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01 Juillet 2025

Djaoui Cissé, Djylian N’Guessan, Hamidou Makalou, Louis Leroux ou encore Noah Sangui ont tous connu un été studieux. Tour d’horizon des jeunes talents qui ont marqué des points en vue de la...

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01 Juillet 2025

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01 Juillet 2025

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01 Juillet 2025

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30 Juin 2025

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28 Juin 2025

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28 Juin 2025

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26 Juin 2025

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25 Juin 2025

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25 Juin 2025

Le Stade Rennais doit se relever. Après une saison moribonde en Ligue 1, les Bretons vont profiter de l’été et du mercato pour relancer un cycle. Le nouveau directeur sportif du club, Loïc Désiré a...

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24 Juin 2025

Loïc Désiré, nouveau directeur sportif du Stade Rennais, a pris la parole pour la première fois ce mardi 24 juin devant les médias à la Piverdière. Il a notamment évoqué son parcours et sa...

La Ligue 1 de retour sur Canal+, feu vert donné

La porte s’est fraîchement entrouverte pour un retour de la Ligue 1 sur Canal+. Une perspective totalement validée par Jérôme Rothen.
La Ligue 1 de retour sur Canal+, feu vert donné

Et si la Ligue 1 faisait son grand retour sur les chaînes de Canal+ ? C’est une option qui a récemment été remise sur la table. Un revirement qui est dû à une seule chose: la nomination de Nicolas de Tavernost au poste de directeur général de LFP Média, la société commerciale de l’instance du football français, qui a été officialisée ce mercredi.

Avec l’arrivée de l’ancien patron du groupe M6, propriétaire des Girondins de Bordeaux de 1999 à 2018, le président du directoire du groupe Canal+, Maxime Saada, s’est dit prêt à renouer le dialogue avec la Ligue de football professionnel.

"Le (Nicolas de Tavernost) mettre autour de la table comme interlocuteur, c’est un bon moyen de me faire revenir sur le sujet de la Ligue 1", a-t-il ainsi expliqué dans les colonnes de L’Equipe, et de néanmoins ajouter: "On peut dialoguer avec lui et je le ferai. Mais je n’oublie en rien le préjudice qui nous a été causé lors du précédent contrat."

Alors que DAZN, l’actuel principal diffuseur du championnat de France, devrait se retirer en fin de saison, un retour de la Ligue 1 sur Canal+ serait la meilleure des nouvelles pour le football français, estime Jérôme Rothen. "Il vaut mieux partir sur une chaîne comme Canal avec 250 millions, oui c’est terrible, mais au moins ils savent faire", a ainsi lancé l’ancien Parisien sur les ondes de RMC, qui se veut même optimiste.

Rothen: Canal saura faire rayonner la Ligue 1, ils l’ont toujours fait
"Les présidents se sont battus pour avoir DAZN, a-t-il poursuivi. En effet, ils ont fermé les yeux sur beaucoup de choses. Et la preuve, c’est que c’était voué à l’échec par rapport au prix et au contenu. Canal saura faire rayonner la Ligue 1, ils l’ont toujours fait. On est optimiste par rapport aux déclarations de Maxime Saada, mais attention, rien n’est fait."

Oui mais voilà, si retour de Canal+ il doit y avoir, Vincent Labrune, président de la LFP, va devoir partir, selon Emmanuel Petit. "En dehors de l’égo dans cette histoire, de l’humiliation qu’a subi Canal+, qui a construit le football français, qui l’a accompagné, aidé à s’enrichir et à grandir et à faire de ce produit le produit que l’on connaissait quand il était sur Canal+… Alors oui la porte s’entrouvre, mais derrière il y a des têtes qui vont tomber, c’est une certitude, a assuré le champion du monde 98. La porte s’entrouvre et Labrune s’en va, c’est obligatoire." Le feuilleton ne fait que commencer.

Pourquoi la nouvelle crise des droits tv risque de contraindre les clubs à baisser drastiquement leur masse salariale

Une nouvelle catastrophe approche. Alors que la LFP est en conflit ouvert avec DAZN, principal diffuseur des matches de L1, les clubs de l'élite vont (vraiment) devoir revoir leur modèle économique. Avec des revenus liés aux droits TV possiblement divisés par trois dès la saison prochaine, les salaires des joueurs vont forcément être impactés. C'est la fin d'une opulence absurde et injustifiée.

Pourquoi la nouvelle crise des droits tv risque de contraindre les clubs à baisser drastiquement leur masse salariale

La fin de la récré approche. Après de trop nombreuses années à vivre au-dessus de leurs moyens, les clubs de Ligue 1 s'apprêtent à vivre un tournant qui, cette fois-ci, devrait aussi impacter les joueurs. Le divorce avec DAZN, que les dirigeants du foot français ont acté lors d'une réunion de crise il y a dix jours, va encore considérablement affecter les revenus liés aux droits TV.

* 650 millions d'euros en 2020-2021 ;
* 624 millions d'euros sur la période 2021-2024 ;
* 500 millions d'euros (promis) depuis 2024.

Malgré cette décroissance, les clubs français n'ont pas entamé de véritable refonte de leur modèle économique, pourtant devenu obsolète depuis bien plus longtemps encore. Une très grande majorité d'entre eux accusent d'importants déficits structurels et comptent sur les ventes de joueurs et le bricolage pour maintenir un semblant d'équilibre.

La masse salariale d'un championnat majeur
Les masses salariales sont l'une des principales causes de cette problématique. Pour entretenir l'illusion de son statut de cinquième grand championnat européen, la Ligue 1 a historiquement surpayé ses joueurs. Autrement dit, elle leur a offert plus d'argent que ce que leur niveau leur aurait permis d'obtenir dans n'importe quel autre championnat européen (à l'exception de la Premier League qui peut, elle, se le permettre).

Malgré un contexte morose économiquement, notre championnat n'a pas réellement fait évoluer sa politique de rémunération même si certains clubs (Lens, Reims...) ont été contraints de réduire la voilure. La masse salariale globale de L1 s'est, elle, maintenue autour de 1,8 milliard d'euros par an, charges comprises.

Et maintenant ? La donne se complique. Plus aucun média traditionnel ne semble intéressé à l'idée de régler un demi-milliard d'euros par an de droits TV qui pèse très lourd dans le budget des clubs. Les dirigeants du foot français se sont fâchés avec une bonne partie des financiers et à deux mois de la fin de saison, difficile d'imaginer une autre issue que la création d'une nouvelle chaîne gérée par la LFP elle-même et distribuée par une ou plusieurs plateformes.

Mais les droits tv d'un championnat mineur ?
Le flou règne encore autour des revenus que pourrait générer cette nouvelle chaîne, en sachant qu'un très gros budget, de plusieurs centaines de millions d'euros, devra être injecté pour la lancer (coûts de fonctionnement, production, rémunération des journalistes, etc). Les plus optimistes - c'est-à-dire les dirigeants de la LFP - tablent sur une enveloppe de gains comprise entre 400 et 500 millions d'euros.

Ce montant permettrait effectivement de limiter la casse et de maintenir la stabilité du niveau de vie mais il est plus qu'irréaliste, car calculé autour d'un nombre d'abonnés utopique (2 millions). Le président du RC Lens Joseph Oughourlian, bien plus pragmatique que la plupart des autres dirigeants, a récemment réaffirmé, lors d'une interview à RMC, que le "produit Ligue 1" valait entre "150 et 200 millions d'euros." Soit à peu près autant que les championnats portugais et néerlandais où les masses salariales sont, en moyenne, neuf à dix fois moins élevées (!).

Or, selon le rapport financier de la Ligue portant sur la saison dernière (2023-2024), les revenus liés aux droits TV représentent encore environ un tiers des produits totaux (hors vente de joueurs). En sachant qu'un nouveau moyen de diffusion, à travers la création d'une chaîne de la Ligue, entraînerait aussi la baisse d'autres revenus (publicité, engagement, marketing), et que CVC en ponctionnera une partie, les clubs de Ligue 1 n'auront tout simplement pas d'autre choix que de répercuter cette baisse sur leur masse salariale.

Le plafond des 70%
C'est de toute façon une nécessité puisque la masse salariale des clubs de L1 correspond encore à 77% de leurs produits, alors que l'UEFA imposera aux écuries de réduire ce taux à 70% à partir de la saison prochaine. Reste à savoir comment les dirigeants du foot français s'y prendront.

La tâche n'est sans doute pas aussi simple qu'elle en a l'air et seuls les clubs soutenus par des grosses fortunes, ou directement qualifiés pour la Ligue des champions, pourraient espérer sauver les meubles. Les autres risquent d'être contraints de dégraisser massivement et de se séparer de leurs meilleurs éléments, comme Lens l'a fait l'hiver dernier.

D'autres mécanismes de rémunération sont possibles. À Marseille, par exemple, plusieurs joueurs disposent d'un salaire fixe contenu (à l'échelle d'un club comme l'OM) avec une importante part variable qui dépend des résultats sportifs individuels ou collectifs. Mais cette formule n'est pas toujours applicable pour les clubs plus modestes aux carottes moins appétissantes. Tout porte à croire, donc, que le niveau global de notre championnat risque de continuer à baisser et que les inégalités, en son sein, vont encore se creuser.

La LFP est cette fois en bisbille avec les opérateurs de paris sportifs

La LFP a décidé d'augmenter le pourcentage du droit au pari qu'elle perçoit, une décision qui ne passe pas chez les sociétés qui gèrent cette activité.
La LFP est cette fois en bisbille avec les opérateurs de paris sportifs

Voilà un nouveau contentieux qui se profile pour la Ligue de football professionnel (LFP). Alors qu'elle est empêtrée dans une procédure devant le tribunal des activités commerciales de Paris intentée par DAZN, son diffuseur principal (8 matches sur 9 de L1) qui lui réclame 573 millions d'euros pour « tromperie sur la marchandise » et « manquement observé au contrat », la LFP se retrouve en bisbilles avec les opérateurs de paris sportifs.

La raison ? Elle a décidé à partir de la saison prochaine d'augmenter le droit au pari de 1 à 2 %. Chaque société de paris sportifs reverse ainsi 1 % des mises engagées sur le foot, sport numéro un en France. Et la Ligue 1 est le terrain privilégié des parieurs. Cela permet à la LFP d'empocher chaque année entre 8 et 9 M€, rien que sur ce droit au pari.

Un chiffre d'affaires qui a explosé en dix ans pour les sociétés de paris en ligne
Dans un courrier du 14 avril adressé aux opérateurs, la LFP avait justifié sa décision par divers éléments : aucune augmentation de cette redevance depuis son lancement, augmentation des coûts relatifs à la lutte contre la fraude, augmentation des coûts relatifs à la lutte contre le jeu illégal, rémunération de la valeur incorporelle du droit d'organiser les paris sportifs et valeur de droits supplémentaires accordés par la LFP. La Ligue argue aussi de la bonne santé des sociétés de paris en ligne dont le chiffre d'affaires est passé de 382 M€ en 2012 à 1,4 milliard d'euros en 2023. Enfin, elle s'appuie également sur le précédent du comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris qui a bénéficié d'un droit au pari à 2 %.

Les opérateurs de paris en ligne, qui se basent sur l'article 63 codifié sous l'article L 333-1-2 du code du sport, s'opposent à cette « hausse de 100 % » (dixit une société de paris en ligne) du droit au pari et contestent les arguments avancés par l'instance, notamment celui de la lutte contre les paris illégaux qui n'est pas, d'après eux, du ressort de la LFP mais de celui de l'Autorité nationale des jeux (ANJ). Ils s'étonnent aussi de l'argument de l'augmentation du droit au pari par la valeur incorporelle de ce droit alors que le Championnat a perdu de sa valeur et risque même de ne « plus trouver de diffuseur », selon la même source. Pour eux, la LFP, en difficultés financières, cherche simplement à trouver de l'argent facilement. L'association des opérateurs de paris craint aussi qu'une telle décision soit copiée par les autres fédérations et ligues sur lesquelles il est possible de miser.

Face à cette situation, les sociétés de paris en ligne réfléchissement aux suites à donner. Elles espèrent pouvoir trouver un terrain d'entente avec la LFP, qui a évoqué le sujet mercredi lors de son conseil d'administration, sinon elles pourraient saisir l'autorité de la concurrence ou les tribunaux.

600 000 euros par an pour Nicolas de Tavernost, le nouveau directeur général de LFP Media

Le nouveau directeur général de LFP Media va toucher le même salaire que son prédécesseur, Benjamin Morel. Et doit percevoir entre six mois et un an de salaire en cas de départ.
600 000 euros par an pour Nicolas de Tavernost, le nouveau directeur général de LFP Media

Mercredi, le conseil d'administration de la Ligue a validé la nomination de Nicolas de Tavernost comme directeur général de LFP Media, sa filiale commerciale. Au cours de cette réunion, la rémunération de l'ancien président du groupe M6 a été annoncée aux administrateurs de l'instance avant qu'ils se prononcent favorablement sur cette arrivée. Selon nos informations, « NDT » va percevoir le même salaire que son prédécesseur, Benjamin Morel, soit 600 000 euros annuels. Ce qui a fait dire aux dirigeants de la Ligue qu'il s'agit donc d'une opération blanche.

Au cours de ce conseil d'administration, les conditions d'un éventuel départ de Nicolas de Tavernost (74 ans) ont, elles aussi, été dévoilées. S'il quitte ses fonctions avant un an (sauf en cas de faute grave), il percevra la moitié d'une année de salaire en indemnité, soit 300 000 euros. S'il accomplit au moins un an comme DG de LFP Media, il recevra alors une année de salaire, soit 600 000 euros. Il s'agit des conditions qui existaient précédemment pour ce poste, comme pour d'autres d'ailleurs à la LFP.

À M6, un groupe qu'il a dirigé pendant plusieurs décennies, Nicolas de Tavernost percevait une rémunération annuelle fixe de 1 million d'euros, avec des bonus qui pouvaient faire grimper l'addition. Ce salaire à LFP Media, même s'il est très conséquent, est donc en deçà de son niveau précédent de revenus.

Une arrivée en temps de crise
Au cours de ce même conseil d'administration, les présidents de club ont accepté sans trop de problèmes cette rémunération attribuée au dirigeant historique de la 6, qui est par ailleurs vice-président de CMA Médias et vice-président du Conseil d'Administration de GL Events. En revanche, certains dirigeants, comme Jean-Pierre Caillot (Reims) ou Olivier Létang (Lille) ont une nouvelle fois regretté que les économies réalisées en cette période très difficile n'aient pas atteint les 40 millions d'euros souhaités.

Nicolas de Tavernost - il le sait - arrive en tout cas dans une période de crise aiguë, avec un conflit ouvert entre la LFP et DAZN. Le principal partenaire audiovisuel de la Ligue (8 matches de L1 sur 9 pour un montant annuel moyen de 375 M€, la dernière affiche étant sur beIN Sports) doit normalement verser une échéance de 70 millions d'euros le 30 avril. Pour l'heure, il n'est pas acquis que le diffuseur le fasse sans broncher. Il pourrait en effet choisir à nouveau le bras de fer, comme en janvier dernier, lorsqu'il n'avait payé que 35 millions d'euros, la moitié de sa facture, et avait mis l'autre moitié sous séquestre. Ce qui avait forcé la LFP à puiser dans ses réserves pour avancer l'argent aux clubs.

Rennes s’élève avec Habib Beye

Barragiste au moment de l’arrivée d’Habib Beye sur son banc, le Stade Rennais se dirige désormais vers un maintien confortable en Ligue 1 McDonald’s grâce aux changements amenés par son nouveau coach, guidé par la fraîcheur de jeunes joueurs et un jeu notamment porté par les airs.
Rennes s’élève avec Habib Beye

Lors de sa carrière de joueur, Habib Beye a évolué en Ligue 1 sous les couleurs de Strasbourg et de l'OM.
Il a pris le temps et il a sans doute bien fait. Courtisé après son passage réussi de trois saisons au Red Star, qu’il est parvenu à ramener en Ligue 2 BKT, Habib Beye a patienté avant de trouver le bon projet pour tenter de faire décoller sa carrière de coach. C’est finalement en Ligue 1 McDonald’s, où il compte 242 apparitions en tant que joueur, qu’il a posé ses valises fin janvier pour succéder à Julien Stéphan et Jorge Sampaoli cette saison sur le banc du Stade Rennais. Habitué à jouer les premiers rôles ces dernières années, le club breton s’est fait peur : il occupait une place de barragiste avant l’arrivée de Beye.

Une dynamique rapidement inversée
11 matchs et sept victoires plus tard, après seulement cinq succès sur leurs 19 premières rencontres, les Rouge et Noir ne sont plus inquiétés par la relégation, avec désormais neuf longueurs d’avance sur le 16e. Et une dynamique complètement relancée. Depuis la 20e journée, Rennes a en effet pris 21 points (seul Strasbourg et le PSG font mieux sur la période) et encaissé seulement 10 buts, deuxième plus faible total derrière les Alsaciens (6). L’équipe a donc empoché plus de points en à peine trois mois sous Habib Beye (21) que sur ses cinq premiers de la saison (19). La différence d’efficacité offensive ne se trouve pas uniquement dans un jeu plus enlevé (15 tirs par match contre 12 avant l’arrivée de Beye) mais surtout dans des occasions plus franches, puisque les Rennais se procurent 1,9 Expected Goals en moyenne par rencontre avec leur nouvel entraîneur, nettement plus qu’en début de saison (1,2 xG).

Rennes s’élève avec Habib Beye

Ce nouvel élan permet à l’ancien défenseur de l’OM de marquer l’histoire du Stade Rennais sur ses premières semaines : il est l’entraîneur affichant pour le moment la plus haute moyenne de points par match en Ligue 1 McDonald’s dans l’histoire du club (1,91) tout en concédant le moins de buts par rencontre (0.91). Sur les 25 dernières années, seul le Rennes de Bruno Génésio a inscrit plus de buts par match (1,88) que le Rennes d’Habib Beye (1,73).

Un effectif remodelé et rajeuni, un collectif affirmé
Le départ réussi du jeune entraîneur s’explique par plusieurs changements majeurs, à commencer par l’imbrication de nouveaux éléments dans un onze de départ rajeuni. Depuis son premier match, le 2 février face à Strasbourg (1-0), Rennes affiche une équipe âgée en moyenne de 24 ans et 244 jours, quatrième plus jeune formation sur la période – et près d’un an de moins que sur les 19 premières journées (25 ans et 218 jours). 5844 minutes ont ainsi été données à des joueurs nés au 21e siècle à Rennes depuis début février, troisième plus haut total derrière les intouchables Alsaciens (9850) et les jeunes pousses parisiennes (6297).

Le symbole récent de ce nouveau visage est sans doute Mohamed Meïté, cantonné à 12 minutes de jeu avant l’arrivée d’Habib Beye et qui a depuis disputé 383 minutes en Ligue 1 McDonald’s, plus que tout autre joueur né en 2007 ou après sur la période. Son but décisif en fin de rencontre dans le derby contre Nantes lors de la dernière journée (2-1) n’a pas seulement fait chavirer le Roazhon Park ; il a également permis à Rennes de se rapprocher d’un record. En effet, 19 joueurs différents ont désormais marqué pour les Rouge et Noir dans l’élite cette saison (hors csc), soit seulement un de moins que Monaco en 2015/16, recordman en la matière sur les 75 dernières années.

13 de ces hommes ont d’ailleurs trouvé la faille sous le mandat de Beye, soit plus que toute autre équipe depuis la 20e journée, tandis que 25 joueurs au total ont été utilisés par le Sénégalais, seul le Reims de Samba Diawara (27) en comptant plus sur la période. 10 joueurs différents ont même été impliqués dans au moins 25 séquences dans le jeu se terminant par un tir de l’équipe rennaise, seuls le PSG (16) et l’OM (12) en totalisent plus sur la période. La preuve que la force de cette formation est avant tout son collectif.

Rennes s’élève avec Habib Beye

Maître des airs et du pressing
Dans le jeu, si Rennes dispute autant de duels aériens sous Habib Beye qu’avec ses prédécesseurs (26 par match), les Bretons en gagnent sensiblement plus, passant d’un ratio de 51% à 56,6% depuis début février – le deuxième plus haut pourcentage du championnat, un souffle derrière Nice (56,7%). Une tendance qui se confirme sur le volet offensif, avec une propension à frapper de la tête (29 tirs depuis la J20, plus haut total) et à marquer de la sorte (4 buts, troisième total). Les centres traduisent également cette volonté nouvelle de passer par les airs. Avant l’arrivée d’Habib Beye, Rennes ne réussissait que 18,5% de ses centres, soit le plus faible ratio du championnat. Depuis la venue du nouveau coach, ce pourcentage est monté à 27,8%, le troisième plus élevé sur la période, tandis que seuls Nice (40) et Marseille (39) en ont réussi plus dans le jeu que les Bretons (36).

Rennes s’élève avec Habib Beye

Mais l’équipe rennaise ne se contente pas seulement de jouer par de longs ballons puisqu’elle est également plus agressive sans la possession, avec plus de pressings (de 406 à 427 par match avec son nouveau coach) et surtout une pression plus forte. 79,9% de ses pressings sont effectivement à haute intensité sous Habib Beye, 4e plus haut ratio, tandis que 52,9% des ballons touchés par les adversaires de Rennes le sont sous haute pression, seuls le PSG et l’AS Monaco faisant mieux. Sa valeur PPDA (passes permises par action défensive) a diminué pour atteindre 10,4 (la 5e plus faible moyenne du championnat depuis début février), ce qui souligne l’intensité accrue de son pressing.

Si cette combativité pousse les Bretons à commettre des fautes (13,2 par match, seuls Lens et Monaco en enregistrant plus sur la période), elle leur permet aussi de chasser haut et surtout de marquer (3 buts à la suite d’une récupération dans les 40 mètres adverses, 2e total derrière le PSG). Leur jeu s’accélère donc, puisqu’ils ont aussi cumulé 22 attaques directes depuis la 20e journée (séquences dans le jeu commençant dans son camp ayant au moins la moitié de ses mouvements vers l’avant et se terminant par un tir ou un ballon dans la surface adverse), seul Nice (23) en comptant plus.

C’est un nouveau test qui se présente désormais sur la route d’Habib Beye, avec un déplacement périlleux sur la pelouse d’un OL revanchard et également transformé depuis l’arrivée de Paulo Fonseca, nommé quelques heures après son homologue sénégalais. D’autant plus que le néo-Rennais n’a enregistré qu’une seule de ses sept victoires face à une équipe classée en première partie de tableau (la toute première face à Strasbourg), perdant les trois autres face à de tels adversaires. Viendront ensuite Toulouse puis deux formations coriaces pour boucler cette première saison en Ligue 1 McDonald’s : Nice, et surtout une affiche de gala à Marseille, presque 18 ans après le dernier de ses 128 matchs dans l’élite avec l’OM. Une formation à laquelle Habib Beye ne se privera pas de jouer un mauvais tour.

Les décisions de la Commission de Discipline du 23 avril

Retrouvez toutes les décisions de la Commission de Discipline de la LFP de ce mercredi concernant les acteurs de Ligue 1.
Les décisions de la Commission de Discipline du 23 avril

30e journée de Ligue 1 McDonald’s : AS Saint-Étienne – Olympique Lyonnais du dimanche 20 avril 2025
Comportement des supporters de l’AS Saint-Étienne : usage d'engins pyrotechniques, jets d'objets ayant porté atteinte à l'intégrité physique d'un officiel et interruption de la rencontre.
Au regard de la gravité des faits et du risque de réitération, la Commission de Discipline de la LFP décide de mettre le dossier en instruction. La décision sera rendue à l’issue de la séance du mercredi 7 mai 2025, au cours de laquelle l’instructeur remettra son rapport.

Trois matchs de suspension ferme

  • Marcus Coco (FC Nantes)

Deux matchs de suspension ferme

  • Mark McKenzie (Toulouse FC)

Un match de suspension ferme et un match avec sursis

  • Abdoulaye N’Diaye (Stade Brestois 29)

Un match ferme à la suite d’un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 1 McDonald’s, Coupe de France, Trophée des Champions) ou par révocation du sursis. La sanction prendra effet à partir du mardi 29 avril 2025 à 0h00.

  • Douglas Augusto (FC Nantes)
  • Lamine Camara (AS Monaco)
  • Bafodé Diakité (LOSC Lille)
  • Alexandre Lacazette (Olympique Lyonnais)

Bientôt une troisième division professionnelle en France

La future Ligue 3, qui remplacera la National 1 dès la saison 2026-2027 si tout ce passe comme prévu, a pour ambition de professionnaliser le troisième échelon du football français.

Bientôt une troisième division professionnelle en France

Voici un résumé des principaux changements :

  • Composée de 18 clubs, la Ligue 3 proposera 2 montées directes en Ligue 2 pour les deux premiers et une troisième via des playoffs opposant les 3e, 4e, 5e et 6e, avec un barrage final.
  • Les 3 derniers seront relégués en National 2, renforçant la compétitivité.
  • Les clubs devront adopter un statut professionnel, répondant à des critères stricts (stades, finances, formation), sous la probable gestion de la LFP.
  • Une meilleure diffusion télévisée est prévue pour attirer sponsors et public, contrairement au National.
  • Enfin, la Ligue 3 repositionnera le National 2 comme quatrième échelon amateur, avec un possible réajustement des groupes pour fluidifier les montées et descentes, structurant ainsi le football français.

Nicolas de Tavernost nommé à la tête de LFP Media

Suite au départ programmé de Benjamin Morel, la Ligue se cherchait un nouveau patron pour sa filière commerciale, LFP Media. Depuis plusieurs semaines, le nom de l’ancien patron de M6 Nicolas de Tavernost était cité. Sans surprise, le dirigeant de 74 ans a été officiellement intronisé ce mercredi. Homme de médias, NDT pourrait être un atout de choix dans le rapprochement avec Canal+ à l’heure où le divorce avec DAZN est acté.

Nicolas de Tavernost nommé à la tête de LFP Media

"Le Comité de Supervision de LFP MEDIA, la société commerciale de la Ligue de Football Professionnel, a nommé Nicolas de Tavernost en qualité de Directeur Général. Nicolas de Tavernost prendra prochainement ses fonctions. Nicolas de Tavernost est par ailleurs vice-président de CMA Médias et vice-président du Conseil d’Administration de GL Events», peut-on lire sur le communiqué. " Je remercie Vincent Labrune et le Comité de Supervision pour leur confiance et suis très enthousiaste à l’idée de prendre la direction de LFP MEDIA. Mon ambition est de collaborer étroitement avec l’ensemble des clubs professionnels français et CVC. Ensemble, nous travaillerons au développement et à la réussite des championnats français", a déclaré le principal intéressé.

Pleine Lucarne du 22/04/2025

Pleine Lucarne du 22/04/2025

Après le match, des supporters Rennais se sont rendus à Nantes pour se battre avec des fans du FCN

Des supporters de Rennes et de Nantes se sont battus dans la nuit de vendredi à samedi, quelques heures après la victoire des Rennais au Roazhon Park (2-1). La bagarre est survenue dans les rues de Nantes, comme rapporté par Ouest-France.
Après le match, des supporters Rennais se sont rendus à Nantes pour se battre avec des fans du FCN

Les autorités craignaient des débordements mais elles n'ont pas eu lieu à l'endroit attendu. Quelques heures après la victoire à domicile de Rennes (2-1) face aux Canaris vendredi, dans un match comptant pour la 30e journée de Ligue 1, des supporters rennais sont venus se battre à Nantes. Comme indiqué par Ouest-France, la rixe a éclaté en pleine nuit et en plein milieu de la route, entre une centaine de personnes.

Ce derby présentait un un risque élevé de troubles à l'ordre public
La bagarre serait survenue notamment sur les voies du tramway, avenue de la Gare de Saint-Joseph. Selon une source de la Brigade Loire, un groupe d'Ultras nantais, il y avait près de 90 personnes dans le camp des Ultras rennais contre aux alentours de 70 Nantais. Ils se seraient affrontés à mains nues pendant plusieurs minutes, avant de se disperser.

Alertée, la police est arrivée trop tard sur les lieux. Aucune plainte n'a été déposée et aucun blessé ne s'est manifesté. Cette partie avait été classée au niveau 4 sur 5 par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme, avec "un risque élevé de troubles à l'ordre public, liés à un contexte dégradé et un contentieux entre supporters".

Une jauge de 500 supporters nantais avait été imposée au Roazhon Park, om un important dispositif policier était déployé. Les autorités avaient finalement autorisé 300 fans de plus du FCN au stade ce vendredi.

D'un point de vue sportif, Rennes occupe la dixième place du classement, avec 38 points. Samedi prochain, les Rennais iront à l'OL pour la suite du championnat. 14e et avec trois points d'avance sur Le Havre, le premier barragiste, l'équipe d'Antoine Kombouaré recevra le PSG ce mardi (20h45).

Après le derby à Rennes, des dizaines de supporters se sont retrouvés à Nantes pour se battre

Des mesures de sécurité importantes avaient été prises pour éviter que les supporters rennais et nantais se croisent aux abords du Roazhon Park, vendredi 18 avril, dans le cadre de la 30e journée de Ligue 1. Mais c’est finalement à Nantes, devant le local de la Brigade Loire, que certains se sont retrouvés pour se bagarrer à l’issue du match.

Après le derby à Rennes, des dizaines de supporters se sont retrouvés à Nantes pour se battre

Une grosse rixe en pleine nuit, au beau milieu de la route, une photo souvenir des Rennais devant le Saint-Georges (QG de la Brigade Loire) pour la provocation… C’est finalement dans la cité des Ducs que les supporters rennais sont venus se battre, vendredi 18 avril 2025, quelques heures après le match de Ligue 1 qui opposait le Stade Rennais au FC Nantes (2-1), au Roazhon Park.

Un match à risques
Ce derby entre les deux clubs avait été élevé au niveau 4 sur 5 par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme, a annoncé Pierre Larrey, secrétaire général de la préfecture d’Ille-et-Vilaine. Il présentait "un risque élevé de troubles à l’ordre public, liés à un contexte dégradé et un contentieux entre supporters", qui avait conduit le préfet d’Ille-et-Vilaine à prendre des mesures de sécurité.

Deux cents policiers ont été mobilisés aux abords du stade, dont une compagnie républicaine de sécurité (CRS) et un canon à eau. Si, quelques heures avant le début du match, les Nantais ont fait monter la pression en annonçant refuser la jauge à 500 supporters imposée par le préfet, les autorités rennaises ont relâché la pression en permettant à 300 personnes supplémentaires d’entrer dans les tribunes.

La police arrive après la bagarre
Des incidents se sont finalement déclarés, un peu plus tard dans la soirée, vers 3 h, à Nantes, où des dizaines de Rennais se sont déplacés pour en découdre. Quelques images circulent sur les réseaux sociaux, ils montrent une grosse bagarre sur les voies du tramway, avenue de la Gare de de Saint-Joseph. Selon une source proche de la Brigade Loire, les Rennais, renforcés par des supporters d’autres équipes, étaient environ 90. Ils auraient affronté environ 70 Nantais à mains nues pendant quelques minutes. L’hôtel de police de Nantes a reçu un appel au 17 signalant la rixe, mais les deux camps s’étaient déjà dispersés à l’arrivée de la première patrouille. Il n’y a pas de plainte, ni de blessés portés à la connaissance des autorités.

Un antagonisme endémique
En décembre 2024, lors du match aller, le préfet de Loire-Atlantique évoquait "un antagonisme endémique existant entre les groupes de supporters de deux équipes". Le 1er octobre 2023, selon ce même arrêté, "quelques jours avant la rencontre, les ultras rennais ont proposé un fight à leurs homologues nantais qui l’ont décliné ; malgré ce refus, le jour du match, ces supporters à risque rennais ont sillonné la ville à la recherche de leurs homologues afin d’en découdre, en vain". En avril 2024 à Nantes, "une soixantaine d’ultras rennais, malgré l’annonce d’un boycott de la rencontre, s’est regroupée à la limite du périmètre d’interdiction fixé par arrêté préfectoral dans la commune de Treillières, où se trouvait également le chef des ultras nantais, pour évaluer les ultras rennais présents dans le but d’organiser un fight." La gendarmerie avait fait en sorte que les deux groupes ne se rencontrent pas.

Le patron de Canal+ ouvre la porte à la Ligue 1

Cette fois ce n'est pas une rumeur, Maxime Saada, le grand patron de Canal+ annonce qu'avec la prochaine nomination de Nicolas de Tavernost à la tête de LFP Média, il est prêt à discuter de la Ligue 1.

Le patron de Canal+ ouvre la porte à la Ligue 1

Mercredi prochain, le dossier des droits TV de la Ligue 1 va connaître un nouveau bouleversement, puisque c'est ce jour-là que l'ancien patron de M6 et des Girondins de Bordeaux va s'installer aux commandes de LFP Média, la filiale de la Ligue de Football Professionnel en charge de commercialiser les droits du Championnat de France. A 74 ans, Nicolas de Tavernost a le bras long et un carnet d'adresses très épais. Son arrivée fait d'ailleurs l'unanimité au sein des différentes instances, au moment où la Ligue 1 veut divorcer d'avec DAZN, son diffuseur actuel. Et ce samedi, Maxime Saada, patron de Canal+ qui avait toujours tourné le dos à la LFP suite à la décision prise de confier les droits de la L1 à Médiapro, puis à Amazon, reconnaît que la désignation de De Tavernost, dont il est proche, change la donne.

Canal+ veut bien parler de la Ligue 1
Se confiant à Sacha Nokovitch, spécialiste du dossier des droits TV pour L'Equipe, le dirigeant de Canal+ laisse l'espoir d'un possible retour de la Ligue 1 sur Canal+, même s'il n'a rien oublié des décisions prises dans un passé récent par les dirigeants de la Ligue de Football Professionnel. « Il a de l'ego, mais plus grand-chose à prouver. Il est suffisamment intelligent pour jauger la situation et déterminer s'il a une chance de réussite ou pas. Il a besoin d'être souverain et c'est la condition nécessaire pour mener à bien ce dossier. Le mettre autour de la table comme interlocuteur, c'est un bon moyen de me faire revenir sur le sujet de la Ligue 1. On peut dialoguer avec lui et je le ferai. Mais je n'oublie en rien le préjudice qui nous a été causé lors du précédent contrat », fait remarquer Maxime Saada.

Cela confirme au passage que du côté de Canal+, il était hors de question de négocier avec Vincent Labrune, Nicolas de Tavernost endossant la tenue de Casque Bleu pour renouer le fil des discussions entre la Ligue 1 et son ancien diffuseur historique. Rien ne dit que la L1 reviendra directement sur Canal+, mais si la LFP confirme le lancement de sa propre chaîne, alors cela facilitera sa distribution via les différentes offres de Canal+.

François Pinault ne fera pas une McCourt

En chute libre une nouvelle fois cette saison en Ligue 1, le Stade Rennais va vivre un été agité une nouvelle fois. Mais le boss du club ne devrait pas avoir à mettre la main à la poche.

François Pinault ne fera pas une McCourt

Avoir un budget et une masse salariale dans le Top5 du championnat et jouer encore le maintien à quelques journées de la fin, telle est la situation du Stade Rennais. Si l’arrivée d’Habib Beye a permis de souffler concernant l’avenir du club breton en Ligue 1, qui est quasiment assuré, il n’y aura pas de Coupe d’Europe au rendez-vous. L’Equipe fait le bilan de cet échec sportif, et cela coûte cher sur le plan économique. Pertes des droits TV, des primes de performance, des primes de l’UEFA, la situation économique n’est pas bonne. Mais pas inquiétante non plus. Grâce à de nombreuses grosses ventes ces dernières années, pour un total de 400 millions d’euros, l’équilibre financier est correct, surtout que les salaires sont indexés sur la participation ou non aux Coupes d’Europe.

Résultat, si François Pinault a mis la main à la poche pour construite le nouveau centre d’entrainement, ce qui est autorisé par l’UEFA pour aider le développement du club sans plomber le fair-play financier, le propriétaire du Stade Rennais ne sera pas appelé à la contribution en fin de saison pour équilibrer les comptes affirme le quotidien sportif. Une gestion dont rêverait un certain Frank McCourt, qui doit signer un gros chèque chaque été pour rééquilibrer le bilan et a déjà lâché plusieurs centaines de millions d’euros pour le bien financier de l’OM. Néanmoins, avec des droits TV en baisse et une absence en Coupe d’Europe, le Stade Rennais va tout de même devoir sérieusement redresser la barre pour éviter de tirer encore plus la langue les saisons prochaines. Une nouvelle fois, cela passera pas de nombreuses ventes pour un club qui possède 48 contrats pros, même si cela comprend une dizaine de jeunes et 13 joueurs prêtés.

Le Stade Rennais toujours en tête des centres de formation

Désiré Doué parti l’été dernier au PSG, le Stade Rennais dispose de nouveaux autres talents à la Piverdière sur lesquels Habib Beye n’hésite pas à s’appuyer depuis son arrivée à la tête de l’équipe. S’inscrivant pleinement dans la tradition rennaise, alors que le derby contre le FC Nantes est au programme vendredi.
Le Stade Rennais toujours en tête des centres de formation

Cette saison, le Stade Rennais F.C. a utilisé six joueurs formés au club. De quoi conforter sa place de n°1 au classement des clubs lançant le plus grand nombre de joueurs « Maison » en Ligue 1 McDonald’s au cours du 21e siècle.

Meïté, la dernière pépite
Tout comme Lilian Brassier de retour au club avec lequel il n’avait encore jamais évolué dans l’Elite à 25 ans, Mohamed Kader Meïté (17 ans) a découvert cette saison le championnat de France. Lui qui est passé pro en novembre dernier.

Arrivé en Bretagne à l’été 2022, l’attaquant également convoité à l’époque par le PSG et Nantes est le plus jeune avant-centre titulaire des cinq grands championnats !

Né en octobre 2007, le Rennais a en effet la confiance d’Habib Beye qui l’a aligné dans son onze à 4 reprises lors des cinq dernières journées. Ce qui ne l’a pas empêché de redescendre en U18, comme lors du 8e de Gambardella début mars, où il a scoré trois fois en 35 minutes.

Avec Jérémy Jacquet (19 ans) et Djaoui Cissé (21 ans), titulaire à 9 reprises en 10 matchs sous l’actuel coach rennais, Meïté perpétue la grande tradition de la formation du Stade Rennais. S’il n’a pas encore fait trembler les filets, il a déjà trouvé la barre sur une tête contre le PSG. Son profil moderne (1,94m) associé à sa jeunesse en font une pépite pleine de promesses.

A la différence de Djaoui Cissé qui évolue à un poste où les Rouge et Noir ont sorti bon nombre de talents, avec dernièrement Camavinga et Ugochukwu, Mohamed Kader Meïté évolue dans un registre où les Rennais affichent moins de grands noms, malgré la présence sur la liste des Wiltord, Briand, Dembélé et plus récemment Rutter et Tel.

Au SRFC, les générations se succèdent avec toujours les mêmes qualité et capacité à jouer les premiers rôles en équipe première. De Gourcuff à Doué, en passant par Réveillère, Briand, M’Vila, Brahimi, Bakayoko, M’Bia, Dembélé, Camavinga et Truffert, la liste est longue des pépites révélées au club. Tous sont d’ailleurs devenus des internationaux.

Au total, le centre de formation du Stade Rennais a sorti 45 joueurs internationaux, dont quinze Bleus.

Le Stade Rennais toujours en tête des centres de formation

SRFC : 88 joueurs formés au club lancés
Au 21e siècle, aucun autre club n’a lancé en Ligue 1 McDonald’s davantage de joueurs qu’il a formés (88). Les Rennais devancent le FC Nantes qui n’est pas en reste cette saison avec le milieu Louis Leroux, installé dans le milieu d’Antoine Kombouaré et déjà buteur dans l’élite pour sa première saison à ce niveau.

Concernant les buts inscrits par les joueurs formés au club, le Stade Rennais occupe là aussi les premiers rôles, en n’étant uniquement devancé par l’Olympique Lyonnais qui est porté par Alexandre Lacazette. "Le Général" cumule à lui seul 158 buts et 293 matchs en Ligue 1 McDonald’s avec son club formateur. Ce qui explique en partie les plus de 200 buts d’écart entre les deux premiers au classement.

Le Stade Rennais toujours en tête des centres de formation

Après le foot, je redeviendrai une personne normale

Arrivé au Stade Rennais cet hiver, Anthony Rouault a fait le choix de revenir en France après un an et demi pourtant réussi en Allemagne, à Stuttgart. Une décision très personnelle de la part du défenseur central de 23 ans, à l’image d’un parcours marqué par ses liens familiaux et avec son village d’origine, dans le Lot-et-Garonne.

Après le foot, je redeviendrai une personne normale

Arrivé au Stade Rennais le 3 février dernier, après un an et demi en Allemagne, Anthony Rouault est d’une certaine façon revenu aux sources. Même si le défenseur de 23 ans est né et a grandi dans le Lot-et-Garonne, ses origines sont en parties bretonnes, de par son arrière-grand-mère costarmoricaine. Ses grands-parents possèdent d’ailleurs également une maison dans les Côtes-d’Armor. Dans un entretien qu’il nous a accordé, l’ancien Toulousain raconte son parcours qui était tout sauf tracé vers le football de haut niveau.

Quelle importance occupe votre village d’origine (Saint-Colomb-de-Lauzun, dans le Lot-et-Garonne) dans votre parcours sportif ?

Déjà, c’est l’endroit qui me permet de garder les pieds sur terre. Mes parents habitent là-bas, j’y ai tous mes copains d’enfance. C’est là que j’ai commencé ma formation, à quatre ans, mon père m’a coaché pratiquement toutes mes années là-bas jusqu’en U14. Il a suivi toute notre génération de copains, on avait une bonne petite équipe. Ensuite, j’ai fait une année à Marmande, le club le plus important de la région, en U15, avant d’aller à Toulouse. Quand on joue avec des champions, ça fait du bien de revenir là-bas et de se rappeler que c’est là que tout a commencé.

Qu’est-ce que votre village a de si particulier pour vous ?

C’est un petit village (474 habitants) avec des valeurs et des personnes simples. Dans le foot, on a de la chance d’avoir beaucoup de choses et des fois, ça fait du bien de revenir aux sources, de se rappeler ce qu’est la vie. Pour moi, c’est important, parce que mon entourage est comme ça et que je veux garder ces valeurs. C’est aussi le destin qui a fait que je suis allé à Toulouse. À Marmande, si j’avais été repéré par Lille, par exemple, je n’y serais peut-être pas allé, parce que c’était loin et que je suis quelqu’un de très famille.

Est-ce ce lien familial qui explique votre départ de Stuttgart cet hiver pour venir à Rennes ?

Déjà, il y avait le climat allemand (rires). Je suis du Sud-Ouest donc j’étais souvent malade. C’était parfois un peu pénible, surtout l’hiver. Et ensuite, il y avait le fait de ne pas forcément parler la langue. Souvent, il faut déléguer aux autres, tu ne t’occupes de presque rien et je n’aime pas trop ça. J’aime bien avoir des relations avec les gens et essayer de gérer les choses par moi-même. L’Allemagne m’a beaucoup apporté sportivement mais humainement, ça correspond moins aux valeurs que j’ai depuis que je suis petit. Je me suis dit que ce serait pas mal de revenir en France, pas n’importe comment ni n’importe où.

Je n’étais pas au-dessus

Votre parcours est marqué par plusieurs concours de circonstances…

C’est venu naturellement, sans forcer et presque sans le vouloir. Je jouais à un petit niveau et le foot professionnel, c’était un autre monde et je n’y avais pas accès. Bien sûr que quand on est petit, on veut devenir footballeur pro mais pour moi, c’était une envie sans vraiment l’être, parce que c’était irréalisable. C’est le fait d’être en sport études avec des joueurs de Marmande qui m’a fait changer de club. De moi-même, je n’aurais pas forcément cherché à partir pour aller jouer au plus haut niveau. Mon entourage non plus ne m’a jamais forcé, et c’est à Marmande que j’ai vraiment commencé à réaliser que ça pouvait devenir intéressant. Et à Toulouse, c’est là que j’ai pris conscience que je devais mettre toutes les chances de mon côté pour ne pas avoir de regret.

À un poste initial de milieu défensif…

Exactement, c’est en arrivant à Toulouse, dont un recruteur (l’ancien Rennais Jean-Joël Perrier-Doumbé) m’avait repéré en venant voir un match de Marmande, que j’ai fait un essai en tant que défenseur central. L’anecdote, c’est que lors de mon match d’essai, je veux faire une transversale de mon mauvais pied, interception, faute d’un coéquipier, coup franc et but. J’étais un bon joueur mais il y en avait d’autres aussi bons dans mon équipe. Je n’étais pas au-dessus, pas le genre de joueur pour qui l’on se dit : “Lui, c’est un crack, c’est sûr, il va réussir.” C’est en allant à Marmande que j’ai peut-être eu un peu plus de mental pour faire les efforts nécessaires. Et même se retrouver au centre de formation de Toulouse, c’est déjà très bien mais l’on est encore loin d’être professionnel. C’est vraiment le travail et le fait d’être à l’écoute qui m’ont fait progresser.

Voyez-vous vos débuts compliqués au centre de formation de Toulouse comme le tournant de votre carrière ?

Oui, si je n’avais pas eu les bonnes personnes à Toulouse à ce moment-là, j’aurais arrêté et je n’en serais pas là aujourd’hui. Il y avait déjà le fait d’être interne, je n’avais jamais connu ça. Je m’y retrouvais moins par rapport à mes habitudes et je n’étais pas forcément épanoui. Mon but, c’était d’être heureux, que je fasse du foot ou que je travaille chez Decathlon comme Jérémy Mathieu. Je me suis demandé dans quoi j’avais débarqué, j’avais l’impression de sacrifier mes études alors que je pouvais être dans un lycée normal. Mais je me suis rendu compte de la chance que j’avais de vivre cette expérience, et que c’était un peu bête de lâcher aussi vite.

À Rennes, certains vous comparent à Benjamin Bourigeaud dans le caractère. Le voyez-vous comme un compliment ?

Oui, clairement. J’aimerais qu’à la fin de ma carrière, on retienne cette image. Nous sommes des joueurs de foot mais pas plus exceptionnels que les autres. J’essaie de garder des choses simples dans ma vie parce qu’après le foot, je redeviendrai une personne normale.

Je veux juste ne pas avoir de regrets

Quel rôle ont vos parents dans la construction de votre carrière ?

Principalement du soutien. Ma maman n’est pas spécialement sportive, mon père a toujours fait du foot mais au niveau amateur. Du soutien et de l’exigence : dans la vie, il faut travailler pour avoir ce que l’on veut. Et ils ne m’ont pas mis de pression. Si demain, j’arrête le foot, je ne serai pas jugé, on aura toujours la même relation. Avec mon père, il y a toujours des débriefings d’après-match par téléphone.

À seulement 23 ans, votre carrière a déjà connu beaucoup de moments marquants…

Il y a eu une finale de U17 nationaux perdue en 2018 contre Rennes (avec Camavinga, Truffert, Rutter ou Gboho). En fait, presque chaque année, j’ai eu soit une finale, soit un titre. Après les U17, il y a eu la finale perdue en Gambardella (2019), puis le titre de Ligue 2 (2022), puis la Coupe de France (2023), puis la qualification en Ligue des champions avec Stuttgart (2024). Mine de rien, Stuttgart va peut-être gagner la Coupe d’Allemagne et j’ai participé au début du parcours. Pour l’instant, j’ai plutôt de la chance dans ma carrière. Mais je me dis que c’est peut-être aussi le fait de mettre toutes les chances de mon côté.

Votre premier match pro est aussi arrivé avec un petit coup de pouce…

Oui, il y avait deux absents ce jour-là (le 17 octobre 2020 contre Ajaccio), Gabrielsen et Diakité. Le coach, Patrice Garande, ne comptait pas trop sur moi en début de saison et voulait que je sois prêté. Moi, j’estimais qu’il se trompait et qu’il n’avait pas forcément eu le temps de voir ce que je pouvais apporter. Et il y a eu ce moment où j’ai eu cette opportunité.

Vous semblez savoir où vous voulez aller. Est-ce un de vos principaux traits de personnalité ?

En fait, je n’ai pas forcément d’objectif de niveau. Je me dis juste que c’est un métier et que je dois faire le maximum pour atteindre mon plein potentiel. Je ne serai sûrement jamais comme van Dijk, parce que l’on a tous des qualités génétiques et des limites. Mais je dois tout faire pour devenir la meilleure version de moi-même. Que ça m’amène en Ligue des champions ou en National, j’aurais été satisfait parce que c’est déjà beau de vivre du foot. Je veux juste ne pas avoir de regrets.

Dans cinq journées, c’est la fin de saison. On imagine que vos vacances se passent donc dans le Lot-et-Garonne ?

Oui, voilà. Je risque de partir un peu mais mon voyage, c’est déjà là-bas. Je coupe complètement du foot, je me repose et je reviens à une vie normale.

S.G.S.B.

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