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Umbro dévoile un clavier inspiré des terrains de foot pour les gamers

Umbro dévoile un clavier inspiré des terrains de foot pour les gamers

L’univers du football et celui du gaming s’unissent dans l’une des collaborations les plus inattendues de 2025. Umbro Corée, l’icônique marque de sport, s’est associée au géant technologique suisse Logitech pour créer un clavier mécanique en édition limitée qui fusionne le monde du ballon rond et celui des joueurs PC.

Baptisé "Umbro x Logitech Mechanical Keyboard Basic Edition", ce clavier transforme l’expérience de frappe standard en un hommage visuel et tactile à l’univers du football. Son esthétique est directement inspirée du terrain de jeu :

  • Touches vert gazon sur la zone principale pour évoquer la pelouse des stades.
  • Touches d’accentuation rouges avec le logo diamant emblématique d’Umbro, dont une touche Maj rouge frappante.
  • Barre d’espace personnalisée, où l’inscription "OUR GAME IS IN OUR GROUND" rappelle l’héritage footballistique de la marque.

Des détails qui raviront les fans de football
Là où cette collaboration brille vraiment, c’est dans l’attention portée aux détails inspirés du football :

  • Touches de fonction illustrées avec des schémas de terrain et des formations tactiques.
  • Touches spéciales uniques, dont une touche représentant un carton rouge avec une main d’arbitre.
  • Icônes miniatures de positionnement des joueurs sur certaines touches.

Ces touches subtiles mais immersives font de ce clavier un must-have pour tout amateur de football qui souhaite afficher sa passion même en dehors du stade. En plus du clavier, la collection comprend un sac ergonomique et esthétique, parfait pour transporter ses accessoires gaming avec style.

Une collection en édition limitée
Ce partenariat marque une nouvelle étape pour Umbro, qui continue de repousser les frontières de la mode et du sport en explorant des collaborations inattendues. Quant à Logitech, cette association lui permet de renforcer son positionnement dans l’univers du gaming tout en s’ouvrant à une audience passionnée de football.

Pour les intéressés, malheureusement cette collaboration a été lancée uniquement en Corée du Sud en édition limitée, renforçant son statut d’objet de collection.

Et si ce type de collaboration vous intrigue, nous vous invitons à (re)découvrir l’artiste russe Catricaps, qui crée des touches de clavier originales pour pimper votre ordinateur.

Nouvelle enceinte ou agrandissement du Roazhon Park ?

La famille Pinault, qui ambitionnait un nouveau stade de 45 000 places, semble se tourner vers un possible agrandissement à 43 000 places du Roazhon Park, étudié par la ville, projet encore très embryonnaire.
Nouvelle enceinte ou agrandissement du Roazhon Park ?

Nouveau stade, agrandissement du Roazhon Park ? D'une capacité de 29 778 places, ce dernier est souvent plein ou très bien rempli depuis quelques saisons, et l'actionnaire du club - la famille Pinault - songeait voilà encore quelques mois à ériger un tout nouveau stade de 45 000 places à proximité de l'actuel, sur une friche industrielle, qu'elle financerait entièrement.

François Pinault avait avancé le nom de Jean Nouvel comme architecte de ce projet, il était confiant et cela ressemblait à une aubaine. Mais la municipalité rennaise (PS) est restée distante de ce projet, faisant notamment remarquer qu'elle avait investi des dizaines de millions d'euros pour rénover et agrandir l'ex-stade de la Route-de-Lorient, en 2004.

Pas d'avancées avant les municipales a priori
Le pion avancé par la famille Pinault l'a quand même poussée à l'étude d'un éventuel agrandissement du Roazhon Park. Rendue l'été dernier, elle portait sur 13 000 places de plus côté Vilaine pour des travaux estimés à plus de 110 millions d'euros. Récemment, dans Ouest-France, le président du CA du club breton, Alban Gréget, s'est dit finalement favorable à un agrandissement, dès lors que le concept de nouveau stade ne fait pas consensus avec la municipalité, peut-être réticente à voir un grand équipement appartenir à un acteur privé, quand bien même il s'agit de François Pinault, du cru. Cela signifierait aussi une jauge réduite le temps des travaux.

Élu municipal du groupe d'opposition « Révéler Rennes » (LREM et alliés), Henri-Noël Ruiz voit la situation comme « une occasion gâchée, car un grand stade ultramoderne est vecteur de développement et permettrait de libérer potentiellement du foncier important pour le logement (à la place du Roazhon Park) ». « Les échanges se poursuivent avec le club, dans le cadre des relations partenariales confiantes », indique la ville, qui attend tout de même une démarche concrète du club pour discuter perspectives. Avec un point central et sensible, le financement, car 110 M€ pour les finances publiques, c'est très lourd et, à Rennes, on ne voit pas vraiment les choses bouger avant les prochaines élections (2026), qui pourraient être encore favorables à la gauche.

Alidu Seidu révèle avoir failli être tué d’un coup de machette quand il était enfant

Alidu Seidu, défenseur du Stade Rennais, évoque dans une interview à Ouest-France son enfance dans un climat violent au Ghana pour relativiser sa grave blessure au genou gauche survenue en novembre.
Alidu Seidu révèle avoir failli être tué d’un coup de machette quand il était enfant

Alidu Seidu (24 ans) était l’une des rares satisfactions du début de saison rennais. Mais tout s’est brutalement arrêté, le 24 novembre à Lille (1-0), quand le défenseur s’est rompu un ligament croisé antérieur du genou gauche sur un dégagement anodin. Depuis, l’international ghanéen (11 sélections) suit scrupuleusement sa convalescence sans se lamenter. Dans une interview à Ouest-France, il relativise ce coup d’arrêt en rappelant le contexte violent dans lequel il a grandi au Ghana.

On se baladait dans la rue avec des couteaux ou des machettes
"Quand cela m’est arrivé, j’enchaînais les matches, j’étais très bien dans ma tête, et sur le moment cela a été un peu dur, car j’ai eu très mal", explique-t-il. "Mais j’ai vite pris cela comme un défi. J’ai vécu pire que les croisés dans ma vie: quand j’étais petit au Ghana, j’avais failli mourir après avoir reçu un coup de machette sur la tête, dans la rue j’ai vécu des moments très difficiles. Cela fait largement relativiser. Je reste chanceux d’être devenu un joueur pro, d’être ici. Le côté négatif, j’essaie toujours de le tourner en quelque chose de positif, c’est dans mon caractère."

L’ancien Clermontois, recruté par Rennes en janvier 2024 contre 11 millions d’euros, avait déjà évoqué ce quotidien brutal en mars 2024 dans une autre interview à Ouest-France. "J’ai grandi dans un quartier très dur, très violent, à Kumasi, à côté d’Accra", détaillait-il. "À force de côtoyer les copains qui sont dans ce délire et de traîner dans la rue, ça m’a rendu un peu nerveux, méchant. J’étais un petit très bagarreur, qui avec notre bande au quartier insultait tout le monde, ne respectait personne. On se baladait dans la rue avec des couteaux ou des machettes, j’ai commis des vols, des dégradations, des petits trafics. Ma mère pleurait tout le temps, et parfois, je fuyais la nuit pour que mon père ne me corrige pas. Heureusement, mon oncle était là et m’a beaucoup poussé vers le foot, car il savait que j’avais quelque chose. Il m’a toujours soutenu, et le foot m’a sauvé la vie! Mes parents étaient très contents quand ils ont su que je partais dans un centre de formation bien cadré, protégé, que je puisse quitter le quartier où j’étais menacé chaque jour."

Il avait notamment expliqué cette agression à la machette lors d’une bagarre qui lui avait valu d’être hospitalisé trois mois. "J’avais perdu beaucoup de sang, je ne parlais plus… Tout le monde pensait que j’allais mourir."

Bouleversement total dans la direction bretonne ?

Le Stade Rennais pourrait bien opérer de gros changements dans les mois à venir.

Bouleversement total dans la direction bretonne ?

Rien ne semble vouloir freiner la révolution en cours au Stade Rennais. Après une saison en dents de scie, marquée par des résultats en deçà des ambitions européennes du club, les dirigeants bretons réfléchissent à une nouvelle restructuration en interne. Parmi les dossiers brûlants, celui du directeur sportif Frédéric Massara est désormais au centre des discussions. Arrivé en juin dernier pour succéder à Florian Maurice, l’Italien n’a pas convaincu et pourrait être poussé vers la sortie à peine un an après sa nomination. Une réflexion est engagée et son sort semble d’ores et déjà scellé, comme le dévoile le journal l'Équipe.

Une piste à Strasbourg ?
Dans cette optique, Rennes explore plusieurs pistes pour lui trouver un successeur, et un nom revient avec insistance : Loïc Désiré. Actuellement responsable du recrutement à Strasbourg, il pourrait franchir un cap en rejoignant un club où il disposerait de plus de marge de manœuvre. L’homme de 49 ans, réputé pour sa capacité à bâtir des effectifs compétitifs sur le long terme, aurait déjà entamé des échanges avec les dirigeants rennais. Son profil avait d’ailleurs déjà été étudié avant la nomination de Massara, mais son arrivée avait été écartée en raison de la présence de Julien Stéphan sur le banc rennais, avec qui il entretenait des relations compliquées.

Le bilan de Massara, lui, reste mitigé. Son recrutement ambitieux mais mal calibré a laissé des traces, avec des échecs notables comme Grönbaek, Kamara ou Jota, partis dès le mercato hivernal. L’impact négatif de ces choix, couplé à l’arrivée de Jorge Sampaoli et au profond remaniement opéré en janvier sous la houlette d’Arnaud Pouille et Habib Beye, aura scellé son avenir.

Les salaires du Stade Rennais en 2025

Pour être accessible financièrement aux standards du Stade Rennais, le milieu ivoirien a touché plusieurs millions d'euros de compensation de la part d'Al-Nassr, son ancien club.
Les salaires du Stade Rennais en 2025

Depuis sa signature au Stade Rennais, le 1er janvier, Seko Fofana n'a pas connu que des jours paisibles. Entre les dernières semaines de la catastrophique ère Sampaoli, les critiques venues de Lens où l'on semblait penser que le milieu ivoirien, devenu actionnaire du RCL après son départ à l'été 2023, ne foulerait pas les pelouses de Ligue 1 sous les couleurs d'un autre club et les débats autour de sa condition physique, la recrue phare de l'hiver breton a été servie. Mais, en ce premier trimestre 2025, il a surtout été question de son salaire.

Après dix-huit mois passés en Arabie saoudite, un pays qui n'a jamais regardé à la dépense pour attirer des joueurs renommés, Seko Fofana (29 ans) semblait inaccessible pour le commun des mortels en L1. Donc, forcément, son retour a soulevé bien des questions. La première d'entre elles étant : à quel prix le Stade Rennais a-t-il réussi à l'attirer ?

C'est là qu'il faut faire la part entre les interprétations, nombreuses, et les infos consistantes. Il toucherait 700 000 euros mensuels ? 550 000 euros selon d'autres sources ? Tous ces chiffres auraient fait de lui le joueur le mieux payé de l'histoire rennaise, devant Steven Nzonzi, payé à hauteur de 400 000 euros brut mensuels entre janvier 2020 et juin 2021, quand il avait été prêté par l'AS Rome.

Samba dans les mêmes sphères
En réalité, Fofana s'en approche. Le champion d'Afrique 2024 touche chaque mois 400 000 euros brut auxquels s'ajouteront des primes liées au classement final du club en Ligue 1. Cette rémunération globale le place légèrement au-dessus de ce qu'il touchait sur sa dernière saison à Lens, environ 350 000 euros primes comprises. Ce qui sous-entendrait que le néo-Rennais a dû faire des compromis pour pouvoir être intégré dans le budget rennais. Seulement, pour arriver à un accord entre toutes les parties lors des négociations de décembre, Fofana a été rémunéré autrement.

Si Rennes a versé 20 M€ à Al-Nassr dans ce transfert, le club saoudien en a reversé une partie à son joueur, puisque son contrat sur la péninsule arabique stipulait qu'il allait être directement intéressé sur sa revente. Le Fonds souverain saoudien, en charge des rémunérations des joueurs, lui a également des primes de plusieurs millions d'euros dont le montant total n'a pas filtré. Cette pratique est monnaie courante au sein du royaume saoudien, où les émoluments sont incomparables avec les standards européens. Ce mécanisme permet ainsi aux joueurs grassement payés là-bas d'être abordables pour les clubs étrangers, ce qui serait impossible sur les bases saoudiennes. Avant de s'engager l'été dernier avec le Stade Rennais, Jota aurait par exemple touché une compensation de la part d'Al-Ittihad.

En Ille-et-Vilaine, Fofana culmine en tête des salaires, mais il n'est pas seul. Son coéquipier Brice Samba est logé à la même enseigne depuis son arrivée en janvier, une semaine après son camarade Fofana. À Lens, le gardien numéro 2 des Bleus touchait 270 000 euros (+30 000 euros sous forme de primes). En Bretagne, il bénéficie lui aussi de 400 000 euros. Ce n'est donc pas une surprise si les deux hommes doivent incarner la nouvelle ère rennaise.

Gestion, anticipation, reconversion... Un panel de possibilité pour mettre la famille à l'abri

Les carrières sont courtes dans le foot. À moins d'être dans le gratin, il vaut mieux être bien entouré, anticiper et ne pas trop flamber, sous peine de grosse déconvenue à la retraite.
Gestion, anticipation, reconversion... Un panel de possibilité pour mettre la famille à l'abri

Luka Modric, José Fonte et Dante tentent bien de vous faire croire le contraire, mais une carrière de footballeur, c'est court. Six ans, en moyenne. Pour mettre la famille à l'abri, il faut donc soit appartenir au gratin, soit être bien plus fourmi que cigale. Et pour beaucoup, anticiper la suite, afin d'éviter une chute brutale à la retraite sportive.

Le lancement, lundi, d'un comité de solidarité au sein de l'UNFP témoigne du fait que tout n'est pas toujours rose chez les anciens. "40 % des footballeurs pro en Europe n'ont plus d'argent cinq ans après la fin de leur carrière", affirme d'ailleurs Stéphane Ehrhart, expert en transition de carrière au sein de l'UEFA. Qui rappelle qu'au sein de l'instance européenne a été créé il y a quelques années un cours en ligne intitulé Financial management training, accessible gratuitement sur le site UEFA Academy, qui évoque en une quinzaine d'heures les basiques de la gestion financière.

Pour éviter de rejoindre la liste des ex-gloires ruinées, cela commence très tôt. L'UNFP a par exemple lancé en 2018 un programme à destination des joueurs qui signent leur premier contrat pro. Il comporte 11 modules très variés (diététique, media training...) dont un intitulé "Gérer son argent", qui évoque les impôts, les assurances ou encore la maîtrise du budget. "C'est à disposition des clubs, on se déplace chez eux, explique Philippe Lafon, le DG de l'UNFP. C'est une sensibilisation, une information." Dont les joueurs font bien ce qu'ils veulent.

"Ça me paraît de toute façon compliqué pour un club de dire à un joueur : "tu ne devrais pas acheter tel type de voiture" ou des choses comme ça, ce n'est pas leur rôle, estime l'ancien de l'OL et de Nice Jérémy Pied, qui va monter une structure pour accompagner les sportifs dans leurs projets pendant ou après leur carrière. C'est l'entourage, et la mentalité de chaque joueur." Lui a profité d'une longue blessure alors qu'il n'avait que 26 ans pour commencer à s'intéresser à l'immobilier : "Pendant ta carrière, si tu peux avoir un projet à côté et le voir grandir tout doucement, ça ne peut être que plaisant."

La pierre, un domaine très prisé
La pierre, un domaine très prisé des footballeurs. "Dès le premier contrat pro, les très jeunes disent : "Je veux acheter un appart", témoigne Julien Dréossi, dont la société prodigue depuis quinze ans du conseil extra-sportif (fiscal, administratif...) pour les joueurs de foot. Je pense qu'il y a ce côté rassurant d'avoir de la pierre, ça leur permet d'avoir quelque chose qui est palpable et leur permet de ne pas le dépenser. Après, dans les investissements, il y a aussi parfois des petits effets de mode. Dans le vestiaire, ça parle de ci ou de ça et les joueurs sont un peu suiveurs. Il y a eu par exemple le phénomène de cryptomonnaie il y a 2-3 ans. Mais c'est un domaine où la volatilité est très importante."

Il y a aussi ceux qui souhaitent ouvrir des commerces, des restaurants, parfois pour faire plaisir à un proche ou un membre de la famille. Mais si l'idée peut être louable, ce n'est pas forcément la meilleure manière de placer ses économies. "Il y a beaucoup d'échecs, reprend Dréossi. Gérer une entreprise, c'est un vrai métier, et parfois, les joueurs délèguent à des gens pas forcément compétents pour le faire."

"On sort de l'image d'Épinal avec le magasin de sport, le bar PMU"

Philippe Lafon, DG de l'UNFP

S'entourer de gens compétents et diversifier ses actifs, tels sont les maîtres-mots. Avec l'anticipation. "Tout mettre en place après, c'est compliqué. Quand tu arrêtes, il vaut mieux que tes actifs soient déjà là en train de tourner, confirme Pied. Une société, ça ne prend pas deux jours à monter, c'est plein de choses à mettre en place." Encore faut-il savoir ce que l'on veut faire de sa vie d'après.

"Historiquement, les joueurs allaient automatiquement vers des formations d'entraîneur, mais plus par méconnaissance que par intérêt, explique Ehrhart. On a identifié 50 métiers dans le foot, on a fait des catégories, et on a lancé programme post-carrière pour chaque famille de métier : scouting, agent, management de club, consultant télé, et tout récemment directeur sportif. L'idée, c'est qu'un maximum d'entre eux puisse retrouver une place dans le monde du foot."

Le spectre peut d'ailleurs s'ouvrir encore, à en croire Lafon, qui préside la filiale reconversion à l'UNFP : "On sort de l'image d'Épinal avec le magasin de sport, le bar PMU. Aujourd'hui, on a des gens qui veulent travailler en équipe ou seul, être dans la nature, à l'extérieur, être dans un bureau... Nos délégués vont dans les clubs, font des réunions d'information. Il n'y a rien d'obligatoire. À partir de là, les joueurs et les joueuses peuvent prendre rendez-vous avec le conseiller en formation pour avoir un entretien individuel et un travail qui s'étale sur une vingtaine d'heures, pour construire un plan selon ses sensibilités, son environnement familial... L'objectif, c'est de leur montrer qu'ils sont capables de tout faire." Afin que la fin de carrière cesse d'être comparée à une petite mort.

Rennes passe un cap avec ce projet à 40 millions d'euros

Depuis un mois, le Stade Rennais a déménagé dans un nouveau bâtiment flambant neuf à la Piverdière. Un centre d’entraînement haut de gamme qui fait basculer le club breton dans une nouvelle dimension.

Rennes passe un cap avec ce projet à 40 millions d'euros

En attendant la construction d’un nouveau stade ou plus probablement la rénovation du Roazhon Park dans les années à venir, le Stade Rennais a déménagé il y a quelques semaines dans un nouveau centre d’entraînement. Les travaux vont se poursuivre encore un an, mais les joueurs d’Habib Beye bénéficient d’ores et déjà d’un nouveau centre d’entraînement haut de gamme avec un bâtiment sur deux étages sur 2.500 mètres carrés. Une révolution pour les joueurs et pour le staff du club breton, sur lequel s’est attardé Olivier Sorin. Interrogé par "Ici Amorique", l’entraîneur adjoint des gardiens du Stade Rennais a confirmé que le Stade Rennais avait définitivement passer un cap grâce à cet investissement estimé à 40 millions d’euros de la part du propriétaire François Pinault.

"C'est un bâtiment qui va permettre au club de continuer d'évoluer. Quand je dis ça, il ne faut pas penser que l'ancienne Piverdière était obsolète, elle ne l'était pas. C'est juste qu'aujourd'hui, il y a une énorme évolution : l'ancienne Piv' était déjà fonctionnelle, mais ça manquait de place, ça manquait un peu d'équipements qui peuvent permettre à l'équipe première de continuer à se développer" estime celui qui a joué à Rennes de 2014 à 2016 et qui est donc très bien placé pour se rendre compte de l’évolution du centre d’entraînement de Rennes. Et de conclure.

Permettre au club de continuer de grandir
"On a plus d'espace, mais je pense que c'est n'est pas pour nous que ça a le plus changé, c'est pour les joueurs. Ça va permettre au club de continuer de grandir. Au final, ce n'est qu'un léger déménagement puisqu'on est toujours à la Piverdière, mais ça donne un élan. C'est comme si vous aviez la chance d'agrandir la superficie de votre maison" se réjouit Olivier Sorin, comblé par ce nouvel outil de travail à la disposition des entraîneurs du Stade Rennais. Avec de tels investissements, François Pinault s’attend toutefois à viser bien plus haut que la 12e place et Habib Beye en a bien conscience, lui qui sait que son équipe devra relever la tête ce dimanche à Angers après deux défaites consécutives en Ligue 1.

Heineken transforme les téléphones en écran géant collectif pour regarder le foot ensemble

Heineken transforme les téléphones en écran géant collectif pour regarder le foot ensemble

Regarder un match de foot sur son téléphone, seul dans son coin, c’est devenu la norme pour des millions de fans. Mais Heineken a décidé de renverser cette tendance en réinventant le visionnage des matchs comme un véritable moment de partage. Avec sa toute nouvelle activation baptisée « Heineken Social Screen », la marque a conçu un dispositif inédit : un mur d’écrans géant, formé par plusieurs smartphones connectés entre eux, pour permettre aux supporters de vibrer ensemble, même en pleine rue.

Imaginée avec l’agence créative LePub, cette campagne inédite s’inscrit dans la volonté de réinventer l’expérience du visionnage des matchs, et plus précisément de l’UEFA Champions League, en misant sur le lien social plutôt que sur l’isolement numérique.

Une campagne innovante qui rapproche les supporters
Organisé à Hyde Park Corner en Afrique du Sud, l’événement a permis aux fans présents sur place de connecter leur téléphone à un mur digital inédit, synchronisé grâce à une technologie développée sur mesure par LeGarage, le collectif tech de l’agence. Résultat : un moment de communion unique autour du sport, de la technologie… et bien sûr de la bière.

Un écran géant, formé par des téléphones
Le principe est bluffant : chaque participant désactive ses données mobiles, scanne un QR code géant, et se connecte au réseau Wi-Fi de l’installation. Un portail s’ouvre automatiquement, il suffit alors de sélectionner un emplacement, de faire pivoter son téléphone à l’horizontale… et l’écran collectif prend vie.

Ce système intelligent s’adapte dynamiquement au nombre de téléphones connectés, peu importe leur marque ou leur modèle. L’activation propose même un streaming de données et une recharge gratuite, garantissant une expérience fluide du début à la fin.

Quand la technologie rassemble au lieu d’isoler

La technologie a souvent tendance à nous isoler. Mais avec cette idée, la marque a trouvé un moyen de l’utiliser contre elle-même en rassemblant les gens de manière originale. Une approche qui fait écho au message de Heineken, “the social beer”, et à son engagement de longue date pour créer des moments de partage autour du sport.

De son côté, Warrick Wyngaard, directeur marketing de Heineken Afrique du Sud, souligne l’importance de l’initiative :

« Le football est avant tout une communauté. Avec Social Screen, nous avons voulu offrir aux fans une expérience mémorable, qui incarne notre volonté de créer du lien et de proposer des moments vraiment uniques. »

Une nouvelle façon de vivre le football… ensemble
En transformant un objet du quotidien (notre téléphone) en vecteur d’un moment collectif grandeur nature, Heineken bouscule les codes classiques du visionnage et célèbre l’évolution du fandom moderne. Cette expérience n’est pas juste un gadget high-tech, c’est un manifeste : celui d’une technologie plus humaine, au service de la convivialité et de la passion sportive.

Une idée qui rappelle un autre coup marketing d’Heineken lancé en 2017 et baptisé “The Jigsaw”. Une activation brillante conçue durant la Champions League, où des inconnus devaient s’asseoir sur des fauteuils afin d’activer tous les écrans et pouvoir regarder le match ensemble. Regardez la vidéo en toute fin d’article pour découvrir l’idée.

Au SRFC, c’est la douche écossaise

Kyogo Furuhashi, attaquant de 30 ans et ancien joueur du Celtic, n’a passé que quelques semaines en Ligue 1 depuis son départ d’Écosse. Mais il semble que son séjour pourrait prendre fin, incessamment sous peu.

Au SRFC, c’est la douche écossaise

Le Japonais Kyogo Furuhashi a rejoint Rennes dans le courant du mois de janvier, lors du mercato d’hiver. Quelques jours après son transfert, il a été titularisé contre Strasbourg. Mais à l’exception de ce premier match en février, Kyogo n’a pas joué plus de 20 minutes dans une unique autre rencontre. Un crève-coeur pour ses fans qui espérait son intégration rapidement en Ligue 1, à l’image de son arrivée en Écosse trois ans et demi plus tôt.

Comment expliquer ce désamour?? Kyogo a signé sous l’ère de Jorge Sampaoli, mais l’entraîneur argentin a été licencié de Rennes, seulement trois jours après la venue du Japonais. C’est maintenant Habib Beye, ancien de Newcastle et Aston Villa, qui est aux commandes du SRFC et, à l’évidence, il ne semble pas apprécier le joueur de 30 ans. Selon diverses sources autorisées, Rennes prévoirait de le remplacer dès la fin de cette saison. Les responsables du recrutement envisageraient de signer un champion du monde pour lui succéder.

Florian Thauvin, actuellement à Udinese en Italie, serait l’un des attaquants que Rennes chercherait à débaucher cet été. Le club français pense pouvoir convaincre le footballeur de 32 ans de revenir en France. Le Croate Franjo Ivanovic, feu-follet de l’Union Saint-Gilloise en Belgique, aurait également été ciblé par le SRFC. Le club belge attendrait environ 15 millions d’euros pour ses services.

Si Kyogo quitte Rennes fin juin, il deviendrait le troisième ancien joueur de l’Old Firm à se retrouver écarté par le club de Ligue 1. Arrivé cet été, à Rennes, Jota a coupé les ponts après quelques mois difficiles. Il est depuis retourné au Celtic durant la fenêtre hivernale, tandis que Glen Kamara, ex milieu de Rangers, a aussi filé de Rennes, où il n’a pas du tout convaincu. Kamara joue désormais en Arabie Saoudite après avoir rejoint Al Shabab en prêt pour le reste de la saison. Jota et Kamara, avaient été écartés de l’entraînement de l’équipe première sous Sampaoli en janvier et avaient été sommés de trouver un nouveau club.

Puma sera sponsor officiel de la Premier League à partir de la saison 2025-2026

La marque allemande Puma a annoncé lundi avoir signé un accord avec la Premier League pour en devenir le sponsor officiel à partir de la saison 2025-2026. Elle fournira notamment les ballons lors des rencontres du Championnat d'Angleterre.
Puma sera sponsor officiel de la Premier League à partir de la saison 2025-2026

Puma va devenir le nouveau partenaire officiel de la Premier League. La marque allemande a annoncé lundi avoir signé un accord avec le Championnat d'Angleterre qui débutera lors de la saison 2025-2026. Puma, qui remplacera Nike dans ce rôle, sera notamment chargé de fournir les ballons pour les rencontres de Premier League. Le design de celui de la saison à venir sera d'ailleurs dévoilé au début de l'été.

La marque renforce ainsi son implantation en Angleterre, où elle avait déjà bien commencé à s'installer. Puma est en effet déjà le sponsor maillot de Manchester City et a signé des contrats avec plusieurs joueurs importants de Premier League comme Jack Grealish (Manchester City), Kai Havertz (Arsenal), James Maddison (Tottenham Hotspur) ou encore Marc Cucurella (Chelsea). À compter de la saison 2025-2026, Puma fournira le ballon officiel de trois Championnats du "Big 5", puisqu'il est déjà le fournisseur de celui de la Serie A et de la Liga.

DAZN va bien offrir un abonnement pour la Ligue 1 en cas de menu acheté

La plateforme de streaming DAZN, détentrice des droits de la Ligue 1 en France, a annoncé une inédite promotion ce lundi 17 mars. Incroyable mais vrai.

DAZN va bien offrir un abonnement pour la Ligue 1 en cas de menu acheté

Certains préféreront en rire. En manque d’abonnés depuis son lancement lors du début de cette saison 2024-2025 de Ligue 1 avec des prix bien trop élevés pour attirer les amateurs de football, DAZN vient de lancer une campagne de promotion inédite.

La plateforme de streaming a effectivement passé un accord commercial avec le partenaire titre de la première division en France, McDonald’s, pour chercher de nouveaux clients d’ici à la fin de saison. Dont pourront bénéficier les fans du MHSC, malgré la situation catastrophique au classement pour le club pailladin, en proie au chaos après l’arrêt du match contre Saint-Étienne, dimanche.

La passe de l’année
Comme l’a annoncé la chaîne de restauration rapide américaine, tout client venant à acheter un menu "Golden Ligue 1", il pourra recevoir un code de promotion afin de bénéficier d’un abonnement gratuit jusqu’à la fin de la saison en Ligue 1.

Le very bad trip de Brice Samba

Entre le RC Lens et le Stade Rennais, il y avait des matchs dans le match. D’un côté, celui entre Joseph Oughourlian et Arnaud Pouille, et de l’autre, celui entre Brice Samba et Mathew Ryan, qui a pris sa place dans la cage des Sang et Or.
Le very bad trip de Brice Samba

Peu sollicités, les deux gardiens n’ont pas eu l’opportunité de démontrer toute l’étendue de leur talent. Cependant, Mathew Ryan remporte la comparaison, n’ayant commis aucune erreur, ni sur sa ligne, ni dans ses relances.

Ce n’est pas le cas de Brice Samba, qui a vécu une soirée compliquée. Harcelé pendant toute la rencontre par un public de Bollaert hostile, qui n’a pas digéré son départ en cours de saison, le gardien de l’équipe de France a semblé particulièrement nonchalant sur le corner de Neil El Aynaoui, qui a mené au but de la tête de Wesley Saïd. Plusieurs de ses relances ont également pénalisé son équipe.

Même son entraîneur n’a pas apporté de soutien. "Brice savait ce qui l’attendait", a déclaré Habib Beye. "Il doit gagner en dynamisme dans ses premières relances. Il a montré du contrôle par moments, mais sur le but qu’on encaisse, cela reflète aussi un manque de dynamisme au sein de l’équipe."

Une soirée que Brice Samba tentera d’oublier rapidement. Beaucoup diront qu’il a été justement puni pour l’ensemble de son œuvre…

Une recrue au placard, Beye punit les flemmards

Sur une bonne dynamique avant sa défaite contre le PSG la semaine dernière, Rennes va tenter de se relancer à Lens ce samedi soir. Un match pour lequel Habib Beye a écarté certains joueurs.

Une recrue au placard, Beye punit les flemmards

Douzième de Ligue 1, le Stade Rennais a amorcé une spectaculaire remontée au classement sous les ordres d’Habib Beye. Et ce n’est pas la défaite contre un PSG injouable actuellement qui va remettre en cause la légitimité de l’entraîneur de 47 ans en Bretagne. Au contraire, les récents résultats ont conforté Habib Beye, lequel a maintenant la crédilité pour taper du poing sur la table auprès de ses joueurs lorsqu’il juge que cela est nécessaire. Musa Al-Tamari peut en témoigner. Recrue du mercato hivernal, l’ex-attaquant de Montpellier était titulaire ces derniers temps. Mais pour le déplacement à Lens ce samedi, l’international jordanien a été écarté du groupe par son entraîneur, comme le souligne le journal Ouest France.

Habib Beye a sanctionné Al-Tamari

Notre confrère Guillaume Lainé explique qu’il s’agit d’un "signal envoyé par Beye, qui n’avait pas apprécié certaines attitudes dans les replis sur la fin de match contre le PSG". Le coach rennais a immédiatement sanctionné Al-Tamari en l’écartant du groupe pour ce déplacement à Lens, un signal fort de la part de celui qui avait été nommé meilleur entraîneur du National la saison dernière après sa superbe épopée avec le Red Star. Pour ce match attendu à Bollaert, Habib Beye a également fait une croix sur Lilian Brassier mais en ce qui concerne l’ancien défenseur de l’OM, il ne s’agit pas d’un choix mais bien d’une blessure. Chez les supporters rennais, on s’interroge en tout cas sur ce tour de vis de la part d’Habib Beye, d’autant que Blas (blessé) et Fofana (suspendu) sont eux aussi absents. Dans le Nord, il faudra en tout cas batailler pour ramener un résultat positif face à une équipe revigorée par son succès au Vélodrome contre l’OM la semaine dernière.

Comment l'Arcom prépare sa chasse aux pirates avant le classico

À l'occasion de l'affiche PSG-OM de la 26e journée de Ligue 1, une opération coup de poing de l'Arcom, l'autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, est prévue ce dimanche soir pour bloquer sites pirates et services illégaux. "L'Équipe" a assisté à sa préparation.
Comment l'Arcom prépare sa chasse aux pirates avant le classico

Pour son Classique de ce dimanche, à 20h45, DAZN a promis de "sortir le grand jeu" dans son dispositif. L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) aussi. L'affiche de Ligue 1 PSG-OM fait en effet partie de la dizaine de grands rendez-vous sportifs ciblés chaque saison par le gendarme de l'audiovisuel et les diffuseurs pour mener des opérations coup de poing, censées décourager les fans de se diriger vers une offre pirate.

"18 % des Français ont consommé du sport illégalement en 2024, ce qui est à peu près stable par rapport à l'année précédente, assure Martin Ajdari, nouveau président de l'Arcom depuis le 2 février. Mais cela représente une perte de 300 millions d'euros en un an pour l'écosystème du sport. Et si le piratage baisse de manière générale, on constate une progression de la consommation illicite par IPTV (accès à l'ensemble des chaînes, via un boîtier ou une application, pour un abonnement à bas prix)." Lors du match aller OM-PSG (0-3), le 27 octobre dernier, malgré le blocage de 340 noms de domaines illégaux, 55 % des téléspectateurs l'auraient suivi de manière illicite selon une étude commandée par LFP Media.

Blocages collectifs avant et après le coup d'envoi
Depuis plusieurs jours, l'Arcom prépare une nouvelle opération commando, en programmant secrètement le blocage d'une centaine d'offres pirates autour du match retour. Mercredi, au siège parisien du régulateur, dans le 12e arrondissement, L'Équipe a pu assister à sa préparation et rencontrer des agents, souhaitant tous garder l'anonymat.

Sur un écran apparaît ainsi une demande de Canal+ pour un service IPTV ayant diffusé de la Premier League le 8 mars. Le service en question ne sera bloqué que dimanche, à 21h15, en plein Classique de L1 retransmis par... DAZN. Les diffuseurs, via l'Association pour la protection des programmes sportifs (APPS), se sont en effet accordés sur des blocages collectifs autour de cette affiche et sur deux créneaux horaires, ceux de 20h15 et de 21h15. "Sur quelques dates fortes, ils unissent leurs forces, explique un agent. Dans la lutte contre le piratage, ce qui profite à l'un profite à l'autre vu que les offres IPTV proposent toutes les chaînes."

Ce dimanche soir, une partie des services pirates sera donc désactivée à trente minutes du coup d'envoi de PSG-OM. Et si le consommateur se retourne vers un autre moyen illicite, celui-ci pourrait faire partie de la deuxième vague de blocages, trente minutes après le début du match. "Notre objectif principal est de rendre de rendre l'accès le plus difficile possible au consommateur de ces services illégaux, pour le décourager, explique Martin Ajdari, conscient aussi de l'agilité des pirates. Nous sommes dans une situation type gendarmes et voleurs, avec des innovations constantes pour contourner la loi. Nous savons que les règles mises en place ne seront jamais complètement étanches." L'Arcom n'a par exemple pas de moyens directs d'agir sur Telegram, messagerie instantanée particulièrement utilisée pour le piratage ces derniers mois.

De nouveaux outils pour gagner en rapidité...
La loi de 2021 visant à lutter contre le piratage audiovisuel permet à l'Arcom de s'appuyer sur une seule décision de justice, délivrée en début de compétition et valable pour une saison, pour démultiplier les blocages. Ensuite, le diffuseur ou l'ayant droit doit fournir à l'Arcom, la preuve de la piraterie, en général une capture d'écran horodaté du service frauduleux, via le logiciel DAD (Dispositif-Actualisation-Décision). Par ce DAD, l'agent assermenté du régulateur constate l'infraction en se connectant comme s'il était abonné.

"C'est au diffuseur de s'abonner et de nous transmettre ses identifiants, précise un agent. Imaginez la perte de temps si on devait s'abonner à chaque service pirate pour constater l'infraction ! Ensuite, on utilise une machine virtuelle nous permettant de sortir du réseau de l'Arcom pour nous connecter afin de protéger notre système contre tout virus ou intrusion."

Le régulateur a investi 200 000 euros dans ces nouveaux outils technologiques et gagné en rapidité. Il peut ainsi traiter un volume plus important de demandes de blocage, chaque procès-verbal mettant désormais une petite dizaine de minutes à être édité par un agent. "Depuis le 1er janvier, nous avons déjà bloqué 1 293 noms de domaines, presque autant que sur toute l'année 2023, indique l'un d'entre eux. Avant l'arrivée du logiciel l'été dernier, la demande de blocage était déposée de manière artisanale par le détenteur de droits, par mail. Et nous, nous remplissions un modèle de PV sur Word..."

Un autre outil, générant une sorte de fichier Excel transmis aux FAI (fournisseurs d'accès à internet), met désormais à jour en temps réel les sites à bloquer. Malgré ce système plus fluide, une fois le PV édité par l'agent, il doit encore être validé par Pauline Combredet-Blassel, DG adjointe de l'Arcom, puis par un membre du collège de l'instance...

... Mais un circuit administratif plus lourd qu'à l'étranger
La lenteur de la machine administrative française a été ciblée par Brice Daumin, DG de DAZN France, voyant dans le piratage la cause première du faible nombre d'abonnés à sa plateforme (500 000 aujourd'hui). "L'Arcom ne travaille pas les week-ends, avait-il regretté dans Le Figaro. En Angleterre, on est capable de bloquer 10 000 liens en deux jours, en Italie, c'est 18 000. Et l'Arcom, c'est 5 000 par an. Autrement dit, l'Italie réalise en un week-end ce que l'Arcom met trois ans et demi à faire !" Dans ces deux pays, la législation permet en effet aux diffuseurs de transmettre automatiquement les demandes de blocage aux FAI, sans validation d'une autorité publique, impossible avec la loi française aujourd'hui.

"Le sujet n'est pas de travailler ou pas le week-end, mais l'automatisation bien plus importante, comme en Angleterre et en Italie, répond Pauline Combredet-Blassel. Quand vous voyez toutes les étapes pour dresser et valider une demande de blocage, on ne peut de toute façon pas en faire des milliers un soir de match." Et même dans ces conditions, le blocage d'un nom de domaine peut prendre jusqu'à 45 minutes.

Pour couper le flux illicite immédiatement, une solution existe, celle de bloquer à la source, soit l'adresse IP hébergeant l'offre frauduleuse. "Mais cela nécessite qu'il y ait uniquement des contenus illicites sur le serveur en question, sinon cela pourrait bloquer d'autres services, eux, tout à fait légaux, alerte un agent. En Italie, c'est comme ça que Google Drive a été inaccessible quasiment toute une journée." L'Arcom, les diffuseurs et les FAI travaillent bien à la mise en place du blocage par adresse IP d'ici la fin de l'année mais en évitant ces dommages collatéraux.

S.G.S.B.

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