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Cette saison, Matusiwa veut montrer le vrai Azor

Le milieu de terrain du Stade Rennais Azor Matusiwa retrouve ce dimanche 1er septembre (17 h) son ancien club du Stade de Reims au stade Delaune. L’occasion pour lui de se rappeler à nouveau aux bons souvenirs de ses anciens coéquipiers.

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Après le revers du week-end dernier contre Strasbourg (3-1), et une fin de mercato agitée, le Stade Rennais veut réagir à Reims ce dimanche. Un deuxième déplacement de suite, et un stade qui rappelle des bons souvenirs à Azor Matusiwa, même s’il s’y était incliné en mai dernier avec Rennes (2-1), lors de son premier retour en terre champenoise.

Reims, c’est comme ma maison
Le milieu de terrain néerlandais a passé deux saisons et demie en Champagne, avant de signer au Stade Rennais en janvier 2024 contre la rondelle somme de 15 millions d’euros. « J’ai encore des contacts là-bas, je m’entends bien avec beaucoup de monde et avec les supporters aussi, assure la sentinelle rennaise. Ça me fait plaisir de retourner à Reims, c’est comme ma maison. Mais le plus important, même si j’aime le club et les gens là-bas, c’est de gagner le match et ramener les trois points. Je suis un joueur du Stade Rennais maintenant. »

Et désormais en Bretagne, c’est une saison cruciale qui s’annonce, marquée notamment par un impressionnant changement d’effectif. « C’est un peu rare autant de changements, mais c’est le foot et on doit s’adapter » relativise Matusiwa.

Le joueur de 26 ans est parti pour être un titulaire cette saison. « L’adaptation a été importante l’an dernier, dit-il. Je savais que je pouvais mieux faire. J’ai fait une bonne prépa, tout est clair pour moi, et je peux être focus sur mon jeu et montrer le vrai Azor.»

L’essentiel pour Rennes est de bâtir un effectif soudé et investi : « C’est peut-être mieux de laisser partir ceux qui le veulent et ne garder que ceux qui veulent jouer ici. Le club a fait les bons choix, et c’est à nous de montrer que l’équipe peut faire des bonnes choses. » À lui et ses partenaires de joindre le geste à la parole, ce dimanche à Reims (17 h).

65 % des Français affirment que les montants pratiqués par DAZN incitent à se tourner vers l'IPTV ou le streaming

L'institut de sondage Odoxa a publié un sondage faisant part du peu d'attrait des fans de football pour DAZN et de leur soutien à la grève des supporters de Ligue 2.
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5 % des Français suivraient leurs équipes préférées de manière illégale, ce qui représente 2,5 millions de personnes, selon un sondage publié samedi par Odoxa. Cette pratique est encore plus répandue chez les moins de 35 ans (11 %). Si on rapporte ce chiffre à l'ensemble des téléspectateurs de football « payant », la part des téléspectateurs illégaux représente plus d'un téléspectateur sur cinq. Une attitude désapprouvée par les instances dirigeantes et la LFP mais que comprennent par ailleurs 6 Français sur 10.

Ces tendances, déjà établies lors des saisons dernières, ont été accentuées par l'arrivée de DAZN en France. La diffusion de la Ligue 1 sur ce nouveau diffuseur ainsi que le prix des abonnements incitent 65 % des amateurs de football à suivre le Championnat de France depuis des plateformes de streaming ou d'IPTV, selon le sondeur. Parmi les Français qui regardent du football à la télévision (48 %), seuls 15 % affirment qu'ils pourraient souscrire à l'une des offres DAZN. Cela représente un peu plus de 3,5 millions de personnes. Il faudrait donc que la moitié d'entre eux s'abonnent au diffuseur pour que le pari de la chaîne soit atteint avec 1,5 million d'abonnés...

Les Français prêts à payer 23 euros maximum par mois pour du foot
54 % des sondés déclarent aussi que la diffusion du Championnat de France sur DAZN diminue leur intérêt pour la Ligue 1 et que la LFP a mal géré l'appel d'offres des droits télé pour 69 % d'entre eux. Ils sont aussi 74 % des amateurs de foot à comprendre le boycott de DAZN. Par conséquent, plus d'un tiers se met donc à suivre d'autres Championnats ou d'autres sports.

Si la part des pirates reste importante, les téléspectateurs abonnés à des chaînes payantes représentent la majorité du public. Au total, près d'un Français sur cinq est abonné à une chaîne payante (Canal+ ; DAZN, beIN, RMC Sport...). Ils sont même 6 % à détenir un abonnement à plusieurs diffuseurs différents. Toutefois, les Français ne sont pas prêts à payer plus de 23 euros par mois pour regarder du football à la télévision. C'est moins que la plupart des offres disponibles en France.

Les troubles constatés lors des matches de Ligue 2 ont également été sondés. La grande majorité des fans de football (63 %) comprennent la grève des supporters, mais sont, en revanche, opposés aux perturbations de la diffusion des rencontres, comme lors de Lorient-Grenoble par exemple.

Julien Stéphan est attendu pour redonner de l'éclat à Rennes

Après une saison où il n'a pas complètement redressé l'équipe bretonne et après un mercato spectaculaire, l'entraîneur rennais Julien Stéphan repart d'une feuille quasi blanche avec le désir et la nécessité de revitaliser son club.
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Salma Hayek, l'actrice et épouse du propriétaire du Stade Rennais, François-Henri Pinault, était en guest-star dans la vidéo de présentation de la dernière recrue de l'été. C'était vendredi soir pour l'arrivée du milieu Naouirou Ahamada, quand Julien Stéphan, lui, a eu la vision définitive de son effectif après deux mois et demi d'un va-et-vient frappant, en espérant rejouer un peu les desperados en L1. "Je sais que la mission est difficile, changer trois-quatre joueurs, c'est déjà beaucoup, assurait-il un peu plus tôt. En changer dix ou onze, c'est énorme. Je sais très bien que si ça ne marche pas vite, il y aura des critiques, c'est la règle du jeu, mais je le prends comme quelque chose de très excitant."

Seul entraîneur de l'ère Pinault à avoir ramené un titre (Coupe de France 2019), premier à avoir qualifié Rennes en C1 (2020), Stéphan avait été rappelé l'an passé, quand Bruno Genesio s'était usé, pour une mission redressement à court terme. Après 26 journées, l'équipe bretonne était revenue dans la course à l'Europe, mais elle avait étrangement déraillé dans le sprint final (10e).

De quoi provoquer un changement de cycle marqué, notamment, par le choix de nommer Frederic Massara à un poste de directeur sportif délaissé par Florian Maurice, avec la capacité de déployer des moyens importants pour compenser des départs majeurs (Bourigeaud, Terrier, D. Doué, Le Fée...) et pour retrouver l'Europe. Stéphan (43 ans) a gardé la confiance de l'actionnaire, mais se sait attendu pour redonner de l'éclat à Rennes en trouvant le mode d'emploi avec onze nouveaux. Il a bien fait de se remettre à l'anglais après son passage à Strasbourg (2021-2023), avec un vestiaire plus cosmopolite.

En attendant le "Jota bonito"
Stéphan était parti sur un 4-4-2 en losange contre l'OL (3-0, le 18 août), quand il avait Benjamin Bourigeaud, et il devrait commencer en 4-4-2 classique à Reims avec le duo Arnaud Kalimuendo-Amine Gouiri devant. Il affinera ses idées courant septembre. Il a également des profils pour évoluer en 4-3-3, notamment les deux dernières recrues Jota et Ahamada.

Les deux hommes n'ont pas joué depuis début août. Ils ont simplement couru samedi pour leur premier entraînement et ne sont pas du déplacement à Reims. Il faudra donc patienter pour voir du "Jota bonito" - le Portugais apparaissant comme la recrue phare -, gérer la concurrence avec un match par semaine, trouver les bonnes associations et de nouveaux leaders, faire oublier la défense emmental de la saison passée (46 buts encaissés) et piquer devant. Et "appréhender très rapidement l'âpreté et l'intensité dans les duels de la L1 que beaucoup découvrent", dixit Stéphan. Tout un programme, avec un joli test lors de ce premier match de la nouvelle ère post-mercato pour s'affirmer.

DAZN fait fermer un énorme compte pirate

Il est impossible de stopper le piratage de la Ligue 1 et des coupes européennes, mais les diffuseurs peuvent compter sur une arme de plus. Le patron de Telegram a été arrêté et depuis des gros comptes qui pirataient DAZN ont sauté.

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Vendredi soir, le match OL-Strasbourg, donné sur DAZN, était disponible sur différents réseaux sociaux, mais les amateurs de foot ont de nouveau été contraints de trouver de nouveaux « diffuseurs » puisque quelques canaux ont été rayés de la carte sur Telegram, devenu le paradis des pirates. Mais, dimanche dernier, Pavel Durov, le patron du réseau social, a été interpellé alors que son jet venait de se poser au Bourget. Et comme par hasard, depuis cette date, les requêtes des autorités pour demander des suppressions de canaux illégaux sont plus rapidement étudiées.

Telegram mieux contrôlé après l'arrestation de son patron
Ainsi, comme le raconte Le Parisien, un canal qui comptait près de 50.000 abonnés pour suivre les matchs de football sur DAZN et Canal+ gratuitement, a été brutalement bloqué jeudi avec le message suivant : « Ce canal est indisponible suite à une violation de droits d’auteur ». Le quotidien francilien, qui avait discuté avec le propriétaire de ce compte 48 heures avant, avoue que ce dernier avait disparu de la circulation en même temps que son compte.

Dans cette bataille à distance, les chaînes de télé ont rattrapé un peu de retard, mais les sociétés qui s'occupent de traquer les pirates avouent que ces derniers sont trop nombreux pour être tous identifiés et bloqués. « De toute façon, les streamers trouveront toujours d’autres solutions. Il faudrait des milliers de modérateurs pour régler le problème », avoue Mohammed Boumediane, qui dirige Ziwit, société basée à Montpellier et qui est spécialisée en sécurité informatique. Avec la diffusion de TFC-OM ce samedi soir sur DAZN, et compte tenu de la popularité de l'Olympique de Marseille, on devrait en savoir plus concernant un possible regain de forme des diffuseurs contre les diffuseurs.

Benjamin peut être très fier

Entre Adrien Hunou et Benjamin Bourigeaud, la relation était aussi forte sur le terrain que dans la vie. L’ancien goleador Rouge et Noir formé au club évoque les années rennaises du joueur calaisien et sa relation avec "Tac".

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Benjamin Bourigeaud qui quitte le SRFC, qu’est-ce que ça t’évoque ?
Je le revois encore m’appeler avant sa signature pour s’imprégner du club et prendre des infos. On avait déjà joué ensemble au tournoi de Toulon avec l’Équipe de France U20. On a vécu les campagnes européennes, le titre en coupe de France, c’étaient de très belles années. Voir aujourd’hui tout son chemin parcouru, c’est sûr que l’on ne peut être que fier de lui. Ce que je retiens de Bourige, c’est la fidélité, il faut mettre ça à l’honneur.

Il s’est fondu dans le collectif de façon express…
Il s’est très vite intégré en effet. C’est quelqu’un d’irréprochable dans son comportement. Il a affiché des valeurs de combativité, de résilience, et toutes celles humaines qu’il véhicule autour de lui. On a su bien l’accueillir et il a très vite pris les choses en main, en devenant un leader notamment auprès des plus jeunes.

Il a été important sportivement et humainement.

Comment se comporte-t-il dans un vestiaire ?
Il est très calme, très posé, animé de passion, celle de vouloir toujours faire plus, de vouloir tout mettre en œuvre pour avoir des résultats. Il était toujours dans l’intérêt collectif. Benjamin était bien avec tout le monde, les joueurs et le staff. Ce n’est pas toujours tout beau tout rose, le football est cyclique et lui a toujours su modérer certaines choses ou fédérer quand il le fallait. Il a été important sportivement et humainement.

Et souvent responsable aussi des choix musicaux !
Ah il adorait faire le DJ ! Je me souviens des retours après les victoires où on avait le droit à une proposition musicale assez large, avec souvent « En rouge et noir » de Jeanne Mas. Il savait créer les bons moments en dehors du terrain, il était appréciable pour ça aussi. Les jeunes avaient un peu parfois du mal face à certaines chansons intemporelles on va dire mais il se débrouillait bien (rires).

On est comme des frères tout simplement.

Vous étiez si proches que l’on vous a surnommés « Tic et Tac » !
C’est sa compagne qui a trouvé ça car dès le début on était toujours ensemble avec Bourige. On a le même âge, il est du 14 janvier, moi du 19. Être de la même génération, ça créé un rapprochement naturel. On est comme des frères tout simplement. On a vécu des moments merveilleux qui nous ont rapprochés et unis. Après un séjour à Disney, il m’avait offert la peluche « Tic », lui avait « Tac ». C’est un clin d’œil qui exprime notre belle relation et elle continue encore. Quand j’ai quitté le Stade Rennais, j’ai toujours suivi ses performances et celles du club. Il m’est souvent arrivé de revenir à Rennes voir des matchs, on arrive toujours à se revoir. Il sera plus loin désormais mais on trouvera toujours des moments.

Et la relation technique sur le terrain ?
C’est plus facile d’être entouré d’un Benjamin Bourigeaud. Il peut mettre le ballon là où il en a envie, c’est très agréable de jouer avec lui, on se trouvait facilement grâce à son intelligence de jeu. Il sentait bien les coups en plus d’être combatif. Dans un match, on passe par plusieurs états et lui arrivait à remobiliser tout le monde.

Il faut se rendre compte de tout ce qu’il a mis en œuvre pour afficher ce niveau de performance.

Que penses-tu de ses statistiques ?
Il était décisif tous les 2,4 matchs. Pouvoir enchaîner les matchs et les statistiques à ce niveau-là, c’est tout simplement magnifique. Il a été rarement blessé, il faut le souligner. Il faut se rendre compte de tout ce qu’il a mis en œuvre à côté des matchs pour afficher ce niveau de performance. Le plus dur dans le football de haut niveau, c’est de durer. Je sais ô combien c’est difficile de répéter les efforts et il a su le faire.

Tu pensais qu’il brillerait autant avec le Stade Rennais F.C. ?
Je ne sais pas si je suis objectif car c’est un ami mais dès le début il a laissé entrevoir des qualités très fortes, de grosses qualités de frappes et de passes, et l’intelligence dans les déplacements. C’est peut-être plus facile à dire maintenant mais je ne suis pas surpris, en raison encore une fois de tout ce qu’il a mis en œuvre pour y arriver.

Vous avez partagé ensemble la saison 2018/2019, probablement la plus belle du club.
Ce titre en coupe de France et le parcours en Europa League seront inoubliables. Vivre ça avec des coéquipiers, des amis qui le sont restés, c’est encore plus marquant. La coupe est le plus grand moment que j’ai vécu avec lui, le club attendait ça depuis tellement d’années. La joie dans le vestiaire et la communion avec les supporters, c’était magique.

Le mot de la fin…
Bourige a laissé une empreinte au club, il a sa place parmi les légendes. Un grand chapeau à lui pour les performances et la fidélité au club, c’est rare de voir ça. Il peut être très fier. Il va nous manquer au Stade Rennais, je lui souhaite le meilleur pour la suite.

On a vécu de belles années avec Benjamin

Après avoir disputé 311 matchs, inscrit 66 buts, délivré 63 passes décisives et tissé un lien éternel avec les supporters Rouge et Noir, Benjamin Bourigeaud a rejoint le panthéon des légendes du Stade Rennais F.C., comme Romain Danzé avant lui. Ladanze nous explique comment Benjamin Bourigeaud est devenu Bourige.

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C’est un joueur qui a conquis le cœur de tous les supporters par sa générosité, son engagement et ses performances. C’est quelqu’un qui a marqué l’histoire du club qui s’en va mais le football est ainsi fait.

Comment juges-tu son parcours au SRFC ?
Il arrivait de Ligue 2 mais il avait réalisé une belle saison, complète. Le jeu reposait déjà sur lui à Lens. Il est arrivé avec un petit CV mine de rien, on le connaissait déjà. Il s’est très vite intégré dans le groupe parce que c’est quelqu’un de bien, qui a un très bon relationnel avec tout le monde. Sur le terrain, il a une qualité technique qui est au-dessus de la moyenne, un niveau physique aussi. C’est quelqu’un de très généreux dans l’effort, qui ne compte pas ses courses, c’est le bon coéquipier. Au fil du temps il a ajouté son côté décisif via des passes et de buts, il nous a fait gagner des matchs. Elle est là son évolution au SRFC, c’est qu’il a réussi à devenir un joueur particulièrement décisif, ce qui n’est pas donné à tout le monde.

Performer aussi longtemps dans un championnat qui est difficile, c’est assez impressionnant.

66 buts, 63 passes décisives, des statistiques que l’on ne reverra peut-être plus…
C’est assez dingue ! La saison dernière, il est à 15 buts et 10 passes décisives. Il a été régulier au très haut niveau. C’est fort car le Stade Rennais est un club qui joue le haut de tableau avec la coupe d’Europe à gérer. Performer aussi longtemps dans un championnat qui est difficile, c’est assez impressionnant. J’ai toujours été étonné que des clubs plus huppés ne se soient pas intéressés de plus près à lui. Je pense que c’est le genre de joueur que tous les coachs aiment avoir dans leur effectif, fiables, réguliers et décisifs. On a vécu de belles années avec lui.

C’est un joueur technique mais aussi un athlète…
Il répète les efforts, il est capable de combler beaucoup d’espaces en d’en libérer pour les autres. C’est un joueur avec un énorme volume et pas embêter par le ballon. Même dans les fins de matchs où il avait avalé les kilomètres, il savait quoi faire du ballon, c’était une qualité supplémentaire.

Il a marqué de son empreinte les matchs européens au Roazhon Park

C’est l’homme des plus grands succès de l’ère moderne du club…
Il est arrivé en 2017 avec Christian Gourcuff. Il a enchaîné avec Sabri Lamouchi et une qualification en coupe d’Europe. Il a vécu toutes les épopées européennes et la victoire en 2019. Il a marqué de son empreinte les matchs européens au Roazhon Park, son but contre Arsenal, son triplé contre le Milan AC…

Quelle est votre relation ?
On a vécu de très grandes émotions sur le terrain et en dehors. C’était un bon coéquipier, un très bon camarade. On a des souvenirs de buts et de matchs mais il y a tout ce qui va avec la vie d’un groupe, c’est aussi important que ce que l’on vit sur les terrains. On a pas mal de valeurs communes, je pense que l’on voyait le football de la même manière. Il adore ce sport, il adore le jeu. Il est vraiment passionné, tout comme moi, on se retrouvait là-dessus. On était sur la même longueur d’ondes.

On a très vite senti qu’il n’était pas de passage

Le Président Olivier Cloarec évoque un membre de la famille.
Il passe bien avec tout le monde et avait surtout envie de s’intégrer. Plus les années passaient et plus il était curieux des gens, il avait envie de découvrir ceux qui faisaient le club. Il n’hésitait pas à venir voir les uns et les autres dans les bureaux. On a très vite senti qu’il n’était pas de passage, dès le début il se voyait dans la durée. C’est ce qu’il a fait et plutôt très bien.

Benjamin est plus qu’un joueur dans le cœur des amoureux du club, il est devenu Bourige !
Les supporters apprécient les joueurs qui donnent tout, ne trichent pas, qui assument. Il a donné tout ce qu’il pouvait pour le maillot du Stade Rennais. Les gens ne se trompent pas, ça se voyait sur le terrain. En plus de ça, il allait vers les gens, il avait toujours un mot pour l’autre. C’est comme ça qu’il est devenu l’un des joueurs préférés du public, un joueur emblématique qui a eu le droit à sa chanson. Ça va nous faire bizarre de ne pas le voir sur le terrain quand on va recevoir Montpellier, car en plus il était rarement blessé, il était toujours là à courir.

Et il est venu le jour du départ…
Il n’allait pas rester vingt ans joueur du Stade Rennais, on le savait. Il y a une fin à tout, il faut retenir le meilleur, ce qu’il a fait, tout ce qu’il a apporté au SRFC. Il y a tout ce qu’il a permis au club de vivre, mais aussi tout ce que le club lui a permis de vivre. Les deux ont procuré à l’autre de très grandes émotions. Il est arrivé à 23 ans, il repart à 30, c’est une grande partie de sa carrière sportive, évidemment il laisse de très bons souvenirs. Les départs font partie de la vie des joueurs de football professionnels. Grâce à sa passion, il va vivre une expérience fantastique dans un nouveau pays, avec une nouvelle culture. Le Stade Rennais F.C. et Benjamin Bourigeaud, c’est une très belle histoire, il faut que les gens se souviennent de ça.

Ceux qui arrivent à être bons dans les grands moments tout en tirant les autres vers le haut, ce sont de très grands joueurs.

Pour être si constant et si performant, il faut avoir une grande mentalité. Tu confirmes ?
Évidemment, vous ne durez pas aussi longtemps dans un club comme le Stade Rennais F.C. et vous n’avez pas de telles stats si vous n’êtes pas un gagnant. C’est un très grand compétiteur, il laissait en plus transparaître ses émotions, avant, pendant et après les matchs. Parfois, il ne mâchait pas ses mots en conférence de presse, quand il le fallait. Il sortait un peu du cadre conventionnel du foot mais ça l’humanisait, il a toujours assumé. Il a pris de l’envergure et de l’ampleur au fil de ces années. Il a toujours pris ses responsabilités aussi, il a grandi avec le Stade Rennais. Ceux qui arrivent à être bons dans les grands moments tout en tirant les autres vers le haut, ce sont de très grands joueurs.

Quel a été son plus grand match ?
C’est compliqué, il en a joué plus de 300. Autant il y a des matchs où il pouvait être moins bien mais il marquait et d’autres où il n’était dans le dernier geste mais il était exceptionnel. Je pense qu’il s’est éclaté quand il y a eu Lovro Majer et Martin Terrier, où il parvenait à marquer des buts grâce à des actions collectives folles. Ça lui correspondait vraiment, c’est là où il a été très performant.

Il aura fait trembler littéralement le Roazhon Park le 7 mars 2019 !
Ce but contre Arsenal va évidemment rester dans la tête des gens. Il a été déclencheur car on était menés 1-0. Sokratis Papastathopoulos est expulsé et il marque sur le coup franc suivant d’une frappe pure face à Petr Cech. Le stade explose, c’est un but marquant de l’histoire du Stade Rennais. Extraordinaire ! Une image ancrée dans les têtes, alors qu’il a pourtant mis un triplé contre l’AC Milan.

Benjamin Bourigeaud a laissé une forme d’héritage

Après sept saisons passées dans la capitale bretonne, Benjamin Bourigeaud a émis le souhait de vivre une aventure à l’étranger. À deux époques différentes, Julien Stéphan l’a entraîné pendant trois saisons et demie au total. Ce dernier n’est évidemment pas insensible à son départ.

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Julien, quel est votre sentiment à l’annonce de son choix ?
On perd un joueur emblématique, pour un entraîneur ce n’est pas neutre. On perd aussi un homme avec des valeurs fortes, dans un vestiaire ça compte beaucoup. Il avait beaucoup d’expérience, un grand leadership dans l’effort, et avait à son actif de très belles statistiques. Techniquement c’était fort, et sur le plan tactique il était très armé. C’était un joueur de club, ce que l’on voit de moins en moins. Il fait un choix personnel de vie et il faut le respecter. Je lui souhaite d’être heureux et épanoui dans sa nouvelle ville et son nouveau club.

Sa présence bonifiait les joueurs autour de lui

De quelle façon vous a-t-il marqué ?
Je retiens plein de choses de Bourige. D’abord sa générosité, il l’est foncièrement dans sa vie de tous les jours et sur le terrain, il a ça en lui. Je vais retenir son niveau d’engagement qui est constant quelles que soient les circonstances, dans les périodes plus ou moins favorables. Je vais retenir ses buts, celui contre Arsenal notamment, bien évidemment la finale de la Coupe de France. Peu de temps avant qu’on égalise, il récupère le ballon à 25 mètres de notre but et se projette sur 60 mètres, c’est une action qui le caractérise tellement bien. Je retiens aussi le fait qu’il rendait les autres meilleurs, c’est rare chez un joueur. Sa présence bonifiait les joueurs autour de lui étant donné ce qu’il représentait et pensait du foot.

Un entraîneur se doit de garder une distance avec ses joueurs mais vous avez partagé tout de même des moments de football particuliers et intenses…
Je me suis toujours refusé à trop de proximité avec les joueurs mais il est sûr que si j’avais eu une relation hiérarchique différente avec lui Benjamin aurait pu être un ami. En tant qu’entraîneur ce n’était pas possible, quand bien même quand on a un joueur en face avec suffisamment de recul et de maturité. Mais autant de temps passé, c’est autant de souvenirs en commun très forts avec la Coupe de France, la Ligue des Champions, les matchs de coupes d’Europe… ça restera gravé à jamais, c’est sûr. Je ne sais pas de quoi ma carrière sera faite mais c’est un joueur qui l’aura marquée. Il pourra me tutoyer désormais (rires).

dans le top 3 des joueurs emblématiques du SRFC

À quel rang des joueurs marquants du Stade Rennais F.C. le classez-vous ?
Avec les différentes époques c’est difficile mais je le mets dans le top 3 des joueurs emblématiques, avec Romain Danzé. En raison de sa longévité, du fait qu’il a gagné un titre, qu’il a joué beaucoup de matchs de coupes d’Europe, par le fait qu’il a été impactant toutes les saisons. Avoir autant de buts et passes décisives dans la durée, c’est très rare.

Et présent quand il le fallait.
C’est un joueur qui n’a jamais déçu lors des matchs importants. Il a souvent eu un niveau constant mais il se transcendait dans les grands matchs, il était très fort et décisif. C’est la marque des joueurs qui sont capables d’élever encore leur niveau de jeu. C’est ce qui en faisait un joueur différent pour nous.

Bourige a été un exemple d’engagement.

Lui le Cht’i s’est très vite fait adopter par les Bretons !
Il y a des valeurs d’engagement très fortes dans ces deux régions. Dans la vie il y a quelque chose de très important, c’est la fiabilité. Il l’était sur le terrain, dans le vestiaire, à l’entraînement et pendant les matchs. Benjamin ne cherchait pas d’excuses, il était capable de se remettre en cause quand ça allait moins bien. Il emmenait tout le monde avec lui grâce à son engagement. Et avec sa qualité de pied exceptionnelle, il était décisif. On doit aussi garder le souvenir d’un joueur qui était capable de bonifier les autres, il ne faut pas l’oublier. Il en a fait briller bon nombre. Bourige a été un exemple d’engagement.

Il semble avoir diffusé un état d’esprit irréprochable jusqu’au dernier moment…
Je pense qu’il avait acté depuis un moment dans sa tête le fait qu’il avait besoin d’un nouveau challenge. Quand on voit la manière dont il s’est préparé, l’engagement qu’il a mis dans les matchs de préparation et ce qu’il a fait contre Lyon, ça reflète bien l’homme qu’il est, jusqu’au bout quelle que soit l’orientation qu’il a donnée à sa carrière. Il a eu une fin à la hauteur de son parcours, exceptionnelle. Il a montré encore une fois ce qu’était la fiabilité d’un joueur de foot, dans ce que l’on doit faire tous les jours même avec des états d’âme. Il a respecté ce métier, il est réservé à une élite mais il est beau. Il est resté passionné et respectueux du club jusqu’à la dernière seconde de son dernier entraînement avec l’équipe. Pour ça il faut lui dire chapeau et merci !

Il pensait toujours collectif, d’abord équipe et respect du jeu.

Peut-on le qualifier d’icône du Stade Rennais F.C. ?
C’est souvent quand ils ne sont plus là que l’on fait l’éloge des gens. Lui ce n’est pas le cas, on n’a pas attendu son départ pour que toutes ses qualités soient reconnues à sa juste valeur et que le public l’apprécie. Bourige est un hyper-généreux. Et les hyper-généreux ils ne déçoivent pas. Il peut y avoir des états de forme différents mais il a toujours été là dans l’engagement. Il incarnait, notamment via son faciès, la rage de vaincre dans les moments décisifs. Il pensait toujours équipe et collectif.

Évoquons sa technique et sa vision du foot. Comment jugez-vous son parcours sur ces points ?
Il a eu toujours eu sa patte, il a aussi fait évoluer sa position et sa réflexion sur le jeu au fur et à mesure du temps. La maturité lui a permis de tenir des rôles différents sur le terrain. Quand il est arrivé, il a été utilisé dans le couloir, pas dans le débordement, mais avec une telle qualité de pieds que dans les passes ou les centres il était déjà décisif. Avec le temps, il a réussi à se réaxer notamment dans un milieu à trois, en tant que relayeur. Il était complet parce que son volume et sa technique lui permettaient d’être dans la construction des actions et aussi à la finalisation.

On peut dire que le club et le joueur ont grandi ensemble.
Il est arrivé dans un temps où le Stade Rennais F.C. était un bon club de Ligue 1. Le club est devenu très bon et il a contribué à ça. Le moment de bascule est la coupe de France car un plafond de verre a été cassé. Tous ces joueurs-là en 2019 ont permis cette bascule.

Lors de sa carrière rennaise, Benjamin Bourigeaud aurait-il mérité une sélection en Équipe de France ?
C’est difficile d’y répondre car la concurrence est extrêmement forte. Benjamin André n’a pas été sélectionné, Martin Terrier non plus même s’il est plus jeune et que ce n’est pas terminé… Il y a vraiment de très bons joueurs en Équipe de France. Il n’en était pas loin mais il ne peut pas avoir de regrets, il a tout donné. Il a tout fait pour aller le plus haut possible.

Quel qualificatif lui attribuez-vous ?
Son hyper-générosité m’aura marqué.

Il a traversé la plus belle période du club, les grands instants partagés.

Il était aussi un collègue apprécié de tous dans les couloirs du club…
Humainement, c’est quelqu’un de top, d’ouvert, d’avenant, de souriant et d’humble. Tout ça mis bout à bout, ça fait beaucoup de qualités. Il a traversé la plus belle période du club, les grands instants partagés. C’est le cycle de la vie, la fin d’une époque mais le début d’une autre à réécrire. D’autres joueurs vont prendre le relai, de façon différente. Benjamin Bourigeaud a laissé une forme d’héritage.

Benjamin fait partie de la famille

Olivier Cloarec se souviendra d’un homme entier, ce genre de joueur qui vous fait aimer le football et revenir au stade.

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Président, quelle impression vous laissera Benjamin Bourigeaud ?
Cela va au-delà d’un rapport club – joueur de foot. Passer sept ans avec plus de trois cents matchs sous les mêmes couleurs, c’est de plus en plus rare. Ses liens avec le SRFC vont au-delà du football, Benjamin Bourigeaud représente beaucoup. Je l’ai côtoyé pendant quatre années, on a partagé de très belles choses ensemble. Il a gagné une très belle place dans la Galerie des Légendes du Roazhon Park.

Ce départ a été acté dans un respect mutuel entre le club et le joueur…
Il a émis le souhait de découvrir un nouveau club. Un choix qui a été respecté en bonne intelligence. Nous avons toujours fonctionné comme cela avec Benjamin. À l’image de la saison dernière où il aurait pu rejoindre des clubs en Italie ou en Angleterre notamment. Avec Benjamin, ça s’est toujours passé de manière très simple, à l’image de la vision que les gens peuvent avoir de lui. Les choses se sont faites naturellement.

On est là pour vivre des émotions et il nous en a fait vivre beaucoup.

Le Stade Rennais F.C. et Benjamin Bourigeaud, c’est une belle histoire du football à conter…
Tout le monde est touché, à commencer par lui. Entre l’idée de partir et le moment où le départ devient réalité, c’est différent. Beaucoup d’émotions et souvenirs rejaillissent. Ces sept années au sein du club sont passées très vite pour Benjamin. C’est une très belle histoire, du premier au dernier jour. Je ne pense pas qu’il pouvait souhaiter un meilleur départ, si ce n’est la présence du RCK. Gagner 3-0 contre Lyon, marquer le premier but, l’ovation à la fin, c’est une belle sortie même si on espérait encore qu’il reste avec nous.

Quel est votre regard sur le joueur qu’il est ?
Comme l’homme, quelqu’un de généreux qui aime le jeu, il n’a jamais triché. Il s’est toujours donné à fond, il a toujours assumé. On est là pour vivre des émotions et il nous en a fait vivre beaucoup. Ses statistiques sont conformes à tout ce qu’il a pu donner sur le terrain.

Joueur respecté, adoré des supporters, et très apprécié des collaborateurs du club, un salarié parmi d’autres.
Oui, on peut le souligner. Benjamin Bourigeaud est proche des gens, il venait très souvent saluer les salariés dans les bureaux, il fait partie de la famille. Tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer au quotidien vous diront que c’est une très belle personne.

C’est la fin d’une très belle histoire.

C’est une trace indélébile qu’il laisse sur le tableau Rouge et Noir…
Inévitablement. Quand il est arrivé de Lens et de Ligue 2, il n’imaginait pas rester sept ans à Rennes et vivre tout ce qu’il a vécu. Les chiffres de sa carrière à Rennes parlent pour lui. Benjamin est à l’image de la devise du club, il a tout donné. On ne peut que le remercier. Il aura marqué le Stade Rennais F.C. sur plusieurs générations. C’est la fin d’une très belle histoire.

Si vous deviez retenir un souvenir, une image, un match ou un but de Benjamin Bourigeaud ?
C’est difficile, il y en a tellement. La dernière qui me vient en tête, c’est le match à Metz la saison dernière où nous sommes menés 1 but à 0. Nous ne sommes pas en bonne posture et à la mi-temps il a une prise de parole qui est très impactante sur le résultat final. Nous avons gagné 2-1 et cette victoire, on lui doit en grande partie. À travers ses mots et son attitude, c’est du Bourigeaud tout craché. Il y en a d’autres forcément, le triplé contre Milan, il a été tellement de fois décisif. Il était généreux dans l’effort, c’est ce qui le caractérise le mieux.

Adieu l’artiste

Il fut sans doute l’un des plus brillants footballeurs rennais, de ces dix dernières années. Venu de son nord natal, Benjamin Bourigeaud est devenu le plus Breton des ch’tis. Il a enflammé le Roazhon park par son engagement, ses exploits, son attachement aux Rouge et Noir.

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Sur la pelouse de la route de Lorient, il fut un feu-follet aux passes décisives et aux illuminations de génie. Même dans le dur, il savait retrouver dans ses entrailles footballistiques l’envie, la détermination pour briller devant des supporters qui le lui rendaient bien. Cet homme-là était une légende. Il était capable de mettre trois buts au Milan AC. Il était capable de flamboyer devant Arsenal.

Sans doute, Benjamin aurait pu faire la joie d’un club anglais, d’une grosse cylindrée italienne. Mais son cœur battait en rouge et noir. Son maillot était celui de la ville d’Odorico (ancien président du Stade rennais). Lors des clappings, lors des rencontres endiablées, son nom était scandé par des milliers de supporters et par le Kop diablement admiratif.

Devenu Rennais, "Bourige" rendait heureux le public breton. Il proposait un beau et total football avec son fidèle Hamari Traoré et son attaquant Martin Terrier. Il aurait pu évoluer en Bleu. Mais Didier Deschamps n’a pas su reconnaître sa virtuosité. Tant pis pour les Français et tant mieux pour les Bretons. On a conservé rien que pour nous son talent brut qui nous a offert de belles campagnes européennes et le plus étincelant des joyaux : la coupe de France.

Avec 66 buts, presque tout autant de passes décisives, Benjamin Bourigeaud était un joueur attachant, polyvalent et diablement actif. Il restera gravé dans la mémoire des Rennais qui aimaient le voir faire des tours d’honneur avec son fils dans les bras. Benjamin Bourigeaud était humain, mais sur le terrain, il tutoyait parfois les étoiles. Il quitte la terre bretonne pour un pays lointain : le Qatar. Adieu l’artiste.

Vincent Labrune provoque un scandale

L’élection du nouveau président de la LFP a connu un tournant décisif cet après-midi. Mais le réglement de la LFP fait plus que jamais jaser.
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Coup de théâtre dans la course à l’élection présidentielle de la LFP. Depuis hier, le très contesté Vincent Labrune a vu l’un de ses opposants, Cyril Linette, revenir en force dans les débats. Auditionné par Foot Unis, ce dernier a fait forte impression et n’a obtenu que cinq voix de moins que Labrune. Mais cet après-midi, on apprend que Linette n’a pas eu les parrainages nécessaires pour briguer le poste de Labrune. Une nouvelle qui a provoqué la colère de l’éconduit.

Une élection jouée d’avance ?
«Par leur décision, les “familles” privent le football français, en pleine crise, du nécessaire débat sur son avenir. Elles ouvrent la voie à une élection à la LFP sans opposition, en contradiction avec le vote des présidents de clubs hier. Nous ne laisserons pas faire cette entreprise de sabordage entre amis qui met les intérêts d’un petit nombre au-dessus de l’intérêt général du football français», a-t-il posté sur son compte X. La réaction de Linette n’est pas une surprise puisque la décision de l’UAF illustre les reproches faits au nouveau règlement instauré par Labrune pour l’élection du président de la LFP. Un règlement qui aurait été taillé sur mesure pour permettre à Labrune de régner sans partage.

Pour rappel, un candidat à la présidence ne peut être éligible que s’il obtient deux parrainages. Le premier doit provenir du syndicat des clubs, Foot Unis, qui réunit principalement les présidents de Ligue 1 et de Ligue 2. Un parrainage que Linette avait obtenu hier, tout comme Gervais Martel et Vincent Labrune. Sauf que l’ancien dirigeant de Canal+ et de L’Équipe avait fait fort en récoltant 57 voix, contre 62 pour Labrune. Mais il y a un hic puisqu’un journaliste de RMC Sport spécialisé dans la couverture de l’actualité des instances, a annoncé que les règles de Foot Unis avaient changé une heure avant les auditions. Un procédé qui fait forcément jaser.

La classe politique pourrait s’en mêler
Ensuite, chaque candidat doit également obtenir le parrainage de l’Union des acteurs du football (UAF) qui regroupe l’ensemble de ce qui est appelé « la famille du foot », à savoir les joueurs, les entraîneurs, les arbitres, les médecins et le personnel administratif. Et c’est là où la surprise a été totale. L’Équipe a dévoilé que l’UAF avait accordé ses trois parrainages à Karl Olive (représentant de la FFF), Vincent Labrune et à Alain Guerrini (patron de Panini) dont le principal atout est d’être un proche et un partenaire financier du boss de l’UNFP, Philippe Piat. Linette n’ayant pas été choisi, il ne peut donc pas se présenter à l’élection et ne pourra pas siéger au futur conseil d’administration de la LFP. Tout comme Gervais Martel.

Conséquence : Labrune ayant été le seul à obtenir les parrainages de Foot Unis et de l’UAF, l’ancien président de l’OM n’a plus aucun adversaire dans la course à l’élection et est donc assuré d’être réélu. À moins que… RMC Sport vient de lâcher une petite bombe en révélant que la classe politique pourrait se mêler de cette affaire. «Ce petit arrangement entre amis est inacceptable», a déclaré un cadre du ministère des Sports au média. Et ce n’est pas tout. Selon la radio, plusieurs acteurs du football réclament l’intervention directe de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.

Retour sur les années Bourigeaud

Sept ans après son arrivée au club, Benjamin Bourigeaud quitte le Stade Rennais pour Al-Duhail. Devenu l'un des chouchous du Roazhon Park au fil des ans, il aura marqué le club de son empreinte et acquis un statut de légende au gré d'instants marquants et de statistiques impressionnantes.

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Son transfert à Al-Duhail vient d'être officialisé ce vendredi. Benjamin Bourigeaud ne portera plus le maillot du Stade Rennais. Un état de fait difficile à accepter, tant le Calaisien de 30 ans était devenu au fil des ans le porte-étendard des Rouge et Noir. Il aura été l'un des artisans majeurs de belles aventures collectives vécues ces dernières années par le club, tout en brillant régulièrement sur le plan individuel. Retour sur ses sept saisons rennaises.

2017-2018 : indispensable et décisif dès sa première saison
Le 14 juin 2017 est sans doute l'une des dates les plus marquantes de l'histoire des fenêtres de transferts du Stade Rennais. Ce jour-là, le club accueille sans le savoir en ses rangs deux futurs tauliers de son histoire à venir : Hamari Traoré et Benjamin Bourigeaud. Le milieu de terrain choisit cet été là de quitter Lens, son club formateur qui vient de manquer la montée en Ligue 1, pour rejoindre les bords de Vilaine et le Rennes de Christian Gourcuff.

Le Calaisien inscrit un but sur coup-franc face à Lyon dès son premier match au Roazhon Park. Benjamin Bourigeaud est alors un pur milieu axial, n'ayant que très rarement évolué sur un côté. Mais très tôt dans la saison, Gourcuff décide de le positionner sur l'aile droite de son 4-4-2. Une découverte, qui perdurera lors de l'arrivée de Sabri Lamouchi en novembre 2017, et qui sera l'une des clés de ses réussites futures sous le maillot rennais. Le club se qualifiera en fin de saison pour l'Europa League, sept ans après sa dernière campagne continentale. Benjamin Bourigeaud inscrit cette saison-là 12 buts et délivre 7 passes décisives en 41 apparitions, ce qui fait de lui le meilleur buteur et le meilleur passeur du club dès son premier exercice.

2018-2019 : un trophée et une demi-volée pour l'histoire
La saison suivante est plus compliquée pour les Rouge et Noir en championnat, mais les coupes amèneront au public rennais des émotions qu'il n'avait plus connues depuis près de 50 ans. En Europe d'abord, où Rennes s'extirpe miraculeusement de son groupes de Ligue Europa, avant d'éliminer le Betis Séville au sortir d'un match retour épique en Andalousie. Mais c'est en 8e de finale de la compétition, face à Arsenal le 7 mars 2019, que Benjamin Bourigeaud va s'illustrer.

Au match aller au Roazhon Park, alors que l'équipe est rapidement menée 1-0, le milieu de terrain rallume la flamme de l'espoir : après avoir frappé un coup-franc repoussé par le mur londonien, il égalise d'une demi-volée puissante en lucarne. Un but qui provoque alors un vacarme comme l'enceinte rennaise en a rarement connu. Rennes s'impose finalement 3-1, mais une défaite 3-0 au retour met fin au rêve européen des Bretons. Les hommes de Julien Stéphan, qui a remplacé Sabri Lamouchi en fin d'année 2018, feront mieux que son consoler grâce à la Coupe de France.

Après être passé au bord de l'élimination dès leur entrée dans la compétition, renversant une séance de tirs au but (Benjamin Bourigeaud manque le sien, NDLR) mal embarquée face à Brest, les Rennais éliminent successivement Saint-Pryvé-Saint-Hilaire, Lille, Orléans (avec une ouverture du score signée Bourigeaud, NDLR) et Lyon pour disputer une finale contre le PSG. Un 27 avril 2019 qui restera dans l'histoire du club qui remporte la troisième Coupe de France (2-2, 6-5 aux tab) de son histoire. "Bourige" et ses coéquipiers intègrent le club très fermé des joueurs titrés sous le maillot rennais. Les images filmées par sa compagne le lendemain matin du sacre, qui laissent deviner un joueur en manque de sommeil, font aussi partie des souvenirs ancrés des célébrations rennaises. Cette saison là, il est généralement utilisé comme ailier gauche du 4-2-3-1 rennais, et termine avec 9 buts et 10 passes décisives en 52 apparitions.

La saison suivante, le Stade Rennais continue à enchanter son public. Même si cet exercice n'est pas le plus prolifique statistiquement pour Benjamin Bourigeaud (3 buts et 4 passes décisives en 36 apparitions), le milieu de terrain reste un titulaire indiscutable sous Julien Stéphan, qui profite de sa polyvalence pour le faire jouer à tous les postes du milieu selon ses besoins. Rennes termine 3e de Ligue 1 pour la première fois de son histoire, dans une saison arrêtée avant son terme en raison de la pandémie.

Benjamin Bourigeaud s'y illustrera toutefois dans un derby dingue face à Nantes au Roazhon Park. Menés 2-1 dans un temps additionnel entamé depuis cinq minutes, les Rouge et Noir égalisent sur une frappe du Calaisien, avant de parvenir à s'imposer sur un but de Raphinha refusé dans un premier temps pour hors-jeu, avant que le VAR ne rectifie la décision terrain. S'en suit une nouvelle explosion de joie mémorable du Roazhon Park.

2020-2021 : une Ligue des Champions amère et un nouveau coach
C'est la saison des 120 ans pour le Stade Rennais, qui découvre pour l'occasion la Ligue des Champions. Mais en raison de la crise Covid, le Roazhon Park sonne creux lors des réceptions de Krasnodar, de Chelsea et du FC Séville. Bourigeaud et les siens ne remporteront aucun match et quittent rapidement la compétition. Le milieu de terrain vit, à l'image de son équipe, une saison plus compliquée en championnat, qui amène Julien Stéphan à démissionner courant mars. Rennes est alors 10e mais reste en position d'accrocher l'Europe.

Bruno Genesio lui succède, et raccroche le SRFC au bon wagon grâce notamment à une série de cinq victoires en six matchs entre la mi-mars et la fin avril. Les Rouge et Noir arrachent la 6e place qualificative en Ligue Conférence à la dernière journée grâce à une victoire 2-0 face à Nîmes, avec un but de Benjamin Bourigeaud, pendant que Lens ne récolte qu'un point (0-0) face à Monaco. C'est sans doute la saison la moins marquante de "Bourige", toujours très utilisé (43 apparitions) mais parfois remplaçant (8 entrées en jeu) au coup d'envoi. Il inscrit 6 buts et 6 passes décisives.

2021-2022 : Bourigeaud rouage du "jeu à la rennaise"
La saison 2021-2022 démarre très poussivement pour le SRFC, qui ne remporte qu'un seul de ses six premiers matchs de championnat. Puis vient le déclic : une victoire 6-0 face à Clermont qui sera suivi de nombreux autres larges succès en Ligue 1 (8 matchs gagnés par 3 buts d'écart ou plus). Dans un collectif au diapason, les individualités sont nombreuses à briller et le public se régale, comme au soir de cette victoire 4-1 face à Lyon à domicile, dans un match ou le "jeu à la rennaise" touche au sublime. Le club termine 4e de Ligue 1 en battant son record de points et de buts inscrits sur une saison de championnat. Bruno Genesio sera élu meilleur entraîneur par ses pairs lors des trophées UNFP.

Benjamin Bourigeaud franchit cette année-là un cap sur le plan statistique, avec 12 buts et 16 passes décisives en 48 apparitions. Avec en point d'orgue une réussite rare entre la fin février et le début du mois d'avril 2022. En huit matchs, il inscrit six buts et donne six passes décisives. Il ouvre notamment la marque dès la 8e minute face à Leicester au Roazhon Park en 8e de finale retour de Ligue Conférence, alors que Rennes s'est incliné 2-0 à l'aller. Mais la victoire 2-1 ne suffit pas au SRFC, qui se heurte encore à son plafond de verre européen. Le Calaisien, à qui il ne reste qu'un an de contrat, émet le souhait de quitter le club en fin de saison, reçoit plusieurs approches de clubs anglais et français pendant l'été, avant d'être finalement convaincu de prolonger à Rennes jusqu'en 2026.

2022-2023 : un Bourigeaud décisif malgré une saison frustrante
Benjamin Bourigeaud connaît un début de saison compliqué statistiquement, avec une simple passe décisive et aucun but lors des dix premières journées de Ligue 1. Mais le club, après une entame moyenne, réussit une série de 17 matchs sans défaite toutes compétitions confondues entre la fin août et la mi-novembre, qui lui permet de finir 2e de sa poule de Ligue Europa et de figurer un temps sur le podium en championnat.

Mais la grave blessure de Martin Terrier début janvier freine Bourigeaud et les siens, qui reculent jusqu'à la sixième place en championnat à deux journées de la fin de celui-ci. Les Rouge et Noir se font éliminer aux tirs au but par le Shakhtar Donetsk en 16e de finale de Ligue Europa. Lors de la 37e journée de Ligue 1, face à Monaco, Benjamin Bourigeaud délivre deux passes décisives et permet aux Rennais de s'imposer 2-0 et de remonter à la 5e place. Lors du dernier match à Brest, le Calaisien inscrit cette fois un doublé dans le derby et le Stade Rennais arrache la 4e place à Lille, tenu en échec à Troyes, sur le gong. Le club bat une nouvelle fois son record de points en championnat. Benjamin Bourigeaud inscrit 8 buts et délivre 13 passes décisives en 46 apparitions cette saison.

2023-2024 : un statut contrarié et un triplé iconique
Avec le départ à l'été 2023 d'Hamari Traoré, son historique compagnon d'aventure sur le côté droit de l'équipe rennaise, Benjamin Bourigeaud démarre la saison comme nouveau capitaine du SRFC. Le club connaît un début de saison très compliqué, l'un des pires de ses dernières années, et ne remporte que deux matchs en douze journées. Après un nouveau revers face à Lyon, Benjamin Bourigeaud se présente très marqué par la situation rennaise face à la presse. Cette défaite provoque la démission de Bruno Genesio au cœur du mois de novembre. Son prédécesseur Julien Stéphan retrouve le banc rennais deux ans et demi après l'avoir quitté.

Il décide alors de donner le capitanat à Steve Mandanda, à la fois pour soulager Benjamin Bourigeaud et pour profiter de l'expérience du gardien de but qui a connu ce rôle pendant de longues années à Marseille. En Ligue 1, Julien Stéphan parvient dans un premier temps à donner un nouveau souffle à l'équipe jusqu'à la trêve internationale de mars, la replaçant au contact des places européennes, avant une fin de saison en eau de boudin qui verra Rennes terminer à la 10e place, son pire classement depuis 2019. Le club atteint la demi-finale de Coupe de France et s'incline contre le PSG 1-0 au Parc des Princes.

En Ligue Europa, le Stade Rennais termine 2e de sa poule, la faute à une défaite frustrante au Roazhon Park contre Villarreal lors de la dernière journée de la phase de groupes. En 16e de finale, les Rouge et Noir héritent du Milan AC, champion d'Italie en 2022 et demi-finaliste de Ligue des Champions un an plus tôt. Malgré le déplacement historique de 10 000 supporters bretons en Lombardie au match aller, les partenaires de Bourigeaud subissent la loi des Rossoneri et s'inclinent 3-0 à San Siro. Au retour, le milieu de terrain ouvre le score dès la 11e minute et le Roazhon Park se prend à rêver. Mais Milan égalise rapidement, et le triplé historique signé ce soir-là par Benjamin Bourigeaud permet à Rennes de signer une victoire 3-2 face à un adversaire prestigieux, mais sans qualification au bout. Il termine la saison avec 15 buts et 10 passes décisives en 44 matchs toutes compétitions confondues, et dépasse la barre des 300 matchs sous le maillot rennais en cours de saison.

2024-2025 : Bourigeaud boucle la boucle avant son départ pour le Qatar
A l'issue de la saison 2023-2024, alors que le club amorce un nouveau projet sous la direction sportive de Frederic Massara, le milieu de terrain fait connaître à ses dirigeants ses envies d'ailleurs après sept ans de bons et loyaux services à Rennes. Il dispute la première journée de championnat au Roazhon Park face à Lyon, et inscrit pour son dernier match à la maison un coup-franc face aux Gones, comme il l'avait fait lors de sa première à domicile sept ans plus tôt. Il est acclamé et célébré de longues minutes par les supporters lors de sa sortie à la 81e minute.

Le joueur, qui a incarné mieux que personne le slogan "Tout donner" du club pendant sept ans, quitte Rennes avec une Coupe de France en poche, et en tant que septième joueur le plus capé de l'histoire du club (311 apparitions), sixième meilleur buteur (avec 66 buts) et meilleur passeur décisif (63 passes) selon les statistiques compilées par Rouge Mémoire. Il aura été le symbole de la progression sportive du club, qui s'est installé pendant son passage dans le paysage européen et comme un club majeur de Ligue 1.

Linette et Martel privés de parrainage par l'UAF, Vincent Labrune sans rival pour la présidence de la LFP

L'Union des acteurs du football (UAF) n'a pas attribué de parrainage à Cyril Linette ou Gervais Martel, ce qui a pour conséquence de placer le président sortant Vincent Labrune sur la voie de sa réélection.
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Comme pressenti depuis plusieurs jours déjà, l'Union des acteurs du football (UAF), qui regroupe les syndicats des joueurs, entraîneurs, arbitres, personnels administratifs et des médecins, a attribué trois parrainages seulement à l'issue de sa réunion de ce vendredi matin. Et comme l'UAF l'avait laissé entendre aussi ces derniers temps, il n'y a pas eu de surprise sur les attributaires de ces parrainages : Karl Olive, député Renaissance des Yvelines et représentant de la Fédération, Vincent Labrune, le président sortant, et... Alain Guerrini, patron de Panini et proche de Philippe Piat, le président de l'UNFP, le syndicat des joueurs.

Mais pour ce dernier, ce parrainage est vain puisqu'il n'a pas eu celui de Foot Unis le syndicat des clubs, donné jeudi, nécessaire pour qu'il puisse briguer l'un des trois postes d'indépendants au Conseil d'administration de la Ligue dont l'élection est prévue le 10 septembre.

Martel et Linette ne pourront pas siéger au CA
Cette situation a pour conséquence que les candidats qui avaient été parrainés par Foot Unis, Gervais Martel, ex-président du RC Lens, et Cyril Linette, ancien patron de L'Equipe et du PMU - qui avait obtenu 57 % des voix des clubs jeudi -, ne pourront pas siéger au sein du futur CA de la LFP. Cette décision de l'UAF risque de créer de nouveaux remous, notamment parmi les éconduits.

Autre conséquence évoquée dans L'Équipe de ce vendredi matin, il n'y aura, dans un premier temps, que deux indépendants dans le futur CA de la Ligue sur trois possibles (le troisième sera attribué plus tard) et, avec ce cas de figure, Vincent Labrune est assuré d'être réélu, sauf retournement de tendance, président de la LFP.

Classement des abonnements au stade en Ligue 1

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  1. OM (49.000)
  2. PSG (36.000)
  3. LOSC (30.000)
  4. RC Lens (29.000)
  5. OL (26.200)
  6. AS Saint-Étienne (20.000)
  7. RC Strasbourg (19.500)
  8. Stade Rennais (16.000)
  9. Toulouse FC (16.000)
  10. OGC Nice (14.500)
  11. FC Nantes (14.000)
  12. Havre AC (12.000)
  13. AJ Auxerre (12.000)
  14. Brest (10.135)
  15. Reims (8.714)
  16. Montpellier (5.671)
  17. Angers (4.509)
  18. AS Monaco (3.500)

Personne n'aurait pu faire mieux

Vincent Labrune, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), sous le feu des critiques depuis l'échec de la vente des droits de la Ligue 1, explique dans un entretien à "L'Équipe" avoir tout tenté dans un marché en déflation. Il défend son bilan et assure être le meilleur candidat à sa succession.
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Spécialiste de la gestion de crise dans une vie antérieure, Vincent Labrune est servi. À l'issue de l'interminable feuilleton des droits télé qui n'a pas donné les résultats escomptés, le président de la Ligue de football professionnel (LFP) encaisse les critiques. Qu'il juge souvent injustes. Selon lui, la balance penche néanmoins toujours en sa faveur pour la prochaine élection à la présidence de la LFP, le 10 septembre. Il reste donc très offensif et n'a pas l'intention de passer la main.

L'échec de l'appel des droits TV et la crise à la LFP : "On a affronté des vents contraires d'un autre temps avec des ennemis puissants"

"Entre la fin des droits télé, la reprise de la saison et la préparation agitée de l'élection à présidence de la LFP, vous avez vécu un été sous haute tension.
Ce n'est pas qu'un été que j'ai vécu sous tension. Cela fait plus d'un an que le football français, la LFP et moi-même sommes l'objet d'attaques d'une rare violence orchestrées par un groupe d'individus avec le double objectif de saboter l'appel d'offres sur les droits audiovisuels et de faire exploser la gouvernance. On a coutume de dire : "les chiens aboient et la caravane passe". C'est tout à fait d'actualité. Il est insupportable de lire et d'entendre de telles contre-vérités, d'avoir une telle réécriture de l'histoire qui relève de la malhonnêteté, du mensonge et du complotisme pur et simple. Voilà mon état d'esprit du moment.

Du complotisme ?
Avec Arnaud Rouger (le directeur général de la LFP) et de nombreux acteurs du football, on ne partage pas l'analyse caricaturale qui est faite de notre bilan. Depuis notre arrivée, on fait face à une crise majeure sans précédent dans l'histoire du football français. Le fait générateur de cette crise a un seul nom : Mediapro, qui est la plus grande erreur stratégique dans notre histoire et dont nous payons encore aujourd'hui les conséquences. La réalité absolue est que le football français aurait pu mourir il y a trois ans. Avec la crise du Covid-19, il a été le seul grand Championnat à arrêter sa saison en mars 2020. Normalement, personne ne se remet d'une dette totale de 340 millions d'euros. Personne ne se relève non plus d'un diffuseur incapable d'honorer ses engagements et qui se place sous la protection du tribunal de commerce 15 jours après l'élection. Cela a transformé 1,3 milliard de recettes audiovisuelles budgétées par les clubs en 730 millions de revenus... Personne ne devrait se remettre, non plus, de la guerre atomique que l'épisode Mediapro a provoquée, en coulisses, avec l'acteur dominant (Canal+).

Le résultat des droits télé (500 millions d'euros de droits domestiques en L1, 150 millions de droits internationaux et 40 millions en L2 (*)) est loin de l'objectif initial...
Je vous confirme qu'il est décevant et éloigné de notre objectif, qui n'était pas celui de notre communication (autour du milliard d'euros). Mais il est là et bien réel. Quand le clan des acheteurs (les médias) vous explique que vos droits, ça vaut zéro, celui des vendeurs (la LFP), dans le cadre d'une stratégie de négociation, dit plutôt que cela vaut environ un milliard... Si quelqu'un veut vendre son appartement 100 000 euros, il dit plutôt qu'il vaut 120 000 que 80 000... C'était une stratégie de communication pragmatique que j'assume. On a affronté des vents contraires d'un autre temps avec des ennemis puissants.

(*) Selon le guide de répartition provisoire envoyé aux clubs en début de saison, le montant des droits télé internationaux n'atteint pour le moment que 57,8M€. Et le montant total (droits domestiques + droits internationaux + droits L2) est annoncé pour cette saison à 501, 3M€.

Qui étaient ces ennemis ?
L'épisode Mediapro a déclenché une rancoeur très forte de Canal+ contre la LFP et les clubs dont on paye encore aujourd'hui les conséquences. Le groupe Canal+ n'a pas participé à l'appel d'offres et n'a rien fait non plus pour que cela se passe bien... Sur les droits télé, c'est le marché qui dicte sa loi. On a été en contact avec tous les plus grands acteurs internationaux. Aucun n'a souhaité investir dans notre Ligue. Personne n'aurait pu pousser le marché jusqu'aux limites comme nous l'avons fait avec la venue de beIN Sports qui s'est faite, notamment, en raison des relations de confiance fortes entre ses dirigeants et ceux de la LFP. Ceux qui prétendent qu'ils auraient pu faire mieux sont soit des affabulateurs soit des diseurs de bonne aventure. Personne n'aurait pu faire mieux. Tous les droits sportifs baissent en Europe.

BeIN Sports a finalement acquis un match pour 100 millions d'euros annuels. Faut-il s'en féliciter ou regretter que le diffuseur franco-qatarien n'ait pas consenti un investissement plus important ?
Jamais beIN Sports n'avait imaginé investir de façon aussi importante dans le football français. Quand on a compris que l'on aurait de grandes difficultés à avoir un partenaire unique, qui était notre objectif, on a tout fait pour convaincre beIN Sports. Aujourd'hui, même si on a pu espérer qu'ils fassent plus, ils auraient pu ne rien faire. BeIN va verser un montant non négligeable supérieur à 200 millions d'euros par an si l'on agrège la L1, la L2 et les droits internationaux. Sans beIN Sports, le résultat obtenu aurait été bien pire.

Vous souhaitiez un seul diffuseur afin que les matches ne soient pas éparpillés et les fans obligés de souscrire plusieurs abonnements. C'est raté.
C'est un regret, mais le marché a parlé. On a tout fait pour avoir un seul diffuseur. On a fait 11 mois de gré à gré et personne n'a eu la capacité ou la volonté d'enchérir pour la totalité de nos matches. Les seuls qui l'ont fait, c'est DAZN en novembre, mais pour nous dire en mars que les montants qu'ils nous proposaient n'étaient plus possibles.

Le succès de DAZN semble incertain au vu, notamment, des tarifs élevés qui sont pratiqués...
Je ne suis pas le patron de DAZN. Je ne fixe pas leurs tarifs. Le football est un produit premium qui a un coût. Mais cette offre est moins chère que celle pratiquée par nos voisins, à part l'Italie. J'ai bien conscience de cette difficulté. Mais pour pouvoir baisser les prix, il faut laisser le temps à un nouvel acteur de s'installer dans la durée.

Vous avez affronté une crise trois semaines après votre élection, en septembre 2020, avec la défaillance de Mediapro, un contrat signé par vos prédécesseurs. Vous avez pris des garanties supérieures auprès de DAZN ?
Bien évidemment. Si on avait eu les mêmes garanties avec Mediapro, on aurait touché les 850 millions qui nous étaient dus la première année. Les garanties de DAZN sont solides. Au départ, on n'a pas considéré leur offre car nous n'avions pas les garanties de l'actionnaire que nous souhaitions. Début juillet, avec quelques présidents de club, nous avons passé une semaine à Londres et on a obtenu auprès de Len Blavatnik (le milliardaire propriétaire de DAZN) des garanties au niveau de sa holding. Ce qui est une première et qui a changé du jour au lendemain notre approche vis-à-vis de DAZN. Désormais, les priorités absolues de la LFP et de nos clubs doivent être la lutte contre le piratage et le succès de notre projet commun avec DAZN. Nous avons la chance d'avoir pour la première fois un partenaire digital qui doit nous permettre d'accélérer le changement de notre modèle.

Avez-vous tout fait pour renouer le dialogue avec Canal+ ?
On ne pouvait pas faire plus. Les dirigeants de beIN Sports, partenaires de Canal+, sont intervenus. J'ai moi-même essayé de contacter à plusieurs reprises Maxime Saada (le président de Canal+). On a même eu un rendez-vous qui a été annulé à la dernière minute. Les dirigeants de CVC (le fonds qui a investi 1,5 milliard dans le football français) ont également tout fait pour renouer le dialogue. Mais à aucun moment, Canal+ n'a souhaité participer à cet appel d'offres comme je l'avais d'ailleurs prévu dès le départ. Je le regrette.

Comment régler le différend entre beIN Sports et les supporters de Ligue 2 au sujet de la programmation des matches ?
BeIN Sports a souhaité modifier la programmation de la L2 en dernière minute. Cela s'est fait le jour de la validation du contrat L1. Je comprends la colère d'un certain nombre de fans de L2 qui s'étaient organisés différemment. Après, le vendredi soir, à l'exception du dernier cycle, a toujours été la case historique de la L2. Il faut aussi savoir ce que l'on veut. On a fait un exploit pour ramener 40 millions par an pour la L2, alors qu'il n'y avait pas d'autre acquéreur que beIN Sports. BeIN a envoyé un message fort de soutien financier à la L2. Heureusement que l'on écoute la volonté des partenaires... Et je regrette certains dérapages (le week-end dernier contre des car-régies). J'ai entamé des négociations constructives avec les dirigeants de beIN. Ils sont ouverts à tout. Mais, contrairement à une idée reçue, un certain nombre de clubs de L2 apprécient la case du vendredi soir, favorable pour leurs sponsors.

Son avenir et l'élection à la présidence de la LFP : "Ce n'est pas un nouveau mandat, mais la suite du précédent"

On vous a aussi reproché l'accord avec CVC, qui a apporté 1,5 milliard d'euros au football français, car le fonds récupère 13 % à vie des recettes commerciales de la LFP.
Cette critique n'a aucun sens. On a valorisé la LFP et sa société commerciale à plus de 11 milliards d'euros en pleine crise majeure. On a un partenaire qui a fait un geste exceptionnel permettant de sauver l'économie de nos clubs. On vient nous expliquer, notamment un des candidats à la présidence (Christophe Bouchet) que c'était le casse du siècle. Malheureusement, au vu des résultats de l'appel d'offres, j'ai plutôt l'impression que c'est le contraire...

Pourquoi souhaitez-vous un nouveau mandat à la tête de la Ligue, si ce n'est par intérêt personnel ?
Avec Arnaud Rouger, on souhaite poursuivre notre action pour finaliser notre plan de réformes. Malheureusement, quatre ans n'ont pas été suffisants pour régler l'ensemble des crises que l'on a dû affronter. Pour nous, ce n'est pas un nouveau mandat, mais la suite du précédent. Et j'estime que nos réussites ne sont pas valorisées...

Lesquelles ?
Malgré une crise majeure, on a pris le taureau par les cornes avec un double objectif : assurer la survie et refondre notre modèle. On a passé la L1 et la L2 à 18 clubs pour alléger le calendrier, on a renforcé nos relations avec l'État, modernisé la gouvernance, amélioré la sécurité dans nos stades, qui porte ses fruits avec des incidents en baisse, on a créé une filiale commerciale, amené 1,5 milliard, on a une Ligue modèle en Europe dans la lutte contre le racisme et l'homophobie... Personne n'en parle. Cela a permis de maintenir la performance des clubs français sur la scène européenne, d'avoir cette année pour la première fois quatre places en Ligue des champions, alors qu'il y a deux ans on était un patient dans le coma. On a amené McDonald's (comme sponsor), on a battu nos records d'affluence (14 % de plus). On ne peut pas réduire le travail d'une Ligue à l'analyse des droits média. Diriger une ligue européenne n'est pas donné à tout le monde. Il ne faut pas jouer au pompier pyromane en vendant un mirage.

L'élection est-elle réellement ouverte ?
Bien sûr ! Certains réclament un report. J'en entends d'autres vouloir modifier des règles de parrainage qui seraient soudain devenues injustes. Comme je l'ai expliqué vendredi au comex de la FFF, qui nous soutient totalement, la Ligue est une institution libre, garante des intérêts des clubs. Les règles, je ne les ai pas inventées, ni faites à mon image. On ne se soumettra à aucun de ceux qui font pression pour qu'elles soient bafouées à l'aune de leurs intérêts personnels.

Est-ce que Cyril Linette ou Christophe Bouchet, qui visent la présidence, vont pouvoir concourir ?
C'est à eux de convaincre les parrains, le syndicat des clubs et les "familles" (joueurs, entraîneurs,...). Mais ce qui compte, ce n'est pas d'être candidat, mais d'avoir le bon profil. Présider la Ligue, ce n'est pas l'école des fans. Ce n'est pas : "Tiens je ne sais pas quoi faire, donc je vais être président de la Ligue".

Pensez-vous bénéficier d'un large soutien pour un second mandat ?
Je pense que les dirigeants du football français ont de la mémoire... On a perdu une bataille importante sur les droits domestiques, mais on en a gagné d'autres. Avec Arnaud et les équipes, on est fiers de notre bilan. Et on pense que l'on est les plus à mêmes de gérer le football professionnel français dans toute sa complexité."

DAZN baisse son prix avec une offre spéciale

Deux semaines après le coup d’envoi de la Ligue 1 sur DAZN, les critiques sont toujours aussi nombreuses sur les tarifs de la plateforme anglaise. Mais la contestation des supporters pourrait finir par payer.

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Il y a deux semaines, DAZN a diffusé son premier match de Ligue 1 avec Le Havre - PSG. Depuis, les supporters des clubs français ont pris l’habitude de suivre les matchs de leur équipe favorite sur la plateforme anglaise, disponible via son application ou sur tous les opérateurs ainsi que Canal +. Certains ont franchi le cap de l’abonnement à 30 euros par mois avec engagement ou à 39 euros sans engagement tandis que d’autres restent sur leur position initiale, à savoir que DAZN est trop cher pour le produit proposé avec seulement la Ligue 1 au catalogue parmi les compétitions majeures.

DAZN fait une première réduction pour la Ligue 1
La contestation reste forte sur les réseaux sociaux, et il n’y a qu’à voir les réactions des internautes sous chaque publication de DAZN pour s’en rendre compte. Le "Netflix du sport" a peut-être abusé sur les prix, et commence doucement à s’en rendre compte puisque nos confrères de Numerama font remarquer qu’une offre choc a été mise en place afin de rendre plus accessible le services. En effet, en cas d’abonnement à DAZN via Prime Video, une réduction à 20 euros par mois sans engagement pendant trois mois est proposée aux consommateurs.

"C’était sans doute le bon prix, à voir si ça leur donnera des bonnes idées" fait remarquer le journaliste Nicolas Lellouche. Reste maintenant à voir si les fans de Ligue 1 accepteront de payer 20 euros par mois pendant trois mois… avant de devoir lâcher 30 euros par mois au minimum (avec engagement) pour suivre huit des neuf matchs de Ligue 1 en direct, tandis que l’affiche du samedi à 17 heures reste la propriété de BeIn Sports. Quoi qu’il en soit, ce premier geste commercial démontre que DAZN a entendu les critiques à son sujet. Et qui sait, le nouveau diffuseur principal de la Ligue 1 a peut-être pris conscience que son tarif était trop élevé pour une majorité de consommateurs en France, malgré l’attachement que portent les fans de foot à notre championnat.

S.G.S.B.

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