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À 10 contre 11, Rennes refroidit l'OM

La saison 2025-2026 de Ligue 1 a débuté par un sacré scénario, ce vendredi soir au Roazhon Park. En supériorité numérique pendant plus d'une heure, l'OM a été incapable de prendre le dessus sur Rennes. Pire, les Bretons ont fini par l'emporter grâce à Ludovic Blas dans le temps additionnel (1-0).

À 10 contre 11, Rennes refroidit l'OM

La Ligue 1 a besoin de raconter des histoires, en voilà une pour commencer la saison 2025-2026. Elle s’est jouée au Roazhon Park et elle a eu le droit à un scénario inattendu comme le foot sait en proposer. Après un été passé dans la sérénité et le calme, l’OM a campé le rôle de la victime en ne parvenant pas à profiter de sa supériorité numérique pendant plus d’une heure et un Stade rennais, qui a joué une partition au courage et avec une organisation défensive redoutable, a fini par en profiter. Le genre de chose qui fait passer au second plan (voire un peu plus loin encore) la banderole hostile réservée au nouveau capitaine Valentin Rongier déployée par les ultras avant le coup d’envoi. Ironie du sort : ce sont deux anciens Nantais, Quentin Merlin et Ludovic Blas, qui ont fait chavirer le stade à la 91e minute et qui laisse Rennes premier leader, au moins le temps d’une drôle de soirée.

Pour l’OM, deux poteaux et puis c’est tout
Le soleil n’était pas encore tout à fait couché quand les hostilités ont commencé dans un stade plein comme un œuf et prêt à retrouver les vertiges de la compétition. Pour le début de son an II, sans Facundo Medina (suspendu) et avec deux recrues estivales dans son onze de départ (CJ Egan-Riley et Angel Gomes), Roberto de Zerbi a proposé un système ultra hybride faisant penser à celui développé par Luis Enrique chez le rival. Beaucoup de mobilité, des latéraux désireux de se caler dans l’intérieur du jeu et une certaine maîtrise face à un Stade rennais structuré et cohérent. Pour les occasions chaudes, il a fallu s’armer de patience, le jeune Mohamed Kader Meïté collectionnant les hors-jeux et Mousa Al-Tamari ne se montrant pas assez juste (17e), pendant qu’Amine Gouiri (9e) et Mason Greenwood (13e) allumaient les timides premières mèches. Il y a eu des coups, des hommes à terre et une grande bascule : l’expulsion du jeune Abdelhamid Aït Boudlal, 19 ans, sorti au bord des larmes pour son baptême du feu en Ligue 1 (32e). Le Marocain a été rattrapé par la VAR, après avoir été coupable d’une faute très maladroite sur la cheville d’Amir Murillo et alors que Jérémie Pignard avait d’abord sanctionné Przemyslaw Frankowski d’un carton jaune.

Le match a automatiquement changé de configuration, Beye sortant Meïté pour Christopher Wooh pour conserver son assise défensive et Rennes se mettant en mode dos rond. Pas avare d’efforts, Al Tamari a eu le temps gâcher une belle cartouche (42e) et un OM parfois un peu trop ronronnant a dû appuyer sur le champignon. C’est ce qu’a fait Mason Greenwood (38e, 39e, 41e), détonateur sur la plus grosse occasion du premier acte, une frappe puissante et placée sur le poteau signée Adrien Rabiot (45e+5). Les supporters rennais ont pu profiter de la pause en se disant que la suite serait longue, très longue, mais les Marseillais ont aussi peut-être fini par se dire que le chronomètre filait trop vite dans une seconde période où ils se sont longtemps cassés les dents sur une équipe bretonne courageuse et organisée.

Blas enfile la cape
L’entrée en jeu de Timothy Weah dès le retour des vestiaires à la place de Geoffrey Kondogbia n’a pas permis à l’OM de déstabiliser une défense adverse contrant tous les ballons et ne crachant pas sur un peu de réussite, quand Murillo, encore venu à l’intérieur, a trouvé le poteau de la tête sur un centre d’un Jonathan Rowe pourtant brouillon (58e). Il y en a eu une autre de Højbjerg au-dessus (63e), une reprise karaté de Leo Balerdi captée par Samba (66e) et un tir dans la niche du portier rennais pour Amine Gouiri (69e), loin de ses standards de la fin de saison dernière.

En vérité, les Marseillais en ont fait trop peu et ont manqué d’étincelles pour briser le bloc breton, où il y avait toujours un immense Jérémy Jacquet, un solide Anthony Rouault et tous les autres, jusqu’au Jordanien Al-Tamari, qui ne s’est jamais arrêté de courir et qui a manqué des balles de contre avec Seko Fofana. Le retour de Pierre-Emerick Aubameyang et les jeunes Vaz et Bakola n’ont rien changé à l’histoire que Rennes s’est chargée d’écrire en entrant dans le temps additionnel. Merlin a lancé Blas, qui a profité du mauvais positionnement de Balerdi pour se présenter devant Rulli et faire tomber la pièce du côté des locaux (1-0, 90e+1). La douche froide pour l’OM, la chaleur pour Rennes et le début d’une saison qui aura encore d’autres histoires à partager.

Rennes (5-3-2) : Samba – Rouault, Jacquet, Aït Boudlal – Frankowski (Nagida, 85e), Rongier, Rieder (Camara, 64e), Fofana (Blas, 85e), Merlin – Al-Tamari (Salah, 84e), Meïté (Wooh, 37e). Entraîneur : Habib Beye.

OM (4-2-3-1) : Rulli – Egan-Riley, Balerdi, Kondogbia (Weah, 46e), Murillo (Garcia, 78e) – Gomes (Bakola, 86e), Højbjerg – Greenwood, Rabiot, Rowe (Aubameyang, 63e) – Gouiri (Vaz, 86e). Entraîneur : Roberto De Zerbi.

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