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Bourigeaud et Kalimuendo, deux dossiers chauds pour une fin de mercato animée

Alors que Benjamin Bourigeaud attend toujours une issue favorable avec Al-Duhail, Arnaud Kalimuendo pourrait rester une troisième saison à Rennes, où les derniers jours du marché seront sans doute animés.
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Des trois Rennais médaillés d'argent aux Jeux Olympiques, ils n'étaient plus que deux à être applaudis par le Roazhon Park, dimanche, peu avant le coup d'envoi de Rennes-Lyon (3-0). Alors que Désiré Doué avait déjà pris la direction du PSG, Adrien Truffert et Arnaud Kalimuendo ont posé pour la postérité avec leur récompense autour du cou. Mais cela ne veut pas dire qu'ils ne partiront pas à leur tour avant la fin du mercato.

Le latéral gauche (22 ans, sous contrat jusqu'en 2026) dispose toujours de pistes en Angleterre (Liverpool, Manchester United, Nottingham, Wolverhampton) mais il ne partira pas nécessairement, nullement opposé à l'idée de rester une saison de plus dans son club formateur. Pour Kalimuendo, la situation est un brin différente. Après deux ans de collaboration, la direction rennaise et l'attaquant de 22 ans se sont entendus sur un départ à la condition que chacune des parties y trouve son compte.

Après avoir beaucoup vendu, le club breton n'est pas dans l'obligation de laisser partir un joueur sous contrat pour encore trois ans, d'autant qu'il n'aura échappé à personne qu'il restait sur six mois encourageants, avec 7 buts en 15 matches de L1. En face, l'ancien Parisien préférerait attendre le bon club avant de s'en aller. Il aurait ainsi repoussé les avances de Nottingham et de Bournemouth, tandis que Stuttgart n'est plus une piste viable puisque le club allemand a priorisé une signature d'El-Bilal Touré (Atalanta). À une grosse semaine de la clôture du marché, les solutions de sortie se font plus rares. La Juventus de Thiago Motta, son ancien entraîneur chez les U19 du PSG, serait une possibilité en cas de départs de joueurs offensifs turinois. En attendant, Rennes a acté son intention de recruter un attaquant si Kalimuendo était bien amené à partir.

Assignon attend son sort
Benjamin Bourigeaud, lui, est un peu plus pressé. Sans se mettre dans une position de vouloir forcer son départ, le milieu de 30 ans (sous contrat jusqu'en 2026) s'est mis d'accord sur le principe avec Al-Duhail. Buteur contre l'OL, il a fait ses adieux au public d'un tour d'honneur, dimanche, et attend désormais que le club qatarien transmette une offre officielle à Rennes. Selon nos informations, les dirigeants bretons auraient reçu une proposition de 8 M€ pour racheter les deux dernières années de contrat du joueur, ce que réfute le club.

Même si Julien Stéphan a réaffirmé la semaine dernière son envie de conserver Bourigeaud, qu'il estime déterminant pour son équipe, le Stade Rennais lui a accordé un bon de sortie à partir de 10 M€. Il faudra donc que l'un des deux clubs fasse un effort pour que le feu passe au vert. C'est aussi ce qui pourrait survenir pour Lorenz Assignon. Titularisé dimanche, le latéral droit de 24 ans (2027) est toujours convoité par l'AS Rome. Le club italien a transmis la semaine passée une offre de prêt payant estimé à 1 M€ auquel s'ajouteraient 9 M€ d'option d'achat. Mais Rennes n'a pas donné suite à cette proposition. La Roma ne s'est pas manifestée depuis. Les prochains jours promettent d'être intenses.

TF1 offre les images du championnat à téléfoot pour son magazine du dimanche

C'est finalement la chaîne TF1 qui a décroché le gros lot et pourra dès le week-end prochain diffuser des résumés de match, des reportages, des coulisses ainsi que des interviews exclusives.
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La chaîne TF1 et la Ligue de football professionnel ont annoncé mercredi avoir trouvé un accord à propos des droits télévisuels pour un magazine traitant du championnat français, qui sera diffusé en clair dans l'émission Téléfoot.

"Chaque dimanche, retrouvez en clair sur TF1 et TF1+ (la plateforme de la chaîne privée, NDLR) toutes les actualités de la Ligue 1 McDonald's: les résumés des matchs, des reportages, des coulisses, des portraits et des interviews exclusives !", peut-on lire sur le compte X de l'émission créée en 1977.

Des droits qui restaient à attribuer
La célèbre émission dominicale pourra utiliser des images de la L1 chaque semaine, à partir de dimanche, alors que se tiendra la deuxième journée du championnat. Le montant de l'accord n'a pas été divulgué.

Ces droits pour un magazine n'avaient toujours pas été attribués alors que la Ligue 1 a démarré vendredi dernier, et que le paysage médiatique l'entourant a été chamboulé par des négociations interminables.

À l'issue d'un long feuilleton pour l'attribution des droits de la Ligue 1 jusqu'en 2029, la plateforme britannique de streaming sportif DAZN a acquis huit matches sur neuf en direct par journée pour un montant de 400 millions d'euros annuels en moyenne, et beIN un match pour 100 millions d'euros.

Le prix de l'abonnement à DAZN, fixé à 29,99 euros par mois pour un engagement d'un an et de 39,99 euros par mois sans engagement, a suscité la polémique parmi les téléspectateurs. L'émission Téléfoot est elle diffusée en clair.

17 ans après, la Ligue 1 revient dans Téléfoot

Les supporters des clubs de Ligue 1 pourront à nouveau aller sur TF1 pour voir les buts de leur équipe.

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La première chaîne a annoncé ce mercredi soir l'acquisition des droits du magazine du dimanche matin pour la Ligue 1. TF1 proposera dès dimanche prochain les buts des 4 matchs du week-end déjà joués, soient ceux du vendredi et du samedi. En outre, elle bénéficiera d'un meilleur accès aux clubs pour des reportages en immersion et des interviews. Si TF1 proposait des images de L1 ces derniers mois au nom du droit à l'information, l'acquisition officielle des images de la Ligue 1 pour elle est une première depuis 2007. Ce lot avait ensuite été détenu par France 2 (France 2 Foot), beIN Sports via Dimanche Ligue 1 le Mag ou plus récemment par Mediapro sur Téléfoot La Chaîne.

En signant en Europe, Carlos Andres Gomez réalise un rêve d’enfant

L’ailier colombien Carlos Andres Gomez est la dernière recrue en date du Stade Rennais. Pas qualifié pour le premier match de la saison face à l’Olympique Lyonnais (3-0) dimanche 18 août, le nouveau joueur breton a hâte de pouvoir jouer sous ses nouvelles couleurs, et a évoqué ses ambitions et ses qualités.

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En tribunes pour l’ouverture de la Ligue 1 dimanche 18 août face à Lyon (3-0), Carlos Andres Gomez a pu voir sa nouvelle équipe à l’œuvre. Arrivé de Salt Lake City (MLS), l’ailier colombien arrive dans une équipe orpheline de joueur à ce poste. Il pourrait donc rapidement prétendre à une place dans l’équipe.

L’envie de vite démarrer
"Ma principale qualité est ma vitesse, a-t-il admis, mais j’aime aussi défendre pour l’équipe J’aime marquer et faire des passes décisives évidemment, mais j’aime me sacrifier et tout donner sur le terrain." Un message qui ne manquera pas de séduire les supporters, et de plaire au coach.

"L’équipe me paraît très bonne, le stade m’a beaucoup plu aussi. J’ai trouvé très beau la manière qu’ont les supporters de s’engager. Je suis très content ici" a ensuite poursuivi la dernière recrue en date du Stade Rennais.

À l’instar de Jordan James, présenté comme lui ce mardi 20 août au Roazhon Park, Carlos Andres Gomez a hâte de jouer avec ses nouveaux partenaires. "Si ça ne tenait qu’à moi j’aurai joué dès dimanche. Mais je vais devoir me préparer encore pour être prêt à 100 %. Même si la MLS est exigeante, la Ligue 1 l’est deux fois plus" a reconnu Gomez, révélant par la même occasion que rejoindre l’Europe et son exposition lui permettait de rêver au Mondial 2026 avec la Colombie.

Je suis quelqu’un de très jovial
"C’est une bonne opportunité. Je pense que le football français est très bon, physique. Il y a un vrai sacrifice, c’est un jeu engagé, avec et sans le ballon. Le football européen est le meilleur au monde. Jouer ici est un rêve d’enfant qui se réalise, je suis plein de gratitude" a-t-il avoué.

Mais derrière un visage timide et des déclarations remplies d’humilité, Carlos Andres Gomez l’assure : "Je suis quelqu’un de très jovial !" Important dans la vie d’un groupe. "J’aime que tous les joueurs s’entendent bien, explique-t-il. J’adore aussi danser, certains disent même que je suis fatigant." Nul doute que les supporters rennais ne lui en voudront pas de faire danser les défenses de Ligue 1.

Jouer ici est un honneur

Le milieu de terrain gallois Jordan James, arrivé en Bretagne lundi 12 août, a pris la parole pour la première fois devant les médias ce mardi 20 août. Le joueur de 20 ans a exprimé son envie de vite démarrer sa saison avec le Stade Rennais.

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Arrivé en Bretagne depuis une semaine pour un peu plus de 5 millions d’euros, le milieu de terrain gallois Jordan James n’a pas encore disputé ses premières minutes avec sa nouvelle équipe. Mais à 20 ans, le transfuge de Birmingham (League One, troisième division anglaise) a hâte d’intégrer le groupe de Julien Stéphan, victorieux de l’Olympique Lyonnais (3-0) dimanche 18 août.

À Rennes comme au Pays de Galles : une ambiance passionnée
"Le groupe m’a bien accueilli. Je me sens déjà bien ici, et je suis prêt à jouer" a commencé par assurer Jordan James, qui se présente sous le surnom de "JJ" (prononcer Jey-Jey"). Lors de sa présentation à la presse, le milieu box-to-box, comme il se définit, est apparu souriant, et pressé de se lancer dans le grand bain de la Ligue 1.

"J’ai envie d’aider le club dans ses objectifs, et atteindre les places que l’on vise. Je connaissais le Stade Rennais et j’en avais une bonne image. C’est un bon club dans lequel les joueurs peuvent se développer. C’est un bon endroit pour montrer ce que l’on peut faire en tant que jeune" a-t-il poursuivi.

Séduit par le premier match de ses nouveaux partenaires face à Lyon (3-0), Jordan James trépigne d’impatience à l’idée de jouer devant le public du Roazhon Park : "Ici, les supporters sont passionnés. Ils aiment le club, c’est la même chose dans le football gallois. Rennes est une petite ville, le Pays de Galles est un petit pays, mais quand les gens se rassemblent, l’atmosphère est incroyable."

"Quand nous avons pris cette décision, avec ma famille, nous avons vu l’opportunité pour moi de m’exprimer dans une autre culture, a ensuite expliqué la recrue rouge-et-noir. Ce n’est pas une petite décision de quitter le Royaume-Uni. Venir jouer ici est un honneur, je ne pouvais pas refuser, j’ai vraiment hâte de démarrer. Dans une équipe en reconstruction il va falloir apprendre à se connaître. Cela peut prendre un peu de temps mais je pense qu’on pourra vite comprendre les qualités de chacun et s’habituer les uns aux autres. Nous avons déjà une très bonne équipe, jeune, dont on pourra tirer le plus grand bénéfice."

L'équipe type de la 1re journée : Des bons points dès la rentrée

L'équipe type de la 1re journée : Des bons points dès la rentrée
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Parmi les bons élèves du week-end, le Marseillais Mason Greenwood et le Rennais Amine Gouiri mènent la première équipe type de la saison 2024-2025, en compagnie de l'intraitable gardien nantais Alban Lafont.

Un duo Gouiri-Blas surprenant

Si son vestiaire est devenu plus anglophone, Rennes, joueur et plus intraitable, a trouvé un langage commun assez parlant sur le terrain pour moudre l'OL (3-0), dimanche soir.
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Défectueux la saison passée quand il se voyait mûr pour viser la Ligue des champions, Rennes est passé à la révision et il a roulé sur Lyon, dimanche soir, pour lancer sa saison (3-0). Avec une défense et un milieu tout neufs et un duo offensif inédit Gouiri-Blas qui a malmené la défense lyonnaise, l'équipe de Julien Stéphan a été opiniâtre et tranchante, une bonne base pour la suite.

Adaptation express
« Personne ne peut savoir à quelle vitesse ça va aller pour intégrer tout le monde et pour que finalement toute la mayonnaise puisse prendre comme il faut, observait Julien Stéphan avant la réception de Lyon. Mais il y a un bon support, celui de la mentalité et de l'état d'esprit, indispensable pour gagner du temps. »

Son équipe a vite pris ses marques alors que le coach rennais avait dégagé un 4-4-2 en losange sur les quatre derniers matches de préparation. Il pourrait jouer autrement quand il aura deux ailiers mais il a commencé ainsi, avec des éléments qui l'ont suivie entièrement (Mandanda, Assignon, Matusiwa, Seidu, Blas) et d'autres incorporés au fur et à mesure quand le mercato orchestré par le directeur sportif Frederic Massara a trouvé son rythme.

Contre l'OL, il y a eu le mouvement, l'intensité, des différences techniques, de l'agressivité, de la puissance, des enchaînements rapides et de la maîtrise. Rennes a été plus « guerrier », à l'image d'Azor Matusiwa, solide, vertical, bon sur les transitions offensives et défensives et très collectif. Le losange avec de Matusiwa en pointe basse, Glen Kamara et Benjamin Bourigeaud en relayeurs et Albert Gronbaek en 10 a été à la fois un enclos pour les Lyonnais et un booster.

Un duo Gouiri-Blas surprenant
Après les départs de Martin Terrier et de Désiré Doué, en l'absence d'Arnaud Kalimuendo (genou), sans joueurs de percussion pour commencer et avec un nouvel avant-centre (Henrik Meister) arrivé mercredi, Rennes aurait pu paraître un peu court offensivement pour ce premier match contre l'OL. Mais Amine Gouiri et Ludovic Blas ont été des poisons et Meister est entré pour scorer d'entrée. Gouiri a toujours marqué ces deux dernières saisons lors de son premier match au Roazhon Park, et sa saison passée, avec un changement de sélection (*) qui a occupé son esprit, a été moins réussie que la première. Mais il a joué libéré et Blas, lui, est devenu un peu plus rennais dimanche après une première saison compliquée. Quand il est dans le combat en plus d'être entreprenant, il est vraiment déstabilisant.

La marche nordique
Les Scandinaves Leo Ostigard, Kamara, Gronbaek et Meister ont lancé leur aventure rennaise avec entrain et sérieux. Ostigard a eu quelques soucis dans ses transmissions en première période mais globalement, son association en défense axiale avec un Christopher Wooh de caractère a été une réussite, Rennes n'ayant pas vraiment tremblé. Au milieu, Kamara a été consistant et souvent juste dans ses choix. Gronbaek, lui, a été décisif par son pressing sur le premier but et a beaucoup remué, et Meister a dévoilé sa qualité de frappe.

Encore du mouvement
Rennes a enregistré ce week-end l'arrivée de l'ailier colombien de 21 ans Carlos Andres Gomez, qui sera qualifié à Strasbourg dimanche. Un autre ailier est attendu dans les dix jours à venir, tout comme un défenseur axial avec le départ d'Arthur Theate à l'Eintracht Francfort. D'autres mouvements pourraient se produire en fonction d'éventuels départs, notamment si Benjamin Bourigeaud s'exilait. Lorenz Assignon est lui aussi susceptible de bouger avec l'AS Rome en courtisan assidu, comme Adrien Truffert ou Kalimuendo.

Ludovic Blas, neuf de substitution

Face à Lyon (3-0) dimanche 18 août au Roazhon Park, Ludovic Blas a peut-être réalisé son meilleur match dans le jeu depuis qu’il est au Stade Rennais. Dans un rôle de faux avant-centre, il a étalé une vraie connivence avec Gouiri et Gronbaek. Il en avait besoin, alors que d’autres armes vont bientôt venir renforcer le secteur offensif rennais.

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L’intégration à venir de Carlos Andres Gomez et la fin de mercato (un ailier gauche est notamment attendu) dessineront une autre cartographie de l’attaque rennaise. Mais celle qui s’est bien amusée face à Lyon offre à Julien Stéphan quelques idées pour l’avenir.

L’association de Ludovic Blas avec Amine Gouiri et Albert Gronbaek a étalé une faculté à coordonner leurs déplacements que l’on n’avait pas vu venir. En tout cas, pas si tôt.

C’est l’histoire d’un match bien sûr, et la nature de l’adversaire sera différente dès dimanche (17 h) : Strasbourg opposera plus d’impact et d’autres problèmes.

J’aime faire les efforts devant
Mais là, Lyon s’est fait ouvrir par un SRFC qui n’a pas eu besoin d’un pur avant-centre qu’est par exemple Meister, buteur dès son entrée en jeu pour ne rien gâcher.

Habituel joueur de côté droit, Blas s’est partagé avec Gouiri le rôle de neuf ultra-mobile qui ouvre des brèches ou avale la profondeur, dans une équipe sans ailiers, sans Kalimuendo susceptible de partir et d’être remplacé par une recrue.

ll a même servi dos au but, et on n’avait jamais vu aussi branché que ça l’une des grandes déceptions de la saison passée.

Il ne lui a manqué que l’efficacité. "Il faut s’adapter, disait-il après le match face au Werder, au sujet du trinôme d’attaque que Stéphan a installé lors de la préparation. On travaille beaucoup à l’entraînement, et j’aime faire les efforts devant. Enchaîner les matches, ça fait plaisir et ça donne de la confiance !"

Lyon n’efface pas les affres du passé, mais le remet dans le jeu. Blas en avait besoin, en attendant de voir la fin de la construction de l’effectif. "J’aurais aimé que ça se passe mieux l’an dernier… Une première année dans un club, c’est toujours compliqué." Et la deuxième ?

Kamara, Höjbjerg, Pacho... L'équipe type des recrues de la première journée de Ligue 1

Ils ont fait leurs débuts ce week-end avec leur nouvelle équipe et ont déjà marqué des points, voici l'équipe type des recrues de la première journée de Ligue 1, disposée en 4-4-2 losange.
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Dans les buts, Rulli évidemment
Crédité d'un 8/10 dans les colonnes de L'Équipe, Geronimo Rulli, successeur de Pau Lopez dans la cage de l'OM, a écoeuré des Brestois (5-1) qui l'ont mis en danger à maintes reprises. Auteur de six arrêts, parfois spectaculaires, le gardien argentin, arrivé de l'Ajax Amsterdam, a surtout repoussé un penalty très bien tiré de Romain Del Castillo, alors que le score était de 1-0 pour Marseille.

Les Strasbourgeois n'ont pas déçu
Nous avons choisi d'isoler les performances de Leo Ostigard et Willian Pacho. Le Rennais, qui a été pris de vitesse par Georges Mikautadze en première période, a malgré tout livré un bon match (3-0), et les Lyonnais n'ont pas réussi à bouger l'ancien Napolitain dans les duels. Quant au Parisien (ex-Francfort), présent dans notre équipe type globale de la journée, son entente avec Lucas Beraldo en charnière et son agressivité dans les duels ont été prometteuses.

Guéla Doué, noté 7/10, a retenu notre attention pour le poste de latéral droit, même s'il a évolué dans un rôle un peu plus axial avec Strasbourg, à Montpellier (1-1). L'Ivoirien a récupéré 13 ballons et en a touché 86. À l'opposé, son coéquipier Caleb Wiley, prêté par Chelsea, a été plutôt correct, dans un rôle de piston très offensif.

Neves au milieu des Scandinaves
Très propre pour sa première avec l'OM, Pierre-Emile Höjbjerg (ex-Tottenham) prend la pointe basse du quadrilatère au milieu. À ses côtés, le Parisien Joao Neves et le Rennais Glen Kamara se sont également démarqués. L'ancien de Benfica, entré à la mi-temps au Havre (4-1) et d'abord un brin timoré, a fini la soirée avec deux passes décisives au compteur.

Quant au relayeur acheté à Leeds, bon dans son placement, a impressionné face à l'OL. En pointe haute, la place revient à un autre Rouge et Noir, Albert Gronbaek, qui a eu le mérite de jouer avec une justesse remarquable face aux Gones.

En attaque, Coulibaly au buzzer
Quant au duo d'attaquants, Mason Greenwood, le Marseillais acheté à Manchester United, figure inévitablement dans cette équipe. L'Anglais, impliqué sur les cinq buts de l'OM à Brest, en a inscrit deux en plus d'avoir fait vivre un calvaire à Jordan Amavi sur son côté. Nous l'associons à Lasso Coulibaly, assurément la belle histoire du week-end. Le jeune attaquant d'Auxerre, acheté à Nordsjaelland, a offert la victoire à l'AJA contre Nice (2-1), au bout du temps additionnel, sur le... deuxième ballon de sa carrière en L1.

DAZN, écran noir plus vite que prévu?

Sur le plan technique, DAZN a réussi sa première journée de Ligue 1. Cela n’empêche que la plateforme de streaming suscite toujours autant de critiques en raison de son tarif jugé bien trop élevé.

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Diffuseur de huit matchs de Ligue 1 par week-end, DAZN était attendu au tournant ce week-end à l’occasion de la première journée. Sur le plan éditorial, certains choix n’ont pas vraiment ravi les fans de foot, comme celui de ne pas avoir de consultant lors de certains matchs par exemple. L’absence de 4K est également regrettée, mais ce qui fait l’objet de vives critiques, c’est évidemment le prix de l’abonnement à 29,90 euros par mois avec engagement ou 39,90 euros par mois sans engagement. Un tel tarif a rebuté un certain nombre de consommateurs potentiels, lesquels se sont tournés vers des moyens illégaux pour suivre la première journée de Ligue 1.

Un sondage publié ce lundi par nos confrères du journal Ouest-France montre à quel point DAZN fait l’objet de défiances : 96% des votants affirment qu’ils ne s’abonneront pas au nouveau diffuseur principal de la Ligue 1. De quoi mettre en danger plus rapidement que prévu la plateforme de streaming anglaise, secouée depuis l’annonce de ses tarifs et cela ne devrait pas aller en s’arrangeant dans les prochaines semaines. Fort heureusement, le nouveau diffuseur de la Ligue 1 peut se féliciter d’un premier week-end impeccable sur le plan technique, avec aucun bug à signaler, ce qui n’avait pas été le cas de chaînes comme RMC Sport ou Prime Video, qui avaient connu de sérieux retards à l’allumage après avoir récupéré des droits TV, que ce soit en Ligue 1 ou en coupe d’Europe.

DAZN vite dans le rouge financièrement ?
Pour l’instant, les audiences officielles de DAZN n’ont pas été dévoilées, et rien ne dit que ce sera le cas d’ailleurs. A titre de comparaison, Prime Video n'a jamais dévoilé ses audiences pour les matchs de Ligue 1 diffusés sur sa plateforme durant les trois dernières années. Mais l’inquiétude est réelle et peut d’ores et déjà ronger les présidents des clubs français, car si DAZN venait à s’écrouler financièrement, un épisode Mediapro bis pourrait alors être redouté. Inutile de préciser que les conséquences financières seraient alors dramatiques pour tout le football français. Heureusement, on n’en est pas encore là, mais la plateforme a du boulot afin de convaincre les fans de foot de payer au minimum 29,90 euros pour suivre uniquement la Ligue 1.

J’ai des envies, dans ma tête des décisions sont prises

Premier buteur de la saison contre Lyon (3-0) dimanche 18 août, Benjamin Bourigeaud a encore été célébré par le Roazhon Park, pour ce qui pourrait être son dernier match devant son public. Après la rencontre, Bourigeaud, qui souhaite rejoindre le Qatar, a confirmé ses envies de départ. Tout en ajoutant qu’il n’était pas le seul décideur…

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Dimanche soir, après le succès contre Lyon, Benjamin Bourigeaud s’est présenté face aux micros dans la zone mixte du Roazhon Park. On l’avait demandé, il est venu, et il a fait passer ses messages.

L’emblématique n°14, auteur de son 66e but en 311 matches, a confirmé ses envies de départ, sans citer le Qatar et le club d’Al-Duhail, avec lequel il est partant. Sauf qu’en l’état, entre ce club et Rennes, il n’y aurait pas grand-chose d’avancé. Le SRFC, qui souhaite toujours conserver le joueur, réclamerait environ 10 millions d’euros pour accepter d’ouvrir la porte.

Que retenez-vous de ce premier match réussi contre Lyon ?

On avait à coeur de faire un gros match pour la première à domicile, c’est chose faite avec un beau visage du Stade Rennais. Les joueurs qui sont arrivés se sont adaptés très vite, en se mettant vite aussi au service du collectif. Après ce n’est qu’un premier match, on ne va pas s’enflammer ! On se souvient de l’année dernière, on avait commencé fort aussi… Mais on est forcément satisfait.

Votre premier but à Rennes, c’était sur coup franc contre Lyon. Ce dimanche, but sur coup-franc contre Lyon… La boucle est bouclée ici ?

Je ne peux pas vous dire, parce que je ne sais pas de quoi sera fait mon avenir aujourd’hui. J’essaye de profiter un maximum. J’ai toujours essayé de donner le maximum de ce que je pouvais donner, je donne encore, et peut-être encore demain… Après j’ai des envies, des choix à faire. Dans ma tête, des décisions sont prises, mais dans le football tant qu’il n’y a pas d’accord, on ne sait pas de quoi est fait demain…

Votre envie est de vous lancer un nouveau défi ?

J’ai toujours espéré avoir un challenge différent. Je ne sais pas si c’est vraiment le moment, mais j’y ai réfléchi longuement, il y a aussi l’aspect familial. C’est une décision qui n’est pas simple, après sept ans ici. On connaît mon parcours ici, les émotions traversées. Je ne sais pas si c’était mon dernier match ici. Aujourd’hui, je veux juste donner le maximum de ce que j’ai, cela fait partie de mes valeurs, mon image ici. J’aime le Stade Rennais au plus profond, et j’ai pris énormément de plaisir avec l’équipe sur ce match.

Votre sortie, puis le clapping avec le public… Cela a un parfum d’adieu quand même…

Non, pas forcément ! Je profite de l’instant présent. Dans le foot ça va très vite, il y a des hauts et des bas. L’année dernière, j’ai connu des moments très difficiles. J’ai eu la chance d’avoir des vacances très reposantes.

Si on vous dit que vous mériteriez mieux qu’un pays « exotique » ?

C’est votre avis… J’ai des réflexions depuis des mois, l’avenir dira si c’est la bonne décision, mais aujourd’hui clairement, rien n’est fait. Je n’ai pas mon destin entre les mains.

L’attitude du public à votre égard peut-elle encore influer sur la suite ?

Quand tu entends ton nom crier, forcément, quand tu ne sais pas de quoi sera fait l’avenir, tu penses à tout ce que tu as vécu ici, parce que ça peut être le dernier instant à domicile, ou pas. Je suis dans le flou, mais aujourd’hui j’ai vraiment kiffé ma soirée ! Il a juste manqué le RCK (la tribune Mordelles basse était fermée), cela aurait été encore plus magnifique.

Sage allume déjà ses joueurs

L'entraîneur de l'Olympique Lyonnais n'a pas été tendre avec son groupe, balayé dimanche soir à Rennes en match de clôture de la 1ère journée de Ligue 1.

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Les Lyonnais n'ont pas fait le poids. Sans Alexandre Lacazette mais avec ses recrues de l'intersaison, l'OL s'est lourdement incliné dimanche soir contre le Stade Rennais au Roazhon Park (0-3), dans une affiche venue conclure la 1ère journée de Ligue 1. Dominé sans contestation possible sur des buts de Benjamin Bourigeaud, Amine Harit et Henrik Meister, le club rhodanien aura vécu jusqu'au bout une soirée noire, à l'image d'un penalty de l'attaquant géorgien Georges Mikautadze manqué à 2-0, en seconde période.

Je n’abandonnerai jamais un joueur
Face aux médias dès le coup de sifflet final, Pierre Sage a livré son analyse de la performance de ses troupes. Plutôt que de ne retenir que la passe en retrait manquée de Moussa Niakhaté sur le deuxième but des Bretons, l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais a déploré l'attitude de certains sur la pelouse du Roazhon Park.

“Je me dois d’assumer la situation avec eux, de ne pas abandonner l’équipe. Ce qui me gêne un peu ce soir, c’est que j’ai l’impression que tout le monde n’a pas joué pour l’équipe. Quoi qu'il en soit, on n’a pas le droit d’abandonner l’équipe. Je n’abandonnerai jamais un joueur, je ne le ferai jamais se sentir responsable pour un but encaissé. Ils ont fait un bon match, mais les moments-clés de la rencontre ont fait basculer le match en leur faveur.”

Après cette entame manquée dans les grandes largeurs, les partenaires de Lucas Perri devront rebondir samedi prochain contre l'AS Monaco, au Groupama Stadium, des Monégasques pour leur part vainqueurs de l'AS Saint-Etienne (1-0). Un nouveau choc durant lequel les Lyonnais devront afficher un tout autre visage.

Je suis dans le flou

Le milieu rennais Benjamin Bourigeaud s'est exprimé sur la possibilité d'un départ de Rennes alors qu'il est convoité par Al-Duhail, au Qatar.
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"Si la boucle est bouclée ? Je ne peux même pas vous dire parce que je ne sais pas de quoi mon avenir sera fait. J'ai des envies, des réflexions, des choix à faire. Dans ma tête, des décisions sont prises mais tant qu'il n'y a pas d'accord... Aujourd'hui j'essaie de profiter au maximum et là on a réussi une grande performance.

"Je suis dans un flou aujourd'hui mais j'ai kiffé ma soirée."

Benjamin Bourigeaud

(Plutôt envie de te lancer un nouveau défi ?) Oui, je ne m'en suis caché, j'ai toujours espéré avoir un challenge différent. Quand je sens que c'est le moment ou pas, j'essaie d'y réfléchir, ce n'est pas une décision simple après sept ans ici, avec les émotions qui vont avec. Était-ce mon dernier match ? Je ne sais pas, et rien n'est fait. Je suis dans un flou aujourd'hui mais j'ai kiffé ma soirée.

(Al-Duhail ?) Comme je l'ai dit, j'ai eu des réflexions, des choses se sont présentées à moi bien avant, des choses que j'ai refusées, d'autres que j'ai voulu écouter, mais je ne peux pas vous donner de certitudes car je n'en ai pas."

La saison de l’IPTV est ouverte?

Le championnat de France a repris ses droits ce week-end, pour la première fois sur DAZN. Le nouveau diffuseur débarque dans un contexte hostile, confronté à une frange de résistants toujours plus grande, qui brandit l’IPTV comme alternative.

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Nouveau diffuseur pour une nouvelle vie. L’ère DAZN a démarré ce week-end avec le coup d’envoi du championnat de France version 2024-2025. La plateforme britannique s’est imposée comme un acteur incontournable en s’offrant les droits de diffusion de huit matchs par journée au mois de juillet. Et pourtant… Face à ses tarifs, la fronde s’organise sur X, où le #BoycottDAZN a pris comme un baril de poudre. Les tuyaux et les bons plans se partagent allègrement. L’occasion d’apprendre que la chaîne Cazé TV diffuse légalement le championnat sur YouTube et qu’un simple VPN connecté au Brésil suffit pour y voir les matchs. Mais la star du moment reste l’IPTV, un adversaire qui fait trembler la LFP.

Braquage à visage découvert
La saison passée, il en coûtait 21,98 euros par mois pour voir la Ligue 1 sur Amazon (6,99 euros d’abonnement et 14,99 euros de pass L1) et 19,99 euros pour les deux matchs complémentaires sur Canal+. Pour 42 euros par mois, le téléspectateur avait donc accès à l’ensemble du championnat, mais aussi à sept rencontres de Ligue 2 chaque week-end, toute la Premier League, une partie des compétitions européennes, etc. Cette saison, ce sera 29,99 euros sur douze mois, ou 39,99 euros sans engagement, rien que pour DAZN, auxquels il faudra ajouter 15 euros pour assister au match du samedi à 17h sur beIN Sports. Vous voulez suivre tous les grands championnats européens et l’ensemble des Coupes d’Europe ? Il faut débourser au minimum 60 euros par mois (29,99 euros pour DAZN, autant pour l’offre « Canal+ Sport » qui comprend les chaînes du groupe Canal, beIN ainsi qu’Eurosport). Beaucoup trop.

S’il y avait d’autres championnats compris dans l’offre, à la limite… Là, c’est abusé. Ceux qui fixent les tarifs sont complètement à côté de la plaque.

Astrid, supportrice de l’OM

Les tarifs annoncés par DAZN ont fait déborder le vase, et ce n’est pas l’annonce de la diffusion gratuite de Toulouse-Nantes dimanche qui a calmé la gronde. « C’est du foutage de gueule, du vol, estime Brahim, supporter lyonnais de 28 ans. Si je veux regarder toutes les compétitions en ajoutant Netflix, Disney et OCS, c’est près de 140 euros par mois. Même si je gagne bien ma vie, ce n’est pas une raison pour dépenser 1600 euros par an, je préfère les dépenser ailleurs. » Là est l’exploit de DAZN, dont les tarifs ont réussi à écœurer tout le monde, y compris des personnes qui auraient les moyens de payer ces sommes. « Je pourrais me le permettre, mais je ne le veux pas, confie Christophe, 48 ans. Regardez ce que va proposer DAZN : plus de multiplex, plus de commentateurs au stade sur certains directs, prise d’antenne 10 minutes avant sur certaines rencontres, tarifs très élevés en perdant beaucoup de qualité, etc. À un moment, il faut dire stop. »

20 euros, ce serait le tarif parfait
Abonné au Parc des Princes, Christophe a d’autant plus fixé une limite qu’il voit une bonne partie des matchs au stade et que la note est déjà salée (2120 euros) en tribune Borelli. « 20 euros, ce serait le tarif parfait pour que l’on ne cherche pas de système D », juge-t-il. Par défaut, il est donc monté dans le train de l’IPTV et peut accéder à tous les matchs qu’il souhaite pour 82 euros à l’année. « C’est hors de question de payer 40 euros par mois pour voir uniquement de la Ligue 1, poursuit Astrid, supportrice de l’OM qui était abonnée à Amazon et Canal+ la saison dernière. S’il y avait d’autres championnats compris dans l’offre, à la limite… Là, c’est abusé. Ceux qui fixent les tarifs sont complètement à côté de la plaque. » Elle a trouvé son IPTV en surfant sur Internet. Résultat : 70 euros pour 15 mois, avec la possibilité de voir les matchs sur son téléphone et sur sa télé. Tarif imbattable.

Un salarié de l’Olympique lyonnais a directement partagé son plan IPTV sur les réseaux sociaux. Son fournisseur lui dit merci puisqu’il a gagné 500 nouveaux clients en trois jours. « Même des journalistes qui suivent la Ligue 1 m’ont contacté pour une IPTV », glisse-t-il. « Il y a énormément d’argent dans le football via les sponsors, les publicités, etc. Les joueurs gagnent des centaines de milliers d’euros par saison et même par mois dans beaucoup de clubs en France. S’ils ont les moyens de surpayer les joueurs, ce n’est pas l’IPTV qui devrait ruiner les clubs », répond-il à la question d’une quelconque culpabilité par rapport à l’économie du foot français. Pas question de payer pour les mauvais choix de la LFP et des clubs.

Le blocage qui n’effraie personne
Alors que l’Arcom revendique 34 services IPTV bloqués entre octobre 2022 et décembre 2023, Vincent Labrune essaie de montrer les crocs. Il suffit d’observer à quel point la Ligue bombait le torse lundi pour relayer la décision du tribunal judiciaire de Paris, qui a « ordonné le blocage par les fournisseurs d’accès à internet français de l’accès à des sites de streaming en direct et à des services IPTV majeurs ». La mesure n’est pas nouvelle puisqu’il s’agit de « la quatrième injonction de blocage obtenue par la LFP » depuis janvier 2022, mais « elle est la première à avoir été obtenue en amont du début d’une saison, sur la base de constats d’atteintes graves et répétées au droit d’exploitation audiovisuelle de la LFP lors de la saison précédente ». Labrune saura s’en gargariser, mais dans les faits, l’impact sera largement limité.

« Ce n’est qu’un effet de communication avant la reprise des championnats, ils font le coup chaque année et tout fonctionne parfaitement, balaye Brahim, qui s’est renseigné auprès de son fournisseur. Il m’a dit qu’ils ne pourront pas bloquer les IPTV qui n’ont pas leur serveur en France, et c’est le cas de la grande majorité. » Pas plus de crainte pour Christophe : « C’est plutôt pour faire peur, pour que les gens ne se tournent pas vers l’IPTV. » Aujourd’hui, l’épouvantail n’effraie plus grand monde.

Le Stade Rennais entame parfaitement sa saison en surclassant Lyon

Entame de championnat parfaite pour le Stade Rennais, vainqueur de Lyon 3-0 au Roazhon Park ce dimanche soir. Les hommes de Julien Stéphan, malgré une équipe chamboulée cet été, ont montré un engagement sans faille.

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Grâce à des buts de Bourigeaud (19e), Gouiri (21e), Meister (90e), et un penalty stoppé par Mandanda (72e), le Stade Rennais a obtenu une victoire méritée face à l'Olympique Lyonnais ce dimanche soir au Roazhon Park, dans un stade en fête malgré l'absence du RCK.

S.G.S.B.

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