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Rennes enfonce un peu plus Lyon et poursuit sa Rennontada

Entre la pire équipe depuis cinq rencontres en Ligue 1, avec désormais sur son banc un certain Laurent Blanc, de retour en Ligue 1 six ans après son passage au PSG et un Stade Rennais en pleine euphorie, invaincu depuis dix rencontres de rang toutes compétitions confondues, l’affiche a de la gueule, clairement, dans ce week-end de chocs à gogo. Et le choc a tenu ses promesses !

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Avec une attaque où deux ex-Gones sont alignés, avec Martin Terrier et Amine Gouiri aux côtés de Benjamin Bourigeaud et Arnaud Kalimuendo, Rennes joue l’offensive d’entrée, au bon souvenir de la raclée collée aux Lyonnais en novembre dernier. Le premier quart d’heure est ainsi dominé par des Bretons bien décidés à s’offrir un beau dimanche. Celui de Stéphanie Frappart, après un impact avec Moussa Dembélé, est tout près de tourner court mais l’arbitre, qui avertit Xeka sur le premier contact du match alors que partait la contre-attaque lyonnaise, revient sur le terrain, pouvant finalement continuer. Les premiers duels de la partie sont intenses et Amine Gouiri allume la première mèche d’un superbe retourné, sur un centre d’Arnaud Kalimuendo, tout proche de faire mouche. Quelques minutes plus tar, Christopher Wooh, absolument seul aux six mètres, manque sa tête sur corner en ne cadrant pas (14′). Dans la foulée, c’est Amine Gouiri, en position idéale, qui ne parvient pas à tromper Anthony Lopes, qui encaisse les déferlantes. Lyon n’existe pas et son gardien réalise un bel arrêt réflexe sur une nouvelle tentative de Kalimuendo, déviée (20′). A force de gâcher, le Stade Rennais se fait pourtant piéger ! Une très belle conservation de balle de Moussa Dembélé puis un décalage parfait pour Tagliafico déséquilibrent la défense rennaise. Le centre de l’international argentin trouve la tête puissante d’Alexandre Lacazette, imparable, à bout portant (24′, 0-1). Miraculeusement, les hommes de Laurent Blanc passent devant mais Rennes ne se désuni pas pour autant, malgré un passage compliqué de dix minutes où Houssem Aouar a la belle du KO, expédiée dans le petit filet de Steve Mandanda. Rennes sait que la chance visiteuse est passée et Benjamin Bourigeaud sanctionne l’adversaire quelques minutes plus tard, d’un sublime centre-transversale envoyé des 35 mètres au point de pénalty, où l’inévitable Martin Terrier termine le travail de la tête en finesse ! La fébrilité du revenant Jerôme Boateng est de plus en plus voyante tandis que Corentin Tolisso, toujours pas épargné par les pépins, sort avant la mi-temps, se tenant la cuisse. L’après-midi lyonnais tourne à l’orage breton…

La tendance est confirmée d’entrée de jeu en seconde période. Rennes attaque en pleine phares et la défense lyonnaise, décidemment catastrophique balle au pied, cède d’entrée. Le débordement de Lorenz Assignon, qui dépose Boateng, est suivi d’un centre tendu qui trouve Amine Gouiri dans les six mètres. L’ancien lyonnais, en deux temps, s’amuse de Sinaly Diomandé et fusille Anthony Lopes de près et met son équipe, logiquement, devant (2-1, 47′). Rennes a fait le plus dur et ne s’arrête pas en si bon chemin. A la 58′, Antony Lopes sort à 35 mètres de la tête pour devancer Amine Gouiri, parti seul vers son but. A la 66′, nouvelle occasion pour Gouiri, parti de la gauche et en duel face à Lopes mais sa frappe s’envole au dessus de « Guigui et compagnie » ! Rennes s’expose en ne tuant pas le match et se fait punir, à la 72′. Tagliafico est une nouvelle fois à la distribution, Lacazette à la réception, cette fois-ci opportuniste sur un ballon que ne peut que repousser à terre Steve Mandanda. Tout est à refaire mais pas de panique, ce Rennes-là est au niveau ! Autre revenant, Damien Da Silva, relancé par le « Président ». Pas le temps de toucher un ballon cependant pour l’ancien capitaine du SRFC qui oublie Terrier, parfaitement servi par Adrien Truffert. La tête parfaitement placée du meilleur buteur rennais fait vibrer les filets pour la troisième fois de la partie et boucle le succès rennais, qui aurait pu être pu large avec un peu de réussite sur un centre de Lovro Majer ne trouvant pas preneur.

Rennes enquille ainsi trois nouveaux points, tout en continuant de se montrer très convaincant ! Des tirs, du jeu, des buts, de l’envie et aussi, une certaine maîtrise des événements malgré deux buts concédés, ce groupe-là en a dans le ventre et peut voir loin. Avec Angers et Montpellier à venir, et désormais 21 points au compteur, les semaines à venir s’annoncent passionnantes. Pour Lyon, en revanche, qui n’a pris qu’un point sur 18 possible lors des six dernières journées, la descente aux enfers continue et une nouvelle année à venir sans Europe se profile pour Jean-Michel Aulas. A l’inverse de Bretons plus que jamais de retour dans la course au podium d’ici à la trêve de novembre !

Depuis son départ, aucun entraîneur n’a fait mieux que Bruno Genesio à Lyon

Depuis son départ dans un contexte chaotique, aucun entraîneur n’affiche un meilleur bilan que Bruno Genesio à Lyon. L’actuel entraîneur du Stade Rennais retrouve son club de toujours, qui vient d’accueillir Laurent Blanc, cette semaine pour un nouveau cycle.
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Jean-Michel Aulas s’est affiché en président "heureux", qui a "toujours rêvé d’avoir Laurent Blanc comme entraîneur de l’OL". Fier d’avoir rapatrié l’ancien entraîneur de Bordeaux (2007-2010) et du Paris SG (2013-2016), le dirigeant historique lyonnais a toutefois évité certains chiffres, mardi, lors de la présentation officielle.

Depuis la saison 2019-2020, Aulas a intronisé quatre entraîneurs différents, soit autant que sur les neuf années précédentes. Le tout pour des résultats indignes du standing d’un club septuple champion de France au début des années 2000 : deux fois hors du top 5 (8e et 7e (1)) et une quatrième place. Une véritable anomalie lorsque l’on replonge dans les discours d’un temps pas si ancien.

Passer à la vitesse supérieure avec Sylvinho
Il faut juste revenir à l’été 2019, quand Bruno Genesio, l’actuel entraîneur du Stade Rennais, laisse l’OL à la troisième place de Ligue 1, mais est contraint de céder sa place après un bilan plus qu’honorable (2), affecté par une grogne populaire de plus en plus virulente, jusqu’à recevoir des menaces de mort.

Le président de Lyon marque alors une rupture et nomme Sylvinho à la tête du club, avec l’avis déterminant de son compatriote de directeur sportif, Juninho, nouvellement en place. Il devient le premier entraîneur étranger du club en 32 ans "On prend des risques mais on le fait pour passer la vitesse supérieure", argumente alors JMA. Trois mois plus tard, le jeune coach prend la porte, faute de résultats et après une défaite dans le derby face à Saint-Etienne (0-1).

"Il n’avait pas un énorme passé d’entraîneur, donc ce n’était pas vraiment passer ‘‘la vitesse supérieure’’ avec Sylvinho. La décision était surtout celle de faire revenir une icône (Juninho) et lui laisser les coudées franches", résume Patrice Ferri, ancien Lyonnais et consultant beIN Sports.

Bosz a voulu aller trop vite avec un effectif pas prêt
Champion de France avec Lille en 2010, Rudi Garcia succède alors à Sylvinho sur le banc lyonnais et se distingue par des coups d’éclat, comme cette demi-finale de Ligue des champions, en 2020, lors du Final Four de Lisbonne (défaite face au Bayern Munich après avoir éliminé la Juventus et Manchester City). Mais ses mauvaises relations avec Juninho, son manque de remise en question et son échec à ramener l’hymne de la C1 au Groupama Stadium lui sont fatals à l’été 2021. "Son bilan n’est pas mauvais, son éviction est plus liée au relationnel qu’au comptable", analyse Ferri.

C’est alors que l’OL confie, à nouveau, son destin à un entraîneur étranger, avec Peter Bosz, ancien de l’Ajax ou de Dortmund notamment. Mais une huitième place et un manque de progression dans le jeu font du Néerlandais le premier entraîneur évincé cette saison en Ligue 1. Pour Patrice Ferri, "c’est un garçon de convictions, mais il a voulu aller trop vite avec un effectif qui n’était pas prêt".

En parallèle, Bruno Genesio (56 ans) estime avoir progressé comme entraîneur et mène avec succès le Stade Rennais depuis mars 2021. "On peut constater que le changement d’ère, à Lyon, n’a pas fonctionné, note Ferri. Et lui (Genesio), en restant à sa place et conscient de son potentiel, a fini meilleur entraîneur, nommé par ses pairs (en 2022)". Deux drôles de trajectoires.

Stéphanie Frappart, qui a arbitré Rennes-Lyon, avait l'épaule droite déboîtée

Après un contact avec Moussa Dembélé dès la deuxième minute de Rennes-OL dimanche, l'arbitre de la rencontre, Stéphanie Frappart s'est plaint d'une douleur à l'épaule droite. Elle a pu reprendre le match après.
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Rennes-OL, deuxième minute de jeu, dimanche après-midi : sur un contre lyonnais, Xeka accroche Alexandre Lacazette dans le rond central alors que l'attaquant lyonnais était servi en profondeur par Houssem Aouar. Venu de plus loin pour suivre l'action, Moussa Dembélé percute coup sur coup l'arbitre, Mme Stéphanie Frappart, et Lacazette, qui se retrouvent tous par terre.

Aussitôt, l'arbitre retenue pour la prochaine Coupe du monde (20 novembre - 18 décembre) se plaint de l'épaule droite, carton jaune pour Xeka à la main. L'un des kinés rennais et le coordinateur médical Rufin Boumpoutou viennent aux nouvelles sur le terrain. Après une ou deux manipulations, ce dernier l'a raccompagnée aux vestiaires pour lui remettre en place l'épaule déboîtée. Trois minutes plus tard, elle reprenait le match, remporté 3-2 par Rennes face à Lyon.

 

Parfois, à Rennes, quand je parle avec mon staff, je dis "on" en parlant de Lyon

Dans un entretien croisé avec Benjamin Biolay réalisé pour L’Equipe, Bruno Genesio a évoqué son lien fort à Lyon, et avoué une erreur récurrente.

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"Ce qui est incroyable, c’est que parfois, à Rennes, quand je parle avec mon staff, je dis "on" en parlant de Lyon." explique coach pour L’Equipe. "Ils me disent "Oh, t’es plus à Lyon, t’es à Rennes." "Ah ouais, excusez-moi les gars." Je n’arrive pas à parler de Lyon sans dire "on".

Le coach du Stade rennais, qui reçoit l’OL au Roazhon Park ce dimanche après lui avoir infligé deux corrections la saison dernière, confie. "Quand je suis revenu au Groupama (victoire de Rennes 4-2, le 13 mars), ça a été plus dur. Tu croises beaucoup de gens avec qui tu as vécu plein de trucs et dont tu es resté proche, en plus j’allais dans le vestiaire visiteurs. Émotionnellement, ce ne sont pas les moments que je préfère."

De plus en plus solide après sa victoire contre Lyon

Invaincus depuis onze matchs, déjà qualifiés pour le printemps de Ligue Europa, les Rennais restent même sur cinq victoires en octobre et peuvent espérer finir en trombe d’ici à la Coupe du monde.
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Rennes en est à onze matchs sans défaite depuis son déplacement à Bollaert le 27 août (1-2). Huit succès et trois nuls pour le groupe de Bruno Genesio, lequel a trouvé la bonne formule, en sachant alterner 4-4-2 et 4-3-3. Les partenaires de Bourigeaud restent même sur cinq victoires de rang en octobre. C’est aussi la première victoire en ayant été menés au score depuis avril 2021 (5-1 contre Dijon). « J’ai aimé notre faculté à rebondir à l’intérieur d’un match, à renverser une situation qui était compromise. On avance en termes de points, l’équipe monte en puissance. Si on continue comme ça, on peut envisager de très belles choses. Ce groupe n’a pas besoin d’objectifs en termes de points, mais d’être frais, de continuer à progresser dans notre jeu », confiait, ravi, Bruno Genesio.

Le calendrier est, a priori, favorable d’ici à la pause Coupe du monde : Angers, Montpellier, Lille et Toulouse, ainsi que deux matchs en Ligue Europa. « On a été solides, solidaires, efficaces et on n’a rien lâché. Cette équipe a une année d’expérience en plus et j’amène un peu de calme et d’expérience, comme Xeka, et ça donne ce que ça donne. On a recollé sur le peloton de tête. On a des objectifs élevés », lâchait Steve Mandanda.

Terrier, leader à l’heure
« On a appris de nos erreurs. On fait preuve de maturité et on prend en expérience par rapport à l’an dernier », livrait Martin Terrier, leader à l’heure, double buteur de la tête. Et, le voilà déjà rendu à neuf réalisations et trois passes en 15 matchs toutes compétitions confondues, après ces 21 buts, 7 passes en 45 matchs l’an passé. « Le petit Terrier est sur une belle dynamique, on le savait. L’équipe de France ? Je ne sais pas s’il en est proche ou loin, mais il est sur le bon chemin », soulignait l’ancien sélectionneur Laurent Blanc. « Il fait tout pour et je lui souhaite de l’atteindre, parce qu’il le mérite », poursuivait Mandanda. « Je ne fais pas une fixette là-dessus. L’objectif est de continuer à être performant et de passer des paliers individuellement et collectivement surtout », avançait, lui, l’atout offensif n°1 des Rennais.

Canal+ et Amazon se rendent coup pour coup

La chaine cryptée Canal+ n’a pas apprécié le traitement de faveur dont bénéficie Amazon concernant la transparence sur les audiences.
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On pensait que les différents diffuseurs de football en France marchaient enfin main dans la main et sans s’écharper à la moindre occasion au sujet des droits TV. Ce n’est pas vraiment le cas. Il s’avère qu’un climat de tension est en train de s’installer entre Canal+ et Prime Vidéo, les deux médias qui retransmettent le championnat français.

L’Équipe révèle que les responsables de C+ sont furieux car Amazon ne joue pas le jeu en ce qui concerne l’opacité des audiences. Depuis qu’il s’est installé dans le paysage français, le groupe américain reste très discret sur les chiffres qu’il enregistre.

Les chiffres de Canal+ sont en hausse
Maxime Saada, le patron de Canal, a accepté pendant un an le fait que son concurrent avance caché. Mais, à partir du septembre dernier, il a choisi d’en faire de même. Et c’est la raison pour laquelle, deux nouvelles chaines ont été créées (Canal+ Foot et Canal+360) et que ses deux affiches ne sont plus visibles sur sa principale chaine. Celle qui doit rendre des comptes à Médiamétrie. « Pourquoi nous ferions ce qu’Amazon refuse de faire », avantce-t-on en interne.

Même si Canal+ emboite le pas à Amazon dans sa manière de fonctionner, son audience demeure facile à déceler. L’Equipe indique que les chiffres du diffuseur historique sont légèrement à la hausse par rapport à l’année dernière. Un score en augmentation de 13%. La Ligue de Football s’en réjouit, bien évidemment.

À 97 ans, elle sera au Roazhon Park pour supporter les Rouge et Noir

Annick Courtin adore le football. Du haut de ses 97 ans, elle sera dans les tribunes pour supporter le Stade Rennais face à Lyon, ce dimanche 16 octobre 2022.

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"Il y a peut-être dix ou quinze ans que je n’ai pas mis les pieds dans un stade." Ce dimanche 16 octobre 2022, Annick Courtin sera aux premières loges pour le match Rennes-Lyon. Une jolie surprise de ses petits-enfants pour cette grande supportrice du Stade Rennais.

Dans l’appartement d’Annick Courtin, à l’ouest de Rennes, la télévision est équipée de toutes les chaînes de télévision pour ne rater aucun match. Ce qu’elle préfère dans le foot, c’est "le beau jeu, les belles passes entre les joueurs." Parfois il lui arrive d’entendre l’ambiance du stade quand Rennes gagne un match. "Le vent me ramène les cris des supporters !"

"Ma famille disait souvent qu’elle voulait m’emmener voir un match. C’est une belle surprise qu’ils m’ont faite." À quelques jours du jour J, malgré son énergie pétillante, Annick Courtin s’interroge : "Le stade a dû changer depuis la dernière fois que j’y suis allée. J’espère que ce ne sera pas trop compliqué de s’y déplacer. À 97 ans ce n’est pas rien."

Le football, une histoire de famille
Pour cette ancienne modiste, le football est une histoire de famille : "Mon beau-frère était Jean Cueff, un ancien joueur du Stade Rennais. Et ma fille est aussi mariée à un footballeur." Dans son salon Annick garde le numéro spécial 100 ans des rouges et noir édité par Ouest France en 2001. Elle se replonge dedans avec nostalgie : "Paul Le Dren, on l’appelait Pau-paul. Je me demande si certains sont encore en vie."

Des souvenirs plein la tête, Annick Courtin n’a rien oublié de ses premiers matchs : "À l’époque, il y avait des barrières en bois, alors mon père regardait le match entre les planches. Au bout d’un moment, après la première mi-temps, on le laissait rentrer pour voir le match !"

Son dernier match au Stade de France
L’industrie du football a tout de même bien changé au fil des années, ce qui ne ravit pas Annick Courtin : "L’argent a pris une place trop importante dans les matchs de gros clubs, comme le PSG par exemple." Elle ajoute l’œil rieur : "Même si Messi a marqué le jeu avec un beau but, mardi, je dois bien le reconnaître."

Quel est le dernier match qu’elle a vu en vrai ? "C’était au Stade de France, à Paris. La rencontre opposait la France à l’Ukraine." Et pour la coupe du monde à venir, au Quatar ? Elle sourit : "Je vais regarder, mais seulement si la France gagne !"

En attendant, pour l’affrontement entre Rennes et Lyon, dimanche, il ne lui manque plus que l’écharpe aux couleurs des Rouge et Noir pour être prête à supporter son équipe favorite.

Contre Kiev : enfin une armée rouge aux bonnes intentions

Du château de Cracovie, les 300 Rennais filent vers le stade de Cracovie où va se dérouler la rencontre de l’Europa League entre Kiev et Rennes, ce jeudi 13 octobre 2022. Devant eux, le kop mène la danse, tambour battant au sens propre comme au figuré. Ils rompent le calme des larges avenues de la belle ville polonaise et la quiétude des passants interloqués par cette bande de joyeux drilles en rouge et noir.

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 Emmitouflés dans des écharpes aux couleurs bretonnes, les supporters espèrent une victoire de leurs protégés, de Flavien Tait et de ses copains. Mais devant le stade, l’organisation polonaise laisse à désirer pour décrocher le précieux billet d’entrée. Heureusement, après de longues minutes d’attente, direction l’enceinte sportive où à peine milliers de spectateurs sont déjà présents et attendent l’arrivée des joueurs.

Wooh, même pas peur !

Dans un stade à moitié vide, les Rennais font du bruit, beaucoup de bruit. Ils chantent, ils déploient un petit tifo et craquent quelques fumigènes pour montrer aux Cracoviens tout l’amour qu’ils portent à leur club. À des centaines de kilomètres de leur Roazhon Park, les fans soutiennent leurs joueurs aux cris de «?Bourigeaud, Bourigeaud, la, la?!?». Ils se tiennent bras dessus bras dessous pour arrêter la vague ukrainienne. Ils sont unis, regroupés et rassemblés pour emporter leurs footballeurs vers la qualification promise. Ils sont presque chez eux !

Encore une fois, les Rennais ont présenté au peuple du foot européen qu’ils étaient de vrais supporters capables de rivaliser avec les grands formations du moment. À Cracovie, la soirée fut longue, mais délicieusement douce après le succès des Rouge et Noir. On entendait des chants bretons dans le froid polonais, on écoutait l’épopée bretonne dans les troquets de Cracovie. Le Maczanka Po Krakowsku (la galettes saucisse locale) était englouti avec délectation.

Comment le PSG aurait orchestré le cyberharcèlement du supporter giflé par Neymar

Le PSG aurait missionné une agence de communication pour cyberharceler un supporter du Stade Rennais selon une enquête de Mediapart.
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C’est une gifle qui avait fait couler beaucoup d’encre. Le 27 avril 2019, à l’issue de la défaite du Paris SG face à Rennes en finale de Coupe de France (2-2 a.p., 6-5 aux t.a.b), la star brésilienne Neymar avait frappé au visage un supporter du Stade Rennais qui le provoquait alors qu’il allait récupérer en tribune sa médaille de finaliste. Une scène qui avait choqué et fait le tour du monde sur les réseaux sociaux.

Selon le journal en ligne Mediapart, le supporter de 29 ans aurait ensuite "subi une importante vague de cyberharcèlement" qui se serait même prolongée dans la vie réelle. Et les révélations ne s’arrêtent pas là… D’après le média indépendant, c’est le PSG, lui-même, qui serait à l’origine de ces attaques après avoir chargé une agence de communication de créer de faux comptes sur le réseau social Twitter pour critiquer, dénigrer, voire insulter des cibles du club de la capitale.

Une armée numérique pour défendre les intérêts du PSG
Dans un rapport de la société Digital Big Brother (DBB), publié par Mediapart, cette agence explique notamment avoir déployé "une armée numérique de trolls" pour défendre les intérêts du PSG. La stratégie s‘articulait autour du compte Paname Squad suivi par près de 10 000 personnes, et décrit sur Twitter comme un "collectif de passionnés du Paris Saint-Germain".

 Une dizaine d’autres comptes satellites gravitait autour de lui afin de participer à des missions de cyberharcèlement pour protéger la réputation du club… allant même parfois jusqu’à attaquer les propres joueurs du Paris SG comme Kylian Mbappé et Adrien Rabiot.

Opération discréditation
Visiblement lié à cette affaire, un ancien agent de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), devenu par la suite salarié du PSG, est soupçonné d’avoir récupéré à plusieurs reprises des informations dans les fichiers de la police et de la gendarmerie.

Ce serait ainsi que quelques semaines après l’épisode de la gifle, le compte Paname Squad avait pu publier l’identité complète du supporter du Stade Rennais sur les réseaux sociaux et tenté de le faire passer pour un délinquant. Une saillie destinée à "discréditer une victime en jetant son identité en pâture sur les réseaux sociaux" selon l’avocat de la victime, cité par Mediapart.

Le PSG se défend
Malgré ces pressions, le supporter du Stade Rennais avait fini par déposer plainte en août 2019 contre Neymar pour "violences volontaires". Sans succès. Le parquet de Bobigny avait ensuite indiqué avoir "adressé un rappel à la loi par courrier" au joueur, ce qui constitue une forme de classement sans suite de la procédure.

Contacté par l’AFP mercredi 12 octobre, le PSG a démenti "fermement les allégations de Mediapart". "Le PSG est une marque internationale qui travaille en permanence avec des agences de social média partout dans le monde pour promouvoir et célébrer les réalisations du club, de ses collaborateurs et de ses partenaires, comme toutes les entreprises. Le club n‘a jamais contracté avec une agence pour nuire à qui que ce soit".

La LFP rachète l'application Mon Petit Gazon

La Ligue de football professionnel (LFP) a officialisé l'acquisition du site Mon Petit Gazon, fort d'une base de 3 millions de joueurs. Un choix qui doit permettre à la Ligue 1 d'élargir son audience.
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"La Ligue de football professionnel est très heureuse d'annoncer l'arrivée de Mon Petit Gazon dans son écosystème digital", célèbre la LFP dans un communiqué. Le principe de l'application est clair : un jeu dit de "fantasy football", où les amateurs du ballon rond créent leur équipe composée de joueurs du championnat et affrontent leurs amis chaque week-end. L'intérêt réside dans le fait que la performance réelle du joueur est prise en compte, ce qui pousse l'utilisateur à suivre les matches.

Avec les nouvelles mesures de la ministre des Sports, le football français doit réduire la facture

La ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, va dévoiler jeudi matin les mesures pour réduire la consommation d'énergie des activités liées au sport, que nous vous dévoilons en avant-première.
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La semaine dernière, le gouvernement dévoilait les grandes lignes de son plan de sobriété. Trois des mesures retenues pour réduire la consommation d'énergie des activités liées au sport avaient été dévoilées : la réduction de près de 50 % de l'éclairage des avant-matches et des après-matches pour les rencontres de rugby et de football professionnels en journée - et de plus de 30 % en nocturne -, la baisse de la température de chauffage d'au moins 2 °C dans les gymnases et dans les salles de sport privées, ainsi que la température de l'eau d'au moins 1 °C dans les piscines.

Ce matin, Amélie Oudéa-Castéra va dévoiler les 37 autres au ministère des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques. La ministre a pris le temps de nous recevoir hier, au milieu d'un emploi du temps particulièrement chargé. "On s'est engagé car c'est un des défis de ce siècle. Parce qu'on doit tous contribuer et que, compte tenu de sa visibilité médiatique et de son importance sociétale, le sport a un rôle à jouer particulier."

Une grande partie sera mise en place dès aujourd'hui. "L'avantage de ce plan, c'est que certaines mesures sont appliquées immédiatement, comme la baisse de deux degrés dans les gymnases ou les salles de sport, la réduction du temps d'éclairage pendant les matches (activée dès le week-end dernier par la LFP) ou encore la réduction de 10 % de l'intensité de la luminothérapie", indique la ministre, dévoilant ainsi une des mesures phares.

Suspension du classement des pelouses pour cet hiver
La Ligue de football professionnel, particulièrement active lors des groupes de travail, s'engage à demander à ses clubs de réduire l'utilisation de la luminothérapie pour ses pelouses, une technologie particulièrement énergivore (environ 10 % de la consommation totale d'un club professionnel). Pelouse toujours, l'instance va leur demander de diminuer l'utilisation du chauffage au sol. Le classement des pelouses devrait être suspendu cet hiver pour inciter les clubs à adhérer à ces mesures. La LFP s'engage même, en cas de journée rouge Ecowatt, à limiter l'utilisation du chauffage au seul mode "hors gel" permettant d'assurer la tenue des rencontres dans des conditions de sécurité satisfaisantes pour les footballeurs.

Une étude sur la diminution durable de la luminothérapie et du chauffage des pelouses va être initiée, toujours sous l'impulsion de la LFP, qui fera partie d'un groupe de travail pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements des clubs professionnels. Les fameux avions privés utilisés par les équipes de L1 chaque week-end.

"On sait aussi que le transport, c'est aujourd'hui 85 % en moyenne de l'empreinte carbone des événements sportifs."

Amélie Oudéa-Castéra

La mobilité est d'ailleurs au coeur du dispositif. "Dans le travail que nous menons sur la sobriété énergétique, il y a réduction de la consommation de gaz, de l'électricité et des hydrocarbures, explique-t-elle, entre deux rendez-vous. L'encouragement au vélo et à la marche, le développement du covoiturage, vont nous permettre d'alléger cette pression. On sait aussi que le transport, c'est aujourd'hui 85 % en moyenne de l'empreinte carbone des événements sportifs. Donc, on économise cette énergie d'un côté, tout en réduisant nos émissions."

Il est donc prévu d'expérimenter la mise en place de la gratuité des transports en commun pour les détenteurs d'un billet, de densifier les stationnements sécurisés pour vélos à proximité des stades et de poursuivre le recours au covoiturage pour les spectateurs.

Les autres mesures :

  • Limiter à 19°C la température dans les sièges sociaux et les enceintes sportives, dont les loges.
  • Limiter le recours à la climatisation dans ces mêmes endroits et ne pas descendre en dessous de 26°C.
  • Renforcer les écolabels dans l'ensemble des structures sportives.</>
  • Développer la sensibilisation et l'offre de formation sur la transition énergétique pour les acteurs du sport.
  • Mettre à disposition les supports de communication des acteurs du sport français, particulièrement ceux des clubs professionnels, pour relayer la communication gouvernementale sur les écogestes.
  • Supprimer des consommations énergétiques lors de l'activation du signal Ecowatt rouge.

Ces 40 mesures ont vocation à être durables. "On veut bouger les lignes durablement et structurellement. On ne les prend pas pour deux mois ou pour passer l'hiver. Il faut que, tous, nous changions nos façons de faire, de vivre, pour que ces changements puissent s'inscrire dans la durée", développe Amélie Oudéa-Castéra. La ministre pense qu'elles pourront être appliquées en 2024, même si "faire basculer les usages sur le vélo, la marche, le covoiturage, prendra davantage de temps".

Et d'autres seront proposées à l'avenir. "Au global, 290 propositions ont été remontées. Nous en avons priorisé 40, le reste va aussi nous donner du grain à moudre pour inscrire cette transition dans la durée. Les objectifs ont aussi été fixés au niveau européen, c'est-à-dire de baisser de 50 % notre consommation d'énergie à l'horizon 2040. Le cap de 2024 est très important, mais derrière il va falloir qu'on continue."

Former des pépites, pour aussi les voir briller

L’éclosion de Désiré Doué pose la question de comment conserver les jeunes joueurs formés au club. C’est l’un des défis de la nouvelle ambition du club breton.

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C’est un instant de grâce, une reprise fouettée qui part se loger en pleine lucarne du but de Lafont. Toute la magie du foot incarnée dans la pureté de ce geste de Désiré Doué qui retourne le Roazhon Park et scelle le derby contre Nantes (3-0).

Un troisième but en Ligue 1 pour le joueur de 17 ans formé au club, le deuxième d’une semaine presque parfaite. Presque, car tout le monde a en mémoire son entrée en jeu ratée face à Kiev, où son zèle individualiste a mis en colère Bruno Genesio et les supporters, avant qu’il ne délivre tout le monde par son but.

Le coach a eu une discussion avec lui "pour qu’il joue plus simple, quand il doit jouer plus simple, précise Genesio. Il faut qu’il garde cette qualité de percussion, de puissance sur les premiers appuis, de dribbles. Et savoir quand il doit faire ça et quand il doit jouer à une ou deux touches. Comme il est intelligent et bien entouré, il comprend vite. Et ce soir (dimanche), il a encore éclaté le stade avec un but qui résume le joueur qu’il est et qu’il peut devenir."

Une étoile parmi les étoiles, car en quelques semaines, toute la planète foot a fait connaissance avec ce génie nommé Désiré. Impossible de ne pas encenser ce talent précoce, ce nouveau bijou de la formation rennaise. La presse étrangère s’y met aussi. Attention, donc, à l’emballement si propre au foot. "C’est maintenant à lui et son entourage de prendre ça avec beaucoup de recul et de mesure. Je ne suis pas trop inquiet là-dessus."

Le SRFC à la croisée des chemins
C’est aussi au club d’être vigilant. Mais au moment où les discussions débutent pour une potentielle prolongation (il est en contrat jusqu’en 2024), difficile de mieux gérer l’éclosion du joueur. Il a déjà onze apparitions avec les Rouge et Noir, dont trois titularisations. Le manque de temps de jeu ne sera pas un argument dans la négociation.

Mais, au moment où beaucoup de grands clubs ont déjà un œil sur lui, Désiré Doué incarne la croisée des chemins où se situe le Stade Rennais. Il est à la fois un cas d’école et un moment charnière pour le club breton. Ce SRFC ambitieux doit réussir à conserver cette étoile une ou deux saisons de plus, pour démontrer qu’il a vraiment changé de galaxie. Ce qu’il n’a pas toujours réussi à faire jusque-là avec ses jeunes cracks : Diop, Dembélé, Rutter, Camavinga ou Mathys Tel, qui ont tous succombé aux chants des sirènes des plus grands clubs européens et de leur puissance financière avec laquelle le Stade Rennais ne peut lutter, toute propriété de François Pinault qu’il est.

Mais cela doit changer selon Bruno Genesio, qui a fait une mise au point très intéressante, dimanche, après la victoire dans le derby. "Je trouve aussi que c’est un bon message à tous les autres jeunes du club, il y en a qui jouent, d’autres qui vont arriver. Ça montre qu’il y a un projet au Stade Rennais pour les jeunes joueurs. Et j’aimerais que ce projet ne soit pas seulement une volonté de briller ici, pour aller ailleurs au bout de six mois ou un an, mais pour s’inscrire dans le projet du club. Je pense qu’il y a un projet à mener avec la formation […], ça doit être la politique du club dans les années à venir de fidéliser nos jeunes joueurs. Je ne dis pas qu’ils vont faire toute leur carrière ici. Mais il doit y avoir un vrai projet identifié sur les jeunes."

Plus qu’un appel du pied d’un coach qui a toujours été proche de la formation et accompagné nombre de talents, dont un certain Karim Benzema. "C’est le message global que j’ai envie de faire passer aux jeunes joueurs mais aussi au club parce que, nous, on doit avoir cette volonté d’être plus exigeant, plus ferme avec nos jeunes avec ce qu’ils veulent faire ici."

Noël Le Graët accusé de harcèlement, les attaques se multiplient

A la tête de la Fédération française de Football, Noël Le Graët est visé par plusieurs accusations de comportements inappropriés et de harcèlement.

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Il y a quelques jours, So Foot a publié une grande enquête sur les agissements de Noël Le Graët au sein de la Fédération française de Football. Le patron du football français est accusé par plusieurs de ses anciennes ou actuelles collaboratrices de comportements inappropriés. A la suite de cette enquête, la cellule investigation de Radio France a interrogé plusieurs femmes ayant travaillé à la FFF ces dernières années. « Attention, ce n'est pas l’affaire PPDA » préviennent les femmes en question, pour qui il n’est pas question d’accuser Noël Le Graët de viol ou d’agression sexuelle. En revanche, il se confirme que certains des agissements du président de la FFF auprès de certaines de ses anciennes collaboratrices n’étaient pas appropriés.

Le Graët "lourdingue" avec ses collaboratrices
« Ce n’est pas parce que c’est moins grave, qu’on ne doit pas en parler » estime une ancienne cadre de la FFF sous couvert d’anonymat, interrogé par Radio France. « L’enquête de So Foot m’a perturbée. Elle m’a ramenée à des choses enfouies, des non-dits. Il faut que ce genre de pratiques cesse » explique une ancienne salariée de la FFF avant de poursuivre. « Avec moi, Noël Le Graët était vraiment lourdingue. Il me disait qu’il voulait me ramener chez lui. Il ne m’envoyait pas de sms. À cette époque, ce n’était pas un pro du téléphone. Mais c’étaient des invitations à répétition pour venir dîner avec lui » explique-t-elle, affirmant par ailleurs qu’un jour, Noël le Graët lui a dit : « S’il se passe quelque chose entre nous, ne vous inquiétez pas, personne ne le saura ». Le récit n’est pas terminé. « Certains disaient ‘oh elle est là [la FFF, NDRL] parce que Le Graët l’aime bien’. Mais ce n’était pas une promotion canapé ! J’essayais de gérer la situation au mieux. C’est un vieux monsieur qui n’a pas vu que le monde avait changé. Il a des propos et des blagues déplacés. Comme c’est le président, vous rigolez jaune » se rappelle-t-elle.

Florent Hardouin n'échappe pas aux critiques
Une autre ex-salariée de la FFF dresse un constat similaire au moment de se rappeler de sa collaboration avec Noël Le Graët. « Oui j’ai reçu de nombreuses invitations à dîner de la part de Noël Le Graët, et ce n’est pas normal vu le rapport hiérarchique que l’on avait. Il a un comportement vraiment limite. Mais je n’ai jamais ressenti ses propos comme menaçants. J’ai esquivé les invitations et il ne m’en a pas tenu rigueur. On a gardé de bonnes relations. Dans mon cas, c’est la gouvernance clivante de Florence Hardouin qui m’a posé le plus problème. Soit on est avec elle, soit on est contre elle. Le crédo de Florence Hardouin, c’est de dire qu’elle est une femme qui réussit dans un milieu de mecs » lance-t-elle. Une autre ex-salariée embraye. « À la FFF, elle voulait être la seule femme ». D’autres salariées ou ex-salariées ont par ailleurs raconté des moments gênants avec un Noël Le Graët dont les agissements font définitivement l’unanimité contre lui. Des révélations qui tombent à un mois de la Coupe du monde au Qatar pour une Equipe de France minée par les affaires extra sportives.

La LFP gagne une bataille contre les matchs piratés

En guerre avec les services de streaming illégaux depuis plusieurs années, la Ligue de football professionnel (LFP) semble avoir gagné une bataille. L'instance "se félicite du blocage par les fournisseurs d'accès à internet français de l'accès à des services de streaming et IPTV pirates."
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Une petite victoire pour la LFP ? "La Ligue de football professionnel se félicite de la décision rendue le 10 octobre 2022 par le président du Tribunal judiciaire de Paris ordonnant le blocage par les FAI français de l'accès à des services de streaming et IPTV pirates", a fait savoir l'instance du football français dans un communiqué.

"A la demande de la LFP, le Tribunal Judiciaire a ordonné le blocage de nombreux sites de streaming et de trois services IPTV majeurs diffusant sans autorisation les championnats de Ligue 1 Uber Eats et de Ligue 2 BKT", s'est félicitée la LFP, qui lutte depuis plusieurs années contre les accès illégaux aux matches de Ligue 1. Il n'est par ailleurs pas rare de voir des vidéos d'amateur diffusant des images de Ligue 1 être supprimées des réseaux sociaux, à la demande de la LFP.

Un travail encore long
"Sur le fondement de l’article L. 333-10 du Code du sport, cette décision très importante, qui porte notamment à nouveau à la demande de la LFP sur le blocage de services d’IPTV, permettra à l’ARCOM de solliciter dans les meilleurs délais le blocage des sites miroirs et des sites non encore identifiés au stade de la saisine de la juridiction et de la décision rendue", précise le communiqué. Si l'instance est consciente que le travail sera long pour éradiquer totalement le streaming de l'univers footballistique, "cette décision représente une étape essentielle contre les atteintes graves et répétées dont font l’objet la LFP, les clubs de football professionnel et les diffuseurs de la Ligue 1 Uber Eats et de la Ligue 2 BKT."

Désiré Doué, un moment déterminant pour le SRFC

En pleine éclosion, Désiré Doué se retrouve également au coeur de discussions concernant sa prolongation de contrat. Un enjeu majeur du SRFC, pour ce cas précis, mais aussi pour l’avenir de sa formation.

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Désiré Doué apprend vite. Apparu sur deux bancs avec les pros la saison dernière, le milieu offensif a cette saison pleinement été intégré au groupe pro, avec lequel il a connu sa première dès le 7 août face à Lorient. Après 11 matchs disputés dont 3 titularisations, le nouveau joyau du Stade rennais affiche déjà 3 buts au compteur dont deux en Ligue 1 : un marqué face à Brest, l’autre hier face à Nantes. Entre temps, le numéro 33 avait jeudi inscrit le deuxième but de sa carrière en pro en Ligue Europa, face au Dynamo Kiev, un but pour la victoire n’ayant pas fait éclipser son entrée catastrophique 25 minutes plus tôt, teintée d’un individualisme déjà aperçu depuis le début de saison, qui lui a souvent été reproché dès les catégories jeunes.

« Il va falloir qu’il s’améliore très vite là-dessus, très très vite. Ce n’est pas la 1e fois, il le sait car il est intelligent. » avait averti Bruno Genesio dès la fin de match. Le coach avait retrouvé son joueur dès le lendemain pour une petite discussion « pour qu’il joue plus simple quand il doit jouer plus simple. » résume t-il, tout en gardant "ces qualités de percussion, de puissance sur les premiers appuis, de dribble." Résultat immédiat, entré en jeu à la 83e minute, Doué a laissé de côté les gestes techniques et autres effets de style pour se concentrer sur l’essentiel, jusqu’à ce que son talent ne le rattrape. À la réception d’un centre de Martin Terrier, le joueur de 17 armait une volée du droit qui se logeait dans la lucarne d’Alban Lafont, seulement quelques secondes après son entrée en jeu. 3-0, derby plié. Désiré Doué.

Une usine à talents
Bruno Genesio aura beau lutter contre un emballement médiatique, la machine est lancée. Le Stade rennais tient a priori là le nouveau crack de son centre de formation, pas avare au moment d’alimenter les clubs européens. Si Warmed Omari, Adrien Truffert, Lorenz Assignon, Matthis Abline, Lesley Ugochukwu, Jeanuel Belocian, et Désiré Doué figurent encore dans le groupe pro, nombreux, sont les joueurs en devenir à avoir déjà pris le large : Sofiane Diop, Georginio Rutter, Lucas Da Cunha, Brandon Soppy pour ne citer qu’eux, et plus récemment Eduardo Camavinga et Mathys Tel.

Le Stade rennais est un fournisseur de talents, et c’est en cela que le cas de Désiré Doué constitue un moment charnière. Si le club breton a récemment su tirer de grosses indemnités de ses joueurs, ce qui n’a pas toujours été le cas, là n’est pas le problème pour Bruno Genesio. Hier après la rencontre, le coach a fait passer un message loin d’être anodin à sa direction. « C’est aussi un bon message pour tous les autres jeunes du club. Il y en a qui jouent, qui vont arriver. Ça montre qu’il y a aussi au Stade rennais un projet pour les jeunes joueurs. J’aimerais que ce projet ne soit pas seulement une volonté de briller ici pour au bout de 6 mois ou un an aller ailleurs, mais aussi pour s’inscrire dans le projet. » pose le technicien, qui a plusieurs fois loué l’intelligence d’un Désiré Doué « bien entouré par la famille ».

« Je pense qu’il y a un vrai projet à mener dans la formation car il y a de très bons jeunes ici. Ça doit être la politique du club dans les années à venir, fidéliser nos jeunes joueurs. Je ne dis pas qu’ils vont rester ici toute leur carrière comme au Real ou au Barça, mais il doit y avoir un vrai projet identifié sur les années. » continue Genesio, qui n’hésite pas à apporter une précision de taille. « C’est le message que j’ai envie de faire passer aux jeunes joueurs mais aussi au club. Peut-être que nous aussi dans notre club on doit avoir cette volonté d’être parfois plus exigeant, ferme, sur ce qu’ils veulent faire ici, plus ambitieux aussi. » Le président exécutif directeur général Olivier Cloarec, le directeur technique Florian Maurice, ainsi que le directeur du centre de formation Denis Arnaud, auront bien reçu le message du coach de l’équipe première Bruno Genesio.

Question de timing
L’éclosion de Désiré Doué arrive à un moment charnière. Le 14 avril dernier, deux mois avant son titre de champion d’Europe avec l’équipe de France U17, le milieu offensif paraphait son premier contrat professionnel à 16 ans, prenant effet au 1er juillet 2022 jusqu’en… juin 2024. Deux ans de contrat donc et non trois, limite maximum autorisée pour un club au moment de faire signer un premier contrat pro à un joueur. Six mois plus tard, la question d’une prolongation est donc déjà d’actualité, pour verrouiller un talent convoité.

Selon nos informations, côté Stade rennais comme côté joueur, l’envie d’acter une prolongation est réelle, et l’optimisme de mise. Les choses avancent assez bien, confie une source proche du dossier, et une issue est espérée prochainement. À ce moment déterminant, les déclarations de Bruno Genesio ont donc un certain écho. Il n’est pas si fréquent que le coach d’une équipe première manifeste publiquement son envie de voir s’accélérer les choses, et suggère implicitement un effort de son club pour conserver un joueur prometteur. Les récents échecs de prolongation (Rutter, Camavinga) ainsi que les départs précoces (Tel) jouent probablement dans cette petite mise sous pression de la part de Genesio.

Appui du coach donc, mais aussi louanges pour l’entourage familial dont fait notamment partie le grand frère Guela Doué, sous contrat jusqu’en 2023 avec le Stade rennais et disposant d’une option de deux années supplémentaires. Le moment est donc on ne peut plus déterminant pour Désiré Doué, mais aussi pour le Stade rennais. Il sera toujours plus que compliqué de lutter contre le Real Madrid (Eduardo Camavinga) ou le Bayern Munich (Mathys Tel), mais pour le SRFC, voilà une belle occasion d’entrer dans la cour des plus grands. Désiré Doué lui, n’a pas manqué la sienne.

S.G.S.B.

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