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Une 5e qualification d’affilée en Europe, ça commence à parler

Avant de partir en vacances, Bruno Genesio a accepté de faire un bilan de fin de saison avec la presse locale en petit comité dans les salons du Domaine de Cicé-Blossac. L’occasion pour le coach rennais de retracer une saison un peu folle et de se projeter sur la suite, dès le 28 juin prochain, date de la reprise. Voici donc l’heure des conclusions d’un exercice riche d’enseignements.

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Quelles conclusions tirez-vous de cette saison riche en couleurs, terminée à la quatrième place ?

Avant toute chose, nous avons ce que nous méritons. Sur 38 journées, notre place reflète la saison. Nous avons eu des moments exceptionnels. Nous avons battu un record de buts inscrits, de points, de victoires pour le club. Nous avons aussi sans doute un peu surperformé si l’on compare notre classement sportif et celui des budgets, où nous sommes septièmes. La saison reste très positive.

Pouviez-vous faire encore mieux ?

Nous pouvons toujours faire mieux, progresser. Nous avons eu des moments faibles qui nous ont empêché d’aller voir plus haut. On ne s’est jamais reniés, nous avons continué à jouer avec la même philosophie. C’est peut-être aussi ce qui a pu nous coûter des points, parfois car il faut être capables de s’adapter, d’être plus solides. Sur les douze défaites que nous avons enregistrées, je reste convaincu qu’avec plus de maturité dans certaines situations, nous serions parvenus à en convertir au moins cinq en matchs nuls et nous aurions sans doute fini un peu plus haut au classement.

Le bilan serait-il le même si Serhou Guirassy avait trouvé la barre plutôt que marqué et l’équipe terminé à la cinquième place ?

Sur le contenu, le jeu, oui, nous aurions eu les mêmes enseignements, très positifs avec beaucoup de satisfactions. En revanche, sur l’objectif d’être européen, non, nous aurions échoué.?Or une saison est réussie si l’on atteint ce que l’on s’est fixé. C’est le juge de paix. Avec la manière, bien sûr, c’est encore mieux. Je reste convaincu que l’enjeu et les points sont et doivent être une conséquence du jeu et non l’inverse.

Le manque de rotations sur certains postes est-il aussi l’une des causes de ces défaites, à regret ?

Je ne sais pas si ce sont les rotations qui ont pesé. Je constate en revanche que nous avons enregistré nos meilleurs résultats lorsque nous jouions tous les trois jours, avec des onze de départ quasi-similaires. Derrière, oui, sans doute qu’il nous a manqué une rotation, notamment lorsque Nayef Aguerd a été absent.

Classée première au classement du fair-play, votre équipe a-t-elle été trop gentille et l’a-t-elle payé sur certains matchs par manque de vice ?

Je ne pense pas que l’on puisse lier cette place au fair-play à un côté trop gentil, faisant perdre des points. Il s’agit peut-être plus d’une question de mentalité, d’être capable de se faire encore plus mal pour gagner un duel, batailler sur un ballon.

Le mercato va agiter les semaines à venir. On vous imagine déjà au boulot avec Florian Maurice…

Notre premier gros travail est de conserver nos meilleurs joueurs. Cela passe par des discussions avec ceux qui vont être sollicités. A nous de les convaincre qu’ils ont un rôle à jouer au Stade Rennais, qu’ils peuvent encore progresser ici et être heureux et épanouis plus qu’en signant ailleurs. En Angleterre, par exemple, il y a des managers qui ne connaissent même pas le nom des joueurs et les appellent par leur numéro. Dans un transfert, il y a trois parties : nous, le joueur et les éventuels clubs acquéreurs et tout le monde doit y trouver son compte. Il y a forcément des choses avec lesquelles on ne peut, ou ne pourra pas lutter mais à nous d’être convaincants, de prouver qu’être Rennes, ce n’est pas rien. Une cinquième qualification d’affilée en Europe, ça commence à parler, le club est dans une phase ascendante, en progression constante. Ce n’est pas toujours le meilleur choix de vouloir partir et il faut se dire que l’on peut toujours progresser, même en restant dans le même club. Surtout quand celui-ci aspire à aller encore plus haut.

Le poste de gardien sera-t-il une priorité en vue du mercato ?

Plusieurs secteurs et postes sont ciblés et une réflexion est en cours sur le poste de gardien. Sur d’autres postes aussi, cela fait partie de notre travail avec Florian d’anticiper sur ce que l’on peut faire ou améliorer pour l’équipe.

Vous avez apprécié votre trophée de meilleur entraîneur de Ligue 1 ?

Je n’accorde pas plus d’importance qu’il ne le faut aux récompenses individuelles, ce n’est pas trop mon truc même si cela fait bien sûr plaisir mais pour moi, c’est avant tout le collectif qui est récompensé, du staff aux joueurs en passant par tous ceux qui œuvrent au quotidien auprès de l’équipe.

Votre management est ainsi salué. Continuerez-vous à le dispenser de cette même manière, participative, avec les joueurs ?

Il n’y a pas de raison de changer, nous avons bien fonctionné, tous ensemble. Je reste convaincu qu’il vaut mieux être au milieu des joueurs qu’au-dessus mais attention, cela induit des règles à respecter, sur lesquelles je suis intransigeant. Personne n’a jamais lâché cette saison et les joueurs ont été capables de prendre leurs responsabilités, comme après Marseille où nous avons dialogué et où j’ai reconnu m’être trompé sur mes choix, mon approche. La réponse contre Clermont, avec des joueurs qui n’étaient pas forcément attendus, a lancé la dynamique que l’on sait. Le groupe porte les individualités, c’est comme cela que l’on peut réussir à durer.

S’il jouera probablement de nouveau le Top 5 l’an prochain, le Stade Rennais va-t-il également nourrir des ambitions en Europa League ?

J’ai toujours affirmé mon avis d’aller le plus loin possible en coupe d’Europe. Nous l’assumons, sereinement, et je reste convaincu que nous aurions pu aller plus loin cette saison, s’il y avait eu la VAR… Cette compétition a un format qui nous convient bien et nous y serons ambitieux.

Ce dernier but de la saison, signé Serhou Guirassy, avait tout de même des allures de symbole, celui d’un groupe ne lâchant rien, uni…

C’est tout à fait cela. Serhou nous qualifie pour l’Europa League, nous offre cette récompense et cette quatrième place. Il est entré à une demi-heure de la fin, aurait pu faire la « tronche » ou se dire pourquoi tout donner avec un entraîneur qui ne m’aligne pas d’entrée… Non, il est entré avec son envie, sa gnaque, est allé mettre ce coup de tête avec détermination. Les joueurs dans ce groupe n’ont pas eu d’états d’âme, ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Nous nous appuierons sur ces valeurs, ce groupe pour poursuivre dans cette lignée la saison prochaine.

Vous serez en fin de contrat en 2023. Où en êtes-vous de votre prolongation et y pensez-vous beaucoup ?

Je suis encore sous contrat un an, je n’ai pas de raisons d’être plus préoccupé que cela. Je me sens très bien à Rennes, je l’ai déjà dit, je prépare la saison prochaine comme il se doit, en étroite collaboration avec Florian, avec qui nous avons le luxe d’avoir une excellente relation qui permet de travailler sereinement, en pouvant se dire les choses. J’ai le privilège de travailler dans un cadre très positif, avec beaucoup d’ambition, un club en pleine progression avec des propriétaires passionnés, à l’écoute et à nos côtés. Comme pour les joueurs, les sollicitations peuvent exister mais je sais aussi ce que j’ai ici. Je ne suis pas carriériste, le sportif et l’humain sont prioritaires pour mon épanouissement et je les ai ici. Démarrer la saison prochaine avec un an de contrat restant ne me dérange pas.

Bruno Genesio a reçu une offre lucrative

Sous contrat jusqu'en 2023 à Rennes, Bruno Genesio n'est pas certain de rester cet été à en croire les informations de l'Equipe. Le technicien aurait notamment reçu une offre lucrative de l'un des meilleurs clubs saoudiens...

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Au terme d'un exercice terminé à la 4e place et jugé comme abouti, Bruno Genesio a satisfait ses dirigeants et en premier lieu son ami Florian Maurice, désireux de prolonger le contrat de son entraîneur qui expirera l'an prochain. Pour l'heure, aucun accord n'a été signé, Genesio attendant certaines garanties sportives avant de s'engager. Aujourd'hui, l'Equipe révèle carrément que l'ancien coach de l'Olympique Lyonnais s'interrogerait sur son avenir sur le banc du club breton à court terme.<em> "J'ai un an de contrat, donc je prépare la saison prochaine du mieux possible, quoi qu'il arrive je serai là", promettait-il pourtant fin mai.

Genesio plait dans le Golfe
Les résultats obtenus et le jeu proposé par les Rouge et Noir ont largement gonfler la cote de celui qui est conseillé par Pini Zahavi, l'un des agents les plus influents au monde. Le quotidien national révèle notamment qu'un club disputant la Ligue des champions a coché son nom dans sa short-list bien qu'il ne soit pas forcément le premier choix et qu'une des meilleures formations saoudiennes lui a soumis une offre particulièrement lucrative. Après s'être exilé en Chine où il a touché des émoluments mirobolants, le destin de Genesio ne semble pas de repartir là où l'argent coule à flot. A moins que...

C’est ici que j’ai tout appris

En toute simplicité, le grand patron François Pinault a dévoilé la plaque de l’école qui porte désormais son nom. Une initiative portée par la municipalité. Il était entouré de son épouse, ses fils, Dominique et François-Henri, Salma Hayek, l’épouse de celui-ci, et ses petits enfants. Un moment très émouvant pour le milliardaire.

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"C’est dans ce genre de moment que l’on se rend compte que le temps passe vite." À bientôt 86 ans, il les fêtera le 21 août, François Pinault a connu un sacré voyage dans le passé, jeudi 2 juin 2022, au cœur de l’école primaire de Trévérien (Ille-et-Vilaine) qu’il a fréquentée de 1941 à 1947. ?"J’y suis rentré à 5 ans alors que je parlais le patois que l’on n’appelait pas encore le gallo. C’est ici, grâce à deux instituteurs, M. et Mme Cadiou à qui je tiens à rendre hommage, que j’ai tout appris. À parler français, à lire, à écrire et à compter."

Avec ses fils et Salma Hayek
Un peu avant 16 h, François Pinault est donc revenu sur les pas de son enfance en compagnie de son épouse, ses fils, Dominique et François-Henri. L’épouse de ce dernier, Salma Hayek, était également présente tout comme les petits enfants de François Pinault.

Tous ont été marqués par la vague d’émotion qui a submergé l’homme d’affaires au moment de sa prise de parole. ?"Aujourd’hui, j’ai une pensée émue et forte pour mes parents qui m’ont élevé dans une ferme de l’autre côté du bourg et qui m’ont appris les valeurs de la vie. Je me souviens très bien de traverser le village à pied pour me rendre à l’école, en blouse avec mes godasses à semelle de bois. Et de m’arrêter un peu partout dans les commerces nombreux à l’époque. La petite épicerie de Gabrielle qui me donnait un caramel de temps en temps, le cordonnier, le boucher charcutier, quatre bistrots (rires), un bourrelier, un forgeron…"

C’est donc dans cette commune et dans cette école que le jeune François Pinault s’est construit. ?"J’ai le souvenir précis de 1941 où M. Cadiou, l’instituteur, nous a fait apprendre La Marseillaise, car un jour les Allemands partiraient. Et en 1944, je me vois encore défiler dans la rue en chantant et en agitant un drapeau tricolore."

Il se souvient également "faire le chemin de l’école dans l’autre sens, pour rentrer à la maison, en montrant fièrement la croix accrochée à ma blouse qui récompensait les bons élèves. Les choses se sont compliquées plus tard, sur le plan scolaire, avec la pension au lycée Saint-Martin à Rennes."

Une idée de la municipalité
Après avoir visité les locaux, François Pinault a pu rencontrer les élèves de l’école dirigée par Morgane Bernard. Mais aussi les parents et les habitants de la commune venus à sa rencontre. Et partager un pot de l’amitié sous forme d’un goûter, en toute simplicité.

Une vraie satisfaction pour le maire de la commune, Vincent Melcion : "La dénomination d’un lieu public et a fortiori d’une école, n’est pas chose anodine pour une commune, note-t-il. À l’issue de la consultation publique qui s’est déroulée en 2021, nous avons mis en place un comité consultatif composé d’habitants, et d’élèves qui ont proposé quatre noms au conseil municipal." Ce dernier a voté en décembre 2021 et retenu le nom de François Pinault. "Ce choix a été réfléchi et assumé. Il ne faut pas y voir un simple signe de remerciement pour le soutien régulier aux projets de l’école. C’est avant tout pour saluer l’ancien élève de l’école et son attachement aux valeurs républicaines."

Avant de repartir, François Pinault s’est vu offrir une copie encadrée des registres de l’école publique de Trévérien. ?"Nous avons cherché ces documents dans les archives, explique Olivier Ibarra, adjoint aux affaires scolaires. Nous avons retrouvé le nom de François Pinault certifiant sa présence dans l’école de 1941 à 1947."

En fin d’après-midi, François Pinault a quitté la cour de l’école : "Ici, il y avait un tilleul autrefois. Son odeur était le signe des vacances scolaires", en affichant un large sourire, signe du beau moment qu’il vient de vivre. Chez lui, avec les siens. "Toujours se souvenir d’où on vient et essayer de savoir où on va, c’est important."

En Ligue 1, personne n’a couru autant que les Rennais

Le Stade Rennais a été l’équipe qui a parcouru la plus grande distance par match en moyenne, cette saison en Ligue 1.
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121,3 kilomètres ! C’est la distance moyenne par match parcourue par les joueurs du Stade Rennais cette saison en Ligue 1. Il s’agit du plus haut total du championnat devant le Stade de Reims (120,6 km) et l’AS Monaco (119,3 km). Le Stade Brestois (115,8 km) et le FC Lorient (113,8 km) se classent aux 10e et 15e places du classement.

Le record pour un joueur sur une rencontre appartient également à un Rennais. Avec 14,01 kilomètres, Baptiste Santamaria a parcouru la plus grande distance sur un match cette saison. Seul joueur à avoir dépassé les 14 km, il devance Ilan Kebbal (Stade de Reims) et Adrien Thomasson (RC Strasbourg Alsace), tous deux à 13,97 km.

Honorat joueur ayant effectué le plus de sprints
Pas avare en efforts, l’équipe de Bruno Genesio arrive deuxième dans le classement des équipes ayant effectué le plus grand nombre de sprints par match en moyenne. Avec 168 sprints, le Stade Rennais est devancé de peu par l’AS Monaco (169). Lille (155) complète le podium loin derrière. Le Stade Brestois (146) se classe septième tandis que le FC Lorient (138) arrive en fin de classement. Seul le Paris SG (136) possède un total plus faible. À noter que le Brestois Franck Honorat est le joueur ayant effectué le plus grand nombre de sprints par match en moyenne cette saison (25,1). Il devance le Monégasque Caio Henrique (24) et son ancien coéquipier Romain Faivre, aujourd’hui à Lyon (23,3).

Passage réussi devant la DNCG

Passé devant la DNCG, aucune mesure n’a été prise à l’égard du Stade Rennais.
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Le Stade Rennais s’est présenté jeudi devant la DNCG, la direction nationale du contrôle de gestion. Il en ressort que "dans le cadre du réexamen de la situation des clubs au titre de la saison sportive 2022-2023, la Commission de Contrôle des Clubs Professionnels a pris les décisions suivantes en application de l’article 11 du Règlement de la D.N.C.G. : aucune mesure prise à l’égard du Stade Rennais", explique l’instance dans un communiqué.

François Pinault et le tifo du RCK : Superbe et émouvant

François Pinault est revenu sur ses terres à Trévérien, entre Saint-Malo et Rennes, pour dévoiler la plaque de l’école qui porte désormais son nom. Et forcément on a parlé football et Stade Rennais.

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Jeudi après-midi, dans la cour de l’école de Trévérien, bon nombre de garçons et filles portaient haut les couleurs du Stade Rennais. Et pour cause. François Pinault, le patron du Stade Rennais était présent pour dévoiler la plaque de l’école primaire qui porte désormais son nom.

De bons supporters
Si le grand patron n’a pu échapper à un moment d’émotion lorsqu’il a évoqué son parcours de 1941 à 1947, au sein de l’école du village, il est également revenu sur la saison du Stade Rennais. ?"Il y a eu deux coups de mou sérieux mais autrement c’était pas mal, lâche-t-il. C’était une belle année avec de beaux moments de football", souligne-t-il en échangeant avec Hubert Guidal, son collaborateur de très longue date. Tout en reconnaissant tous les deux qu’avec ?« trois ou quatre points supplémentaires", elle aurait pu être ?"plus belle encore avec une deuxième place à la clé".

Cet échange sur le parcours souvent flamboyant du Stade Rennais au cours de la saison 2021-2022, a également permis de revenir sur le dernier match de la saison au Roazhon Park face à Marseille. Et plus particulièrement sur le tifo déployé par le Roazhon Celtic Kop (RCK) qui dévoilait les portraits de François Pinault et François-Henri Pinault. Un tifo sous-titré : "D’une passion paternelle est née une ferveur éternelle". Un message et un hommage qui n’a pas échappé à l’homme d’affaires. ?"C’était superbe et très émouvant. Nous avons de bons supporters qui ne sont pas dans l’excès. De temps en temps ça dérape un peu mais c’est loin de ce qui se passe dans d’autres clubs".

Il faut deux défenseurs
Toutefois, s’il est satisfait de la qualification en Ligue Europa de son club de toujours, François Pinault reste vigilant. ?"Nous aurons beaucoup de départs cette année", s’inquiète le patron du club. ?"Il faudra donc recruter. Il faut deux défenseurs centraux". Un constat qui laisse à penser qu’un départ de Nayef Aguerd semble désormais inéluctable. Quant à ceux évoqués de Bourigeaud et Traoré…? Il sera sans doute difficile de les retenir.

Plus de 600 000 spectateurs au Roazhon Park pour la saison de tous les records

À Rennes, le Roazhon Park a accueilli plus de 600 000 spectateurs sur la saison 2021 – 2022. Une fréquentation « remarquable » pour le Stade Rennais, dont les joueurs ont battu plusieurs records cette saison.

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Malgré les différentes restrictions liées au Covid-19, le Roahzon Park n’a pas cessé de vibrer à Rennes pour cette saison 2021 – 2022. Le stade a vu passer 612 038 spectateurs dans ses tribunes lors des 25 matches à domicile du Stade Rennais, 19 en Ligue 1, cinq en Coupe d’Europe (Rosenborg, Tottenham, Mura, Arnhem et Leicester) et un en Coupe de France (Lorient).

En championnat, cela fait une moyenne de 26 637 spectateurs, la 6e de Ligue 1 derrière Marseille, le PSG, Lyon, Lille et Lens. C’est surtout un nouveau record pour les Rouge et Noir, devant les 25 892 de la saison 2019-2020 durant laquelle Rennes n’avait joué que 14 matches à domicile en championnat à cause de la première vague de Covid-19 à partir de mars 2020.

Un stade rempli à plus de 90 %
"Les tribunes du Roazhon Park ont été parmi les mieux garnies de l’hexagone", assure le Stade Rennais, dans un communiqué mercredi 1er juin 2022. En excluant les matchs à jauge limitée en raison du covid, le stade était rempli à 91,2 % en moyenne.

L’occasion pour le club de rappeler que s’achève "la saison de tous les records" pour le Stade Rennais. Record de buts inscrits (104), de points en championnat (66), de victoires en championnat (20), de buts marqués en championnat (82), de différence de buts en championnat (+42) et de matchs avec au moins 4 buts marqués (9).

Pour sa première saison complète, Bruno Genesio a été élu meilleur entraîneur de la Ligue 1, "pour la première fois au SRFC". De quoi prédire une saison exceptionnelle l’an prochain ?

Le Stade Rennais club le moins averti de la saison en Ligue 1

Comme le rapporte la LFP, le Stade rennais est l’équipe de Ligue 1 ayant reçu le moins de cartons jaunes cette saison 2021-2022.

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Au total, le Stade Rennais a récolté 54 cartons jaunes sur l’ensemble de la saison, Lille trônait en tête avec 93 cartons jaunes reçues. Mais ce n’est pas tout, Rennes n’a reçu que 2 cartons rouges, tout comme Brest, toutes deux 19e équipe au classement des expulsions.

De plus, pas un joueur ne figure dans le top 10 des joueurs ayant reçu le plus de cartons jaunes, mené par Marco Verratti (12).

Camavinga parmi les joueurs de moins de 20 ans ayant acquis le plus d’expérience en 2022

Fort de son temps de jeu avec le Real Madrid, Eduardo Camavinga est le 6e joueur mondial de moins de 20 ans à avoir acquis le plus d’expérience en 2022, selon un classement du CIES.
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La dernière lettre hebdomadaire publiée par l’Observatoire du football du CIES (Centre international d’études du sport) présente un classement des 100 joueurs de moins de 20 ans ayant acquis le plus d’expérience au cours de cinq premiers mois de l’année 2022. Un classement qui tient compte non seulement du temps de jeu de ces joueurs, mais aussi du niveau sportif des rencontres auxquelles ils ont participé.

Le milieu bretillien Eduardo Camavinga, auteur d’une belle fin de saison avec le Real Madrid (champion d’Europe et d’Espagne), pointe au sixième rang de ce classement. Celui qui fêtera ses 20 ans en fin d’année cumule 1 164 minutes de jeu depuis le début de l’année.

Dogan Alemdar dans le top 25
Le podium est composé de l’Anglais Jude Bellingham (Borussia Dortmund) et des Espagnols Gavi et Pedri (FC Barcelone). Deux joueurs du championnat français se classent juste devant Camavinga : le défenseur français Castello Lukeba (Lyon) et le latéral gauche portugais Nuno Mendes (Paris SG).

À noter enfin que le gardien turc du Stade Rennais Dogan Alemdar (19 ans) se classe 24e avec 1 290 minutes de jeu.

Qui est Olivier Cloarec, le nouveau président du club ?

Olivier Cloarec, 48 ans, a été nommé président exécutif et directeur général du Stade Rennais, hier, en remplacement de Nicolas Holveck, qui prend du recul pour soigner son cancer.

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C’est finalement la suite logique de l’année écoulée. Depuis l’annonce de la maladie du président Nicolas Holveck, en mars 2021, Olivier Cloarec avait pris la main dans la gestion des affaires courantes du Stade Rennais. Au départ, avec l’appui de son président, qu’il connaît depuis 23 ans, et puis petit à petit dans un rôle de plus en plus décisionnaire.

Le SRFC a annoncé hier la mise « en retrait (de Nicolas Holveck) pour se consacrer au traitement de la maladie qu’il a lui-même annoncée en mars 2021 ». Une issue qui s’est affirmée comme une évidence : d’abord pour que celui-ci puisse concentrer toute son énergie dans son combat qu’on lui souhaite victorieux, mais aussi parce que le Stade Rennais avait besoin d’un éclaircissement des rôles de chacun.

Une entreprise de la taille du SRFC, aussi médiatique, a besoin d’avoir un patron présent et disponible et c’est ce rôle qu’Olivier Cloarec va endosser en tant que président exécutif et directeur général. Une décision de l’actionnaire à l’aube du mercato. En interne, on nous assure également que lorsque Nicolas Holveck sera soigné, il reprendra du service. En attendant, c’est un Breton de 48 ans, « viscéralement attaché » à sa région, comme il nous le confiait en octobre, qui prend les manettes du 4e de Ligue 1.

Jestin : Il est très carré dans le boulot
Passé par Strasbourg, Brest, Vannes, Lorient et Dijon, Cloarec a occupé presque toutes les fonctions possibles dans un club de foot. « On s’est rencontré il y a très longtemps à Strasbourg, s’amuse Michel Jestin, ancien président brestois et vannetais. J’avais besoin de deux places pour aller voir un match là-bas. On m’avait dit que c’était un Breton qui s’occupait du marketing. Je l’ai fait venir ensuite à Brest trois-quatre ans, et puis quand j’ai pris Vannes, je l’ai appelé pour qu’il devienne directeur général. » Chargé du marketing, de la communication, de la billetterie, de l’administratif, directeur général… Celui qui possède une maîtrise de droit et un DESS de management des organisations sportives connaît sur le bout des doigts le fonctionnement d’un club pro.

Il est décrit comme quelqu’un de « très humain », de « rigoureux », de « pragmatique » aussi par ceux qui le connaissent. « On ne l’entend pas beaucoup, ce n’est pas quelqu’un d’expansif, qui aime se montrer. Mais il est très carré dans le boulot, poursuit Jestin. C’est un homme, quand il travaille pour quelqu’un, il est à fond avec cette personne. On n’est jamais déçu avec lui. »

Il a occupé tous les postes possibles dans un club de foot
S’il n’a pas fait carrière en tant que joueur dans le foot, il connaît la discipline sur le bout des doigts. « C’est un passionné », confie un proche. « C’est une fierté de travailler pour le Stade Rennais, glissait Cloarec en octobre dernier. Rennes est un club en perpétuelle progression depuis plusieurs années, avec un actionnaire passionné, engagé et fidèle. C’est un club qui travaille bien et qui a de l’humilité mais aussi de l’ambition avec des bases solides. En plus, on est dans une terre de foot avec plus de 150 000 licenciés, un stade qui dégage beaucoup de choses, un public familial. C’est un très bon club, on peut y ajouter la formation. »

Malgré le contexte, c’est aussi une sorte de validation de tout le travail entrepris depuis le début de sa carrière, même si son parcours n’a jamais été guidé par les titres. « Pour lui, c’est le Graal, image Jestin. Et pour qu’ils l’aient nommé, c’est qu’ils étaient très contents de lui. »

Son premier dossier chaud de président se trouve du côté du mercato, avec un énorme travail à accomplir avec Florian Maurice. Pour la première fois dans la peau du n°1.

Olivier Cloarec est nommé Président Exécutif du Stade Rennais

Le Stade Rennais, par l’intermédiaire d’un communiqué de presse transmis ce matin, annonce la nomination au poste de président exécutif du Stade Rennais FC d’Olivier Cloarec. Ce même communiqué du club indique que le président exécutif du Stade Rennais F.C. depuis 2020, Nicolas Holveck, a souhaité se mettre momentanément en retrait pour se consacrer au traitement de la maladie qu’il a lui-même annoncée en mars 2021.

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Directeur Général Adjoint depuis avril 2021, Olivier Cloarec devient Président Exécutif – Directeur Général du Stade Rennais F.C. Breton de naissance, Olivier Cloarec exerce depuis plus de 20 ans des fonctions de direction au sein du football professionnel français, d’abord au RC Strasbourg, puis au Stade Brestois, au Vannes OC, au FC Lorient et plus récemment au Dijon FCO.

Jacques Delanoë reste président du conseil d’administration.

Changement majeur dans le dos des joueurs

Un changement majeur est sur le point d'intervenir en Ligue 1. A partir de la saison prochaine, les numéros de maillots pourront aller de 1 à 99.
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Il va y avoir du nouveau sur les pelouses de Ligue 1 à compter de la saison 2022-2023. Un point du règlement de la Ligue de football professionnel a été modifié dans le plus grand secret il y a de cela quelques mois et à partir de l’exercice à venir, les joueurs auront tout le loisir de choisir le numéro de maillot qu’ils souhaitent arborer. Ils pourront pour cela en choisir un compris en 1 et 99.

L’information a été divulguée mercredi par le Stade Brestois. Le club breton a ainsi indiqué sur les réseaux sociaux que la Ligue 1 prenait le même chemin que d’autres championnats européens en permettant désormais aux joueurs un choix plus large de numéros. Une chose ne changera toutefois pas : le numéro 1 restera l’exclusivité des gardiens de but. 

Donnarumma prêt à changer ?
D’hier à aujourd’hui, plusieurs footballeurs ont choisi des numéros sortant de l’ordinaire. Ce fût par exemple le cas avec le « 80 » arboré par Ronaldinho du côté de l’AC Milan. Les plus anciens se souviendront du fameux « 1+8 » porté par Ivan Zamorano à l’Inter Milan pour laisser à Ronaldo le numéro 9. Désormais au PSG, Gianluigi Donnarumma portait le numéro 99 à l’AC Milan. Le gardien parisien décidera-t-il d’afficher à nouveau son année de naissance en Ligue 1 ?

Je suis complètement épanoui ici

Pour clôturer la saison, que le Stade Rennais vient de terminer à la quatrième place, synonyme de cinquième qualification européenne de rang, Bruno Genesio a appuyé sur la réussite d’un collectif, bien plus que sur son titre de meilleur entraîneur de Ligue 1.

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Quel regard portez-vous, à froid, sur cette saison ?
C’est une très bonne saison. Évidemment, on peut toujours dire qu’on aurait pu faire mieux. Mais on est à notre place. Même si on prend les budgets, on est au-dessus de notre place. On a généralement ce qu’on mérite sur 38 matchs. On a eu des moments exceptionnels en termes de jeu, de scores, de buts marqués, mais on a aussi eu trop de moments faibles qui ne nous ont pas permis d’avoir un meilleur classement. Je pense à certains matchs perdus, où on aurait pu ou dû gratter des points qui nous auraient permis d’être avec Marseille. Mais c’est une belle performance.

Quatrième, c’est donc la place du jeu…
On ne s’est jamais renié, oui. On a continué à jouer cette philosophie et c’est ça qui nous a aussi coûté des points. Il faut garder ça et corriger ce manque de maturité. Pour cela, il faut, dans l’effectif, ramener un peu plus d’expérience, à certains postes clés. On va continuer à jouer de la même manière, en essayant de presser le plus haut possible, avec des joueurs capables de répéter les efforts. Ça, dans le profil des cibles du mercato, ce sera un critère très important. On devra mieux gérer nos temps faibles, on doit savoir rester, parfois, plus bas sur le terrain, pour savoir résister à la pression de l’adversaire. Il y a des réflexions en cours sur le poste de gardien, oui, comme à d’autres postes.

Des joueurs comme Bourigeaud, Terrier et Aguerd risquent d’être « attaqués », comment les garder ?
Notre premier gros travail est de conserver une ossature de cette équipe qui a bien fonctionné. Ça passe par des discussions avec ceux qui peuvent être sollicités. On sait que ce n’est jamais bon de retenir quelqu’un contre son gré. On peut lutter contre certains clubs, sportivement et financièrement. À nous de préparer la transition, au cas où… Pour l’heure, il n’y a rien. Parfois, on pense que c’est mieux ailleurs, mais le club est en train de grandir, avec cette cinquième qualification européenne consécutive, ça commence à parler… Ceux qui ont fait une très bonne saison peuvent encore progresser au Stade Rennais, même si on y est depuis plusieurs saisons. On n’est pas dans un club qui ne stagne pas, mais qui a une courbe ascendante ! C’est important pour les joueurs d’avoir ça en tête…

Un mot sur votre avenir…
Il me reste un an de contrat. Mon job est donc de préparer la saison prochaine, du mieux possible. Je suis bien ici, j’ai la chance de travailler dans un contexte favorable, avec des gens qui me font confiance, que ce soit la famille Pinault, le président Holveck et Florian Maurice, avec lequel j’ai une relation professionnelle et personnelle très forte. On sait la difficulté parfois de travailler en binôme dans les clubs… Je n’ai pas un climat tranquille, on a la pression évidemment, mais un climat où on peut se dire les choses : je suis complètement épanoui ici ! Ce que je viens de dire pour les joueurs est valable pour moi. Oui, je peux être sollicité, mais on doit peser ce qu’on a, ce qu’on pourrait avoir… Je ne suis pas carriériste. Je privilégie le sportif mais le côté humain compte aussi. Je ne me sens pas capable d’aller dans un club où je n’aurai pas de relations correctes avec mes proches collaborateurs. Prolonger ? Je souhaitais d’abord finir la saison, me concentrer sur mon travail. Ça demande beaucoup d’énergie de coacher pendant onze mois. Ce qui m’intéresse, c’est de faire progresser l’équipe, le club. Aujourd’hui, j’ai besoin des réponses à des questions qui me paraissent très importantes. J’ai envie de m’engager pour un projet qui peut encore me faire avancer ! C’est mon état d’esprit. On va entamer ces discussions maintenant.

Comment avez-vous reçu le titre de meilleur entraîneur de L1 ?
Je dis souvent que les récompenses individuelles ne sont pas les plus importantes, mais qu’elles viennent valider un travail collectif et que ce n’est jamais l’inverse. Si on met l’intérêt personnel avant, jamais l’objectif collectif n’est atteint. C’est valable pour moi, comme pour d’autres joueurs, Terrier, Bourigeaud ou encore Laborde. On est toujours récompensé par l’intérêt collectif. C’est une fierté évidemment, puisque ce sont mes pairs qui ont voté. C’est le plus valorisant, mais ça reste anecdotique, ce n’est pas le plus important. La meilleure manière d’avancer est d’être au milieu de ses joueurs, pas au-dessus d’eux, dans les bons comme les moins bons moments. C’est ma façon, il y en a d’autres.

Olivier Cloarec est le nouveau président exécutif du club

Le Stade Rennais a annoncé ce mardi 24 mai un changement important dans sa hiérarchie : Olivier Cloarec est nommé président exécutif du club après le retrait de Nicolas Holveck.

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Le Stade Rennais a annoncé, ce mardi 24 mai 2022, que le club Rouge et Noir a trouvé un remplaçant à Nicolas Holveck au poste de Président exécutif : il s’agit d’Olivier Cloarec.

20 ans d’expérience
Olivier Cloarec était Directeur général adjoint depuis avril 2021 du Stade Rennais F.C. Breton de naissance, Olivier Cloarec exerce depuis plus de 20 ans des fonctions de direction au sein du football professionnel français, d’abord au RC Strasbourg, puis au Stade Brestois, au Vannes OC, au FC Lorient et plus récemment au Dijon FCO.

Président exécutif du Stade Rennais F.C. depuis 2020, Nicolas Holveck s’est retiré « pour se consacrer au traitement de la maladie qu’il a lui-même annoncée en mars 2021 » explique la communication du SRFC.

Condamné pour avoir préparé un attentat, il consultait de la propagande islamiste en prison

Un Rennais placé en détention provisoire, pour avoir nourri un projet d’attentat terroriste au Roazhon Park, avait maintenu des contacts avec les thèses de l’état islamique, depuis la prison. Sur son téléphone, des milliers de fichiers de propagande ont été découverts, quatre ans après son interpellation, en janvier 2018.

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Un jeune Breton avait été condamné à dix années de réclusion criminelle, en décembre 2021, pour des faits relevant du terrorisme. Interpellé en janvier 2018, il projetait un attentat au Roazhon Park, l’antre du Stade Rennais.

Il avait été repéré sur internet, où il diffusait de la propagande et des éléments sur la situation en zone syro-irakienne. À 17 ans, ce Rennais, qui vivait chez sa mère, envisageait de partir sur zone. Au terme de quatre jours d’un procès qui s’était tenu à huis clos, la cour d’assises des mineurs de Paris l’avait jugé coupable d’association de malfaiteurs terroriste.

Le même homme, âgé de 21 ans, a comparu devant la 33e chambre du tribunal correctionnel de Paris, vendredi 20 mai 2022. Il a été jugé pour avoir dissimulé un téléphone, à l’intérieur de sa cellule. Téléphone utilisé pour visionner des milliers de fichiers photos et vidéo de propagande de l’État islamique, dont de multiples séquences d’exécution, ainsi que des chants guerriers (anashid).

Appétence intacte pour la sphère djihadiste
L’exploitation de ce téléphone et de sa carte SIM avait révélé une appétence intacte pour la sphère djihadiste, après quatre années de détention provisoire. Il s’en était servi, entre septembre 2020 et avril 2021, pour participer à des fils de discussion avec des personnes "pro état islamique". Il utilisait son ancien compte Facebook, ainsi que via Telegram et Snapchat. Le parquet national antiterroriste avait été saisi, la Sécurité intérieure (DGSI) chargée de l’enquête.

Le contenu de ces échanges avait ensuite été versé aux débats devant la cour d’assises, en décembre dernier. Cinq mois plus tard, le Breton vient d’être poursuivi, vendredi dernier, pour "recel de biens introduits illégalement en détention par une personne détenue pour terrorisme". C’est-à-dire le téléphone, prohibé en prison. Il avait assuré l’avoir trouvé dans son ancienne cellule, qu’il occupait seul.

Devant la 33e chambre correctionnelle, le parquet de Paris a requis 2 ans d’emprisonnement pour le délit de recel. Il a insisté dans le même temps sur la volonté du prévenu de maintenir, depuis la prison, des liens avec des individus radicalisés et sur son absence d’évolution.

"Appartenance" à un groupe
Jean-Guillaume Le Mintier, l’avocat du jeune homme, a objecté la jurisprudence récente du conseil constitutionnel dépénalisant "la consultation et du téléchargement de fichiers à thématique djihadiste", depuis juin 2020. Le juger sur le contenu du téléphone reviendrait aussi, a plaidé l’avocat, à "lui infliger une double peine, puisque cette procédure a été versée en décembre 2021 devant la cour d’assises et a donné lieu à un verdict sévère".

Jean-Guillaume Le Mintier a également regretté que la prison ne serve pas à "déconstruire la croyance" de son client. Car elle "est l’un des principaux incubateurs de la radicalisation". C’est essentiellement sur internet et en prison que se seraient construits "la sociabilité" du Rennais, ainsi que le sentiment d’"appartenance" à un groupe.

Le jeune homme a été condamné à 18 mois d’emprisonnement ferme. Cet ancien lycéen d’un établissement catholique rennais s’était converti à l’islam, après s’y être intéressé vers l’âge de 16 ans. Il aurait été initié par un ami, rencontré dans un club de boxe. Son départ en Syrie était prévu dans les semaines qui avaient suivi son interpellation, en janvier 2018.

S.G.S.B.

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