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À gauche, Birger Meling a pris l’ascendant

Le latéral gauche Birger Meling, de retour à un excellent niveau physique, s’impose comme le titulaire en puissance au poste, devant Adrien Truffert. Le Stade Rennais se déplace à Montpellier vendredi soir (21 h).

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Et si au poste de latéral gauche, Bruno Genesio avait enfin trouvé son patron inamovible ? Depuis le début de saison, au gré des états de forme de Birger Meling et Adrien Truffert, le technicien prônait l’alternance à ce poste. Une stratégie qui a permis à chaque joueur de se montrer, mais qui a étalé ses limites par moments, notamment en termes d’entente technique sur le côté gauche.

Gêné par une blessure en fin d’année 2021, Birger Meling est revenu depuis plusieurs semaines à un très bon niveau. « Il retrouve de la confiance et un meilleur état physique, relève Bruno Genesio. Il revient au niveau où on l’a connu en début de saison, que ce soit défensivement, où il équilibre l’équipe, ou offensivement surtout en deuxième mi-temps face à Troyes. »

Dans le large succès rennais dimanche dernier (4-1), l’international norvégien a distribué deux passes décisives. C’était un reproche qui lui était adressé depuis le début de saison : son manque d’apport offensif.

Déjà cinq passes décisives cette saison
En 90 minutes, il a montré toutes ses qualités dans ce secteur, juste après un match à Paris où il avait été brillant défensivement. Deux prestations de taulier. Au point d’avoir écrasé la concurrence ? « À l’instant T oui, en témoignent ses deux derniers matches », plaide Gaël Danic, ancien joueur et consultant pour France Bleu Armorique, qui a apprécié sa performance face à Troyes.

Il explique : « On connaît le défenseur qu’il est, là il nous a montré qu’offensivement il était doté d’une belle technique de passe. Sur les deux buts qu’il donne, il fait 70 % du boulot. Sur le premier, il a l’intelligence de ne pas contrôler. En trois secondes, il analyse la situation, prend l’information sur Guirassy devant le but. Beaucoup d’éléments montrent qu’il est doué. Le deuxième but, de Terrier, c’est exceptionnel. Sa passe paraît anodine quand il s’appuie sur Laborde, mais elle fixe le défenseur, qui s’attendait à autre chose. Ensuite, il fait un appel à haute intensité et met un ballon subtil. »

Ces deux offrandes portent son total sur la saison à cinq passes décisives (quatre en L1), ce qui est tout à fait honorable pour un latéral. C’est la deuxième fois de sa carrière, d’ailleurs, que Meling donne deux passes dans un même match, après la finale de Coupe de Norvège 2018, lorsqu’il évoluait à Rosenborg.

Considéré comme une bonne pioche par de nombreux observateurs (recruté pour 3 M€), Meling est en passe de répondre à toutes les attentes placées en lui. Dans l’ombre du joueur de 27 ans, Adrien Truffert peut continuer à se développer et apporter en cours de match à un poste de milieu gauche bien utile à son coach en l’absence de nombreux joueurs offensifs. « Ce qui fait la différence, c’est que Truffert est meilleur quand il rentre que quand il est titulaire, appuie Danic. Je préfère un Truffert remplaçant que titulaire. »

À l’instant T, c’est une solution gagnant-gagnant et cela permet de stabiliser un peu plus l’arrière-garde rennaise.

Micro sur les arbitres en L1, Amazon frappe fort

Tout le monde en France est désormais d'accord pour équiper les arbitres de micros pendant les matchs de Ligue 1.

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Ce n’est probablement pas le match houleux au niveau de l’arbitrage entre le PSG et Nantes qui a fait pencher la balance, mais la FFF a donné son accord de principe à la demande effectuée par Amazon Prime d’équiper les arbitres de Ligue 1 de micro. L’idée est bien évidemment d’humaniser l’arbitrage et de permettre au grand public de vivre plus intensément les matchs, avec une possibilité donc d’entendre les échanges que les arbitres peuvent avoir, entre, ou avec les joueurs et les entraineurs si besoin est. Equiper les arbitres de micro est depuis le rachat d’une grande partie des droits par Amazon, une volonté de la société américaine de faire évoluer le football en France, avec notamment l’exemple du rugby, où cet apport a permis de mettre beaucoup de calme et de mesure dans les relations entre les joueurs et les arbitres.

Il ne manque que l'accord de l'IFAB
Ce désir d’équiper les arbitres a été finalement accepté par la Direction Technique de l’Arbitrage, conscient qu’il y a beaucoup à faire pour son image, et donc la FFF tout récemment. Mais la partie n’est pas encore gagnée, car il faut l’accord de l’IFAB, l’instance mondiale qui gère les lois du jeu, et peut donc approuver ou pas cet ajout technique qui reste exceptionnel. Mais la Ligue 1 pourrait entrer dans un programme test, visant à expérimenter cette communication ouverte des arbitres avec les téléspectateurs, et l’occasion est donc belle pour l’instance internationale. La demande officielle est donc en cours, avec pour ambition de montrer que les arbitres prennent des décisions difficiles et peuvent également se faire comprendre en communiquant plus. Une innovation qui fait partie de la liste des choses qu’Amazon souhaite mettre en avant en Ligue 1, avant d’autres tentatives, comme celle de placer un micro tout proche des bancs de touche, pour entendre les consignes, voire vociférations, des entraineurs…

Wirtz, Gravenberch, Sulemana... : les cracks de la next gen

Ils rêvent de s'inscrire dans le sillage de Mbappé, Pedri, lauréats du Trophée Kopa. À même pas 20 ans, Ansu Fati ou encore Ryan Gravenberch piaffent aussi de bousculer la hiérarchie. Galerie de ces très jeunes ambitieux, déjà prêts à tout casser.
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Kamaldeen Sulemana, l'atout déroutant

19 ans, attaquant ghanéen, Rennes
Ça doit être la force des ambitieux. Ou des hommes pressés. Avec lui, tout va très vite. Débarqué à Rennes en échange de 15 millions d'euros l'été dernier, l'ailier ghanéen n'a eu besoin que de très peu de temps pour laisser sa carte de visite aux défenseurs de Ligue 1. Numéro 10 fièrement thermocollé dans le dos - qu'il a récupéré après le départ d'Eduardo Camavinga -, l'ancien pensionnaire de Nordsjælland (Danemark) confirme toutes les promesses placées en lui.

Dribbleur agile et technique à la conduite de balle aimantée, Kamaldeen Sulemana, qui fêtera ses 20 ans ce 15 février, a signé des débuts électriques dans l'Hexagone. Une première frappe enveloppée qui fait mouche pour son baptême face à Lens (1-1) le 8 août, un doublé tonitruant contre Clermont (6-0), le 22 septembre, et surtout une énergie débordante qui a posé bien des soucis à ses adversaires, Achraf Hakimi le premier.

Ronaldinho et Jay-Jay Okocha en modèles, le feu follet breton dribble comme il danse, raffolant des grands et des petits espaces. Ses stats attestent de son attirance et de son aptitude pour l'effacement. En dépit de sa parenthèse à la CAN, il compte presque autant de joueurs éliminés en Championnat (60, ex aequo avec Savanier) que Mbappé (64). En moyenne, il efface un joueur toutes les seize minutes, personne ne fait mieux en L1.

« C'est un très bon dribbleur, qui crée beaucoup d'incertitudes avec le ballon. Il t'oblige à rester concentré et attentif, atteste Alexander Djiku, défenseur de Strasbourg et coéquipier de Sulemana en sélection. Il me fait penser à Allan Saint-Maximin, avec qui j'ai joué (à Bastia). Il dégage une puissance et une rapidité rarement vues, tout en maniant parfaitement le ballon des deux pieds, en utilisant aussi beaucoup son jeu de corps. » La preuve que la vitesse ne s'accompagne pas toujours de précipitation.

 Ansu Fati, l'ultra complet

19 ans, attaquant espagnol, FC Barcelone
Les génies se reconnaissent entre eux. Le 25 août 2019, dans la foulée des débuts d'Ansu Fati sous le maillot blaugrana à seulement 16 ans, Lionel Messi avait posté une photo de lui en train d'enlacer le prodige. Une manière pour le septuple Ballon d'Or d'adouber son « successeur », qui, entre-temps, a récupéré son numéro 10, à la suite de son départ pour le PSG. Le jeune international espagnol (4 sélections, 1 but) né en Guinée-Bissau a depuis fait tomber de nombreux records, dont certains appartenaient à son illustre aîné.

Fer de lance de la « Dream Teen » barcelonaise, Fati se distingue par son extraordinaire polyvalence. « Cela fait cinquante ans que je bosse dans le foot, mais je n'avais jamais vu cette magie chez un joueur, s'extasie encore José Luis Pérez Mena, directeur de l'école de football Peloteros de Herrera, son club formateur en Andalousie. Ansu possède un répertoire très large. À l'époque, il dribblait, faisait des ciseaux, des sombreros, des feintes de frappe, alternait les touches de balle pied droit, pied gauche... Le tout en vitesse, sans jamais regarder le ballon. »

Depuis ses débuts avec le Barça sous la houlette d'Ernesto Valverde, l'inclassable attaquant a évolué à divers postes offensifs : sur les deux ailes, en faux ou en vrai 9, voire en piston, même si c'est en tant qu'ailier gauche qu'il se montre le plus à l'aise et le plus efficace (19 buts sur les 22 inscrits avec le Barça). Outre cette large palette, c'est son caractère imprévisible qui le rend particulièrement singulier.

« Il est arrivé d'Afrique avec cette joie de jouer, cette fraîcheur du jeu de rue, cette liberté, estime Albert Puig, ancien directeur de la Masia. C'est un talent pur, plein d'imagination, avec un jeu très direct, électrique. Tu le vois dans ses matches, il crée des choses différentes des autres. Son football n'est pas académique. » Et s'il fallait lui trouver un défaut ? « Il lui manque encore certains réflexes défensifs, juge José Luis Pérez Mena. Mais il apprendra. Il y a du Michael Laudrup, du Johan Cruyff chez lui. Il n'a que 19 ans et déjà tout d'un crack mondial. » Mais il aura besoin d'être épargné par les blessures qui le poursuivent depuis plus d'un an (ménisque, puis ischio-jambiers).

Ryan Gravenberch, l'agile talent

19 ans, milieu néerlandais, Ajax Amsterdam
Ryan Gravenberch joue un football de nuances délicates aux harmonies subtiles. La dernière fois qu'on a senti une telle bouffée de chaleur, c'était devant les premiers coups de show - plus tape-à-l'oeil sans aucun doute - de Paul Pogba à la Juventus. Les deux joueurs présentent certaines similitudes mais on aurait tort de comparer deux dessins qui ne doivent pas l'être. Car le jeune milieu de terrain de l'Ajax, qui a tapé un paquet de records de précocité du club amstellodamois, a son profil et son style, mêlant finesse et puissance, équilibre et agilité, éclat et relief.

« Dans ses orientations de corps, il a cette maîtrise, avec de la fluidité, analyse le scout Mickael Marques. Pour un joueur de sa stature (1,90 m), c'est plutôt rare. Généralement, ils sont plutôt rigides au niveau de la ceinture et ça peut les bloquer dos au jeu. Alors que lui, il peut ouvrir son corps et apporter de la vitesse sur sa sortie de balle pour ne pas casser le jeu. Il a cette souplesse qui apporte de la fluidité. » La facilité de l'international néerlandais (10 sélections) pour affronter et résoudre les problèmes est frappante.

« Dans un milieu qui est soumis à toujours plus d'intensité et de pression, c'est le joueur qui peut mettre le pied sur le ballon, être calme, mais aussi se défaire du marquage et ensuite profiter de l'espace qu'il a lui-même généré, précise Marques. Dans une position un peu statique, il va avoir le buste assez solide, car il a de la puissance pour résister. Et quand il est dos au jeu, ou de trois quarts, il arrive à utiliser la bonne partie de son corps pour faire écran et empêcher le marqueur d'attaquer.Ensuite, avec son jeu de jambes rapide et fluide, il peut faire un dribble qui va le soustraire du marquage, lui ouvrir l'espace pour porter la balle sur plusieurs mètres et faire la liaison avec l'attaque. Cette aptitude d'orientation sur sa première touche, elle se retrouve aussi en position plus avancée. Cela lui permet d'avoir une grande influence sur la construction et l'organisation. » Et sur l'Europe, bientôt ?

Adam Hlozek, la force des premiers pas

19 ans, attaquant tchèque, Sparta Prague
On n'apparaît pas en D1 à 16 ans par hasard. Adam Hlozek écume la Fortuna Liga, le Championnat tchèque, depuis maintenant quatre saisons et le Sparta Prague n'a pas trop à s'en plaindre (26 buts, 28 passes décisives en 81 matches). Il coche pas mal de cases de l'avant-centre moderne. Grand (1,86 m), rapide, habile, coordonné.

« Ce qui m'impressionne pour son jeune âge, c'est surtout la puissance dans ses jambes, le dynamisme de ses trois, quatre premiers pas avec le ballon et la qualité de ses appuis, pointe son compatriote tchèque Marcel Licka, entraîneur à Orenbourg, leader de la Deuxième Division russe. Bien sûr, il dispose également de qualités techniques. Il possède une bonne conduite de balle et n'est pas qu'un buteur, il sait donner la dernière passe, comme Karim Benzema, c'est un joueur d'équipe. »

Devenu international (12 sélections, 1 but), il trouve pourtant moins le chemin des filets et certains observateurs notent une légère stagnation. « À mon sens, il souffre du fait que ses entraîneurs ne l'ont pas fixé à un poste, poursuit Licka. Il a beaucoup voyagé dans la ligne d'attaque, à gauche ou à droite, où il risque d'être "caché". C'est un joueur qui a besoin d'espaces pour être dangereux. Il devrait davantage jouer dans l'axe, dans une position de numéro 9 ou 9 et demi, comme Youri Djorkaeff à l'époque. »

Grand espoir du football tchèque, Adam Hlozek suscite l'intérêt de formations de Premier League et de Bundesliga. Le Borussia Dortmund, pour l'après-Haaland, et le Bayern Munich, pour l'après-Lewandowski, le surveillent attentivement. Il faudra débourser entre 20 et 30 millions d'euros pour attirer ce talent en gestation.

Florian Wirtz, le « Wirtzuose »

18 ans, milieu offensif allemand, Bayer Leverkusen
Peter Bosz n'a pas hésité à le lancer comme titulaire, le 18 mai 2020, deux semaines après son dix-septième anniversaire, deux mois après une pause du Championnat due au coronavirus. Cela faisait à peine trois mois que Leverkusen l'avait chipé chez les moins de 17 ans à Cologne. Depuis, le milieu offensif n'a plus quitté le onze du Bayer, enchaînant 18 buts et 20 passes en 72 matches. Il a remporté l'Euro Espoirs et même intégré la Mannschaft (4 sélections, 2 passes décisives).

« Il a une progression fulgurante, détaille Karim Matmour, ancien international algérien, aujourd'hui recruteur en France pour Leverkusen. Et il ne fait que continuer de progresser. Il y en a très peu sur cette planète qui ont sa maturité et sa régularité à son âge. Chez nous, on peut forcément le comparer à Kai Havertz (transféré pour près de 100 millions d'euros à Chelsea en 2020 et unique buteur de la dernière finale de C1). »

« Je pense qu'il est encore plus fort, avec plus de personnalité, s'enthousiasme Patrick Guillou, qui commente la Bundesliga pour beIN Sports. Il est en avance sur les temps de passage de joueurs comme Ricken, Götze, Matthäus, Thon. Il a marqué son premier but contre le Bayern (devenant à 17 ans et 34 jours, le plus jeune buteur de la Bundesliga), ça veut dire beaucoup. » Déjà utilisé côté droit, gauche, en soutien de l'attaquant, en 9 et demi, et même à la récupération, Wirtz impressionne par sa vitesse d'exécution et son intelligence situationnelle dans les petits périmètres.

« Dans un poste avancé, sa vitesse de pied est énorme, poursuit Guillou. Il joue avec une insouciance telle qu'on le croirait dans une cour d'école. Et il a une énorme faculté : sur son premier contrôle, systématiquement, il va vers le but adverse. » Perfectionniste, doté d'un fort caractère, il n'hésite pas à prendre la parole dans le vestiaire. Il ne devrait pas changer d'air une année de Coupe du monde.

« Il a le temps pour rejoindre un très grand club. Rendez-vous compte, pour l'Euro 2024 en Allemagne, il n'aura que 21 ans, ajoute l'ancien défenseur du Fribourg FC et de Bochum. Je suis incapable de vous dire quel est son plafond de verre. Mais, s'il fait les bons choix, pour moi, c'est un prétendant au Ballon d'Or, au même titre que Haaland ou Mbappé. Il fait partie de cette catégorie. »

Arsène Zakharian, le facteur risques

18 ans, milieu russe et arménien, Dynamo Moscou
Comme son nom le laisse supposer, Arsène Noraïrovitch Zakharian possède des origines arméniennes. Cela explique, en partie, l'empressement des dirigeants russes à lui avoir fait revêtir le maillot de la Sbornaya. Fin mars 2021, à seulement 17 ans, il disputait l'Euro Espoirs. Face à des adversaires parfois plus vieux de cinq ans, le milieu du Dynamo Moscou, doublement surclassé, marquait dès sa première apparition et devenait le plus jeune buteur de l'histoire de la compétition. Pré-convoqué dans la foulée pour l'Euro des « grands », il s'apprêtait encore à sauter une étape. Mais une angine bactérienne sévère contractée à l'aube de ses 18 ans le privait du grand rendez-vous continental.

Zakharian, dont les parents avaient fui l'Arménie pendant la guerre du Haut-Karabagh du début des années 1990, a finalement honoré sa première sélection le 1er septembre contre la Croatie (0-0) , en battant évidemment un nouveau record de précocité (plus jeune joueur de champ russe). « Sa technique en mouvement et sa rapidité de décision sont impressionnantes, juge un ancien membre du Dynamo Moscou. Il a une bonne vision du jeu, du flair, du calme, de l'aisance dans ses dribbles et n'a pas peur de tenter certaines passes osées, vers l'avant, ce qui est rare à son âge. »

Comme le gamin de Samara dispose aussi d'une bonne frappe de balle et du volume physique pour presser, il n'a pas tardé à débuter en Première Ligue russe, en novembre 2020, et à s'offrir d'impressionnantes statistiques (11 passes décisives et 7 buts en 30 matches dans l'élite). Zakharian a façonné cette faculté à prendre des risques payants au Krylia Sovetov, où il a été formé (2008-2016) avant d'effectuer une pige à l'académie Youri Konopliov, à Togliatti, un peu plus au nord, sur la même rive de la Volga.

« Pour moi, même s'il peut jouer un peu partout, c'est davantage un joueur de côté, excellent dans le un contre un, estime un entraîneur local. Une fois qu'il a contrôlé le ballon, il n'hésite pas à provoquer et à utiliser ses capacités techniques, lancé à pleine vitesse. Il peut utiliser les deux pieds, recherche la finition ou un appui en une-deux pour entrer dans les seize mètres. » Les inspirations du numéro 47 font merveille au sein d'une formation du Dynamo joueuse, surprenante deuxième du Championnat. Zakharian s'y voit rester jusqu'à l'été mais, ensuite, il pourrait bien créer du danger ailleurs, puisque son talent de perforation intéresse les plus grands clubs, dont le Real Madrid.

Jude Bellingham, la tête la première

18 ans, milieu anglais, Borussia Dortmund
Le geste dit tout de son talent. Quelques jours après son transfert au Borussia Dortmund, Jude Bellingham apprend que Birmingham City retire le 22, son numéro de maillot. À l'époque, le garçon n'a que 17 ans et une seule saison chez les pros. « Jude est devenu une figure iconique des Blues, expliquait le club dans un communiqué. Il a démontré comment réussir à force de talent, de travail et de détermination. » Le déménagement à Dortmund n'a rien changé à la trajectoire. Malgré les doutes extérieurs.

« Je pensais que ça allait être dur pour lui, se souvient son entraîneur de l'époque, Lucien Favre. Il était très jeune, arrivait dans un nouveau pays, un nouveau Championnat, il allait découvrir un nouveau football et devait venir sans son papa, resté en Angleterre. Mais, au bout de deux mois, il était déjà meilleur que les autres. C'était impossible de jouer sans lui. » Le garçon capte tout, tout de suite, intègre les consignes du coach et les exigences du football allemand avec une rare facilité. Une assimilation express peu commune.

« Il était capable de marquer, de défendre, de courir sans arrêt, poursuit Lucien Favre. Il faisait des choses qui sortaient de l'ordinaire et comprenait tout, très vite. » Grâce à un QI foot supérieur à la moyenne. Élégant, fluide, technique, aussi fort avec que sans le ballon, l'international anglais mange football tous les jours - « je suis obsédé par ce sport » - et impressionne vite son monde. Pep Guardiola notamment : « Je n'arrive pas à croire son âge. Peut-être que c'est un menteur. »

Son coéquipier Mats Hummels : « Je pense avoir déjà dit vingt-cinq fois à Jude que je l'aime. C'est le jeune de 18 ans le plus mature et le plus sérieux que j'aie jamais vu. » L'Anglais aime enchaîner les heures de boulot supplémentaires pour améliorer une palette qui lui permet de jouer à tous les postes du milieu du terrain. « Il sent le football comme peu de gens, conclut Lucien Favre. Ça va être un sacré bon joueur. » Rectification : il l'est déjà. 

Serhou Guirassy peut-il bousculer la hiérarchie des attaquants ?

Serhou Guirassy a marqué un doublé contre Troyes (4-1). Numéro 3 dans la hiérarchie de Bruno Genesio, l’attaquant a su saisir sa chance. Jusqu’à bousculer les certitudes de son coach ?
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Sehrou Guirassy n’est pas passé à côté. Titulaire pour la première fois en L1 depuis le 19 septembre et la défaite à Marseille (0-2), l'ex-Amiénois s’est offert son deuxième doublé en 2022, après celui, en toute fin de match, contre Bordeaux (6-0) le 16 janvier. Efficace, avec deux buts rapides (14’, 20’), Guirassy ouvre-t-il un peu de concurrence dans le duo offensif ou demeure-t-il une troisième voie ?

« C’est bien pour l’entraîneur de savoir qu’on a plusieurs solutions, plusieurs joueurs qui peuvent être performants. Parler de son réveil, c’est méchant… Il y a de la concurrence, il y a des joueurs offensifs très performants, c’est difficile de faire sa place. C’est surtout intéressant de voir qu’on peut compter sur tout le monde, quand on a neuf joueurs absents sur blessure », lance Bruno Genesio, qui sait que son attaquant aux 23 entrées en jeu en 33 matchs aurait pu lâcher. « Je ne dirai pas qu’il a fallu le rattraper, mais celui qui ne joue pas est forcément frustré, déçu. Il en a certainement souffert. Mais on a gardé le contact tout le temps. Il a fait preuve d’un très bon état d’esprit, ne s’est jamais plaint publiquement et il a fait tout ce qu’il pouvait pour être prêt au moment où il allait être appelé », loue encore le coach.

Laborde et Terrier gardent une longueur d’avance
Avec cinq buts en Ligue 1 et trois en Ligue Europa Conférence, Guirassy court encore après le duo Laborde-Terrier, auteurs l’un et l’autre de leur douzième but en L1 face aux Troyens. Dans ce 4-4-2, son entente avec Laborde n’est pas à la hauteur de celle de l’ex-Montpelliérain avec Terrier, placé dimanche au coup d’envoi à gauche, mais souvent, finalement, disponible en faux 10. Les duettistes habituels de Genesio conservent évidemment une jolie longueur d’avance. Mais Guirassy peut être une arme de plus dans un sprint final où Rennes devra cartonner.

Malgré son doublé, l’attaquant n’a pas souhaité s’exprimer devant les médias. Il préfère, sans doute, se concentrer sur les échéances à venir. Pour confirmer son retour en force, même quand il sortira du banc.

Le groupe Kering de François-Henri Pinault ne connaît pas la crise ...

Le géant du luxe Kering, détenu par François-Henri Pinault, fils du propriétaire du Stade Rennais, enregistre un bénéfice net de 3,2 milliards d’euros en 2021, dépassant ses résultats d’avant la pandémie.

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"D’excellentes performances en 2021." Tout va bien pour le géant du luxe Kering.

Dans un communiqué, ce jeudi 17 février, le groupe de François-Henri Pinault, fils du propriétaire du Stade Rennais François Pinault, fait état de 17,6 milliards d’euros de ventes et d’un bénéfice net à 3,2 milliards d’euros en 2021, dépassant ses résultats d’avant la pandémie et allant-au-delà des perspectives de croissance attendues.

Kering, qui détient notamment les marques Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga et Bottega Veneta, se dit « confiant dans la poursuite de cette dynamique en 2022 et au-delà », selon son PDG François-Henri Pinault.

Gucci réalise plus de la moitié du chiffre d’affaires du groupe

Cette forte croissance des ventes de Kering au quatrième trimestre est en grande partie due au rebond de sa marque phare Gucci, qui réalise à elle seule plus de la moitié du chiffre d’affaires du groupe.

Le poids de Gucci au sein de Kering a alimenté les spéculations selon lesquelles le groupe envisagerait une acquisition majeure pour transformer son portefeuille, d’autant que son grand rival LVMH a mis la main l’an dernier sur le joaillier américain Tiffany pour 15,8 milliards de dollars.

« Il est certain que des acquisitions pourraient avoir un sens dans un avenir proche pour le groupe », a opiné ce jeudi François-Henri Pinault lors d’une conférence avec des analystes, l’indication la plus forte à ce jour d’une possible opération de fusions-acquisitions pour Kering.

La sortie du film « House of Gucci » a accru l’exposition de la marque

Après avoir réduit ses dépenses publicitaires et autres en 2020 face à l’émergence de la pandémie, Kering a relancé ses investissements marketing pour doper la croissance des ventes de Gucci, une stratégie qui a particulièrement porté ses fruits en fin d’année dernière avec le lancement de la nouvelle collection Aria.

La sortie en novembre du film « House of Gucci » du réalisateur américain Ridley Scott, qui relate un pan mouvementé de l’histoire de la famille fondatrice de la maison de couture, a aussi accru l’exposition de la marque.

Les autres maisons de couture de Kering ont aussi connu de belles performances, Yves Saint Laurent ayant notamment enregistré une croissance organique de 47 % au quatrième trimestre.

Lors d’une conférence avec des journalistes, le directeur financier Jean-Marc Duplaix a indiqué que Gucci, qui a augmenté ses prix en 2020 et en 2021, continuerait à le faire de façon ciblée cette année. Il a assuré que le groupe restait confiant dans sa capacité à améliorer sa rentabilité en dépit de la hausse des coûts des matières premières et du transport.

C’est une bonne performance, agréable à voir je pense

C’est un bon match avec des buts et du jeu. On a eu notre petit temps faible habituel que l’on a su passer sans encombre. Je suis plutôt satisfait même si je regrette que l’on ait encaissé un but, sur leur seul tir cadré. C’est une bonne performance, agréable à voir je pense. C’est important car on a un public nombreux et fervent. C’est important de leur donner des émotions comme on l’a fait cet après-midi.

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En début de seconde, on a un peu trop reculé. On a perdu des ballons dans les ressorties. Je cherche la petite bête mais le match aurait dû être réglé avant la mi-temps. Malgré tout, on marque encore quatre buts, des buts construits. On se créé beaucoup d’occasions avec du mouvement, des permutations, des actions à une touche et des dédoublements. Il y a eu beaucoup de choses intéressantes dans notre jeu.

C’est bien pour Serhou. J’ai beaucoup aimé son premier car c’est un vrai but d’avant-centre. Il est sur le deuxième ballon et il met la bonne agressivité. Il s’était bien entraîné toute la semaine. Il a été récompensé et il n’a pas lâché. C’est bien pour sa confiance, pour l’équipe et pour l’entraîneur de savoir qu’il y a plusieurs solutions. Gaëtan Laborde et Martin Terrier ont marqué, c’est bon pour la confiance aussi. C’est intéressant de voir que l’on peut compter sur tout le monde. Ça laisse pas mal d’espoirs pour la fin de la saison car on va entrer dans une période où l’on joue tous les trois jours.

On marque plus de beaux buts que de buts de raccroc. Ce sont des séquences que l’on répète à l’entraînement. Pour un entraîneur, c’est agréable de voir son équipe marquer un but (le troisième) aussi collectif avec une finition parfaite.

Birger retrouve lui aussi de la confiance et un état physique meilleur. Il a eu un petit passage à vide avec sa blessure et l’élimination de la Suède en phase de qualification à la Coupe du Monde qui l’a beaucoup marqué. Il revient au niveau que l’on a connu en début de saison, que ce soit défensivement, où il est bien structuré pour équilibrer l’équipe, et par son apport offensif en seconde période surtout où il a été entreprenant.

Appliquer plus souvent la règle de Troyes ...

Les Rouge et Noir n’ont fait que trois matches nuls cette saison, preuve qu’ils peinent à revenir au score ou à le conserver. La dernière fois, c’était dans l’Aube.
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Bien évidemment, dimanche, seule une victoire du Stade Rennais avec la manière est envisageable. C’est impératif pour rester dans le wagon européen. Personne ne se contentera d’un match nul contre Troyes, modeste promu, 16e de Ligue 1, restant sur une sacrée gifle à Brest (5-1).

Et pourtant, Rennes avait dû se contenter de ce point du nul à l’aller au stade de l’Aube. C’est le dernier en date des Rouge et Noir. En se rafraîchissant la mémoire, on s’aperçoit que ce match symbolise certains des manques actuels du SRFC. En effet, après avoir mené au score, les hommes de Genesio avaient eu un relâchement coupable et s’étaient fait punir à deux reprises. Un peu comme à Clermont ou dans une moindre mesure à Monaco.

Mais au moins à Troyes avaient-ils su trouver l’énergie, l’envie, la gnaque pour revenir au score, ce qui n’est arrivé qu’une seule fois en championnat et une fois en Ligue Europa Conférence à Arnhem (1-2). « Avoir des trous d’air était déjà un petit défaut qu’on avait vu en début de saison. Mais on a quand même la satisfaction d’avoir réagi et d’avoir tout tenté à la fin pour l’emporter. C’est peut-être une progression par rapport à ce qu’on a connu. On doit se contenter de ça quand on n’est pas capables de gagner », avait alors déclaré Bruno Genesio.

Savoir conserver le score

Et oui, se contenter d’un point peut être primordial quand on est engagé dans un tel coude à coude pour l’Europe. Certes, les Rouge et Noir ont l’avantage du goal-average, mais ils ont aussi laissé beaucoup de points en route, en particulier en fin de rencontre. Six points perdus après la 88e minute (égalisations de Brest et Bordeaux, victoires de Lens et Paris). Dans le même temps, le SRFC ne prend aucun point en fin de rencontre, quant à une époque pas si lointaine c’était sa spécialité, au point d’avoir vu fleurir l’expression Stephan time.

Rennes a donc du mal à conserver le score quand il mène (Lens et Brest en début de saison, Clermont, Bordeaux, ainsi qu’Arnhem au Roazhon Park), mais aussi le point du match nul comme vendredi à Paris, à Monaco avant Noël ou en janvier à Bollaert.

Enfin, le Stade Rennais a toutes les peines du monde à revenir au score une fois qu’il est mené. Les deux exemples les plus flagrants ont eu lieu contre Lille et Nice en décembre, malgré une grosse domination.

Au final, cela fait un paquet de points laissés en route et pourtant, le Stade Rennais pointe toujours à la 5e place. Grâce à sa série magnifique de l’automne, où rien ne semblait ébranler le bloc défensif ou la confiance offensive, mais aussi grâce au manque de constance des adversaires.

La fausse excuse de l’immaturité

C’est bien pour cela qu’il faut savoir parfois gagner « moche » ou se contenter d’un petit point, ce que cette équipe peine à faire, alternant la flamboyance de cartons magnifiques (Lyon, Clermont et Bordeaux au Roazhon Park, Saint-Étienne à Geoffroy-Guichard) et des bouillies de matches indignes de cet effectif et du recrutement record de l’été (Clermont, Nancy en Coupe…).

D’où vient cette irrégularité, cette fragilité en fin de match ? « On a une équipe encore en apprentissage […] C’est un problème d’immaturité », déclarait Bruno Genesio après la défaite frustrante contre Paris, vendredi dernier. Cette excuse du manque de maturité revient souvent dans les propos du coach rennais. C’est exactement ce qu’il disait déjà fin octobre après le match de Troyes : « On a été punis deux fois. Dans ces moments-là, on doit être beaucoup plus matures quand on sent qu’on perd un peu le fil, on doit être capable de reformer un bloc pour laisser passer l’orage. »

Difficile de ne pas lui donner raison, sauf que cette équipe jeune est un choix du club et de la direction sportive. Et cela ne peut donc être une excuse. D’autant qu’au Parc des Princes, les principaux responsables du but de Mbappé sont des cadres (Martin et Traoré).

Rennes doit donc apprendre vite et retrouver l’esprit qui l’avait animé à Troyes pour revenir au score. En attendant, dimanche, la seule règle qui tienne c’est celle des trois buts d’écart.

Les ayants droits et les FAI partent à la chasse au streaming illégal

Mardi soir dernier, à quelques minutes du coup d'envoi de PSG-Real Madrid, des internautes non abonnés à Canal+ ou RMC Sport, détenteurs des droits des meilleures affiches de Ligue des Champions, ont vainement recherché leur site de streaming pirate favori... Et pour cause, une vingtaine a été fermée par les différents fournisseurs d'accès à internet (FAI) sur demande de la justice et de l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) après l'assignation de Canal+ et beIN Sports (autre diffuseur de la compétition). C'est l'un des premiers résultats du nouvel article L. 333-10 du Code du sport permettant une action juridique accélérée.

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Mais en fouillant un peu, certains habitués ont néanmoins réussi à trouver du contenu illicite. Avec un système de blocage opéré pour l'instant manuellement par les FAI, les sites pirates apparaissant à quelques minutes du coup d'envoi passent encore entre les mailles du filet. « Aujourd'hui, le blocage prend plusieurs heures. Donc si un site apparaît à 21 heures, on est incapable de le bloquer avant la fin du match, confirme Michel Combot, le DG de la Fédération française des télécoms. Nous allons donc mettre en place un mécanisme de complète automatisation, avec une interface unique pour l'ensemble des acteurs, afin d'agir quasiment en temps réel dès lors que l'ARCOM aura appuyé sur le bouton pour bloquer un site. » Cette automatisation devrait coûter plusieurs centaines de milliers d'euros par opérateur télécoms et des discussions doivent débuter prochainement pour en partager le coût avec les ayants droit.

Nous luttons contre le piratage avant tout pour pérenniser nos investissements dans les contenus

Maxime Saada, président de Canal+ et de l'Association pour la Protection des Programmes Sportifs

Néanmoins, cette grande première pour la Coupe d'Europe en France - après des opérations de blocages menées en janvier par beIN sur la Coupe d'Afrique des Nations et par Canal+ pour le Top 14 - donne le sourire aux diffuseurs français. Dont Canal+, qui perdrait aujourd'hui 250 millions d'euros par an à cause du piratage de ses contenus sportifs et culturels. Son président Maxime Saada, fraîchement élu président de l'Association pour la protection des programmes sportifs (APPS), estime que « les premières décisions sont très encourageantes. Chez Canal+, nous constatons une accélération de ce fléau sur tous nos continents, et avec des modalités de piratage différentes en fonction des régions. Nous luttons contre le piratage avant tout pour pérenniser nos investissements dans les contenus (plus de 3,4 Mds€ dans le monde). Nous sommes le premier financeur du Top 14, de la Ligue 1 ou encore du cinéma français et c'est uniquement possible grâce à la contribution vertueuse de nos abonnés, et plus largement de tous les abonnés à des offres légales. Sans eux, de nombreux pans de l'industrie des contenus tomberaient ».

Un constat partagé par beIN Sports depuis son lancement en France, en 2012. Peu encline à communiquer sur sa stratégie globale, la chaîne s'est toujours mise en avant sur ce sujet, particulièrement lors du piratage massif de ses contenus par l'Arabie saoudite via la chaîne illicite beoutQ entre 2017 et 2019. En 2015, elle fut aussi la première à publier une étude estimant à 500 M€ le manque à gagner pour les chaînes payantes de sport en France. « On s'était alors rendu compte qu'en France, le piratage se concentrait essentiellement sur le streaming en direct via un lien internet, explique Caroline Guennetteau, secrétaire générale adjointe de beIN Media Group. Il a fallu trouver la meilleure voie pour l'éradiquer. Faire payer une amende au consommateur pirate n'avait aucun sens. Il fallait plutôt obtenir des engagements des partenaires techniques comme les FAI pour bloquer les sites. » En avançant le principe de neutralité d'internet, ces derniers ont demandé un cadre législatif pour les y obliger. « On ne pouvait pas y aller tout seul, raconte Caroline Guennetteau. D'où l'idée de lancer l'APPS en 2018 pour réunir tous les ayants droit et tous les télédiffuseurs, payants et gratuits. »

Il faut une mobilisation collective et immédiate afin de pouvoir lutter efficacement contre ces boîtiers (IPTV) dont la pratique est endémique et préoccupante

Maxime Saada, président de Canal+

Des chaînes gratuites de sport, comme la chaîne L'Équipe mais aussi l'univers Live de sa plateforme lancée fin mai 2021, pâtissent en effet elles aussi de la diffusion de leurs programmes sur les plateformes pirates, avec un manque à gagner en termes d'audiences et donc de revenus publicitaires. Le lancement de RMC Sport en 2018 n'avait fait qu'accélérer le phénomène. En 2021, « près de 800 000 diffusions illicites » de ses contenus auraient été identifiés selon son DG Karim Nedjari. Et un autre événement a fait trembler tout le secteur. Le 13 septembre 2020, il y aurait eu plus de consommation pirate que légale du Classique PSG-OM (0-1). Selon les chiffres circulant entre opérateurs, 500 000 internautes auraient vu le match illégalement (hors IPTV) contre 412 000 légalement sur Téléfoot, feu la chaîne de Mediapro.

Malgré le nouvel arsenal des diffuseurs, les pirates bénéficient encore de parades. « Il y a le vrai problème du VPN (permettant de se géolocaliser à l'étranger) ou de l'application cryptée, alerte le DG de la Fédération française des télécoms. Dans ces cas-là, on ne voit rien et cela passe outre notre système de blocage... Mais traiter déjà la masse est un pas important. » Le chantier IPTV est aussi la prochaine grande étape. « Il faut une mobilisation collective et immédiate afin de pouvoir lutter efficacement contre ces boîtiers dont la pratique est endémique et préoccupante, assène Maxime Saada. Et les utilisateurs n'ont parfois pas conscience que c'est illicite dans la mesure où ils payent pour ce service. Mais bien sûr, rien ne revient aux ayants droit et à la création. » En attendant, les premières mesures doivent permettre d'en décourager certains. « Plus l'accès à l'offre illicite sera compliqué, moins le business sera intéressant pour le pirate, conclut Karim Nedjari. Et plus l'expérience utilisateur sera dégradée, avec des coupures en plein match, une difficulté à trouver un nouveau lien, plus ses utilisateurs se retourneront vers les offres que nous proposons. »

Jérémy Doku dans le viseur de Newcastle ?

L’ailier du Stade Rennais Jérémy Doku serait dans les petits papiers de Newcastle United, actuel 17e de Premier League, pour la saison prochaine. Les Magpies, rachetés par un fonds saoudien, pourraient proposer une belle somme aux Bretons pour s’attacher les services de son international Belge.
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Le tonitruant ailier du Stade Rennais attire les convoitises. Deux ans après son arrivée en Bretagne, le Belge Jérémy Doku pourrait prendre la direction de l’outre-Manche à l’issue de la saison de Ligue 1.
Selon le quotidien anglais ChronicleLive , le profil du milieu de 19 ans intéresserait fortement Newcastle United qui devrait être très actif cet été en cas de maintien en Premier League.
 
Vers un duo Doku-Saint-Maximin ?
L’actuel 17e du championnat anglais, racheté, l’année dernière, par un fonds saoudien à la puissance financière sans limite, pourrait proposer une très grosse somme aux Rouge et Noir pour attirer l’ancien joueur d’Anderlecht. On parle même de 80 millions d’euros.
Depuis son arrivée à Rennes, l’international Belge a connu quelques difficultés notamment en raison d’une blessure aux ischio-jambiers et une autre au genou (45 matches pour 3 buts marqués). Capable de jouer à droite ou à gauche, le rapide et puissant ailier Jérémy Doku aurait la côte en Angleterre et pourrait venir former avec Allan Saint-Maximin un duo de choc chez les Magpies.
L’ancien attaquant de Newcastle (2007-2009) Graig Bellamy, qui est passé par Anderlecht en tant qu’entraîneur, garde une bonne image du Rennais. « C’est un joueur difficile. Un gamin dur au-delà de son talent. Ramenez-le avec vous, montrez-lui que vous prenez soin de lui et il jouera comme jamais pour vous », a déclaré le Gallois au podcast Central Club. Des propos qui pourraient motiver davantage Newcastle de jeter son dévolu sur Doku l’été prochain, pour lequel le Stade Rennais avait déboursé 25 millions d’euros.

Le tribunal judiciaire de Paris autorise les diffuseurs français à bloquer les sites pirates

Comme le rapporte L'Équipe, l'UEFA a annoncé via un communiqué que les diffuseurs de la Ligue des champions en France ont reçu l'obligation du tribunal judiciaire de Paris de « bloquer l'accès aux sites web frauduleux, qui mettent à disposition des flux illégaux et non autorisés de matchs de Ligue des champions » . Cette décision intervient dans le cadre de la nouvelle loi pour faire face aux diffuseurs illégaux. L'ARCOM (l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) peut désormais bloquer tous les sites diffusant illégalement la Ligue des champions, même ceux encore non identifiés par l'ordonnance du tribunal judiciaire de Paris.

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Si cette décision fera sûrement des malheureux chez les utilisateurs, les chaînes, elles, s'en félicitent. C'est le cas de Céline Boyer, responsable de la protection des contenus au sein du groupe Canal+. « C'est une avancée majeure dans la lutte contre le piratage audiovisuel en France, et l'ARCOM fait un excellent travail. » À beIN Sports, la nouvelle fait également consensus : « Cette succession d'actions et de mesures de blocage prises par les FAI (fournisseurs d'accès à internet) va rapidement réduire significativement l'accès vers des sites frauduleux, moins de deux mois après l'entrée en vigueur de la loi » , s'est réjouie Caroline Guenneteau, la directrice juridique adjointe de beIN Media Group. Les actions ne s'arrêtent pas là, car l'UEFA a également annoncé avoir fait appel à deux sociétés anti-piratage.

Quand Kylian Mbappé remportait un trophée avec le maillot du Stade Rennais

Auteur du but victorieux face au Real Madrid (1-0) en Ligue des Champions, Kylian Mbappé a reçu des messages de félicitations, dont un en particulier d'un supporter Rennais.

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C’est lui qui a donné la victoire au Paris-Saint-Germain lors du match de Ligue des Champions face au Real Madrid, mardi 15 février 2022. Auteur d’une action lumineuse sur le côté gauche au Parc des Princes, le joueur français a marqué à la dernière minute de jeu, provoquant l’euphorie de tous les fans de « Kyky ».

Du côté des supporters Rennais, beaucoup n’ont pas hésité à ressortir des photos d’archives du natif de Bondy, portant le maillot des Rouge et noir, lorsqu’il était enfant. Pour Lucas, administrateur du compte Actu SRFC, cette photo est un vrai symbole. « Dès qu’il fait un gros match, je partage cette photo, c’est mon petit rituel », explique t-il.

Un stage au Stade Rennais
La photo diffusée depuis hier sur les réseaux sociaux montre Kylian Mbappé avec le maillot du Stade Rennais sur ses épaules, embrassant un trophée qu’il tient dans sa main gauche. Âgé d’une dizaine d’années sur la photo, le joueur français a effectué un stage de détection en catégorie moins de 12 ans au Stade Rennais.

C’est grâce à Jirès Kembo-Eboko, son demi-frère et ancien professionnel du Stade Rennais, que le jeune Mbappé est venu fouler les pelouses de Rennes. Hélas, il n’est pas resté et a rejoint le club de l’AS Monaco, où il a intégré le centre de formation.

Qu’il porte le maillot du Stade Rennais, ou celui du PSG, on est finalement tous admiratif du talent de Kylian Mbappé.

Les meilleurs boulangers de la région au Roazhon Park

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M6, Bruno Cormerais, Meilleur Ouvrier de France, et Norbert Tarayre, chef cuisinier, ont posé cette semaine leurs valises en Bretagne pour leur émission "La meilleure boulangerie de France" avec notamment un premier duel qui s’est tenu lundi entre la "Maison Coupel" à Rennes et "L’Amour est dans le blé" à Retiers.

Et c’est au Roazhon Park qu’ont lieu les délibérations !

Le Stade Rennais a l'équipe la plus jeune du championnat cette saison

La Ligue 1 vient de publier les âges moyens des effectifs du championnat cette saison, après 24 journées disputées. Sans surprise, l'effectif rennais est le plus jeune de Ligue 1 cette saison, à égalité avec Reims.

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Bruno Genesio le répète à l'envie depuis le début de saison : son effectif est jeune, voire très jeune. Un véritable choix politique des dirigeants rennais, qui souhaitent allier une confiance appuyée au centre de formation à leurs ambitions européennes. Et après 24 journées, le contrat est pour l'heure en passe d'être rempli : Rennes est 5e du championnat, en alignant l'équipe la plus jeune de Ligue 1 cette saison.

Une moyenne d'âge de 23 ans et 214 jours
Si le PSG a l'effectif le plus expérimenté du championnat, avec plus de 28 ans de moyenne d'âge, Rennes a l'effectif le plus jeune, à égalité parfaite avec Reims, pour une moyenne de 23 ans et 214 jours. La Ligue 1 publie ces chiffres ce jeudi, en intégrant à son calcul les joueurs ayant disputé quatre matchs minimum depuis le début de saison.

 Une statistique pas franchement étonnante pour les Rennais, qui ont notamment aligné une ligne défensive composé de Doğan Alemdar (19 ans), Lorenz Assignon (21 ans), Warmed Omari (21 ans), Loïc Badé (21 ans) et Adrien Truffert (20 ans) tout au long du mois de janvier. Les débuts en pro récents des Ugochukwu, Tchaouna, Tel, Diouf et Abline, mais surtout la quasi absence de trentenaires dans l'effectif achève de faire baisser la moyenne d'âge des Rouge et Noir. Parmi les titulaires seuls Jonas Martin (31 ans) et Hamari Traoré, qui a fêté ses 30 ans le 27 janvier dernier, dépassent la barre symbolique des trois décennies.

Le Stade Rennais sanctionné de 20 000 € d’amende pour usage de fumigènes

La commission de discipline a sanctionné le Stade Rennais d’une amende de 20 000 € pour l’usage de fumigènes contre le Stade Brestois dimanche 6 février. Le bas de la tribune Mordelles est également fermé pour un match avec sursis.
 
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Réunie ce mercredi 16 février, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a rendu son verdict. Le Stade Rennais a notamment été sanctionné suite à sa victoire dans le derby contre le Stade Brestois dimanche 6 février (2-0), durant lequel des fumigènes avaient été allumés en deuxième mi-temps, interrompant la rencontre durant quelques instants.
 
Le club écope ainsi d’une amende de 20 000 € d’amende, alors que le bas de la tribune Mordelles où se rassemble le Roazhon Celtic Kop (RCK) est sous le coup d’une fermeture pour un match avec sursis.

Cinq choses à savoir sur Jérémy Gélin

Blessé lors de la préparation pour les JO avec l’équipe de France Olympique, Jérémy Gélin se remet doucement mais sûrement de sa rupture du ligament croisé au genou gauche. Revenu à l’entraînement du stade rennais, son retour sur les terrains de L1 n’est plus qu’une question de jours. L’occasion de revenir sur les faits marquants de la carrière du défenseur de 24 ans.

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Un précoce
Surclassé dès ses premiers pas sur un terrain de foot du côté de Pluguffan et de Quimper, Jérémy Gélin récidive une fois au centre de formation du Stade Rennais. Après deux années au pôle Espoirs de Ploufragan (tout comme un autre Finistérien bien connu : Romain Danzé), il intègre les « Rouge et Noir » à 15 ans. Après quelques mois avec les U17, sa formation s’accélère alors qu’il obtient une place chez les U19 à seulement 17 ans. En mai 2016, il signe son premier contrat professionnel au club pour trois saisons avant d’être lancé dans le grand bain par Christian Gourcuff puis d’être installé ensuite comme titulaire par Sabri Lamouchi.

Plus fort qu’un certain Ousmane Dembélé
Très prometteur au centre de formation, beaucoup d’espoirs sont placés en Jérémy Gélin. Sa performance pour la première édition de la Youth Cup n’y est d’ailleurs pas étrangère ! Il est remarqué à Monaco en étant buteur contre l’ASM, mais aussi face à l’Inter Milan. Le défenseur fait partie intégrante des trois victoires (la troisième face au Standard de Liège). Le Stade Rennais remporte la compétition et Jérémy Gélin est désigné Meilleur joueur ! Le tout, avec comme coéquipiers à cette époque Gerzino Nyamsi ou encore un certain… Ousmane Dembelé !

Une polyvalence avantageuse… ou pas
Comme beaucoup d’enfants, Jérémy Gélin est d’abord attiré par le but. Gamin, c’est au poste d’attaquant qu’il fait ses premières gammes ! Il redescend au poste de milieu défensif sous les couleurs de Quimper Kerfeunteun pour finalement s’installer en défense centrale avec le Stade Rennais. Avec son club formateur, il redeviendra numéro 6 une fois en Réserve. Un rôle qu’il aura l’occasion de parfaire également avec les équipes de France de jeunes. Dorénavant utilisé en défense, Jérémy Gélin peut toujours « dépanner » plus haut si besoin, comme sous Lamouchi ou lors de son prêt en Belgique, au Royal Antwerp. Son intelligence tactique compensant un certain manque de densité physique, sa place naturelle semble s’inscrire en défense centrale, idéalement à trois afin d’avoir ces quelques secondes précieuses pour soigner la relance.

Des légendes comme modèle
Deux postes pour deux modèles ! Côté milieu de terrain, Jérémy Gélin admire la classe et le beau jeu de la légende du Barça Andrès Iniesta. Difficile de contester ce goût pour l’unique buteur de la finale de la coupe du monde 2010, apôtre du beau jeu des plus belles années du club catalan, qui ne se releva jamais de son départ pour le Japon. Côté défenseurs centraux, le Quimpérois s’inspire de l’ancien Parisien Thiago Silva. Conscient de son manque de vitesse, Jérémy Gélin travaille ses points forts que sont l’anticipation et la relance. Des qualités évidentes lorsque l’on observe le défenseur Brésilien ! Un modèle que le Rennais aura l’occasion d’affronter et même de battre au Roazhon Park, lors de la deuxième journée de championnat de la saison 2019-2020, deux buts à 1. Ce soir-là, Jérémy Gélin fut même proche d’inscrire, d’une jolie talonnade, un but dans un stade en folie. Le poteau en décida ce soir-là autrement et laissa la gloire sur un autre joueur formé au club, un certain Eduardo Camavinga…

Un seul but, mais quel but
Si Jérémy Gélin a commencé le football en jouant attaquant, les qualités du joueur ne se situent pas vraiment devant le but adverse. « Mieux vaut la qualité à la quantité », l’adage lui sied même à merveille ! Un seul et unique but en professionnel avec le Stade Rennais, peut-être, oui, mais assurément l’un des plus beaux de la saison rennaise 2018-2019. Au stade Raymond Kopa, les « Rouge et Noir » sont mal embarqués, avec un 4-4 en prolongations face au SCO d’Angers (après avoir pourtant mené 3 buts à 1 à dix minutes du terme…) et la suite de l’aventure en coupe est plus qu’indécise. Puis l’éclair, avec la délivrance pour les Rennais, venue d’une sublime frappe du défenseur, à l’entrée de la surface de réparation à la 110e minute ! Un 5-4 épique pour un unique but héroïque, avec la suite de l’histoire que l’on sait, jusqu’à Paris et au Stade de France. Une coupe de France au palmarès, donc, auquel il aura apporté sa pierre, plus que fondamentale.

S.G.S.B.

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