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150 millions d’euros pour ça, c’est anormal

Rennes commence le bilan de sa triste saison en Ligue 1, et le mercato catastrophique est forcément pointé du doigt. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir investi financièrement.

150 millions d’euros pour ça, c’est anormal

Le Stade Rennais termine la saison en roue libre, sans pouvoir accrocher la première partie de tableau, tout en ayant assuré son maintien. C’est déjà ça car les « Rouge et Noir » avaient de grandes difficultés à s’extirper de la ligne de flottaison au coeur de la saison, et les deux changements d’entraineur n’ont pas forcément permis un réel décollage. Tous les regards sont donc tournés vers la saison prochaine où le club breton va enfin de voir avoir des résultats conformes à son statut, car deux ans d’absence de Coupe d’Europe peuvent paraitre longs pour les supporters, après avoir été habitués aux bonnes choses.

Habib Beye aura un nouveau patron

Il faut se projeter sur la suite, mais aussi regardé ce qui a été mal fait. Et si François Pinault a permis de faire de gros investissements, ceux-ci ont été mal réalisés de toute évidence. C’est ce que pointe le journaliste de Ouest France Guillaume Lainé dans sa chronique dans le quotidien régional. « Depuis un an, Rennes a effectué une cinquantaine de mouvements de joueurs, investi plus de 150 millions d’euros en transferts, changé une fois de président, deux fois d’entraîneur, bientôt deux fois aussi de directeur sportif, puisque Loïc Désiré va succéder d’ici fin mai à Frederic Massara, lui-même successeur de Florian Maurice en juillet 2024… Il est anormal, pour faire dans la litote, d’avoir une équipe de ce niveau après avoir autant dépensé. Mais quand vous prenez des décisions opérationnelles à contretemps, que vous changez autant partout tout le temps, difficile de toute façon de performer », a pesté le journaliste.

Charge au Stade Rennais de trouver désormais une certaine stabilisé autour d’Habib Beye, qui semble parti pour conserver son poste la saison prochaine. Si cela devait être le cas, il sera entouré d’un nouveau directeur sportif, puisque Loic Désiré va succéder à Frederic Massara.

DAZN refuse de dire adieu et fait une offre en or

DAZN et la Ligue 1, c’est terminé. Tout du moins dans la forme actuelle du contrat entre les deux parties, qui devraient continuer à collaborer dans le futur.

DAZN refuse de dire adieu et fait une offre en or

Diffuseur principal de la Ligue 1 depuis le début de la saison, DAZN est sur le point de se retirer de son contrat actuel. La plateforme britannique, insatisfait de son nombre d’abonnés et du manque de collaboration des clubs, est d’accord pour rompre son accord avec la LFP et se retirer dès la fin de la saison 2024-2025 de la diffusion du championnat de France. Cela ne veut pas dire pour autant que la collaboration entre DAZN et la Ligue de Football Professionnel est définitivement terminée. Au contraire, DAZN a proposé à Vincent Labrune et à Nicolas de Tavernost de « faire sa chaîne en marque blanche », comme le confit une source proche de la chaîne britannique à RMC.

Concrètement, la radio précise que DAZN propose de donner 110 millions d’euros à la Ligue afin de « tout produire » pendant les deux premières années. Cela signifie que si DAZN est retenu par la LFP, la chaîne assumerait tous les coûts de production et la Ligue encaisserait les revenus d’une chaîne dont elle serait aux manettes à 100% pour décider du contenu éditorial et de la mise en vente du produit. Un accord gagnant-gagnant puisque dans le même temps, toutes les procédures juridiques entre les deux parties seraient closes. Une solution qui semble convenir à Nicolas De Tavernost, nouveau patron de LFP Media.

De Tavernost approuve l'offre de DAZN
Selon RMC, l’ancien président de M6 et des Girondins de Bordeaux « aurait sauté sur cette proposition » de DAZN pour la défendre. Il va maintenant falloir convaincre tous les présidents de clubs de Ligue 1 que cette solution est la meilleure pour l’avenir du football français alors que de son côté, la société du milliardaire Leonard Blavatnik assure que son investissement en France est un « investissement de long terme » et que la volonté de la chaîne n’est pas de « partir avec des pertes au bout d’un an ». Reste maintenant à voir si ce grand projet de coopération entre DAZN et la LFP verra bien le jour, comme le souhaite la chaîne ainsi que Nicolas De Tavernost.

DAZN et la Ligue 1 c'est fini, la chaîne 100% L1 arrive

DAZN ne devrait plus diffuser la Ligue 1 la saison prochaine. La chaîne a donné son accord à la LFP pour stopper son contrat à la fin du championnat et à lui verser 100 millions d'euros pour solder son engagement.

DAZN et la Ligue 1 c'est fini, la chaîne 100% L1 arrive

Si Mediapro avait fait un passage éphémère sur les écrans français avec la Ligue 1, DAZN n'aura pas tenu beaucoup plus longtemps. En effet, L'Equipe officialise la fin de la chaîne qui diffusait 8 des 9 matches de chaque journée de Championnat au soir de la dernière journée. Etienne Moatti confirme que DAZN et la LFP se sont entendus pour que le contrat signé l'été dernier et qui devait durer jusqu'en 2029 soit stoppé à la fin de la saison. Pour dédommager la Ligue 1 de cette rupture anticipée, DAZN versera 100 millions d'euros à la LFP et mettra un terme à son action en justice pour réclamer 573ME à la LFP.

DAZN préfère payer 100ME et stopper la casse

Subissant une vraie Bérézina économique, puisqu'avec près de 700.000 abonnés, elle perdait près de 250 millions d'euros rien que cette saison, DAZN a finalement préféré s'entendre avec la Ligue de Football Professionnel. Cet accord intervient une semaine après la nomination de Nicolas de Tavernost à la tête de LFP Média, confirmant ainsi que l'ancien président de M6 et des Girondins de Bordeaux, avait clairement pris la main dans ce dossier. Proche du patron de Canal+, il a notamment ramené la chaîne cryptée dans le jeu, même s'il s'agira probablement et uniquement de diffuser la chaîne de la LFP sur MyCanal.

DAZN prêt à diffuser la chaîne 100% Ligue 1

Reste maintenant à trouver une solution pour diffuser la Ligue 1 la saison prochaine, Beinsports semblant avoir accepté le principe de rendre son match à la LFP afin que la Ligue 1 puisse avoir la totalité des matchs à sa disposition pour son futur contrat. DAZN confirme d'ailleurs que la Ligue de Football Professionnel veut proposer sa propre chaîne avec 100% des matchs....et qu'elle pourrait postuler pour en assurer la distribution, ce qui serait tout de même assez sidérant. Du côté de Vincent Labrune, cette solution va désormais devoir être validée vendredi lors d'un conseil d'administration qui s'annonce forcément historique.

DAZN annonce sa rupture avec la LFP pour la diffusion de la Ligue 1

Après plusieurs mois de spéculations autour du conflit entre DAZN et la LFP, l’épilogue est enfin connu ! La plateforme britannique vient d’acter l’arrêt de son contrat de diffusion de la Ligue 1 en fin de saison.

DAZN annonce sa rupture avec la LFP pour la diffusion de la Ligue 1

C’est fini et c’est officiel pour DAZN ! En effet, L’Équipe vient tout juste de dévoiler que la plateforme a confirmé ce mercredi la fin de son contrat avec la Ligue de football professionnel (LFP). Une rupture anticipée pour DAZN, qui prendra effet à la fin de cette saison 2024-2025. Les deux parties se sont accordées sur un versement de 100 millions d’euros de la part de DAZN pour arrêter le contrat, tout en honorant les deux dernières échéances de l’accord, totalisant 140 millions d’euros. En toute logique, donc, ce sont 240 millions d’euros que les clubs professionnels de Ligue 1 pourraient toucher dans les prochaines semaines.

DAZN, futur partenaire de la LFP pour la création de sa chaîne ?
DAZN justifie cette rupture par la volonté de la Ligue de Football Professionnel (LFP) de lancer sa propre chaîne dédiée à la Ligue 1, un projet que la plateforme britannique soutient, mais qu’elle juge risqué sans partenaire concret à trois mois du début de la saison. « Venir en France, perdre de l’argent et arrêter au bout d’un an ne fait pas beaucoup de sens », a expliqué un porte-parole de DAZN pour le quotidien sportif. La plateforme DAZN est néanmoins prête à investir jusqu’à 100 millions d’euros pour cette chaîne, mais souligne que la LFP devra renoncer à l’indemnité de 100 millions d’euros prévue si elle s’associe avec DAZN pour ce projet.

De son côté, la LFP, après avoir acté cette sortie, se prépare à lancer sa propre chaîne à partir de la saison 2025-2026. « Il existe une option de sortie du contrat qui nous lie à la Ligue, car elle veut lancer son projet de chaîne », a confirmé DAZN. La LFP, via sa filiale LFP Media, dirigée récemment par Nicolas de Tavernost, l’ancien patron des Girondins de Bordeaux lorsqu’il était à la tête du groupe M6, cherche à trouver le meilleur partenaire pour ce projet, et DAZN espère bien être celui-ci. « Nous avons une belle proposition », a précisé DAZN, qui se réjouit de ses discussions constructives avec Nicolas de Tavernost, qu’il décrit comme un gestionnaire rigoureux avec une bonne connaissance des médias et du football.

Un conseil d’administration vendredi pour valider la rupture
Le projet de chaîne nécessite également un accord avec la chaîne qatarie, BeIN Sports, qui détient actuellement l’affiche du samedi après-midi à 17 heures. La LFP espère que beIN Sports cèdera cette tranche horaire pour permettre le lancement de la nouvelle chaîne. Un porte-parole de la chaîne franco-qatarienne serait d’ailleurs « prêt à valider » cette option, notamment si la LFP confiait la conception et la mise en œuvre technique de son projet à beIN.

Ce vendredi 2 mai, le conseil d’administration de la LFP doit valider la fin de l’accord avec DAZN et entamer les discussions pour trouver la meilleure solution pour la chaîne 100 % Ligue 1. Un délai de cinq semaines sera accordé à Nicolas de Tavernost pour explorer toutes les options possibles, y compris avec DAZN, et trouver un partenaire pour ce projet inédit.

La LFP se lance donc dans une aventure inédite : devenir son propre diffuseur. Si cette initiative offre de nouvelles perspectives pour le football français, elle comporte également des risques financiers importants. Les amateurs de football, eux, attendent de savoir quel sera le montant de l’abonnement en cas de chaîne de la LFP. Et espèrent ne pas avoir la même mauvais surprise qu’avec DAZN, dont le tarif excessif dès son lancement, a tué toute possibilité de succès. En tout cas, le feuilleton des Droits TV à la Ligue de Football Professionnel se poursuit. Pour le meilleur et pour le pire.

La DNCG sème la terreur sur la Ligue 1

Face aux nombreuses incertitudes liées aux droits TV pour la saison prochaine, la DNCG a décidé d'imposer de nouvelles mesures aux clubs professionnels français. Cet été, ces derniers devront présenter un budget sans prendre en compte les recettes liées aux droits de diffusion.

La DNCG sème la terreur sur la Ligue 1

La crise des droits télévisuels que traverse le football français fait de nouveaux ravages. A l'approche de la fin de la saison, l'incertitude de plus en plus grandissante des contours de la saison prochaine inquiète une très grande majorité des clubs professionnels français. D'ordinaire, les recettes liées aux droits TV permettent aux écuries françaises de survivre et de passer le gendarme financier du football français sans encombre. Mais pour cet été, les choses seront bien différentes. En plein contexte de crise, Jean-Marc Mickeler, le président de la DNCG, a décidé de frapper du poing sur la table.

La DNCG frappe fort, les clubs français en panique

Les prochains passages devant la DNCG risquent d'être beaucoup plus tumultueux. Selon les informations de L'Equipe, les clubs français de L1 et L2 auront pour obligation de ne pas prévoir de recettes liées aux droits TV dans leur budget prévisionnel de la saison prochaine. De passage aux bureaux de la LFP ce lundi 28 avril, le patron de la DNCG a vivement critiqué la gestion des clubs français en expliquant, en substance, que la crise financière dans laquelle se trouve le football de l'Hexagone n'était pas uniquement due à la baisse des droits TV.

Le gendarme financier du football français réclame une prise de conscience forte de la part des clubs français, lesquels sont sommés d'arrêter de présenter des budgets fondés sur des promesses de ventes de joueurs qui n'arrivent pas et sur des recettes liées aux droits télévisuels qui n'apportent aucune garantie aujourd'hui. Un nouvel épisode dans ce feuilleton, quelques heures après les révélations sur la fin à venir de la collaboration entre DAZN et la LFP.

DAZN ET Canal+ futurs distributeurs de la nouvelle chaine de la ligue ?

Alors que DAZN devrait verser les 70 millions d'euros pour l'avant-dernière échéance des droits TV de la saison, LFP Média et son directeur général Nicolas de Tavernost travaillent déjà pour la saison prochaine avec une possible alliance DAZN-Canal+ dans les petits papiers.
DAZN ET Canal+ futurs distributeurs de la nouvelle chaine de la ligue ?

Ce mercredi 30 avril, DAZN, principal diffuseur de la Ligue 1, doit verser 70 millions d’euros à la LFP au titre de l’avant-dernière échéance des droits TV de la saison. Alors que la plateforme britannique avait refusé la proposition financière (entre 110 et 125 millions d’euros) du médiateur pour mettre un terme au contrat actuel à l’issue de la saison, elle va, sauf surprise, bien payer son échéance due au 30 avril.

Mais en parallèle, les discussions se poursuivent et ne se sont en réalité jamais arrêtées. Depuis l’arrivée de Nicolas de Tavernost à la direction générale de LFP Média, plusieurs acteurs du dossier décrivent des échanges positifs et une certaine sérénité retrouvée. Selon nos informations, la Ligue et DAZN discutent de deux options. Soit les deux parties parviennent à trouver un chemin d’entente pour une nouvelle collaboration soit elles actent la rupture totale.

La relation entre la Ligue et Canal+ s’est réchauffée
Dans la 1ère option, les discussions tournent autour d’un modèle de création de chaine de la LFP où l’ensemble des matchs serait réuni. Cette option supposerait que BeIn abandonne son match du samedi 17h, ce à quoi la chaine qatarie pourrait consentir. La Ligue pourrait alors s’appuyer sur une partie des équipes éditoriales de DAZN qui serait ouverte à l’idée d’être l’un des distributeurs de cette nouvelle chaine dont la mise en œuvre serait effective dès la saison prochaine. Rien n’est encore acté et des discussions sont en cours sur les modalités précises d’une éventuelle distribution. Ce rapprochement tend tout de même à favoriser un accord de rupture du contrat actuel qui pourrait intervenir très prochainement. Reste à tomber d’accord sur l’aspect financier.

Nicolas de Tavernost souhaite rapidement présenter aux clubs son plan global de redressement de la situation des droits tv domestiques. Selon plusieurs sources proches du dossier, des échanges informels ont lieu aussi avec Canal+ dont le PDG Maxime Saada avait salué l’arrivée de Tavernost à LFP Média. La relation jusqu’alors polaire entre la Ligue et la chaine cryptée s’est considérablement réchauffée. Canal pourrait jouer un rôle comme distributeur de la chaine de la Ligue et se montrer intéressée par la diffusion de l’affiche du dimanche soir.

La LFP et DAZN seraient proches de la séparation, vers une chaîne 100 % Ligue 1 ?

Selon les informations de L’Équipe, la Ligue de football professionnel (LFP) se dirige vers une rupture de contrat avec le principal diffuseur de la Ligue 1, DAZN. L’instance pourrait alors lancer sa propre chaîne, un projet auquel pourrait s’associer la plateforme britannique.

La LFP et DAZN seraient proches de la séparation, vers une chaîne 100 % Ligue 1 ?

La Ligue de football professionnel (LFP) et le principal diffuseur de la Ligue 1, DAZN, sont-ils proches d’un accord pour rompre leur contrat ? C’est ce que croient savoir nos confrères de L’Équipe . La plateforme britannique serait prête à verser une indemnité de 100 millions d’euros à l’instance en fin de saison pour se libérer de la diffusion de 8 des 9 matches de Ligue 1 par journée jusqu’en 2029.

Une chaîne produite par DAZN ?
DAZN avait refusé, mi-avril, de payer la somme compensatoire de 120 millions d’euros. Sans diffuseur, la LFP pourrait se tourner vers la création de sa propre chaîne, à la condition que beIN Sports lâche le 9e match. Ce que la chaîne qatarie serait prête à faire, toujours selon le quotidien sportif.

La nouvelle chaîne de la LFP, choix risqué puisqu’il ne garantit pas des revenus dans l’immédiat pour les clubs, pourrait alors être produite et distribuée par… DAZN. À moins que le Ligue ne choisisse de sonder d’autres diffuseurs comme Canal+. L’été dernier, la plateforme américaine Warner Bros. Discovery s’était montrée très intéressée.

DAZN et Canal + pourraient distribuer la chaîne de la LFP

La Ligue de Football Professionnel travaillerait déjà sur une nouvelle offre la saison prochaine. Avec DAZN et Canal + comme distributeurs.

DAZN et Canal + pourraient distribuer la chaîne de la LFP

L’information ne manque pas de piquant. Et tend à prouver que Nicolas de Tavernost, nouvel homme fort de LFP Média, ne perd pas de temps. Ainsi, et selon RMC, la Ligue de Football Professionnel travaille déjà pour une nouvelle offre des droits TV la saison prochaine.

Comme vous le savez, l’actuel diffuseur, DAZN, doit dans les prochaine semaines payer deux fois 70 millions d’euros à la Ligue. Mais rien ne dit que la plateforme britannique, qui a perdu plus de 200 millions d’euros cette saison, le fera. Voilà pourquoi, et en vue de la saison prochaine qui sera peut-être sans DAZN si rupture de contrat il y a, la LFP travaille sur un nouveau projet.

Un retour de Canal
Extrait : "Les discussions tournent autour d’un modèle de création de chaine de la LFP où l’ensemble des matchs serait réuni. Cette option supposerait que BeIN abandonne son match du samedi 17h, ce à quoi la chaine qatarie pourrait consentir. La Ligue pourrait alors s’appuyer sur une partie des équipes éditoriales de DAZN qui serait ouverte à l’idée d’être l’un des distributeurs de cette nouvelle chaine dont la mise en œuvre serait effective dès la saison prochaine(…)La relation jusqu’alors polaire entre la Ligue et Canal + s’est par ailleurs considérablement réchauffée. Canal + pourrait jouer un rôle comme distributeur de la chaine de la Ligue et se montrer intéressée par la diffusion de l’affiche du dimanche soir."

Les 3 chantiers colossaux du Mercato d’été

Rossé par l’Olympique Lyonnais ce samedi (1-4), le Stade Rennais semble aujourd’hui incapable de lutter avec les équipes du Top 6. Le prochain mercato devra rectifier ce désordre cet été.

Les 3 chantiers colossaux du Mercato d’été

On a un temps vu en Habib Beye un faiseur de miracles au Stade Rennais mais force est de constater que l’illusion a pris une fin définitive ce samedi à Lyon (1-4). Arrivé en remplacement de Jorge Sampaoli cet hiver, l’ancien coach du Red Star est parvenu à diffuser sa philosophie de jeu mais son effectif actuel semble trop déséquilibré pour aller plus haut que le ventre mou de Ligue 1 cette saison.

Plus de personnalité, de technique et de talent
Se posent donc déjà les chantiers à venir au prochain mercato. Pour l’heure, le credo en interne est clair : pour lutter avec les meilleurs, il faudra plus de personnalité sur le terrain, plus de qualité dans l’effectif, de technique et de talent que cette saison. Pour ce faire, Ouest-France a déjà dressé la feuille de route promise à Loïc Désiré cet été. La priorité du successeur annoncé de Frederic Massara à la direction sportive ira ainsi au dégraissage, histoire de parvenir à une trentaine de joueurs sous contrat.

Dégraisser et recruter deux titulaires en puissance devant
A ce titre, les principaux départs pourraient se nommer Adrien Truffert et/ou Lorenz Assignon en défense ainsi qu’Arnaud Kalimundo en attaque. "Dans l’entrejeu, il faudra plus de créativité et de technique, voir notamment si Rieder (censé revenir de prêt de Stuttgart) pourrait intégrer les options, précise Guillaume Lainé. En attaque, il faudra au moins deux titulaires en puissance côtés de Kader Meïté qui va continuer à apprendre." Les chantiers sont vastes au Stade Rennais, qui a englouti en un an plus de 150 millions d’euros en transferts…

Le fabuleux troll d’un fan d’Everton durant la célébration du titre de Liverpool

Dimanche, devant Anfield, un fan d’Everton a fait une sacrée blague aux supporters de Liverpool. Le plan ? Acheter 10 000 fumigènes bleus, les récupérer, changer les étiquettes pour les remplacer par des rouges, et les refourguer discrètement aux fans de Liverpool. Un travail qui aurait demandé un mois d’implication tout de même.

Le fabuleux troll d’un fan d’Everton durant la célébration du titre de Liverpool

Résultat : une belle volée de fumée bleue s’est envolée au-dessus d’Anfield, sous les yeux ébahis des Reds. Un coup de maître pour pimenter cette vieille rivalité qui n’en manque pas.

Pour Rennes, un naufrage à tous les étages contre l'OL

Défaillances individuelles, menace lisible et système discutable : Rennes a été dominé dans tous les secteurs de jeu, samedi soir, par l'OL (1-4).
Pour Rennes, un naufrage à tous les étages contre l'OL

Deux à sauver. Ludovic Blas et Kader Meïté, entrés à la pause. Le premier a apporté qualité technique et fluidité dans le jeu, le second a marqué pour la deuxième fois en huit jours après un cadeau de Thiago Almada (50e). Mais pour le reste...

S'il ne faut pas oublier dans l'analyse le contenu proposé par Lyon, lancé vers le sprint final à renfort de joueurs talentueux, la copie rennaise a tout de même été particulièrement émolliente et creuse samedi soir à Décines (1-4). Loin des progrès aperçus depuis la prise de fonction de Habib Beye, début février.

"On a manqué à peu près de tout"

Habib Beye, entraîneur de Rennes

Sanctionnés en étant sortis dès la pause, Arnaud Kalimuendo et Mousa al-Tamari sont passés à côté de leur match, en étant facilement contrôlés, mais ils ne sont pas les seuls à avoir déçu. Positionné piston droit, Lorenz Assignon a raté à peu près tout ce qu'il a entrepris. Seko Fofana n'apporte toujours pas la densité et l'impact qui faisaient sa force à Lens, et Brice Samba, international (3 sélections), avait peut-être le droit d'être un peu plus déterminant sur les deuxième (25e) et troisième (39e) buts encaissés. Plus que les défaillances individuelles, c'est aussi le système de jeu proposé par les Rouge et Noir qui a paru les perturber.

0,6
Rennes n'a pris que 0,6 point par match contre des équipes actuellement dans la première partie de classement depuis la première d'Habib Beye sur le banc en février (1 victoire, 4 défaites). Mais il en a pris 2,6 contre des équipes de deuxième moitié de tableau sur la période (6 victoires, 1 défaite).

Avec trois centraux et trois milieux axiaux bien défensifs, on peut s'attendre à mieux quadriller le terrain ou récupérer plus de ballons. Or, il n'en a rien été. Non l'équipe bretonne n'a pas été plus imperméable, mais elle a en plus été ouverte aux courants d'air et a manqué de liant entre son milieu et son attaque, jusqu'à l'entrée de Blas, donc. Faut-il changer de formule ? "Ce n'est pas lié au système, déplorait Beye. Il y a des attitudes en termes d'intensité défensive qui ne sont pas acceptables. On a toujours été un ou deux mètres en retard. Il n'y a pas de débat sur la défaite, elle est méritée, elle aurait pu être plus importante. On a manqué de tout dans ce match-là."

Avec ce résultat, le club breton est presque assuré de ne pas finir dans la première partie de tableau pour la seconde année d'affilée. Vu ce qu'il a montré samedi, il ne mérite pas mieux.

Rennes est une grande lessiveuse, il crie au scandale

Le Stade Rennais a assuré son maintien de bien triste manière avec une claque 4-1 subie à Lyon. Le résultat d'une saison chaotique sur et hors du terrain. Les derniers transferts n'ont pas forcément apporté satisfaction. Un journaliste demande de la stabilité dans le club.

Rennes est une grande lessiveuse, il crie au scandale

Samedi soir, Rennes a été terrassé par l'équipe qu'elle enviait depuis plusieurs mois. Grâce à un recrutement conséquent, l'OL avait su réaliser une incroyable remontée la saison dernière pour passer de la zone rouge à une qualification européenne. Les Bretons ont tenté de faire la même chose en recrutant Brice Samba, Seko Fofana ou encore le Japonais Kyogo Furuhashi au mercato hivernal, mais la réussite ne fut pas du tout identique. Sauvé de la relégation malgré son revers 4-1 dans le Rhône, le Stade Rennais est coincé dans le ventre mou de la Ligue 1 à la 10e place. Le club breton est bien loin de pouvoir se mêler à la lutte pour l'Europe.

Rennes doit arrêter de changer régulièrement
Malgré l'apport tactique indéniable d'Habib Beye, Rennes a pu mesurer l'immense écart qui le sépare du sommet du championnat. L'OL a marché sur l'équipe bretonne pendant une bonne partie du match samedi. Présent dans l'After Foot sur RMC, Florent Gautreau a analysé les raisons de la faillite rennaise en cette seconde partie de saison. Pour lui, Rennes est trop instable en interne pour pouvoir avancer et atteindre des objectifs prestigieux.

"Rennes a raté son intersaison, Rennes a les moyens de tout changer cet hiver. Tu récupères Rouault, Brassier, Fofana, Samba, tu as de la chance d’avoir grâce à Beye des jeunes qui sont tout de suite remis dans le circuit avec Jacquet, Meité. Tu as une nouvelle dynamique avec un coach qui est apprécié en général en ville. Mais, le problème, c'est que cette machine à laver, ces changements incessants, ce directeur sportif qui part et celui qui arrive l’été dernier. Ces changements de gouvernance à tout moment. Tout cela ne peut pas durer. Le Stade Rennais a finalement un problème de gouvernance", a t-il indiqué. Autant dire que les supporters bretons devront patienter encore plusieurs mois pour rêver de nouveau et titiller des équipes comme l'OL, l'OM, Monaco mais aussi Brest et Lens.

Saluts néonazis en tribunes lors de Rennes-Nantes, des ultras espagnols soupçonnés

En marge du derby entre Rennes et Nantes le 18 avril dernier, un groupe de supporters espagnols, classé à l'ultra-droite, serait à l'origine de saluts néonazis effectués dans l'enceinte du Roazhon Park. Un acte condamné par les ultras rennais responsables de la tribune concernée, et qui a mené à l'ouverture d'une enquête par le Stade Rennais.
Saluts néonazis en tribunes lors de Rennes-Nantes, des ultras espagnols soupçonnés

Des signes néonazis ont été effectués par des personnes présentes dans les tribunes du Roazhon Park le 18 avril dernier, en marge du derby entre Rennes et Nantes (2-1). Sur une photo publiée sur X mardi, on peut voir une dizaine de personnes floutées effectuer un salut avec trois doigts qui peut s'apparenter à un "salut de Kühnen", un signe néonazi.

Ce signe, utilisé afin de contourner la législation interdisant le salut nazi traditionnel, a été effectué par un groupe tenant un drapeau sur lequel figure l'inscription "Ligallo Ultras", un groupe de supporters ultras espagnol, originaire de Saragosse. Classé à l'extrême droite, ledit groupe pourrait aussi être impliqué dans un affrontement avec des ultras nantais à l'issue de la rencontre.

Une enquête ouverte par le club
Ces gestes ont été fermement condamnés par le bureau de supporters ultras rennais, le Roazhon Celtic Kop (RCK), principal animateur de la tribune Mordelles, où ils ont été photographiés. "Nous nous désolidarisons évidemment de leur initiative et de leurs gestes parfaitement intolérables", a écrit le RCK dans un communiqué publié vendredi, rappelant que le groupe tenait une "ligne de conduite apolitique" et qu'il se battait "contre tout comportement qui va à l'encontre de [ses] règles dans [sa] tribune".

Contacté par Ouest-France, le Stade Rennais a lui aussi condamné ces gestes. "Ces comportements marginaux sont intolérables et contraires aux valeurs du sport en général et de celles de notre club en particulier", a-t-il expliqué à Ouest-France. Rennes a indiqué qu'une enquête a été ouverte afin d'identifier les responsables de ces gestes et se réserve la possibilité de porter plainte dans les prochains jours.

La Ligue 1 de retour sur Canal+, feu vert donné

La porte s’est fraîchement entrouverte pour un retour de la Ligue 1 sur Canal+. Une perspective totalement validée par Jérôme Rothen.
La Ligue 1 de retour sur Canal+, feu vert donné

Et si la Ligue 1 faisait son grand retour sur les chaînes de Canal+ ? C’est une option qui a récemment été remise sur la table. Un revirement qui est dû à une seule chose: la nomination de Nicolas de Tavernost au poste de directeur général de LFP Média, la société commerciale de l’instance du football français, qui a été officialisée ce mercredi.

Avec l’arrivée de l’ancien patron du groupe M6, propriétaire des Girondins de Bordeaux de 1999 à 2018, le président du directoire du groupe Canal+, Maxime Saada, s’est dit prêt à renouer le dialogue avec la Ligue de football professionnel.

"Le (Nicolas de Tavernost) mettre autour de la table comme interlocuteur, c’est un bon moyen de me faire revenir sur le sujet de la Ligue 1", a-t-il ainsi expliqué dans les colonnes de L’Equipe, et de néanmoins ajouter: "On peut dialoguer avec lui et je le ferai. Mais je n’oublie en rien le préjudice qui nous a été causé lors du précédent contrat."

Alors que DAZN, l’actuel principal diffuseur du championnat de France, devrait se retirer en fin de saison, un retour de la Ligue 1 sur Canal+ serait la meilleure des nouvelles pour le football français, estime Jérôme Rothen. "Il vaut mieux partir sur une chaîne comme Canal avec 250 millions, oui c’est terrible, mais au moins ils savent faire", a ainsi lancé l’ancien Parisien sur les ondes de RMC, qui se veut même optimiste.

Rothen: Canal saura faire rayonner la Ligue 1, ils l’ont toujours fait
"Les présidents se sont battus pour avoir DAZN, a-t-il poursuivi. En effet, ils ont fermé les yeux sur beaucoup de choses. Et la preuve, c’est que c’était voué à l’échec par rapport au prix et au contenu. Canal saura faire rayonner la Ligue 1, ils l’ont toujours fait. On est optimiste par rapport aux déclarations de Maxime Saada, mais attention, rien n’est fait."

Oui mais voilà, si retour de Canal+ il doit y avoir, Vincent Labrune, président de la LFP, va devoir partir, selon Emmanuel Petit. "En dehors de l’égo dans cette histoire, de l’humiliation qu’a subi Canal+, qui a construit le football français, qui l’a accompagné, aidé à s’enrichir et à grandir et à faire de ce produit le produit que l’on connaissait quand il était sur Canal+… Alors oui la porte s’entrouvre, mais derrière il y a des têtes qui vont tomber, c’est une certitude, a assuré le champion du monde 98. La porte s’entrouvre et Labrune s’en va, c’est obligatoire." Le feuilleton ne fait que commencer.

Pourquoi la nouvelle crise des droits tv risque de contraindre les clubs à baisser drastiquement leur masse salariale

Une nouvelle catastrophe approche. Alors que la LFP est en conflit ouvert avec DAZN, principal diffuseur des matches de L1, les clubs de l'élite vont (vraiment) devoir revoir leur modèle économique. Avec des revenus liés aux droits TV possiblement divisés par trois dès la saison prochaine, les salaires des joueurs vont forcément être impactés. C'est la fin d'une opulence absurde et injustifiée.

Pourquoi la nouvelle crise des droits tv risque de contraindre les clubs à baisser drastiquement leur masse salariale

La fin de la récré approche. Après de trop nombreuses années à vivre au-dessus de leurs moyens, les clubs de Ligue 1 s'apprêtent à vivre un tournant qui, cette fois-ci, devrait aussi impacter les joueurs. Le divorce avec DAZN, que les dirigeants du foot français ont acté lors d'une réunion de crise il y a dix jours, va encore considérablement affecter les revenus liés aux droits TV.

* 650 millions d'euros en 2020-2021 ;
* 624 millions d'euros sur la période 2021-2024 ;
* 500 millions d'euros (promis) depuis 2024.

Malgré cette décroissance, les clubs français n'ont pas entamé de véritable refonte de leur modèle économique, pourtant devenu obsolète depuis bien plus longtemps encore. Une très grande majorité d'entre eux accusent d'importants déficits structurels et comptent sur les ventes de joueurs et le bricolage pour maintenir un semblant d'équilibre.

La masse salariale d'un championnat majeur
Les masses salariales sont l'une des principales causes de cette problématique. Pour entretenir l'illusion de son statut de cinquième grand championnat européen, la Ligue 1 a historiquement surpayé ses joueurs. Autrement dit, elle leur a offert plus d'argent que ce que leur niveau leur aurait permis d'obtenir dans n'importe quel autre championnat européen (à l'exception de la Premier League qui peut, elle, se le permettre).

Malgré un contexte morose économiquement, notre championnat n'a pas réellement fait évoluer sa politique de rémunération même si certains clubs (Lens, Reims...) ont été contraints de réduire la voilure. La masse salariale globale de L1 s'est, elle, maintenue autour de 1,8 milliard d'euros par an, charges comprises.

Et maintenant ? La donne se complique. Plus aucun média traditionnel ne semble intéressé à l'idée de régler un demi-milliard d'euros par an de droits TV qui pèse très lourd dans le budget des clubs. Les dirigeants du foot français se sont fâchés avec une bonne partie des financiers et à deux mois de la fin de saison, difficile d'imaginer une autre issue que la création d'une nouvelle chaîne gérée par la LFP elle-même et distribuée par une ou plusieurs plateformes.

Mais les droits tv d'un championnat mineur ?
Le flou règne encore autour des revenus que pourrait générer cette nouvelle chaîne, en sachant qu'un très gros budget, de plusieurs centaines de millions d'euros, devra être injecté pour la lancer (coûts de fonctionnement, production, rémunération des journalistes, etc). Les plus optimistes - c'est-à-dire les dirigeants de la LFP - tablent sur une enveloppe de gains comprise entre 400 et 500 millions d'euros.

Ce montant permettrait effectivement de limiter la casse et de maintenir la stabilité du niveau de vie mais il est plus qu'irréaliste, car calculé autour d'un nombre d'abonnés utopique (2 millions). Le président du RC Lens Joseph Oughourlian, bien plus pragmatique que la plupart des autres dirigeants, a récemment réaffirmé, lors d'une interview à RMC, que le "produit Ligue 1" valait entre "150 et 200 millions d'euros." Soit à peu près autant que les championnats portugais et néerlandais où les masses salariales sont, en moyenne, neuf à dix fois moins élevées (!).

Or, selon le rapport financier de la Ligue portant sur la saison dernière (2023-2024), les revenus liés aux droits TV représentent encore environ un tiers des produits totaux (hors vente de joueurs). En sachant qu'un nouveau moyen de diffusion, à travers la création d'une chaîne de la Ligue, entraînerait aussi la baisse d'autres revenus (publicité, engagement, marketing), et que CVC en ponctionnera une partie, les clubs de Ligue 1 n'auront tout simplement pas d'autre choix que de répercuter cette baisse sur leur masse salariale.

Le plafond des 70%
C'est de toute façon une nécessité puisque la masse salariale des clubs de L1 correspond encore à 77% de leurs produits, alors que l'UEFA imposera aux écuries de réduire ce taux à 70% à partir de la saison prochaine. Reste à savoir comment les dirigeants du foot français s'y prendront.

La tâche n'est sans doute pas aussi simple qu'elle en a l'air et seuls les clubs soutenus par des grosses fortunes, ou directement qualifiés pour la Ligue des champions, pourraient espérer sauver les meubles. Les autres risquent d'être contraints de dégraisser massivement et de se séparer de leurs meilleurs éléments, comme Lens l'a fait l'hiver dernier.

D'autres mécanismes de rémunération sont possibles. À Marseille, par exemple, plusieurs joueurs disposent d'un salaire fixe contenu (à l'échelle d'un club comme l'OM) avec une importante part variable qui dépend des résultats sportifs individuels ou collectifs. Mais cette formule n'est pas toujours applicable pour les clubs plus modestes aux carottes moins appétissantes. Tout porte à croire, donc, que le niveau global de notre championnat risque de continuer à baisser et que les inégalités, en son sein, vont encore se creuser.

S.G.S.B.

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