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Il se sent aussi mieux, plus libéré

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Rennes n'a pas encore vraiment vu Jota, si ce n'est sur deux bouts de match contre Montpellier (3-0, le 15 septembre) et Monaco avant la trêve (1-2). Après Montpellier, « un petit pépin à l'ischio l'a empêché de pouvoir enchaîner, il a été arrêté entre quinze jours et trois semaines », rappelait jeudi Julien Stéphan.

Recrue phare du mercato rennais, l'ailier portugais de 25 ans, formé à Benfica, est arrivé fin août après une saison sans saveur et morcelée à Al-Ittihad, sans véritable préparation. Mais il a amené un plus en fin de match contre Monaco et même s'il ne démarre pas à Brest, il n'est pas loin. « Il avait un quart d'heure-vingt minutes maxi contre Monaco, donc passer à 60-70 en dix jours, c'est une question, mais il avance dans sa préparation, il se sent aussi mieux, plus libéré, poursuivait Stéphan. On a besoin d'avoir un Jota prêt à pouvoir enchaîner, et quand on a eu une saison aussi particulière que la sienne, c'est essayer de l'amener au bon moment pour qu'il puisse enchaîner sans risque de rechute. Là, il a pu réamorcer une préparation, jouer un quart d'heure, et ses qualités, on les connaît. Maintenant, il faut de la constance, de la durée. Dès le début d'un match, ce sera la prochaine étape. »

Amine Gouiri postule à un retour dans le onze
Ce sera peut-être contre Le Havre, le week-end prochain, plutôt qu'à Brest, mais il redevient une option importante alors que Rennes a besoin de se réhabiliter dans le Finistère, sans Leo Ostigard (cuisse) ni Lorenz Assignon (suspendu), de se régler offensivement et défensivement, de se transformer. Le club breton n'a connu que l'échec à l'extérieur cette saison, à Strasbourg (1-3, le 25 août), à Reims (1-2, le 1er septembre) et à Paris (1-3, le 27). Il est vraiment temps que ça change pour Julien Stéphan et ses hommes, qui restent aussi sur un revers contre Monaco (1-2, le 5 octobre), marqué par le seul éclair de Ludovic Blas.

Et puis le camouflet du printemps, quand Brest avait envoyé Rennes dans le fossé (5-4 au Roazhon Park) sur la route de l'Europe, ne s'oublie pas. C'est un test de personnalité et un gros défi à relever pour Stéphan, qui pourrait donc maintenir son 3-4-3 avec un trio offensif Ludovic Blas-Arnaud Kalimuendo-Amine Gouiri ou Albert Gronbaek au départ. À moins qu'il fasse reculer Blas dans le double pivot du milieu.

Comment Rennes s’est imposé comme le meilleur centre de formation français ?

Au mois de juin, le Stade Rennais a été sacré meilleur centre de formation français par la FFF, et ce, pour la deuxième année consécutive. La récompense d’un travail au long cours.
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Longtemps identifié comme le meilleur laboratoire à talents français, l’Olympique Lyonnais a vu le Stade Rennais lui griller la politesse. En réalité, cette valorisation des centres de formation ne répond à aucun barème universel, si ce n’est à l’étude annuelle publiée par la Fédération française de football. Et cela fait maintenant deux ans que le club breton truste le top de ce classement, déterminé par cinq critères majeurs : la professionnalisation, le temps de jeu en équipe première, les sélections nationales, la scolarité, et la représentation européenne. Avec un résultat de 4,750 étoiles sur 5, Rennes a donc de la marge sur le reste du monde (Lyon est à 4,2 quand Paris ne dépasse pas les 4). Mais alors comment décrypter cette prééminence ?

Le podium est composé, comme souvent, du Stade Rennais, de l'OL et du PSG.

A noter que l'OM souvent dernier, remonte un peu, malgré son zéro pointé sur le temps de jeu des jeunes en pro !

« Lorsque Rennes a développé son centre de formation, c’est-à-dire au début des années 90, une figure emblématique en est rapidement sortie : Sylvain Wiltord. Tout part un peu de là, ça a donné une forme d’assise au club, de légitimité. Au début des années 2010, les meilleurs jeunes de région parisienne signaient souvent à Rennes, rappelle François Rauzy, journaliste pour France Bleu Armorique et suiveur du Stade Rennais de la première heure. Il y avait aussi quelqu’un de très compétent, Patrick Rampillon, emblématique directeur du centre de formation. Il a fait 38 ans au club avant de partir en 2018. Il a tout structuré en recrutant aussi de très bons éducateurs et recruteurs.» Parmi eux, Pierre-Emmanuel Bourdeau, Romain Ferrier, Jérôme Hiaumet ou encore le responsable recrutement historique, Philippe Barraud, parti à Nice l’été dernier.

Un réel savoir-faire dans la détection de talents
Trouver les bons mots, la bonne formule, et les bons arguments pour persuader les familles de remettre leur enfant à un club, plutôt qu’à un autre (généralement Monaco, l’OL ou le PSG), traduit aussi un certain savoir-faire. Mais en termes de communication, Rennes a toujours su tirer sur la corde sensible pour convaincre, souvent par la voix de Philippe Barraud. La méthode était assez simple auprès des entourages : «à Rennes, on joue relativement tôt en pro lorsque l’on est un très bon jeune joueur. Et le temps de jeu, on en trouve sûrement plus qu’ailleurs, qui plus est dans un club qui se bat pour les places européennes. Le cadre scolaire est aussi excellent, avec près de 100% de réussite au BAC chaque année », résume François Rauzy. Un argument de poids auprès des familles, conscientes que l’ascenseur du football prévoit peu de place pour beaucoup candidats, et que de nombreux rêveurs seront laissés sur le bord de la route. Depuis trois ans, Rennes peut donc s’enorgueillir d’enregistrer 100% de taux de réussite au BAC, ce qui n’est pas le cas de tous les clubs, où on est parfois en dessous des 50%.

Mais avant d’attirer un Eduardo Camavinga, un Mathys Tel, ou encore un Désiré Doué, c’est un processus au long cours que met le club en place. Un ancien recruteur du Stade Rennais, à l’origine des arrivées de plusieurs talents évoluant aujourd’hui dans des écuries du gratin européen, explique : «quand on recrute un joueur à 13/14 ans, on se projette en essayant d’imaginer s’il sera capable de fouler la pelouse du Roazhon Park à 18/19 ans. C’est ce qu’il y a de plus dur car un tas de paramètres entre en jeu : son physique, sa morphologie, sa mentalité, son entourage, tout ça va compter dans son développement. Les observations peuvent ainsi durer plusieurs mois, plusieurs années, avec bien sûr, la menace d’être devancé par d’autres clubs, mais c’est le jeu.» C’est de cette façon que des joueurs comme Kylian Mbappé, Odsonne Edouard, Youssouf Fofana, Moussa Diaby, Jean-Philippe Mateta ou Jeff Reine-Adélaïde, se sont envolés vers d’autres cieux après avoir participé à plusieurs entraînements, stages, voire même tournois avec Rennes, mais qui n’engageaient en rien. Ces dernières années, le choix de prendre un virage plus local porte aussi ses fruits à Rennes. Camavinga est par exemple originaire de Fougères, Désiré Doué d’Angers, Sofiane Diop de Tours, et Georginio Rutter de Vannes.

La génération 2000, un grand cru
À chaque recruteur ses approches et ses méthodes, mais notre ancien scout de Rennes, qui écume les terrains franciliens depuis plus de 20 ans, a les siennes, et elles ont fait la bonne fortune du club breton : «en banlieue parisienne, on peut facilement se rendre d’un point A à un point B. En général, je peux regarder une mi-temps, parfois même 20 minutes, ce qui fait que je peux me rendre à 4 matches un samedi. Quand je supervise, je m’appuie sur 4 points fondamentaux que j’ai identifiés comme «les 4P», détaille-t-il. Tu pars d’un potentiel, tu as ensuite la projection : est-ce que tu vois loin avec ce joueur ? Tu as ensuite la performance, qui compte forcément, peu importe l’âge, et qui te permet de réaliser si ce joueur a quelque chose en plus. Puis la personnalité, pour tout ce qui a trait à l’aspect mental, l’entourage, sa mentalité de travail. À Rennes, le critère technique est aussi plus important que les caractéristiques athlétiques. C’est ce qui fera la différence au haut-niveau». Arnaud Abbas, ancien coéquipier de Sacha Boey, Sofiane Diop ou encore Adrien Truffert, a ressenti cette volonté de mettre l’accent sur l’aspect technique, parfois même dès l’école de foot.

«Didier Le Bras, aujourd’hui décédé, a été l’un des grands initiateurs de ce genre de séances à Rennes. Vous pouvez demander à tous les plus de 20 ans formés au club, ils seront unanimes, insiste l’attaquant de 24 ans, aujourd’hui aux États-Unis. Il nous prenait cas par cas, nous faisait bosser la technique et rien d’autre. On avait 12 ans et en début d’entraînement, on faisait 15 minutes de semelles, de petites touches de balles, on répétait nos gammes. Même en l’ayant eu qu’un an, ça a suffi.» Un travail acharné aux effets salutaires pour la génération 2000 bretonne, devenue la mine d’or de la Piverdière. Si on dit généralement qu’un, deux, voire exceptionnellement trois joueurs d’une catégorie d’âge, ont des chances de passer le cap du monde pro, cette génération a fait voler cette thèse en éclats. Ils sont en effet plus de 10 à avoir goûté au football professionnel, à Rennes ou ailleurs. Et la plupart d’entre eux rythment aujourd’hui nos week-end foot : Sacha Boey, aujourd’hui au Bayern Munich, Warmed Omari, prêté par Rennes à l’OL, Sofiane Diop, passé par Monaco et Nice, Lorenz Assignon, toujours à Rennes, mais aussi Arnaud Abbas, devenu international centrafricain après avoir bifurqué vers le PFC, Mathis Picouleau, Adrien Trouillet, Wilson Isidor, Léo Leroy ou encore Alan Kerouedan. Par ailleurs, Rennes peut se targuer d’être l’un des principaux fournisseurs des équipes de France de jeunes, et ce, depuis plus de 10 ans.

La quête de l’optimisation
En échangeant avec plusieurs intimes du Stade Rennais, revient aussi souvent l’idée d’éducateurs malléables, toujours soucieux de maximaliser le talent de leurs jeunes en leur apportant un suivi personnalisé. François Rauzy, journaliste de France Bleu, développe : «à Rennes, on offre aux jeunes un cadre collectif, mais aussi individuel. Tout est méthodique, on s’adapte à chaque profil. Les jeunes identifiés à 14/15/16 ans, réussissent souvent, et ont une continuité linéaire qui les emmène jusqu’en équipe de première. Les déceptions sont très rares ces dernières années», note-t-il. Même d’autres qui n’étaient pas nécessairement programmés au départ, parviennent à creuser leur sillon. C’est notamment le cas de Lorenz Assignon, encore très chétif lors de son entrée au centre de formation, et même à la cave à une certaine période, ou encore de Guela Doué, deux ans de moins, injustement soupçonné d’être «pistonné» en raison de son lien familial avec le phénomène du centre, Désiré. Mais la réussite de profils sensiblement proches, comme Assignon et Doué, pas évidents à détecter au départ, vient aussi renforcer l’idée d’un club qui accompagne, et reste conscient qu’une éclosion tardive peut toujours se produire.

Sur deux générations, Rennes a ainsi propulsé quatre latéraux droits en professionnel : Sacha Boey (2000), Lorenz Assignon (2000), Brandon Soppy (2002), parfois utilisé dans l’axe, et Guela Doué (2002). Plus ou moins en concurrence à un certain moment de leur formation, les quatre en sont sortis grandis. «Même si certaines trajectoires ont pris plus de temps à se dessiner que d’autres, ils avaient tous des prédispositions physiques ou techniques, rappelle tout de même François Rauzy. Mais c’est clairement l’optimisation des joueurs, on arrive à les porter au maximum de leur potentiel. » Ce que confirme Clément Gavard, rédacteur en chef de SoFoot, et suiveur alerte du Stade Rennais : «à Rennes, il y a une sorte de base éducative. Même ceux qui sont peut-être en retard en jeunes, s’entrainent avec les meilleurs, sont bien accompagnés, ont un terreau un peu fertile. Tout cela fait qu’ils vont sûrement plus progresser que dans un club moins structuré, et moins réputé pour sa formation. Il y a un an, pas grand monde n’aurait misé sur Guela Doué.»

Le surclassement et la stimulation de l’esprit dès le plus jeune âge
Dans cette quête perpétuelle de l’optimisation d’un potentiel, Rennes a aussi souvent recours au surclassement. Une pratique largement répandue aujourd’hui dans les centres de formation français, mais étrennée par le Stade Rennais. Depuis une dizaine d’années, il est fréquent de voir des joueurs évoluer une, voire deux catégories d’âge au-dessus de la leur. François Rauzy explique le phénomène : «ce surclassement systématique remonte à plus de dix ans. Avant, on voyait des joueurs arriver en pro, mais pas préparés physiquement. Aujourd’hui, Rennes apprête ses joueurs, et ils sont parfois amenés à jouer en réserve, contre des adultes, à 16/17 ans. Quand Camavinga arrive en pro à 17 ans, il n’a pas cette peur. » Un parti pris assumé, en partie à l’origine des résultats fluctuants de la formation rennaise, des fois relégués au second plan. Ces dernières années, elle a connu quelques jolies parenthèses, comme le titre de champion de France U17 en 2018, ou celui d’U19 en 2019, mais il faut par exemple remonter à 2008 pour trouver trace de Rennes dans une finale de Gambardella.

Un ancien membre du département recrutement de Rennes explique cette inclination : «le surclassement est une caractéristique du centre. Laisser un joueur surperformer dans sa catégorie d’âge, c’est un frein à sa progression. Il faut le confronter à des difficultés pour qu’il puisse trouver les clés. Sur la génération 2000/2001, il y a eu énormément de réussites. Sacha Boey, lorsqu’il est arrivé à Rennes, il s’est par exemple cassé la jambe. Il a failli partir et est finalement revenu plus fort. Tout ça découle aussi du ciblage au départ. Sans sa personnalité et sa mentalité, on n’aurait pas eu le Boey d’aujourd’hui.» À Rennes, on veut donc des têtes bien faites, mais aussi des esprits curieux, pas enfermés dans des carcans. Dans cette optique, les éducateurs bretons s’échinent à travailler l’adaptabilité de leurs joueurs à différents contextes. Une autre force du club breton, capable d’aller gratter en profondeur pour tirer le meilleur d’eux : «j’ai pu échanger avec plusieurs joueurs passés par le centre, et on me parle souvent des qualités des éducateurs pour façonner les jeunes. L’un d’eux, qui joue aujourd’hui la Ligue des Champions, a compris qu’il y avait un réel savoir-faire à Rennes, une fois qu’il avait quitté le club. Ici, de nombreux formateurs ont par exemple bougé les joueurs de poste pendant leur formation pour les mettre en difficulté et élargir un peu leur palette. Beaucoup ont pris en maturité très tôt », remarque Clément Gavard.

Parmi eux : Mathys Tel, au départ défenseur puis milieu de terrain, ou encore Désiré Doué, autre membre de la génération 2005 comme Belocian et Tel, qui a certainement gagné en rigueur en étant repositionné derrière. Arnaud Abbas, dans une certaine mesure, en a aussi fait les frais : «plus jeune, j’étais ailier gauche, mais très rapidement, Julien Stéphan m’a dit que j’avais plus de potentiel et de chances de réussir dans l’axe. Quelques semaines plus tard, il m’a fait jouer en pointe en N2. Il y a un cadre à respecter, mais aussi une grande place pour laisser exprimer ses qualités.» Même si tous n’arboreront pas les couleurs rouge et noire au Roazhon Park, ils pourront au moins s’appuyer sur une base solide garantie par le club, pour construire leur carrière. «Ca m’arrive de retrouver des joueurs perdus de vue en regardant des matches », sourit Clément Gavard. Ces derniers mois, plusieurs talents ont trouvé un coin de ciel bleu, loin de la Bretagne, à l’image de Georginio Rutter, transféré de Leeds à Brighton pour près de 50 millions d’euros cet été, Loum Tchaouna, titulaire à la Lazio Rome, Andy Diouf, devenu international espoir français et aujourd’hui à Lens, Lucas Da Cunha, joueur de rotation dans le Côme de Fabregas, ou encore Yann Gboho, éclaircie du début de saison toulousain.

Trop miser sur les jeunes a aussi ses limites
Si la feuille de route du Stade Rennais implique d’accorder du temps de jeu aux jeunes du centre de formation, cette politique peut aussi parfois s’apparenter à un frein. Structuré pour être un club du TOP 5 français, le club dirigé par la famille Pinault se heurte à son plafond de verre, à savoir être européen chaque saison. Pour François Rauzy, cette situation s’explique en partie par le manque d’expérience de l’effectif, presque tous les ans : «c’est une fierté de développer le centre de formation, mais si tu te limites à la 4e place - hormis la 3e en 2020 lors de la saison stoppée par le COVID - c’est lié à ça. Paradoxalement, quand ton équipe remporte la Coupe de France en 2019, et fait le beau parcours en Europa League (1/8e de finale, éliminé par Arsenal), c’est l’une des rares saisons depuis 20 ans sans aucun jeune du centre titulaire dans le onze. Revenir en étant mené 2-0 par Paris en finale de Coupe de France (Rennes s’était imposé aux tirs au but en 2019), je ne pense pas qu’on l’aurait fait avec autant de jeunes que l’an passé par exemple.»

Cette saison néanmoins, Rennes a prévu de revoir sa copie, et il faudra attendre quelques mois avant de tirer des conclusions. Aujourd’hui, Adrien Truffert est le seul représentant de la Piverdière dans le onze de Julien Stéphan. Peut-être aussi parce que les 2006, 2007 ou 2008 sont encore trop verts pour postuler en Ligue 1, même s’il faudra tout de même surveiller les trajectoires de l’ailier guinéen Amadou Diallo (18 ans) et du très prometteur Kelvin Dongopandji (17 ans), car on ne ferme jamais la porte à une éclosion. Un équilibre entre ambition sportive et incorporation de jeunes joueurs, c’est ce que cherche aujourd’hui le Stade Rennais. Car il est évidemment inconcevable de tirer un trait sur la formation, poumon économique du club, qui n’a jamais présenté les recettes de merchandising d’un OM ou d’un PSG.

15 euros par mois, DAZN baisse encore son prix

Victime d’un boycott, DAZN va encore revoir son prix à la baisse. En plus de la prolongation de la précédente promotion, le principal diffuseur de la Ligue 1 proposera un abonnement avec deux écrans simultanés, avec la possibilité de diviser la facture par deux.

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La rumeur était fausse. D’après son directeur général en France Brice Daumin, DAZN n’a pas seulement attiré 100 000 abonnés. « Ce n'est pas notre volonté de commenter des chiffres, hormis celui de 100 000 qui est une bêtise, a démenti le dirigeant contacté par L’Equipe. C'est mal connaître l'engouement des fans de la Ligue 1 que de penser qu'il n'y a que 100 000 personnes capables de s'abonner. » D’après le quotidien sportif, le principal diffuseur du championnat français a plutôt réuni aux alentours de 500 000 clients. C’est mieux, mais on reste loin de l’objectif fixé à 1,5 million d’abonnés.

Un traitement spécial pour OM-PSG
Rappelons d’ailleurs que s’il ne parvient pas à atteindre ce chiffre d’ici décembre 2025, DAZN, tout comme la Ligue de Football Professionnel, pourra rompre le contrat grâce à une clause de sortie. Ce n’est évidemment pas le plan de la plateforme de streaming qui croit toujours en ses chances. DAZN compte tout d’abord sur le Classique du dimanche 27 octobre pour attirer du monde. « Quatre heures d'antenne avec, pour la première fois, nos deux consultants réunis, Patrick Vieira et Benoît Cheyrou, a annoncé Brice Daumin. Et des artistes nous accompagneront dans la couverture du match, notamment de l'univers de Warner Music qui fait partie du même groupe que DAZN.

Quant aux tarifs tant critiqués, la plateforme prévoit de prolonger la précédente promotion. Et de proposer une nouvelle version de sa formule. « Dès la semaine prochaine et jusqu'au Classique, nous relançons celle à 19,99 euros par mois avec une connexion et une autre à 29,99 euros (avec engagement d’un an) pour deux connexions en simultané », a indiqué le directeur général. Deux personnes pourront donc partager un abonnement et payer près de 15 euros par mois chacune.

Les Pinault envoient leur bras droit

Si la famille Pinault a pris la décision de trancher dans le vif dans l'organigramme du Stade Rennais, hors de question pour eux d'assumer face aux micros.

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Si la famille Pinault a décidé de trancher dans le vif en faisant payer à Olivier Cloarec (président délégué) les mauvais résultats du Stade Rennais, l’actionnaire majoritaire du club breton ne s’est pas présenté à la presse pour la nomination d’Arnaud Pouille, qui a récupéré le poste.

L’autonomie d’Arnaud Pouille est pleine et entière
En effet, c’est Alban Gréget, président du Conseil d’administration rennais et bras droit de François-Henri Pinault, qui a fait les présentations… Justifiant, de manière lunaire, devant les micros l’absence du grand patron :

« Les Pinault sont très engagés mais ne veulent pas prendre la parole à la place des dirigeants. Dans le groupe, nous avons une conception de dirigeants qui dirigent. L’autonomie d’Arnaud (Pouille) est pleine et entière. Il viendra évidemment voir ses actionnaires pour des arbitrages quand il en aura besoin, mais il va diriger ».

Nul doute que du côté des supporters, on aurait préféré voir François Pinault assumer ses décisions et les expliquer…

Je sais qu'il n'y a pas de résultats et que c'est frustrant

Arrivé vendredi dernier, le nouveau président exécutif de Rennes, Arnaud Pouille, s’est présenté à la presse ce jeudi après-midi en exprimant son souhait de s’inscrire dans la continuité du travail entrepris au club depuis plusieurs années.

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Nouveau président, nouveau départ pour le Stade Rennais. Après deux défaites frustrantes en Ligue 1 face au PSG (3-1) et à Monaco (1-2), les joueurs de Julien Stéphan ont découvert leur nouveau président, Arnaud Pouille, vendredi dernier, suite au départ d’Olivier Cloarec. Une nouveauté positive pour le club qui pourrait apporter un nouveau souffle. En conférence de presse ce jeudi après-midi, Arnaud Pouille s’est exprimé sur ses premières missions en tant que nouveau président exécutif de Rennes : "Si on ne parle pas de performance durable, il y a deux sujets ancrés au sein du club. Le premier est la formation, et mes premières actions ont été de mieux la comprendre, de faire en sorte que le Stade Rennais reste en haut et qu'il s'appuie sur ce qu'il a construit ces dernières années. Le deuxième est d'être le fer de lance de la Bretagne, de rendre heureux les gens qui vont au Roazhon".

Julien Stéphan pas menacé
Malgré plusieurs systèmes de jeu sans succès pour l'entraîneur rennais depuis le début de la saison, l'ancien directeur général de Lens a souhaité conserver Julien Stéphan. Le nouveau président du Stade Rennais s'est montré confiant en conférence de presse : "Ce n'est pas évident de changer de système en cours de saison. Moi, je suis arrivé vendredi dernier. J'ai regardé Rennes-Lens, PSG-Rennes et le match de samedi (contre Monaco, 1-2)... Je sais qu'il n'y a pas de résultats et que c'est frustrant. Vous savez que pour limiter les biais dans les jugements, il suffit de regarder les données sur le match de samedi, qui montrent que le groupe a fourni énormément d'efforts, mais qu'il n'a pas été récompensé. Maintenant, il faut se projeter sur le moyen et le long terme, à commencer par le match de Brest dans huit jours. Julien sait que la situation n'est pas facile en termes de résultats, mais je peux vous garantir que ça travaille dur." Pour rappel, Rennes, après 7 journées de championnat, se trouve à la 12e place au classement, avec seulement 7 points.

Stéphan sur la sellette, le vestiaire prend une position radicale

Julien Stéphan, déjà sous pression au Stade Rennais, n’aurait pas perdu le soutien de ses joueurs, ce qui pourrait jouer en sa faveur pour rester à son poste.
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Actuellement 12e en Ligue 1 après sept matchs, le club breton traverse un début de saison compliqué. Le coach français a déjà testé trois systèmes de jeu différents et n’a pas encore su tirer le meilleur parti de ses nombreuses recrues estivales.

Selon L’Équipe, malgré les rumeurs de limogeage qui circulent, le vestiaire reste soudé autour de lui : « Ses joueurs ne l’ont pas lâché, mais son équipe reste en quête d’identité, ce qui demande du temps. En aura-t-il suffisamment ? », interroge le quotidien sportif. Le prochain match, prévu le 19 octobre contre le Stade Brestois, s’annonce crucial pour l’avenir de Julien Stéphan.

Un premier verdict est tombé pour la blessure de Gronbaek

Albert Gronbaek, joueur du Stade Rennais, a quitté le terrain prématurément lors du match face à l’AS Monaco, qui s’est conclu par une défaite de 1-2. L’attaquant danois, arrivé récemment en Bretagne, a été victime d’une blessure à la cheville.

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L’entraîneur de l’équipe, Julien Stéphan, a évoqué la situation de Gronbaek lors de la conférence de presse après le match. Il a déclaré : « C’est la cheville, je n’ai pas de détail pour le moment ». Ces paroles témoignent de l’incertitude qui entoure la condition du joueur.

Pour déterminer l’étendue de sa blessure, il devra subir des examens médicaux dans les prochaines heures. Ces analyses permettront de clarifier la gravité de sa blessure à la cheville ainsi que la durée de son indisponibilité.

Depuis son arrivée à Rennes en provenance de Bodo/Glimt, Gronbaek avait fait une impression favorable en début de saison. Cependant, ses performances semblaient stagner légèrement lors des derniers matchs avant cet incident regrettable.

La situation de Gronbaek est suivie de près par le club et ses supporters, qui espèrent un retour rapide sur le terrain. Les résultats des examens à venir seront déterminants pour établir le calendrier de sa récupération.

Au Stade rennais, le bazar et la manière

Dans le flou sportivement en ce début de saison, le Stade rennais a connu un nouveau chamboulement institutionnel avec le remplacement d’Olivier Cloarec par Arnaud Pouille. Une marque de fabrique de l’ère Pinault qui peut interroger, alors que le club breton espère rester un club qui compte dans l’Hexagone.

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Au Stade rennais, le bazar et la manière
La scène a quelque chose d’étrange, ce samedi soir, au pied de la tribune Mordelles au Roazhon Park. Il est 19h47 quand Benjamin Bourigeaud, légende locale et de passage dans son ancienne maison pour la première fois depuis son départ au Qatar, se présente accompagné de l’un de ses fils pour découvrir une fresque en son honneur, dessinée par l’artiste Aéro. Elle représente notamment la célébration de son but inscrit contre Marseille en mars dernier, quelques mètres plus loin, à l’occasion de son 301e match sous la tunique rouge et noir. Les supporters passent et veulent leur photo avec l’idole, les journalistes récoltent ses mots. Ils sont plusieurs à assister à cet hommage rare et à ce qui pourrait ressembler à un au revoir à une époque.

On y trouve Romain Danzé bien sûr, mais aussi, entre autres : Hubert Guidal, fidèle lieutenant de François Pinault ; le petit-fils de l’actionnaire et fils de François-Henri, répondant aussi au nom de François ; Alban Gréget, directeur général adjoint de la holding Artémis et nouveau président du conseil d’administration du club depuis mai dernier ; ou encore Arnaud Pouille, tout juste intronisé président exécutif. Tout ce petit monde aura ensuite assisté à la défaite contre Monaco (1-2), la quatrième en sept matchs cette saison, contribuant à entretenir un grand flou autour d’une grande question : mais où va le Stade rennais ?

Sous les Pinault, une présidence tournante
Cette soirée s’est déroulée comme si rien ne s’était passé, ou presque, la veille. Le club breton s’est pourtant offert une crise institutionnelle dont il a le secret, avec le limogeage d’Olivier Cloarec et la nomination de Pouille, qui a remis le maillot floqué « Légende 14 » à Bourigeaud avant le coup d’envoi. Ce choix « appartient aux propriétaires, à la direction », a évacué Julien Stéphan, qui a eu un « mot de soutien » pour son désormais ancien dirigeant. « Cela a été assez compliqué, ce n’était pas le meilleur moment pour nous, répondait assez honnêtement Ludovic Blas, auteur d’un but fantastique. On a essayé de mettre ça de côté pour le match, mais c’est une décision que l’on n’a pas à commenter. Ce sont des choses qui se règlent plus haut. » Plus haut, à Rennes, c’est la famille Pinault, et c’est toujours dans ces sphères d’une autre planète, celle des milliardaires et des capitaines d’industrie, que sont prises les grandes décisions, celles attendues comme celles incompréhensibles.

Cela a été assez compliqué, ce n’était pas le meilleur moment pour nous. On a essayé de mettre ça de côté pour le match, mais c’est une décision que l’on n’a pas à commenter. Ce sont des choses qui se règlent plus haut.

Ludovic Blas

Le couperet était tombé le mercredi pour Cloarec, cinq jours après une défaite tristounette contre le Paris Saint-Germain au Parc des Princes (3-1), où se trouvaient plusieurs Pinault, dont François-Henri, dirigeant du groupe de luxe Kering et de la société familiale Artémis (dont fait partie le Stade rennais), et son épouse Salma Hayek. L’homme d’affaires de 62 ans n’aurait pas aimé ce qu’il a vu ce soir-là, ni sur le terrain ni en dehors, constatant a priori un certain laxisme et ne goûtant pas trop l’idée de voir les joueurs ne pas avoir à se pointer à l’entraînement dès le lendemain. Cloarec a-t-il été le fusible à faire sauter ? Les patrons bretons ont-ils estimé que le club avait besoin d’un nouveau visage pour mieux l’incarner, à un moment où le SRFC se cherche une identité après une première révolution estivale ? Il serait trop prétentieux de prétendre être dans le secret des dieux et de savoir exactement le pourquoi du comment.

Toujours est-il que celui qui occupait ce costume depuis mai 2022 et qui avait assuré l’intérim pendant la maladie du regretté Nicolas Holveck n’aurait en tout cas pas eu le droit à une longue liste de reproches avant de se faire couper la tête. Drôle de timing, drôle de décision, même si Cloarec aurait pu se dire qu’il était le prochain après onze derniers mois qui auront vu Bruno Genesio et Florian Maurice quitter le navire. Ainsi va la vie au Stade rennais, un club qui n’a plus viré un entraîneur depuis Sabri Lamouchi en décembre 2018, mais qui a depuis montré la porte à deux présidents, à chaque fois de manière brutale (Olivier Létang en février 2020, déjà), mais pour des raisons bien différentes. Arnaud Pouille est ainsi devenu le dixième président du SRFC de l’ère Pinault (sachant que René Ruello et Frédéric de Saint-Sernin ont connu deux passages), un poste fragile cette dernière décennie (6 présidents en 10 ans, en comptant l’intérim de Jacques Delanoë).

Le spectre du déclassement
La journée de vendredi a été chargée en émotions à la Piverdière, a-t-on appris, puisque c’était celle des adieux pour Cloarec et de la passation de pouvoir avec Pouille, qui a assisté à la victoire de l’équipe réserve contre Cesson le samedi après-midi aux côtés de Benoît Müller, le directeur général adjoint. Dans ce cas précis, «?pouvoir?» est peut-être un grand mot, comme le rappelle le titre de «?président exécutif?». C’est toute la complexité du processus de décision à Rennes, où François Pinault avait par exemple imposé Julien Stéphan pour succéder à Bruno Genesio en novembre 2023, contre l’avis de son directeur sportif Florian Maurice, qui ne s’en était d’ailleurs pas caché. Le fonctionnement doit interroger, au-delà de la chance évidente que représente la famille Pinault pour un club comme le Stade rennais à une époque où les investisseurs sans attaches et sans affect pullulent dans le foot français (et européen). Il est question d’erreurs qui se répètent, du goût pour ces chamboulements institutionnels, souvent à l’automne, et d’une absence de communication directe, au moins de temps en temps, alors qu’une conférence de presse devrait avoir lieu jeudi, en présence d’Arnaud Pouille et d’Alban Gréget.

Je resterai sous pression jusqu’au dernier jour où je ferai ce métier.

Julien Stéphan

Dans le film Au fer rouge pour les 120 ans du club, François-Henri Pinault glissait son envie de voir son Stade rennais remporter un jour une Coupe d’Europe et de retourner au Stade de France pour y jouer une finale. Pour l’instant, le club breton, qui est passé à côté de sa cuvée 2023-2024 et qui a mal lancé la nouvelle, semble loin de tout ça. Il ne faut pas insulter l’avenir, mais le passé récent rend le présent un poil déprimant. Cela s’est ressenti dans un Roazhon Park éteint ce samedi soir, même si les fidèles lui auront offert un record aux buvettes. Les supporters ont besoin de se trouver de nouveaux chouchous, après un été à 30 mouvements (18 départs, 12 arrivées) sous l’impulsion de Frederic Massara, et de s’attacher à une équipe actuellement 12e de Ligue 1, deux points devant le barragiste et à six longueurs du top 5. Après six années d’affilée à goûter aux soirées européennes aux quatre coins du Vieux Continent, les amoureux du Stade rennais se mettent à craindre un grand déclassement et un retour à l’anonymat d’avant. Il est trop tôt pour le poser ainsi, mais rater une deuxième saison dans les grandes largeurs ne serait pas un bon indicateur pour le futur.

Le calendrier à venir après la trêve semble plus abordable (Brest, Le Havre, Auxerre, Toulouse) et doit être l’occasion pour les Bretons de chasser quelques nuages. Le temps presse, pour le club comme pour Stéphan, dont le passé (la Coupe de France 2019, une qualification en Ligue des champions en 2020) ne suffit pas à lui assurer le soutien de l’opinion publique. Depuis sa prolongation jusqu’en 2026 au printemps, son SRFC a obtenu seulement quatre victoires en seize matchs (contre Nantes, Metz, Lyon et Montpellier), et le passage à un nouveau système en 3-4-2-1 n’a pas encore fait ses preuves, malgré quelques bonnes choses entrevues en seconde période contre Monaco. «?Je resterai sous pression jusqu’au dernier jour où je ferai ce métier. La pression qu’on se met au quotidien, c’est de maintenir un groupe dans une direction, le faire travailler, l’encourager quand il le mérite comme ce soir, le sermonner comme il le méritait la semaine dernière. C’est l’exigence qu’on doit se mettre, posait-il en conférence de presse. Pour le reste, ça ne dépend pas de moi. » Les succès offrent du temps et du confort, deux choses qui commencent à manquer à l’entraîneur rennais, lequel doit maintenant espérer que cette tempête automnale n’en appellera pas une autre.

Les 3 signes d’une crise profonde à Rennes

Battu par l’AS Monaco malgré un but sublime de Ludovic Blas (1-2), le Stade Rennais traverse une période difficile et affiche des signes qui esquissent un début de crise profonde. Analyse.

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Stéphan pas en danger, vraiment ?
L'optimisme de Julien Stéphan après la défaite d’hier ferait presque plaisir à voir. "Je comprends que vous tiriez ces conclusions au vu des résultats mais j’ai vu beaucoup de progrès, a-t-il analysé. Moi, je regarde comment évolue l’équipe et là-dessus j’ai vu beaucoup de signaux encourageants. Comme toute défaite, elle est douloureuse. Surtout quand tu as fait tout ce que tu devais pour mettre en difficulté Monaco, qui a été très efficace. Je n’ai pas beaucoup de reproches à faire à mon équipe. On a été devant eux sur tous les paramètres du jeu."

Le coach du Stade Rennais semble oublier que son équipe reste sur une seule victoire lors des six derniers matches et son groupe pourrait l’avoir lâché. "Quand on regarde les dernières semaines rennaises, ça commence à faire beaucoup. Ça ne prend pas avec Julien Stéphan et je ne vois pas d'amélioration au fur et à mesure des matchs", a analysé Walid Acherchour sur RMC Sport. Le journaliste Anthony Clément s’inquiète pour l’avenir de Stéphan dans L’Équipe. "Julien Stéphan peut trembler, car un entraîneur va bien finir par tomber."

Une instabilité chronique à la gouvernance
En moins d’un an, le Stade Rennais a connu deux présidents, deux directeurs sportifs et deux coaches différents, plus de dix arrivées et dix départs de joueurs. Un vrai tourbillon confirmé par la famille Pinault, qui a de nouveau revu sa stratégie cette semaine en changeant de président : Arnaud Pouille à la place d’Olivier Cloarec. Tous ces changements dénotent une instabilité chronique à la tête du club breton, bien remarqué par le journaliste d’Ouest France Laurent Frétigné :

"L’éviction du remarquable Olivier Cloarec prouve que les Pinault sont complètement hors sol, coupés des réalités du terrain, et finalement à mettre dans le même panier que ce foot business insupportable. La réussite de Brest met d’autant plus en lumière leur échec."

Gronbaek comme un symbole
Joueur le plus brillant du Stade Rennais en début de saison, Albert Gronbaek a connu un jour sans hier contre l’AS Monaco (1-2). Le jeune milieu danois de 23 ans a cédé sa place après une blessure musculaire et été remplacé par Amine Gouiri. Cette blessure arrive comme un symbole et illustre presque à elle seule le lent déclin du Stade Rennais avant la trêve internationale. "Ce qui nous manque, c’est certainement de réussir à gagner en efficacité dans les deux surfaces de réparation, tempère Stéphan. On travaille dur, fort, on s’engage beaucoup tous les jours pour éviter cela et progresser. On a joué ceux qui font un début de saison et sont tout en haut. Je ne dis pas que ça explique les sept points en sept matches, mais pour l’instant, on n’a pas réussi à trouver ce qu’il fallait à l’extérieur pour prendre des points."

Le Stade Rennais et sa nouvelle révolution de palais

Dans un timing pour le moins étrange, juste avant la réception de Monaco ce samedi 5 octobre (21 h) en Ligue 1, le Stade Rennais a décidé de se séparer de son président exécutif Olivier Cloarec, pour le remplacer par le Nordiste Arnaud Pouille. Une décision de l’actionnaire François-Henri Pinault prise en début de semaine, qui a surpris et créé de l’émoi chez les salariés, dans un contexte sportif déjà incertain autour de l’équipe première.

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C’est un coup de tonnerre inattendu qui a mis en émoi les salariés, dans le paysage redevenu très agité, parfois incompréhensible, du Stade Rennais.

Comme révélé ce vendredi matin sur notre site internet, Olivier Cloarec n’est plus le président exécutif du SRFC. Il a été révoqué.

Son successeur s’appelle Arnaud Pouille, ex-directeur général… comme Cloarec, qui avait officié dans cette fonction au RC Lens de 2017 à 2024. « Je suis très heureux et fier de rejoindre le Stade Rennais, a déclaré le Nordiste, dans le communiqué du club officialisant la nouvelle et publié ce vendredi en fin d’après-midi. Je suis d’ores et déjà mobilisé à 100 % sur l’avenir de ce club prestigieux. Je suis convaincu que le Stade Rennais a tous les atouts pour affirmer son ambition sportive dans le cadre des compétitions nationales et européennes à venir. »

Cette double décision a été prise par l’actionnaire François-Henri Pinault, et Arnaud Pouille n’a d’ailleurs pas manqué de « remercier Monsieur François-Henri Pinault de sa confiance. »

Elle avait été mûrie en début de semaine, après la défaite à Paris (3-1). Le co-propriétaire du SRFC y avait assisté, et était reparti du Parc des Princes très agacé…

Pourquoi là, tout de suite, et pourquoi tout court ?
Des bruits de couloir avaient commencé à circuler quand une réunion avec les partenaires, prévue ce jeudi, avait été annulée au dernier moment. Sans explication, si ce n’est l’évocation d’une « annonce » à venir.

Reste que le timing de ce remaniement interpelle grandement, alors que l’équipe première va recevoir Monaco dans un contexte sportif rendu déjà incertain par un début de saison compliqué. Les joueurs auraient été prévenus officiellement dans l’après-midi de vendredi, avant l’entraînement.

Olivier Cloarec (50 ans) avait occupé différentes fonctions dans les clubs de Strasbourg, Brest, Vannes, Dijon et Lorient, avant d’arriver au Stade Rennais en 2021, comme directeur général adjoint. Le Finistérien avait été nommé président exécutif, après le retrait pour raisons de santé de Nicolas Holveck.

Cet été, Cloarec avait œuvré sur la partie ventes du mercato, qui s’était terminé par des gains records de plus de 150 millions d’euros, dont environ 60 pour le seul Désiré Doué. La partie recrutement de joueurs avait été menée par le nouveau directeur sportif Frederic Massara, en lien avec le coach Julien Stéphan.

Des interrogations désormais sur le secteur sportif
Cloarec, décrit comme un homme de principes et une personnalité fidèle au service du club, était apprécié en interne. A-t-il été considéré par l’actionnaire comme trop discret, manquant d’autorité et de poigne à ce poste très exposé de président, dans une période où le club s’interroge sur la forme de leadership à sa tête ?

Via son communiqué, le club n’a pas évoqué les raisons de son choix. « Arnaud Pouille aura la mission d’insuffler une nouvelle dynamique de succès au Stade Rennais à court, moyen et long terme », est-il simplement écrit.

Ce nouvel épisode tumultueux sonne comme une reprise en main de François-Henri Pinault, déjà à l’origine de l’arrivée de Massara au SRFC cet été, et dont on se souvient par exemple qu’il avait pesé au moment de la nomination d’Olivier Létang à la présidence en 2017. Au Stade Rennais, Pouille devient le cinquième président en huit ans…

Cette nomination préfigure-t-elle un remaniement plus large, qui toucherait cette fois au secteur sportif directement ? Là encore, beaucoup d’interrogations se posent en l’état, alors que l’armada monégasque arrive ce samedi soir au Roazhon Park.

Plus que jamais, une période s’éteint et le Stade Rennais change de chapitre : celui-là comporte un paquet d’inconnus.

Le Stade rennais a un nouveau président exécutif

Le Stade rennais a confirmé un nouveau changement de cap, ce vendredi après-midi, à la veille de recevoir Monaco en championnat au Roazhon Park. Le club breton a annoncé qu’Arnaud Pouille succédait à Olivier Cloarec au poste de président exécutif du SRFC. L’ancien dirigeant lensois, qui avait quitté le RCL au printemps, aura la mission d’insuffler une nouvelle dynamique de succès au Stade rennais F.C. à court, moyen et long terme.

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Cloarec occupait cette fonction depuis mai 2022, après une arrivée au club dans le costume de directeur général adjoint et avoir assuré l’intérim au début de la maladie de Nicolas Holveck, son prédécesseur. Il a été informé de sa mise à l’écart ce mercredi, dans la continuité de douze derniers mois mouvementés sur les bords de la Vilaine, entre le départ de Bruno Genesio en novembre 2023 puis celui de Florian Maurice en juin. Cet été, Cloarec s’était occupé des ventes, laissant le recrutement à Frederic Massara, le nouveau patron du sportif des Bretons. Reste maintenant à savoir si d’autres remous peuvent survenir dans les prochains jours ou les prochaines semaines.

L’humoriste Julien Cazarre se moque du Stade Rennais dans un clip parodique de La tribu de Dana

Il a encore frappé ! Dans un clip parodique, diffusé jeudi 3 octobre 2024 par le site de paris sportifs Winamax, l’humoriste et ancien journaliste sportif Julien Cazarre s’est moqué des résultats décevants du club de football de première division, le Stade Rennais, sur l’air du tube « La tribu de Dana ».

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« On va ramer, quelle cata encore une fois ! » C’est par ces mots que Julien Cazarre, ancien journaliste de Canal+, a choisi de se moquer avec humour du club de football du Stade Rennais, dans un clip parodique de la chanson La tribu de Dana, en collaboration avec le site de paris sportifs Winamax. La vidéo, publiée sur le réseau social X jeudi 3 octobre 2024, a déjà été visionnée plus de 110 000 fois. ?

On y voit l’humoriste tituber, canette à la main et bonnet rouge sur la tête, en compagnie de deux compères, dans les rues de la capitale bretonne pour moquer, en chanson, le début de championnat laborieux du club. Et en se disant « qu’au pire, on finira devant Nantes en championnat ». Le Stade Rennais connaît une perte de vitesse depuis le début de saison, marquée par l’arrivée de nouveaux joueurs cet été, avec peu de résultats, à l’image de la défaite cuisante contre le PSG (3-1), le 27 septembre 2024.

Le club est aussi secoué par des changements à sa tête, avec le départ du président Olivier Cloarec, remplacé par l’ancien directeur général du RC Lens Arnaud Pouille.

Le Stade Rennais déjà pris pour cible
Julien Cazarre n’en est pas à son coup d’essai. En 2017, sur le plateau de l’émission J+1 de Canal+, l’ancien journaliste se payait la tête, ou plutôt la bosse sur la tête de l’ancien défenseur central rennais Joris Gnagnon, amoché lors d’un match face à Saint-Étienne. Un an plus tard, en 2018, il embarquait son micro jusque dans le stade Michel-d’Ornano de Caen pour provoquer les supporters et taquiner les joueurs sur leur manque de résultat.

Dans une interview accordée à Ouest-France en juillet 2017, Julien Cazarre confessait à propos du football : « C’est un milieu très aseptisé. Moi, je dissèque tout, un peu comme un satiriste. Des gens me trouvent drôle, d’autres non, mais je pense qu’ils se disent que ça fait du bien, un mec comme ça. »

En attendant, les Rouge et Noir tenteront de le faire mentir ce samedi 5 octobre, lors de leur rencontre contre Monaco, au Roazhon Park.

S.G.S.B.

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