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Connaissez-vous les 10 commandements de la galette-saucisse?

Parce que la galette-saucisse est tout un art, l'Association de la sauvegarde de la galette-saucisse bretonne a dressé 10 commandements à respecter.

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On ne rigole pas avec la galette-saucisse. A Rennes, elle est sacrée, protégée. L’association de la sauvegarde de la galette-saucisse bretonne (SGSB) est sa plus ardente protectrice.

« Dans le Nord, ils ont les frites, nous on a la galette-saucisse. C’est notre patrimoine culturel et gastronomique » clame fièrement Xavier Taheulle, président du groupe, composé de près de « 3500 adhérents » venant « du monde entier ».

Quels sont les commandements à respecter ?
Ce guide de la galette-saucisse est venu « naturellement » selon le président de l’association. Ils en ont créé 10 :

  1. Saucisse, moins de 120 grammes, tu ne feras
  2. Point de moutarde, tu ne mettras
  3. Grasse, jamais tu ne seras
  4. Au Stade rennais, tu excelleras
  5. À deux mains et à toute heure, on te mangera
  6. Un verre de cidre t’accompagnera
  7. Maximum deux euros tu coûteras
  8. Service, sourire, tu les auras
  9. Parfaitement on te grillera
  10. À Rennes, cette charte on respectera.

Xavier Taheulle précise toutefois que le prix de 2€ a un peu évolué depuis la création des commandements : « on est plutôt sur 2,50€ maintenant ».

La moutarde « une hérésie »
Créée en 1994 « dans un bar », la SGSB vérifie la qualité des produits utilisés par les vendeurs de galettes-saucisse mais aussi au respect de la recette. « Mettre de la moutarde est une hérésie, idem avec le ketchup et la mayonnaise. La galette a du goût, la saucisse aussi, il ne faut pas en rajouter » assure Xavier Taheulle.

On a fait quelques opérations coup de poing dans différentes villes de l'Ille-et-Vilaine, histoire de contrôler les vendeurs de galette-saucisse. On est plus ou moins bien reçu.

Xavier Taheulle

Martin Terrier : "Cette saison, j'ai pris en assurance"

Fort de son statut de co-meilleur buteur du Stade Rennais cette saison en Ligue 1, de son entente avec Gaëtan Laborde, Martin Terrier s'est livré au micro de France Bleu Armorique. L'attaquant de 24 ans dit avoir pris en assurance, évoque sa saison et celle de l'équipe.

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Tout dans son regard, ses réponses, dit de Martin Terrier qu'il a mûri depuis son arrivée au Stade Rennais à l'été 2020. L'attaquant de 24 ans, qui réalise, déjà, sa meilleure saison statistique en carrière sur cet exercice 2021/2022, forme un duo prolifique avec Gaëtan Laborde sur le front de l'attaque rennaise. Il s'est livré, sans fard, et sans évacuer les questions sur la passe difficile de l'équipe, pour France Bleu Armorique. 

Son évolution sur le plan humain
France Bleu Armorique : C'est votre deuxième saison au club, est-ce qu'on découvre un nouveau Martin cette saison ?
Martin Terrier : Sur le plan sportif, certainement. Mais sur le plan humain, non, je suis toujours le même, quelqu'un d'ouvert et d'agréable je pense (il sourit).

FBA : Pourtant parmi les suiveurs, on vous sent plus assuré dans le regard, lors des conférences de presse, on a l'impression de voir quelqu'un qui a mûri. Est-ce que vous avez cette sensation ?
Martin Terrier : Oui, je pense qu'on mûrit aussi avec l'âge et l'expérience. C'est ma deuxième saison, je pense que la première est toujours un peu délicate dans l'intégration, surtout que j'ai un caractère un peu plus discret que certains. Mais oui, je sens que j'ai pris en assurance, que ce soit sur le terrain, mais aussi en dehors. Je pense que l'âge joue beaucoup. Le fait d'enchaîner les matchs me permet aussi de prendre de la bouteille sur le terrain. Mais c'est important de mûrir également en dehors du terrain.

FBA : Qu'est ce qui explique ça, est-ce que vous avez changé des choses dans votre quotidien ?
Martin Terrier : Non, rien en particulier, j'essaie de rester moi-même...

FBA : On vous a souvent collé cette étiquette de joueur de foot qui aime beaucoup les jeux vidéos, vous avez récemment confié que vous faisiez plus attention sur votre pratique.
Martin Terrier : Oui tout à fait. J'ai un peu changé ma manière de faire : il m'arrivait avant de jouer un peu tard le soir devant les écrans, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux. Le sommeil chez un sportif c'est quelque chose d'ultra important. Maintenant je préfère faire une petite session dans l'après-midi pour jouer calmement, et le soir me reposer et dormir plus tôt.

FBA : Vous vous êtes rendus compte de l'importance de la récupération, du "travail invisible" pour les footballeurs ?
Martin Terrier : Oui, mais les jeux vidéos ne jouent pas que sur le sommeil, mais aussi sur l'humeur. Quand on éteint l'écran tard le soir, on a du mal à trouver le sommeil. Mais oui j'ai changé ça, et je trouve qu'il y a une différence.

FBA : Vous arrivez toujours à voir vos amis streamers rennais, comme LeBouseuh ?
Martin Terrier : Je les vois un peu moins, mais j'ai toujours un œil sur ce qu'ils font et c'est plaisant de les regarder.

FBA : Comment vivez vous la ville désormais, après un an et demi ici, est-ce que vous la vivez différemment, ou est-ce que vous êtes du genre à rester à la maison ?
Martin Terrier : Je suis plutôt quelqu'un de casanier (il sourit). Même si j'apprécie de pouvoir m'aérer l'esprit et découvrir les bons coins de la région et de la ville. J'ai mes petites habitudes dans quelques restaurants. Sinon on m'a dit de faire Saint-Malo et Dinard en priorité, il y a Cancale qui est pas mal aussi ! Et j'ai un ami qui est récemment arrivé à Vannes (Clément Pétrel, le gardien du VOC avec qui Martin Terrier a été formé à Lille, NDLR). On s'est vus à La Baule récemment, et c'est prévu qu'on se revoit !

FBA : Vous avez aussi construit des amitiés dans le groupe, je pense notamment à Nayef Aguerd, puisque vous êtes arrivés en même temps à Rennes, c'est quelqu'un d'important dans votre quotidien ?
Martin Terrier : Oui d'ailleurs il me manque beaucoup en ce moment (l'entretien a été enregistré avant l'élimination du Maroc à la CAN, NDLR). Mais je suis très content de le voir performant. Je suis très content pour lui, mais j'espère qu'il va vite rentrer quand même (rires) ! Je serai très content pour lui s'il gagnait la CAN, parce que c'est quelqu'un qui est méritant, il est toujours sérieux, il pense foot tous les jours, matin, midi et soir ! Il le mériterait.

FBA : Après Benjamin Bourigeaud et Adrien Hunou, est-ce que vous êtes un peu les nouveaux "Tic et Tac" de l'effectif ?
Martin Terrier : Oui, c'est un peu le surnom qu'on nous donne dans le groupe. Je pense que certains sont jaloux de notre amitié, ils aimeraient avoir quelqu'un sur qui compter comme ça (rires).

Sa progression dans le jeu
Parfois, on va beaucoup me trouver, je vais avoir plus de ballons, et à certains moments il y a un petit peu de déconcentration peut-être, où l'équipe est un peu moins bien dans le match, et je vais "décrocher".

FBA : On parle de votre prise d'assurance, de maturité. Après le match à Saint-Etienne, Bruno Genesio a laissé entendre que vous étiez peut-être en train de franchir un cap. Sur quoi selon vous ?
Martin Terrier : Sans doute un peu sur la régularité. Même si c'est un point sur lequel je dois encore travailler, notamment au cours d'un match. C'est à dire que parfois, on va beaucoup me trouver, je vais avoir plus de ballons, et à certains moments il y a un petit peu de déconcentration peut-être, où l'équipe est un peu moins bien dans le match, et je vais "décrocher". C'est sur ce point que je dois bosser.

FBA : C'est à l'image de l'équipe finalement, il n'y a pas que vous qui êtes dans ce cas, c'est ce qu'on ressent dans cette équipe, qui est capable du meilleur comme du pire.
Martin Terrier : C'est ça, et je pense que l'équipe a besoin de joueurs sur qui compter dans ces moments-là. Je pense que j'ai les capacités techniques pour pouvoir les aider.

FBA : En allant chercher le ballon plus bas quand l'équipe va moins bien, en étant plus proactif dans ces moments là ?
Martin Terrier : Exactement.

FBA : Justement, comment vous faites évoluer votre jeu, sur quoi vous travaillez cette saison ?
Martin Terrier : Je trouve qu'on travaille beaucoup les pressings. Je pense que les attaquants sont les premiers défenseurs, et ça fait du bien aux coéquipiers qui sont derrière. Si on emmène bien les adversaires sur le côté pour les presser, il y a plus de possibilités de récupérer les ballons, et de mieux les exploiter par la suite.

FBA : Et bien justement je vais vous donner une stat qui va dans le sens de ce que vous dîtes, on parle souvent de l'apport de Gaëtan Laborde sur le plan défensif...
Martin Terrier : (il coupe) Je sais ce que vous allez dire... (sourire)

FBA : Et donc quelle est la stat ?
Martin Terrier : C'est par rapport aux duels gagnés ? J'ai vu passer ça...

FBA : C'est ça, il y a Flavien Tait qui est le Rennais qui gagne le plus de duels au sol cette saison, et vous êtes le deuxième (en réalité le troisième derrière Sulemana et Tait, NDLR) c'est une fierté d'avoir réussi à apporter ça à votre jeu ?
Martin Terrier : Non ce n'est pas une fierté parce que j'ai aussi vu que j'étais 94e en Ligue 1. Je peux être mieux encore. Ce serait bien qu'il y ait plus de joueurs rennais dans ce Top 100.

FBA : Parlons à présent de l'aspect offensif, vous formez un duo avec Gaëtan Laborde. On vous avait eu l'an dernier lors d'un entretien croisé avec Mickaël Pagis, et on avait évoqué cette notion de duo, lui avec Mamadou Niang à Strasbourg et Marseille, et vous avec Serhou Guirassy l'an dernier... Comment vous travaillez ce duo avec Gaëtan ?

FBA : Vous avez une anecdote je crois, que vous avez révélé récemment dans un "Face Cam" du club, au moment de l'arrivée de Gaëtan ?
Martin Terrier : Oui en fait à ma gauche dans le vestiaire il y avait Faitout Maouassa, mais qui nous a quittés. Du coup la place était libre, et quand j'ai appris que Gaëtan allait venir, je lui ai envoyé un message pour lui souhaiter la bienvenue, et ensuite je lui ai dit qu'il y avait une place à côté de moi, et que s'il voulait me rejoindre c'était avec plaisir !

FBA : Et ça vous aide au quotidien, de pouvoir être assis à côté dans le vestiaire ?
Martin Terrier : Oui, parce qu'on se change tous les matins à côté, il y a une proximité, et forcément ça aide les échanges. Ce sont des détails, mais qui font beaucoup.

FBA : Le schéma passe du 4-4-2 au 4-3-3, mais est-ce que vous arrivez à vous épanouir dans cette attaque à deux, notamment face aux équipes qui vous attendent souvent très bas cette saison ?
Martin Terrier : Oui, parce qu'on a le ballon dans leur camp, et quand on a la possession c'est forcément plus simple d'attaquer. Mais ce qui est bien aussi, c'est d'avoir des joueurs qui réagissent directement à la perte de balle, pour qu'on poursuive les assauts sur le but adverse. Même si je trouve qu'on est aussi très performants contre des équipes qui ont un jeu plutôt ouvert et qui prennent des risques.

FBA : On l'a vu contre Lyon et Paris notamment. Vous préférez ça, ces équipes qui ouvrent le jeu ?
Martin Terrier : Je ne pense pas qu'on ait de préférence. Mais les statistiques parlent, on est plus à l'aise contre ce genre d'équipes.

FBA : C'est déjà votre meilleure saison statistique en Ligue 1, avec dix buts inscrits. Est-ce que c'est déjà un bel accomplissement ou il y a l'envie de voir plus haut ?
Martin Terrier : Non, il y a toujours l'envie d'aller plus haut, en plus je pense que j'ai les qualités pour le faire. Il reste seize matchs de championnat, il y a encore la possibilité de scorer, même si ce n'est pas le plus important. Mais je vais garder mon objectif statistique pour moi (rires) ! Il y a quand même un petit bémol : je n'ai pas encore marqué en coupe d'Europe. Et c'est quelque chose que j'aimerais faire au plus vite.

FBA : On va reparler de la coupe d'Europe. Avant ça, on aimerait savoir : est-ce que vous êtes un attaquant qui décortique son jeu, qui revoit les matchs à la vidéo ? On sait que la cellule analyse peut vous mettre des choses à disposition...
Martin Terrier : Oui, j'aime bien revoir les actions. Après, j'ai mon papa qui regarde tous les matchs. J'ai la possibilité de décortiquer avec lui en après-match. Depuis tout petit c'est comme ça, et on a une relation assez fusionnelle. C'est important de pouvoir compter sur quelqu'un de l'extérieur, même si parfois il peut manquer d'objectivité parce que ça reste mon père ! J'ai aussi mon agent qui m'aide par rapport à ça, et on a aussi la cellule vidéo qui est très performante et qui nous aide à voir ce qui n'a pas été, et les choses qu'il faut continuer à faire.

FBA : Et il est comment votre papa dans l'analyse, est-ce qu'il est comme celui de Thierry Henry, qui lui remontait les bretelles même quand il avait marqué les six buts de l'équipe ?
Martin Terrier : Non pas du tout, il n'est pas comme ça. Mais on a une relation beaucoup plus fusionnelle qu'avant, où j'étais plus proche de ma mère. Je suis très content de la manière dont notre relation a évolué. Sur le foot, mais pas que, parce que je ne vis pas dans la même région que mes parents (Martin Terrier est originaire d'Armentières dans la métropole lilloise, NDLR), et la distance c'est parfois un peu compliqué. Et c'est un papa qui n'exprime pas toujours ses émotions, ses sentiments, mais je trouve qu'il a fait un réel effort sur ça, et moi j'en avais besoin aussi.

FBA : Il est fier de l'homme que vous devenez ? Cet amour du père vous donne de la confiance ?
Martin Terrier : Il n'y a rien de mieux que d'avoir la fierté de ses proches. Je parle de mon père, mais il y a aussi mes deux grands frères et ma grande sœur, ma mère, qui sont toujours derrière moi, comme ma copine qui est là au quotidien.

FBA : C'est quelque chose qu'on a tendance à trop sous-estimer dans les performances d'un footballeur ? Parce qu'on évoque souvent le terrain, et comme on avait pu en discuter dans un précédent entretien avec Flavien Tait, on se rend compte que ce qu'il se passe hors du terrain est quasiment aussi important pour que vous soyez performant le jour J. Notamment sur les critiques reçues, comment les recevez-vous à titre personnel ?
Martin Terrier : Le souci des critiques, c'est qu'elles nous touchent, même si on est configurés pour faire l'impasse dessus pour continuer à avancer. Mais le plus dur, c'est pour les proches. Parfois il y a des choses difficiles à lire, notamment sur les réseaux sociaux, et je pense que nos proches ne sont pas habitués à voir ce genre de choses. Je communique beaucoup avec mes proches, et quand ça arrive on en parle tranquillement, et on passe à autre chose. Il faut se constituer une carapace.

FBA : Parlons à présent du jeu de l'équipe, quel est votre avis sur les changements de système ? Cette équipe passe régulièrement du 4-4-2 au 4-3-3, et inversement.
Martin Terrier : Je pense que c'est une force. Ca donne plus de possibilités au coach, donc c'est une bonne chose.

FBA : Vous, dans lequel vous épanouissez-vous le plus ? On a l'impression que plus vous êtes proche de Gaëtan Laborde dans le jeu, mieux vous vous portez.
Martin Terrier : C'est véridique, après comme je l'ai déjà dit, c'est un schéma sur une feuille de match. Mais avec les mouvements, quand je suis sur le côté gauche dans un 4-3-3, je peux très bien me retrouver en second attaquant en fonction du ballon, en fonction de mes coéquipiers...

FBA : Typiquement comme la situation qui amène votre but à Monaco...
Martin Terrier : Exactement, c'est un but où je me retrouve presque comme un numéro 10. Je ne me pose pas trop la question, le plus important c'est l'animation du système.

FBA : Sur l'équipe : pourquoi est-elle si irrégulière ? Pourquoi est-elle capable du meilleur comme du pire ? Comment peut-on passer du match incroyable face à Lyon à l'aller à ce match à Clermont où l'équipe perd le fil ?
Martin Terrier : C'est là-dessus qu'on cherche à rectifier le tir. C'est vrai que cette saison on a fait des très bons matchs et d'autres beaucoup moins aboutis. On fait beaucoup de vidéo. On essaie de voir notamment les attitudes, les replacements défensifs... En fait ça se joue sur des détails le haut niveau. En ce moment on est dans un cercle vicieux. En plus, ce sont des erreurs qui se répètent : on domine globalement le match et on se fait surprendre. Je pense qu'en ce moment il nous manque cette "réaction". Par exemple quand on prend un but on a tendance, pas à baisser la tête, mais c'est comme si on avait pris un coup de massue, et c'est difficile de repartir après. Donc c'est sur ça qu'on doit évoluer et apprendre.

FBA : Est-ce que c'est un manque de caractère ?
Martin Terrier : Je ne pense pas que ce soit un manque de caractère, après chaque match a sa vérité. Il y a plein de paramètres à prendre en compte. Mais c'est vrai que par exemple sur le mois de décembre nos défaites se ressemblent beaucoup (face à Lille, Nice, et Monaco, NDLR), et c'est très frustrant, même pour nous. Et plus ce sont des défaites face à des concurrents donc c'est encore plus frustrant.

FBA : Est-ce que vous arrivez à voir cette fin de saison positivement ? Parce qu'il y a plusieurs blessés, même si les joueurs partis à la CAN sont sur le retour...
Martin Terrier : Oui, il faut voir les choses positivement. Si on fait le bilan, on est cinquièmes, encore qualifiés en coupe d'Europe, ce n'est pas dramatique. Mais il faut se remettre au travail, parce qu'on continue tous les jours à donner le maximum et je n'aime pas trop ce discours défaitiste. Maintenant, il faut gagner.

FBA : Le groupe vit-il toujours aussi bien qu'au cœur de l'automne, quand tout tournait très bien, que vous marchiez sur la Ligue 1 ?
Martin Terrier : Oui, on a un bon groupe, franchement dans les mentalités il n'y a rien à dire. Après c'est sûr que quand il y a une série négative, le matin c'est un peu plus dur. Et après les matchs il y a beaucoup de frustration, donc la vie de groupe est un peu "moins bonne" on va dire. Il n'y a pas de tensions, mais c'est sûr qu'on a envie de faire mieux.

FBA : Parlez-nous un peu de votre coach Bruno Genesio, que vous connaissez bien pour l'avoir déjà eu à Lyon, on dit souvent de lui que c'est un coach humain...
Martin Terrier : (il coupe) Très humain, oui. Il a son caractère, aussi. C'est ce qu'il faut pour un coach au haut niveau. Il faut du caractère, je pense qu'il l'a et qu'il arrive à le transmettre aux joueurs. C'est important d'avoir un coach qui est à la fois proche mais qui sait aussi taper du poing sur la table quand ça va moins bien.

FBA : Ca veut dire que les murs ont tremblé à Clermont ?
Martin Terrier : Oui, légitimement. D'ailleurs il n'y a pas que le coach qui a parlé après le match, Florian (Maurice, NDLR) s'est aussi exprimé, et c'est normal quand on sort d'un match comme ça... C'est la suite logique.

FBA : On dit donc que Bruno Genesio est un coach humain, parlez-nous aussi du tacticien. On a la sensation qu'il est rarement présenté sous ce jour-là. Est-ce que c'est un coach qui brille tactiquement ?
Martin Terrier : Oui, c'est le cas, on l'a vu notamment sur les matchs importants, comme le match contre Paris. Il y avait une tactique, une vidéo de l'adversaire qui avait été très bien analysé avant la rencontre. C'est un coach qui aime la possession de balle, qui aime le pressing et agresser les adversaires quand ils ont le ballon.

FBA : C'est une philosophie plutôt agréable quand on est joueur ?
Martin Terrier : C'est agréable, forcément, d'avoir un coach qui prône ce jeu offensif. On l'a vu sur certains matchs où le score a été très élevé. Même si je préfèrerai gagner six fois 1-0 qu'une fois 6-0 !

FBA : Quel plaisir on prend sur ces matchs comme ceux de Clermont à l'aller de Bordeaux au retour, mais surtout de Lyon ?
Martin Terrier : C'est du régal. On a l'impression d'être surpuissants. En plus, c'est vraiment une force collective, ce n'est pas individuel. Je sais que je peux compter sur les mecs qui sont derrière moi, qui sont à côté de moi, et ça il n'y a rien de mieux.

Quelles ambitions pour la suite de la saison ?
FBA : Qu'est-ce que vous espérez de cette fin de saison ? On le sait l'ambition du club est d'être européen, mais est-ce qu'au regard de ce que vous avez pu montrer sur certains matchs, une cinquième place vous suffirait ?
Martin Terrier : C'est compliqué de répondre. C'est sûr que quand on voit le potentiel de l'équipe, on sait qu'on peut aller chercher quelque chose de mieux. Après comme vous l'avez dit, l'objectif principal c'est d'être européens. Ce qui est sûr, c'est qu'on veut faire mieux que l'année dernière (le Stade Rennais avait terminé 6e de Ligue 1, NDLR).

FBA : Il n'y a plus de coupe de France pour vous, mais il reste aussi la coupe d'Europe. Quel objectif dans cette Ligue Conférence ?
Martin Terrier : On a l'ambition d'aller le plus loin possible. C'est la première édition, ça peut être sympa de vivre quelque chose tous ensemble.

FBA : Je sais que vous connaissez déjà la date et le lieu de la finale...
Martin Terrier : Non mais ça c'est normal, on se renseigne quand même ! Je ne suis pas le seul à la connaître je pense. Mais oui, on se renseigne et ce sont des choses qui pourraient être fantastiques pour le club.

FBA : Vous avez terminé brillamment premiers de votre poule, dans un groupe relevé, est-ce que le Stade Rennais est l'un des favoris de cette compétition ?
Martin Terrier : Non, je ne pense pas qu'il faille penser de cette façon. Les matchs de coupe d'Europe sont tous différents. Parfois il y a des équipes que l'on connaît moins bien et on est très surpris quand on voit leur niveau. Il faut prendre match après match sans penser à ce qui a été fait avant, le passé est derrière nous. Il y a des cycles aussi dans une saison, où on est mieux physiquement, mentalement, mieux dans le jeu, et d'autres où l'on est un peu moins bien.

FBA : Vous avez quand même prouvé sur cette coupe d'Europe, à l'inverse de ce que vous montrez en Ligue 1, que vous étiez capable de réagir, comme à Arnhem ou à domicile contre Tottenham. Vous avez un supplément d'âme dans cette compétition ?
Martin Terrier : Oui, et c'est pour ça qu'il faut rester optimiste, parce qu'on a prouvé qu'on savait le faire. Il faut se servir de ce genre de matchs pour faire évoluer et progresser l'équipe quand on est un peu moins bien.

Vol de la bâche du RCK : quatre ultras du PSG arrêtés en région parisienne

Quatre supporters ultras du PSG ont été arrêtés, mardi 1er février 2022, en région parisienne par des gendarmes rennais. Placés en garde à vue à Rennes, ils sont soupçonnés d’avoir agressé en septembre, près de Rennes, un supporter du Stade Rennais, membre du groupe ultra Roazhon Celtic Kop, pour lui voler la bâche « totem » du RCK.

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Dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 septembre 2021, après le match entre le Stade Rennais et Clermont-Ferrand de Ligue 1, un membre du Roazhon Celtic Kop – les supporters ultras des Rouge et Noir – était violemment agressé chez lui vers 1 h. Les agresseurs avaient un objectif : voler la bâche totem du RCK, un acte considéré comme l’humiliation ultime dans le milieu des ultras.

« Un guet-apens »
Après le vol, vendredi 25 septembre, le RCK a annoncé sur twitter qu’il suspendait toutes ses activités en tribune et en dehors​, pour une durée indéterminée. La raison : Le vol de la bâche domicile dans des circonstances dignes d’un guet-apens sur l’un de nos membres et qui portent directement atteinte à la sécurité de sa famille.

Le Stade Rennais, solidaire de ses supporters, avait aussi réagi dans un communiqué : Le club adresse tout son soutien à la victime et condamne tout acte de violence. L’ensemble du Stade Rennais espère un retour rapide de l’association au Roazhon Park pour encourager les Rouge et Noir.

Finalement, après des rumeurs de dissolution, le RCK a annoncé son retour pour animer les tribunes à l’occasion de la venue de Nice le 13 décembre. Un silence des ultras Rennais qui aura duré quasiment trois mois.

Un contexte de violences dans les stades
L’affaire du vol de la bâche à Rennes, dans un contexte national de violences dans les stades, est suivie de près par le ministère de l’Intérieur. Le lundi 4 octobre 2021, le parquet de Rennes ouvre une enquête pour vol aggravé.

Pourtant aucune plainte n’a été déposée, car, dans le milieu des ultras, ces affaires se règlent entre ultras. Les investigations sont confiées à la brigade de recherche de la gendarmerie de Montfort-sur-Meu, secteur où le vol s’est produit.

Quatre ultras parisiens arrêtés
Les gendarmes commencent une enquête discrète et minutieuse. Des ultras du PSG sont dans le viseur dès le départ, mais l’enquête dans le milieu des ultras s’avère très compliquée.

Une vingtaine de gendarmes bretons sont mobilisés pour tenter de retrouver les auteurs présumés. Après quatre mois d’enquête, quatre hommes, des ultras du PSG proches des milieux d’extrême droite, sont identifiés.

60 gendarmes
Mardi 1er février, à 6 h, une vingtaine de gendarmes de Montfort, accompagnés par une quarantaine d’autres militaires d’unités parisiennes, procèdent, quasiment en même temps, à l’arrestation, en région parisienne, de quatre hommes âgés d’une trentaine d’années.

Après les perquisitions, qui ne permettent pas de retrouver la bâche, les quatre hommes sont ramenés à Rennes pour être placés en garde à vue pour extorsion avec violences.

Des ultras du PSG du groupe Karsud ?
Contacté, le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, précise que l’enquête des gendarmes a permis d’identifier les quatre mis en cause « comme faisant partie du groupe Karsud​, entité créée en 1993 et composée d’une quarantaine de personnes supportant le PSG. Il s’agissait d’une structure ultra dont les membres, depuis la saison 2017-2018, n’assistaient plus aux matchs du PSG ».

Le procureur ajoute que les ultras ont été interpellés « en quatre lieux différents (départements 78, 91 et 93). Ils sont âgés entre 28 et 30 ans. Trois sont connus de l’institution judiciaire. Deux des mis en cause ont reconnu avoir été présents sur les lieux et avoir pris, sans violence, les sacs de sport et deux autres ont expliqué avoir fait l’aller-retour Paris-Rennes, mais sans préciser ce qu’ils y avaient fait. Ils ont contesté faire partie du groupe Karsud, précisant simplement graviter ​autour ».

Déférés ce jeudi 3 février
Ce jeudi 3 février 2022, les quatre hommes seront déférés devant le parquet de Rennes. Le procureur conclut en précisant qu’aucun comportement violent ou propre à générer de la violence ne sera toléré. Les gendarmes voulaient intervenir avant le match PSG-Stade Rennais du vendredi 11 février, à Paris.

Le vol de la bâche domicile : « L’humiliation ultime »
Interrogé début octobre, Sébastien Louis, historien, spécialiste de la mouvance ultra en Europe et auteur du livre « Ultras les autres protagonistes du football », expliquait que la bâche domicile est l’objet le plus sacré pour un groupe ultra, c’est le symbole de son identité. On l’exhibe comme un régiment arbore son drapeau. Se la faire voler, de quelque manière que ce soit, est l’humiliation ultime. Voler une bâche c’est s’attaquer à un symbole sacré. C’est littéralement mettre son adversaire à terre. Même l’agression violente d’une dizaine de membres lors d’une bagarre entre deux groupes, ne serait rien comparée à la perte d’un matériel qui doit être protégé à tout prix​.

Histoire de la galette-saucisse à Rennes : "un emblème de la Bretagne"

Benjamin Keltz, auteur du livre "Galette-saucisse, je t'aime ! : le manuel officieux" nous fait redécouvrir l'histoire et les origines de la célèbre galette-saucisse.

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La galette saucisse est une spécialité bretonne. C’est le plat des Rennais, celui qui les accompagne dans les moments forts des matchs du Roazhon Park. Elle a inspiré des chansons, déchainé les passions.

Benjamin Keltz, journaliste et auteur du livre Galette-saucisse, je t’aime ! : le manuel officieux, sait en parler mieux que personne.

Une origine qui remonte au 18ème siècle
Si les origines de la galette remontent à la duchesse Anne de Bretagne (XVème-XVIème siècles), celles de la galette-saucisse sont plus nébuleuses.

La galette a toujours été le pain quotidien des Bretons. On avait l'habitude de l'agrémenter avec du beurre, d'un œuf. La viande c'était très rare d'en manger. On remonte les origines de la galette-saucisse à la période d'abatage des cochons dans les fermes, où on gardait les abats. c'était une période de fête. Ces abats étaient enroulés dans une galette froide. Ce sont les premiers "cousins" de la galette saucisse.
Benjamin Keltz

Ces « cousins » sont au nombre de deux. Il y a le « porchet« , une galette fourrée avec une terrine consommée dans le nord de l’Ille-et-Vilaine au XVIIIe siècle. Et la « casse« , qui est une galette composée d’abats cuits au four, consommée dans le pays de Rennes à la fin du XIXe siècle.

« Il y a plein de recettes de galette en fonction du territoire » explique Benjamin Keltz. « C’est un plat incontournable dans le territoire gallo. Celui qui vous dit qu’il peut retrouver le créateur de la galette-saucisse se trompe. C’est une pratique culturelle qui a évolué au cours des siècles ».

La street-food avant l’heure
Un galettier Rennais surnommé Poganne, serait le premier à avoir commercialisé la galette-saucisse au XIXème siècle. « Dans les archives, il semble être le premier commerçant de la galette-saucisse » raconte l’auteur de Galette-saucisse, je t’aime ! : le manuel officieux.

Ça a du sens parce qu'un poganou en gallo (langue parlée en Haute-Bretagne N.D.LR), c'est quelqu'un qui est un peu cra-cra. Il a donné son nom à la pratique de manger avec les mains. La galette saucisse c'est la street-food avant l'heure.
Benjamin Keltz

Ce furent les véritables débuts de la galette-saucisse en tant qu’emblème de Rennes et de la Bretagne. De nos jours, elle est même défendue par une association : la SGSB ou Sauvegarde de la Galette Saucisse Bretonne.

Cela va au-delà du mets culinaire
Né à Saint-Malo, Benjamin Keltz a vécu toute son enfance avec la galette-saucisse, qu’il décrit comme le « plat de la fête, que l’on mange dans les marchés », notamment sur celui de la place des Lices. Aujourd’hui, il rit à l’idée d’être connu comme « Monsieur Galette-Saucisse ».

Quand j'étais gamin j'étais persuadé qu'on en mangeait partout en France.
Benjamin Keltz

Plus grand, il s’est rendu compte qu’il s’agissait « d’une spécificité culturelle ». « Cela va au-delà du mets culinaire, » assure le journaliste. « C’est une partie de l’identité du territoire, les gens se retrouvent dedans car il y a une bonhommie dans ce plat. La galette-saucisse est un emblème de la Bretagne ».

La LFP acte la fin des jauges dans les stades dans son nouveau protocole sanitaire

Suite aux annonces du Premier ministre Jean Castex sur la fin des jauges à partir du 2 février, la Ligue de football professionnel (LFP) a intégré la fin de la jauge de 5.000 spectateurs à son nouveau protocole sanitaire. Les stades pourront donc être remplis à 100 %.
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La Ligue de football professionnel (LFP) a intégré la fin de la jauge de 5.000 spectateurs à partir du 2 février dans la nouvelle version de son protocole sanitaire, actualisée mardi, qui permet la réouverture totale des stades, comme annoncé précédemment par le gouvernement.
 
« 100 % des places assises peuvent être commercialisées », confirme le document, qui en est à sa huitième version depuis juillet.
 
Cette modification était attendue après l’annonce, le 20 janvier dernier, du Premier ministre Jean Castex de la fin du port du masque à l’extérieur et des jauges à partir du 2 février.
 
Exceptions possibles pour les parcages visiteurs
Le gouvernement avait rétabli le 3 janvier une jauge de 5.000 spectateurs pour les grands événements à l’extérieur, afin d’enrayer la propagation du Covid-19.
 
Marseille-Angers, vendredi, sera la première rencontre de Ligue 1 concernée par cette levée des restrictions.
 
Le nouveau protocole permet aussi la réouverture des parcages destinés aux supporters visiteurs, avec un cas d’exception jusqu’au 15 février inclus : dans certains stades où existent des tribunes accueillant des supporters debout.
 
« Les clubs concernés sont invités à se rapprocher de leurs autorités locales pour étudier la possibilité d’ouverture des zones + places debout + dans le respect de la distanciation physique. À défaut […], les zones + places debout + ne pourront pas être utilisées », précise le document, qui autorise dans ce cas à ne pas ouvrir les tribunes visiteurs pour mieux répartir les supporters locaux.
 
Pour rappel, selon le règlement de la LFP, les places réservées aux supporters visiteurs doivent représenter 5 % de la capacité du stade, avec un maximum de 1.000 places, sauf accord entre les clubs concernés.

Les erreurs à ne pas commettre sur Sorare

Gestion de joueurs, achat de cartes... Quelles sont les erreurs à éviter lorsque l'on débute sur Sorare ?

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Le jeu de fantasy football Sorare séduit de plus en plus de joueurs. Afin de performer du mieux possible dans le jeu, il est important de maitriser les bases. Cela permet d'économiser un temps précieux et d'éviter certaines déconvenues. Voilà les principales erreurs à ne pas commettre lorsque l'on se lance dans Sorare.

Toujours vérifier le calendrier du championnat du joueur souhaité
Sorare propose plus de 24 championnats nationaux ainsi que les compétitions internationales comme la Coupe du monde, l'Europe ou encore la Coupe d'Afrique des nations. Il est très important de vérifier le calendrier du championnat dans lequel le joueur évolue car son prix fluctue en fonction de l'activité de son club ou de sa nation. Un joueur évoluant dans un championnat inactif aura un prix au plus bas car il ne pourra pas rapporter de points aux managers. Si l'on souhaite aligner une équipe au plus vite, alors il faut choisir des joueurs évoluant dans des championnats en cours de déroulement.

Ne pas se fier uniquement à la moyenne des notes du joueur
Lorsque l'on débute sur Sorare, il est possible de se faire piéger par la moyenne indiquée sur la carte du joueur. Il s'agit de la moyenne du joueur sur ses 5 derniers matches. Si le joueur n'a disputé qu'une seule rencontre, cette moyenne ne prendra en compte que ce match. Il faut donc vérifier la note de chacun des derniers matches du joueur pour en dégager la dynamique et connaitre son état de forme. Cela peut éviter de recruter un joueur qui joue peu ou qui est inconstant dans ses performances.

Ne pas prendre un joueur dont l'équipe risque la relégation
Miser sur un joueur dont l'équipe risque de descendre peut s'avérer risquer pour deux raisons. La première est que Sorare ne couvre pas encore toutes les divisions secondaires de chaque pays. Si un club descend, les performances de ses joueurs ne seront plus comptabilisées et la valeur des joueurs va décroitre. La seconde raison concerne les performances du club. Un club jouant le maintien réalise généralement de mauvais matches et les notes de ses joueurs s'en ressentent forcément. Il peut être astucieux de recruter un joueur dont l'équipe joue le maintien uniquement s'il est certain que ce joueur sera recruté par un plus grand club en cas de descente. Auquel cas, ce joueur prendra de la valeur lors de son transfert. Un pari risqué donc.

Ne pas recruter un joueur sujet aux blessures
Une blessure est un paramètre aléatoire pouvant arriver à n'importe quel moment d'une carrière. En revanche, il y a des joueurs qui se blessent plus souvent que d'autres. Eviter les joueurs sujets aux blessures permet de prévenir une chute soudaine de la valeur du joueur qui ne pourra pas être aligné dans votre équipe. Sorare indique sur la carte du joueur si celui-ci est actuellement blessé ou non ce qui permet d'éviter d'acquérir un joueur inapte.

Ne pas acheter ou enchérir à un prix plus haut que le marché
Les enchères peuvent être un moyen de faire de très bonnes affaires dans Sorare. En revanche, il est recommandé de surveiller la valeur du joueur sur Sorare Data avant de répondre à une enchère. Cela permet de ne pas payer un joueur plus cher que ce qu'il vaut réellement.

Ne pas tout miser sur un seul joueur
Il faut absolument éviter de miser sur un seul très bon joueur. Il est possible qu'au cours d'un match votre joueur star écope d'un carton rouge ou se blesse. Dans ce cas là, il ne pourra pas participer aux futures journées. Si cela arrive, il vaut mieux rester patient et ne pas vendre la carte car sa blessure ou sa sanction aura forcément un impact sur le prix de votre joueur.

Ne pas prendre des joueurs qui ne font pas de « stats »
Durant les matches, certains joueurs peuvent être plus impressionnants que d'autres. Il faut tout de même penser à vérifier les statistiques moyennes de chaque joueur. Un joueur fantasque n'obtiendra peut être pas toujours le même nombre de points qu'un joueur plus sobre mais beaucoup plus efficace.

Ne pas négliger les offres de transferts entre managers
Sorare propose un système d'échange de carte entre les managers. Vous pouvez proposer de l'Ethereum, une ou plusieurs cartes de vos galeries contre une ou plusieurs cartes d'un manager. Pour les petits budgets cela peut s'avérer très intéressant. Il est possible de réaliser qu'un manager qui n'utilise pas une carte accepte une offre à un prix un peu moins élevé que le marché.

 

Jérémy Doku absent trois semaines

Jérémy Doku souffre des ischios-jambiers et sera absent « trois semaines » a précisé Bruno Genesio.

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Absent face à Lorient en amical en début d’après-midi, ce samedi, Jérémy Doku souffre des ischios-jambiers et sera absent « trois semaines » a précisé Bruno Genesio, son entraîneur à l’issue du match. Il manquera donc le derby face à Brest dimanche prochain…

De son côté, Jonas Martin, qui avait quitté l’entraînement jeudi en se plaignant des adducteurs, a passé des examens rassurants vendredi, qui n’ont rien révélé. Omari a, lui, été ménagé. Guirassy (gastro) sera testé pour la covid-19, par prévention, lundi.

Lesley Ugochukwu absent six semaines

Blessé lors de la défaite à Clermont, le milieu rennais Lesley Ugochukwu souffre d’une syndesmose et sera absent environ six semaines, selon son entraîneur Bruno Genesio.
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Touché à Clermont dimanche dernier (1-2), le milieu défensif du Stade Rennais Lesley Ugochukwu a passé des examens à la cheville et au genou. « On a eu très peur pour sa cheville et son genou, a indiqué jeudi midi l’entraîneur Bruno Genesio, au centre d’entraînement. Il a une syndesmose, donc il en a pour six semaines. C’est déjà beaucoup mais le genou n’a rien, on a eu peur que ce soit plus grave ».

Plusieurs autres éléments (Doku, Sulemana, Omari, Terrier et Guirassy) n’ont pas pris part à cette séance à J-2 du match amical face au FC Lorient, qui se jouera en trois fois 30 minutes. J. Martin a quitté l’entraînement en raison d’une douleur aux adducteurs de la jambe gauche. Il passe des examens ce vendredi. Idem pour Doku, qui se plaint également des adducteurs. Plusieurs jeunes, comme Belocian et Françoise, joueront 30 minutes ou plus face à Lorient.

 

Le data sponsoring, gisement de nouveaux revenus commerciaux

En couplant les bonnes pratiques de l’économie numérique et la puissance passionnelle du sport, les clubs professionnels ont la possibilité de développer significativement leurs revenus issus du sponsoring via la commercialisation de nouveaux produits à leurs annonceurs. A condition de mieux mettre en valeur leurs inventaires digitaux. Décryptage.

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Booking.com, Expedia, Just Eat Takeaway.com… nombreuses sont les Digital Native Brands à avoir misé sur l’UEFA dans leur stratégie de sponsoring au cours des derniers mois. L’association réunissant l’ensemble des fédérations nationales de football du Vieux Continent est même parvenue à attirer un réseau social, en l’occurrence TikTok, dans son portefeuille de partenaires à l’occasion de l’EURO 2020. Un partenariat d’un nouveau genre qui a donné des idées à d’autres plateformes puisque Facebook a dernièrement décidé de s’associer à la Coupe du Monde de Rugby France 2023.

Les importants investissements captés par l’UEFA en provenance des acteurs de la nouvelle économie ne sont en rien dus au hasard. L’organisation européenne a su faire évoluer sa politique de sponsoring – en concertation avec ses agences partenaires dont Team Marketing ou encore CAA Eleven – pour la mettre en adéquation avec les nouveaux enjeux des annonceurs. « Les marques cherchent toujours à renforcer leur visibilité et leur notoriété. Cela reste la base d’un contrat de sponsoring. Mais, pour certaines campagnes spécifiques, elles réclament désormais un ciblage de leur message en visant des audiences précises. Il faut alors pouvoir répondre à de telles demandes et cela oblige les propriétés sportives à sortir du schéma classique du sponsoring. Il est important de s’inspirer de ce que font les agences médias ou publicitaires pour apporter une réelle valeur ajoutée » précisait au printemps dernier Guillaume Sabran, Head of Sponsoring & Licensing de l’UEFA, au micro d’Horizon Sport, podcast de l’agence Lafourmi.

L’UEFA n’a pas hésité ces dernières années à se lancer dans de grands chantiers et à réaliser des investissements conséquents pour se conformer aux nouveaux désidératas des annonceurs. En plus d’un travail de flexibilisation de ses offres pour proposer des packages sur-mesure aux marques, l’instance dirigeante du football européen a également donné naissance à l’UEFA Media House, véritable agence internalisée capable d’alimenter en contenus les campagnes de ses partenaires. Tout en entreprenant un rigoureux travail d’enrichissement de ses bases de données comptant plus de 30 millions d’adresses mails…

Des aménagements qui permettent à l’organisation européenne de fonctionner comme une agence média classique. De la création de contenus au ciblage précis des audiences, en passant par la sélection des canaux de communication ; l’UEFA est capable d’accompagner un partenaire lors de chaque étape de sa campagne d’activation menée sur le digital. Un mode de fonctionnement qui encourage les marques à investir davantage dans l’animation du partenariat. L’UEFA insère d’ailleurs de plus en plus couramment des Media Credits dans ses packs de sponsoring, donnant droit aux annonceurs de lancer un certain nombre d’activations et de campagnes de Social Ads en fonction de leur niveau d’investissement.

Les idées de Labrune pour relancer le foot français

Salary cap, limitation des effectifs, société commerciale… Il y a quelques semaines, Vincent Labrune évoquait les pistes pour sauver le football français.

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Dans le sillage de l’affaire Médiapro et de la crise économique qui a mis en péril certains clubs, le football français a fait parler de lui ces derniers mois. Récemment invités au Sénat, Vincent Labrune, le président de la LFP, et Arnaud Rouger le directeur général de l’institution, ont exposé les maux du football français, auprès de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication. Les deux dirigeants ont ensuite évoqué leurs idées pour relancer le championnat de France.

« Il faut radicalement changer notre approche »
Vincent Labrune au sujet du football français: « Le foot change, la société change, il faut radicalement changer notre approche » exprime l’ancien dirigeant de l’OM. « Quand on décide de réduire le nombre de clubs c’est pour augmenter le nombre de matchs premium et améliorer le résultat de nos clubs en coupes d’Europe (…) Nous souhaitons passer le premier contrat de 3 à 5 ans et éviter la fuite des muscles. Il faut repartir de zéro depuis Médiapro », a d’abord lancé le président de la LFP, avant de développer ses propos.

« Le championnat de France deviendra le championnat de Slovénie »
L’ancien président de l’OM n’a pas mâché ses mots: « On n’a pas de temps. On a encore 1 ou 2 ans pour essayer de maximiser le prochain appel d’offres qui va arriver en 2023. Et il faut anticiper la réforme de l’UEFA qui va arriver en 2024. Si en 2024, on sort du Top 5 européen, on restera définitivement, je pense, en seconde division européenne. Il faut donc aller vite. Sinon, le championnat de France deviendra le championnat de Slovénie ».

Pour appuyer ses dires, Vincent Labrune s’appuie sur des chiffres évocateurs: « Depuis le Covid, on est sur un volet de pertes de 600 à 800 millions d’euros pour le football français. A court terme, on n’a pas d’autres moyens que de lancer le projet de société commerciale si on veut se relancer. Il faut sauver nos clubs, sauver la filière et assurer la pérennité et la compétitivité du football français. Il faut que tout le monde soit d’accord avec ce projet, il fait sens », a alerté le président de la Ligue, qui outre l’aspect financier, dévoile d’autres pistes pour relever le football français.

 

Salary cap et limitation des effectifs
« On travaille en lien avec la DNCG sur la mise en place d’un salary cap et on réfléchit sur une piste de réforme pour imposer un plafonnement des effectifs par club », explique Arnaud Rouger, le directeur général de la LFP. Vincent Labrune évoque ensuite une limitation du nombre de joueurs par effectif: « On est en train d’y travailler avec les dirigeants de clubs. L’idée serait de plafonner les effectifs à 24 joueurs par club, hors contrat jeune qui passerait à 5 ans et qui ne serait pas plafonné dans ce cas », a détaillé Labrune, avant que son homologue ne prenne le relais: « Dans le contrat à 5 ans, notre idée ne serait pas d’imposer 5 ans mais faire 3 ans plus des années en option automatique en fonction du nombre de matchs joués par le jeune. »

Enfin, Vincent Labrune a profité de l’occasion pour adresser un message aux sénateurs concernant la fiscalité en France: « La question de la fiscalité sur les contrats de joueurs est un élément important. Et nous appelons de nos vœux de réfléchir sur les charges sociales qui sont, comparativement aux championnats européens, à des niveaux trop élevés. » Une chose est sure: les idées ne manquent pas aux dirigeants de la LFP.

Lesley Ugochukwu absent 6 semaines environ

Ce jeudi, Bruno Genesio a fait le point sur la situation de Lesley Ugochukwu, sorti sur blessure dimanche face à Clermont.

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« On a eu très peur, pour sa cheville, pour son genou. Ce n’est pas rien, il a une syndesmose, il en a pour 6 semaines. C’est une blessure à la cheville, le genou n’a rien. C’est un moindre mal, on a eu très très peur que ce soit beaucoup plus grave. On est plutôt même soulagés. »

Bein Sports fait tomber des sites pirates

En octobre dernier, la loi contre le piratage audiovisuel était promulguée par l'Assemblée Nationale. Son usage devait débuter en ce mois de janvier 2022 et cela n'a effectivement pas trainé. Bein Sports vient de solliciter cet outil avec succès.

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La loi sur « la régulation et la protection de l'accès aux œuvres culturelles à l'ère numérique » commence à faire ses premières victimes. Cette loi adoptée par les parlementaires à l'automne dernier visait notamment les sites de streaming illégaux qui retransmettent du sport sans l'accord des ayant-droits. Elle est entrée en vigueur en 2022 et pouvait permettre à des médias de solliciter la justice et les FAI (Fournisseurs d'accès à internet) pour bloquer l'accès à ces sites. Bein Sports n'a pas tardé à faire usage de cet outil juridique.

Bein à la guerre aux pirates pour la CAN
Jeudi 20 janvier, le groupe qatari a obtenu du Tribunal Judiciaire de Paris le blocage de sites et d'adresses que le groupe avait repéré et qui diffusaient illégalement ses contenus en direct. Une décision pas anodine en pleine Coupe d'Afrique des Nations, une compétition très suivie en France mais aussi très piratée que Bein diffuse depuis 2017.

Après décision de la justice, les FAI ont eu pour obligation de bloquer les adresses web, faisant perdre aux habitués du streaming plusieurs sites, dont les noms restent inconnus à cette heure. Une sanction saluée par Bein et Caroline Guenneteau, secrétaire générale adjointe de beIN Media Group. « Cette décision intervient au moment où beIN Sports France diffuse en exclusivité pour ses abonnés l'intégralité de la Coupe d'Afrique des Nations, l'une des compétitions les plus suivies au monde et historiquement très piratée [...] L'ARCOM aura désormais le pouvoir de demander aux FAI le blocage de tout nouveau site - identifié à compter de la décision - retransmettant illégalement en live. Cette mesure a pour objectif de réduire significativement le volume de signaux frauduleux », a t-elle indiqué à l'AFP. Une victoire qui pourrait donner des idées aux autres médias comme Canal+, RMC Sport ou Amazon Prime. Pour rappel, 24 % d'internautes se rendent régulièrement sur des sites de streaming soit 2,5 millions d'utilisateurs réguliers.

Quel joueur vend le plus de maillots à Rennes ?

Quels joueurs sont les plus gros « vendeurs » de maillots au Stade Rennais ? Recrues, cadre et joueurs offensifs composent le podium.

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Dernier arrivé, déjà premier « vendeur » ! Meilleur buteur de son équipe depuis son transfert de Montpellier fin août dernier (12 buts, 5 passes), Gaëtan Laborde est en tête des maillots vendus dans la capitale bretonne, où le Stade Rennais bénéficie de deux boutiques, l’une au Roazhon Park, l’autre à la gare.

Benjamin Bourigeaud, vice-capitaine et dernier membre avec Hamari Traoré, des épopées en Coupe de France et Europa League de la saison 2018/2019 mais aussi de la conquête du podium en mars 2020, reste également l’un des plus demandés. « On en fait toujours, oui, chaque semaine », glisse-t-on à la boutique.

Les ventes dépendent beaucoup des prestations des joueurs
Le Croate Lovro Majer et le Ghanéen Kamaldeen Sulemana ont également connu des périodes fastes. Après les premières prestations du Croate à l’automne, les ventes se sont envolées. « On ne faisait presque plus que lui ! Pour Kamaldeen, ça avait également été le cas en début de saison. Les ventes dépendent beaucoup des prestations des joueurs, c’est cyclique », poursuit le vendeur rennais.

 

Bein réussit son coup de filet

BeIn Sports France est parvenu à faire fermer quelques sites illégaux. Une première étape pour en finir avec le piratage.

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La bataille contre la diffusion illégale d’évènements sportifs s’intensifie. Une chaine française vient de remporter un premier combat.
Comme on pouvait s’y attendre, le début de l’année 2022 marque l’entame de la croisade contre les diffuseurs illégaux et le piratage audio-visuel. Le streaming non règlementaire n’est pas encore totalement éradiqué, mais une première bataille vient d’être remportée en ce sens et elle annonce des lendemains moins contraignants pour les chaines officielles.

BeIn, le pionnier du combat contre le streaming illégal
BeIn Sport France vient de publier un communiqué dans lequel elle révèle que dans le cadre « du nouveau dispositif législatif visant à lutter contre le piratage des contenus sportifs », le groupe a obtenu « la première décision de justice demandant le blocage d’adresses et de sites frauduleux, préalablement identifiés par la chaine ».

La secrétaire Générale Adjointe de beIN MEDIA GROUP, Caroline Guenneteau, a été la première à se féliciter de ce « coup de filet ». « Cette étape majeure dans l’histoire de la lutte contre le piratage marque un tournant symbolique et donne un signal fort à l’ensemble des acteurs concernés. L’objectif maintenant sera de déterminer avec toute les parties concernées les modalités nous permettant d’optimiser dès les prochaines semaines les délais d’application de mesures de blocages de sites identifiés et des éventuels sites miroirs ».

Pour rappel, depuis le 1er janvier dernier, une nouvelle instance a vu le jour pour tenter de lutter contre ce phénomène de streaming illégal. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) fusionnera avec l’Hadopi et le CSI et sera dotée de nouvelles prérogatives. Elle sera compétente sur l’ensemble du champ des contenus audiovisuels et numériques, qu’il s’agisse de lutter contre le piratage, de protéger les mineurs ou de défendre les publics contre la désinformation et la haine en ligne.

L'école primaire de Trévérien devrait bientôt porter le nom de François Pinault

Pour saluer son ancien écolier, désormais grande fortune française, l'école primaire de Trévérien (Ille-et-Vilaine) portera prochainement le nom de François Pinault. C'est une première en France.

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Après avoir donné son nom à des musées, le milliardaire François Pinault aura bientôt son nom apposé à celle d'une école en Ille-et-Vilaine. Son ancienne école primaire, située dans la commune de Trévérien, veut lui rendre hommage et saluer son engagement auprès du territoire. Car François Pinault ne semble pas avoir oublié le village où il a grandi, multipliant les aides et les dons depuis plusieurs décennies.

Coups de pouce pour les voyages scolaires, matériel informatique
Les écoliers de Trévérien bénéficient d'un équipement informatique dernier cri : l'homme d'affaires breton a financé l'achat d'abord d'ordinateurs, puis dernièrement de tablettes. "Il y a eu des imprimantes et des projecteurs vidéos", ajoute le maire du village, Vincent Melcion.

Le milliardaire aide également l'école à organiser des sorties scolaires : au musée des Beaux-Arts de Rennes, prochainement à Paris. Des élèves ont même pu aller à l'étranger : "Il y a eu un voyage à Guernesey et à Venise", se réjouit Céline. Pour permettre à sa fille d'aller en Italie, elle n'a eu à débourser qu'une centaine d'euros, le reste était pris en charge par François Pinault. "Ce sont des choses formidables, ça reste de supers souvenirs", lance Céline. Sa fille a non seulement assisté en avant-première à l'inauguration du musée de François Pinault à Venise, mais elle a aussi participé à de nombreuses activités sur place et ramené chez elle un masque vénitien. Céline salue cette opportunité d'autant qu'elle fait partie "d'une famille nombreuse, donc ce ne sont pas des trucs qu'on ferait".

Selon la municipalité, le milliardaire veut remercier l'école de la commune où il a étudié petit et rendre hommage aux instituteurs qui lui ont permis d'apprendre le français, à une époque où il ne parlait que le gallo.

Il faut dire que ces voyages, ces sorties mais aussi ce matériel informatique sont une réelle aubaine pour les 85 écoliers de la primaire, mais aussi pour les 918 habitants de la commune. "L'accès à la culture pour ces enfants n'aurait pas été le même si Monsieur Pinault n'avait pas accepté d'aider", confie l'édile.

La rénovation de l'église
L'école n'est pas la seule à bénéficier des dons de François Pinault. Selon Gilbert, les habitants ont pu s'inscrire à deux voyages à Paris pour assister à des représentations théâtrales. Cet ancien élu municipal se targue d'avoir pu assister à des matches du Stade Rennais, car pendant deux saisons des billets en tribune Super U étaient réservés aux Trévérienais.

"C'est une fierté pour le village"

L'église de la commune a pu être rénovée grâce aux dons du milliardaire breton. "Suite à une visite qu'il a faite avec son frère, il s'est proposé pour aider à la rénovation", se souvient Vincent Melcion. Le maire assure ne pas avoir de détails concernant le montant des sommes engagées, mais elles ont permis "des travaux de peinture, de la maçonnerie, des petites choses diverses qui aident beaucoup la commune car ce ne sont pas des travaux qu'on aurait engagés avec nos moyens tout de suite".

Ces aides suscitent la jalousie de nombreux habitants des communes voisines. "Les voisins ont tendance à dire que le feu d'artifices du 14 Juillet, c'est François Pinault, que l'église c'est François Pinault, et bientôt, ils diront que si on a de belles routes, c'est François Pinault", regrette Vincent Melcion. Pourtant l'élu est catégorique, "ce n'est pas ça du tout" et le village est autonome. "La commune de Trévérien ne vit pas au rythme de François Pinault, mais quand il vient proposer son aide, elle est la bienvenue", conclut-il.

S.G.S.B.

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