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Opération réussie pour Baptiste Santamaria

Baptiste Santamaria, gravement blessé à la cheville gauche contre Auxerre voici dix jours (5-0), a subi une intervention chirurgicale qui s'est bien passée, lundi à Bordeaux. Le milieu de Rennes devrait être absent au moins quatre mois.
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Blessé contre l'AJ Auxerre lors de la 7e journée de L1 (5-0), Baptiste Santamaria a été opéré, lundi à Bordeaux, des ligaments de la cheville gauche. L'intervention s'est bien passée.

Le milieu défensif s'apprête à entamer sa convalescence. Son indisponibilité, qui n'est pas officiellement précisée par son club, devrait s'étendre jusqu'à fin janvier-début février 2023.

Le SRFC cherche un joker médical pour pallier l'absence de l'ancien Angevin. L'arrivée de l'ancien Lillois Xeka (27 ans), actuellement sans club, serait imminente.

 

Le Stade rennais, une équipe que j’ai toujours bien aimé

Sa présence à l’Open Blot Rennes ne vous aura pas échappé. Engagé dans le Challenger de la ville bretonne, Benoit Paire a cette semaine participé après sa première victoire à une vente aux enchères, dont il est ressorti avec un maillot du Stade rennais. Avant le match face à Marseille, son club de coeur, le tennisman français évoque le SRFC.

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Benoit, on t’a vu récemment avec un maillot du Stade rennais. Es-tu passé de l’autre côté ?

Non ! Mais c’est vrai que c’est une équipe que j’ai toujours bien aimé. Je connais Clément Grenier et Benjamin Bourigeaud donc forcément c’est une équipe que je suis. C’est une équipe qui est joueuse, chaque fois que je les regardais c’était toujours une équipe qui allait de l’avant, qui attaquait. Et moi c’est ce que j’aime dans le foot. Donc j’ai mis le maillot du Stade rennais, ça ne me dérangeait vraiment pas du tout. Ça aurait été celui de Paris, ça aurait été plus compliqué mais celui du Stade rennais j’étais content. En plus on se joue aujourd’hui, ça va être un match intéressant.

La saison dernière, le Stade rennais a encore plus joué vers l’avant d’ailleurs. Ça t’a particulièrement plu ?

Je dirais que c’était une belle équipe, qui aurait pu encore faire mieux je pense. C’était vraiment intéressant à regarder, j’aime ces équipes là. Elle va de l’avant, elle joue son jeu, ne pas va se contenter de défendre quand elle joue un adversaire meilleur qu’elle. Il y a des joueurs à suivre comme Bourigeaud, j’aime beaucoup. Je le connais d’accord, mais c’est quelqu’un que je trouve exceptionnel. Qu’il joue encore à Rennes, qu’ils aient réussi à le garder, je trouve que c’est bien car c’est quelqu’un qui apporte énormément à l’équipe, se bat et en veut tout le temps. Moi j’aime ça.

On a récemment assisté à plusieurs claques mises par le SRFC à ses adversaires. Il y a une dimension spectacle qui doit te parler non ?

Oui bien sûr. Je pense que les gens sont là pour voir un spectacle et un show. Par exemple, j’ai adoré la saison de l’OM qui a fini deuxième, mais en terme de jeu il y a des matchs où on s’ennuyait un petit peu. Au Stade rennais, ça on ne l’avait pas. C’était une équipe qui ne refusait jamais le jeu, allait au combat. C’est vrai que moi qui aime un peu faire le show, je me reconnais un peu dans cette équipe. Je suis toujours un grand fan de Marseille, je le resterai, j’en suis fan numéro 1, mais l’année dernière il y a des matchs où on avait envie qu’ils poussent un peu plus et ils n’y allaient pas.

Steve Mandanda est passé de Marseille à Rennes cet été. Qu’est-ce qu’il représente pour toi ?

Pour nous c’est le capitaine de l’équipe de Marseille. Je suis triste qu’il soit parti, je trouve qu’il était très important au club, il faisait du bien à l’équipe, au vestiaire. Perdre un joueur comme Mandanda, c’est dommage. Il y avait sûrement des choses qu’on ne connait pas pour qu’il parte comme ça au Stade rennais à la dernière minute alors qu’il y avait encore un changement d’entraîneur. C’est une déception pour nous Marseillais. Il y a des joueurs qui resteront, marqueront le club et je pense que Steve en fait partie, et quand il reviendra à l’OM, ce ne sera pas le joueur qui se fera siffler. Tout le monde le respecte pour ce qu’il a fait, nous a apporté. On sera très contents de le revoir au Vélodrome.

Dimanche, Marseille reçoit Rennes. Comment vois-tu ce match ?

Bien ! Je trouve que Marseille a une des meilleures équipes depuis longtemps. Il y a du jeu cette année, on joue, on est performants, efficaces devant. Il y a Alexis Sanchez qui fait beaucoup de bien. Je trouve qu’il y a une équipe cohérente. Même si derrière de temps en temps quand il y a un ou deux blessés en plus c’est difficile, mais dans l’ensemble on a une équipe avec un banc correct et je le sens bien ce match contre Rennes. On fait un très bon début de championnat. Rennes ne joue pas son meilleur football pour l’instant et je pense qu’on a la capacité. Après il faudra voir physiquement, les deux équipes ont joué en coupe d’Europe cette semaine. Ça va être un match très intéressant, il va falloir voir si la défaite contre Francfort n’aura pas fait trop de mal à Marseille. Je suis quand même positif et je pense que l’OM peut s’en sortir sur ce match.

Ton prono pour cette rencontre ?

3-1 pour Marseille.

Bus, train, avion… Voici comment le club se déplace en Ligue 1

Pour ses déplacements en Ligue 1, le Stade Rennais alterne entre plusieurs moyens de transport en fonction de la distance. L’avion reste la solution privilégiée.
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À l’heure de la sobriété énergétique, le sujet est sur toutes les lèvres des acteurs du football français. Après le bad buzz provoqué par Christophe Galtier, l’entraîneur du PSG, et Kylian Mbappé en conférence de presse cette semaine, la problématique des déplacements des clubs de football professionnels est revenue au centre du débat. Si la situation de chaque club de Ligue 1 est différente, le Stade Rennais est en tout cas loin d’être le plus mauvais élève de la classe.

Depuis plusieurs années, le club se déplace systématiquement en bus pour ses déplacements dans la zone Grand Ouest - c’est-à-dire à Angers, Lorient, Brest et Nantes en ce qui concerne la saison 2021/22. Grâce à la ligne à grande vitesse qui rallie, depuis 2017, la capitale française en 1 h 26, les Rouge et Noir s’organisent également pour prendre le train jusqu’à Paris. Une véritable singularité à ce niveau puisque sur l’ensemble de la saison 2019/2020 en Ligue 1 et en Ligue 2, 65 % des trajets des équipes ont été effectués en avion, 31 % en bus et seulement 4 % en train.

Le TGV pose plusieurs difficultés
Il faut dire que malgré les appels du pied de la SNCF, ce mode de transport présente plusieurs écueils pour les clubs professionnels. « Le premier problème qu’on rencontre, c’est le calendrier qui tombe seulement trois semaines à l’avance », explique le Stade Rennais. « C’est très compliqué de bloquer une rame pour 40 personnes dans un laps de temps aussi court. Ensuite, il faut aussi pouvoir repartir après la rencontre… et quand on joue à 21 h, ça n’est pas possible. La dernière fois, on avait dû rentrer de Paris en bus ».

Autre dossier assez épineux : la sécurité des joueurs et les troubles à l‘ordre public que peut générer l’apparition de toute l’équipe dans une gare. « Il y a des joueurs comme Steve Mandanda qu’on peut difficilement amener à la gare sans une organisation millimétrée en amont ».

Le transport aérien plébiscité par les clubs
En ce qui concerne les déplacements plus longs, c’est l’avion qui est privilégié. Un mode de transport difficile à remplacer, surtout au regard du calendrier surchargé d’un club qui dispute une Coupe d’Europe. « Quand on joue tous les trois jours, il faut faire très attention au temps de récupération pour éviter les blessures », précise le SRFC. « Si on se rend à Bordeaux en bus sur un match qui se dispute à 21 h, les joueurs vont rentrer à 6 h du matin. Ce n’est pas envisageable de perdre une journée de soins ou de récupération quand on fait du sport de haut niveau ».

Mercredi 7 septembre, le Stade Rennais a effectué plus de 4 h d’avion pour se rendre à Chypre pour son entrée en lice jeudi en Ligue Europa face à l’AEK Larnaca. Les joueurs rentreront en Bretagne dans la foulée de ce périple qui devrait être leur plus long déplacement de la saison.

Si le transport aérien semble encore avoir de beaux jours devant lui pour les déplacements des clubs de Ligue 1, le Stade Rennais tente néanmoins de limiter le bilan carbone liées à toutes ses activités. Presque un devoir d’exemplarité à une période ou chacun est appelé à faire des efforts en matière de sobriété énergétique.

Des alternatives pour limiter le bilan carbone
Cette année, le club a notamment signé un partenariat avec une société qui encourage les supporters à se rendre au Roazhon Park en covoiturage. L’objectif étant de limiter le nombre de voitures à circuler les soirs de match. Dans un rapport qui date de 2020, l‘Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie avait constaté que plus de 80 % des émissions de gaz à effet de serre liées à une manifestation sportive sont dues au transport des personnes.

À Rennes, si l’arrivée de la ligne B du métro devrait avoir un impact positif sur la réduction du nombre de voitures en circulation à chaque rencontre, le club essaye depuis plusieurs années de proposer des alternatives. En 2015, un service de navettes de bus longue distance avait notamment été lancé afin de relier le Roazhon Park à une trentaine de communes aux quatre coins du département. Peut-être trop en avance sur son temps, le service n’avait pas connu un franc succès.

« On doit se pencher sur ces problématiques car elles sont très importantes », insiste le SRFC. « Au-delà des pratiques difficiles à modifier sur le transport, on doit avoir des comportements irréprochables à côté ». Preuve que le sujet n’est vraiment pas pris à la légère, une responsable RSE a intégré l’organigramme du Stade Rennais en 2019 pour travailler au quotidien sur la diminution de l’empreinte carbone du club.

RMC Sport, grandeur et décadence

Depuis son lancement en fanfare en 2016, la chaîne du groupe Altice est intimement liée à la stratégie de l'opérateur SFR. Et ses jours semblent comptés à terme.
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Six ans plus tard, le lieu est identique mais l'ambiance, pas vraiment... Mardi soir, à l'Altice Campus, siège du groupe de médias du même nom (RMC, BFM TV, RMC Sport...), dans le XVe arrondissement de Paris, on était loin du lancement, le 27 avril 2016, de cinq nouvelles chaînes de sport baptisées SFR Sport avant d'être renommées RMC Sport en juillet 2018. Celles-ci n'étaient, cette année, pas au menu des présentations de la saison à la presse. Il y a moins matière à briller avec, désormais, deux canaux réguliers et de rares exclusivités - la Ligue Europa et Ligue Europa Conférence (hors la meilleure affiche), le Championnat de foot portugais et le MMA (UFC, Bellator...), même si la chaîne continue de codiffuser deux affiches de Ligue des champions avec Canal +.

Le 5 août, au matin de la reprise de la Premier League, Arthur Dreyfuss, le PDG d'Altice Médias et depuis quinze jours d'Altice France (SFR), annonçait à sa rédaction le non-renouvellement de l'accord de codiffusion du Championnat anglais avec la chaîne cryptée. Un droit majeur qui occupait depuis toujours la grille du week-end. L'an passé, Canal, qui avait renégocié à la baisse son propre contrat annuel (de 105 à 65 M€), était favorable à un nouveau partage avec RMC Sport pour lequel les Anglais réclamaient, en compensation, une rallonge d'une quarantaine de millions d'euros.

Résultat, Canal+ et Altice ne sont pas parvenus à un accord. Les observateurs du marché y ont vu un nouveau signe du retrait progressif de RMC Sport, qui ne ferait d'ailleurs pas les affaires de Canal, ravi ces dernières saisons d'avoir trouvé un partenaire pour le règlement des droits, sans grande conséquence sur ses audiences.

"On pense qu'on ira au terme des droits en cours jusqu'en 2024 et qu'ensuite, ce sera fini"

Alban Azaïs, délégué syndical CGT

Chez RMC Sport, le doute des dernières années a laissé place à un sentiment de trahison pour les équipes selon Alban Azaïs, délégué syndical CGT. "Avec le recul, les salariés comprennent que les chaînes ont été lancées pour redorer le blason SFR au moment où il le fallait et qu'il n'y avait pas une vraie volonté de s'inscrire dans le temps... On pense que c'était un coup marketing, qu'on ira au terme des droits en cours jusqu'en 2024 et qu'ensuite, ce sera fini."

En mai 2016, sous l'oeil du propriétaire d'Altice, le discret milliardaire Patrick Drahi, Michel Combes, alors PDG de SFR, affichait en effet clairement l'objectif : contribuer à la reconquête d'abonnés (internet et mobile) pour l'opérateur racheté en 2014 à Vivendi. Altice avait donc choisi de faire "all-in" (mettre son tapis sur la table au poker) sur bon nombre de droits sportifs, en doublant pratiquement les montants de ceux du Championnat de France de basket (de 6 à 10 M€) en 2015, de la Premier League (de 60 à 115 M€) en 2016 et en prévoyant d'opérer de même sur les Coupes d'Europe de football. Ce serait chose faite le 10 mai 2017 avec un chèque de 350 M€ par saison signé à l'UEFA pour la Ligue des champions et la Ligue Europa de 2018 à 2021, soit plus du double du deal précédent avec Canal+ et beIN Sports (165 M€).

RMC Sport n'a pas participé à l'appel d'offres pour la L1 et perdu celui pour la C1
Si les dirigeants de SFR rappelaient alors publiquement vouloir distribuer leurs chaînes de sport chez les autres opérateurs, les montants des minimums garantis réclamés (50 M€ en 2016, plus de 100 M€ lors de la diffusion de la C1 en exclusivité) signifiaient plutôt, pour leurs concurrents, leur volonté farouche de conserver l'exclusivité pour maximiser la vente de box SFR. Un seul accord, à destination des abonnés satellite de Canal+, allait d'ailleurs être finalement trouvé pour la distribution de RMC Sport, le temps de l'exclusivité sur les Coupes d'Europe.

Rapidement, cependant, Altice n'allait plus afficher les mêmes ambitions dans les contenus sportifs. En mai 2018, RMC Sport ne participait pas à l'appel d'offres des droits de la Ligue 1 et perdait, en 2019, la Ligue des champions pour la période 2021-2024. "On a alors reçu une vidéo interne de Patrick Drahi et Armando Pereira (le directeur opérationnel d'Altice). Ils nous expliquaient clairement que le sport en télé payante n'était plus une priorité pour le groupe. C'était focus sur l'info et le sport en gratuit, se souvient un membre de la chaîne. On a pris un premier coup derrière la tête." Le second interviendra au printemps 2020, à la sortie du premier confinement. La question de l'arrêt de RMC Sport se pose sérieusement.

"Le sport est un univers de plus en plus compliqué dans la concurrence des droits et la réussite économique n'est absolument pas évidente"

Alain Weill, alors PDG d'Altice France, en 2020

Finalement, il est décidé de la maintenir, mais en réduisant drastiquement les coûts. Alain Weill, alors PDG d'Altice France, s'adresse ainsi aux salariés : "Le sport est un univers de plus en plus compliqué dans la concurrence des droits et la réussite économique n'est absolument pas évidente. Il y a quelques années, pour SFR, la télé payante était un élément stratégique. Nous avons investi beaucoup, c'est peut-être moins déterminant aujourd'hui..." Des consultants (Christophe Dugarry, Willy Sagnol, Rio Mavuba...) aux émoluments importants quittent alors le groupe. 39 postes sont supprimés, le nombre de pigistes divisé par deux. La chaîne RMC Sport News est fermée et plusieurs droits (athlétisme, ATP 250 de tennis, équitation et progressivement le basket) sont abandonnés. Le deal de co-diffusion des affiches de Ligue des champions avec Canal+, puis le rachat pour une somme dérisoire (1,5 M€ par saison) des droits de Ligue Europa et de Ligue Europa Conférence laissés vacants par Mediapro, permettent de centrer la chaîne sur le foot.

Aujourd'hui, si l'offre s'est dégradée, l'abonnement est maintenu à 19 € par mois pour les non-abonnés à SFR et à 9 € pour les clients de l'opérateur. En interne, le chiffre de 2 millions d'abonnés (gratuits et payants) à RMC Sport circule toujours. "On ne sait pas si c'est vrai mais une chose est sûre, ils sont encore nombreux, glisse un membre de la chaîne. On nous a souvent répété que la France était le pays où on se désabonnait le moins en Europe. Et comme un arrêt des chaînes RMC Sport faciliterait la résiliation de nombreux abonnés à SFR, cela explique certainement qu'on continue à exister aujourd'hui." Mais les droits de l'UFC arrivent à échéance dans un peu plus d'un an et ceux des Coupes d'Europe de foot en mai 2024 (Canal les a déjà rachetés jusqu'en 2028).

Plusieurs salariés ont dès lors le sentiment d'assister à une "mort lente" de leur chaîne, même si la direction assure que le groupe continuera à candidater à certains droits. "Il n'y a pas de communication claire sur la stratégie de RMC Sport depuis la perte de la Premier League, assure Azaïs, côté syndical. En urgence, on a envoyé des journalistes vers de la production de podcasts ou sur Twitch pour leur trouver un peu d'activité en attendant..."

Les pelouses synthétiques à base de microplastiques bientôt interdites sur les terrains de sport

On construit chaque année environ une centaine de terrains de sport dotés d'une pelouse synthétique. Mais celles fabriquées à partir de microplastiques, revêtement extrêmement polluant, sont dans le viseur de l'Union européenne.

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C'est la mort annoncée de ces terrains de sport synthétiques : la Commission européenne propose de les interdire d’ici six ans. Ce qui pose problème dans ces terrains synthétiques de foot ou de rugby, c’est qu’ils sont fabriqués avec des microplastiques.

En 2018, l’Anses, l‘Agence de sécurité sanitaire, avait estimé que le risque sanitaire pour les utilisateurs étaient négligeable. Elle avait exclu le risque de cancer. Mais ces particules sont fabriquées avec des pneus recyclés ou des polymères. Et comme comme ces granulats plus fins qu’un cheveu, ils s’échappent dans l’environnement. On peut les retrouver dans l’eau, les fruits et légumes et donc, finalement, dans notre organisme. "Ces granulats sont toxiques pour l'environnement et potentiellement pour la santé humaine, confirme Hélène Duguy, juriste spécialisée dans les produits chimiques pour l’ONG Client Earth, qui plaide pour l’interdiction de ces microplastiques. Du fait de leur utilisation et du transport, les granulats finissent souvent dans les égoûts, et donc dans l'environnement. C'est une pollution conséquente : il y a environ 16 000 tonnes d'émissions par an."

Vers une interdiction des pelouses synthétiques à base de microplastiques
La Commission européenne propose d’interdire la construction des terrains de sports synthétiques à base de microplastiques : il ne serait plus possible d’en construire de nouveaux d’ici six ans. Actuellement il y en 4 400, cela représente 10% du parc. Pour Gilles Thillaye, qui dirige Eurofield, une entreprise de construction qui a un peu moins de la moitié du marché, la transition est en marche : "Tout le monde a pris conscience, et aujourd'hui 70% de nos terrains sont faits avec des matériaux neutres. On utilise un remplissage organique : du liège, du bois recomposé..."

"On est prêts à s'adapter, mais toute la filière de production de pneus risque d'avoir de grosses difficultés économiques."

Gilles Thillaye à franceinfo

Certaines municipalités ont déjà amorcé la transition. La Ciotat, par exemple, a inauguré il y plus de deux ans déjà un stade en noyaux d’olives concassées. L'équipement a coûté 50 000 euros de plus qu’une structure en microplastisques.

Football, Côté Cour

Football, Côté Cour

Football, Côté Cour Bernard Cornu (Auteur) Philippe Delacotte (Auteur)

Le déplacement des supporters rennais strictement encadré

Deuxième match à domicile pour le RC Lens ce samedi soir et premier arrêté préfectoral touchant les supporters visiteurs. Ceux-ci pourront assister à la rencontre mais ils sont priés de se rendre au stade sous escorte policière depuis Liévin.

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Le record du nombre d’interdictions de déplacement va-t-il être battu lors de cette saison 2022-2023 ? C’est la question que se posent les supporters de football après un exercice 2021-2022 durant lequel les préfectures n’avaient pas chômé, à commencer par celle du Pas-de-Calais. Alors qu’aucun arrêté n’a été pris à l’occasion du premier match de Lens face à Brest, celui de samedi soir contre Rennes sera bel et bien touché par des restrictions.

Bonne nouvelle pour les fans bretons, ils pourront se rendre à Bollaert-Delelis pour encourager leur équipe. Mais leur venue sera strictement encadrée. L’arrêté enjoint tous ceux qui viendront dans notre région en transport collectif à se rassembler rue Marcel-Caron à Liévin à 19 heures, pour être ensuite escortés jusqu’au stade. Stade qu’ils ne pourront quitter que "sur autorisation des forces de l’ordre" après le coup de sifflet final.

Des "indépendants" rennais désireux d’en découdre ?
A contrario, les abords du stade, le centre-ville de Lens et quelques rues de Liévin sont interdits à tout supporter rennais "ou se comportant comme tel" qui serait démuni de billet pour le match. Par ailleurs, l’arrêté interdit le transport et l’utilisation de fumigènes aux mêmes endroits, ainsi que de banderoles et de drapeaux portant des messages qui "appellent à la provocation, à la violence ou à la haine". Le non-respect de l’arrêté expose à six mois de prison, 30 000 euros d’amende et un an d’interdiction de stade.

On retrouve comme justifications à ces mesures des arguments habituels : le risque d’attentat et le plan Vigipirate et les traversées de migrants à Calais qui mobilisent les forces de l’ordre. Mais ce qui semble surtout inquiéter les autorités sont "les renseignements recueillis par les forces de sécurité" : des supporters indépendants rennais, en conflit avec une section "ultra" (Roazhon Celtic Kop), seraient susceptibles de venir à Lens pour en découdre. Or, "lors d’un déplacement à Rennes" (dont la date n’est pas précisée), des indépendants lensois seraient venus prêter main-forte aux premiers pour affronter les seconds. "Des policiers physionomistes des deux clubs" devraient d’ailleurs être présents ce samedi soir pour les identifier.

Comment la DGSI a déjoué un projet d’attentat au Roazhon Park de Rennes

En 2018, à Rennes, un jeune de 17 ans était arrêté par la DGSI après avoir échafaudé un attentat contre le Stade Rennais.
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Notre série : Rennes, nid d'espions
De la Seconde guerre mondiale aux cyberattaques d’aujourd’hui, en passant par les menaces russes et chinoises, Rennes figure depuis 80 ans sur la carte des services secrets. Grâce au Mensuel de Rennes, découvrez neuf affaires d’espionnages véridiques qui sont liées à la capitale bretonne.

Au dernier étage du commissariat de la Tour d’Auvergne, à Rennes, il existe une porte sécurisée dont personne ne peut s’approcher, sauf raison valable. Et encore faut-il être dûment escorté par un fonctionnaire habilité.

Derrière, rien que des bureaux très banals, comme on en trouve à tous les niveaux de l’hôtel de police, pour la plupart mieux équipés que la moyenne. Qu’est-ce qui rend ce secteur aussi sensible ? Son activité. C’est ici que se trouve l’antenne locale de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). À ne pas confondre avec la DGSE, qui opère hors du sol français, la DGSI s’occupe du renseignement sur le territoire hexagonal. Ses compétences recouvrent le contre-espionnage. Mais, aussi, le contre-terrorisme.

Limiers d’élites
À Rennes, le service compte notamment des ex-Renseignements généraux (RG), qui ont fusionné avec la DST en 2008. Habitués à travailler en « source ouverte », au contact du public, en manifs par exemple, aucun de ces impétrants n’était alors habilité « secret-défense ». Il leur a fallu apprendre très vite la discrétion et le principe du « besoin d’en connaître ». Autant de qualités indispensables pour intégrer un service qui ne travaille qu’en circuit fermé. Les antennes locales de la DGSI dépendent directement du directeur central. Lui-même relève du ministre de l‘Intérieur, sans passer par l’échelon du Directeur Général de la Police nationale, comme y sont obligés la plupart de ses homologues.

Combien d’employés évoluent dans ce bocal de béton ? L’information est confidentielle. Le grand public n’entend parler de ces limiers d’élite qu’à l’occasion de rares arrestations médiatisées. C’est le cas, par exemple, du projet d’attentat au Roazhon Park.

Un lycéen dans le collimateur
L’affaire démarre en 2017, quelques jours avant Noël. La France sort de deux ans d’état d’urgence suite aux attaques de Paris. Dans l’esprit des Rennais, le risque terroriste semble pourtant éloigné de leur région. Pas pour la DGSI, qui sait que la capitale bretonne est une cible potentielle. Un an auparavant, en septembre, un exercice grandeur nature a simulé la prise d‘otage de spectateurs au Théâtre national de Bretagne. Après Nice et le 13 novembre, les services de renseignement n’ont qu’une peur : louper le prochain « radicalisé » qui passera à l’acte.

Justement, la DGSI pense en avoir repéré un. Ses spécialistes chargés de scruter l’Internet islamiste ont dans leur collimateur G., un lycéen rennais de 17 ans. Le jeune homme rêve de partir faire la guerre en zone irako-syrienne, aux côtés d’Al Qaida. Renfermé, il vit seul avec sa mère et passe son temps sur Telegram. Une messagerie chiffrée prisée des politiques, des journalistes… Et des organisations terroristes.

Nom de guerre
G. ne poste pas sous sa véritable identité. Il utilise une kunya, un « nom de guerre » -le seul par lequel les djihadistes se connaissent. Dans un langage entrelardé d’argot arabe, il partage des messages violents, des images de propagande et des informations sur la Syrie. Mais G. a oublié les règles de prudence élémentaire. Ses 19 photos de profil sont accessibles au tout venant. Les images parlent d’elles-mêmes : des drapeaux de l‘organisation djihadiste Ansar al-Islam et de l’Émirat islamique d’Afghanistan, un « fuck », des photos de combattants… Il y a également une référence à al-Malhamah al-Kubra, la grande bataille de l’Apocalypse contre les Croisés, dont les terroristes se sont attribués la sinistre mission de paver la voie.

La DGSI a suffisamment d’expérience pour prendre tous ces éléments au sérieux. L’antiterrorisme mobilise plus des deux tiers de ses capacités. Notamment sa section T3 centrée sur l’islam radical. « La France est aujourd‘hui, clairement, le pays le plus menacé » 1, affirme Patrick Calvar, ancien des Renseignements généraux de Rennes et patron de la DGSI jusqu’en 2017. Le dossier de G. est donc transmis à l’échelon breton du service.

Sous haute surveillance
Le 20 décembre, la DGSI informe la section antiterroriste du Parquet de Paris. Une enquête préliminaire est ouverte. G. est passé à la moulinette des fichiers de police. Inconnu des services. En revanche, et c’est jugé très intéressant, le lycéen a fait une demande de passeport biométrique le 18 décembre. Soi-disant pour un voyage scolaire. Ça sent le départ imminent en Syrie.

Les enquêteurs placent l’immeuble du jeune homme sous surveillance. Une opération très classique. Les techniciens de la DGSI sont par exemple capables d’installer en quelques minutes une caméra autonome dans un détecteur de fumée ou un lampadaire. Avantage : le quartier de G., à deux pas du square Charles-Geniaux, n’est pas isolé. Si besoin, les enquêteurs peuvent le prendre en filature sans se faire « détroncher » par les habitués des lieux.

Théories du complot
Vu de l’extérieur, G. est un élève sans histoire, en première dans un lycée privé catholique rennais. Comme beaucoup d’ados, c’est un garçon taciturne et influençable. Issu d’une famille bretonne pas vraiment religieuse, il n’a jamais connu son père. Il a décroché de l’école vers 13 ans, au fil des nombreux déménagements de sa mère. Depuis, il apprend l’arabe. Il s’est converti à l‘islam au cours de l’année. Sans le dire à sa mère, à qui il parle à peine. Il porte parfois la djellabah et fréquente le Centre islamique voisin une fois par semaine. Rien de répréhensible.

Si G. ne fait pas de vagues, ses échanges en ligne sont plus inquiétants. Il y évoque des projets d’attentat. Ses recherches sur la Syrie l’ont entraîné dans une spirale de fanatisme et de théories du complot, où les « diables occidentaux » tiennent le sale rôle. Le garçon représente une proie parfaite pour les recruteurs d’Al Qaida. Ces manipulateurs aguerris vantent une vie syrienne fantasmée, où un jeune paumé trouvera une nouvelle famille.

Depuis, G. téléphone régulièrement à des contacts proches de l’islam radical, bien connus de la DGSI. Dont un fiché pour terrorisme. Il appelle aussi plusieurs jeunes femmes. Il propose à l’une d’elles de l’accompagner en Syrie, où il veut devenir « sniper ». Elle refuse et menace de mettre fin à leur relation. Ils ne se sont jamais vus, mais G. affirme qu’il veut marcher avec elle sur « le sentier d‘Allah ». Il souhaite accomplir « quelque chose de bien plus grand qui est de secourir (sa) religion dans cette période où les mécréants s’acharnent sur elle ».

Interpellation
Le 16 janvier 2018, G. est interpellé à son appartement. Pendant la perquisition, les policiers trouvent un sac à dos contenant des vêtements, une trousse de toilette et plusieurs centaines d’euros en liquide. Un papier récapitule des itinéraires sûrs pour se rendre en Syrie. Un véritable périple en train, en car et en avion, de Rennes à la Turquie en passant par Barcelone et Toulouse. Puis un « passage clandestin » vers la ville d’Idlib à l’aide d’un faux passeport. La fugue était imminente.

Ce qui retient le plus l’attention des enquêteurs est sans doute ce feuillet bizarre sur lequel G. a griffonné un plan du Roazhon park. Et une liste d’armes. Pour les policiers : pas de doute : il s’agit d’un projet d’attentat. Un véritable remake du Bataclan à la mode de Bretagne.

Estimation glaçante
Le plan indique la position des véhicules et des complices nécessaires ainsi que les temps de parcours. G. n’a visiblement ni les hommes, ni les armes, ni les moyens de mener cette entreprise. Mais, pour le reste, il a tout prévu : « Une voiture arrive, dépose quatre personnes devant le Stade Rennais et emprunte la poubelle pour y accéder. Une voiture arrive devant le bar L‘Équipe et le Carrefour City, dépose trois personnes direction le Carrefour puis trois autres personnes qui rafalent le bar ».

S’ensuit une estimation glaçante du nombre de victimes : « S.R (Stade Rennais, NDLR) : 40 idolâtres, Bar l’E. : 6/10 idolâtres, Carrefour : 10/15 idolâtres Total : environ 60 Idolâtres ». À présent, c’est aux techniciens de la DGSI de faire parler le matériel informatique saisi chez G. : trois ordinateurs, trois disques durs, une clé USB, cinq téléphones, deux lecteurs MP3.

Fabriquer une bombe dans la cuisine de votre mère
De nombreux fichiers ont été supprimés. Mais il existe pléthore de logiciels qui les feront remonter à la surface. En auscultant les données de G., la DGSI tombe sur trois dossiers contenant des photos aériennes et des plans d’accès au Roazhon Park. Ainsi que des fichiers aux titres évocateurs, comme « Attaques ciblées : tuer les collabos pour la politique de l‘État français contre le califat, guide du lion solitaire », une liste des zones du corps humain à privilégier lors d’une attaque au couteau, ou encore un manuel intitulé « Fabriquer une bombe dans la cuisine de votre mère » (sic).

À ce moment, la DGSI se souvient sans doute qu’un tas de canettes a été découvert sous le lit de G. Des objets banals dans une chambre de jeune… qui peuvent aussi servir à fabriquer des explosifs artisanaux. L’historique du navigateur révèle des recherches du type « attaque au gaz », « tuerie de masse », ou encore le mot « taqiya ». Celui-ci désigne, pour les fanatiques, la dissimulation de sa radicalisation par la ruse. Dans le cas de G., il s’agissait de participer aux activités scolaires et de maintenir des contacts sur Facebook.

Vidéos d’exécutions
Le téléphone contient plusieurs vidéos de propagande, dont des exécutions. Mais aussi des conversations édifiantes entre G. et d’autres radicalisés. Le lycéen leur affirme qu’il commettra un attentat en France, « un 13-Novembre, mais en mieux », s‘il ne parvient pas à partir en Syrie. Il faut dire qu’un obstacle de taille se dresse entre G. et le djihad : sa maman. Encore mineur, il ne peut pas disparaître sans qu’elle appelle la police. Pas grave.

À un contact, G. déroule son « plan » : « Faudrait qu’une personne fasse croire à ma mère, en gros, que je vais chez un ami, soit-disant (sic). La personne, elle se fait passer pour son père, et pendant un bout de temps, par exemple les vacances chez cet ami, je dois passer une semaine, alors que c’est pas vrai, je pars pour le shâm (…). Comme ça je ne suis pas recherché (…). Faut pas qu’on parte à la légère (…). On se rencontre tous à Paris, (…) on prend l’avion à quelques heures d’intervalles pour pas qu’on parte tous en même temps et qu’on se fasse choper… »

Une simple pulsion ?
Placé en garde à vue, G. est interrogé à cinq reprises, livrant à chaque fois des indices sur son profil et ses motivations. Au départ séduit par les thèses de Daech, il s’est finalement rapproché de leurs rivaux, le Front al-Nosra, affilié à Al Qaida.

G. soutient qu’il ne comptait pas réellement organiser un attentat. Le Roazhon Park ? Une simple « pulsion », selon lui. Les enquêteurs ne sont pas convaincus. Ces déclarations ne « matchent » pas avec les conversations Telegram où G. fait l’apologie des martyrs et de la violence. Quatre mois plus tôt, il affirmait encore qu’il fallait commettre « des attaques simultanées » contre des concerts ou des commissariats, afin de saturer les services de police et de secours. Durant les auditions, le lycéen plaide qu’il a juste voulu « faire le malin » et répète qu’il n’est pas « pour le meurtre ».

10 ans de prison
La DGSI a-t-elle fait capoter un futur attentat ? Ou ces plans n’étaient-ils que les délires d’un ado manipulé par de dangereux « amis » virtuels qu’il n’a jamais rencontrés ? Mis en examen, G. est transféré à la prison de Fleury-Mérogis. Puis à la maison d‘arrêt d’Osny dans le Val d’Oise. Avant de finir à Vezin-le-Coquet. Son procès a lieu du 30 novembre au 3 décembre 2021, à Paris, devant une cour d’assises des mineurs spéciale. Il est condamné à dix ans de prison.

Un deuxième individu, arrêté grâce à l’exploitation des éléments saisis dans le cadre de cette affaire, est condamné à six ans de détention. L’histoire ne s’arrête pas là. Dans sa cellule, G. a dissimulé un téléphone sur lequel il a continué de collectionner des milliers de fichiers de propagande djihadiste. Décapitations, chants guerriers… L’objet est découvert. Et, le 20 mai 2022, il vaut à G. d’écoper d’une peine de 18 mois supplémentaires.

Grâce à une application, les supporters pourront partager leurs trajets vers le stade

Dès le mercredi 31 août 2022, date de la réception de Brest, les supporters du Stade Rennais pourront effectuer du covoiturage grâce à l’application mobile StadiumGo. Les jours de match à domicile, leurs trajets seront partagés sur la plateforme, de quoi faciliter une démarche écoresponsable.
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Routes encombrées, navettes et bus saturés… À Rennes, pour les fans de football, se rendre au Roazhon Park sans encombres s’avère souvent compliqué. Une situation prise en compte par le Stade Rennais. Le club a en effet annoncé un partenariat avec l’application StadiumGo. Le principe : via la plateforme, les supporters des Rouge et Noir pourront signaler leur trajet à l’avance et proposer leurs services à d’autres covoitureurs. Un choix justifié par une démarche écologique et une volonté de fluidifier le trafic vers le stade.

Une place de parking offerte

Il sera possible d’utiliser l’application aussi bien à domicile qu’à l’extérieur. Pour les matchs au Roazhon Park, des places sur le parking P10 (route de Sainte-Foix) seront réservées aux covoitureurs dans la limite des places disponibles.

Le co-président de l’UNFP s’inquiète de la mise en place de lofts

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C'est ce qu'on appelle mettre les pieds dans le Piat.

Invité sur RMC ce samedi matin, Philippe Piat, co-président de l'UNFP, n'a pas caché ses craintes face aux nombreux lofts mis en place par les clubs. "Cela m'inquiète terriblement" , a-t-il indiqué. Il s'interroge ensuite : "Pourquoi des clubs ont autant de joueurs sous contrat ? Si vous écoutez la DTN, la DNCG, la LFP, tout le monde reconnaît qu'il faut 25 joueurs." Et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, l'octogénaire apporte la réponse.

"La raison c'est que les clubs veulent faire du trading, prennent un maximum de joueurs et se disent que si jamais il y en a un qui ne jouera pas, le club se dit qu'il trouvera bien un pigeon pour racheter le joueur" , pose-t-il. Visiblement remonté contre cette pratique, Piat en rajoute une couche pour conclure : "Le loft ce n'est pas seulement pour des joueurs qui jouent mal ou qui n'ont pas envie, il est aussi là pour des joueurs dont on veut se séparer [...] Et si lui ne part pas, on dit que le club va faire faillite, on lui met la responsabilité sur le dos. En plus on lui dit que s'il ne baisse pas son salaire, on va lui mettre des contraintes."

Des supporters en colère contre la programmation TV

Quatre chaînes TV différentes pour voir les premiers matches du Stade Rennais en Ligue 1 cette saison. Un casse-tête qui rend furieux certains supporters.
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"C’est dur de jongler entre les abonnements quand on veut voir tous les matches". Malgré la récente signature du prometteur attaquant du Paris SG Arnaud Kalimuendo à la pointe de l’attaque, certains supporters du Stade Rennais, comme Geoffrey, sont agacés. Le motif de leur grief : la programmation TV des matches des Rouge et Noir depuis le début de saison en Ligue 1.

"Je pense qu‘on est le club le plus dispatché entre les diffuseurs et c’est vraiment lourd", constate un supporter sur les réseaux sociaux. Alors que la répartition globale du football à la télévision est un véritable casse-tête en France, deux diffuseurs se partagent la Ligue 1 pour cette saison 2022-2023.

Des chaînes incluses dans différents abonnements
À chaque journée, huit rencontres sont diffusées sur le service vidéo d’Amazon alors que les deux autres le sont sur Canal +. Sauf que, engagé dans un bras de fer face à la Ligue de Football Professionnel, le diffuseur historique de la compétition a décidé de reléguer ses deux rencontres sur les chaînes Canal + Sport et Canal + Décalé.

Le problème c’est que ces dernières ne sont pas forcément incluses dans le même bouquet, ce qui a eu le don de faire perdre leur patience à de nombreux supporters. Pour sa rencontre de la 6e journée face à Troyes, énième changement pour le Stade Rennais qui évoluera cette fois sur… Canal + Foot. Une nouvelle chaîne du groupe audiovisuel français qui fera la part belle au ballon rond et sera lancée au 31 août.

Certains se tournent vers le streaming
Face à ce morcellement de l’offre, de plus en plus de spectateurs se tournent vers des solutions de piratages comme le streaming ou l’IPTV. Malgré la répression des autorités, environ 25 % des internautes français se rendent sur des sites qui proposent des contenus illégaux.

"Ce sont des gens qui en ont marre de payer trop cher leurs abonnements", nous expliquait en janvier 2021 Aurélien Robert, journaliste pour le site technologique Cnet France. Le sujet risque encore de faire réagir pendant longtemps.

 

Bruno Genesio s’exprime sur le recrutement d’Arnaud Kalimuendo

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Ce n’est pas encore officiel, mais cela ne devrait plus tarder : Arnaud Kalimuendo va être transféré définitivement au Stade Rennais pour une somme avoisinant les 25 millions d’euros, plus un pourcentage à la revente. Ce jour, c’est Christophe Galtier, présent devant les média à deux jours de la réception du Montpellier HSC, qui l’a confirmé. Dans la foulée, Bruno Genesio, coach breton, a été un peu plus loin en expliquant ce que le titi parisien va concrètement apporter à son collectif cette saison.

Bruno Genesio très content de la venue de Kalimuendo
En conférence de presse, Bruno Genesio s’est ainsi félicité de l’arrivée prochaine d’Arnaud Kalimuendo au sein de son effectif. Pour lui, c’est assez simple, le natif de Suresnes représente la recrue idoine afin de renforcer sa ligne offensive : "C’est un profil un peu différent, un joueur qui aime prendre la profondeur, qui va vite et qui est buteur aussi. C’est une arme supplémentaire dans notre équipe pour marquer davantage de buts. Je pense qu’on avait besoin d’un joueur de ce profil. Quand on veut encore faire mieux que ce qu’on a fait l’année dernière, il faut encore se renforcer. Il faut aussi amener de la concurrence. C’est important et c’est peut-être ce qu’il nous a manqué lors du premier match. »

Cinq choses à savoir sur la recrue Arnaud Kalimuendo

Malgré sa jeunesse (20 ans), l’attaquant arrivé au Stade Rennais ce jeudi compte déjà une solide expérience du haut niveau. Dont deux saisons pleines en Ligue 1, avec le RC Lens.
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Arnaud Kalimuendo s’est engagé cinq ans avec le Stade Rennais ce jeudi. L’international espoirs entamera en Ille-et-Vilaine sa troisième saison en Ligue 1, poursuivant là sa progression. Qui jusqu’à présent, s’est faite sans grande fausse note.
 
Une enfance modeste
Le chemin d’Arnaud Kalimuendo fut vite tracé. Dans son esprit tout du moins. "Petit, on me demandait : “Que veux-tu faire plus tard ?” J’ai toujours pensé : “Footballeur ou rien.” Je ne dis pas ça parce que je n’avais pas d’autre projet ou que je n’étais pas intelligent. C’est juste que je savais que je finirais footballeur", a-t-il détaillé à l’automne 2021 auprès d’ Onze Mondial .
 
Né le 20 janvier 2000 à Suresnes (Hauts-de-Seine) d’une mère femme de ménage et d’un père alternant entre des contrats à La Poste et Leroy Merlin, il est l’aîné d’une famille de quatre enfants (un frère, deux sœurs). Le lien qu’il tient avec son père est fort, traversé par de longues discussions intimistes entre les deux. C’est après l’une d’entre elles, à 11 ans dans une voiture, qu’il considérera que le football est une forme de sortie financière pour les siens, malgré le bac ES qu’il obtiendra plus tard. Aujourd’hui, ses deux parents ont quitté leur travail et son père continue de suivre au plus près sa carrière.
 
Un titi parisien
À 11 ans, Arnaud Kalimuendo quitte le FC Saint-Cloud pour l’académie du Paris Saint-Germain. Au fil des années, il retrouve une brillante génération, et côtoie Kays Ruiz-Atil, Adil Aouchiche, Tanguy Kouassi et Timothée Pembélé. Il ne tarde pas à confirmer les promesses placées en lui. Sous les ordres de Thiago Motta, il est aligné à 16 ans en Youth League. Il participe à dix matches, pour neuf buts et une passe décisive. Il inscrit notamment un triplé face au Real Madrid. À 17 ans, il signe son premier contrat professionnel.
 
De quoi lui offrir quelques apparitions sur le banc de touche, notamment face à l’Atalanta Bergame lors du Final 8 de Ligue des champions 2020. Quelques jours plus tard, il joue son premier match avec le PSG après l’épidémie de Covid qui frappe l’équipe. Il dispute 74 minutes contre Lens, un club qu’il rejoint en prêt un mois plus tard.
 
Un cadre de Lens en Ligue 1
À l’automne 2020, l’attaquant débarque en Artois pour donner une nouvelle impulsion à sa carrière. Lui ne veut pas se contenter d’apprendre auprès de grands noms au PSG, il veut jouer. À son arrivée, il est pris sous son aile par Gaël Kakuta. Les deux entretiennent un lien technique fort, qui se prolonge hors du terrain où il devient son mentor. Florian Sotoca, pourtant son concurrent en attaque, se mue également en protecteur. Épanoui, il profite de la blessure du meilleur buteur lensois de la saison précédente, Ignatius Ganago, pour prendre son envol. Il dispute 30 matches, la moitié en tant qu’entrant, inscrivant huit buts et offrant six passes décisives.
 
La lune de miel se prolonge l’année suivante. Constatant qu’il n’aurait que des miettes au Paris Saint-Germain, il est de nouveau prêté une saison au RCL. Il y prend une autre dimension, étant titulaire dans 28 des 35 matches auquel il participe. Avec 13 réalisations, il devient le meilleur buteur de l’équipe et même le joueur de la génération 2002 le plus efficace des cinq grands championnats européens. En fin de saison, il est nommé aux trophées UNFP 2022 dans la catégorie meilleur espoir. Et signe donc à l’été au Stade Rennais, pour passer un nouveau cap et découvrir la Coupe d’Europe.
 
Un attaquant efficace devant les cages
Depuis ses débuts en Youth League, Arnaud Kalimuendo est décrit comme un attaquant habile dans la finition, dont le sang-froid devant le but est loué par les observateurs. Mobile, utilisant la largeur et la profondeur, il participe aussi à la création du jeu. Capable de jouer dos au but, il se considère comme un vrai 9.
 
"Je ne joue pas avec mon physique, je préfère utiliser mes déplacements, développait-il pour Onze Mondial. Mon physique est un atout, mais je ne m’en sers pas. Pour moi, le foot se joue avec la tête. Le physique, c’est bien, courir vite et longtemps, c’est bien aussi. Mais le foot, c’est avant tout les déplacements, l’analyse du jeu, savoir accélérer au bon moment, savoir calmer au bon moment, se caler par rapport aux courses des partenaires…"
 
Son ancien entraîneur Franck Haise a apprécié le diriger deux ans durant : "C’est déjà l’attaquant prototype du présent. De 18 à 20 ans, il a non seulement montré qu’il tenait sa place en L1 mais il a continué à marquer dans une équipe qui évolue dans la première partie du classement. C’est un attaquant pour le futur car il sent les coups et est malin dans la finition. Il est capable de conserver, dos au but, d’attaquer la profondeur, de dézoner pour créer les espaces pour d’autres. C’est déjà une belle palette qui va s’enrichir", a-t-il développé dans L’Équipe .
 
Un homme passionné de sport
En dehors du terrain, le Francilien aime suivre le tennis, particulièrement les figures du Big Four (Federer, Nadal, Djokovic et Murray) qui le passionnent. Il s’intéresse également au basket mais avoue avoir du mal à suivre la NBA en raison des horaires. Ce garçon réputé souriant et poli occupe une partie de son temps libre en jouant à la Playstation, plus particulièrement à FIFA et NBA2K.
 
Et se décrit, toujours dans Onze Mondial : "Je ne suis pas prise de tête, j’aime bien sourire et être dans une bonne vibe avec mes collègues et mon entourage. J’aime la vie."

Olivier Cloarec : la saison dernière, l’état d’esprit a fait la différence

L’entretien précédant chaque match de L1 au Roazhon Park, est de retour. Président exécutif – Directeur général du Stade Rennais F.C., Olivier Cloarec et ses équipes s’activent sur tous les fronts pour mener à bien la progression du club de la capitale bretonne.

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Président, nous y sommes déjà ! À l’approche de la 66e saison du SRFC parmi l’élite, comment gérez-vous cette période ?
Les saisons s’enchaînent vite. On a finalement eu très peu de temps pour savourer la fin de saison dernière. Ça ne s’arrête vraiment jamais. Le mercato est préparé bien en amont et il va durer jusqu’au 1er septembre. Nous faisons face à une saison particulière avec la Coupe du Monde qui se tiendra en novembre-décembre, puis on rebasculera très vite sur un nouveau mercato et une fin de saison qui se terminera début juin. Nous allons jouer cinq matchs en août et cinq en septembre, le rythme va être effréné. On part un peu dans l’inconnu avec ce timing particulier. C’est une nouveauté pour les clubs. Tout le monde va être sur la même ligne. On n’a jamais joué le 27 décembre et le 1er janvier non plus. Un boxing day à la française sera une première. Ça nous permettra de tester cette expérience. Il va falloir s’adapter.

Vous ne vous quittez plus avec Florian Maurice et Bruno Genesio…
Le mercato nous accapare beaucoup de temps. D’autant plus cette année, il est particulièrement complexe. Il y a le sportif qui est très important mais il ne faut pas délaisser le reste non plus. Nous avons beaucoup de dossiers à gérer. Il y a les rituels comme la campagne d’abonnement, la présentation des nouveaux maillots et des équipements, la rentrée de l’Académie… Nous avons aussi réalisé des travaux au stade, dès le lendemain du match de Marseille, pour agrandir les espaces dédiés aux entreprises. Nous avons également déposé le permis de construire de "La Piverdière 2", c’est aussi un dossier primordial pour l’avenir du club.

Autant de projets à gérer, est-ce le signe d’une entreprise qui se porte bien ?
C’est dans la dynamique du club depuis plusieurs années. Ça veut dire que l’on continue d’avancer et de progresser. Ça va dans le sens de ce que souhaitent François et François-Henri Pinault. Ils veulent que le club soit ambitieux et nous soutiennent au quotidien pour atteindre nos objectifs.

Quels sont les moyens qui vous sont attribués pour cette nouvelle saison ?
Nous n’avons pas encore les données des autres clubs mais nous devrions avoir le sixième ou septième budget de Ligue 1. C’est difficile de comparer les budgets, cela dépend si on fait référence aux dépenses ou aux recettes.

"La concurrence est rude mais c’est un objectif avoué."

Quelles sont les ambitions du club cette saison ?
Il y a un objectif que l’on martèle sans cesse, c’est l’Europe. On est très fier de pouvoir jouer une compétition européenne pour la cinquième saison consécutive. L’objectif est toujours le même, on veut continuer de surfer sur cette dynamique. C’est ambitieux mais c’est à la hauteur des moyens dont dispose le club. La concurrence est rude mais c’est un objectif avoué. Il ne faut pas craindre d’être ambitieux. On travaille pour ça à tous les niveaux du club tout en respectant les règles du fair-play financier.

Qu’est ce qui fera la différence cette année selon vous ?
Au même titre que la formation fait partie de l’ADN du club, l’état d’esprit aussi. On le voit depuis plusieurs années à Rennes. Il y a le talent des joueurs et le travail au quotidien du groupe, du staff et de tout le club mais l’état d’esprit est ce qui a fait la différence la saison dernière. C’est également plus agréable aussi de travailler avec des personnes qui ont un objectif commun.

On a loué l’état d’esprit, on peut aussi mettre en avant la stabilité du club.
Ça joue bien sûr son rôle dans le développement et la construction d’un club. Comme sur le terrain, on doit développer des automatismes. Les gens se connaissent, on gagne en fluidité dans le travail, mais cela n’empêche pas de se challenger constamment.

Comment abordez-vous personnellement cette nouvelle saison ?
C’est toujours le même sentiment. Tout le monde a en tête ce qui s’est passé la saison dernière. On ne repart pas de zéro mais un match de football restera toujours indécis avec onze joueurs contre onze joueurs. Les effectifs ne sont pas encore complètement arrêtés, c’est encore un peu expérimental mais il faut gagner ce premier match. Et un derby, c’est particulier. Il y a des choses que l’on maîtrisera mieux dans quelques semaines.

Au-delà du derby, ce match rendra également hommage à Alfred Houget qui nous a quittés la semaine dernière…

Un Monsieur très important dans l’histoire du Stade Rennais F.C. Démarrer la saison en devant rendre hommage à Monsieur Houget, c’est triste. On aurait préféré qu’il soit en tribune parmi nous. Le coup d’envoi sera spécial, on pensera beaucoup à lui. Il y a des gens qui marquent plus que d’autres. Il a fait beaucoup pour le Stade Rennais F.C. J’aurai également une énorme pensée pour Nicolas Holveck qui poursuit son combat contre la maladie.

Quelle attention est portée à la formation rennaise cette année ?
Ça fait de nombreuses années que la formation est très importante au club. De nombreux jeunes ont participé à la préparation des pros cette saison. C’est dans la continuité de l’excellent travail qui est fait par les éducateurs au quotidien et les recruteurs en amont, depuis des années. C’est un travail commun de longue haleine de tout le personnel de la formation. Voir nos jeunes fouler la pelouse du Roazhon Park, c’est une forme d’aboutissement, les voir rejoindre les plus grands clubs du monde est valorisant. Ça valide le travail des équipes de l’Académie. Nous sommes très satisfaits du travail accompli par ces femmes et ces hommes de l’ombre. Le nouveau centre d’entraînement est un outil que l’on attend avec impatience. Il permettra encore plus à l’Académie d’exceller. Les structures sont primordiales si on veut rester dans le haut du panier. Ensuite, il faut trouver l’équilibre entre les joueurs que l’on fait venir de l’extérieur et la place laissée à nos jeunes. C’est un équilibre fragile et difficile à trouver. Le club réussi à les former, les faire jouer, jusqu’à les voir gagner la Ligue des Champions avec des clubs plus huppés. Notre entraîneur, notre staff et notre directeur sportif ont cette philosophie.

"Nous sommes un peu victimes de notre succès, on ne va pas s’en plaindre."

Pour revenir à l’agrandissement de certains salons. Pourquoi ces travaux ont-ils été menés ?
Ce qui est important, c’est là aussi de trouver un équilibre. Au stade, il y a de la place pour tout le monde, pour les abonnés, les gens qui veulent venir voir ponctuellement l’équipe et les partenaires. On a créé plus de places entreprise car nous avions du retard par rapport à ce qui se fait dans les autres clubs et la dimension de la ville. C’était une étape nécessaire. Il faut savoir que nous sommes à moins de 9% de la capacité du stade allouée aux espaces entreprises quand la moyenne française se situe entre 12 et 15%. Nous répondons à la demande, c’est aussi un enjeu important pour le fair-play financier. En mettant de côté la saison 2020/2021 où nous n’avons finalement pas délivré tous les abonnements en raison de la crise de la covid, nous battons cette année le record d’abonnés au Roazhon Park, 16.153 dont 13.559 pour la partie Grand Public, tout en ayant décidé de caper ce nombre. Nous sommes un peu victimes de notre succès, on ne va pas s’en plaindre.

Un bel évènement pour les abonnés est aussi dans les cartons…
Pour les fidèles du club, après les écharpes brodées et personnalisées de cet été, les équipes du club travaillent actuellement sur une semaine des abonnés avec de nombreuses animations au programme qui devrait se dérouler courant septembre.

Le stade sera plein dimanche pour les retrouvailles avec le championnat. Ça confirme une fois toutes les attentes qu’il y a autour du club…
Nous étions près de 20.000 samedi dernier pour un match amical, c’est exceptionnel à cette période de l’année. Nous serons au complet dimanche. L’engouement est sans cesse grandissant depuis bon nombre d’années. C’est valorisant et ça nous donne envie d’aller encore plus loin. Nous allons commencer par un derby dans un stade plein. Tout est réuni pour que ce soit une belle fête et pour que l’on commence bien cette nouvelle saison. Ce qui fait plaisir, c’est de voir que le stade est largement garni à chaque match. C’est un des stades les plus remplis en France. L’ambiance est incroyable. Brendan Rodgers, qui est venu avec Leicester, l’a dit lui-même, il a été stupéfait par l’ambiance du Roazhon Park. C’est un très beau compliment fait au club et aux supporters Rouge et Noir par l’ancien coach de Liverpool. Steve Mandanda nous en a parlé aussi. Il se souvient de l’ambiance phénoménale contre Marseille. Il y a une vraie ambiance à Rennes, c’est une force pour l’équipe.

En tant que Breton, que représente le Stade Rennais F.C. pour vous ?
Le club est l’étendard de la Bretagne sur la scène européenne. Les gens viennent de très loin pour venir voir les Rouge et Noir, ils font parfois plus de 150 kilomètres pour se rendre au Roazhon Park, ils viennent de tous les départements environnants. C’est une fierté de pouvoir rassembler autant de passionnés de football. Le rayonnement du club est grand. Nous représentons la région et ses valeurs. Nous travaillons et traçons notre chemin avec humilité et ambition. C’est aussi pour ça que les supporters aiment le Stade Rennais F.C.

Adrien Truffert : Je ne me considère plus du tout comme un jeune joueur

Il y a presque deux ans, Adrien Truffert se révélait aux yeux du grand public, à la faveur d’une première inoubliable en pro. Avant de débuter sa 3e saison dans l’élite avec le Stade rennais, le défenseur s’est confié à SRO. Ses débuts, son poste, l'éclosion des jeunes, première partie d’entretien avec un joueur déjà plus tout jeune, à seulement 20 ans.

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Comment arrives-tu à Rennes ?

J’ai été recruté sur un match par Armand Djire et Philippe Barraud. J’ai fait des premiers tests plutôt bons, puis j’ai signé un ANS (Accord de Non-Sollicitation) à 12 ans. J’ai failli aller au pôle espoirs de Châteauroux mais j’ai refusé. Mes parents ont préféré que je vienne un an en avance à Rennes, ils ont déménagé pour moi, pour que je puisse m’intégrer en préformation. Ça collait avec leur travail, ils faisaient des aller-retours entre Rennes et Chartres. Ils faisaient chacun une semaine sur deux avec moi, ils ne se voyaient pas beaucoup. C’est un sacrifice, et je leur les en remercierai toute ma vie. Mes parents sont énormément auprès de moi. Après un an, je suis rentré au centre de formation.

Quelle image avais-tu du Stade rennais au moment de le rejoindre ?

C’était un gros centre de formation, bien réputé tant pour le niveau footballistique, humain, et scolaire. Mes parents attachaient beaucoup d’importance à ma scolarité. C’est un tout qui fait qu’on a préféré choisir le Stade rennais. J’avais d’autres clubs intéressés, Monaco, Lorient, Bordeaux, Nantes ou Paris entre autres. Mais on a pensé que Rennes était un bon choix, et je ne le regrette pas aujourd’hui.

Qu’est-ce qui selon toi fait la qualité de centre de formation du SRFC ?

Il y a de super bons coachs. Ils nous font grandir footballistiquement, mais aussi humainement. C’est un tout qui fait qu’on devient bon dans ces deux domaines. C’est aussi important dans le foot, de savoir ce qui nous attend. Rennes nous apprend beaucoup là-dessus. On m’a parlé d’autres centres de formation, j’ai appris que certains arrêtaient carrément l’école dès qu’on passait en CFA. À Rennes, ils ne veulent pas brûler les étapes, même si les jeunes signent pro vite et que ça devient compliqué de suivre l’école avec les entraînements et horaires des pros. Rennes fait en sorte qu’on rattrape les cours si on les loupe, pour qu’on puisse avoir une stabilité scolaire.

Tu fais partie d’une belle génération. Quels souvenirs gardes-tu de ta formation ?

Mon meilleur souvenir, c’est le championnat U17 qu’on gagne. J’ai fait une bonne saison, ma première en latéral gauche. On a fait de bons matchs, on est allés la chercher. Elle n’était pas si facile que ça. J’ai un bon souvenir du Tournoi de Montaigu aussi, qu’on a remporté, même si personnellement je n’ai pas été très performant. On avait une super génération 2000-2001-2002, beaucoup sont sortis pros.

Ça ressemble à quoi des années de formation au Stade rennais ?

L’internat, forcément. Le lever un peu tôt pour aller à l’école puis l’entrainement, et parfois doubler l’après-midi, entrainement ou école. C’est profiter des amis qu’on se fait aussi. On se pousse tous vers le haut. On fait de petites conneries de temps en temps. Par exemple, on faisait des cache-cache dans le stade, ou on jouait dans les couloirs au foot, des soirées Halloween marrantes. J’ai de supers souvenirs.

C’est quelque chose que tu as vécu avec Lorenz Assignon, avec toi dans le groupe pro aujourd’hui.

Oui, on en parle encore aujourd’hui. Avec Lorenz, on a une super relation, on en reparle souvent, on en rigole. Lui en a un bon souvenir.

On répète souvent que les jeunes sont l’ADN du club. Penses-tu avoir l’ADN Stade rennais ?

Oui je pense. Ça fait longtemps que je suis ici, je n’ai connu que Rennes. J’ai l’ADN Stade rennais, les jeunes ici l’ont. C’est un peu comme une famille. Le centre de formation fait en sorte qu’on se sente bien, qu’on s’entende bien avec tout le monde. Même avec les surveillants j’ai de super souvenirs, je suis toujours en contact avec certains. Le Stade rennais fait en sorte qu’on soit pleinement épanouis pour être le plus performant possible sur le terrain.

"JE SAVAIS QUE J’ALLAIS FINIR LATÉRAL"

Tu as commencé ailier, avant de redescendre latéral. Ça a été difficile à accepter ?

Je ne dirai pas difficile. En fait, je savais que j’allais finir latéral. Depuis le début, je sais que j’ai un profil de "latéral moderne" et je savais que j’allais finir latéral. J’ai donc voulu jouer le plus possible excentré, pour profiter, d’être toujours offensif. À un moment en club je jouais latéral, et en sélection excentré. Parfois je demandais de jouer excentré en club, mais il n’y avait pas grand monde en latéral. Je savais que j’allais finir latéral, et que c’était là où je serais le plus performant, mais ça ne m’empêche pas d’aimer jouer excentré aujourd’hui aussi ! En fait, plus j’avançais en âge, plus je descendais sur le terrain.

Ce n’est pas dur de devenir défenseur quand on est fan de Lionel Messi ?

(Sourire) Non car je m’y étais préparé. Après je suis quelqu’un qui adore jouer offensivement. J’ai appris à bien aimer défendre. Aujourd’hui j’aime faire les deux.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton poste ?

Attaquer (rires). Il faut le dire. C’est ma formation d’excentré aussi. Après, si tu demandes à un joueur s’il préfère attaquer tout le match ou défendre tout le match, très peu te diront qu’ils préfèrent défendre. C’est mieux de courir avec le ballon qu’après lui.

Tu as toujours eu une bonne VMA ?

Oui, depuis petit je gagnais les cross à l’école, j’ai fait les championnats de France. Ce n’est pas quelque chose que j’ai travaillé, même si je continue de l’entretenir, fournir les efforts. Je pense que je peux encore évoluer là-dessus, mais de base j’ai toujours eu une facilité à renouveler les efforts. J’ai joué excentré, et même numéro 10 étant petit.

Tu avais déjà une bonne VMA, qu’est-ce que tu as dû travailler davantage en pro ?

Comme tout le monde je pense, le travail athlétique. La préparation sert à ça. Je n’ai pas forcément plus que certains, mais je n’ai pas fait moins.

Qu’est-ce qu’un "latéral moderne" aujourd’hui ?

Un latéral qui sait aussi bien attaquer que défendre. Par rapport à il y a 15 ans, on demande aux latéraux d’être beaucoup plus offensifs. Un latéral moderne sait bien défendre et bien participer, on lui demande d’être décisif. Savoir bien orienter un pressing et récupérer le ballon, ça aide. Plus on récupère le ballon haut, mieux c’est pour nous car on aura moins de chemin à faire pour aller marquer un but. Un latéral doit peut-être être davantage complet que d’autres postes.

Quels ont été tes modèles à ce poste ?

Marcelo, Jordi Alba, les meilleurs latéraux au monde. Aujourd’hui, encore Jordi Alba, Alphonso Davies, Lucas Hernandez.

"PEU DE GENS PENSAIENT QUE J’ALLAIS ARRIVER SI JEUNE EN PRO"

Le début pour toi, c’est ce match à Monaco le 19 septembre 2020, où tu délivres une passe décisive et inscris le but de la victoire. Est-ce qu’on peut faire mieux pour un premier match en pro que le tien ?

On peut faire mieux oui, on peut mettre un triplé (rires). On va dire que j’ai fait un bon début, ça me tenait à coeur de faire un bon match, c’est très important de montrer qu’on a le niveau sur un premier match.

Comment as-tu vécu les jours qui ont suivi ?

Comme d’habitude. J’ai eu du mal à réaliser, mais j’ai gardé mon quotidien. En réalité, je n’avais pas imaginé une première comme ça. Quand tu es jeune, et latéral, tu ne penses pas à marquer et faire une passe décisive sur ta première pro. Forcément, j’étais heureux, j’ai eu de nombreux messages et appels de ma famille. Mes parents, mes grands-parents, mes tantes, étaient les plus heureux du monde. Quand j’ai réalisé, je me suis dit "ouais, c’est pas mal". Mais 24 heures après, j’étais au taf (sourires). Ensuite, une semaine plus tard j’ai eu le covid, ça m’a fait redescendre vite.

À ce moment, tu t’installes dans l’équipe pro de Julien Stéphan. Comment est-ce qu’on gère ça à 18 ans ?

Je pense que j’ai réussi à bien gérer ça. Je voulais faire ça depuis tout petit, je me suis dit "joues ton football", j’étais dans l’optique de prendre le temps de jeu qu’on me donnait. Ils ont quand même recruté Dalbert. Mais cette première a montré que je pouvais jouer des matchs complets en pro.

Y a t-il certains joueurs qui t’ont aidé à gérer cette période ?

Bien sûr, on a toujours eu un super groupe ici, les cadres m’ont aidé à ce que la transition se passe le mieux possible. Les coachs, les kinés, les préparateurs physiques, tout le club est là pour aider à être performant même quand on passe de la formation à pro. J’ai toujours réussi à garder des repères. La formation nous prépare au monde adulte. Je pense que j’avais les bases, et en plus les gens ici favorisent ça, ils te poussent, veulent que tu ailles plus haut, que l’équipe soit la meilleure possible. Je pense que j’ai réussi à garder les pieds sur terre. Il y avait le coach Stéphan, et Mathieu Le Scornet que j’ai eu à la formation, ça a aidé à mon intégration au monde pro.

À quel moment disparait la fameuse "insouciance" du jeune joueur ?

Avec l’expérience. Plus on fait des matchs, moins on est insouciants. Je pense que c’est important de la garder tout au long de sa carrière. Si on réfléchit trop sur le terrain, on peut en perdre son football.

Y a t-il un contrecoup à gérer quand on explose aux yeux du grand public comme toi cette saison là ?

Peut-être que j’ai eu un contrecoup avec ma blessure. C’était ma première grosse blessure, j’ai été arrêté presque 3 mois. Sinon, je ne sais pas si j’ai vécu un contrecoup avant ça. J’ai vécu une saison "sans supporters" ou avec jauges. Cette saison, je pense que je me suis aguerri et j’ai montré que je n’étais plus un jeune de la formation. J’ai assez de matchs pour ne plus qu’on me considère comme quelqu’un qui vient d’arriver dans le monde pro. J’ai vécu mon truc à fond. Comme depuis tout petit je sais que c’est ce que je veux faire, je ne me suis pas dit "mais qu’est-ce que je suis en train de vivre". Dès que je suis arrivé à ce niveau, forcément j’étais heureux, mais je veux toujours aller chercher plus haut. Comme je veux toujours aller chercher plus, je ne me repose pas sur mes lauriers.

Est-ce que tu ne ferais pas partie des joueurs "programmés" comme on a pu le dire pour Mathys Tel ?

Je ne sais pas si je suis programmé, en tout cas je vais tout faire pour revivre ce genre d’émotions, de matchs.

Es-tu encore un jeune joueur ?

Non, je ne me considère plus du tout comme un jeune joueur. J’ai encore énormément de choses à travailler, et j’en aurais jusqu’à la fin de ma carrière. Aucun joueur n’est parfait. J’ai encore des étapes à franchir, je pense que j’en ai franchi une, celle de "ne plus être un jeune". J’ai assez d’expérience du monde professionnel pour ne plus être dans la découverte.

Est-ce qu’on a le temps d’être jeune dans ton métier ?

(Direct) Non. Pour moi tu n’as pas le temps d’être jeune. Les clubs font en sorte de former des jeunes pour qu’ils soient performants lorsqu’ils arrivent dans le monde pro. Le monde pro et le monde jeune ne sont pas du tout pareil. Quand on est jeunes, même si tu n’es pas performant un match, ce n’est pas grave, ils vont te faire avancer. En pro, il faut être performant chaque match. Jeune, c’est une formation que tu suis. Même s’il y a une année un peu plus difficile, ce n’est pas forcément très grave. En pro, des joueurs ont fait une année zéro et ils coulent. C’est un autre monde, tu as moins le droit à l’erreur, il faut te mettre dans le bain tout de suite.

Ton petit frère Florian est joueur ici au centre. Est-ce que c’est quelque chose que tu essayes de lui expliquer ?

Oui, mais j’ai envie de le laisser faire sa formation. Il est chez moi quasiment tous les week-ends, on est une famille super proche. Moi, je pense qu’il a plus de potentiel à son âge que j’en avais. Je lui dis de bien suivre sa formation, de ne pas vouloir aller trop vite. Les joueurs comme Mathys Tel n’ont qu’un an de plus que mon frère, mais il ne faut pas qu’il se focalise sur ça. Me concernant, je pense que peu de gens pensaient que j’allais arriver si jeune en pro. J’en suis même sûr. Tout petit j’étais encore assez frêle, on pensait que ça allait prendre plus de temps pour moi que pour d’autres. C’est ce qu’on m’a beaucoup dit étant jeune. Mon frère, il ne faut pas qu’il se précipite. Chacun a une formation différente. Chacun va à son allure. Mathys Tel est en avance, mais ça ne veut pas dire pour mon frère qu’il n’y arrivera pas plus tard s’il n’y arrive pas maintenant.

Est-ce qu’on ne va pas trop vite finalement ?

Je ne sais pas si ça va trop vite, mais il y en a surtout certains qui sont prêts de plus en plus tôt. C’est le ressenti que j’ai. Les jeunes comme Jeanuel (Belocian), et autres, ils sont prêts. C’est la vérité. Ils s’entrainent avec nous, ils ont fait de bons matchs amicaux. Maintenant ça concerne certains jeunes, toute l’Académie ne s’entraine pas avec nous.

Vous n’avez que quelques années d’écart avec ton frère. Jouer ensemble ici tu y penses ?

Oui, j’aimerais bien. On en parle, bien sûr. Je lui dit que je l’attends (rires). On y pense forcément, après est-ce que ça se fera ou pas, l’avenir nous le dira.

S.G.S.B.

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