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Le Pays de Galles, ça signifie tout pour moi

Le milieu de terrain international gallois Jordan James a fait le grand saut cet été en quittant l’Angleterre, où il a toujours vécu, pour rejoindre le Stade Rennais. Le milieu à la double culture anglo-galloise s’est confié sur son parcours auprès de Ouest-France.

Le Pays de Galles, ça signifie tout pour moi

Lorsque l’on a comme père un ancien footballeur professionnel (Tony James, qui a joué jusqu’en D4 anglaise), est-ce une évidence de suivre le même chemin ?

Il était mon idole ! J’avais l’habitude de le regarder tous les week-ends et je voulais être comme lui. Il ne jouait pas au même poste que moi, il était défenseur central. Mais c’est quelqu’un que j’admirerai toujours, peu importe où je me situerai dans ma carrière.

Vous a-t-il poussé à percer dans le football ?

Non. Il ne m’a jamais poussé à atteindre un niveau qu’il n’avait pas atteint lui-même. Beaucoup de parents font ça, ils veulent voir leurs enfants réussir et reproduire ce qu’ils voient à la télé. Mais mon père n’a jamais été comme ça, il m’a laissé faire ce que je voulais. Je voulais faire du football 24h/24, 7j/7.

J’ai toujours voulu être comme Frank Lampard

Comment vous êtes-vous retrouvé à Birmingham City dès l’âge de huit ans ?

J’ai démarré le football à trois ou quatre ans à Pegasus, un club local d’Hereford où je suis né. À huit ans, nous sommes allés jouer un tournoi à Birmingham avec de petites équipes locales, mais aussi Aston Villa et Birmingham City. Ils ont parlé à mon père pour savoir s’ils pouvaient me mettre à l’essai pour six semaines. La saison de Birmingham démarrait plus tôt, donc j’y suis allé et ils ont voulu me signer au bout d’une semaine. Pour moi, c’était inimaginable, j’ai accepté tout de suite. L’école finissait à trois heures de l’après-midi et j’habitais à une heure de route. Je faisais le trajet directement depuis l’école, je m’entraînais, je refaisais une heure de route dans l’autre sens et il était déjà neuf ou dix heures du soir… J’ai toujours demandé à mes parents : “Pourquoi avez-vous fait ça pour moi ?” Et ils m’ont toujours répondu : “Tu suis ton rêve, c’est ce que tu as toujours voulu faire.” Je leur dois beaucoup parce qu’ils sont la raison pour laquelle je suis là aujourd’hui.

Avez-vous toujours rêvé de jouer milieu de terrain ?

Oui, j’ai toujours voulu être comme eux. Frank Lampard est celui que j’ai admiré le plus, il arrivait à être souvent dans la surface de réparation et à marquer beaucoup de buts. C’était un numéro 8 et il arrivait à attaquer et défendre. C’est quelque chose que je pensais être capable de faire.

Vous êtes né en Angleterre mais proche du Pays de Galles, et vous avez joué dans les deux sélections en étant jeune. Estimez-vous avoir une double identité ?

Je me suis toujours senti Gallois. Mon père est très fier de son pays, il est Gallois et ma mère est Anglaise. Il a toujours essayé de m’inculquer la culture galloise. Quand je joue pour le Pays de Galles, j’ai ce sentiment à l’intérieur que je ne peux pas vraiment décrire, ça signifie tout pour moi quand je représente mon pays. C’est un sentiment incroyable.

À la Coupe du monde 2022, comme si j’étais à l’intérieur d’une télé

Pourquoi avoir rejoint l’Angleterre U20 après le Pays de Galles jusqu’en U18 ?

L’opportunité s’est juste présentée. C’était une décision difficile à prendre, j’en ai parlé à mon père et il m’a dit : “C’est à toi de décider. Tu peux essayer et voir comment tu te sens.” Quand j’y suis allé, ce n’était juste pas pareil. Je n’avais pas l’impression de jouer pour mon pays et d’être à ma place, je ne sentais pas la même fierté qu’avec le Pays de Galles. J’ai joué deux matches avec eux, je suis revenu avec le Pays de Galles et je n’ai plus jamais regardé en arrière.

Vous avez vécu la Coupe du monde 2022 de l’intérieur mais en tant que réserviste. Était-ce une déception de ne pas faire partie de la liste définitive ?

Je ne pense pas que l’on puisse parler d’une déception quand on va à une Coupe du monde (rire). J’avais 18 ans, c’était incroyable, c’est comme si j’étais à l’intérieur d’une télé. J’avais parlé avec le sélectionneur Rob Page qui voulait que je vienne pour vivre cette expérience et être avec l’équipe. Ça m’a vraiment aidé à m’intégrer de pouvoir parler avec des joueurs de très haut niveau, d’apprendre à leurs côtés et de voir ce qu’est un grand tournoi, parce que c’est très différent du football de club.

Vous aviez douze ans lors de l’Euro 2016 en France où le Pays de Galles a été demi-finaliste. Est-ce votre plus grand moment en tant que supporter ?

Oui, j’avais beaucoup d’amis dans le coin, c’était le meilleur moment de notre histoire, on criait partout. C’est ce qui est super avec le Pays de Galles et c’est pourquoi j’aime ce pays, les petits moments signifient beaucoup pour nous. Nous ne sommes pas un grand pays mais quand on accomplit des choses dans un grand tournoi, c’est énorme.

"Le Bro Gozh ma zadou ? Ça m’a paru familier !"

Était-ce une décision difficile de quitter la Grande-Bretagne, ce qu’assez peu de footballeurs britanniques font ?

Oui. Quand j’ai pris la décision de venir ici, c’était un moment très important. C’est quelque chose qui fait peur, vous allez à un endroit où vous n’avez jamais été, vous ne parlez pas la langue, tout est différent. Mais je voulais tenter le coup pour découvrir quelque chose de nouveau. J’ai vécu toute ma vie à Birmingham, donc quitter le pays a été un gros changement pour moi. Je pense que les joueurs n’ont pas vraiment envie d’essayer parce que ça peut être dangereux : si vous ne jouez pas, si vous n’êtes pas heureux, c’est difficile de parler aux gens. Mais c’est un pas que je voulais franchir dans ma carrière, et les gens ont un regard différent sur vous si vous avez joué ailleurs qu’en Grande-Bretagne.

Avez-vous déjà prêté attention au Bro Gozh ma zadou, l’hymne breton adapté de l’hymne gallois et joué avant chaque match au Roazhon Park ?

Pour mon premier match à domicile, ça m’a paru familier. Quand j’ai réalisé que c’était le même air que l’hymne gallois, c’était assez spécial. Forcément, ça fait remonter des souvenirs à chaque fois que je l’entends.

Arnaud Kalimuendo et la question du neuf chez les Rouge et Noir

Avec six réalisations dont quatre penalties, Arnaud Kalimuendo est le meilleur buteur du Stade Rennais. Mais c’est un avant-centre au profil atypique, qui a besoin des autres pour exister et n’échappe pas aux critiques, notamment pour son manque de poids dans la surface. Est-il le « neuf » idoine pour ce qu’a besoin aujourd’hui le SRFC ? Il reste un attaquant très surveillé sur le marché, et un départ est possible au mercato d’hiver.

Arnaud Kalimuendo et la question du neuf chez les Rouge et Noir

Une course effrénée en sortie de banc, pour célébrer avec ses coéquipiers le but du 1-1 qui n’aura jamais existé à Nantes… L’image a fait le tour des réseaux sociaux, qui s’en sont délectés. Cela a moins embêté Arnaud Kalimuendo que la défaite dans le derby. Et cela aura eu le mérite de montrer qu’il n’est pas indifférent au sort de l’équipe…

L’avant-centre peut être critiqué, mais jamais par manque d’investissement ni d’esprit de sacrifice. Il est un « neuf » d’équipe, ce qui dessine autant ses qualités que ses défauts, à la pointe d’un onze pas assez fort collectivement pour qu’il s’épanouisse, où ses capacités de finisseur qui pèserait dans la surface sont remises en cause. « Il y a des numéros 9 en Europe qui sont capables de soulager leur équipe sur quelques ballons qui traînent… Je sais que c’est un point sur lequel je dois m’améliorer. »

Recruté cher (pour 20 millions d’euros) du temps de Bruno Genesio, pour assouvir une idée de jeu basée sur l’interconnexion entre les joueurs, Kalimuendo a constaté aussi que les temps ont changé. « Quand on voit la qualité des joueurs, il y a moyen de faire beaucoup mieux, lance-t-il. On doit faire plus en termes de volume, de connexion entre nous, c’est ce qu’on travaille chaque jour. On se doit de prendre nos responsabilités, être capable de sortir de l’ordinaire, de prendre des risques, tenter plus de choses… »

Il sera (encore) un vrai sujet de mercato en janvier
Est-il aujourd’hui, dans ce que Rennes est devenu, le profil d’avant-centre idoine, alors que Jorge Sampaoli a martelé ce vendredi qu’il attendait plus de différences individuelles de la part de ses attaquants ? « Contre Nantes, Simon a fait la différence, alors que j’estime que nous avons une équipe qui était supérieure. À Lille, il y a eu une différence individuelle de faite (par Zhegrova). Nous en avons besoin aussi, pour nous aider à gagner les matches. Nous disposons de ces joueurs, mais ils ne sont peut-être pas encore dans leur forme optimale. Ce que je leur demande, ce n’est pas seulement d’être décisif quand le résultat va dans notre sens. »

Et le coach d’enfoncer le clou : « La fonction de l’entraîneur est surévaluée : nous dépendons énormément de ces joueurs à grandes capacités, capables de faire la différence. S’ils l’avaient fait depuis le début du championnat, je ne serais sans doute pas là, et le Stade Rennais ne serait pas dans cette situation… »

Le message était destiné au moins autant à Gouiri, Jota ou Gronbaek qu’à Kalimuendo. Il ne faisait pas référence non plus aux insuffisances des défenseurs et des milieux dans la phase de construction, pour que ces attaquants ne soient pas livrés à eux-mêmes…

L’ancien du PSG en est à six buts, dont quatre penalties. Voilà quand même son meilleur temps de passage en carrière depuis la saison 2021-2022 à Lens. Il n’a jamais dépassé la barre des 15 buts par saison en club, en compte 47 en 161 matches, ce qui n’est sûrement pas assez. Mais l’international espoir n’a que 22 ans, et sa cote reste élevée sur le marché des attaquants.

Lors des deux derniers mercatos, Rennes avait refusé des offres (notamment allemandes) assez conséquentes, préférant le conserver. En janvier, alors que le club songe à recruter des joueurs dans chaque ligne, cela pourrait être différent. « Ce n’est pas la première fois que mon nom va circuler, cela ne va pas me changer », a-t-il évacué à ce sujet.

Son dernier match au Roazhon Park dimanche (17 h) lors de la réception d’Angers au Roazhon Park ? « Oh ! Je ne pense pas à ça, pas à l’avenir, mais à apporter une solution à court terme ! Je suis totalement focus sur ce que je dois faire ici. » On veut bien le croire à cet instant.

Jorge Sampaoli brise le silence sur le cas Steve Mandanda

Jorge Sampaoli sort du bois. Présent en conférence de presse ce vendredi, l’entraîneur du Stade Rennais a été invité à commenter les dernières rumeurs selon lesquelles il souhaiterait recruter un gardien pour remplacer Steve Mandanda, comme cela avait été le cas lors de leur collaboration à l’OM. D’après l’Argentin, il n’en est rien, puisqu’il a répété compter sur le champion du monde 2018.

Jorge Sampaoli brise le silence sur le cas Steve Mandanda

«Pour moi Steve réalise de bonnes performances, il n’a pas de responsabilités dans nos derniers résultats. C’est un joueur très professionnel pour qui j’ai énormément de respect, et aujourd’hui, je ne me pose pas vraiment de questions sur l’identité du gardien. S’il y a des postes sur lesquels il faudrait réfléchir, ce sont d’autres postes que celui de gardien», a déclaré l’ancien sélectionneur de l’Argentine ce vendredi, à deux jours de recevoir Angers.

Jorge Sampaoli garde Steve Mandanda

Changement de plan au Stade Rennais : Jorge Sampaoli annonce que Steve Mandanda reste le choix n°1 dans le but.

Jorge Sampaoli garde Steve Mandanda

Retournement de situation à Rennes. Alors que la tendance était à un départ de Steve Mandanda, avec la volonté de Jorge Sampaoli de recruter Walter Benitez (PSV Eindhoven), la situation a bougé en interne. Du coup, en conférence de presse, le successeur de Julien Stephan a officiellement annoncé qu’il finirait la saison avec l’ancien Marseillais, qu’il avait poussé au départ lors de son passage sur les bords de la Méditerranée.

Jorge Sampaoli : S’il y a des postes sur lesquels il faudrait réfléchir, ce sont d’autres postes que celui de gardien
« Pour moi, Steve réalise de bonnes performances. Il n’a pas de responsabilité (négative) dans les derniers résultats », a expliqué Sampaoli, qui a même dressé des louanges au capitaine du Stade Rennais. « C’est un joueur très professionnel pour qui j’ai énormément de respect et aujourd’hui, je ne me pose vraiment pas de questions sur l’identité du gardien. S’il y a des postes sur lesquels il faudrait réfléchir, ce sont d’autres postes que celui de gardien »

L’entraîneur argentin, dont le management tarde à convaincre (deux défaites et une victoire, en trois matchs sur le banc) préfère se concentrer sur le recrutement de plusieurs joueurs de champs, pour renforcer son équipe, à l’image d’Hakim Ziyech (Galatasaray).

Truffert repositionné, Jota, l’avenir de Mandanda… Ce qu’en dit Jorge Sampaoli

Alors que le Stade Rennais recevra Angers dimanche 15 décembre (17 h), l’entraîneur Jorge Sampaoli s’est exprimé face aux médias ce vendredi. Du repositionnement potentiel de Truffert dans la défense à trois contre Angers, à la gestion du mercato d’hiver et du cas Mandanda, en passant par la faible utilisation de Jota dans une attaque qui peine à faire des différences individuelles, les sujets chauds n’ont pas manqué.

Truffert repositionné, Jota, l’avenir de Mandanda…

Jorge Sampaoli a effectué un état des lieux autour de l’actualité du Stade Rennais, et les sujets d’interrogation ne manquent pas en ce moment, sur le terrain comme en dehors, alors que le club va disputer un match de bas de tableau contre Angers. Extraits :

Truffert axial gauche contre Angers
Avec la suspension de Faye, ajoutée à la blessure de Seidu, qui pour jouer en axial gauche d’une défense à trois probablement reconduite ? Utilisé à ce poste une partie de la deuxième période à Nantes, Adrien Truffert part favori, avec Nagida en piston gauche. « On pourrait aussi opter pour une défense à quatre, mais si on choisit l’option à trois défenseurs, Truffert pourrait être aligné comme axial gauche, a dit l’entraîneur ce vendredi. C’est un joueur avec une belle qualité de relance, très claire. Avec son profil de gaucher, il pourrait nous aider. »

Pourquoi Jota joue si peu
Star annoncé du dernier mercato, le Portugais a été rétrogradé depuis l’arrivée de Sampaoli, qui ne l’a pas encore titularisé et seulement utilisé 33 minutes en trois matches. « On espère que Jota va nous apporter ce déséquilibre dont on a besoin, mais jusque-là il n’est pas en pleine possession de ses moyens, se justifie l’Argentin. Pour l’équipe, j’ai besoin de joueurs qui fassent des efforts continus, défensifs ou offensifs. Je connais bien Jota depuis le Celtic, et des joueurs qui savent faire la différence en un contre un sont très importants pour nous : il a cette capacité… Je regarde tous les jours les entraînements et je finis par décider qui joue. »

Plus globalement, Sampaoli dit attendre plus de ses joueurs offensifs, dans la capacité à faire des différences individuelles et à être plus réguliers. « Ce que je leur demande, ce n’est pas seulement d’être décisif quand le résultat va dans notre sens… La fonction de l’entraîneur est surévaluée, nous dépendons énormément de ces joueurs à grandes capacités, capables de faire la différence. S’ils l’avaient fait depuis le début du championnat, je ne serais sans doute pas là, et le Stade rennais ne serait pas dans cette situation. Dimanche dernier, Nantes a gagné grâce à une action de Simon, alors que personnellement, j’estime que nous avons une équipe qui était supérieure. »

Le mercato d’hiver...
Il va démarrer début janvier et sera agité au SRFC, avec du mouvement potentiel dans toutes les lignes, arrivées comme départs… Des discussions et prises de contacts ont déjà commencé, même si Sampaoli botte pour l’instant en touche : « Nous allons commencer à discuter après Angers et avant le match de Coupe (à Bordeaux le 22 décembre), avec la direction sportive. Nous allons échanger sur les besoins, la qualité actuelle de l’effectif. Des arrivées de qualité nous aideraient, des joueurs consolidés, de bon niveau, mais le marché d’hiver n’est pas facile. Souvent, les meilleurs joueurs ne sont pas disponibles. Selon le diagnostic qu’on va réaliser, on va travailler pour consolider ce groupe. »

…Et le cas Mandanda
Le poste de gardien de but pourrait aussi faire partie de l’équation du mercato. Se poserait en interne la question de recruter dès cet hiver ou cet été, à la fin du contrat de Mandanda.

Comme annoncé précédemment, un point sera fait entre le club et le capitaine à Noël. Mais officiellement, Sampaoli n’en fait pas un sujet : « Mandanda fait de bonnes performances. Sur les trois matchs que j’ai dirigés, il n’a pas de responsabilité dans ces résultats. Sur la suite de sa carrière, ça dépend aussi de sa décision. C’est un joueur très professionnel, envers qui j’ai énormément de respect. Je ne me pose pas vraiment de questions sur l’identité du gardien aujourd’hui. S’il y a des responsabilités, des postes sur lesquels il faut avoir une réflexion, ce sont sur d’autres postes. »

Onze joueurs et un entraîneur suspendus par la commission de discipline

Le communiqué de presse de la commission de discipline de la LFP du 11/12/2024
Onze joueurs et un entraîneur suspendus par la commission de discipline

Un match de suspension ferme et un match avec sursis

  • Mikayil FAYE (Stade Rennais FC)

14e journée de Ligue 1 McDonald’s : FC Nantes – Stade Rennais FC du 8 décembre 2024
Comportement de M. Jorge SAMPAOLI, Entraîneur du Stade Rennais FC

Un match de suspension ferme et un match avec sursis de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles.

Un match ferme à la suite d’un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 1 McDonald’s, Coupe de France, Trophée des Champions) ou par révocation du sursis. La sanction prendra effet à partir du mardi 17 décembre 2024 à 0h00.

  • Zakaria ABOUKHLAL (Toulouse FC)
  • Benjamin ANDRE (LOSC Lille)
  • Valentin ATANGANA (Stade de Reims)
  • Hicham BOUDAOUI (OGC Nice)
  • Duje CALETA – CAR (Olympique Lyonnais)
  • Cristian CASSERES (Toulouse FC)
  • Modibo SAGNAN (Montpellier Hérault SC)
  • Enzo TCHATO (Montpellier Hérault SC)
  • Jordan TEZE (AS Monaco)
  • Hamed TRAORE (AJ Auxerre)

Sampaoli est arrivé, il vit un cauchemar à Rennes

Jorge Sampaoli a déjà pris des décisions fortes depuis son arrivée il y a plus d'un mois. Rennes misait beaucoup sur Jota, qui voit son temps de jeu s'effondrer.

Sampaoli est arrivé, il vit un cauchemar à Rennes

Un changement d’entraineur fait forcément des ravis et des mécontents dans un vestiaire. Le Stade Rennais avait décidé de réaliser un mercato cosmopolite et dirigé vers l’étranger principalement l’été dernier. Au final, l’équipe bretonne manque clairement de leader, et de liant. La perte de Benjamin Bourigeaud risque de mettre longtemps à être digérée à ce niveau. Sur le papier, les « Rouge et Noir » ont pourtant de solides arguments, avec même quelques joueurs qui devaient éclabousser la Ligue 1 de leur talent. Cela devait être le cas pour Jota, revenu d’Arabie Saoudite. Star du Celtic Glasgow, le Portugais avait rejoint Al-Ittihad pour 25 ME à l’été 2023. Reparti un an plus tard vers Rennes pour 7 millions d’euros, le joueur formé au Benfica Lisbonne a eu du mal à démarrer, avant de trouver sa place sous Julien Stéphan. Mais avec l’arrivée de Jorge Sampaoli, il a totalement disparu de la circulation.

Jota première victime du mercato ?
De quoi désoler la presse écossaise, qui se souvient avec nostalgie à quel point il avait marqué l’histoire du Celtic lors de ses deux années de présence, avec 28 buts en 83 matchs. Pour le Daily Record, le Portugais vit un véritable « cauchemar » à Rennes désormais, et le fait qu’il soit victime des choix du nouvel entraineur ne lui laisse pas beaucoup de perspectives positives pour l’avenir. De là à envisager un départ dès cet hiver, il y a encore un pas. Mais le Stade Rennais va tout de même devoir faire un ménage à la sauce Sampaoli pour redresser la barre et donner à son nouvel entraineur argentin un effectif plus proche de ce qu’il recherche.

La baisse des droits TV menace des milliers d'emplois

Le syndicat des clubs professionnels du foot français Foot Unis indique que la baisse des droits TV risque d'avoir un impact négatif sur des milliers d'emplois.
La baisse des droits TV menace des milliers d'emplois

Selon un baromètre établi par le syndicat Foot Unis, dont nous vous présentions les grands enseignements dès mardi soir, la filière du football professionnel français, qui représente environ 40 000 emplois directs et indirects, va pâtir des moindres recettes des droits TV, ce qui pourrait « mettre en péril des milliers d'emplois locaux ». Le syndicat des clubs professionnels du foot français dresse le panorama chiffré de la filière professionnelle.

« Avec la baisse annuelle d'environ 25 % des revenus audiovisuels pour la période 2024-2029, les clubs français risquent d'être contraints de réduire leurs dépenses », explique l'organisation. « Une situation qui pourrait mettre en péril des milliers d'emplois locaux, sans compter le financement du sport amateur également affecté par cette baisse de recettes », ajoute-t-elle. Les droits TV « représentent pour la majorité des clubs plus du tiers de leurs revenus, et parfois plus de la moitié, en moyenne 30 % », relève ce baromètre.

Après avoir cherché à obtenir un milliard d'euros par saison, et vu son appel d'offres échouer, la Ligue de Football Professionnel (LFP) a dû vendre les matches de L1 pour un total annuel de 500 millions d'euros environ à DAZN et beIN Sports. Une baisse significative par rapport aux 624 millions du contrat précédent.

Pleine Lucarne du 09/12/2024

Pleine Lucarne du 09/12/2024

Raymond Domenech éteint Jorge Sampaoli

Raymond Domenech a des remarques tranchantes à l’égard de Jorge Sampaoli

Raymond Domenech éteint Jorge Sampaoli

Jorge Sampaoli a connu des débuts contrastés à Stade Rennais. Avec 2 défaites et 2 victoire en 3 matches, l’entraîneur de 64 ans n’a jusqu’à présent pas réussi à imposer pleinement son influence sur l’équipe de Roazhon Park.

Malgré une victoire 5-0 contre Saint-Étienne il y a deux semaines, Rennes a connu des difficultés ailleurs. Ils occupent actuellement la 12e place au classement de la Ligue 1, n’ayant remporté qu’un seul match sur leurs cinq derniers. Ce week-end, ils sont tombés face à Nantes dans le derby au stade de la Beaujoire (1-0). Ce fut un match animé qui a vu les hommes de Sampoali se retrouver à dix. L’exclusion de Christopher Wooh s’est ensuite étendue à l’entraîneur.

Jorge Sampaoli en route pour la France
Raymond Domenech est loin d’être un admirateur de la méthode Sampaoli. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France a pris position contre l’entraîneur argentin après la défaite de Rennes contre le FC Nantes(1-0). “Sampaoli va apporter de l’énergie, oui […] Il l’a apportée parce qu’il a été exclu. Il n’a gagné qu’un seul de ses trois matches, contre Saint-Étienne, qui jouait à dix. La fameuse solution miracle des entraîneurs étrangers, c’est juste pour le spectacle, mais ce n’est pas une vraie réponse”, a expliqué l’ancien entraîneur.

Un mal profond, résumé par les chiffres

Au-delà d’une infériorité numérique qui l’a plombé, le Stade Rennais a encore déçu dimanche 8 décembre à Nantes (1-0), et reste incapable de se transcender en déplacement. Les limites de cette équipe, coincée en bas de la Ligue 1 avant le dernier match de l’année contre Angers dimanche 15 décembre au Roazhon Park, s’illustrent aussi à travers des chiffres inquiétants.

Un mal profond, résumé par les chiffres

Le Stade Rennais a été vaincu dans le derby, affichant un visage très décevant avant même l’expulsion stupide de Faye dans les arrêts de jeu de la première période.

Signes des temps maussades, c’est la première fois depuis mai 2022 que le SRFC baisse pavillon face au voisin, après quatre succès consécutifs.

Pire, Rennes est resté muet dans le match à ne pas perdre pour la première fois depuis janvier 2021, soit une série de sept matches où il avait toujours fait trembler au moins une fois les filets canaris.

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Le Stade Rennais est incapable de se transcender et d’oser loin du Roazhon Park, ce qui l’envoie par le fond. On n’avait pas vu un tel mal des voyages depuis 38 ans ! Rennes n’a pris qu’un point sur ses sept premiers déplacements cette saison en Ligue 1, et c’était à Brest grâce à une égalisation heureuse de Jota en toute fin de match (1-1). 1 nul, 6 défaites…

Les Bretons n’avaient donc plus compté si peu de points après 7 rencontres à l’extérieur depuis la saison 1986/87 (1 point également à l’époque).

Le SRFC est muet depuis trois rencontres de rang loin du Roazhon Park (Auxerre, Lille, Nantes). Cela ne leur était plus arrivé depuis novembre-décembre 2023.

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La « sécurité ». C’est l’un des mots martelés par Jorge Sampaoli depuis son arrivée. Mais que peut espérer Rennes, avec aussi peu de dangerosité offensive loin de chez lui ?

Rennes a tiré 5 fois ou moins lors de ses deux déplacements à Lille et Nantes (4 tirs à Lille, 5 à Nantes). Il ne faudrait pas que l’ère Sampaoli épouse la trajectoire prise entre 2013 et 2015 par le Stade Rennais de Philippe Montanier, qui avait alors enchaîné 12 déplacements avec un maximum de 5 tirs par match !

À Nantes, cela a ressemblé au premier vrai couac pour Sampaoli, dont le coaching en deuxième période a été perdant, même si l’équipe évoluait en infériorité numérique. Quand Simon a trouvé la faille (89’), Santamaria venait de rentrer à la place de Kalimuendo, et il n’y avait plus que Gomez en joueur offensif !

Dès la 70e minute, avec Wooh entré à la place de James (et Truffert propulsé au milieu), le SRFC n’avait plus que deux attaquants sur le pré… Les limites du béton.

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Rennes a perdu 8 de ses 14 premiers matches en Ligue 1 (4 victoires, 2 nuls), son plus haut total de défaites à ce stade depuis la saison 2002/03. À l’époque, le SRFC dénombrait 9 revers. Son classement final ? 15e.

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Voilà Rennes revenu à la merci de la zone rouge, un point devant Saint-Etienne (barragiste), deux devant Le Havre (premier relégable).

14 points en 14 matches, c’est peu ou prou le même temps de passage que la saison dernière, alors que Julien Stéphan venait de remplacer Bruno Genesio. Rennes comptait alors 15 points, mais avec moins de défaites (5). Le SRFC avait fini la phase aller avec 19 unités…

Cela n’avait pas empêché le club d’espérer à nouveau début 2024, grâce à une série de 6 victoires consécutives qui l’avait fait passer de la 13e à la 7e place mi-février.

Réussir ce genre de série va être évidemment indispensable, si Rennes ne veut pas passer sa saison à végéter dans le bas. Mais en est-il seulement capable, avec cet effectif-là, alors que Nice, Marseille, Brest et Monaco seront les quatre premiers adversaires de 2025 ? On peut en douter. Ou alors, il va falloir être très inspiré sur le mercato d’hiver, beaucoup plus que l’été dernier…

Rennes égale son pire départ en Ligue 1 au XXIe siècle

Ceux qui pensaient le Stade rennais guéri après son succès éclatant (à onze contre dix) face aux Verts (5-0) ont compris qu’ils s’étaient mis le doigt dans l’œil en posant devant le derby à Nantes, perdu par les hommes de Jorge Sampaoli (à dix contre onze) dans les dernières minutes (1-0), ce dimanche.

Rennes égale son pire départ en Ligue 1 au XXIe siècle

Avec 14 points en autant de journées, Rennes réalise son pire départ en Ligue 1 au XXIe siècle, à égalité avec celui tout aussi médiocre lors de la saison 2002-2003, comme on peut le constater sur le site Rouge Mémoire. À l’époque, le SRFC avait terminé l’exercice à la 15e place.

Loin du Roazhon Park, quasiment un zéro pointé
À l’inverse des Marseillais, les Rennais sont à côté de la plaque dès qu’ils s’éloignent un peu du Roazhon Park depuis le début de saison. Les Bretons ont pris seulement un petit point (arraché à Brest grâce à un but de l’entrejambe de Jota) sur 21 possibles, soit un nul et 6 défaites dans la besace. C’est le pire bilan hors de leurs bases dans l’élite depuis 38 ans et la saison 1986-1987, alors que Rennes compte déjà 8 défaites en championnat après 14 journées, ce qui n’était arrivé qu’une fois durant les 40 dernières années (en 2002-2003, évidemment). Malgré son revers à Nantes, Rennes n’a pas bougé de place (12e), mais compte seulement deux points d’avance sur Le Havre et la zone rouge (et un seul sur le barragiste) avant de recevoir Angers le week-end prochain.

Voilà un club qui attend le mercato de janvier comme un enfant attend de se ruer vers le sapin le jour de Noël.

Ludovic Blas pousse un gros coup de gueule après la défaite

Dimanche, lors du derby breton, Rennes a été défait par Nantes avec un score de 0-1 en Ligue 1. Mikayil Faye, joueur rennais, a été expulsé avant la mi-temps, réduisant son équipe à dix joueurs. Ce revers a laissé un goût amer au sein de l’équipe.

Ludovic Blas pousse un gros coup de gueule après la défaite

Ludovic Blas, milieu de terrain du Stade Rennais, a exprimé sa déception face à cette défaite. Selon lui, l’équipe s’est mise elle-même en difficulté. "On se met en difficulté tout seul aujourd’hui", a-t-il déclaré. Il a souligné que les erreurs de son équipe étaient responsables de cette défaite.

Blas, qui a déjà inscrit quatre buts cette saison en quatorze apparitions, a insisté sur la nécessité de rectifier certains aspects du jeu. Il a appelé à capitaliser sur les bonnes performances précédentes, notamment contre Saint-Étienne, où Rennes s’était imposé 5-0.

Pour Blas, ce n’est pas le mérite de Nantes qui a conduit à cette défaite, mais plutôt les erreurs commises par son équipe. "Si on perd ce match, c’est à cause de nous. Je pense que ce n’est pas grâce à Nantes, c’est à cause de ce qu’on a fait," a-t-il affirmé.

En outre, Ludovic Blas a fait face à l’hostilité du public nantais, ses anciens supporters, qui l’ont sifflé pendant toute la durée du match. Une situation délicate pour le joueur, qui espérait un accueil différent.

Ce match souligne les défis auxquels Rennes doit faire face pour maintenir ses performances en Ligue 1. L’équipe devra se ressaisir afin de ne pas laisser ces erreurs se répéter.

Les gagnants et les perdants depuis l'arrivée de Sampaoli

Les premiers choix de Jorge Sampaoli à la tête du Stade Rennais ont favorisé certains joueurs comme Jordan James plutôt que d'autres comme Christopher Wooh dans une quête d'élévation, qui passe par un succès à Nantes ce dimanche.
Les gagnants et les perdants depuis l'arrivée de Sampaoli

Il n'y aura pas de supporters rennais à la Beaujoire, ce dimanche en fin de journée, sur décision sécuritaire préfectorale et ministérielle, mais ils étaient près de 500 au Roazhon Park, samedi matin, pour encourager les joueurs de Jorge Sampaoli avant le derby. Le successeur de Julien Stéphan n'a pas manqué d'aller les saluer, il sait l'importance de genre de rencontres alors que Rennes n'a pas encore gagné deux fois d'affilée cette saison tout en restant sur quatre succès de rang face aux Canaris, et il attendra son équipe solide et audacieuse.

À Nantes, le onze de départ ressemblera à celui qui a croqué Saint-Étienne le week-end dernier (5-0) grâce au coup de main de Mathieu Cafaro et un grand Ludovic Blas (5-0), pour ce qui fut le premier succès de l'Argentin avec le 3-4-3 qu'il a adopté après le revers à Lille (0-1).

Avec Sampaoli, la situation de plusieurs joueurs du Stade Rennais a évolué. Laissé de côté sous Julien Stéphan, Jordan James, jeune milieu international gallois (20 ans, 14 sélections) arrivé cet été de Birmingham, amène une touche technique supplémentaire et de la verticalité, au détriment de Glen Kamara, remplacé à la mi-temps à Lille et entré à la 70e contre l'ASSE, et de Baptiste Santamaria, resté sur le banc lors des deux derniers matches.

Cette émergence ne devrait pas remettre en question la recherche d'un milieu complet expérimenté au mercato d'hiver, ce qui passera aussi sans doute par un ou deux départs dans ce secteur fourni qui laisse toujours en plan l'ex-Istréen Naouirou Ahamada, prêté avec option d'achat par Crystal Palace.

Gouiri préféré à Jota
Derrière, si un nouveau gardien peut aussi être ciblé en janvier, comme un défenseur axial plus expérimenté, le trio Hateboer-Ostigard-Faye s'est détaché. Faye car Alidu Seidu s'est blessé pour un long moment, et Ostigard plutôt que Christopher Wooh, qui a démarré 9 des 10 matches sous Stéphan cette saison.

Arrivé à l'été 2023 à 18 ans de l'école des Brasseries du Cameroun, Mahamadou Nagida, lui, a démarré les deux dernières rencontres en tant que piston gauche, de quoi bousculer la hiérarchie à ce poste où Adrien Truffert était l'habituel titulaire ? En attaque, Amine Gouiri a pour le moment les faveurs de Sampaoli par rapport à Jota, et l'international algérien (24 ans, 6 sélections, 1 but) a retrouvé le sens du but le week-end passé après onze matches sans marquer.

Mais ça reste ouvert, le coach entretient la stimulation aux entraînements en interchangeant souvent les joueurs dans son schéma du moment, il « ne laisse personne de côté, que tu joues ou pas, on est tous sur un pied d'égalité » (Lorenz Assignon) et il a montré par le passé qu'il était un adepte du turn-over. « Tout le monde est en évaluation constante, je cherche des joueurs capables d'interpréter mon idée de jeu et pourquoi il y a eu tant de problèmes par le passé, tout peut évoluer selon le rendement et la concurrence », glissait l'Argentin vendredi. Dans une équipe en quête de repères, de confiance et d'élan, pour le moment, il devrait opter pour une certaine continuité à la Beaujoire.

Les supporters chauffent leurs joueurs avec une banderole avant le FC Nantes

À la veille du derby face au FC Nantes, les supporters du Stade Rennais ont motivé leurs joueurs avec une banderole.

Les supporters chauffent leurs joueurs avec une banderole avant le FC Nantes

Ennemis jurés, le FC Nantes et le Stade Rennais vont s’affronter ce dimanche (17h) pour un nouveau derby, à l’occasion de la 14e journée de Ligue 1. À la veille de cette rencontre, les joueurs de Jorge Sampaoli se sont entraînés ce samedi matin durant 20 minutes au Roazhon Park. Une séance ouverte au public.

D’après les informations du journaliste de France Bleu Armorique, François Rauzy, entre 300 et 500 supporters rennais étaient présents lors de cet entraînement ouvert au public. Comme on peut le voir ci-dessous sur les images publiées sur Twitter, le Roazhon Celtic Kop, principal groupe de supporters du Stade Rennais, a déployé une banderole en marge de cette séance afin de motiver leurs joueurs avant ce derby. « Derby, nom masculin : match qui oppose deux clubs ennemis, dans lequel la victoire est obligatoire ! », ont écrit les supporters du club Rouge et Noir sur cette banderole.

S.G.S.B.

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