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Vers une nouvelle catastrophe pour la saison 2025-26 ?

Selon L’Equipe, le dossier de la future chaîne de la LFP n’avance pas beaucoup et ce alors que la Ligue 1 reprend dans deux mois et demi.

Vers une nouvelle catastrophe pour la saison 2025-26 ?

Vous pensiez que la LFP avait touché le fond l’été dernier avec cet incroyable feuilleton des droits TV auquel personne ne voulait participer ? Vous vous disiez que rien ne pouvait être pire que DAZN, ses publicités intempestives et ses commentaires parfois navrants ? Détrompez-vous ! Il y a pire et cela s’appelle un écran noir ! A lire L’Equipe du jour, on apprend en effet qu’à deux mois et demi du début de la nouvelle saison de Ligue 1, le dossier de la chaîne de la LFP avance très lentement et qu’à l’heure actuelle, ce projet est encore très loin d’être abouti !

Le dossier n’avance pas beaucoup
"Pour l’heure, Nicolas De Tavernost, le directeur de LFP Media, poursuit ses discussions avec tous les acteurs du marché pour tenter de trouver une solution pour la saison prochaine et les suivantes, peut-on lire dans le quotidien national. Selon les derniers échos, le dossier n’avance pas beaucoup. Et une nouvelle association avec DAZN n’est pas forcément l’option la plus probable."

Soit les discussions, par exemple avec Canal+ ou beIN, restent secrètes, ce qui serait compréhensible. Soit le dossier de la diffusion de la L1 est vraiment dans une impasse et là, il est normal de s’inquiéter. Dans tous les cas, c’est une nouvelle fois les téléspectateurs qui vont être impactés par les mauvaises décisions de la LFP.

Pleine Lucarne du 19/05/2025

Pleine Lucarne du 19/05/2025

Steve Mandanda ovationné pour sa dernière au Vélodrome

Ce samedi soir, le Stade Vélodrome n’a pas seulement vibré pour un dernier match de Ligue 1 riche en buts (victoire 4-2 de l’OM contre Rennes). Il a surtout rendu un hommage immense à l’un de ses plus grands symboles : Steve Mandanda.

Steve Mandanda ovationné pour sa dernière au Vélodrome

À 40 ans, l’ancien capitaine emblématique de l’OM foulait une ultime fois la pelouse marseillaise sous les couleurs adverses. Ovation debout, applaudissements nourris, chants en son honneur : le Vélodrome a salué celui qui a conservé ses cages pendant plus de 600 rencontres entre 2008 et 2022.

Le moment le plus fort de la soirée est arrivé en toute fin de match, quand Habib Beye lui a offert au gardien iconique une entrée symbolique. Resté sur le banc au profit de Brice Samba, El Fenomeno a profité pleinement de ce dernier hommage avec pudeur et émotion, comme il a toujours vécu son parcours.

Marseille a beau avoir déroulé face à Rennes, le vrai événement, c’était ce retour du "Fenomeno". Une manière pour les supporters de dire merci à celui qui a tout donné pour ce club, même lors de ses adieux en 2022. Mandanda a vécu ses plus grandes heures en Bleu et Blanc. Un titre de champion de France, une Ligue Europa jusqu’en finale, des soirées européennes bouillantes… Mais c’est son aura, son attachement viscéral au club et à la ville, qui lui ont valu ce statut à part.

Alors oui, Rennes termine la saison 12e. Oui, ce dernier match aurait pu tourner autrement. Mais dans l’histoire du football, certains gestes et certaines émotions valent plus que les résultats. Ce 4-2, on l’oubliera vite. L’ovation du Vélodrome pour Mandanda, jamais.

Sur le terrain, les Marseillais ont fait le travail. Après une ouverture du score rennaise signée Ismaël Koné (0-1, 14e), l’OM est monté en régime. Greenwood a égalisé sur penalty (1-1, 21e), puis Adrien Rabiot a donné l’avantage aux siens (2-1, 38e). Greenwood, encore lui, a inscrit un troisième but juste avant la pause (3-1, 45'+1). Rennes a tenté de revenir, réduisant l’écart par Andrés Gómez (3-2, 77e), mais c’est Adrien Rabiot qui a mis un terme au suspense avec un doublé (4-2, 90'+2).

Les Rennais, qui avaient pourtant bien démarré, finissent la saison à la 12e place. Arnaud Kalimuendo termine meilleur buteur du club, tandis que Ludovic Blas est le meilleur passeur avec 7 passes décisives. À l’issue de la rencontre, Adrien Truffert s’est exprimé au micro de beIN SPORTS : "On aurait pu revenir à 3-3. Même s’il y a eu de bonnes choses, on savait que ça allait être un match difficile, après un cycle compliqué. On était dans une situation critique avant l’arrivée du coach. On partait de loin, on a réussi à remonter la pente et finir mieux que l’on avait commencé."

Le malaise Seko Fofana prend de l’ampleur

Arrivé au Stade Rennais l’hiver dernier, avec un contrat hors-normes, le milieu de terrain Seko Fofana tarde à convaincre. Pis, Habib Beye l’installe même sur le banc des remplaçants.

Le malaise Seko Fofana prend de l’ampleur

A se demander, au fond, si le Stade Rennais n’a pas un vrai problème cette saison avec ses recrues. On ne s’attardera pas sur les innombrables échecs de l’été dernier, et du mercato catastrophique de Frederic Massara, le directeur sportif, qui devrait d’ailleurs quitter le club cet été. Mais plutôt des efforts colossaux effectués par la direction pour faire venir en Bretagne deux anciens lensois, Brice Samba et Seko Fofana.

Car en ce qui concerne ce dernier, le rendement n’est que peu conforme aux attentes. Recruté pour 20 millions d’euros, et un salaire XXL, l’Ivoirien n’est que l’ombre de lui-même. Et aprè ses soucis physiques, place désormais aux choix de son entraîneur, Habib Beye, qui le place sur le banc de touche. A Toulouse, lors d’une défaite 2-1, Fofana n’est même pas entré en jeu. Face à l’OGC Nice, pour une victoire cette fois, Fofana n’est entré qu’en fin de match, alors que le score était acquis. Problématique, tout de même, au regard du statut du joueur et des attentes qu’il provoque.

Seule certitude, Beye ne fera aucun cadeau au milieu de terrain ivoirien. En cette fin de saison, comme pour la prochaine, alors que Fofana sera cette fois attendu au tournant. L’entraîneur rennais est en effet catégorique à son sujet, lui qui n’a pas laissé à Fofana la possibilité de disputer un match entier depuis le mois de mars dernier. « A Toulouse, on a joué avec deux milieux, pas trois et par rapport aux caractéristiques de mon groupe, j’ai choisi de ne pas mettre d’entrée Seko. » Attention, le malaise Fofana pourrait prendre encore plus d’ampleur en début de saison prochaine.

Combien touchera chaque club de Ligue 1 selon son classement ?

C'est l'un des derniers enjeux de cette 34e journée de Championnat. En plus des droits TV, les clubs de Ligue 1 recevront une dotation de la Ligue de football professionnel (LFP) dont le montant dépendra de leur classement final.
Combien touchera chaque club de Ligue 1 selon son classement ?

C'est l'un des enjeux de la 34e et dernière journée de Ligue 1. Puisque les positions au classement seront figées samedi soir, on connaîtra la dotation exacte attribuée par la Ligue de football professionnel (LFP) à chaque club. Celle-ci dépendra à la fois du rang de l'équipe à la fin de la saison en cours (38,7 millions d'euros à partager entre les 18 clubs) et sur les cinq dernières saisons (7,7 M€ à répartir parmi les 18 équipes). Un total auquel il faut, bien sûr, ajouter les droits TV.

Assuré de terminer en tête, le PSG sait d'ores et déjà qu'il percevra 6,68 M€ en cumulant ces deux enveloppes. Montpellier, certain d'être dernier, empochera pour sa part 727 000 €. Les seize autres équipes demeurent, quant à elles, encore dans l'attente.

Plus de 600 000 € d'écart entre le 2e et le 3e
Suivant qu'il termine 2e ou 3e, l'OM touchera ainsi 4,82 ou 4,19 M€ pour la saison en cours, ce qui fait un différentiel non négligeable de plus de 600 000 €. La différence est également importante pour les clubs à la lutte pour la Ligue des champions puisque le 7e (actuellement Lyon) touchera 1,24 million de moins que le 4e (Nice pour l'instant ; 3,64 contre 2,4 M€).

La dotation pour chaque club sur la saison 2024-2025

  1. PSG : 5 540 329 €
  2. OM : 4 817 008 €
  3. Monaco : 4 186 026 €
  4. Nice : 3 639 688 €
  5. Lille : 3 162 605 €
  6. Strasbourg : 2 750 927 €
  7. OL : 2 393 114 €
  8. Brest : 2 077 623 €
  9. Lens : 1 808 302 €
  10. Auxerre : 1 569 760 €
  11. Rennes : 1 365 845 €
  12. Toulouse : 1 188 862 €
  13. Angers : 1 031 117 €
  14. Reims : 896 456 €
  15. Nantes : 781 033 €
  16. Le Havre : 500 000 €
  17. Saint-Étienne : 500 000 €
  18. Montpellier : 500 000 €

Un match à distance Lyon-Lens qui vaut 100 000 euros
Moins rémunérateur, le classement sur cinq ans comporte moins d'incertitudes. À noter toutefois que trois places restent encore à attribuer : la 5e (Lyon et Lens se tiennent en trois points), la 9e (trois points d'écart entre Brest et Strasbourg) et la 18e (un point entre Le Havre et Auxerre). La différence monétaire est plus marginale (86 000 € entre le 5e et le 6e), mais vu les comptes du football français, elle ne sera pas de trop.

Le classement sur cinq ans
Nombre de points avant la 34e journée 2024-2025. En gras, les incertitudes. En cas d'égalité, il conviendra d'additionner les montants prévus puis de diviser le total par le nombre de clubs concernés.

  1. PSG (410 points) : 1 136 634 €
  2. Monaco (340 pts) : 980 347 €
  3. Lille (321 pts) : 846 950 €
  4. Marseille (316 pts) : 731 708 €
  5. Lyon ou Lens (306 et 303 pts) : 632 253 €
  6. Lens ou Lyon : 546 216 €
  7. Nice (288 pts) : 427 019 €
  8. Rennes (279 pts) : 407 294 €
  9. Brest ou Strasbourg (244 et 241 pts) : 352 041 €
  10. Strasbourg ou Brest : 303 892 €
  11. Reims (219 pts) : 262 847 €
  12. Montpellier (204 pts) : 227 327 €
  13. Nantes (197 pts) : 196 543 €
  14. Angers (139 pts) : 169 706 €
  15. Toulouse (130 pts) : 146 026 €
  16. Saint-Etienne (120 pts) : 126 293 €
  17. Auxerre (108 pts) ou Le Havre (107 pts) : 108 927 €
  18. Le Havre ou Auxerre : 94 719 €

L'idée de play-offs abandonnée ?

Parmi les idées émises dans le cadre de la réforme du football professionnel, on a appris que la FFF pensait à créer des play-offs pour déterminer le champion de France de Ligue 1. Une idée qui n'a pas duré longtemps.

L'idée de play-offs abandonnée ?

Tandis que Philippe Diallo travaille pour une réorganisation complète de l'instance en charge de gérer le football professionnel français, avec notamment la suppression de la LFP, L'Equipe a révélé que l'idée d'imiter le rugby était dans l'air. Globalement, à la fin d'une saison régulière, le champion de France de Ligue 1 serait désigné par des play-offs. Pour de nombreux observateurs, cela ressemblait surtout à un plan pour essayer d'empêcher le Paris Saint-Germain d'aligner les titres, comme c'est très souvent le cas depuis le rachat du club de la capitale par le Qatar. Cependant, si cette idée a été suggérée par la Fédération Française de Football, elle a très rapidement été mise de côté, et pas seulement par les dirigeants du PSG comme l'explique Pierre Rondeau.

La Ligue 1 restera un championnat classique

Spécialiste de l'économie du sport, et ayant ses sources en interne, le consultant de RMC a balayé cette hypothèse. « Ça a seulement été évoqué lors des différentes réunions et absolument personne n'a pris la chose sérieusement. Tout au plus, ça en a fait rire certains dans le fond », explique Pierre Rondeau. Une version confirmée par Abdellah Boulma, un journaliste toujours très bien informé. Ce n'est donc pas demain que la Ligue 1 va imiter le Top 14 ou la NBA, le Paris Saint-Germain peut donc dormir encore relativement tranquillement même si Montpellier, Monaco et Lille ont prouvé que même sans les play-offs, le PSG n'était pas invincible sur une saison. A l'OM et autres prétendants au titre de Champion de France de se motiver et de tenir la distance face à l'ogre parisien.

Les idées de la FFF pour relancer le foot français

Si les pouvoirs de la Fédération française de football visent à être renforcés à l’avenir, l’instance pense déjà à plusieurs réformes pour relancer l’attractivité de la Ligue 1.

Les idées de la FFF pour relancer le foot français

En pleine transformation le football français pourrait connaître plusieurs transformations majeures dans les mois à venir. En effet, il est évoqué ces dernières heures, dans un premier temps, la création d’une société de clubs, la suppression de la Ligue de football professionnel (LFP), et un renforcement des pouvoirs de la Fédération française de football (FFF).

De plus, parmi les groupes de travail constitués, celui consacré à l’amélioration de l’attractivité de la Ligue 1, co-piloté par Damien Comolli, a avancé plusieurs idées fortes, dont une qui pourrait bouleverser la Ligue 1 : l’introduction de play-offs, comme rapporté par L’Équipe.

Inspiré du Top 14 (rugby) ou de la D1 Arkema (football féminin), ce système consisterait à organiser, à la fin de la saison régulière, un tournoi à élimination directe entre les quatre premiers clubs du classement pour déterminer le champion de France. Les places européennes seraient, elles, toujours attribuées à l’issue du championnat classique.

Ça en a fait rire certains dans le fond
Cette formule vise à raviver l’intérêt sportif d’une Ligue 1 souvent dominée sans suspense par le Paris Saint-Germain. Si plusieurs acteurs du football y sont favorables, elle pourrait en revanche ne pas séduire le PSG, ni résoudre les problèmes d’un calendrier déjà saturé. Cependant, selon Pierre Rondeau, spécialiste de l’économie du sport, ce concept a « seulement été évoqué lors des différentes réunions et absolument personne n’a pris la chose sérieusement. Tout au plus, ça en a fait rire certains dans le fond ».

Autre piste évoquée : la relance de la Coupe de la Ligue, disparue en 2020. Cette nouvelle version serait réservée aux clubs non qualifiés en Coupes d’Europe, permettant à ces équipes de disputer une compétition nationale et potentiellement de décrocher un titre.

Il ne manque que l'étincelle au Roazhon Park

Le Roazhon Park a tous les atouts d'un stade qui fleure bon le football et qui donne envie de s'y éterniser. Mais les résultats du Stade Rennais cette saison ont quelque peu terni une ambiance qui montait en puissance ces dernières années. Il est tout de même 7e de notre classement des stades de Ligue 1.
Il ne manque que l'étincelle au Roazhon Park

Sur les bords de la Vilaine, à l'ouest du centre-ville de Rennes, le Roazhon Park n'est pas le stade le plus facile d'accès de Ligue 1, mais il a son charme, pour un après-midi familial par exemple. Vous pouvez le rejoindre à pied (une grosse trentaine de minutes depuis la gare de Rennes), en métro (moins d'une demi-heure depuis le centre, mais quinze minutes de marche à la sortie de la station), en navette depuis la place de la République ou à vélo.

Les routes sont bloquées très en amont des matches, la voiture n'est donc pas recommandée. Entièrement rénovée entre 1999 et 2004, renommée en 2015 (le stade de la route de Lorient est devenu le Roazhon Park) avec un changement de sièges en prime, l'enceinte est un vrai stade à l'anglaise, où tout est fait pour que le spectateur se sente proche du terrain.

Les animations sur le parvis du stade se sont développées, la fameuse galette-saucisse fait toujours recette (3€ à l'extérieur du stade, 3,50€ à l'intérieur), et le club a beaucoup travaillé sur cet esprit festif, avec la mascotte Erminig toujours en forme. Les fouilles sont très efficaces, les flux bien organisés aux buvettes (7 ou 8€ la bière à l'intérieur du stade, consigne comprise), rien à dire sur la propreté des lieux et l'engagement écoresponsable.

On ne peut que regretter une ambiance morne malgré les efforts du RCK, le principal groupe ultra rennais. L'esprit est très familial, on trouve toutes les générations, de nombreuses personnes âgées, mais ce n'est pas au Roazhon Park que vous trouverez une ferveur enivrante, même s'il y a eu de chaudes soirées européennes il y a quelques années. Le public est davantage spectateur qu'acteur. Quelques barrières peuvent gêner le suivi de la rencontre à certaines places, mais dans l'ensemble la visibilité est très bonne, et deux grands écrans géants offrent de bons relais. En résumé, le cadre est bon ; cette année, il y a manqué l'étincelle pour en faire un lieu plus vivant.

Classement des stades de Ligue 1 selon l'équipe

Le Vélodrome devance le Parc des Princes et Geoffroy-Guichard au premier classement des stades où il fait bon vivre une soirée de Ligue 1.
Classement des stades de Ligue 1 selon l'équipe

L'idée était toute simple : un stage en immersion dans les stades de Ligue 1, une plongée façon supporter incognito pour vivre au plus près l'expérience client, comme on dit dans les cours de marketing, une réalité dont la tribune de presse ne rend compte que partiellement. Huit journalistes - un seul de la rubrique foot - non attachés au club résident des stades qu'ils visitaient ont donc sillonné la France du Championnat du 9 mars au 20 avril.

La feuille de route ? Limpide : se fondre dans la masse, acheter une place en latérale, tribune opposée à la présidentielle, prendre le tram, le bus et minuter l'accès au stade, apprécier la fluidité des fouilles et des dispositifs de sécurité, profiter du quartier et de ses animations avant et après les matches, jauger le confort du siège, l'amplitude de la vue, la vitesse du wifi et la richesse des services, goûter l'ambiance, les chants, le match, s'enflammer ou pester à l'unisson du stade, faire le ravito à la mi-temps, estimer la variété de la carte, le croquant de la frite et la fraîcheur du liquide concomitant, patienter (ou pas) aux toilettes, évaluer la propreté et la beauté des lieux, les efforts environnementaux, tester la rapidité à quitter l'enceinte et, in fine, soupeser le porte-monnaie à l'issue de la journée. Bref, vivre un match de L1 comme un spectateur lambda.

Évidemment, découvrir Geoffroy-Guichard un soir de derby brûlant le 20 avril (victoire de Saint-Étienne 2-1) donne une autre ampleur à sa soirée qu'assister au 0-0 de Brest contre Reims le dimanche après-midi du 15 mars, dans les travées vétustes de Francis-Le Blé. Pour tenter de minorer ces effets de distorsion, consigne avait été passée de discuter avec les voisins de siège, afin de dépasser la seule expérience d'un moment. Et surtout, tels des correcteurs du bac de français, les huit routards de L1 se sont soumis à une réunion d'harmonisation des notes, riche, drôle et passionnée, afin de confronter leur subjectivité à celle de leurs collègues, de défendre leurs arguments et de déterminer ensemble leur échelle de valeurs communes.

Méthodologie
Le classement des stades de L1 a été établi d'après des critères prédéfinis, notés de 1 à 10, pour une note finale sur 100.

Ambiance et ferveur (coefficient double)
(Chants, tifos, impact sonore, taux de remplissage...)

Confort et visibilité
(Qualité et ergonomie des sièges, espacement, visibilité, couverture en cas d'intempéries...)

Accessibilité
(Transports en commun, parkings, durée des trajets, fluidité des entrées/sorties)

Expérience économique
(Prix moyen des billets, abonnements, restauration, transports...)

Offre de restauration
(Variété et qualité des stands, temps d'attente aux buvettes...)

Expérience pré et post-match
(Dynamisme du quartier, animations sur le parvis et autour du match...)

Innovation et modernité
(Qualité du wifi, écrans géants et animations interactives, services digitaux, espaces dédiés aux enfants...)

Histoire et prestige
(Évènements tous sports accueillis par le stade, palmarès du club résident, valeur architecturale et patrimoniale...)

Environnement et propreté
(Développement durable, transports doux, initiatives écologiques, propreté du stade et des sanitaires...)

Les vieux stades (bien) rénovés en haut du classement
Tout ceci débouche donc sur ce premier classement des stades où il fait bon vivre une soirée de Ligue 1. Il accorde une prime à l'ambiance (coefficient doublé), car quand on va au stade, c'est avant tout pour y partager une émotion commune. Ça profite donc aux enceintes qui ont vécu une belle saison de leur club - au hasard, Strasbourg, aspirant européen surprise, ou Auxerre, joyeux promu - et pénalise celles qui ont vu la saison défiler dans la tiédeur du ventre mou (à Rennes, par exemple) ou la colère de la descente programmée comme à Montpellier. Logique que ce qui se passe sur la pelouse influe sur le ressenti des travées.

Au final, parce qu'il accueille le seul - pour quelques jours encore ? - club français victorieux de la Ligue des champions, parce qu'il rayonne dans la ville, à portée d'une journée à la plage, parce qu'il bout (parfois jusqu'au déraisonnable) d'une énergie unique sur laquelle on a su poser un toit magnifique, parce qu'il est moins cher que le Parc des Princes aussi (l'absence en Coupe d'Europe y a contribué sûrement), l'Orange Vélodrome domine ce classement assez serré, d'un souffle devant le Parc dont la fièvre monte de plusieurs crans en Ligue des champions versus les joutes domestiques.

Et le Chaudron stéphanois complète un podium de sièges historiques. Instructif d'ailleurs que le palmarès donne l'avantage aux vieux stades (bien) rénovés et modernisés face à des enceintes plus récentes, ultra-fonctionnelles mais qui, excentrées, peinent à faire le match des âmes comme le Groupama Stadium de l'OL ou l'Allianz Riviera de Nice.

Notre classement des stades de L1

  1. Orange Vélodrome (Marseille) : 76 points
  2. Parc des Princes (Paris-SG) : 75 pts
  3. Geoffroy-Guichard (Saint-Étienne) : 74 pts
  4. Bollaert-Delelis (Lens) : 73 pts
  5. Groupama Stadium (Lyon) : 73 pts
  6. La Meinau (Strasbourg) : 70 pts
  7. Roazhon Park (Rennes) : 68 pts
  8. Stadium (Toulouse) : 68 pts
  9. Decathlon-Arena - Pierre-Mauroy (Lille) : 67 pts
  10. La Beaujoire (Nantes) : 66 pts
  11. Allianz Riviera (Nice) : 63 pts
  12. L'Abbé-Deschamps (Auxerre) : 62 pts
  13. Océane (Le Havre) : 57 pts
  14. Francis-Le Blé (Brest) : 53 pts
  15. Auguste-Delaune (Reims) : 51 pts
  16. Raymond-Kopa (Angers) : 51 pts
  17. Louis-II (Monaco) : 50 pts
  18. La Mosson (Montpellier) : 46 pts

Les bonnes surprises viennent de la Meinau, pourtant en rénovation, du Stadium de Toulouse où, depuis la remontée, on s'échine au travers de gros efforts d'animation autour des matches à sortir de l'ombre tutélaire du rugby, ou de l'Abbé-Deschamps, si on veut vivre une belle après-midi à l'ancienne.

Le fond de la classe appartient à des stades et des clubs qui ont lutté en fond de cale, hormis la sempiternelle exception monégasque. Mais il n'en est qu'un qui n'obtient pas la moyenne : la Mosson, que Montpellier aimerait quitter lui aussi. Relégation pour tous.

L’étonnante recrue fantôme Kyogo Furuhashi

Recrue importante du mercato hivernal du Stade Rennais, Kyogo Furuhashi est loin de répondre aux attentes. Mis de côté par Habib Beye, l’attaquant japonais de 30 ans n’a pas vraiment d’avenir en Bretagne.
L’étonnante recrue fantôme Kyogo Furuhashi

Difficile, la saison du Stade Rennais se termine sur une bonne note. Abonné à la deuxième partie de tableau toute la saison et s’approchant parfois de la zone rouge, le club breton s’est même retrouvé barragiste à la 19e journée de Ligue 1. Les conséquences d’un mercato estival raté et d’erreurs au cours de la saison qui ont conduit aux licenciements de Julien Stéphan et de son successeur Jorge Sampaoli. Pour remédier à leur situation, les Bretons ont ainsi fortement investi à l’hiver avec 75 millions d’euros déboursés pour les arrivées de Seko Fofana (Al-Nassr), Brice Samba (RC Lens), Anthony Rouault (VfB Stuttgart), Kyogo Furuhashi (Celtic Glasgow), Mousa Tamari (Montpellier), Kazeem Olaigbe (Cercle Bruges), Ismaël Koné (Olympique de Marseille), Jérémy Jacquet (Clermont retour de prêt), Ayanda Sishuba (Hellas Vérone) et Lilian Brassier (Stade Brestois).

Un mercato important avec quelques réussites, mais aussi des échecs. Et si le bilan est mitigé pour un Seko Fofana qui n’est pas à son meilleur niveau, il est catastrophique pour Kyogo Furuhashi. Fort de trois années et demie remplies au Celtic Glasgow où il a remporté 4 fois le championnat écossais, le natif d’Ikoma a su s’imposer comme un attaquant de qualité. Disputant 165 matches avec les Bhoys pour 85 buts et 19 passes décisives, il a crevé l’écran et s’était notamment vu lier à certains autres clubs dont Manchester City qui voulait en faire la doublure d’Erling Haaland à un moment donné. Moins en vue cette saison (12 buts et 4 offrandes en 32 matches), il restait néanmoins important pour le Celtic Glasgow qui s’appuyait toujours sur lui. En tout cas jusqu’à ce que Rennes arrive avec une offre de 12 millions d’euros et la possibilité de faire revenir Jota en Écosse (pour 10 millions d’euros).

100 000 euros la minute
Sur le papier cela s’annonçait intéressant pour Rennes avec un joueur d’expérience habitué aux compétitions européennes. Cependant, cela n’a pas suivi dans le contenu. Lancé pour la première fois contre Strasbourg le 2 février dernier à l’occasion de la première d’Habib Beye sur le banc rennais, il a évolué en tant qu’ailier et n’a pas su se distinguer. C’est simple, depuis il ne compte que 5 petites apparitions en 13 matches et a même été écarté du groupe pour trois rencontres face à Nantes, l’Olympique Lyonnais et Toulouse. Alors oui, il y a eu un problème à l’épaule qui a gêné son début d’aventure à Rennes comme l’a confié Habib Beye : "elle s’était démise contre Lille puis à l’entraînement. Cela a aussi fait partie du choix de ne pas l’impliquer d’entrée de matchs."

Pour autant, ses difficultés physiques n’ont pas été le seul problème puisque son profil n’était pas le plus adapté à ce que souhaite mettre en place Habib Beye. Kyogo Furuhashi étant une recrue qui a été conclue pour le précédent coach Jorge Sampaoli. "Kyogo a des facultés différentes des autres attaquants, il a besoin d’avoir un point de fixation, car il est très mobile. C’est un joueur d’associations, et on travaille beaucoup en ce moment sur ces notions de complémentarité, pour qu’il se sente en confiance et pleinement impliqué", analysait Habib Beye en mars dernier.

"Même s’il n’a pas les minutes qu’il voudrait, il fait partie intégrante du groupe et il entre en jeu… Le temps de jeu de Kyogo ne veut pas dire qu’il ne répond pas à mes attentes, sinon il ne serait pas dans le groupe et il n’entrerait pas… C’est un joueur de qualité et il nous apportera, j’en suis convaincu", rajoutait le coach sénégalais à la mi-avril avant la victoire 5-1 de Rennes face au Havre. Depuis, la situation n’a pas évolué et s’est même empirée pour un élément qui ne fait plus partie du projet breton. Si le comportement du joueur est loué en interne, que ce dernier est professionnel, impliqué et travaille beaucoup à l’entraînement, Habib Beye ne compte pas sur lui et un départ cet été est souhaité pour celui dont le contrat court jusqu’en juin 2027. Un dossier que le Stade Rennais ne devra pas négliger puisque l’arrivée de Kyogo Furuhashi a tout de même coûté 12 millions d’euros, soit 100 000 euros la minute disputée…

Favorable à une Premier League française sans LFP

Si la réforme sur le modèle anglais, dont il est partisan, va au bout, le président de la LFP Vincent Labrune sera forcément hors jeu. Une fin de mandat prématurée, qui le soulagerait sans doute au vu du rejet dont il fait l'objet.
Favorable à une Premier League française sans LFP

En soutenant dès l'origine le projet de Premier League à la française détaillé lundi par le président de la FFF Philippe Diallo, Vincent Labrune a creusé sa propre tombe. Car ce schéma sous-entend la création d'une société commerciale dont les clubs seraient actionnaires à la place de la Ligue de football professionnel (LFP) qu'il préside. Et le recrutement d'un CEO (un patron exécutif engagé par les clubs) salarié, révocable à tout moment, pour la diriger. Mais sans président élu pour quatre ans avec une mission très politique, telle que Labrune la mène aujourd'hui.

La LFP va bientôt disparaître, Vincent Labrune approuve la réforme

Dans quelques mois, Philippe Diallo le président de la FFF l’assure, le football professionnel français ne sera plus géré par la Ligue de Football Professionnel. Et donc par son président, Vincent Labrune.

La LFP va bientôt disparaître, Vincent Labrune approuve la réforme

C’était une nécessité. Une urgence même au regard de tous les échecs rencontrés par la Ligue de Football Professionnel depuis des mois. Car entre l’épisode consternant des Droits TV, celui de la rémunération du président de la LFP, Vincent Labrune, ou encore des coûts de fonctionnement, de l’instance, les sujets de discorde ne manquaient pas.

Mais ce lundi, au travers d’une conférence de presse, le président de la Fédération Française de Football, Philippe Diallo, a annoncé un nouvelle direction. En clair, le football professionnel ne sera plus organisé par la Ligue, mais les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 deviendront actionnaires d’une société dont les autres actionnaires seront CVC (13% des parts) et la FFF qui aura une action préférentielle avec droit de véto notamment sur les sujets les plus structurants.

Afin d’aboutir à ce nouveau modèle, il faudra au préalable changer la loi. Les sénateurs Laurent Lafon et Michel Savin ont récemment écrit une proposition de loi relative à une nouvelle organisation, à la gestion et au financement du sport professionnel. Elle sera examinée par les sénateurs le 10 juin prochain. La LFP dissoute, ce pourrait être actif au début de la saison 2026-2027. Selon l’entourage de Vincent Labrune, cité par RMC, "il accompagne cette réforme qu’il soutient depuis le début et qui implique la suppression du poste de président de la Ligue et donc par définition, qu’il n’aille pas au terme de son mandat".

Disparition de la LFP

Philippe Diallo a dévoilé son projet de réforme majeure du football français, avec la suppression de la LFP et le remplacement du poste de président par un modèle de gouvernance inspiré de la Premier League. Une évolution soutenue par Vincent Labrune, mais qui marque également la fin de son mandat à la tête de la Ligue.
Disparition de la LFP

À l’issue d’une réunion avec les acteurs du football français, Philippe Diallo a dévoilé un plan ambitieux pour transformer en profondeur le football professionnel, en réponse aux tensions internes, à la crise des droits TV et aux difficultés financières de nombreux clubs. Il a ainsi annoncé la fin de l’actuelle Ligue de football professionnel (LFP), remplacée par une «?société de clubs?», qualifiée de «?projet de rupture?».

Cette nouvelle entité, de nature commerciale, regrouperait les clubs en tant qu’actionnaires et mettrait fin au statut associatif actuel. Autre réforme annoncée : le passage d’«?un président élu actuellement?» à «?un directoire de professionnels recrutés qui seront des mandataires nommés par les clubs?», marquant ainsi une évolution «?d’un système électif à un système de nominations?». Si cette réforme devrait donc réjouir nombreux acteurs du football, elle risque cependant de déplaire à un homme : Vincent Labrune. Élu président de la Ligue de football professionnel le 10 septembre 2020 par le conseil d’administration, Labrune a été réélu en 2024 pour un mandat de quatre ans.

Philippe Diallo ne veut pas encore trancher
L’une des réformes majeures proposées par Philippe Diallo entraînerait ainsi la disparition de la LFP, ce qui mettrait fin au poste actuellement occupé par Vincent Labrune. Mais ce dernier ne s’y oppose pas, bien au contraire : «?je suis très favorable à une évolution vers un modèle proche de celui de la Premier League, qui a largement démontré son efficacité. Le football professionnel français a tout à gagner à s’en inspirer. C’est une orientation que je défends de longue date, et je me réjouis qu’elle soit désormais au cœur des discussions. Ce modèle doit reposer sur une société commerciale où les clubs sont actionnaires aux côtés de la Fédération, afin de renforcer la gouvernance et accroître l’attractivité de nos compétitions. » Son entourage, cité par RMC Sport, confirme : «?Vincent Labrune accompagne cette réforme qu’il soutient depuis le début et qui implique la suppression du poste de président de la Ligue et donc par définition, qu’il n’aille pas au terme de son mandat. »

Interrogé également à ce sujet, Philippe Diallo n’a pas souhaité trancher, mais a précisé les intentions du projet : «?Vincent Labrune a été élu récemment, il participe aux travaux, ce n’est pas à moi de définir quel sera son avenir. Chacun déterminera s’il rentre dans le cadre de ce projet ou pas.?» Il a ajouté : «?Labrune ? Il partage les options proposées. (…) Si la proposition de loi va à son terme, le président, que je vois plus comme un CEO, aura été choisi par les clubs, comme dans un entretien d’embauche. Ma première démarche n’est pas de destituer les uns et les autres, mais de faire une analyse et des propositions. Après viendra le temps des hommes, à savoir ceux qui seront les plus aptes à mener ces projets. Si Vincent veut se présenter, il peut. Mais il y aura un changement profond de la gouvernance, car cela signifie la disparition de la LFP. Ce que je souhaite, c’est que le futur dirigeant de cette société commerciale soit quelqu’un qui soit recruté en tant que salarié, pour son expérience et ses compétences, et choisi par les clubs.?» Le message est passé.

Les dessous du projet de Premier League à la française

La réforme du football français va s'inspirer du modèle anglais, avec une société commerciale, dont les clubs seraient actionnaires, pour le business, et une Fédération dotée d'un pouvoir de contrôle. Ce qui acterait la disparition de la LFP.
Les dessous du projet de Premier League à la française

Pour une fois, il n'est pas question de demi-mesures. Afin de sortir le secteur professionnel de l'ornière, Philippe Diallo, le président de la FFF, a mis en place, il y a deux mois et demi, trois "groupes de travail", coordonnés par Marc Keller, Baptiste Malherbe et Damien Comolli, censés plancher sur son avenir. Une bonne façon, le plus souvent, de ne rien décider ou presque. Mais cette fois-ci, le patron de la Fédération, conscient que l'occasion est rêvée pour lui de prendre la main, a imaginé une réforme aux allures de révolution. "J'ai fait le constat que la crise actuelle est majeure et structurelle, explique-t-il. Et comme il n'était pas simple de faire émerger un dialogue au sein de la Ligue, j'ai pris l'initiative." Elle se traduit finalement par un "projet collectif, mais de rupture". Qui fait basculer, comme L'Équipe le révélait le 1er mars, la France vers le modèle anglais.

S.G.S.B.

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