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Dans un entretien accordé à nos confrères de Franceinfo ce jeudi 19 septembre 2024, le directeur général de DAZN France Brice Daumin a réfuté un lien entre l’augmentation des streamings illégaux et le prix des abonnements de la plateforme pour regarder la Ligue 1. "L’augmentation des streamings illégaux en ligne n’est pas notre responsabilité", s’est-il défendu.
DAZN nie tout lien entre l’augmentation du piratage en ligne et le prix de ses abonnements pour regarder de la Ligue 1. Dans un entretien accordé à nos confrères de Franceinfo, ce jeudi 19 septembre 2024, le directeur général de DAZN France Brice Daumin s’est défendu de l’augmentation des streamings illégaux liée aux prix des abonnements de la plateforme pour regarder la Ligue 1. "Le piratage ne concerne pas que DAZN, a-t-il indiqué au micro du présentateur de la matinale de Jérôme Chapuis. Le piratage concerne l’ensemble de l’écosystème (des sites de streaming). Il concerne tous les diffuseurs."
Ce n’est pas notre responsabilité
Et d’ajouter : "L’augmentation des streamings illégaux en ligne n’est pas notre responsabilité. Le prix et le piratage n’ont rien à voir. Le piratage n’est pas une alternative à DAZN. Certains ont dit que DAZN a encouragé le piratage, c’est comme si on disait à une marque de luxe qu’elle encourage la contrefaçon de ses propres sacs."
Face à la gronde sur le prix de ses abonnements, la plateforme de streaming a proposé une offre limitée du 10 au 22 septembre, bradant son tarif mensuel de 30 à 20 euros pour regarder notamment la Ligue 1 sur son site.
S’il n’a pas précisé son nombre d’abonnés actuel en France, Brice Daumin a expliqué que DAZN a la volonté d’atteindre les "1 million d’abonnés d’ici la fin de la saison". Dans le contrat signé avec la Ligue de football professionnel (LFP) le 30 juillet, qui lui octroie les droits de diffuser la Ligue 1 pour les cinq prochaines saisons, il est précisé que DAZN va devoir compter au moins 1,5 million d’abonnés d’ici deux ans.
La LFP lance ce jeudi un film de marque pour essayer de changer l'image de la Ligue 1 et tenter d'en faire une marque plus cool, pour s'éloigner du cliché de farmers league.
Après l'interminable feuilleton de la commercialisation des droits télé de la Ligue 1 et de la Ligue 2, celui express mais intense de la réélection de Vincent Labrune à sa présidence, la Ligue de football professionnel (LFP) s'attaque désormais à son image. "La transformation du produit, comme l'a résumé Vincent Labrune mercredi après-midi face à un pool de journalistes convié au siège de la LFP pour découvrir le "film de marque" mis en ligne ce jeudi. Cela fait plus de deux ans qu'on travaille dessus autour de trois piliers forts : l'image, l'expérience et la culture."
Après avoir lancé un nouveau logo et un nouvel habillage découvert par les téléspectateurs depuis la reprise, lors de la diffusion des matches en direct sur DAZN et beIN Sports, la LFP annoncera prochainement l'arrivée de deux nouveaux trophées et récompenses individuelles "créés par un designer français de renom" et une nouvelle identité sonore. En attendant, la Ligue sort un film avec le slogan "Football à la française".
"Nous avons fait le choix de jouer sur nos différences parce que notre pays est différent, notre culture est différente, nos valeurs aussi, détaille Labrune. Nous avons donc décidé d'axer ce film sur l'un de nos points forts de notre pays et de notre football qui est la diversité, comme moteur de quelque chose qu'on veut être une excellence à la française. Pour considérer que le football français est une référence."
"Peut-être qu'on n'aura pas les meilleurs joueurs en Ligue 1 mais on peut devenir la Ligue la plus cool à suivre"
Jérôme Dumois, en charge de la transformation de la marque de la Ligue
Sans images de matches, mais avec une mise en avant des régions et de l'identité des clubs, la Ligue joue aussi la carte de l'humour, avec un clin d'oeil sur la rivalité franco-britannique. Titré "We will show you" ("On va vous montrer"), il doit définir le football à la française. "On ne se met pas à leur niveau mais si on était la "farmers league", on va essayer de se positionner avec un projet très ambitieux, à la fois sportivement et culturellement, ambitionne le président de la Ligue. On veut réussir notre entrée en culture, devenir une porte d'entrée vers le monde de la mode, du cinéma, de la musique, on veut s'ancrer dans le patrimoine national. Mais cela prend du temps, Rome ne s'est pas faite en un jour."
Première brique pour une nouvelle ère ?
Pour cela, la Ligue va aussi prochainement faire appel à de nouveaux ambassadeurs qui ne seront plus uniquement d'anciens joueurs du Championnat, mais des artistes "au sens large". "On peut kiffer notre Championnat, notre saison, nos clubs mais à la fin, on a ce problème de considération, de perception : "La Ligue 1 n'est pas sexy", résume Jérôme Dumois, en charge de la transformation de la marque de la Ligue. On a besoin de ce changement d'image, de travailler sur notre marque. Ce spot, ce n'est pas un film de pub, c'est un nouveau comportement pour insuffler ce besoin de changement. Peut-être qu'on n'aura pas les meilleurs joueurs en Ligue 1 mais on peut devenir la Ligue la plus cool à suivre."
Après une séquence compliquée pour la LFP, où la Ligue 1 est associée depuis plusieurs semaines à un coût excessif pour le consommateur, au déploiement du piratage et à une valeur de droits télé en recul, celle-ci a conscience que ce spot ne pourra pas tout gommer mais pense qu'elle peut servir de première brique à une nouvelle ère pour elle. "On veut donner les raisons nécessaires à nos fans, qu'ils soient dans les stades ou devant leurs écrans, ou pas encore devant leur écran mais en susceptibilité de l'être, d'être fiers de notre Championnat, résume Ben Morel, le DG de LFP Media. On est assez bons en France pour être dans l'autodénigrement, maintenant il faut essayer de redéfinir ce que l'on est."
Ce jeudi, la LFP a dévoilé le film du "football à la française". Un film qui doit lancer l’ambitieux chantier de la Ligue pour modifier complètement l’image de la Ligue 1.
«La Ligue 1, le football à la française». Telle est la nouvelle devise de la LFP. Pour son deuxième mandat à la tête de la Ligue, Vincent Labrune a décidé de passer la seconde pour faire du championnat français, une vraie marque. Cela avait commencé par le changement de logo de la Ligue 1 et la Ligue 2. Et ce mercredi, devant une dizaine de journalistes, le président de la LFP, fraîchement réélu, est venu présenter la suite de son projet pour développer le football français et son image. Un projet qu’il a d’ailleurs regretté de ne pas avoir lancé plus tôt, selon ses dires. «La transformation, c’est le cœur de notre projet » a-t-il d’abord lancé rappelant aussi les motivations du passage à 18 clubs en Ligue 1 et Ligue 2 : favoriser les performances des clubs français en Europe ce qui entraînera logiquement un développement de la marque football français.
Une image à revoir
Pendant plus d’une trentaine de minutes, l’ancien président de l’OM, a détaillé le nouveau projet de la LFP. S’il a expliqué vouloir baser son développement sur trois piliers (l’image, l’expérience et la culture), il a également reconnu un manque de savoir-faire par le passé et a donc décidé d’y remédier. Dans les prochaines semaines, la LFP va dévoiler un nouveau trophée pour le champion de France (fini l’Hexagoal donc ou du moins dans cette forme) et va aussi changer la musique officielle du championnat Ligue 1/Ligue 2. Depuis le début de la saison, les suiveurs de la Ligue 1 ont aussi pu remarquer un changement d’habillage des rencontres sur DAZN et BeIN. Un changement initié par la LFP. «Les gens ont pensé que c’était DAZN mais non non. C’est nous et personne n’est venu nous féliciter alors que, je trouve, c’est vraiment un beau changement même si ce sont les goûts et les couleurs», a-t-il regretté au moment d’évoquer son premier bilan.
Pour changer l’image de la Ligue 1 (et la Ligue 2), la LFP est partie d’un constat souvent évoqué dans le football ces dernières années : le désintérêt des jeunes pour le football. «Aujourd’hui, un match dure quasiment 2h. La jeunesse regarde moins. Notre objectif, c’est de faire en sorte de capter l’intérêt des jeunes 365 jours sur 365 même sans les matches. Faire en sorte de consommer la Ligue 1 toute l’année» a ainsi expliqué Vincent Labrune. Comment y arriver ? La LFP a sa petite idée et compte notamment mettre en place plus de contenus immersifs (des insides mais pas que) et mettre en avant les régions. C’est d’ailleurs le but du film dévoilé par la LFP ce jeudi à 11h et qui sera diffusé sur les chaînes diffuseurs (DAZN, beIN, Téléfoot et Tout le sport) ensuite. Un film nommé "We will show you" (ndlr : comprendre "on va vous montrer le football à la française") avec une touche d’humour contre les Anglais et la fameuse Farmers league (ndlr : la Ligue des agriculteurs/fermiers comme est appelée la Ligue 1 là-bas) pour présenter le football à la française. La LFP espère aussi mettre en avant la "Youth Culture" et cherche à se rapprocher du modèle NBA ou Premier League. Des ambassadeurs (pas tous du milieu du football) devraient débarquer. On a notamment pu apercevoir Thierry Henry dans ce mini-film. Un Hall of fame de la Ligue 1 est aussi une hypothèse alors que les clubs semblent aussi vouloir s’impliquer dans cette révolution d’image.
L’envie de tout changer
Mais cela semble encore trop léger à l’heure où l’image de la Ligue 1 est associée au fiasco des droits TV et aux nombreuses polémiques. Même si ce constat, Vincent Labrune ne veut pas en entendre parler. «Les stades sont pleins, il y a des buts, restons ambitieux et positifs. Bien sûr que ça va prendre du temps. Mais on veut mettre la Ligue 1 dans le quotidien des Français et construire avec les clubs. (…) Pour être honnête, déjà à l’époque je n’ai jamais compris le PSG bashing et le Qatar bashing alors qu’on a pu avoir des stars comme Zlatan, Neymar, Mbappé en Ligue 1. Il faut être positif avec notre Ligue 1. Moi je trouve qu’avoir eu Lens et Brest en C1, c’est bien. Il n’y a pas de racisme dans nos stades, on lutte contre l’homophobie (…) L’OL a dépensé 140 millions sur le mercato, l’OM plus de 90 millions. On a des clubs actifs», analyse Labrune qui n’a évidemment pas échappé aux questions sur le prix de l’abonnement à DAZN. Et s’il avait annoncé ne pas vouloir en parler, car ce n’était pas le but de cette présentation, il a finalement décidé de mettre les choses au clair.« Le prix de DAZN à 19,99€ (ndlr : une offre éphémère de la chaîne), ça nous va bien. Le foot français aujourd’hui, c’est moins cher que la Premier League, que la Liga ou la Bundesliga et c’est moins cher que la saison dernière même. Il n’y a que la Serie A qui est moins chère et c’est parce que DAZN est arrivé sur le marché italien avec une offre plus basse. Le seul débat qu’il doit y avoir finalement, c’est, le foot français doit être gratuit ? Et c’est une autre question ça.»
Aussi pointé du doigt pour le choix du naming de la L1 à savoir McDonalds qui n’a pas une image très reluisante (associé à la malbouffe), Vincent Labrune a tenu à insister sur la puissance de la marque (premier restaurant de France) et qui offre «un chèque de 100 millions pour 3 ans». Un problème de plus, celui du piratage important depuis le début de saison. «Ça montre aussi l’intérêt des Français pour le football français» confie Benjamin Morel, le Directeur Général de LFP Media. «C’est simple, les 5 contenus spectacles les plus piratés en France c’est : Ligue 1, Ligue 2, Ligue des Champions, Premier League, Liga. Ce n’est que du football. On sensibilise les clubs, on est en train de scier la branche sur laquelle on est assis. Des actions juridiques vont être lancées. On doit prendre exemple sur la Premier League qui a lutté contre les IPTV de manière efficace» ajoute Labrune. Entre la théorie et la pratique, il y a un monde. Mais la LFP espère réellement transformer son produit pour en faire une référence en Europe. Cela passera finalement surtout par les performances des équipes françaises en Europe (et pas que la sélection). Et Vincent Labrune en a conscience. «Depuis le Mondial 98, l’Espagne a pris 30 Coupes d’Europe, nous 0. » Un constat qui fait mal.
Le coach du Stade Rennais, Julien Stéphan, compte imposer durablement son nouveau système de jeu, le 3-4-3.
Après avoir évolué en 4-4-2 lors des trois premières journées de Ligue 1, l'entraîneur du Stade Rennais, Julien Stéphan, a décidé de changer son système de jeu contre Montpellier, passant en 3-4-3. Un changement de système qui a porté ses fruits puisque les Rennais se sont largement imposés face aux Montpelliérains (3-0).
Ça risque de durer un petit peu
En conférence de presse d'après-match, le coach rennais, qui a justifié son nouveau système de jeu, a annoncé qu'il comptait le garder pour un petit moment. "On a des latéraux offensifs, des joueurs de couloir avec grosse capacité de course. Ça nous sécurise sur le plan défensif. On sera en capacité de mieux presser comme ça aussi. Et vu le profil des joueurs offensifs, ça leur correspond. Ça ne veut pas dire que ce sera l’unique système mais ça risque de durer un petit peu."
Passeur décisif sur le deuxième but du Stade Rennais contre Montpellier (3-0) dimanche 15 septembre au Roazhon Park, le latéral droit Lorenz Assignon a vécu une semaine riche, avec aussi l’officialisation de sa prolongation de contrat jusqu’en 2028. Avec Adrien Truffert, il représente la fibre rennaise dans une équipe en pleine mutation.
Il fait partie des « bons clients » dans une équipe où les repères ont changé. Lorenz Assignon (24 ans) a signé sa première passe décisive de la saison contre Montpellier, comme piston droit d’un système en 3-4-3 qui devrait lui convenir. Un retour de flammes pour le joueur du cru, que l’on pensait sur le départ cet été.
Que retenez-vous de ce succès assez facile contre Montpellier ?
On a marqué trois buts, on n’en a pas encaissé, le stade était plein, c’est bien ! Après, bien sûr que tout reste perfectible, d’autant plus qu’on a un nouveau système, beaucoup de nouveaux joueurs… Cela va prendre du temps, j’espère le moins possible, mais on ne peut pas être parfait. Lens samedi prochain, ce sera forcément un autre calibre. On aura aussi Paris et Monaco derrière : on a hâte de se confronter à eux, voir ce que ça va donner avec ce nouveau système, les corrections qu’on va pouvoir y apporter.
Le 3-4-3 correspond aussi bien à votre profil…
Oui, je suis un latéral assez offensif, mais franchement, à trois ou à quatre derrière, je m’adapte : tant que je joue, je suis heureux !
Il y avait besoin aussi de se rassurer défensivement sur ce match, après deux revers à l’extérieur ?
On a besoin de se rassurer partout, savoir si avec cette animation ça peut marcher, et je pense que ça a été chose faite.
« C’est ma neuvième saison ici, il faut que j’aille chercher la dixième ! »
Votre coach trouve les critiques excessives sur ce début de saison, vous trouvez qu’on est trop dur avec le Stade Rennais ?
Comment dire (Il rigole) ! Il y a eu six saisons qui ont été assez énormes, mais il ne faut pas oublier où était Rennes avant ! Maintenant, on vous a habitué à quelque chose de beau, c’est normal que vos standards soient hauts ! Cela fait longtemps que je suis ici, et on rentre dans quelque chose de nouveau.
Vous venez aussi de prolonger votre contrat jusqu’en 2028, alors qu’on vous voyait quitter le club durant le mercato…
On ne sait jamais de quoi le foot est fait (il rigole). Je suis content ! Rennes, c’est mon club, celui où j’ai débuté, c’est ma neuvième saison ici : il faut que j’aille chercher la dixième (sourire) !
Pour le club, vous devenez avec Truffert une sorte de garant de l’identité SRFC ?
Je ne pense pas être le garant, mais j’en suis une marque, je représente la formation du Stade Rennais. Le joueur que je suis devenu, c’est en partie grâce à Rennes.
Vous avez aussi le caractère jovial pour aider à fédérer un vestiaire qui doit se reconstruire ?
J’essaye d’être toujours souriant, d’intégrer au mieux les nouveaux, de leur montrer ce qu’est le club, à côté des capitaines comme Steve (Mandanda). Quand Hamari (Traoré) était là, il m’avait énormément aidé, me poussait à donner le meilleur alors que je jouais à son poste : cela m’avait aussi permis de voir d’un autre œil le rôle des anciens. Aujourd’hui, j’ai envie de faire pareil, d’aider tout le monde.
Très critiqué pour son prix, DAZN a lancé une offre flash pendant une dizaine de jours afin de s’abonner pour 19 euros par mois pendant un an. Une offre très bien perçue par les présidents des clubs de Ligue 1.
Nouveau diffuseur principal du championnat de France de Ligue 1, DAZN a été la cible de nombreuses critiques lors de son lancement. En cause, le prix de l’abonnement à 39 euros par mois sans engagement ou 29 euros par mois avec engagement. La différence de prix avec Prime Video est notable et a fait bondir les fans de football français à tel point que le piratage et le streaming ont explosé. Mais pour les clubs de Ligue 1, l’intérêt est bien sûr que DAZN parvienne à s’imposer dans le paysage audiovisuel français afin d’éviter un nouvel épisode Mediapro.
La plateforme de streaming a également tout intérêt à faire grimper rapidement son nombre d’abonnés et pour y parvenir, une offre flash a été lancée pendant ce mois de septembre avec la possibilité de s’abonner avec engagement pour 19 euros par mois sur une période d’un an. Une baisse de prix bienvenue sur laquelle certains fans de Ligue 1 ont bondi et qui fait le bonheur des présidents, en premier lieu Joseph Oughourlian. Sur les ondes de RMC, le patron du RC Lens s’est félicité de ce geste de DAZN envers les supporters.
Le patron de Lens félicite DAZN
« J'avais émis quelques interrogations sur le choix, la pertinence, le prix de DAZN. Ils sont devenus plus raisonnables sur le prix, ça ne peut être qu’une bonne nouvelle pour nos supporters. Je rappelle que Lens est l’une des régions les plus pauvres de France. 40 euros par mois, c’était trop cher » a lancé le patron des Sang et Or au sujet de DAZN, avant de brièvement évoquer le résultat décevant de la vente des droits TV de la Ligue 1 par Vincent Labrune pour un total inférieur à 500 ME.
« Vincent Labrune voulait le prix le plus élevé. Il n’allait pas entrer en négociation avec un prix très bas. Le résultat est ce qu’il est. Sur les droits domestiques, on s’aperçoit que c’est compliqué » a tempéré Joseph Oughourlian, qui n’est pas un grand fan de Vincent Labrune et qui l’avait fait savoir en marge des élections à la présidence de la LFP, mais qui n’a pas voulu taper une nouvelle fois sur le président de la Ligue. L’intérêt pour les clubs français est maintenant de travailler ensemble, avec les diffuseurs, afin de faire de la Ligue 1 le championnat le plus qualitatif possible dans le but qu’il se vende plus cher dans les années à venir.
John Sivebaek, champion d'Europe 1992 avec le Danemark, scrute les débuts de son compatriote Albert Grondbaek à Rennes. Parce qu'il a joué lui aussi en France, à Saint-Étienne et Monaco, et qu'il a terminé sa carrière à Aarhus, le club formateur du nouveau milieu breton.
"Êtes-vous surpris par les débuts réussis de votre compatriote Albert Grondbaek à Rennes (vainqueur 3-0 de Montpellier dimanche avec un but du Danois) ?
Normalement, il faut toujours un peu de temps, quelques mois, pour s'adapter à un nouveau pays, un nouveau Championnat. Il y a un changement de langue, de culture, de jeu. Je me souviens de mon arrivée à Saint-Étienne (1987-1991), cela n'avait pas été facile. Mais lui semble déjà à l'aise, il montre une grande force de caractère. Il faut dire que les joueurs danois ont pris l'habitude de s'adapter car ils doivent souvent quitter le pays pour progresser.
Justement, il avait déjà effectué un choix surprenant en choisissant de rejoindre Bodo/Glimt, en Norvège, il y a deux ans...
Il a suivi un chemin différent, il s'est développé d'une autre façon, c'est vrai. Mais il était déjà un très bon joueur quand je le suivais dans les équipes de jeunes à Aarhus et il a pu se montrer en Norvège. En jouant la Coupe d'Europe tous les ans, il a pu être observé par des recruteurs venus d'un peu partout en Europe et signer à Rennes.
Gronbaek a évolué à des postes différents. Quel type de joueur est-il ?
C'est un joueur assez complet mais son principal atout, c'est sa qualité de course. Il a un très gros moteur mais il ne court pas n'importe où, il se déplace très bien. Il est capable de jouer à tous les postes du milieu de terrain parce qu'il est plutôt doué techniquement aussi.
Les médias danois le suivent-ils particulièrement ces dernières semaines ?
Au pays, on parle beaucoup plus de lui maintenant, c'est certain. D'abord parce qu'il a signé dans un des plus grands Championnats européens et dans un très bon club comme Rennes. Ensuite parce qu'il a été très bon en sélection lors du dernier rassemblement."
À ce jour, le nombre total d'abonnés de DAZN s'élèverait seulement à 250 000.
Nouveau co-diffuseur de la Ligue 1, DAZN peine à attirer des abonnés depuis que la chaîne britannique a décroché les droits TV du championnat de France. Face à cela, DAZN a proposé ces derniers jours une offre promotionnelle de 19,99 euros par mois, soit 10 euros de moins que l'offre initiale.
Une promotion qui a porté ses fruits mais...
Une promotion qui aurait attiré du monde puisque, d'après les indiscrétions du compte Twitter @PSGInside_Actu, entre 50 000 et 80 000 personnes de plus se seraient abonnés à DAZN avec cette promotion. Ce qui porterait le total d'abonnés à environ 250 000. Malgré cette promotion, DAZN resterait donc encore loin de son objectif des 1,5 million abonnés de prévu pour fin décembre. Pour beaucoup, 20 euros par mois resterait trop cher pour regarder de la Ligue 1, surtout vu les retours sur le service proposé par DAZN...
Alors que le Stade Rennais reçoit Montpellier dimanche 15 septembre (15 h), pour le compte de la quatrième journée de Ligue 1, les recrues Jota, Naouirou Ahamada et Mikayil Faye ont été présentées aux médias ce vendredi. Les trois joueurs ont livré leurs premières impressions sur Rennes.
Jota, Naouirou Ahamada, Mikayil Faye : les trois dernières recrues estivales du Stade Rennais ont été présentées aux médias ce vendredi 13 septembre.
Tour à tour, l’attaquant portugais, le milieu de terrain prêté par Crystal Palace et le défenseur en provenance du FC Barcelone se sont exprimés sur les raisons de leur arrivée chez les Rouge et Noir, leurs premiers pas en Bretagne, et leurs ambitions avec le groupe de Julien Stéphan. Morceaux choisis, alors que le SRFC reçoit dimanche (15 h) Montpellier, dans le cadre de la 4e journée de Ligue 1.
Jota : "N’Golo Kanté m’avait très bien parlé de Rennes"
"Il y a beaucoup de choses qui font que j’ai signé à Rennes. Déjà, le fait de jouer dans l’un des cinq grands championnats, je pense que c’est l’envie de n’importe quel joueur. Et deuxièmement, le projet du club en soi. Je pense que le Stade Rennais est un super club pour progresser. Il y a beaucoup de talent, l’ambiance est bonne, les équipements aussi. N’Golo Kanté m’avait très bien parlé de Rennes.
J’aime me considérer comme un joueur créatif. J’aime faire des un contre un, beaucoup combiner, délivrer si possible pas mal de passes décisives.
Je ne regrette pas du tout d’être allé en Arabie saoudite l’année dernière. Je suis fier des décisions que j’ai prises, parce que cela fait la personne que je suis aujourd’hui, et peut-être que je ne serais pas ici si j’avais pris une autre décision.
J’ai encore besoin d’un peu de temps pour me préparer et être prêt à performer. Je m’entraîne dur pour atteindre le niveau demandé, et je pense que j’en suis de plus en près."
Naouirou Ahamada : "Ça peut être un bon défi pour moi de grandir ici"
"C’est vrai qu’en France, peu de gens me connaissent, même si je suis français. Je n’ai jamais joué ici, c’est peut-être une possibilité pour moi d’être vu, de montrer mes qualités.
Je préfère jouer 6 ou 8, ce sont mes deux postes préférentiels. Je suis un garçon qui donne, qui aime bien courir, box to box. J’aime bien attaquer et défendre, gagner des duels, faire les bonnes passes, me projeter.
Dans le mercato, il y a des choses qui se font à la dernière minute, mais franchement, ma décision de venir ici a été réfléchie. Je sais que le Stade Rennais est un club où je pourrai montrer mes qualités. On sait tous que le Stade Rennais sort beaucoup de jeunes. Il y a beaucoup de talent dans ce club, c’est une opportunité pour moi.
Je sais que la Ligue 1 est un championnat très athlétique. Je suis un peu la Ligue 1 parce que je suis marseillais et que mes parents supportent Marseille. C’est aussi un championnat tactique, les équipes se battent. Je pense que ça peut être un bon défi pour moi de grandir ici."
Mikayil Faye : "À Barcelone, j’ai côtoyé Araujo, Inigo Martinez"
"Avant de signer, j’ai parlé au directeur, et à certains de mes anciens coéquipiers, des joueurs qui ont joué ici comme Ismaïla Sarr, ou Lovro Majer. Je me suis dit que c’était un bon projet. Isma m’a dit que Rennes avait un bon projet de jeu.
À Barcelone, j’ai joué avec le Barça Atlètic, et je m’entraînais beaucoup avec l’équipe première. Ils m’ont appris beaucoup de choses. J’ai côtoyé pas mal de joueurs comme Araujo, Inigo Martinez.
À Rennes, il y a une bonne ambiance. Mes coéquipiers m’ont aidé à m’intégrer facilement. Maintenant, je suis à l’aise, et je pense que je suis prêt à aider l’équipe pour gagner des titres."
Après un succès et deux revers, Rennes aborde un bloc de quatre matches avant la prochaine trêve (Montpellier, Lens, PSG, Monaco). Julien Stéphan, qui a désormais tout son effectif, espère enclencher une nouvelle dynamique.
Arrivé le dernier jour du mercato, Jota pourrait-il jouer contre Montpellier dimanche ?
Il sera dans le groupe, il progresse, ses sensations sont meilleures.
Comment le percevez-vous ?
Il a une subtilité sur le jeu largement au-dessus de la moyenne, une subtilité technique sur sa première touche, sur le jeu combiné, et il est aussi subtil dans les vingt derniers mètres où il ne se trompe pas beaucoup.
Le défenseur axial Mikayil Faye et le milieu Naouirou Ahamada, que l'on découvre également, sont-ils prêts ?
Naouirou a pu jouer avec la réserve le week-end passé, Mika est parti en sélection sans jouer, c'est un peu différent. Donc ils ne sont pas non plus dans un état de forme optimum, mais les deux sont à disposition du groupe.
Vous aviez changé de système à Reims (1-2, le 1er septembre). Allez-vous essayer de vous fixer dans un schéma ?
Oui, c'est ce que j'ai dit aux joueurs ce matin. On était parti sur un système (en 4-4-2 losange), et la fin de mercato a modifié l'équilibre général de l'effectif, ce qui nous oblige à reconsidérer les choses. Donc oui, on va se fixer sur un système. C'est à moi de trouver la meilleure formule, qu'elle soit claire et stable. Après, les associations, ce sont les matches qui vont encore plus préciser.
Donc les matches qui arrivent doivent nous permettre de dégager des leaders de terrain, d'efforts, positifs dans la difficulté
Quel progrès attendez-vous ?
J'ai envie de voir l'équipe plus solide quand on n'a pas le contrôle du jeu, donc mieux défendre ensemble, plus soudés et agressifs. Puis, très progressivement gagner en fluidité collective dans la maîtrise et dans la durée.
Avez-vous trouvé un vice capitaine ou plusieurs derrière Steve Mandanda ?
La problématique du leadership, on l'a aussi abordée longuement en premier ce matin (vendredi). Je leur ai dit que ça ne se donnait pas, ça se prenait. Donc les matches qui arrivent doivent nous permettre de dégager des leaders de terrain, d'efforts, positifs dans la difficulté.
Vous avez surtout des latéraux offensifs, est-ce que ça peut se ressentir sur la solidité ?
C'est aussi une réflexion qu'on mène, tout doit être posé sur la table par rapport aux caractéristiques de l'effectif pour ensuite faire le meilleur choix possible par rapport à ça. Donc oui tous les latéraux sont offensifs et dans ce cadre-là, soit on est capable d'être très dominants et de se créer beaucoup d'occasions en se disant qu'on va en marquer beaucoup et peut-être qu'on en concédera, ou alors on voit différemment."
Julien Stéphan a annoncé que la recrue vedette du Stade Rennais Jota pourrait apparaître contre Montpellier dimanche (15 heures).
L’annonce ravira les supporters du Stade Rennais qui redoutaient d’attendre longtemps avant de voir la recrue phare de l’été Jota, arrivée d’Al-Ittihad complètement hors de forme à la fin du Mercato en août.
En conférence de presse, Julien Stéphan s’est voulu rassurant sur l’état du Portugais… qui devrait être apte face à Montpellier ce dimanche (15 heures) :
« Il sera dans le groupe, il progresse, ses sensations sont meilleures. Il a une subtilité sur le jeu largement au-dessus de la moyenne, une subtilité technique sur sa première touche, sur le jeu combiné, et il est aussi subtil dans les vingt derniers mètres où il ne se trompe pas beaucoup ».
En conférence de presse, Jota a également confirmé avoir retrouvé de bien meilleures sensations : « J’ai encore besoin d’un peu de temps pour me préparer et être prêt à performer. Je m’entraîne dur pour atteindre le niveau demandé, et je pense que j’en suis de plus en plus près », a glissé l’ancien joueur du Celtic, qui ne regrette malgré tout pas son expérience en Arabie saoudite malgré tout.
Critiqué depuis sa mise en place en début de saison pour diffuser la Ligue 1, DAZN ne fait que très peu d’émules. Interrogés au sujet de la chaîne et sur la LFP, plusieurs entraîneurs de Ligue 1 sont montés au créneau ce vendredi pour fustiger les deux organismes.
C’est l’un des sujets qui revient le plus depuis le début de la saison en Ligue 1. En effet, alors que le feuilleton des droits TV a traîné en longueur, plusieurs diffuseurs avaient mis du temps à se positionner. Flairant le bon coup, DAZN s’était finalement mis en évidence dans ce dossier. Et finalement, le diffuseur de la Jupiler Pro League en France avait raflé la mise en obtenant 8 des 9 rencontres d’une journée de Ligue 1. Dans le même temps, BeIN Sports avait obtenu la diffusion de la rencontre du samedi à 17h. Cette solution éphémère s’apparentant à une bonne solution, les spectateurs ont vite déchanté en voyant les tarifs d’abonnement à la chaîne de sport. En effet, pour voir la Ligue 1, il fallait débourser pas moins de 40 euros par mois.
Un chiffre exorbitant qui a forcément rebuté. Avec peu d’abonnés attirés (entre 100 000 et 150 000 selon les premières estimations) et sous le feu des critiques, DAZN a pris la décision de baisser ses prix. En effet, du 10 au 22 septembre, le prix de l’abonnement est passé de 39,99 euros à 19,99€. Un tarif plus abordable mais qui a également posé problème, car ceux qui avaient souscrit à leur abonnement en début de saison n’ont pas le droit à cette promotion. C’est le cas de Pierre Sage. Le coach de l’OL a avoué avoir l’impression de s’être fait rouler dans la farine comme il l’a concédé en conférence de presse ce vendredi : «est-ce que je suis inquiet pour la visibilité? Complètement. Je pense qu’aujourd’hui, la Ligue 1 est un produit qui s’est valorisé depuis quelques saisons, il y a des matchs spectaculaires, de plus en plus d’équipes qui ont la volonté d’avoir un jeu offensif, des scénarios de fou… Ce qui est inquiétant, c’est peut-être le côté financier, même si là ils ont fait une offre à 10 euros de moins. Moi-même j’ai pris l’offre à 10 euros de plus et ils ne veulent pas me faire les 10 euros de moins, j’ai l’impression de m’être fait avoir (sourire), mais c’est comme ça, c’est le jeu.»
Antoine Kombouaré ulcéré par le comportement de la LFP avec Canal+
Un manque d’accessibilité que Luis Enrique a également pointé du doigt ce vendredi en conférence de presse : «je n’ai pas trop d’infos sur ce thème là, pour ne pas dire aucune info. Il y a beaucoup d’argent en jeu dans le football, beaucoup de parties à contenter, mais j’aimerais que ça soit plus accessible pour les supporters. J’exprime ce désire tout en avouant ma plus grande ignorance sur le sujet.» De son côté, Antoine Kombouaré s’est montré bien plus offensif. L’ancien entraîneur du PSG n’a pas l’habitude d’avoir la langue dans sa poche. N’hésitant pas à s’exprimer sur n’importe quel sujet, le coach du FC Nantes a été interrogé ce vendredi en conférence de presse sur le passif récent de la LFP avec les droits TV. Alors que seul DAZN s’est positionné, Canal+ n’a pas obtenu de rencontres du championnat français à diffuser le week-end. Une folie pour le tacticien de 60 ans qui s’est offert une longue tirade pour enfoncer la LFP qui aurait, selon lui, tourné le dos à Canal+ :
«Je suis de la génération Canal+. On a perdu un grand partenaire. Pour moi, Canal, ce n’est pas un diffuseur, c’est la famille. Je n’ai jamais pu concevoir la Ligue 1 sans Canal+. C’est une hérésie, c’est même une grosse connerie. Je le dis avec mes mots mais je sais de quoi je parle tant en termes de droits TV mais surtout en qualité de prestation. Ils ont toujours mis en avant la L1 et tout fait pour que la Ligue 1 devienne un championnat reconnu. Ne pas avoir Canal+ est pour moi une grande perte pour le football français. Vous pouvez mettre les diffuseurs que vous voulez, ils ne peuvent pas lutter avec Canal+. Quarante ans de présence, ça ne se remplace pas comme ça, ce n’est pas possible. L’expertise, les compétences, tous les consultants qu’ils ont toujours. Pour moi, c’est une grande perte sur le plan professionnel mais aussi affectif. L’abonnement DAZN ? Je vais le prendre. Je n’ai pas le choix dans le sens où je dois montrer l’exemple et surtout, c’est mon travail.» Une chose semble sûre : DAZN et la LFP ne sont clairement pas en odeur de sainteté auprès des acteurs de la Ligue 1…
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