué et Vitinha n’ont pas participé à l’entraînement collectif ce matin. Séance à part pour le Portugais. L’ancien Rennais continue de soigner sa cheville », assure Benjamin Quarez, journaliste pour le Parisien sur X.
Asensio Out, mais Kang In Lee OK Marco Asensio ne sera pas non plus apte. « Ce mercredi, Luis Enrique n’a pas pu compter sur Désiré Doué (cheville), Marco Asensio (cuisse) et Vitinha. Mardi déjà, les trois hommes n’avaient pas pu participer à la séance avec leurs partenaires. La bonne nouvelle vient du côté de Presnel Kimpembe, qui poursuit ses entraînements individuels et dont le retour complet avec le groupe à l’entraînement est espéré en octobre », annonce l’Equipe.
En revanche, tout va bien pour Kang In Lee. Touché lors du match contre Reims, le Sud-Coréen s’entraîne normalement.
Le PSG dispose encore d’un entraînement ce jeudi, avant la rencontre contre le Stade Rennais ce vendredi à 21h.
À l’occasion d’une date symbolique, le 23 septembre, le LOSC a communiqué pour la toute première fois sur ses 80 ans, lançant le compte à rebours.
Il y a 80 ans jour pour jour, l’Olympique Lillois et du Sporting Club Fivois actaient leur fusion à l’issue d’un pèlerinage conjoint jusqu’au monument aux morts de l’Olympique Lillois. Ce n’est que deux mois plus tard, le 25 novembre 1944, que ses statuts furent déposés et que son nom (Lille Olympique Sporting Club) voyait le jour. C’est à cette date symbolique que le LOSC célèbrera ses 80 ans. A son approche, des premières informations ont déjà été divulguées.
Le match anniversaire des 80 ans du LOSC aura lieu le week-end du 24 novembre, avec la réception du Stade Rennais dans le cadre de la 12e journée de Ligue 1 McDonald’s. La formation bretonne, au cours de la saison 202-2024, avait déjà vécu un après-midi de fête à Lille avec l’hommage rendu à Eden Hazard. En plus de cet événement, durant lequel « des surprises » en tout genre ont déjà été promises, la formation nordiste a officialisé la sortie d’un coffret en édition limité imaginé par New Balance. Celui-ci contiendra un kit ”collector” et un « détail encore secret », précise le communiqué publié ce jour par le club. Une collection lifestyle et des sneakers verront également le jour pour rester dans ce domaine, ainsi qu’un livre retraçant la longue et belle histoire des Dogues.
« Octogénaire et déjà légendaire, le LOSC est une grande institution que nous souhaitons tous honorer, ensemble. Joueurs, dirigeants, supporters, partenaires, rassemblons-nous autour de ce bel évènement et rendons le mémorable ! Pour le reste de la programmation et pleins d’autres surprises… A suivre ! », conclut ainsi le LOSC.
Chaque semaine, la Direction de l'arbitrage de la FFF propose désormais une analyse de plusieurs stuations survenues le week-end précédent en Ligue 1, où l'arbitrage a eu recours à l'assistance vidéo. Ce mardi, la structure est revenue sur deux actions litigieuses lors de Brest-Toulouse et sur l'égalisation lensoise face à Rennes.
C'est une nouveauté de cette saison de Ligue 1. Après chaque journée du championnat français, la Direction de l'arbitrage de la FFF revient sur plusieurs situations du week-end pour expliquer les décisions où l'arbitre a eu recours à l'assistance vidéo. Ce mardi, trois cas ont été expliqués.
Le penalty accordé à Toulouse expliqué, tout comme l'autre penalty toulousain annulé La Direction de l'arbitrage est d'abord revenue sur le penalty accordé à Toulouse ce dimanche. Yann Gboho s'était écroulé dans la surface, après s'être fait marcher sur le pied par Mathias Pereira Lage. L'arbitre a été alerté par l'assistance vidéo et a finalement accordé le penalty, ensuite loupé par Zakaria Aboukhlal.
"Sans avoir préalablement touché le ballon, le défenseur brestois intervient sur le pied de l'attaquant toulousain, avec une semelle claire sur le dessus du pied de l'attaquant", a indiqué le rapport. "Ce geste est commis de façon imprudente. Un visionnage en bord de terrain était bien attendu pour modifier la décision, et reprendre le jeu par un pénalty."
Eric Roy s'est lui emporté auprès du quatrième arbitre, estimant que cette faute ne méritait pas penalty. Le coach du club breton a écopé d'un carton rouge dans la foulée. Son équipe s'est malgré tout imposée (2-0). "Il y a le très haut niveau et puis après il y a la Ligue 1, c'est toujours pareil", a fustigé le technicien, regrettant le niveau de l'arbitrage après celui qu'il a connu en Ligue des champions quelques jours plus tôt.
A la 42e minute, Toulouse pensait obtenir un second penalty mais après avoir consulté l'assistance vidéo, l'arbitre est revenu sur sa décision. "Sans avoir touché ni joué le ballon, l'attaquant de Brest vient délibérément positionner sa jambe gauche devant celle du défenseur toulousain, empêchant ce dernier de jouer le ballon et le faisant trébucher de manière imprudente", a fait savoir la Direction de l'arbitrage. "Un visionnage en bord de terrain était bien attendu pour modifier la décision et annuler le pénalty."
La Direction de l'arbitrage revient sur le but lensois en fin de match Enfin, le troisième cas abordé par la Direction de l'arbitrage concerne une action survenue lors de la rencontre entre Rennes et Lens ce samedi (1-1). Celle-ci a été déterminante puisqu'elle a permis aux Lensois d'égaliser en fin de match (90+6e) grâce à M'Bala Nzola. L'arbitre a consulté l'assistance vidéo pour vérifier que le but était bien valable au vu de la situation un peu confuse, avec cette sortie dans les airs de Steve Mandanda.
"Dos au but, l'attaquant de Lens est en extension et cherche uniquement à jouer le ballon de la tête", a affirmé la Direction de l'arbitrage. "Sans se rendre coupable de la moindre charge imprudente sur le gardien de but rennais, il est alors percuté par ce dernier. L'attaquant ne commet donc aucune faute sur le gardien. Le recours à l'assistance vidéo à l'arbitrage, pour gérer ce contexte exceptionnel de fin de match, était opportun. La décision attendue était effectivement d'accorder le but."
Après son match nul à Reims (1-1), le Paris Saint-Germain, toujours leader de la Ligue 1, se prépare à accueillir le Stade Rennais ce vendredi soir au Parc des Princes (20h45).
Pour cette rencontre, la DNA (Direction Nationale de l'Arbitrage) a désigné Mr Hakim Ben El Hadj comme arbitre principal de ce choc, qui marquera l’ouverture de la 6e journée de Ligue 1, devant les caméras de BeIN Sports.
Arbitre de 46 ans, Mr Ben El Hadj n’est pas un inconnu pour les Parisiens. En effet, il avait déjà croisé leur route la saison dernière lors du Trophée des Champions, qui avait vu le PSG s’imposer 2-0 face à Toulouse. Ce vendredi, il sera chargé de maintenir l’ordre dans ce match crucial pour les hommes de Luis Enrique, qui chercheront à repartir de l’avant après leur partage des points à Reims.
Après la rencontre, samedi, Steve Mandanda a reconnu sa responsabilité sur l’égalisation de Lens face à Rennes en Ligue 1 (1-1) dans les derniers instants du match.
Il aurait pu se cacher derrière une potentielle erreur d’arbitrage, mais après le match nul face à Lens (1-1) Steve Mandanda a assumé sa responsabilité sur le but de l’égalisation lensoise en toute fin de rencontre. « On a fait un match très solide, un match sérieux. On a respecté la consigne. Tout avait été bien préparé par le staff et tout avait été bien fait par les joueurs. Malheureusement sur cette fin de match je viens gâcher tout ça. Je suis déçu pour tout le groupe, pour les supporters. On perd 2 points ce soir et j’en assume la responsabilité », a confié l’ancien gardien des Bleus en zone mixte.
Alors que Rennes semblait se diriger vers sa troisième victoire de la saison, l’ancien Marseillais a raté sa sortie aérienne sur un centre de Facundo Medina dans les dernières secondes de la partie. M’Bala Nzola en a profité pour pousser le ballon dans le but vide (90e + 6). Même si le dernier rempart breton a raté sa sortie, il a été légèrement bousculé par Wesley Saïd. Une action litigieuse qui a entraîné l’intervention de la VAR, avant que le but soit validé.
Pour le capitaine rennais, la faute aurait pu se siffler : « C’est une situation que l’arbitre peut siffler comme ne pas siffler parce que le joueur est sous moi et m’empêche d’intervenir correctement. L’arbitre décide de ne pas siffler, c’est de ma faute. (…) Cela fait partie du football. Ce soir cela tombe sur moi, c’est comme ça » a ajouté Mandanda l’air résigné. Après ce résultat, les Rouge et Noir sont huitièmes de Ligue 1, en attendant les rencontres de dimanche.
Le Stade Rennais a concédé le match nul dans les derniers instants contre le Racing Club de Lens (1-1), ce samedi 21 septembre 2024 au Roazhon Park. Une grosse frustration pour les Rennais, à l’image de leur défenseur néerlandais Hans Hateboer qui s’installe parmi les titulaires de Julien Stéphan.
Tout comme le capitaine Steve Mandanda et Baptiste Santamaria, Hans Hateboer s’est arrêté en zone mixte après le match nul (1-1) entre le Stade Rennais et le Racing Club de Lens, ce samedi 21 septembre 2024 au Roazhon Park. Comme ses coéquipiers et comme son entraîneur Julien Stéphan, le défenseur néerlandais retient d’abord la frustration du scénario, avec l’égalisation lensoise à la 96’, plutôt que la prestation globale des Rennais qui a été plutôt convaincante.
Quel sentiment vous anime après ce match nul concédé dans les derniers instants ?
Le sentiment, c’est que l’on perd deux points et que l’on aurait pu l’éviter. Mais sur l’ensemble du match, je trouve que l’on a fait du bon travail. On a bien défendu, on avait un bon état d’esprit. Mais ce que l’on retient au final, c’est la douleur d’avoir perdu ces deux points.
Est-ce un match malgré tout globalement positif dans le contenu ?
Oui, je pense. Il y a beaucoup de choses à améliorer dans notre jeu avec le ballon. Mais sans le ballon, on a remporté la plupart des duels, la plupart des deuxièmes ballons, toute l’équipe s’est bien battue. On a joué contre une bonne équipe et, dans l’ensemble, je trouve que l’on s’est bien comporté. Dans les gros matches, ce sont les détails qui comptent, comme ce but à la dernière minute. On doit apprendre de ça, on doit être plus concentrés jusqu’à la fin.
Comment vous sentez-vous dans ce système instauré depuis deux matches ?
Je me sens bien, j’y suis habitué donc ce n’est pas nouveau pour moi. Les gars s’adaptent vite et je pense que l’on a vu une bonne organisation aujourd’hui. On a mis une grosse pression tout le match, tout le monde y va à fond et sait quoi faire. Mais avec le ballon, on a besoin de temps et dans le football, on n’a pas beaucoup de temps. Mais j’ai confiance.
Le coach avait parlé d’un manque de leadership après les défaites à Strasbourg et Reims. Êtes-vous amené à être un de ces leaders avec votre expérience ?
Oui, peut-être. Je suis l’un des gars les plus âgés et avec le plus de matches. Donc je dois prendre mes responsabilités et je vais le faire. Mais le plus important, c’est de continuer à croire en le système et en nous. On doit le faire tous ensemble.
Mandanda fait son mea culpa après le match nul de Rennes contre Lens
Steve Mandanda s'est rapidement présenté en zone mixte dix minutes après le coup de sifflet final samedi soir, pour assumer sa responsabilité sur l'égalisation lensoise au bout du temps additionnel (90e + 6) : « On a fait un match très solide, sérieux, on a respecté les consignes, tout avait été bien préparé par le staff et bien fait par les joueurs, et malheureusement, sur cette fin de match, je viens gâcher tout ça. Je suis déçu pour tout le groupe, les supporters, tout le monde, on perd deux points ce soir (samedi) et j'en assume la responsabilité. »
Sur le centre de Facundo Medina dans la boîte, Mandanda est sorti pour boxer le ballon aux poings, Wesley Saïd était aussi sur le point chaud et le capitaine rennais n'a pas pu dégager comme il l'aurait voulu, pas nettement en tout cas. Le ballon est retombé dans les pieds de M'Bala Nzola, à l'affût, qui a conclu dans le but vide pour un point inespéré. Mandanda a réclamé une faute de Saïd sur l'action, mais Jérémy Stinat est allé voir l'écran et a considéré que le Lensois n'avait pas empêché Mandanda de jouer le ballon et de sauter. « C'est une situation que l'arbitre peut siffler et ne pas siffler, car le joueur est sous moi et m'empêche d'intervenir correctement, estime Mandanda. Il décide de ne pas siffler, c'est de ma faute. »
On a raté nos dix premières minutes et nos sept-huit dernières
Julien Stéphan, l'entraîneur de Rennes
Julien Stéphan, lui, a évoqué un « épisode malheureux » sur cette erreur dans une fin de match où Rennes a trop reculé face à des Lensois à dix : « On a eu un réflexe de protection (du 1-0) lié sans doute au peu de vécu commun. On a raté nos dix premières minutes et nos sept-huit dernières. » Son équipe a donc laissé filer deux points alors qu'elle avait été assez intraitable défensivement après le penalty réussi d'Arnaud Kalimuendo (24e). « On a la matière et les ressources pour avancer », retenait-il malgré tout avant de se coltiner le PSG et Monaco d'ici la prochaine trêve.
Le Stade Rennais a concédé sur sa pelouse un match nul (1-1) très frustrant contre le RC Lens, avec une égalisation des Nordistes à la 96e minute. Pourtant en supériorité numérique en fin de match, les Rouge et Noir ont payé leurs dernières minutes où ils ont de plus en plus reculé.
Julien Stéphan, entraîneur du Stade Rennais, après le match nul (1-1) de son équipe face au Racing Club de Lens ce samedi 21 septembre au Roazhon Park : « C’est rageant, parce que l’on a raté nos dix premières minutes, et nos sept ou huit dernières. Pour le reste, je pense que l’on a dominé cette équipe de Lens une bonne partie de la rencontre. En début de match, ils ont réussi à trouver quelques mouvements qui nous ont déstabilisés, par des courses profondes sur notre côté gauche. Après, on a pris l’ascendant en pressant très bien, en avançant sur l’adversaire, en les maintenant bas et en les obligeant à relancer long. Je pense que l’on a ouvert le score assez logiquement. Et puis, on a reculé de manière assez inexplicable alors que l’objectif était de continuer à avancer, et on l’a payé, sans qu’ils aient été véritablement dangereux. Mais on n’est pas à la merci d’un ballon dans la surface avec autant de monde. Ils égalisent sur un épisode malheureux avec très peu de danger créé. »
Des raisons personnelles pour l’absence de Kamara « Qu’ils soient à dix ou onze, on doit continuer à avancer sur le porteur, cette équipe doit se construire dans ce sens-là. C’est ce qui a fait notre force sur une grande partie du match. J’aurais la même analyse même si l’on n’avait pas pris ce but, en disant que nos dernières minutes n’étaient pas en accord avec ce que l’on devait faire dans ce genre de circonstance.
Sur une très grande partie de la rencontre, ce qu’ont produit les joueurs, c’est convaincant, dans l’intensité, la générosité. Bien sûr, on a encore des progrès à faire dans la gestion du ballon, quelques connexions qui devraient nous permettre d’avoir encore plus de maîtrise, mais l’équipe va dans le bon sens. Maintenant, si l’on veut aller en haut, ce sont des matches que l’on doit gagner. »
L’absence de Glen Kamara ? Pour des raisons personnelles. Ce n’est pas du tout disciplinaire. Je ne vais pas gratter trop, mais il y a des choses qui dépassent le cadre du football.
Après s’être rassuré contre une très faible équipe de Montpellier, Rennes entend confirmer contre le RC Lens, samedi (19 heures) à l’occasion de la 5e journée de Ligue 1. Un match qui s’annonce particulièrement relevé selon Julien Stéphan, l’entraîneur du club breton.
Le point groupe "Andres Gomez a repris l’entraînement individuel, mais pas encore l’entraînement collectif. La reprise du terrain et de l’activité nous permettra de savoir. On n’en est pas encore là. Jota risque d’être trop juste pour ce week-end, en raison d’une alerte musculaire", annonce Julien Stephan. A l’inverse, le Stade Rennais va récupérer Leo Ostigard, qui était suspendu contre Montpellier la semaine dernière.
Un match déjà important ? "A la cinquième journée, je ne peux pas me dire que le match contre Lens est déjà un test. Pareil, le triptyque Lens-PSG-Monaco qui nous attend ne va déterminer notre saison. Par contre, c’est une étape importante. Lens a des joueurs qui se connaissent par coeur depuis quatre ans, un système qui n’a pas bougé. Hormis Elye Wahi, on va rencontrer l’équipe qui a battu Arsenal en Ligue des Champions l’année dernière. C’est une équipe forte, généreuse, dynamique et engagée, donc un très bon adversaire.
Notre système ? Ce n’est pas parce qu’on a gagné que j’estime qu’il est fantastique, idéal.
J’imagine un match avec beaucoup d’intensité, après c’est comment on trouve des supériorités numériques pour le déséquilibrer. Si on avait perdu contre Montpellier, qu’on n’avait pas fait un bon match, cela n’aurait pas remis en cause le système. Ce n’est pas parce qu’on a gagné que j’estime qu’il est fantastique, idéal. On ne réfléchit pas comme ça, on a pris une direction et c’est important de la suivre."
Rennes en quête de confiance ? "Il n’y a pas de questionnement particulier par rapport aux matches à venir. De toute manière, il faut jouer tout le monde. Si on les joue maintenant, ça veut dire qu’on n’aura pas à les rejouer avant un certain temps. Il y a une volonté, match après match, de bien développer cette équipe semaine après semaine. On va jouer trois grosses équipes, le calendrier nous a offert ça. C’est très challengeant. On va jouer trois équipes qui sont invaincues aussi. Si on parle de Lens, c’est deux victoires, deux matches nuls et un seul but encaissé. Cela montre la qualité de cet effectif et de leurs résultats depuis le début de saison. Aujourd’hui, je pense qu’on est challenger face au RC Lens, en raison de leur vécu commun. Maintenant, le challenger peut avoir les dents très longues."
Stade Rennais - Stade Brestois sera le seul derby breton de la saison, après la descente du FC Lorient en Ligue 2 l’an passé. On connaît la date et l’heure du premier épisode entre les deux équipes, qui aura lieu à Brest, au stade Francis-Le Blé : il aura lieu le samedi 19 octobre à 17 h.