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Le patron de Canal+ ouvre la porte à la Ligue 1

Cette fois ce n'est pas une rumeur, Maxime Saada, le grand patron de Canal+ annonce qu'avec la prochaine nomination de Nicolas de Tavernost à la tête de LFP Média, il est prêt à discuter de la Ligue 1.

Le patron de Canal+ ouvre la porte à la Ligue 1

Mercredi prochain, le dossier des droits TV de la Ligue 1 va connaître un nouveau bouleversement, puisque c'est ce jour-là que l'ancien patron de M6 et des Girondins de Bordeaux va s'installer aux commandes de LFP Média, la filiale de la Ligue de Football Professionnel en charge de commercialiser les droits du Championnat de France. A 74 ans, Nicolas de Tavernost a le bras long et un carnet d'adresses très épais. Son arrivée fait d'ailleurs l'unanimité au sein des différentes instances, au moment où la Ligue 1 veut divorcer d'avec DAZN, son diffuseur actuel. Et ce samedi, Maxime Saada, patron de Canal+ qui avait toujours tourné le dos à la LFP suite à la décision prise de confier les droits de la L1 à Médiapro, puis à Amazon, reconnaît que la désignation de De Tavernost, dont il est proche, change la donne.

Canal+ veut bien parler de la Ligue 1
Se confiant à Sacha Nokovitch, spécialiste du dossier des droits TV pour L'Equipe, le dirigeant de Canal+ laisse l'espoir d'un possible retour de la Ligue 1 sur Canal+, même s'il n'a rien oublié des décisions prises dans un passé récent par les dirigeants de la Ligue de Football Professionnel. « Il a de l'ego, mais plus grand-chose à prouver. Il est suffisamment intelligent pour jauger la situation et déterminer s'il a une chance de réussite ou pas. Il a besoin d'être souverain et c'est la condition nécessaire pour mener à bien ce dossier. Le mettre autour de la table comme interlocuteur, c'est un bon moyen de me faire revenir sur le sujet de la Ligue 1. On peut dialoguer avec lui et je le ferai. Mais je n'oublie en rien le préjudice qui nous a été causé lors du précédent contrat », fait remarquer Maxime Saada.

Cela confirme au passage que du côté de Canal+, il était hors de question de négocier avec Vincent Labrune, Nicolas de Tavernost endossant la tenue de Casque Bleu pour renouer le fil des discussions entre la Ligue 1 et son ancien diffuseur historique. Rien ne dit que la L1 reviendra directement sur Canal+, mais si la LFP confirme le lancement de sa propre chaîne, alors cela facilitera sa distribution via les différentes offres de Canal+.

François Pinault ne fera pas une McCourt

En chute libre une nouvelle fois cette saison en Ligue 1, le Stade Rennais va vivre un été agité une nouvelle fois. Mais le boss du club ne devrait pas avoir à mettre la main à la poche.

François Pinault ne fera pas une McCourt

Avoir un budget et une masse salariale dans le Top5 du championnat et jouer encore le maintien à quelques journées de la fin, telle est la situation du Stade Rennais. Si l’arrivée d’Habib Beye a permis de souffler concernant l’avenir du club breton en Ligue 1, qui est quasiment assuré, il n’y aura pas de Coupe d’Europe au rendez-vous. L’Equipe fait le bilan de cet échec sportif, et cela coûte cher sur le plan économique. Pertes des droits TV, des primes de performance, des primes de l’UEFA, la situation économique n’est pas bonne. Mais pas inquiétante non plus. Grâce à de nombreuses grosses ventes ces dernières années, pour un total de 400 millions d’euros, l’équilibre financier est correct, surtout que les salaires sont indexés sur la participation ou non aux Coupes d’Europe.

Résultat, si François Pinault a mis la main à la poche pour construite le nouveau centre d’entrainement, ce qui est autorisé par l’UEFA pour aider le développement du club sans plomber le fair-play financier, le propriétaire du Stade Rennais ne sera pas appelé à la contribution en fin de saison pour équilibrer les comptes affirme le quotidien sportif. Une gestion dont rêverait un certain Frank McCourt, qui doit signer un gros chèque chaque été pour rééquilibrer le bilan et a déjà lâché plusieurs centaines de millions d’euros pour le bien financier de l’OM. Néanmoins, avec des droits TV en baisse et une absence en Coupe d’Europe, le Stade Rennais va tout de même devoir sérieusement redresser la barre pour éviter de tirer encore plus la langue les saisons prochaines. Une nouvelle fois, cela passera pas de nombreuses ventes pour un club qui possède 48 contrats pros, même si cela comprend une dizaine de jeunes et 13 joueurs prêtés.

Le Stade Rennais toujours en tête des centres de formation

Désiré Doué parti l’été dernier au PSG, le Stade Rennais dispose de nouveaux autres talents à la Piverdière sur lesquels Habib Beye n’hésite pas à s’appuyer depuis son arrivée à la tête de l’équipe. S’inscrivant pleinement dans la tradition rennaise, alors que le derby contre le FC Nantes est au programme vendredi.
Le Stade Rennais toujours en tête des centres de formation

Cette saison, le Stade Rennais F.C. a utilisé six joueurs formés au club. De quoi conforter sa place de n°1 au classement des clubs lançant le plus grand nombre de joueurs « Maison » en Ligue 1 McDonald’s au cours du 21e siècle.

Meïté, la dernière pépite
Tout comme Lilian Brassier de retour au club avec lequel il n’avait encore jamais évolué dans l’Elite à 25 ans, Mohamed Kader Meïté (17 ans) a découvert cette saison le championnat de France. Lui qui est passé pro en novembre dernier.

Arrivé en Bretagne à l’été 2022, l’attaquant également convoité à l’époque par le PSG et Nantes est le plus jeune avant-centre titulaire des cinq grands championnats !

Né en octobre 2007, le Rennais a en effet la confiance d’Habib Beye qui l’a aligné dans son onze à 4 reprises lors des cinq dernières journées. Ce qui ne l’a pas empêché de redescendre en U18, comme lors du 8e de Gambardella début mars, où il a scoré trois fois en 35 minutes.

Avec Jérémy Jacquet (19 ans) et Djaoui Cissé (21 ans), titulaire à 9 reprises en 10 matchs sous l’actuel coach rennais, Meïté perpétue la grande tradition de la formation du Stade Rennais. S’il n’a pas encore fait trembler les filets, il a déjà trouvé la barre sur une tête contre le PSG. Son profil moderne (1,94m) associé à sa jeunesse en font une pépite pleine de promesses.

A la différence de Djaoui Cissé qui évolue à un poste où les Rouge et Noir ont sorti bon nombre de talents, avec dernièrement Camavinga et Ugochukwu, Mohamed Kader Meïté évolue dans un registre où les Rennais affichent moins de grands noms, malgré la présence sur la liste des Wiltord, Briand, Dembélé et plus récemment Rutter et Tel.

Au SRFC, les générations se succèdent avec toujours les mêmes qualité et capacité à jouer les premiers rôles en équipe première. De Gourcuff à Doué, en passant par Réveillère, Briand, M’Vila, Brahimi, Bakayoko, M’Bia, Dembélé, Camavinga et Truffert, la liste est longue des pépites révélées au club. Tous sont d’ailleurs devenus des internationaux.

Au total, le centre de formation du Stade Rennais a sorti 45 joueurs internationaux, dont quinze Bleus.

Le Stade Rennais toujours en tête des centres de formation

SRFC : 88 joueurs formés au club lancés
Au 21e siècle, aucun autre club n’a lancé en Ligue 1 McDonald’s davantage de joueurs qu’il a formés (88). Les Rennais devancent le FC Nantes qui n’est pas en reste cette saison avec le milieu Louis Leroux, installé dans le milieu d’Antoine Kombouaré et déjà buteur dans l’élite pour sa première saison à ce niveau.

Concernant les buts inscrits par les joueurs formés au club, le Stade Rennais occupe là aussi les premiers rôles, en n’étant uniquement devancé par l’Olympique Lyonnais qui est porté par Alexandre Lacazette. "Le Général" cumule à lui seul 158 buts et 293 matchs en Ligue 1 McDonald’s avec son club formateur. Ce qui explique en partie les plus de 200 buts d’écart entre les deux premiers au classement.

Le Stade Rennais toujours en tête des centres de formation

Après le foot, je redeviendrai une personne normale

Arrivé au Stade Rennais cet hiver, Anthony Rouault a fait le choix de revenir en France après un an et demi pourtant réussi en Allemagne, à Stuttgart. Une décision très personnelle de la part du défenseur central de 23 ans, à l’image d’un parcours marqué par ses liens familiaux et avec son village d’origine, dans le Lot-et-Garonne.

Après le foot, je redeviendrai une personne normale

Arrivé au Stade Rennais le 3 février dernier, après un an et demi en Allemagne, Anthony Rouault est d’une certaine façon revenu aux sources. Même si le défenseur de 23 ans est né et a grandi dans le Lot-et-Garonne, ses origines sont en parties bretonnes, de par son arrière-grand-mère costarmoricaine. Ses grands-parents possèdent d’ailleurs également une maison dans les Côtes-d’Armor. Dans un entretien qu’il nous a accordé, l’ancien Toulousain raconte son parcours qui était tout sauf tracé vers le football de haut niveau.

Quelle importance occupe votre village d’origine (Saint-Colomb-de-Lauzun, dans le Lot-et-Garonne) dans votre parcours sportif ?

Déjà, c’est l’endroit qui me permet de garder les pieds sur terre. Mes parents habitent là-bas, j’y ai tous mes copains d’enfance. C’est là que j’ai commencé ma formation, à quatre ans, mon père m’a coaché pratiquement toutes mes années là-bas jusqu’en U14. Il a suivi toute notre génération de copains, on avait une bonne petite équipe. Ensuite, j’ai fait une année à Marmande, le club le plus important de la région, en U15, avant d’aller à Toulouse. Quand on joue avec des champions, ça fait du bien de revenir là-bas et de se rappeler que c’est là que tout a commencé.

Qu’est-ce que votre village a de si particulier pour vous ?

C’est un petit village (474 habitants) avec des valeurs et des personnes simples. Dans le foot, on a de la chance d’avoir beaucoup de choses et des fois, ça fait du bien de revenir aux sources, de se rappeler ce qu’est la vie. Pour moi, c’est important, parce que mon entourage est comme ça et que je veux garder ces valeurs. C’est aussi le destin qui a fait que je suis allé à Toulouse. À Marmande, si j’avais été repéré par Lille, par exemple, je n’y serais peut-être pas allé, parce que c’était loin et que je suis quelqu’un de très famille.

Est-ce ce lien familial qui explique votre départ de Stuttgart cet hiver pour venir à Rennes ?

Déjà, il y avait le climat allemand (rires). Je suis du Sud-Ouest donc j’étais souvent malade. C’était parfois un peu pénible, surtout l’hiver. Et ensuite, il y avait le fait de ne pas forcément parler la langue. Souvent, il faut déléguer aux autres, tu ne t’occupes de presque rien et je n’aime pas trop ça. J’aime bien avoir des relations avec les gens et essayer de gérer les choses par moi-même. L’Allemagne m’a beaucoup apporté sportivement mais humainement, ça correspond moins aux valeurs que j’ai depuis que je suis petit. Je me suis dit que ce serait pas mal de revenir en France, pas n’importe comment ni n’importe où.

Je n’étais pas au-dessus

Votre parcours est marqué par plusieurs concours de circonstances…

C’est venu naturellement, sans forcer et presque sans le vouloir. Je jouais à un petit niveau et le foot professionnel, c’était un autre monde et je n’y avais pas accès. Bien sûr que quand on est petit, on veut devenir footballeur pro mais pour moi, c’était une envie sans vraiment l’être, parce que c’était irréalisable. C’est le fait d’être en sport études avec des joueurs de Marmande qui m’a fait changer de club. De moi-même, je n’aurais pas forcément cherché à partir pour aller jouer au plus haut niveau. Mon entourage non plus ne m’a jamais forcé, et c’est à Marmande que j’ai vraiment commencé à réaliser que ça pouvait devenir intéressant. Et à Toulouse, c’est là que j’ai pris conscience que je devais mettre toutes les chances de mon côté pour ne pas avoir de regret.

À un poste initial de milieu défensif…

Exactement, c’est en arrivant à Toulouse, dont un recruteur (l’ancien Rennais Jean-Joël Perrier-Doumbé) m’avait repéré en venant voir un match de Marmande, que j’ai fait un essai en tant que défenseur central. L’anecdote, c’est que lors de mon match d’essai, je veux faire une transversale de mon mauvais pied, interception, faute d’un coéquipier, coup franc et but. J’étais un bon joueur mais il y en avait d’autres aussi bons dans mon équipe. Je n’étais pas au-dessus, pas le genre de joueur pour qui l’on se dit : “Lui, c’est un crack, c’est sûr, il va réussir.” C’est en allant à Marmande que j’ai peut-être eu un peu plus de mental pour faire les efforts nécessaires. Et même se retrouver au centre de formation de Toulouse, c’est déjà très bien mais l’on est encore loin d’être professionnel. C’est vraiment le travail et le fait d’être à l’écoute qui m’ont fait progresser.

Voyez-vous vos débuts compliqués au centre de formation de Toulouse comme le tournant de votre carrière ?

Oui, si je n’avais pas eu les bonnes personnes à Toulouse à ce moment-là, j’aurais arrêté et je n’en serais pas là aujourd’hui. Il y avait déjà le fait d’être interne, je n’avais jamais connu ça. Je m’y retrouvais moins par rapport à mes habitudes et je n’étais pas forcément épanoui. Mon but, c’était d’être heureux, que je fasse du foot ou que je travaille chez Decathlon comme Jérémy Mathieu. Je me suis demandé dans quoi j’avais débarqué, j’avais l’impression de sacrifier mes études alors que je pouvais être dans un lycée normal. Mais je me suis rendu compte de la chance que j’avais de vivre cette expérience, et que c’était un peu bête de lâcher aussi vite.

À Rennes, certains vous comparent à Benjamin Bourigeaud dans le caractère. Le voyez-vous comme un compliment ?

Oui, clairement. J’aimerais qu’à la fin de ma carrière, on retienne cette image. Nous sommes des joueurs de foot mais pas plus exceptionnels que les autres. J’essaie de garder des choses simples dans ma vie parce qu’après le foot, je redeviendrai une personne normale.

Je veux juste ne pas avoir de regrets

Quel rôle ont vos parents dans la construction de votre carrière ?

Principalement du soutien. Ma maman n’est pas spécialement sportive, mon père a toujours fait du foot mais au niveau amateur. Du soutien et de l’exigence : dans la vie, il faut travailler pour avoir ce que l’on veut. Et ils ne m’ont pas mis de pression. Si demain, j’arrête le foot, je ne serai pas jugé, on aura toujours la même relation. Avec mon père, il y a toujours des débriefings d’après-match par téléphone.

À seulement 23 ans, votre carrière a déjà connu beaucoup de moments marquants…

Il y a eu une finale de U17 nationaux perdue en 2018 contre Rennes (avec Camavinga, Truffert, Rutter ou Gboho). En fait, presque chaque année, j’ai eu soit une finale, soit un titre. Après les U17, il y a eu la finale perdue en Gambardella (2019), puis le titre de Ligue 2 (2022), puis la Coupe de France (2023), puis la qualification en Ligue des champions avec Stuttgart (2024). Mine de rien, Stuttgart va peut-être gagner la Coupe d’Allemagne et j’ai participé au début du parcours. Pour l’instant, j’ai plutôt de la chance dans ma carrière. Mais je me dis que c’est peut-être aussi le fait de mettre toutes les chances de mon côté.

Votre premier match pro est aussi arrivé avec un petit coup de pouce…

Oui, il y avait deux absents ce jour-là (le 17 octobre 2020 contre Ajaccio), Gabrielsen et Diakité. Le coach, Patrice Garande, ne comptait pas trop sur moi en début de saison et voulait que je sois prêté. Moi, j’estimais qu’il se trompait et qu’il n’avait pas forcément eu le temps de voir ce que je pouvais apporter. Et il y a eu ce moment où j’ai eu cette opportunité.

Vous semblez savoir où vous voulez aller. Est-ce un de vos principaux traits de personnalité ?

En fait, je n’ai pas forcément d’objectif de niveau. Je me dis juste que c’est un métier et que je dois faire le maximum pour atteindre mon plein potentiel. Je ne serai sûrement jamais comme van Dijk, parce que l’on a tous des qualités génétiques et des limites. Mais je dois tout faire pour devenir la meilleure version de moi-même. Que ça m’amène en Ligue des champions ou en National, j’aurais été satisfait parce que c’est déjà beau de vivre du foot. Je veux juste ne pas avoir de regrets.

Dans cinq journées, c’est la fin de saison. On imagine que vos vacances se passent donc dans le Lot-et-Garonne ?

Oui, voilà. Je risque de partir un peu mais mon voyage, c’est déjà là-bas. Je coupe complètement du foot, je me repose et je reviens à une vie normale.

Habib Beye glisse un gros tacle à Nantes

Arrivé sur le banc du Stade Rennais pour prendre la succession de Jorge Sampaoli cet hiver, Habib Beye a déjà posé sa griffe sur le club breton. Alors que Rennes luttait encore pour son maintien au mois de janvier, l’ancien coach du Red Star a redressé la situation pour caler le club dans le ventre mou.

Habib Beye glisse un gros tacle à Nantes

Au-delà des résultats, Rennes s’appuie sur un effectif complètement remodelé et un projet de jeu séduisant. Autant d’éléments qui plaident en faveur d’Habib Beye.

Valeur montante sur le marché des entraîneurs, Habib Beye avait aussi vu son nom associé à l’un des clubs rivaux du Stade Rennais, cet hiver : le FC Nantes. Mais le Sénégalais a tenu mettre les choses au clair concernant sa situation : il n’a jamais envisagé de rejoindre les Canaris. "Ma version, c’est que ce qui a été dit n’est pas la vérité, a lancé l’entraîneur du Stade Rennais en conférence de presse. Et que celui qui a refusé d’aller à Nantes, c’est moi, pas le club de Nantes, comme ça c’est clair. Je suis là où je dois être, j’ai fait le bon choix".

Habib Beye flou sur son avenir
Reste à savoir si Habib Beye s’inscrira à Rennes dans la durée. Alors que son bail actuel expire en fin de saison, le technicien sénégalais dispose d’une option pour une année supplémentaire. Pour le moment, il refuse de tirer des plans sur la comète.

"Aujourd’hui, je ne considère pas être dans une logique de discussion avec le club par rapport à mon avenir, on verra le 18 mai, c’est comme ça qu’on en a convenu avec M. Pinault, avec le président, le directeur sportif, mon entourage et moi-même. On veut se concentrer sur ce qu’on a à faire, ce qu’on a à faire, c’est amener le Stade Rennais à faire une saison avec moi qui montre qu’on a de l’ambition, que l’équipe a progressé et qu’elle sera bien plus prête la saison prochaine. (…) Ensuite, on aura le temps de se poser les bonnes questions".

Canal+, beIN Sports, Netflix… quelles pistes après la rupture avec DAZN ?

Alors que le collège des présidents de Ligue 1 et le conseil d’administration de la LFP ont décidé de mettre fin à leur contrat avec DAZN, l’avenir des droits TV du championnat de France reste incertain. Canal+, beIN Sports, Netflix ou même une chaîne 100 % Ligue 1 gérée par la LFP : quelles solutions s’offrent aux dirigeants ? Explications.
Canal+, beIN Sports, Netflix… quelles pistes après la rupture avec DAZN ?

C’est la chronique d’un divorce annoncé. Alors que la médiation engagée avec DAZN touche à sa fin, la Ligue de football professionnel (LFP) a enclenché une rupture anticipée du contrat liant les deux parties. Ce mardi, le collège des présidents de Ligue 1 puis le conseil d’administration de la LFP ont acté leur volonté de mettre un terme à l’accord, ouvrant la voie à une fin précipitée après seulement quelques mois de collaboration. Détentrice de huit des neuf affiches de Ligue 1 chaque week-end pour 400 millions d’euros par an jusqu’en 2029, la plateforme DAZN n’a versé qu’une partie de l’échéance de janvier, dénonçant le manque de coopération de certains clubs et des conditions d’exploitation plombées par le piratage. À l’heure où le produit Ligue 1 souffre d’une dévalorisation croissante, la LFP doit désormais trouver rapidement des alternatives viables.

Face à l’échec du partenariat avec DAZN, plusieurs scénarios sont à présent à l’étude pour assurer la diffusion du championnat dès la saison prochaine. Selon Le Parisien, si le conseil d’administration a exprimé sa volonté de rompre le contrat, « rien n’est toutefois effectif pour l’instant puisqu’un accord doit être trouvé ». L’expert en droits tv sportifs Pierre Maes, interrogé par le quotidien, rappelle que « pour le moment, cette décision n’engage qu’eux. Ça ou rien, c’est la même chose ». Deux options sont envisagées : revendre les droits à un autre acteur, ou lancer une chaîne 100 % Ligue 1, un projet soutenu par Vincent Labrune et Joseph Oughourlian. Mais les risques sont nombreux : « mettre des choses à l’écran, ce n’est pas difficile, mais recruter et conserver des abonnés, c’est extrêmement difficile », avertit Pierre Maes. Sans oublier les dépenses lourdes en production et marketing, qui nécessiteraient de nombreuses années avant de devenir rentables.

Prime Video, Apple TV ou Netflix dans la course ?
Comme le précise L’Équipe, Amazon Prime Video, ancien diffuseur de la L1, ne souhaite pas revenir en force sur ce marché après trois saisons non rentabilisées. Netflix n’a eu « aucun échange avec la LFP » et débute à peine dans le sport en direct aux États-Unis. Quant à Apple TV, elle reste très discrète sur le sujet. Dès lors, l’alternative d’une chaîne dédiée à la Ligue 1 revient avec plus de poids. Toujours selon le quotidien sportif, le projet prévoirait de centraliser les dix matchs sur une seule plateforme, avec un coût de lancement estimé à 55 millions d’euros pour la première saison. Le scénario optimiste présenté à l’été 2023 tablait sur 1,8 million d’abonnés dès la première saison, pour générer 553 millions d’euros de recettes.

Ce projet de chaîne pourrait s’articuler autour d’un partenariat avec la plateforme Max, propriété de Warner Bros Discovery. L’Équipe révèle que l’idée serait de proposer un abonnement à 27,99 € par mois, incluant les matchs de Ligue 1, des films, des séries et les contenus Eurosport. Warner ne porterait pas le risque financier, se contentant de récupérer environ 5 € par abonné, tandis que la commercialisation serait assurée par LFP Media. Une autre piste consisterait à s’appuyer sur Canal+ comme distributeur et agrégateur. La chaîne cryptée, forte de sa puissance marketing, pourrait proposer la Ligue 1 sans payer de droits, mais en générant des abonnements profitables pour tous. Un compromis qui, selon L’Équipe, permettrait à la LFP de stabiliser ses revenus tout en contrôlant sa propre vitrine.

L’option Canal+ et beIN Sports
Canal+, diffuseur historique de la Ligue 1, apparaît comme un recours naturel, mais son président Maxime Saada a plusieurs fois rappelé que les conditions actuelles ne s’y prêtent pas, notamment pour des raisons économiques (la chaîne débourse déjà près de 480 M€ par saison pour les Coupes d’Europe, 90 M€ pour la F1 et plus de 250 M€ pour la distribution exclusive de beIN Sports, NDLR). Diffuseur d’une affiche de Ligue 1 chaque week-end, beIN Sports ne semble pas, à ce stade, disposé à élargir son engagement. Contacté par RMC, le groupe a toutefois précisé : « beIN a un contrat avec la LFP, comprend ses obligations et les honorera en tant que diffuseur responsable et en soutien du football français, comme il le fait depuis plus d’une décennie. » Une histoire qui n’a donc pas fini de faire couler de l’encre.

Régis Le Bris nommé pour le titre d’entraîneur de l’année en D2 anglaise

Pour sa première année à Sunderland, en D2 anglais, l’ancien entraîneur du FC Lorient Régis Le Bris a été nommé parmi les candidats au poste d’entraîneur de l’année.

Régis Le Bris nommé pour le titre d’entraîneur de l’année en D2 anglaise

Déjà nommé entraîneur du mois en Championship, la seconde division anglaise, Régis Le Bris est désormais en lice pour plus grand. Le technicien breton, à la tête de Sunderland depuis l’été dernier, fait partie des candidats au poste d’entraîneur de l’année dans son championnat.

Après avoir pris la tête d’une formation qui avait manqué sa saison 2023-2024 (16e), le Breton de 49 ans a relancé cette équipe mythique du championnat anglais. À quatre journées de la fin du championnat, elle pointe à la 4e place et participera aux barrages d’accession pour une montée en Premier League.
Régis Le Bris est nommé aux côtés de Daniel Farke (Leeds), Scott Parker (Burnley) et Chris Wilder (Sheffield United).

L’échec de la médiation entre DAZN et la Ligue maintient la L1 dans l’incertitude

Les pontes de la LFP ont acté la séparation avec DAZN à la fin de la saison, mais le diffuseur principal de la Ligue 1 a refusé les conditions proposées. Retour à la case départ.

L’échec de la médiation entre DAZN et la Ligue maintient la L1 dans l’incertitude
La LFP souhaite rompre son contrat avec DAZN, mais ce dernier a refusé la proposition financière de celle-ci, et la situation reste au point mort.

La Ligue a du mal à comprendre le refus de la plateforme britannique et attend désormais qu’elle "exécute pleinement l’ensemble de ses obligations".

Quel que soit le scénario, la LFP devra faire face à des défis majeurs, notamment le piratage, comme le souligne Pierre Maes, spécialiste des droits TV : "Aujourd’hui, DAZN se plaint du piratage, mais si le projet de chaîne de la Ligue devait aboutir, il devra aussi combattre le piratage. Ce sera son ennemi numéro un."

Mardi soir, Vincent Labrune pensait sûrement assister à la quasi-remontada d’Aston Villa face au PSG le cœur allégé par le divorce acté avec DAZN à la fin de la saison. Sa journée de télétravail avait certes été un peu contestée en interne, mais elle l’avait mené où il le souhaitait, à savoir vers un vote du conseil d’administration en faveur d’un divorce avec le diffuseur principal dès la fin de saison, suivi d’une proposition à la plateforme britannique en vertu de la fin de la médiation du tribunal de commerce de Paris. Proposition consistant en un paiement de 140 millions d’euros pour la fin de saison et une indemnité comprise entre 110 et 125 millions d’euros pour la suivante, demandés au diffuseur.

Manque de bol, les tourments coriaces du patron de la LFP avaient aussi pris leurs billets pour un siège à Villa Park au côté de Nasser Al-Khelaïfi et DAZN a donc décidé de refuser les conditions financières de la Ligue. "La médiation n’a malheureusement pas permis de suffisamment rapprocher les points de vue. Il a donc été impossible de trouver - à ce stade - un accord pour une résolution amiable de la situation", a déclaré de son côté DAZN.

La LFP agacée par le "non" de DAZN
Tout est dans le "à ce stade". Et "à ce stade", il semble que la Ligue soit moyennement satisfaite de la tournure des événements. "C’est quand même le monde à l’envers, peste une source proche de la LFP. Ce sont eux qui ne paient pas. Ce sont eux qui demandent la médiation qui est lancée à l’initiative du tribunal des activités économiques de Paris. Et ce sont EUX qui refusent la proposition du médiateur."

DAZN avait effectivement ouvert les hostilités en retardant la moitié de son premier versement de 2025 (35 millions d’euros), puis en réclamant en justice 573 millions d’euros "pour manquement observé" et "tromperie sur la marchandise", s’estimant pénalisée par le piratage et des conditions d’exploitation insuffisantes. Autant de raisons qui expliqueraient le fiasco des seulement 550.000 abonnements vendus.

Le feuilleton patine, et, faute de solution immédiate, la Ligue espère au moins percevoir les deux dernières tranches de 70 millions d’euros prévues par le contrat liant les deux parties, la première étant attendue le 30 avril. En VO, ça donne : "Nous attendons désormais que DAZN exécute pleinement l’ensemble de ses obligations." Rien n’est moins sûr.

Les relations ne risquent pas de s’améliorer par magie. La plateforme britannique aimerait renégocier le contrat avec des parts variables importantes, là où la Ligue sauterait volontiers dans le premier canot de sauvetage venu pour se donner un minimum de latitude pour préparer la suite, à savoir produire ENFIN une chaîne LFP, en association avec la plateforme Max pour ce qui relève de la distribution.

Les moins de 45 ans ne payent pas pour le contenu
"Aller avec Max, c’est sans doute mieux que rien, observe Pierre Maes, spécialiste de la question des droits TV. Mais je n’oserais même pas imaginer combien d’abonnés a Max aujourd’hui. Ça ne doit pas être énorme. Pour la LFP, partir de zéro ou partir avec Max, c’est quoi ?" D’autant plus que le plan optimiste révélé par L’Equipe prévoyait 1,8 million d’abonnés à la fin de la première saison et 553 millions d’euros de revenus. Ce qui voudrait dire que la Ligue et Max réussiraient là où DAZN a échoué.

"La difficulté, ce n’est pas de produire, ce n’est pas de faire des programmes. C’est d’aller chercher les abonnés avec les dents et surtout de les conserver. Aujourd’hui, on peut quand même dire, sans vraiment se tromper, que ceux qui payent sont chez Canal. Et on sait que lancer un produit de télévision en péage monoproduit, c’est extrêmement difficile. Je ne dirais pas qu’il n’y a aucune chance, mais ce n’est pas loin. De plus, on sait que les jeunes, c’est-à-dire en dessous de 45 ans, ne payent pas pour le contenu. Le piratage est florissant. Il n’y a pas pire comme condition pour lancer ce type de produit."

Pierre Maes, spécialiste de la question des droits TV
Qu’elle soit "condamnée" à rester un an de plus avec DAZN où qu’elle réussisse à s’en libérer, la Ligue doit embrasser les problématiques dont elle s’est longtemps déchargée, laissant au seul diffuseur le loisir de résoudre l’équation insoluble. "Aujourd’hui, DAZN se plaint du piratage, mais si le projet de chaîne la Ligue devait aboutir, il devra aussi combattre le piratage, conclut le spécialiste en droits TV. Ce sera son ennemi numéro un."

La réalité est la suivante : au point où en est la LFP, il n’y aura pas de solution miracle, et croire en un divorce rédempteur serait une énième preuve de naïveté. Quelle que soit la route empruntée par Vincent Labrune et consorts, elle sera longue.

La LFP et DAZN ne s'entendent pas sur la fin prématurée de leur contrat

Réunis ce mardi en collège par la LFP, les présidents de clubs de Ligue 1 ont opté, comme dans la foulée le conseil d'administration de la Ligue, pour une rupture de contrat avec DAZN à la fin de cette saison. Mais le diffuseur a refusé les conditions financières qui lui étaient demandées.
La LFP et DAZN ne s'entendent pas sur la fin prématurée de leur contrat

L'aventure de DAZN avec la Ligue 1 devrait s'achever dès la fin de cette saison. C'est en tout cas, selon nos informations, ce qui est ressorti des échanges entre présidents de clubs de L1 réunis en collège ce mardi après-midi. Les dirigeants de l'élite espèrent maintenant pouvoir négocier une sortie propre avec son diffuseur principal, qui doit encore régler deux échéances les 30 avril et 30 juin prochains pour un total de 140 M€ et qui l'a assignée devant la justice "pour manquement observé" et "tromperie sur la marchandise" et réclame 573 millions d'euros de préjudices.

Cette volonté de rupture en fin de saison avec DAZN, ressortie du collège, a été validée dans la foulée par le conseil d'administration de la LFP. Il restait à savoir si le diffuseur était prêt à régler les 140 millions d'euros pour ses deux dernières échéances de la saison et une indemnité comprise entre 110 et 125 M€ pour la suivante qui, selon nos informations, lui sont réclamées. DAZN a finalement refusé cette transaction. La médiation s'arrête donc sur un échec et les deux parties doivent trouver une autre issue à leur conflit.

La LFP a réagi mardi soir à cette rupture à travers un communiqué. « LFP MEDIA prend acte de l'échec de la médiation initiée début mars 2025. Le contrat liant les parties demeure en vigueur et LFP MEDIA attend de son partenaire qu'il exécute pleinement l'ensemble de ses obligations à ce titre », explique la Ligue de Football Professionnel.

DAZN refuse

Poussé dehors par la LFP, DAZN n'a pas souhaité donner son accord et conserve donc les droits de la Ligue 1 comme prévu dans son contrat.

DAZN refuse

La LFP a ouvert la porte, sur propositions des clubs de Ligue 1, à une sortie de piste en fin de saison pour DAZN, qui effectue un procès actuellement à la Ligue pour "tromperie" sur l’offre contractée l’été dernier. Aucune solution convenant à tout le monde n’a pu être trouvée pendant la médiation, et la LFP a donc proposé d’en rester là à la fin de la saison, avec un arrêt brutal de la collaboration avec la plateforme britannique. Une proposition refusée par DAZN, qui souhaite garder les droits de la Ligue 1 dont il diffuse 8 matchs sur 9.

La LFP espère que DAZN va payer

Dans un communiqué, la LFP a confirmé que les discussions n’avaient rien donné, et la Ligue espère désormais que la chaine sportive va bien régler ses échéances à venir et ne plus menacer de tout plaquer, ou de dénoncer un contrat dont elle ne veut pas se défaire. « Le contrat liant les parties demeure en vigueur et LFP MEDIA attend de son partenaire qu'il exécute pleinement l'ensemble de ses obligations à ce titre », a fait savoir la Ligue dans un communiqué publié ce mardi soir. Le feuilleton est donc loin d’être terminé, et seule la possibilité de mettre un terme à ce contrat par DAZN à la fin de la saison prochaine est pour le moment de mise à l’heure actuelle.

La LFP et la Ligue 1 votent pour une rupture du contrat avec DAZN

Les présidents de clubs de Ligue 1 ont voté pour une rupture du contrat de diffusion avec DAZN dès la fin de la saison, ce mardi 15 avril. Le conseil d’administration de la LFP a validé ce choix dans la foulée et envoyé une proposition à la plateforme britannique, qui l’a refusée dans la foulée. On s’oriente vers un bras de fer.

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Après moins d’un an de mariage, le divorce est proche entre DAZN et la Ligue 1. Les présidents de clubs de l’élite et le conseil d’administration de la LFP ont voté majoritairement pour une rupture du contrat de diffusion avec la plateforme britannique, ce mardi 15 avril. DAZN devrait ainsi arrêter de diffuser le championnat de France dès la fin de cette saison. Les deux parties sont liées par un contrat portant sur 400 millions d’euros annuels pour la diffusion de 8 matches par journée de Ligue 1 jusqu’en 2029.

Le président de la LFP, Vincent Labrune, a poussé pour cette option auprès des présidents de Ligue 1 et du CA selon RMC Sport. Cette rupture financière de contrat, qui intervient après une longue période de tensions et de négociations, a été envoyée par la LFP à DAZN, via le médiateur désigné dans ce litige. L’instance du foot français demanderait une indemnité comprise entre 110 et 125 millions d’euros, en plus des 140 millions d’euros que doit encore verser la plateforme britannique jusqu’à la fin de la saison. Offre refusée par la plateforme britannique quelques minutes plus tard.

L'absence polémique de Vincent Labrune

Plutôt que d’assister en présentiel au conseil d’administration de la LFP qui va décider du foot français, Vincent Labrune s’est évadé en Angleterre pour supporter le PSG contre Aston Villa.

L'absence polémique de Vincent Labrune

Alors que l’avenir économique du football français se joue sans doute ce mardi à l’occasion du collège des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 suivi du conseil d’administration de la Ligue pour entériner le choix de la LFP dans le litige qui l’oppose à son diffuseur DAZN, Vincent Labrune va, une nouvelle fois, briller par son absence.

Labrune absent de la réunion la plus importante de l’année
Comme le rapporte RMC, le président de la Ligue dirigera son CA à distance depuis … Birmingham. En effet, utilisé régulièrement par le PSG comme porte-bonheur sur les déplacements européens, Vincent Labrune a fait le déplacement jusqu’à Villa Park aux côtés de Nasser Al-Khelaïfi. Une posture qui ne manquera d’ailleurs pas de faire jaser ses détracteurs sur son sens des priorités très « particulier ».

Attaquée en justice par DAZN qui réclame 573 M€ pour « manquement observé » et « tromperie sur la marchandise », la Ligue a jusqu’à ce soir pour répondre aux propositions de conciliation du médiateur. Ces dernières heures, la tendance était à trouver un accord financier avec le « Netflix du sport » pour mettre fin dès cet été au contrat liant les deux entités jusqu’en juin 2029. Un sujet qui sera débattu entre les clubs. Sans accord ce soir sur l’une des positions, on rentrerait alors dans une guerre totale entre DAZN et la LFP. Guerre qui pourrait conduire au gel des deux traites de droits TV prévues fin avril et fin juin pour un total de 140 M€…

Les quatre scénarios de la LFP et de DAZN pour sortir de l'impasse sur les droits TV de la Ligue 1

La LFP et DAZN, diffuseur de la majeure partie de la Ligue 1, ont proposé deux scénarios chacun pour sortir de l'impasse. Mais pour l'instant, les deux parties sont loin d'un accord, même s'il reste deux jours pour faire bouger les lignes.
Les quatre scénarios de la LFP et de DAZN pour sortir de l'impasse sur les droits TV de la Ligue 1

Mardi, le football professionnel français s'enfoncera peut-être encore un peu plus dans la crise. Car le médiateur mandaté par la justice pour tenter de trouver une issue au conflit entre la LFP et DAZN a prévenu qu'il n'irait pas au-delà du 15 avril. Dès lors, soit les deux camps trouvent un accord sur la diffusion et le paiement de la Ligue 1 par la plate-forme, soit le conflit se règle définitivement devant les tribunaux.

Démarrée il y a un mois et demi, la médiation (DAZN réclame un total de 573 millions à la LFP « pour manquement observé » et « tromperie sur la marchandise ») était censée s'achever le 31 mars, avant une première prolongation jusqu'à la fin de la semaine dernière, puis quelques jours de rab pour tenter de sortir de l'ornière. Tout simplement parce qu'à ce stade, la situation est bloquée, les deux camps figés sur des positions trop éloignées les unes des autres.

DAZN envisage la possibilité de récupérer le match diffusé par beIN Sports
Selon nos informations, il existe quatre scénarios imaginés par les deux parties. La LFP en a échafaudé deux. Le premier, qui acterait la fin prématurée du partenariat avec DAZN, qui perd « entre 200 et 250 millions d'euros cette saison », comme l'a annoncé le médiateur, prévoit que le nouvel entrant diffuse et paie jusqu'au terme de l'exercice actuel, puis arrête en réglant à la Ligue un dédommagement pour la suivante. Mais pas au niveau de ce qu'il aurait dû régler (375 millions d'euros) s'il avait poursuivi l'aventure.

Le second plan imaginé par la Ligue avec ses conseils (la société Peak, spécialisée dans les médias, et le cabinet d'avocats Clifford Chance) prévoit la poursuite de l'association entre les deux parties pour deux ans (2025-2026 et 2026-2027) en repoussant d'un an la clause de sortie actuelle (à l'issue de la saison prochaine si le seuil de 1,5 million d'abonnés n'est pas atteint en décembre). Dans ce schéma, la LFP consentirait une légère baisse des droits versés par DAZN.

La plate-forme britannique a elle aussi soumis deux propositions. La première, de court terme, imagine un accord pour un retrait à la fin de la saison en payant les deux dernières traites, mais sans réel dédommagement pour la suite. La seconde option, de long terme celle-là, envisage la poursuite du deal avec la LFP, mais en revoyant totalement les termes du contrat. L'idée est d'inclure une part variable très conséquente avec un contrat qui s'achève dans quatre ans.

DAZN évoque également la possibilité de s'engager sur la totalité des matches en récupérant celui actuellement détenu par beIN Sports, qui paye 78,5 millions de droits annuels et 20 millions de sponsoring (pas encore vraiment effectif). Ce qui lui permettrait de proposer une offre complète, comme elle l'avait envisagé en novembre 2023. À l'époque, DAZN souhaitait 100 % de la L1 pour 500 millions d'euros par an, mais la LFP n'avait pas donné suite, pensant récupérer davantage. Ce qui n'a pas été le cas.

Aucun des deux camps n'est pour l'instant prêt à valider une proposition de l'autre
Aujourd'hui, au terme de la médiation en cours jusqu'à mardi, aucun des deux camps n'est prêt à valider l'une des propositions de l'autre partie. Ce qui conduit à une situation bloquée avec la perspective d'une guerre totale. Dans ce schéma, DAZN ne paierait certainement pas les deux dernières échéances prévues dans con contrat (fin avril et fin juin). Si cette hypothèse se vérifie, la LFP devra alors faire jouer les garanties financières données par Access Industries, la maison mère de DAZN, propriété de Len Blavatnik.

Mais cela prendrait forcément des mois... Et DAZN peut faire valoir un mauvais traitement, un piratage incontrôlé et un dénigrement révélé par les enregistrements de réunions entre présidents de club. Il reste donc deux jours (la LFP a prévu de réunir son conseil d'administration mardi après-midi) pour sortir de cette impasse avec une solution miracle. Un tour de magie que l'on ne voit, pour l'instant, pas encore venir.

On doit être meilleurs

Le Stade Rennais se déplace au Havre ce dimanche, une équipe barragiste, mais qui est bien un adversaire direct des joueurs d’Habib Beye.

On doit être meilleurs

Ça n’était pas franchement prévu. Dans son discours positif, avant la venue d’Auxerre au Roazhon Park dimanche dernier, Habib Beye parlait de l’ambition de basculer dans la première partie de tableau… Mais le revers sur une tête de Jubal (0-1), au cœur d’une série de trois défaites au cours des quatre dernières journées, a finalement replongé le Stade Rennais dans ses doutes. La victoire de Reims à Lens vendredi soir (2-0) a resserré un peu plus l’évitement de la place de barragiste. Avec 32 points au compteur, les hommes d’Habib Beye savent qu’il ne faut pas se louper, alors que se dressent, devant eux, deux concurrents directs pour demeurer parmi l’élite : Le Havre ce dimanche et Nantes vendredi prochain.

S.G.S.B.

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