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Qui sont les membres du conseil des sages ?

Depuis quinze jours, le nouveau coach du Stade Rennais Habib Beye s’attelle à impulser une autre dynamique interne à un effectif qui manquait sérieusement de cohésion. Pour lui servir de relais, il a notamment créé un conseil des sages composé de Truffert, Fofana, Samba, Mandanda, Hateboer, Blas et Kalimuendo. Le SRFC reçoit Lille ce dimanche 16 février (20 h 45) au Roazhon Park, en clôture de la 22e journée de Ligue 1.

Qui sont les membres du conseil des sages ?

Dans le foot, c’est bien connu : quand ça gagne, tout le monde vit mieux ensemble. Les quinze derniers jours à Rennes ont été escortés de cet air plus léger, qui souffle depuis l’arrivée d’Habib Beye et le succès arraché 1-0 contre Strasbourg.

La victoire enchaînée à Saint-Etienne, samedi 8 février, n’a fait que renforcer les sourires et les échanges plus nourris durant une semaine de travail intense à la Piverdière. Les supporters ont pu le constater mercredi dernier, lors de la séance ouverte au public.

Le groupe ne doit pas être conditionné par l’humeur du résultat
Cela a changé de la soupe à la grimace des semaines précédentes, qui alimentait le débat redondant sur le manque de cohésion du vestiaire depuis qu’il avait été totalement refondé l’été dernier. "Il y a plus de liant, d’échange, de joie, mais c’est aussi lié aux résultats, rappelle Habib Beye. Le lien, vous le créez aussi à l’entraînement, à travers l’aspect de compétition. Il n’y a pas de logique de sélection sur la semaine d’entraînement : ce sont les joueurs qui animent et créent l’adversité, et dans l’adversité vous créez du lien, avec le même objectif, celui d’être performant."

Beye trace la marche à suivre : "Je ne veux pas que le groupe soit conditionné par l’humeur du résultat. L’humeur doit être liée à l’éthique de travail que vous fixez au quotidien, cela ne doit pas bouger, et c’est ce qui permet d’avoir des résultats dans le temps. J’observe au quotidien, je ne laisse rien passer, pour écarter tous les types de frustrations qui sont des freins à la performance. Mais tout dépend toujours de l’adhésion des joueurs…"

L’entraîneur ne rentre pas dans le vestiaire des joueurs, car "c’est leur lieu de vie. Mais j’observe tout et j’en réfère au conseil des sages, si l’éthique de travail ne correspond pas à ce qu’on veut".

Samba… et Mandanda parmi les sept relais désignés de Beye
Le conseil des sages, c’est ce que Beye a souhaité réinstaller, comme par exemple du temps de Bruno Genesio. Un groupe de cadres représentant les différentes tendances ou origines du vestiaire, qui sert à faire passer les messages du coach aux joueurs, ou des joueurs au coach. "On est un peu les entremetteurs", sourit Adrien Truffert.

Le capitaine en fait partie, comme Brice Samba, Seko Fofana, Arnaud Kalimuendo et Ludovic Blas, tous titulaires en puissance. Mais il y a aussi des "remplaçants", le Néerlandais Hans Hateboer… et Steve Mandanda, l’ex-capitaine devenu doublure de Samba, que Beye a souhaité quand même inclure dans ses relais. Et qui sera amené à jouer vendredi 21 février lors de la réception de Reims, puisque Samba sera suspendu…

Les propositions qui pourraient révolutionner les règles du football

L'ancien arbitre Pierluigi Collina a proposé cette semaine de modifier la règle des penalties. Ces dernières années, plusieurs légendes du foot ont tenté d'apporter des idées innovantes, à l'image d'Arsène Wenger ou Michel Platini.
Les propositions qui pourraient révolutionner les règles du football

L'ancien arbitre italien Pierluigi Collina a présenté, mardi, un nouveau projet nommé « one shot » pour révolutionner les penalties. Son idée est d'équilibrer le rapport de force entre les tireurs et les gardiens en instaurant la même règle que lors des tirs au but. « Soit tu marques, soit on relance par un six mètres, point final », a-t-il précisé. Il n'est pas le seul, ces dernières années, à tenter de proposer des nouvelles règles dans le football. Avant lui, Arsène Wenger, Marco Van Basten ou encore Michel Platini ont remué leurs méninges avec des idées à la fois novatrices et, parfois, loufoques.

La suggestion du carton blanc
Dès 2016, le Syndicat des arbitres du Football d'Elite (SAFE) a proposé plusieurs mesures aux instances du football professionnel. Si l'instauration de micros et l'application de l'arbitrage vidéo sont désormais en place, d'autres idées comme le « carton blanc » n'ont pas été retenues. Olivier Lamarre, alors président du SAFE, souhaitait que les joueurs « énervés » puissent être exclus temporairement durant dix minutes « pour souffler », afin d'éviter l'utilisation « un carton jaune ou d'un carton rouge ». Un carton bleu a également été évoqué pour sanctionner les fautes antisportives, avant que l'idée ne soit abandonnée.

Van Basten et l'abolition du hors-jeu
Alors en charge du développement technique de la FIFA en 2017, le Néerlandais Marco van Basten avait été clair sur la règle du hors-jeu dans le football. « Je suis convaincu que serait mieux sans », avait-il appuyé quatre années plus tard. L'ancien attaquant souhaitait un jeu davantage spectaculaire et offensif en expliquant que « si les attaquants peuvent se déplacer derrière les défenseurs, il y a beaucoup plus de possibilités de buts. »

Les touches au pied par Wenger
Une autre légende du football a tenté de rénover la règle du hors-jeu, en 2020. Arsène Wenger (75 ans), ancien coach d'Arsenal, a proposé de la modifier, sans la supprimer, avec cette même idée de favoriser les joueurs offensifs. Son objectif est de permettre à l'attaquant d'être devant le défenseur à condition qu'une partie de son corps soit au même niveau qu'un défenseur. Testée lors de tournois de jeunes en Suède et en Italie, la « loi Wenger » n'a toujours pas été mise en vigueur dans le monde professionnel.

Le Français, désormais directeur du développement du football mondial à la FIFA, a également milité pour l'instauration des touches au pied « au moins sur une partie du terrain » car « la touche doit être un avantage » selon lui.

Un trio arbitral identique toute la saison
Face aux critiques régulières sur l'arbitrage français, Luis Fernandez (65 ans) a proposé, en 2024, que les arbitres soient formés en équipe : un principal sur le terrain, le quatrième au bord du terrain et le superviseur à la vidéo. « Chacun prendrait à tour de rôle le terrain, le bord du terrain et la vidéo, et on donnerait une prime exceptionnelle en fin de saison aux meilleures d'entre elles. ». Ce dispositif renforcerait, selon l'ancien joueur, « leur relation et leur complicité. »

Platini veut jouer à 10
C'est une des propositions les plus révolutionnaires de ces dernières années. Michel Platini (69 ans), ex-capitaine de l'équipe de France, a proposé en 2024 dans l'émission Rothen s'enflamme sur RMC que les équipes soient composées de dix joueurs. « Le football, on l'a fait à 11 en 1900, mais en 1900 ils couraient moins qu'aujourd'hui, ils étaient moins costauds, ils allaient moins vite. ».

Une nouvelle règle pour les gardiens
L'International Football Association Board (IFAB), responsable des lois du jeu, a suggéré fin 2024 une nouvelle règle concernant les gardiens. Si un portier conserve plus de huit secondes le ballon dans ses mains, un corner pourrait être attribué à l'équipe adverse. Cette idée, qui permet d'accélérer le jeu, a déjà été mise en application dans les Championnats maltais et U21 anglais.

Le plan de la LFP est connu en cas de départ de DAZN

Face au conflit entre la LFP et DAZN, la Ligue pourrait choisir de lancer sa propre chaîne en cas de départ de son diffuseur actuel. Un projet déjà imaginé au printemps dernier.

Le plan de la LFP est connu en cas de départ de DAZN

Après avoir acquis les droits de la Ligue 1 pour diffuser 8 matchs sur 9 en direct chaque journée, la plateforme DAZN se retrouve dans la tourmente, avec seulement 500 000 abonnés enregistrés. Pour rappel, l’objectif initial était de compter 1,5 million d’abonnés. Un chiffre visiblement trop ambitieux.

Depuis quelques jours, un conflit a éclaté entre DAZN et la LFP, notamment autour du paiement de la quatrième échéance, avec seulement une moitié de la somme réglée, et l’autre mise sous séquestre. Une manière de créer un électrochoc, alors que la plateforme a assigné la Ligue pour non-respect des conditions du contrat, notamment concernant la lutte contre le piratage et la participation des clubs à l’amélioration des contenus.

Un projet de chaîne qui reprend de l’épaisseur
De son côté, la LFP a également saisi la justice et réclamé le paiement de cette somme devant le tribunal de commerce de Paris. La réponse est attendu le 28 février, mais une rupture entre DAZN et la LFP n’a jamais été aussi probable, en fin de saison ou même en fin d’année. Une clause permet à DAZN de se retirer en décembre si l’objectif d’abonnés n’est pas atteint.

Si relancer un appel d’offres semble difficile, le projet de créer une chaîne made in LFP reprend de l’épaisseur, indique L’Équipe ce samedi. Un projet datant du printemps dernier, qui prévoyait la création d’une chaîne Ligue 1 associée à la plateforme Max de Warner Bros Discovery, lancée en France en juin 2024.

Discovery reste intéressé
L’offre aurait été commercialisée à 27,99 euros par mois et aurait inclus 100 % des matchs de la Ligue 1, ainsi que des films, séries (comme celles de HBO), des documentaires et les chaînes Eurosport. Bien que ce projet n’ait pas été retenu à l’époque, Discovery reste intéressé, mais la LFP doit encore résoudre le problème de financement pour soutenir les clubs avant que la plateforme ne génère des revenus.

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Une inquiétude pour une recrue hivernale

Près d’un millier de fans avaient anticipé leur présence en réservant par le biais du club, et mercredi, environ 800 s’étaient rassemblés autour du terrain de la réserve. La séance, menée par Habib Beye et son équipe, a captivé les jeunes supporters en vacances à la Piverdière.

Une inquiétude pour une recrue hivernale

Bravant le froid breton, les supporters ont eu l’occasion d’observer de près plusieurs nouvelles recrues, bien que l’absence notable d’Anthony Rouault ait été remarquée. Le défenseur, blessé lors d’un entraînement précédent, n’a pas participé à la séance actuelle ni à celle du jour précédent.

Habib Beye a néanmoins pu compter sur un effectif presque complet, avec Azor Matusiwa parmi les présents. Les joueurs Olaigbe, Sishuba, Koné, Al-Tamari, Brassier et Jacquet ont également pris part aux exercices variés, permettant d’évaluer différentes combinaisons en situation.

Les entraînements ont inclus des formations défensives et offensives en lignes de trois, tandis qu’une ligne de quatre a évolué au milieu. Ces ateliers ont permis d’expérimenter diverses associations de joueurs, offrant un aperçu des potentielles stratégies à venir.

La question d’un forfait d’Anthony Rouault pour le match contre Lille demeure préoccupante, car sa participation reste incertaine. L’absence du défenseur, arrivé lors du mercato hivernal, pourrait influencer la composition de l’équipe pour les prochaines rencontres.

L’audience vire au règlement de compte

Le premier face-à-face entre DAZN et la LFP au tribunal a révélé une fracture profonde : accusations, reproches et tensions marquent ce conflit déjà explosif.
L’audience vire au règlement de compte

Le tribunal de commerce de Paris a été, ce vendredi matin, le théâtre du premier round judiciaire entre DAZN et la Ligue de football professionnel (LFP). Alors que la LFP réclame les 35 millions d’euros de la dernière échéance des droits TV placée sous séquestre par DAZN, la plateforme britannique a choisi de contre-attaquer en assignant la Ligue pour non-respect des termes du contrat. Une bataille juridique qui s’annonce acharnée, et où chaque camp est prêt à tout pour l’emporter.

Un climat électrique dès l’ouverture
L’audience, présidée par Patrick Sayer, a rapidement plongé dans le vif du sujet, illustrant l’ampleur du fossé entre les deux parties. DAZN, qui a admis pour la première fois disposer de 500 000 abonnés en France, a justifié le blocage des fonds par l’insuffisance des mesures prises par la LFP contre le piratage. Loin de rester muette, la Ligue a riposté en affirmant que toutes ses obligations contractuelles étaient remplies et en dénonçant l’explosion du piratage depuis l’arrivée de DAZN et son offre à 40 euros par mois, un tarif bien plus élevé que celui d’Amazon la saison dernière (14 euros via Prime).

Piratage : le point de discorde majeur
Le piratage s’est imposé comme l’un des points les plus sensibles de cette audience. DAZN reproche à la LFP de ne pas assurer une gestion rigoureuse de son réseau de distribution, pointant notamment les flux étrangers accessibles en France via beIN Sports. La Ligue, de son côté, a souligné qu’elle demandait systématiquement aux diffuseurs internationaux de bloquer les cartes bancaires françaises, une mesure jugée insuffisante par DAZN, qui rappelle qu’aucun diffuseur ne pourrait garantir une obligation de résultat sur ce sujet.

DAZN – LFP, une fracture désormais assumée
Les échanges musclés et les accusations mutuelles ont mis en lumière une réalité : la rupture entre DAZN et la LFP semble consommée. DAZN, qui investit 400 millions d’euros par saison et plus de 2 milliards sur l’ensemble du contrat, défend sa position en insistant sur l’importance de l’exclusivité pour maintenir la valeur du produit. Face à une LFP intransigeante, le conflit semble loin d’être résolu. Une certitude : désormais, tous les coups sont permis.

L'origine des gants de gardien de but

1885, la naissance des gants de gardien de but en Angleterre.
L'origine des gants de gardien de but

C’est sur la terre du football qu’a été déposé, en 1885, par William Sykes, le premier brevet sur les gants de gardien de but. Ce dernier possédait une entreprise de ballons de foot. Pour créer cette première paire de gant, il avait combiné un gant en cuir avec une paume en caoutchouc venu d’Inde. Pour autant, les gants de gardien de but n’ont été utilisés qu’un demi siècle plus tard.

Amadeo Carrizo, une première pour les gardiens de but
Le gardien de but argentin Amadeo Carrizo semble être le premier gardien de but à avoir porté de façon régulière des gants de gardien. Il jouait dans les années 1940 à 1950 au River Plate, club argentin. A cette époque, les gardiens portaient des gants uniquement par temps de pluie. Le portier argentin était alors un des rares gardien à s’équiper de gants de gardien peu importe les conditions météorologiques. Mais ces gants en coton absorbaient l’eau, devenaient glissants et ne protégeaient que très peu les mains. Puis, pendant la Coupe du Monde de 1970 Gordon Banks  a expérimenté les "vrais gants de gardien". C’est à partir de ce moment que le gant a commencé à se faire connaître. En 1974 c’est au tour de Sepp Maier de collaborer avec le manufacturier Gebhard Reusch pour confectionner les gants qu’il portera lors de la Coupe du monde.

L’arbitre VAR du match entre Saint-Étienne et Rennes suspendu

La sécurité de l’emploi, ce n’est plus ce que c’était…

L’arbitre VAR du match entre Saint-Étienne et Rennes suspendu

Samedi dernier, alors que Rennes venait d’ouvrir le score à Saint-Étienne grâce à Arnaud Kalimuendo, le Gallois Jordan James est venu découper le pauvre Benjamin Bouchouari (17e). La cheville gauche du Stéphanois a été sévèrement touchée, au point qu’il en a perdu sa chaussure. M. Vernice, l’arbitre de la partie, a alors dégainé un carton jaune pour le Breton, avant de poser son doigt sur l’oreillette afin d’écouter ses assistants VAR. Mais ces derniers ne l’ont finalement pas invité à se déjuger en allant consulter lui-même les images. Une erreur qu’avait reconnue la Direction technique de l’arbitrage (DTA) en début de semaine.

Selon le site envertetcontretous.fr, une réunion a eu lieu en visioconférence ce mercredi entre Huss Fahmy et Samuel Rustem, deux dirigeants de l’ASSE, et le duo Mickaël Landreau (conseiller sportif des arbitres) et Amaury Delerue. La DTA a confirmé aux Stéphanois que le milieu rennais aurait dû écoper d’un carton rouge. Elle les a aussi informés de la suspension de l’arbitre VAR en charge de ce match, Cyril Gringore. Les Verts s’étaient finalement inclinés 0-2 sur leur pelouse et ont enchaîné un cinquième match consécutif sans la moindre victoire.

Ecran noir sur DAZN, la date du 18 mai annoncée

Le football français traverse une crise des droits TV sans précédent. Les tensions avec DAZN sont de plus en plus importantes, à tel point qu’une rupture de contrat entre la LFP et le diffuseur officiel du championnat de France de Ligue 1 pourrait avoir lieu beaucoup plus rapidement que prévue.

Ecran noir sur DAZN, la date du 18 mai annoncée

Cela n’a échappé à personne : la relation entre la Ligue de football professionnel (LFP) et DAZN est arrivée à un point de non-retour. Vincent Labrune a convoqué un conseil d’administration exceptionnel afin d’expliquer aux présidents des clubs de Ligue 1 que le diffuseur officiel du championnat de France n’avait pas payé l’intégralité du versement de février. Un état de fait qui inquiète logiquement les intéressés. Laurent Nicollin (MHSC) avoue par exemple que l’année prochaine sera très compliquée pour son club si le football français ne sort pas rapidement de cette crise. A l’heure où les tensions ont atteint leur paroxysme, l’idée de stopper prématurément de l’accord avec DAZN en levant la clause de sortie en décembre prochain est devancée par une éventuelle rupture de contrat encore plus précipitée.

DAZN n'ira pas au bout, la LFP y réfléchit

DAZN a déjà payé la moitié de son versement du mois de février (35 millions d’euros brut) et a placé l’autre moitié en séquestre, le temps de mettre la pression à la LFP. La ligue est accusée par le géant anglais de ne pas lutter assez efficacement contre le piratage. Face à une telle situation, comment croire que les tensions s’apaiseront immédiatement une fois que le diffuseur britannique aura payé la partie restante ? En attendant, une idée prend progressivement forme à la ligue. Selon les informations d’Arthur Perrot, une rupture de contrat d’ici à la fin de la saison en cours avec DAZN est à l’étude.

Prendre une telle décision dès le coup de sifflet final de la saison 2024-2025 le dimanche 18 mai au soir permettrait d’attirer avec plus de précaution un nouveau diffuseur pour les exercices futurs. "On a en effet du mal à imaginer comment on pourrait s’inscrire sur la durée avec un partenaire qui te met le pistolet sur la tempe après seulement sept mois de collaboration", confie un président de club au journaliste de RMC Sport. La guerre est définitivement déclarée entre DAZN et la LFP et cela pourrait laisser un champ de bataille totalement vierge pour un nouvel arrivant dès la fin de la saison.

Le CA de la Ligue s'annonce très animé

Le conseil d’administration extraordinaire convoqué par Vincent Labrune ce soir promet d’être animé ! Un habitué annonce que ça pourrait péter si une solution n’est pas trouvée pour les droits TV.

Le CA de la Ligue s'annonce très animé

RMC a publié ce midi un article dans lequel il cite plusieurs présidents de clubs de L1 et de L2 en vue du conseil d’administration de ce soir. Pour rappel, Vincent Labrune a programmé cette réunion extraordinaire en urgence après avoir appris que DAZN n’avait pas l’intention de verser sa part des droits TV le 14 février, comme cela était prévu. La chaîne britannique a de nombreux reproches à formuler à la LFP ainsi qu’aux clubs, en premier lieu une lutte peu efficace contre le piratage qui lui vaut un nombre d’abonnées (environ 500.000) trois fois plus faible qu’espéré.

Que la Ligue assume ses choix !
Une certitude, ça risque d’être très animé ce soir à la Ligue ! Un président a ainsi déclaré à RMC : "Ils vont devoir payer. Impossible qu’ils se fassent une telle publicité de mauvais payeur surtout depuis que l’Arabie saoudite les soutient". Mais un autre dirigeant pointe plutôt du doigt la LFP : "Je crois savoir qu’un fond de réserve a été créé depuis le crash de Mediapro pour faire face à ce type de situation. Donc c’est maintenant qu’il doit servir. Que la Ligue assume ses choix !". Enfin, un dernier a été plus direct encore : "De toute façon, s’il (Labrune) ne nous garantit pas le paiement de cette échéance du 14 février ça va péter".

Ce dernier avis ne semble pas faire l’unanimité puisque plusieurs présidents ont annoncé que, contrairement à ce que Daniel Riolo peut par exemple demander, il n’est pas question de réclamer la tête de Vincent Labrune. En revanche, un patron de club de L2 a annoncé que sans cette manne financière, il pourrait à peine aller au bout de la saison avant de devoir déposer le bilan. L’heure est grave pour le football français.

La décision de DAZN qui va faire hurler le football français

DAZN est le diffuseur majoritaire de la Ligue 1 depuis le début de la saison. Le groupe anglais n'est en revanche pas du tout satisfait concernant son nombre d'abonnés et une décision radicale pourrait rapidement être prise.

La décision de DAZN qui va faire hurler le football français

DAZN ne s'est pas fait que des amis depuis le début de saison. Le média, qui venait de rafler les droits pour la Ligue 1, proposait en effet des prix très élevés et ce, pour un service minimal, persuadé que les fans de foot français joueraient le jeu et s'abonneraient. Mais voilà, DAZN a fait fausse route et le groupe anglais peine à convaincre. Si des offres plus abordables sont désormais proposées, le compte n'y est pas. Selon certains échos, dont RMC, DAZN a récemment franchi la barre des 500 000 abonnés. Mais c'est encore bien loin des 1,5 million d'abonnés espérés.

DAZN prêt à prendre une décision radicale contre le foot français

Alors que la seconde moitié de la saison a débuté et que le piratage sévit toujours, empêchant DAZN d'augmenter ses recettes, le média serait apparemment disposé à prendre une décision XXL. Dans l'After d'RMC ce lundi soir, Gilbert Brisbois a en effet indiqué que des sources lui ont expliqué que DAZN est prêt à ne pas payer (totalement ou partiellement) la prochaine échéance des droits TV fixée au 15 février. DAZN reproche notamment la stratégie de la Ligue de Football Professionnel, qui n'aiderait pas suffisamment pour stopper le piratage. Aussi, les clubs ne collaboreraient pas assez au quotidien pour suivre le mouvement. Si DAZN ne payait pas, le football français se retrouverait donc dans une nouvelle impasse. Catastrophique pour son image et ses finances. Une réunion devrait avoir prochainement lieu pour trouver une solution selon Daniel Riolo avec tous les partenaires concernés.

Ce qui a changé avec Habib Beye aux manettes

Deux matches, deux victoires, 0 but encaissé : début de mandat parfait pour le nouveau coach du Stade Rennais Habib Beye qui, au-delà des résultats, a déjà impulsé quelque chose de nouveau dans l’approche psychologique et la manière de jouer du SRFC. Les profils recrutés au mercato d’hiver l’ont aussi aidé, et l’ensemble devrait encore progresser.

Ce qui a changé avec Habib Beye aux manettes

Bien sûr, il faudra plus que deux victoires contre Strasbourg (1-0) et Saint-Étienne (2-0) pour être convaincu d’une renaissance qui sera sérieusement mise à l’épreuve, dimanche 16 février (20 h 45) contre Lille au Roazhon Park.

Tout est encore très perfectible, mais c’est un fait, il y a déjà quelque chose de changé au royaume des Rouge et Noir. Effet Beye + effet mercato d’hiver = retour de l’espoir ? À l’instant T, c’est déjà beaucoup, vu où Rennes était tombé. « Il ne faut surtout pas s’euphoriser, a tempéré le coach après le succès dans le Chaudron. Il y en a encore 13 à aller chercher, match par match, et c’est que j’ai dit aux garçons : il faut avoir l’ambition d’aller chercher 13 victoires ! Si on l’a, je pense qu’on aura des résultats… »

Plus d’intensité
Avec « identité », c’est le mot le plus couru dans le langage d’Habib Beye. Cela s’est retranscrit concrètement, à l’entraînement déjà, puis en match : ce Stade Rennais joue à un rythme inédit, ce qui tend à montrer aussi que le travail athlétique effectué auparavant n’était pas si nul.

Tout est toujours d’abord question d’intentions, de libération des esprits. « Je n’accepterai pas des joueurs qu’ils n’aient pas d’intention, je leur avais dit à la causerie, a souligné Beye après Saint-Étienne. S’ils les ont, j’accepterai tout ! Ils ont compris ce message, je pense. »

Le coach parle de « volonté de dominer l’adversaire dans le rythme et l’espace de jeu, c’est-à-dire lui poser des problèmes avant même d’avoir le ballon . Après, cela dépend de l’adhésion des joueurs, la retranscription leur appartient. S’il y a métamorphose, c’est celle de l’état d’esprit et de la personnalité qu’il doit y avoir dans un match. »

Cela ne veut pas dire tout le temps à fond non plus. « C’est impossible de presser pendant 95 minutes… Il faut être capable d’assumer des temps faibles, avec des temps de possession, pour se régénérer. » Il a trouvé son équipe meilleure dans la gestion en deuxième période…

Le coach exige en tout cas un jeu énergivore, dont il va pouvoir davantage se permettre que ses prédécesseurs, compte tenu du « gap » qualitatif lié au mercato d’hiver, au sein d’un effectif à 23 joueurs de champ.

Il y a du monde au portillon, plus de profils athlétiques qui collent à l’idée d’intensité. Et au-delà des choix du onze (qui pourraient bien varier d’un match à l’autre vu le mode de management), le coaching sera essentiel pour tenir le plan de jeu.

Plus de verticalité
Admirateur du foot anglais (il a joué notamment à Newcastle ou Aston Villa), Beye demande l’utilisation maximale de la largeur du terrain, avec des pistons positionnés hauts et des renversements de jeu fréquents. Les joueurs l’ont écouté à Saint-Étienne, en réduisant les intervalles défensifs dans l’axe, puis en utilisant bien l’espace et la vitesse d’Al-Tamari pour ouvrir les Verts.

Mais chaque match a sa vérité. Lille sera forcément beaucoup plus costaud et moins naïf que ce Saint-Étienne aux moyens footballistiques pas en adéquation avec ses ambitions de jeu haut. Il sera intéressant, dimanche, de voir comment l’objectif de verticalité s’accordera à la force d’une équipe top 5 français.

Plus de prises d’initiatives
On en revient à la psychologie, au discours que vous servez aux joueurs avant même d’arriver sur le terrain. « Un immense entraîneur que j’avais pu rencontrer m’avait dit qu’il faut infuser les joueurs chaque jour, a souri Beye, en songeant à un certain Jürgen Klopp. Je passe mon temps avec mon staff à leur parler tout au long de la semaine, à leur faire un petit retour sur l’entraînement : parfois c’est un petit mot, ou un geste, juste une accolade, tout pour essayer de développer cette notion de confiance. Lorsque vous la donnez, les joueurs vous la rendent à un moment donné, surtout quand ils sont de qualité. »

Libérer les joueurs, cela passe aussi par les consignes de jeu. Et cela commence par la base arrière, chargée de « chasser » au maximum, comme sur l’ouverture du score à Saint-Étienne, avec la récupération haute de Jacquet puis le décalage de Wooh.

Les prises d’initiative doivent évidemment suivre au milieu (Cissé a épaté dans ce domaine) et devant, ce que le positionnement axial très libre de Blas a pu favoriser aussi sur plusieurs séquences.

S.G.S.B.

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