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Nathalie Iannetta quitte TF1 et devient la nouvelle directrice des sports de Radio France

Nathalie Iannetta quitte TF1, qu’elle avait rejoint 2018, pour prendre la direction de Radio France. La journaliste va devenir directrice des sports à la rentrée.
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Nathalie Iannetta et TF1, c’est terminé ! C’est en tout cas ce que rapporte L’Équipe en ce jeudi 8 juillet. L’ancienne journaliste de Canal + et LCI était journaliste au sein de l’émission Téléfoot, et apparaissait dans le Mag de l’Euro sur TF1. Elle va prendre la tête du service sports de Radio France à partir du 1er septembre prochain.

C’est ce qu’a confirmé Vincent Giret, directeur de l’information et des sports de la « maison ronde" : "Nathalie Iannetta nous rejoint. L’idée était d’engager une nouvelle phase de développement du sport sur les antennes et l’ensemble des supports de Radio France dans la perspective des Jeux Olympiques de Paris 2024. Avoir une personnalité comme celle de Nathalie, une femme très emblématique du journalisme sportif, et quelqu’un avec une telle expérience et une telle énergie dans une phase où le sport va prendre une importance particulière, c’était une vraie opportunité. Le fait que ce soit une femme était aussi un signal à donner, d’autant qu’elle se sentait prête à occuper ce poste à responsabilités."

Elle se consacrera pleinement à ce nouveau poste
"J’ai démissionné de tous mes postes. C’est un sacré défi et j’aime bien cela. Il y a toujours cette chose au fond de moi, ce métier de l’info et de l’évènement, avec une vraie liberté intellectuelle et éditoriale, et il n’y a qu’à cet endroit-là que toutes ces choses pouvaient se conjuguer. Donc, je n’ai quasiment pas réfléchi quand on me l’a proposé il y a quelques semaines", a-t-elle raconté.

Elle prend la place de Vincent Rodrigue, en poste depuis janvier 2019, qui passera chez France Bleu en tant que secrétaire général des rédactions de France Bleu.

Amazon débarque à la Ligue, le prix enfin connu ?

Diffuseur principal de la Ligue 1 et de la Ligue 2 à partir de la saison prochaine, Amazon va tenter de séduire les présidents des clubs français ce lundi devant la LFP, à quelques semaines de la rentrée.

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En juin dernier, Amazon a frappé un grand coup dans le monde audiovisuel du football français. Puisqu’en récupérant les anciens lots de Mediapro, à savoir huit matchs par journée, dont la grande affiche du dimanche soir, le géant de l’e-commerce a effectué une arrivée remarquée en Ligue 1. D’autant plus qu’Amazon a fait une bonne affaire en rachetant toutes ces rencontres contre un chèque annuel de 259 millions d'euros, sur la période 2021-2024. Mais désormais, le plus dur commence pour le nouveau diffuseur principal du championnat de France. Car après l’échec Mediapro, les clubs ne veulent pas revivre un autre drame médiatique… Ce qui ne devrait toutefois pas arriver, sachant qu'Amazon a quand même les reins solides au niveau financier.

Un premier rendez-vous important entre Amazon et la L1
En tout cas, Amazon compte faire les choses bien. Si la reprise de la Ligue 2 approche déjà à grands pas, pour la fin juillet, Amazon met tranquillement son dispositif en place, avec notamment la construction de sa rédaction de journalistes et son équipe de consultants. Histoire de rassurer tout le monde, Alex Green sera présent à l'assemblée générale de la Ligue ce lundi. Lors de cette réunion, le chef des sports d'Amazon Europe va rencontrer pour la première fois les présidents des clubs français. Si ce premier rendez-vous depuis l'attribution d’une grande partie des Droits TV de la L1 au géant américain sera important, L’Equipe annonce qu’Amazon ne dévoilera pas énormément d’informations sur son futur. Mais quoi qu’il en soit, les offres et les contenus de Prime Video seront connus assez rapidement, sachant que le foot de clubs va vite reprendre le dessus après l’Euro 2021.

Le programme de la préparation

Deux stages et cinq matchs amicaux sont au programme de la préparation des Rennais, qui retrouveront la Piverdière le mardi 29 juin.

Découvrez le programme complet* :

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  • Mardi 29 juin : Retour à la Piverdière - tests physiques et médicaux
  • Du dimanche 4 juillet au dimanche 11 juillet : Stage de préparation n°1 à Dinard (35)
  • Samedi 10 juillet : match de préparation n°1 contre Le Havre AC (Ligue 2) – 18h – Dinard (35) – stade Paul Audrin
  • Mardi 13 juillet : Reprise de l’entraînement à la Piverdière
  • Samedi 17 juillet : Match de préparation n°2 contre le Standard de Liège (BEL) – 18h – stade de Sclessin (Liège, Belgique)
  • Du mardi 20 juillet au samedi 24 juillet : Stage de préparation n°2 à La Finca (Espagne)
  • Mercredi 21 juillet : Match de préparation n°3 contre Getafe CF (ESP) – 19H à Pinatar (Espagne)
  • Samedi 24 juillet : Match de préparation n°4 contre Levante UD (ESP) – 18H à Pinatar (Espagne)
  • Lundi 26 juillet : Reprise de l’entraînement à la Piverdière
  • Samedi 31 juillet : Match de préparation n°5 contre le Torino FC (ITA) – 18h – Roazhon Park

Plus d’informations seront communiquées ultérieurement sur la possibilité ou non d’accueillir du public et les médias à la Piverdière, sur les lieux de stage et lors des matchs amicaux.

* sous réserve de modifications

Aurélien Montaroup dans la liste des 57 diplômés du DESJEPS

Découvrez les lauréats de la promotion 2020-2021 du Diplôme d’Etat Supérieur de la Jeunesse, de l’Education populaire et des Sports, mention football

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Après neuf mois de formation, cinquante-sept entraîneurs et entraîneures ont été diplômé du DESJEPS mention football. Ce diplôme d’Etat permet d’entraîner en N2 et N3 chez les hommes mais aussi en D1 Féminine. Les entraîneurs des équipes de jeunes U17 et U19 Nationaux (garçons) de clubs dont le centre de formation est agréé par la FFF doivent également posséder ce diplôme, a contrario des clubs amateurs où seul le BEF suffit.

"La session du DESJEPS 2020/2021 s’est déroulée du 21 septembre 2020 au 15 juin 2021 au Centre National du Football et au sein des Instituts Régionaux de Formation. Le jury final a eu lieu à la DRAJES Ile de France", précise la FFF. Six femmes font partie de cette promotion 2020-2021.

Les diplômés du DESJEPS
6 femmes
Jessica Silva (Entraîneure FC Metz, D2 Féminines)
Rosette Germano (Entraîneure AS Cagnes Le Cros, R1)
Caroline La Villa (Entraîneure U19 Féminines LOSC)
Morgane Brillaux (Conseillère Technique Régionale PPF, Ligue Paris IDF)
Claire Chambon (Conseillère Technique Régionale DAP, Ligue Méditerranée)
Laure Clavé (Conseillère Technique Départementale, District Alsace)

51 hommes
Laurent Agouazi (Entraîneur adjoint FC Metz B, N2)
Stéphane Aguiar (Conseiller Technique Régional DAP, Hauts-de-France)
Guillaume Allanou (Directeur Général et coach Stade Briochin B, N3)
Yoann Andreu (Entraîneur adjoint U17 Nationaux Angers SCO)
Yann Bechen (Entraîneur adjoint au Pôle Espoir Océan Indien, La Réunion)
Olivier Blondel (Entraîneur des gardiens Amiens SC, L2)
Mario Bocaly (Sélectionneur Martinique)
Stéphane Breerette (Entraîneur FC Côte Sauvage Arnaud Cambremer, D2)
Jérémy Clément (Entraîneur FC Bourgoin Jallieu, N3)
Cédric Clerc (Entraîneur Bassin Piennois, R1)
Luc Davaillon (Responsable technique et entraîneur ES Guéret, R1)
Pape Malickou Diakhaté (US Vandoeuvre, R1)
David Ducourtioux (Entraîneur GFC Ajaccio, N2 mais rétrogradé administrativement en N3 hier)
Patrice Feys (Conseiller Technique Régional, responsable pôle Futsal Ligue Grand Est)
Kévin Garnier (Entraîneur AS Misérieux-Trévoux, R1)
Thibault Giresse (Entraîneur adjoint EA Guingamp, L2)
Florian Goergen (Entraîneur U16, FC Chambly Oise)
Jordan Gonzalez (Entraîneur U18 R1, adjoint et analyste vidéo en N1 au SC Lyon)
Julien Gout (Directeur Technique Blanc Mesnil SF)
Sidney Govou (Ancien attaquant OL, conseiller sportif Limonest, N3)
Bruno Grougi (Entraîneur équipe de jeunes Stade Brestois)
Valentin Guichard (Entraîneur Jura Sud, N2)
Olivier Guiton (Conseiller Technique Régional, Ligue Nouvelle Aquitaine)
Brahim Hemdani (Entraîneur Courbevoie SF, R2)
Cédric Hengbart (Entraîneur adjoint SM Caen B, N2)
Alexandre Hugeux (Entraîneur adjoint U19 Féminines OL)
Julien Ielsch (Entraîneur U16 Amiens SC)
Mehdi Izeghouine (Entraîneur Wasquehal, N3)
Daniel Jean-Alfonse (Entraîneur U16 AS Béziers)
Franck Lebel (Entraîneur Olympique Saint-Marcellin, R2)
Francis Liaigre (Adjoint N2 2020-2021 FC Nantes, entraîneur U17 Nat. FC Nantes 2021-2022)
Rio Antonio Mavuba (Entraîneur adjoint Girondins de Bordeaux, N3)
Sébastien Mazzotti (Entraîneur Morteau/Montlebon, N3)
Sarafoulé Mendy (Entraîneur FC Rouen, N2)
Aurélien Montaroup (Entraîneur U17 Nat. Stade Rennais)
Teddy Morand (Entraîneur AS Clermont St-Jacques, R1)
Vincent Nogueira (Entraîneur RC Strasbourg Alsace, D2 Féminines)
Benoit Pedretti (Entraîneur adjoint U17 Nat AS Nancy Lorraine)
Guillaume Perreau-Niel (Entraîneur adjoint U19 Nat Dijon FCO)
Lucas Pouliquen (Entraîneur U18 R2 Grenoble Foot 38)
Sébastien Puygrenier (Entraîneur adjoint AJ Auxerre B, N2)
Johann Ramaré (Entraîneur adjoint U19 Nat. Brest)
Benjamin Rytlewski (Entraîneur adjoint USL Dunkerque, L2)
Franck Sanson (Entraîneur AS Saint-Amant Montrond, R1)
Olivier Szkwarok (Entraîneur U16 LOSC)
Marama Vahirua (Entraîneur U17 Nat OGC Nice)
Gimmy Valerin (Responsable des jeunes et entraîneur U17 Claye-Souilly)
Maxime Vautrin (Entraîneur D2 Féminines AS Nancy Lorraine)
Yacoub Yassine (Entraîneur US Chantilly, N3)
Abdelkader Zahi (Entraîneur U17 Nationaux Pau FC)
Rabie Zeroual (Entraîneur Le Poiré-sur-Vie, N3)

Amazon ne retient pas le Stade Rennais pour les affiches du dimanche soir

Nouveau diffuseur de la Ligue 1, Amazon a remporté un lot de huit matchs par journée, dont l'affiche du dimanche soir pour la saison 21/22. Le géant américain est prioritaire pour choisir les affiches du dimanche soir.

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Les matchs retenus par Amazon :

• OM – PSG
• PSG – OM
• OL – PSG
• PSG – OL
• OL- OM
• OM – OL
• Lille – PSG
• PSG – Monaco
• ASSE – OL
• OM – Nice

Labrune veut équiper les arbitres de micros

Vincent Labrune, président de la Ligue de football professionnel (LFP), souhaite équiper les arbitres de micros afin d’entendre les conservations avec les joueurs et de comprendre leurs décisions.

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Hormis les droits TV, les chantiers de Vincent Labrune à la tête de la Ligue de football professionnel (LFP) sont nombreux. Il a récemment participé à faire passer la Ligue 1 à 18 clubs pour lors de la saison 2023-2024. "Le passage à 18 est la première brique d'une réforme plus globale qui vise à améliorer notre produit", confie-t-il dans une interview à L’Equipe, ce vendredi.

"Cela passera par un effort tout particulier sur la réalisation des matches, avec aussi des contenus "inside", développe l’ancien président de l’OM. Et comme il n'y a pas de sujet tabou, évidemment qu'il faut ouvrir un sujet sur l'arbitrage. Sous réserve d'accord de la FIFA, il faut une sonorisation des arbitres pour qu'il y ait moins d'ambiguïtés sur certaines décisions."

Ce ne sera pas son seul cheval de bataille. Il milite notamment pour étendre les contrats des jeunes joueurs, actuellement fixés à trois ans maximum, ce qui participe à l’exode de nombreuses pépites à l’étranger.

"Il faut un dialogue social beaucoup plus fort pour des réformes essentielles, comme le contrat de cinq ans pour les jeunes joueurs, détaille Labrune. Il faut sacraliser la formation à la française. Il n'est pas normal que nos meilleurs talents quittent le pays à 17 ans. Il faut aussi une limitation du nombre de joueurs pros par effectif. Et enfin, réfléchir à la mise en place d'un salary cap global par rapport au budget des clubs. Toutes les pistes qui vont permettre d'avoir un Championnat plus attractif, on va les accélérer."

François Pinault veut racheter l'hôtel particulier de Bernard Tapie

D'après le Canard Enchaîné, François Pinault voudrait racheter l'hôtel particulier de Bernard Tapie à Paris.
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Depuis une quarantaine d'années, l'hôtel de Cavoye est associé aux rebondissements financiers et judiciaires de Bernard Tapie. Situé au 52, rue des Saints-Pères, en plein coeur du VIIe arrondissement, il comprend trois bâtiments en U sur une surface d'environ 600 m², une cour d'honneur pavée et un très beau jardin de 885 m². Acheté pour 100 millions de francs en 1986 par l'homme d'affaires au temps de sa splendeur, c'est vite devenu un symbole que les créanciers et la justice voulaient obtenir pour rembourser une partie des dettes de "Nanard" entretemps mis en faillite.

Une longue, très longue bataille judiciaire
Las, Bernard Tapie n'entendait pas se laisser déloger si facilement et ses avocats ont entamé de nombreuses procédures pour empêcher son expropriation, en attendant la résolution de l'arbitrage de l'affaire Adidas annulé en 2015. Pour faire patienter le tribunal de Bobigny chargé de la liquidation de ses biens, Bernard Tapie avait annoncé au printemps avoir trouvé une mystérieuse acheteuse canadienne qui n'a finalement pas concrétisé son offre. Mais, ultime rebondissement révélé ce mardi 15 juin par le Canard Enchaîné: le milliardaire François Pinault a à son tour déposé une offre de rachat au tribunal de l'hôtel de Cavoye pour 80 millions d'euros. D'après le Palmipède, l'homme d'affaires breton n'entendrait toutefois pas expulser trop rapidement l'ancien propriétaire d'Adidas. L'hôtel de Cavoye n'a pas fini de faire parler de lui...

Le groupe Canal explique son retrait surprise

Le président du directoire de Canal Maxime Saada a expliqué les raisons du retrait du groupe français.

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"Après l'échec du choix de Mediapro en 2018, Canal + regrette la décision de la Ligue de football professionnel (LFP) de retenir aujourd'hui la proposition d'Amazon au détriment de celle de ses partenaires historiques Canal + et beIN Sports. Canal + ne diffusera donc pas la Ligue 1." Dans un communiqué officiel publié vendredi, le groupe Canal annonçait son retrait et son intention de dire adieu aux droits de diffusion du championnat de France pour la période 2021-2024.

Un communiqué assez bref, et qui laisse donc Amazon seul diffuseur de la Ligue 1. La saison prochaine, le géant américain aura donc huit rencontres de Ligue 1, avec les deux matchs restants abandonnés par Canal encore à distribuer. Dans un mail envoyé aux écuries du championnat vendredi soir, le président du directoire du groupe Canal Maxime Saada a expliqué cette décision.

Saada charge la LFP et les clubs
"Ces lots, qui représentent 80 % des matches de L1, dont les dix meilleures affiches, ont été cédés pour 250 M€ à Amazon alors qu'ils avaient été acquis par Mediapro en 2018 pour 784 M€. La LFP a considéré à tort que la proposition d'Amazon se cumulait aux montants des lots attribués en 2018, à savoir les 332 M€ de Canal+ et les 42 M€ de Free pour le lot digital. Ce scénario n'existe pas. Canal+ ne paiera pas 332 M€ pour 20 % des matches, quand Amazon en diffuse 80 % pour 250 M€. Nous ne diffuserons donc pas la Ligue 1. Après la chimère Mediapro, la LFP et les présidents de clubs reproduisent donc la même erreur qu'en 2018", a-t-il lancé.
"J'ai conscience de l'émotion que va créer cette situation, dans la maison comme en externe. Soyez assurés de notre mobilisation la plus totale pour préserver nos intérêts. Il n'est pas question de se retrouver dans une situation où Canal+ est l'acteur qui paye le plus, pour avoir le moins", a ajouté Saada. Grand sauveur de la Ligue 1 cette saison, Canal ne sera donc pas de la partie à la reprise...

Classement du Championnat des pelouses BKT de Ligue 1 Uber Eats 2020-2021

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  1. Montpellier Hérault SC – Stade de la Mosson – 18,63 de moyenne
  2. RC Lens – Stade Bolleart-Delelis – 17,87
  3. Stade Brestois 29 – Stade Francis Le Blé – 17,74
  4. Paris Saint-Germain – Parc des Princes – 17,66
  5. Olympique de Marseille – Orange Vélodrome – 17,63
  6. Olympique Lyonnais – Groupama Stadium – 17,35
  7. AS Saint-Etienne – Stade Geoffroy Guichard – 17,02
  8. FC Lorient – Le Moustoir – 16,91
  9. Stade de Reims – Stade Auguste Delaune – 16,66
  10. Girondins de Bordeaux – Matmut Atlantique – 16,45
  11. Dijon FCO – Stade Gaston-Gérard – 16,07
  12. FC Metz – Stade Municipal Saint-Symphorien – 16,03
  13. OGC Nice – Allianz Riviera – 15,95
  14. AS Monaco – Stade Louis II – 15,88
  15. Nîmes Olympique – Stade des Costières – 15,81
  16. RC Strasbourg Alsace – Stade de la Meinau – 15,77
  17. LOSC – Stade Pierre Mauroy – 15,55
  18. Stade Rennais – Roazhon Park – 15,38
  19. FC Nantes – Stade de la Beaujoire – 14,21
  20. Angers SCO – Stade Raymond Kopa – 13,57

* À chaque journée de championnat, chaque pelouse est évaluée par les clubs, l’arbitre central et le réalisateur TV (en Ligue 1 Uber Eats uniquement). 1 note moyenne donnée par chaque club, 1 note moyenne donnée par l’arbitre central de la rencontre et 1 note moyenne donnée par le réalisateur TV (en Ligue 1 Uber Eats) sont prises en compte.

Les critères d’évaluation, au nombre de 5, sont les suivants :

• Pour les clubs et l’arbitre central :

  • –  Trajectoire du ballon au sol,
  • –  Souplesse/Dureté du sol,
  • –  Qualité des appuis (changement de direction, accélération, arrêt course…),
  • –  Qualité du tapis végétal (densité, couleur, homogénéité,…),
  • –  Appréciation globale de l’aire de jeu et de ses abords (couloirs arbitres assistants,zones d’échauffement, tracés,…).

• Pour le réalisateur TV :

  • –  Couleur (qualité du vert, homogénéité, …)
  • –  Densité du terrain (présence de zones abimées, rapiécées, …)
  • –  Dessin de tonte (bandes transversales bien distinctes, respectueuses des tracés)
  • –  Comportement aux tacles (stabilité sous les appuis, présence de mottes)
  • –  Appréciation globale de l’aire de jeu et de ses abords (qualité des tracés, zonestechniques, …)

Droits TV : Canal + décide finalement de se retirer !

Alors qu'Amazon et Canal + avaient acquis les droits TV de la Ligue 1 pour les prochaines saisons, la chaîne cryptée a décidé de se retirer au dernier moment. Un véritable coup de tonnerre.

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Après le fiasco Mediapro en début de saison, et donc la fin de «Téléfoot La Chaîne» il y a quelques mois, le groupe Canal était venu à la rescousse de la Ligue de Football Professionnel et avait récupéré les droits TV de la Ligue 1 pour la fin de la saison 2020/21. Mais pour les trois prochains exercices, soit jusqu'en 2024, il fallait trouver un nouveau diffuseur, ou même plusieurs.

Ce vendredi après-midi, tout le monde attendait de connaître le choix final de la LFP lors du Conseil d'Administration. Rapidement, les premiers échos expliquaient que Canal + et Amazon avaient raflé la mise. Une information confirmée il y a quelques minutes par la Ligue via un communiqué officiel transmis par mail. Mais on peut parler d'un petit fiasco... Car dans le même temps, le groupe Canal a surpris tout le monde en annonçant qu'il se retirait !

La L1 sur Canal +, c'est fini

«Après l'échec du choix de Mediapro en 2018, Canal + regrette la décision de la Ligue de football professionnel (LFP) de retenir aujourd'hui la proposition d'Amazon au détriment de celle de ses partenaires historiques Canal + et beIn Sports. Canal + ne diffusera donc pas la Ligue 1», explique d'abord la chaîne cryptée dans son communiqué, avant de parler de l'avenir et des prochaines échéances sportives à venir sur la chaîne.

«A partir de la rentrée, le groupe Canal + proposera à ses abonnés, pour la première fois, les deux plus belles affiches de chaque journée de la Ligue des Champions et, dès le 11 août, la Supercup entre Chelsea et Villarreal. La plus prestigieuse compétition européenne complétera une offre de sport riche de Premier League, de Top14, de Formule 1, ou encore de MotoGP, diffusés en intégralité.» Reste désormais à savoir qui diffusera le match du samedi soir et celui du dimanche à 17h, que Canal + avait glané il y a quelques heures...

La Ligue 1 diffusée sur Amazon et Canal + à partir de la saison prochaine

La LFP a attribué à Amazon les lots abandonnés par Mediapro, soit huit matches de L1 et huit de L2 jusqu'en 2024. Canal + conserve ses deux rencontres actuelles de L1. La LFP va encaisser 663 millions d'euros par an.

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La saga des droits télévisés de la L1 a pris fin ce vendredi après-midi et a livré un verdict inattendu. Selon nos informations, le conseil d'administration de la LFP a attribué à la quasi-unanimité les droits de la Ligue 1 et de la Ligue 2 abandonnés par Mediapro à Amazon.

Il y a huit matches de Ligue 1, dont l'affiche du dimanche soir avec les « top ten », pour lesquels le géant du numérique doit payer 250 millions d'euros par an, plus 9 millions d'euros pour huit rencontres de L2. Si on ajoute les 332 millions d'euros de Canal + pour ses deux matches (samedi 21 heures et dimanche 17 heures), les 42 millions d'euros versés par Free pour les droits mobiles (des extraits de matches en quasi-direct) et les 30 millions d'euros de beIN Sports pour deux affiches de L2, on atteint 663 millions d'euros annuels jusqu'en 2024.

La Ligue 1 diffusée sur Amazon et Canal + à partir de la saison prochaine

Cette offre d'Amazon a été préférée à celle de Canal + et beIN Sports pour les trois prochaines saisons. Dans ce schéma imaginé par ces deux alliés, il était prévu que Canal + récupère les deux affiches de L1 qu'elle souhaite, celles du samedi après-midi (choix 3) et du dimanche soir (choix 1). Pour ces deux rencontres, Canal + proposait, en moyenne, selon nos informations, 370 millions d'euros par an. Avec aussi le lancement d'une chaîne éditée par beIN Sports incluant le reste des matches et la L2. Une nouvelle antenne financée à égalité par beIN Sports et Canal +, avec un montant fixe, en moyenne, de 165 millions d'euros annuels, plus des bonus.

Cette part variable était de 35 millions d'euros la saison prochaine, pour atteindre 103 millions d'euros lors de la troisième et dernière année du contrat. À l'arrivée, si l'on ajoutait, là encore, les 42 millions d'euros versés par Free pour les droits mobiles (des extraits de matches en quasi-direct) et les 18 millions d'euros prévus pour toute la L2 (un montant revu à la baisse), la LFP encaissait 595 millions d'euros de fixe en moyenne sur les trois ans et, si tout allait bien, 673 millions d'euros par saison avec les bonus.

Une solution qui ne va pas plaire à Canal +

La LFP a préféré la sécurité des sommes fixes supérieures d'Amazon et la possibilité de faire entrer un nouvel acteur. Mais cette solution ne va évidemment pas plaire à Canal +, qui avait indiqué, par la voix de son président Maxime Saada, qu'il n'était pas question de continuer à payer sans rien dire si un nouvel entrant récupérait les meilleurs matches mois chers que les siens.

Droits TV : la nouvelle chaîne de la LFP coûterait 10 ou 11 euros par mois

Le conseil d'administration de la LFP est favorable au lancement d'une antenne bon marché, avec 80 % de la Ligue 1 et 100 % de la Ligue 2. Canal + conserverait deux affiches.

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Mûri depuis plusieurs mois, le projet de chaîne « made in LFP » a été largement détaillé, mercredi matin, par les dirigeants de l'instance aux membres du conseil d'administration. Face à l'impossibilité actuelle de trouver un diffuseur intéressé par l'essentiel des matches de L1 et la totalité de ceux de L2, la Ligue réfléchit sérieusement à se lancer un nouvelle fois dans l'aventure d'une chaîne dédiée à ses compétitions, comme elle l'avait fait, en 2011, avec CFoot, une expérience qui a tourné court.

L'idée est de vendre à Canal + les deux affiches de L1 qu'elle souhaite, celles du samedi après-midi et du dimanche soir, pour un montant qui pourrait tourner autour de 380 millions d'euros annuels, et de lancer une antenne avec le reste des rencontres. La chaîne cryptée aurait les choix 1 et 3, tandis que celle de la Ligue aurait le choix 2, donc un grand match lors de chaque journée, avec l'OM ou le PSG.

Le projet est relativement abouti

Présenté, documents à l'appui, par Mathieu Ficot, le directeur général adjoint de la LFP en charge des droits TV, avec de régulières interventions du président Vincent Labrune, le projet est relativement abouti. Selon nos informations, la LFP prévoit une chaîne vendue 10 ou 11 euros par mois, par l'intermédiaire de tous les opérateurs afin d'être accessible au plus grand nombre. Elle doit s'appuyer sur un partenaire, qui n'a pas encore été choisi, pour tout l'aspect technique (production des matches, moyens de retransmission, régies...).

Il n'est pas exclu que d'anciens salariés de Téléfoot puissent être recrutés

Ils sont trois en lice, mais il ne devrait pas être issu de Téléfoot, la chaîne lancée par Mediapro et rapidement arrêtée en plein milieu de la saison. La volonté est de réaliser quelque chose de différent, avec des programmes concentrés entre 18 heures et minuit en semaine et plus largement le week-end autour des matches. Mais il n'est pas exclu que d'anciens salariés de Téléfoot (journalistes, techniciens...) puissent être recrutés individuellement.

Le coût de fonctionnement de cette chaîne a été chiffré à 56 millions d'euros par an. Mais la LFP pense qu'elle doit être très rapidement rentable. Elle table sur des recettes nettes de l'ordre de 200 millions d'euros annuels au bout de deux saisons.

Les présidents de L1 ont approuvé cette initiative

Le conseil d'administration de la LFP s'est montré enthousiaste, conscient que cette solution, au vu du peu d'empressement des diffuseurs, hors affiches de prestige, risque de devenir la seule alternative. Les présidents de L1 ont approuvé cette initiative et ceux de L2 y voient un peu la seule issue pour que leurs matches ne restent pas sur le carreau.

Pour l'heure, aucune décision définitive n'est prise. La LFP attend encore de voir si une autre solution est encore possible, notamment avec beIN Sports, l'allié naturel de Canal +, qui devait initialement lancer une chaîne dédiée au Championnat de France. Mais le diffuseur d'origine qatarienne, en discussion depuis des semaines avec la LFP, mais aussi avec Maxime Saada, le président de Canal+, traîne les pieds.

Une décision définitive devrait être prise assez rapidement

Au vu de l'avancement du projet de la Ligue, réellement prête à se lancer si c'est nécessaire, beIN Sports peut-il enfin se décider à bouger ? Pas si sûr... Présent lors du conseil d'administration (dont il ne fait pas partie), Jean-Michel Aulas (président de l'OL), largement consulté dans ce dossier sensible, a indiqué lors de la réunion de mercredi qu'il s'agissait, de toute façon, de la bonne stratégie et de la bonne façon de discuter avec Canal +. Une décision définitive devrait être prise assez rapidement, sans doute lors du conseil d'administration de la LFP du 3 juin, qui précédera l'assemblée générale de l'instance prévue le même jour.

Que deviennent les jeunes non conservés au centre de formation ?

Une vingtaine de jeunes du Stade Rennais ne seront pas conservés après le 30 juin. Parfois c’est un rêve d’enfant qui s’effondre mais, finalement, les possibilités de rebondir sont nombreuses.

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La nouvelle peut être difficile à accepter. Comme dans tous les secteurs d’activité, se faire remercier par son employeur, ou bien par son formateur comme ici, n’est jamais agréable. C’est le cas de nombreux jeunes évoluant dans les centres de formation de football et notamment celui du Stade Rennais. « C’est la partie la plus difficile de notre métier. C’est facile de proposer un contrat à un garçon, mais c’est moins agréable de lui annoncer que l’aventure va s’arrêter, reconnaît Denis Arnaud, directeur du centre de formation du Stade Rennais depuis un an et demi. Mais ça répond aux exigences du haut niveau. » Et cette année, il a dû tenir ce discours à 22 jeunes footballeurs de l’Académie du club

Cette structure se découpe en trois entités avec en premier lieu « la formation », accueillant des garçons à partir de la catégorie U16 jusqu’à senior. C’est le groupe où les plus grands espoirs rennais figurent. Dans cette section, ils étaient une soixantaine, et huit d’entre eux ne sont pas reconduits pour la saison suivante.

Une vingtaine de jeunes du Stade Rennais ne seront pas conservés après le 30 juin. Un rêve d’enfant qui s’effondre parfois, mais aussi des possibilités de rebondir qui sont nombreuses. En cette fin de saison, retrouvez notre dossier :

À 16-17 ans, c’est difficile de parler d’échec
Avant la catégorie U16, les jeunes pousses évoluent dans la section « préformation », qu’ils peuvent intégrer à partir des U10. Ils seront deux à ne pas y être conservés. La troisième et dernière entité est la section sportive en partenariat avec le lycée Bréquigny, qui n’est pas considérée de la même manière car les jeunes ne sont pas détenteurs d’une convention de formation. Tout de même rattachés au SRFC, ils seront douze à ne pas être gardés. Le niveau y est moindre et la chance d’y signer un contrat de stagiaire professionnel est utopique. Cette année par exemple, aucun n’y est parvenu.

Si pour certains, c’est un échec, d’autres estiment qu’il s’agit d’une bonne rampe de lancement. « À 16-17 ans, c’est difficile de parler d’échec. Ils ne continueront pas chez nous, mais ce qu’ils auront acquis au club va leur servir pour une autre expérience. La formation rennaise est reconnue et c’est un atout indéniable pour rebondir dans un autre projet », relativise Denis Arnaud, qui a été entraîneur des U19 de l’Angers SCO pendant trois ans.

« Je n’ai pas de regrets car je ne considère pas cela comme un échec, mais c’est plus la fierté qui en prend un coup, confie Émilien Waflart. J’étais venu à Rennes pour réussir. » Âgé de 20 ans, il fait partie de la liste des huit du centre de formation à avoir été remercié. Pour établir cette liste, les formateurs évaluent plusieurs critères « technique, tactique, mental et physique, détaille Arnaud. On analyse l’évolution du garçon dans ces critères-là et la capacité qu’il a de se projeter vers l’équipe professionnelle. »

On n’est pas un centre d’intérêt pour eux
Cela a été le cas cette saison pour Brandon Soppy, Adrien Truffert, Lesley Ugochukwu, Matthis Abline et Andy Diouf, tous issus du centre de formation du SRFC et portant pour la première fois la tunique de l’équipe fanion. Mais eux ont eu le sort le plus favorable en signant un contrat professionnel alors qu’en moyenne ils sont environ 10 % à y réussir.

Pour optimiser leur intégration ailleurs, Denis Arnaud et le staff du centre de formation ont monté des clips vidéo des jeunes en match et à partir de mars – le moment où ils ont été informés qu’ils ne continueraient pas avec le SRFC – ils ont pu entamer leur recherche pour rebondir, conseillé par leur agent car la quasi-totalité en a déjà un à cet âge-là.

Certains d’entre eux se cherchent, par exemple, un nouveau projet en championnat amateur. « Moi je veux jouer en U19 National ou dans un club de R1. Je suis content de quitter le Stade Rennais pour commencer un autre challenge », affirme Carl Hodebert, joueur de 18 ans qui avait intégré le club en U11. Il quittera la section sportive du club le 30 juin.

Mais pour les clubs de la région, convaincre des jeunes qui ont été bercés dans le « cocon », comme beaucoup de joueurs en parlent, n’est pas simple. C’est dur à accepter pour un joueur qui rêvait encore du monde professionnel il y a quelques mois. « Je vois bien que l’on n’est pas un centre d’intérêt pour eux. On ne les fait pas rêver et je les comprends mais ils pourraient se servir d’une expérience chez nous comme tremplin », raconte Jacques Le Normand, entraîneur de la TA Rennes en National 3.

Un ancien du centre est haut responsable du métro
Et les joueurs qui se sont servis du monde amateur comme tremplin, il en existe. Alexis Poissonneau, formé au SCO d’Angers, avait joué à Beaucouzé en R1 avant de tenter le pari de la N3 à la TA. Une expérience concluante, puisque l’intéressé avait fini la saison meilleur buteur du club avec 14 réalisations, lui permettant de franchir un échelon en signant à Châteaubriant, club de N2.

D’autres décident de quitter complètement le monde du football. Patrick Rampillon, ancien directeur du centre de formation rennais entre 1987 et 2013, a vu des centaines de jeunes passer par sa structure et se souvient d’un exemple qu’il évoquera d’ailleurs dans le film des 120 ans du club. « Un des hauts responsables de la deuxième ligne de métro de la ville de Rennes était au Stade Rennais. On lui avait offert un aménagement d’horaire à l’INSA de Rennes, raconte-t-il. Ce n’est pas parce qu’un garçon va quitter le football qu’il ne va pas réussir dans la vie. »

D’autres, comme Aurélien Montaroup, ont intégré l’encadrement du club après être passés par le centre de formation. Beaucoup d’exemples de reconversion existent, et comme le dit le proverbe, l’échec est le fondement de la réussite.

Les sites pirates pourraient être bloqués en 30 minutes

Les eurodéputés demandent, dans un rapport adopté ce mercredi 19 mai, que les contenus diffusant des matchs en direct sur Internet de manière illégale soient bloqués en moins de 30 minutes. Selon l’élu français Geoffroy Didier, cela représente 500 millions d’euros par an de perte pour les clubs de football en France.

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Les retransmissions illégales sur Internet d’événements sportifs doivent être retirées dans un délai de 30 minutes, selon un vote des eurodéputés mercredi 19 mai 2021. Le Parlement européen demande à la Commission d’agir en la matière, le phénomène étant croissant, avec un système européen établissant des critères communs pour les « signaleurs de confiance » certifiés.

Car les événements sportifs ne sont actuellement pas protégés par les règles européennes relatives aux droits de propriété intellectuelle, ce qui crée un vide juridique. Selon les eurodéputés, la responsabilité des diffusions illégales devrait incomber aux fournisseurs de flux sportifs et non aux fans ou aux consommateurs, précisent les députés.

Geoffroy Didier, eurodéputé Les Républicains, est le rapporteur de ce texte pour le groupe du PPE (droite). Il explique à Ouest-France les enjeux derrière la diffusion illégale des matchs sur Internet.

Vous souhaitez imposer que les contenus qui diffusent les matchs de foot illégalement en streaming soient bloqués rapidement…

Oui, en 30 minutes maximum et c’est possible de le faire. Si vous êtes bloqué dans la possibilité de voir le match piraté en moins de 30 minutes, a priori, on considère que c’est dissuasif et que ça donnera plutôt envie de s’abonner légalement pour voir le match. Il faut mettre en place des délais qui soient dissuasifs.

Notre idée n’est pas de nous attaquer aux passionnés du sport, loin de là. Nous voulons protéger l’économie du sport tout en préservant la passion que le sport suscite. Notre but n’est pas de tout interdire, mais de dissuader les sites pirates et d’amoindrir leurs profits.

Avez-vous des chiffres sur ce que représente cette forme de piratage ?

On considère que rien que pour le foot français, ce sont 500 millions d’euros de pertes par an. On estime que les sites de piratage de manifestations sportives en Europe représentaient 362 millions de visites pour le seul mois de janvier 2019.

Cela va être difficile de lutter contre un phénomène qui a pris de telles proportions…

Le monde d’Internet, ce n’est pas le Far-West. Quand je vais voir un match de foot dans un stade, j’achète mon billet. Si je n’ai pas acheté mon billet, je ne rentre pas. Je ne vois pas pourquoi, sous prétexte que c’est Internet, on devrait pouvoir regarder le match sans avoir payé alors qu’à côté, il y a des gens qui payent. On veut rétablir un principe simple : tout ce qui est illégal hors ligne, doit le devenir en ligne.

Des fédérations sportives me disent qu’il y a des matchs qui sont plus vus piratés que vus légalement…

Pourquoi dîtes-vous que vous voulez protéger « l’économie du sport » plus particulièrement ?

Malheureusement, le piratage entrave aussi les finances des petits clubs : ce sont les droits de diffusion sur Internet qui financent les filières sportives et ce sont ces fédérations qui financent les petits clubs derrière. On est en train de tuer par ricochet, avec ce manque à gagner énorme, les petits clubs du sport amateur.

L’offre de diffusion sur Internet est multiple et souvent très chère à l’année. N’est-ce pas aussi une des causes du piratage ?

Il n’y a jamais de solution magique mais laisser faire n’est assurément pas la bonne piste. Oui, certains ayants droit, qui sont propriétaires de droits de diffusion, abusent un peu avec les prix de leurs abonnements. J’ai échangé avec beaucoup de gens qui adorent le sport. Or, ils se plaignent, à juste titre, qu’il faille aujourd’hui s’abonner à trop de chaînes et que ça coûte trop cher pour pouvoir suivre leur passion.

La seule manière de contraindre les ayants droit à proposer des prix plus démocratiques, c’est aussi de protéger l’état du sport qu’ils incarnent, ce qui nous permettra ensuite de demander une contrepartie… Par exemple, je souhaite que certains droits de diffusion soient accessibles sur des chaînes publiques et pas seulement sur les chaînes privées.

Interview de François Pinault

Sa parole est rare, François Pinault était l'invité du 7-9 sur France Inter ce mardi matin et y a évoqué son Stade Rennais.

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