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Interview de Stéphane Grégoire

Nouvelle interview d'un ex-joueur du Stade Rennais, avec Stéphane Grégoire, qui a fait le bonheur du club à la fin des années 1990 et au début des années 2000 !
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Foot Multiple : Bonjour Stéphane. Peux-tu nous expliquer quels souvenirs gardes-tu de ton passage au Stade Rennais ?
Stéphane Grégoire : "J’ai évidemment un parcours extrêmement atypique et très rare dans le football puisque je suis arrivé dans le monde professionnel à 29 ans seulement en signant au Stade Rennais. En effet, avant cela, je jouais à un bon niveau amateur et je travaillais à côté. Or, le football professionnel, pour être très honnête, ne m’attirait pas. Néanmoins, par peur d’avoir des regrets, lorsque le Stade Rennais m’a contacté, j’ai accepté.

J’ai alors découvert un monde totalement fou où la prime de match équivalait au double de mon salaire dans la fonction publique. J’étais sans voix face à cela et à ce rapport à l’argent, je n’étais pas habitué.

Cependant, une fois passé cette période où j’ai dû m’adapter par rapport à un milieu différent de celui que j’avais connu par le passé, mes saisons au Stade Rennais n’étaient que du bonheur. En effet, j’ai pris un pied fou et j’ai toujours tout donné sur le terrain, quitte à finir avec le souffle coupé et des crampes (rires).
Je voulais vraiment que ce club réussisse, j’avais un amour profond pour lui.

J’ai donc énormément de bons souvenirs de ce passage au Stade Rennais avec cinq années pleines disputées. Or, je crois que si je ne dois ressortir un seul souvenir, ce serait mon doublé face au FC Metz en 1997. En effet, encore une fois, j’arrivais en D1 après plusieurs saisons en amateur, Metz était leader du championnat, et je réussis à mettre deux beaux buts, c’était totalement dingue et inespéré. Cela m’a ensuite permis de m’installer dans le groupe rennais et d’être considéré et reconnu dans le milieu professionnel, chose qui n’était évidemment pas gagnée au départ. En dehors de ce souvenir fort, je retiens forcément aussi la double confrontation en finale de la Coupe Intertoto face à la Juventus de Zinedine Zidane en 1999. En effet, l’ambiance était vraiment belle, et j’étais fier de découvrir le très haut niveau. L’intensité de ces rencontres, c’était un autre monde. Je devais marquer Zinedine Zidane ou Antonio Conte, c’était quand même une immense fierté.

Le Stade Rennais restera donc forcément mon club de cœur puisqu'il m’a permis de découvrir le monde professionnel et de connaître le très haut niveau. Je suis donc très fier d’avoir porté ces couleurs et je ne remercierais jamais assez le club pour tout ce qu’il a pu m’apporter".

Je n’en veux à personne, je prends toute la responsabilité pour moi

Été 2000 : le "futur Ronaldo" débarque en Bretagne. Au nez et à la barbe de l’OM et de l’Inter Milan, Severino Lucas, 21 ans, s’engage au Stade Rennais. Le montant du transfert est pharaonique : 140 millions de francs, soit 21,3 millions d’euros. L’attaquant brésilien ne s’adaptera jamais au football européen. Vingt-deux ans plus tard, il livre à Prolongation un témoignage teinté de lucidité et de regrets. Deuxième volet sur son échec au SRFC, dont il assume pleinement la responsabilité.

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Recruté par le Stade Rennais à l’été 2000 contre un chèque de 140 millions de francs, Severino Lucas (ici à la fin d’un match de Coupe Intertoto contre Aston Villa, le 1er août 2001) n’a jamais réussi à confirmer les attentes placées en lui durant ses trois ans et demi de contrat en Bretagne. Vingt-deux ans après, il explique et assume son échec.

L’aventure de Severino Lucas au Stade Rennais est celle de nombreuses soi-disant pépites exotiques du football : celle d’un jeune, très jeune, homme flanqué d’une réputation aussi flatteuse qu’obscure, débarquant dans un nouvel environnement, attendu au tournant, livré à lui-même, riche, seul. L’attaquant brésilien arrive en Bretagne le 25 juillet 2000 avec le salivant surnom de "futur Ronaldo", contre un chèque de 140 millions de francs. Il quitte Rennes en décembre 2003, laissant une génération de supporters rennais désenchantée.

En trois ans et demi (deux saisons et demie complètes, entrecoupée d’une année de prêts au pays), Severino Lucas n’aura jamais réussi à confirmer les immenses attentes placées en lui (84 matches, 11 buts). Vingt-deux ans après, il assume et explique auprès de Ouest-France et Prolongation cet échec cuisant. Un mot revient à sa bouche tel un leitmotiv : l’immaturité.

Qu’avez-vous découvert lors de vos premiers pas comme joueur du Stade Rennais, en août 2000 ?

Pour être honnête, j’ai été positivement surpris ! Le club avait une super structure, la ville était belle, le stade en travaux… Tout ce que j’ai vu correspondait à ce que j’avais entendu auparavant.

Votre premier match a lieu le 5 août 2000, contre le PSG. Que reste-t-il, 22 ans plus tard ?

(Sourire) Je me souviens que j’étais remplaçant, déjà ! Je me rappelle aussi que, de l’autre côté du banc, il y avait Nicolas Anelka, qui attendait de disputer son premier match. Lui aussi avait été acheté cher par son club (34,5 millions d’euros). C’est plutôt ça mon grand souvenir car, sur le terrain, ça n’a duré que dix minutes.

Vous peinez à trouver vos marques. Lors de votre première saison rennaise, vous avez notamment déclaré avoir du mal à briller car vous ne jouiez pas dans votre position préférentielle.

C’est de l’immaturité. À titre de comparaison, au Japon, quelques années plus tard, je ne jouais pas non plus à ma position préférentielle mais j’ai réussi à être performant – même si le niveau technique du championnat japonais est en dessous du championnat français, j’en conviens. Mais à Rennes, j’étais immature… Je n’acceptais pas que le coach me mette dans une autre position ou même sur le banc des remplaçants, alors que j’étais le plus gros achat de l’histoire du club. Ce n’était pas de l’orgueil. Je suis toujours resté fidèle à mes valeurs et mes principes. (Il insiste). Non, c’était une grande immaturité.

"J’allais au casino, au bar, voir des amis à Paris…"

Terrain et vie quotidienne sont souvent liés. Comment s’est déroulée votre adaptation à la vie rennaise ?

Au début, je vivais rue de Fougères, près du centre-ville, dans un appartement chaleureux, proche d’un petit supermarché et de très bons restaurants, comme "Le Galopin". Entre les galettes et les noix de Saint-Jacques, je me suis régalé. J’ai pu visiter les beaux coins de la région, comme Saint-Malo, le Mont-Saint-Michel. Mais…

Mais ?

J’étais seul. À l’époque, je n’étais pas encore marié, seulement en relation sérieuse. Donc ma future épouse ne m’a pas suivi lorsque j’ai rejoint la France. La solitude fut aussi une difficulté à mon adaptation. J’aurais aimé avoir un appui, une personne à mes côtés, présente quand je rentre de l’entraînement ou d’un match.

Comment réagissaient vos proches lorsqu’ils venaient vous rendre visite en France ?

(Il sourit) Je repense à ma mère. Quand elle venait, elle était aux petits soins et faisait tout pour me ramener au Brésil. Elle voulait me protéger, et je le comprends parfaitement. Mais à ce moment-là, j’avais besoin de quelqu’un qui m’aide à faire face aux difficultés, plutôt qu’à les fuir. Finalement, j’étais un jeune homme seul, qui gagnait beaucoup d’argent. Vu que ça n’allait pas bien sur le terrain, j’allais au casino de Saint-Malo, au bar, voir des amis à Paris. Je n’étais pas un fêtard mais pas un ange non plus. À l’époque, il n’y avait pas de réseaux sociaux. Je pouvais me le permettre. Alors, j’ai parfois oublié que j’étais un joueur de foot… Au début, je me prenais pour un touriste et pas un athlète professionnel… C’est une grave erreur. De l’immaturité, encore. Aujourd’hui, je ferais différemment. Je mettrais la priorité sur le foot, et rien d’autre.

Avez-vous essayé de vous rapprocher de vos coéquipiers français pour faciliter votre intégration et bénéficier de leur expérience ?

Un peu, mais il y avait la barrière de la langue. Je fréquentais surtout les autres Brésiliens de l’équipe : César, Luis Fabiano, Vânder. Une autre erreur. Non pas que nous vivions mal ensemble. Au contraire : nous étions trop fermés pour nous intégrer aux autres, alors que les Français étaient très accueillants, contrairement à leur réputation au Brésil. Au Japon, je me suis fait plusieurs amis locaux dès le début, ce qui a facilité mon intégration. (Il sourit) De l’immaturité, toujours.

"Soyons honnêtes : mes deux saisons complètes ont été horribles"

Entre vos deux saisons complètes à Rennes (2000-01, 6 buts en 31 matches ; et 2001-02, 3 buts en 39 matches), laquelle estimez-vous la plus aboutie ?

(Il rit) Les deux saisons ont été horribles. Soyons honnêtes et reformulons la question : laquelle fut la moins mauvaise ? (il reprend un air sérieux) Pour la première, j’avais encore deux circonstances atténuantes : l’adaptation à un nouvel environnement et l’absence de présaison car je participais aux Jeux olympiques de Sydney avec le Brésil. Lors de la deuxième saison, j’habitais en France depuis un an, j’ai effectué la présaison. Je repartais confiant, emballé. Je pensais sincèrement que les choses allaient changer. Mais… ce n’était toujours pas bon.

Comment l’expliquer ?

Il y a les facteurs de la première saison, que je vous expliquais avant. Puis, dès que je faisais un mauvais match, ou même un match moyen, les critiques étaient dures, à la hauteur du montant investi pour me faire venir. Je n’estime pourtant pas avoir été un mauvais joueur qui enchaînait les mauvaises prestations. J’ai eu quelques étincelles du "grand joueur" que tout le monde attendait, mais je n’ai jamais eu une série de bons matches. Ce n’est pas faute d’avoir essayé.

Les critiques étaient-elles trop dures ?

C’est ce que je pensais à l’époque. Quand l’équipe gagnait, c’était grâce à tous les joueurs. Par contre, quand on perdait, c’était la faute de Severino Lucas ! Cette sévérité a commencé à m’agacer. Je le prenais mal. Je doutais. J’aurais dû juste oublier tout ce qui se disait sur moi et jouer, mais j’étais jeune, je n’y arrivais pas… Ça me rendait très triste.

Par la suite, vous avez notamment fait ce constat : “On n’a pas le droit de mal jouer quand on a été acheté à un tel prix.”

C’est ça ! Le montant de mon transfert a engendré d’immenses attentes, donc un très haut niveau d’exigence et une impatience. Après, les supporters ne m’ont jamais manqué de respect. La presse a été dure, mais, avec du recul, je comprends comment elle fonctionne. Les actualités les plus polémiques sont celles qui font la une. Aujourd’hui, avec du recul et davantage de maturité, j’arrive à comprendre les raisons de mon échec. Je n’en veux à personne. Je prends toute la responsabilité pour moi. J’assume ne pas avoir été à la hauteur des attentes.

"Si Paul Le Guen avait continué, j’aurais pu être meilleur"

Quelles différences avez-vous remarquées à l’époque entre le football brésilien et le football français ?

En France, j’ai appris un mot que je n’ai jamais oublié : "costaud". À mon arrivée à Rennes, j’étais un joueur léger, frêle. J’ai commis l’erreur de ne pas avoir voulu renforcer mon corps, avec des exercices de musculation. Une erreur peut-être partagée avec le club, cependant, qu’il ne me l’a pas proposé non plus. Peu importe. Je fais mon mea culpa : j’aurais dû faire des exercices de renforcement musculaire, des entraînements individuels à côté. Mais j’ai appris la leçon : aujourd’hui je le fais avec mes deux fils qui veulent devenir footballeurs !

Vous avez connu quatre entraîneurs en deux saisons et demie à Rennes. À la fin de la saison 2000-2001, Paul Le Guen est remplacé par Christian Gourcuff. Ce changement a-t-il eu un effet sur votre jeu ?

Christian Gourcuff était plus dur et exigeant avec moi. J’ai perdu encore plus de confiance. J’ai ressenti davantage de pression. Je dis toujours que si Paul Le Guen avait continué, j’aurais pu être meilleur.

À la fin de l’exercice 2002-03, exit Christian Gourcuff, remplacé par Vahid Halilhodzic. Il ne compte pas sur vous.

Lorsqu’il m’annonce durant l’été 2002 que je suis libre de chercher un autre club, ce fut la plus grosse déception de mon aventure à Rennes. Je suis retourné au Brésil, mais ce n’était pas ma volonté.

"J’avais 24 ans, je ne voyais plus l’intérêt de jouer au football"

Une saison, deux prêts, à Cruzeiro puis aux Corinthians. Puis, vous revenez au Stade Rennais.

C’est le nouvel entraîneur du Stade Rennais Laszlo Bölöni qui a demandé mon retour. À cette époque, j’étais bien aux Corinthians. Je reprenais confiance en moi. Cette fois, je voulais rester au Brésil. Mais Bölöni a insisté pour que je réintègre le groupe. Et je suis revenu avec la volonté d’enfin m’imposer.

Le Stade Rennais poussait alors pour réduire votre salaire.

C’est vrai. Mon agent était contre, mais j’ai accepté. Ça peut vous paraître étrange, mais cette baisse de salaire était bienvenue… Je me disais que c’était une façon de faire oublier aux gens le coût de mon transfert, de leur montrer que je n’étais pas là que pour toucher mon argent, mais pour jouer. J’avais besoin de prouver que je n’étais pas un mercenaire.

Un nouveau départ, votre compagne qui arrive en France, un déménagement du centre-ville de Rennes à la petite ville tranquille du Rheu. Mais toujours un blocage sur le terrain. Vous quittez le Stade Rennais en décembre 2003. Inévitable ?

Oui. Le début de la troisième saison est encore pire. Je joue moins, il n’y a pratiquement plus rien de positif. Ce n’était juste plus possible de jouer au Stade Rennais. Il n’y avait plus d’onde positive de part et d’autre pour que je continue. J’avais 24 ans, je ne voyais plus l’intérêt de jouer au football. Quand on perd ce plaisir, il faut partir. Je pense que ce départ a été bénéfique pour moi, comme pour le club. C’était l’opportunité de retrouver mon envie de jouer au football. Si la suite n’avait pas marché, j’aurais arrêté ma carrière. Heureusement, j’ai rebondi.

Edouard Mendy: Chronique d’une descente aux enfers

Venu à Chelsea dans la peau de sauveur, Édouard Mendy vit présentement des heures sombres avec les Blues. C’est la descente aux enfers pour le Sénégalais.

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La place d’ Edouard Mendy dans les cages de Chelsea est de plus en plus menacée. Actuellement placardé par Graham Potter, le portier sénégalais serait même poussé vers la sortie. Selon la presse britannique, le patron de la barre technique des Blues voudrait des joueurs pour se renforcer, et l’un des postes ciblés serait celui des gardiens de but. Son absence dans les buts de Chelsea samedi, est aussi le signe annonciateur d’une mauvaise période pour le champion d’Afrique 2021.

Des débuts réussis
Arrivé à Stamford le 24 septembre de 2020 pour une somme record de 25 millions, Édouard Mendy a tout de suite comblé les attentes. Venu pour jouer les premiers rôles en raison des nombreuses contre-performances de Kepa, le joueur qui a quitté Rennes n’a pas déçu, multipliant des clean sheet, et enchaînant de grandes prestations. À lui seul, il pouvait faire basculer les rencontres à travers ses arrêts de grandes classes. La saison 2020 – 2021 aura été une période de grâce pour le Sénégalais de 30 ans. Le titre de Ligue des Champions remporté à l’issue de la saison, est le symbole parfait de sa réussite. Il a surfé sur ses belles prestations jusqu’à la CAN 2021, disputée au Cameroun, où le Sénégal a terminé champion d’Afrique. Mais après, il a perdu de son éclat.

Un retour de CAN catastrophique
Depuis son retour de la CAN 2021, Edouard Mendy ne respire plus la sérénité. L’homme d’assurance dans son rôle de dernier rempart, a laissé place à d’énormes bourdes qui ont eu des conséquences fâcheuses sur les résultats des Blues. La bévue face au Real Madrid en Ligue des Champions de l’UEFA la saison passée et qui a coûté la qualification aux Blues est encore présente dans les esprits des supporters. On se souvient que lors des deux matchs des quarts de finale de la coupe aux grandes oreilles, le Sénégalais n’est pas exempt de tout reproche. En ce début de saison, même avant sa blessure, il a été auteur de plusieurs bourdes qui ont valu des pertes de points à son club. Une situation qui agace du côté de Stamford Bridge. Il ne fait plus l’unanimité.

Graham Potter cherche un autre gardien de but
Venu pallier les insuffisances de Kepa, Edouard Mendy n’est plus au mieux de sa forme, et le nouvel entraîneur de Chelsea compte prendre les taureaux par les cornes. Graham Potter aurait l’intention de renouveler son effectif et de renforcer plusieurs secteurs, dont celui de gardien de but. Déjà relégué au second plan depuis son retour de blessure, le portier sénégalais pourrait faire les frais de ce grand ménage que s’apprête à faire le Britannique. La porte de sortie est peut-être en train d’être montrée au joueur de 30 ans.

Ce n’est surement pas une bonne nouvelle pour les Lions de la Teranga qui disputent dans quelques semaines la Coupe du Monde 2022 qui débute le 20 novembre au Qatar.

C’est avec François Pinault que j’ai goûté ma première crème brûlée

Été 2000 : le "futur Ronaldo" débarque en Bretagne. Au nez et à la barbe de l’OM et de l’Inter Milan, Severino Lucas, 21 ans, s’engage au Stade Rennais. Le montant du transfert est pharaonique : 140 millions de francs, soit 21,3 millions d’euros. L’attaquant brésilien ne s’adaptera jamais au football européen. Vingt-deux ans plus tard, il livre à Prolongation un témoignage teinté de lucidité et de regrets. Premier volet sur son enfance au Brésil et les coulisses de son arrivée en Europe.

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Pour comprendre l’échec Severino Lucas au Stade Rennais, il faut d’abord saisir l’homme, ses origines sociales, son enfance, ses connaissances et son état d’esprit à l’idée de rejoindre l’Europe, eldorado du football, à l’aube du XXIe siècle. Vingt-deux ans après son arrivée en France, le Brésilien de 43 ans s’est longuement confié à Ouest-France et Prolongation.

Dans la première des trois parties de son témoignage, il raconte ses premiers dribbles dans les rues de Ribeirão Preto, la réputation de star naissante qui l’escorte, très jeune, et l’amène à survoler l’Atlantique, le 25 juillet 2000, à bord d’un jet privé spécialement affrété par François Pinault, actionnaire du SRFC. Il a 21 ans et s’apprête à devenir la recrue la plus chère de l’histoire du club.

Comment décririez-vous votre enfance dans le Brésil des années 1980 ?

Je l’ai adorée. Je suis un gamin qui vient d’un milieu très simple. Je n’ai jamais été très pauvre ni très riche. Mon père était un bricoleur qui alternait les jobs de mécanicien, à l’usine, dans les cannes à sucre. Ma mère n’a jamais travaillé et s’occupait de mes trois frères et sœurs et moi à la maison. Mes parents nous ont donné tout ce qu’il faut à une personne : de la nourriture, un toit. Je passais mon temps dans la rue, à jouer avec mes voisins, à tout et rien. Le foot est rapidement devenu une grande passion. Puis, il a pris une grande place dans ma vie. Donc, je n’ai pas vraiment eu d’adolescence. À 16 ans, je jouais déjà en pro dans le club de Botafogo.

À tel point que votre réputation dépasse les frontières de votre ville, touche votre pays puis l’Europe. Dans quelle mesure cela bouleverse-t-il l’esprit d’un jeune joueur ?

Évidemment, j’étais très heureux. Je vivais de superbes moments. Je jouais en équipe de jeunes du Brésil, j’étais considéré comme le troisième meilleur attaquant du pays derrière Romario et Ronaldinho. J’étais en pleine confiance. Mais l’Europe restait une terre inconnue pour moi. Nous n’avions pas internet à l’époque. C’était dur de se renseigner. Je ne connaissais pas bien les clubs. Mon nom a commencé à circuler dans certaines équipes, comme l’OM ou l’Inter Milan, mais je n’avais aucun moyen de savoir ce qu’il se passait réellement.

Être comparé à Ronaldo ? Je n’ai pas su absorber cette pression, ni même la gérer

L’ex-président de l’Inter Milan, Massimo Moratti, vous aurait même qualifié de "futur Ronaldo".

(Il grimace). Cette comparaison m’a bien plus embêté qu’aidé. Ronaldo est l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du football. Associer son nom au mien m’a ?directement fait ressentir une énorme pression. Établir un tel parallèle, c’est attendre des performances similaires dans l’inconscient des gens, donc s’exposer à une forte critique. Et j’étais évidemment loin d’être du niveau Ronaldo. Qui l’a été ? En tout cas, je n’ai pas su absorber cette pression de manière positive, ni même la gérer. Le pire, c’est qu’on n’est même pas sûr que le président de l’Inter ait vraiment dit ça. À l’époque, c’était un autre football, donc un autre business, sans internet ni vidéo. Avec du recul, je pense que c’était aussi une façon qu’avaient mes agents de me promouvoir ou la presse de vendre des titres.

Finalement, ce ne fut ni l’Inter, ni l’OM, mais le Stade Rennais, destination surprenante à l’époque. Pourquoi avoir choisi Rennes, en juillet 2000 ?

C’est par un joueur brésilien que vous connaissez bien en France : Rai (qui a joué au PSG de 1993 à 1998). Nous habitions dans le même quartier, mais n’étions pas spécialement amis. C’est son frère qui m’a appris l’intérêt du Stade Rennais. Pour être honnête, je ne connaissais absolument rien de l’équipe, du club et de la ville. Les premiers échos qu’on m’a donnés étaient très positifs par rapport à mon profil : une bonne ville, un club appartenant à un milliardaire qui investissait et voulait faire grandir le club, une équipe moyenne, en croissance, où il serait plus facile pour moi de m’adapter, jouer, avant de viser plus haut. À ce moment-là, il y avait deux propositions sur la table : l’Inter et le Stade Rennais.

La presse de l’époque évoquait également une offre de l’OM, que le Stade Rennais aurait doublé sur le fil, grâce à un effort financier conséquent de François Pinault, actionnaire du club breton.

Nous n’avons reçu aucune proposition officielle de l’OM. Il y avait des rumeurs, oui, notamment d’une offre de 10 millions d’euros que M. Pinault aurait doublée. Je ne sais pas si c’est vrai. Encore une fois, les seules offres officielles que nous avons reçues sont celles de Rennes et de l’Inter Milan. Mes agents pensaient que la meilleure solution, sportive comme financière, était le Stade Rennais. Je les ai écoutés, comme j’ai écouté Rai, qui m’affirmait que c’était le bon choix, notamment car Paul Le Guen dirigeait alors l’équipe (Rai et Le Guen ont joué ensemble au PSG).

Avez-vous directement rencontré François Pinault ?

Oui. Je l’ai trouvé super sympathique, extraordinaire. C’est d’ailleurs avec lui que j’ai goûté ma première crème brûlée ! Avec mes coéquipiers brésiliens, il nous a toujours très bien traités. Par la suite, on ne s’est pas beaucoup recroisés, mais à chaque fois qu’on s’est vus, il était soucieux de savoir comment on s’adaptait. Il ne me parlait pas de mes performances sur le terrain.

Évidemment, ce transfert a changé ma vie, mais il n’a jamais changé qui je suis

Vous souvenez-vous du montant que le Stade Rennais a investi pour vous faire signer ?

(sans hésiter une seconde, avec un grand sourire). 140 millions de francs, l’équivalent de 21 millions d’euros, à l’époque. Une grosse somme. Un grand problème.

Pourquoi ?

En France, les gens ne me parlaient que de ça… « 140-millions-de-francs » sont mes premiers mots appris en français (sourire). J’avais conscience qu’il s’agissait d’une somme très importante, que c’était un énorme investissement pour un club comme le Stade Rennais. Mais elle engendrait énormément d’attentes. Surtout que je remplaçais Shabani Nonda, un grand joueur de Rennes (qui partait pour Monaco après 37 buts en 77 matches sous le maillot rennais, de 1998 à 2000)…

Au Brésil, comment a été perçu votre transfert ?

Ça a été une grosse surprise ! J’avais beau dire « Rennes » ou « Stade Rennais », personne ne connaissait (rires). Les gens étaient surpris, mais aussi contents pour moi. J’étais le deuxième plus gros transfert de l’histoire du Brésil, après Denilson (transféré pour 32 M€ au Bétis Séville, en 1998). Je suis longtemps resté dans cette liste. J’ai finalement pu quitter ce top 10, il y a peu. Tant mieux : je faisais quand même partie d’une liste aux côtés des meilleurs joueurs brésiliens du monde. Je n’y avais pas ma place.

Comment un jeune joueur de 21 ans apprivoise-t-il cette situation ? Avez-vous gardé la tête froide ? Au contraire, a-t-elle gonflé ?

Évidemment, ce transfert a changé ma vie, m’a permis de changer de classe sociale, d’être tranquille sur le plan financier. Mais il n’a jamais changé qui je suis. Honnêtement, j’étais conscient que je n’étais pas un phénomène, que je n’arriverais pas à changer le Stade Rennais, seul. Je l’ai dit. On m’a répondu que le changement serait collectif, avec les arrivées de César, Bernard Lama, etc.

Je craignais que les gens n’acceptent pas mon style, ma façon d’être

Curieuse coïncidence : vous avez atterri sur le sol français, à l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, le 25 juillet 2000, jour de l’accident du Concorde, au même lieu. Vous en souvenez-vous ?

Bien sûr. J’avais voyagé avec un jet privé affrété par M. Pinault. À mon arrivée à l’aéroport, je ne parlais pas un mot de français et j’entendais le mot « Concorde » revenir dans toutes les conversations. Je me suis demandé quel mec était ce fameux Concorde ! Puis, on m’a expliqué. C’était dramatique. Après, je ne suis pas superstitieux. Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un mauvais présage avec mon futur en France.

Dans quel état d’esprit débarquez-vous en France ?

En général, les footballeurs brésiliens ont tendance à penser que ce sont les autres qui doivent s’adapter à eux, et pas le contraire. J’étais dans l’état d’esprit opposé. Je craignais que les gens n’acceptent pas mon style, ma façon d’être. J’exigeais beaucoup de moi-même. Je voulais que les gens m’acceptent. Les premiers jours ont été durs, surtout parce que je ne parlais pas du tout la langue ! J’ai essayé de m’intégrer, mais j’ai commis une petite gaffe (rires). Lors de l’une de mes premières interviews en France, je veux faire une petite blague et j’utilise mes quelques notions d’anglais pour dire : « Hi, my name is Lucas, I’m from Brazil ! » Là, les gens autour de moi froncent les sourcils et me répondent, direct : « Tu peux parler portugais, ne t’inquiète pas, il y a des traducteurs. » Puis, je me suis rendu compte de ça qu’il y avait une rivalité historique entre les Français et les Anglais ! (rires). J’aurais dû essayer de parler en français ! C’était une question d’immaturité et d’inexpérience. On en reparlera…

Viré en raison d'un large surpoids, Gnagnon perd son conflit face à Séville

Licencié du Séville FC en 2021, Joris Gnagnon avait intenté une procédure pour "licenciement abusif" auprès de la FIFA. L'instance du football mondial a finalement donné raison au club andalou, qui avance notamment que le joueur faisait plus de 100 kilos lors de son passage au club, bien loin de son poids de forme.

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Ce vendredi, le Séville FC a rendu publique la résolution du procès intenté par le footballeur Joris Gnagnon pour licenciement abusif en 2021, alors qu'il lui restait deux ans de contrat. Un procès perdu par le défenseur français aujourd'hui sans club après sa pige à Saint-Etienne, accusé d'un manque de professionnalisme.

Un poids au-delà de 100 kilos
"La Chambre des Litiges de la FIFA a rejeté la plainte déposée par l'ancien joueur du Séville FC, Joris Gagnon, contre le club pour licenciement abusif. Le footballeur réclamait plus de 4.600.000 euros d'indemnités pour son licenciement en raison de son manque de forme physique. Selon cette décision, le FC Séville n'aura pas à payer d'indemnité au joueur, qui peut encore faire appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAD)", peut-on lire dans le communiqué du club andalou.

Reste à savoir dans quelle mesure le défenseur central français souhaite poursuivre son procès envers son ancien club, qui l'accuse de manque de professionnalisme. Le fait est que Gnagnon, dont Séville possède des données et des preuves qui montrent à quel point il était loin de son poids idéal (plus de 100 kilos) lorsqu'il jouait en Andalousie, "n'a plus grand-chose à quoi se raccrocher" si l'on en croit les mots de Marca.

Un précédent historique dans le football
Son excès de poids l'empêchait à la fois d'aider le club et d'être attractif pour d'autres clubs et de partir en prêt. Les directeurs andalous se sont lassés de son attitude et ont décidé de le licencier, pensant que les tribunaux pourraient lui donner raison.

Pour l'instant, la FIFA l'a fait et le club a ainsi pu épargné les deux années de contrat restantes du Français. Rappelons que Séville a signé Gnagnon en provenance de Rennes en 2018 et l'a payé 15 millions d'euros. Son licenciement crée un précédent important dans le monde du football, car même s'il ne s'agit pas du premier cas d'indiscipline physique chez un footballeur, c'est la première fois que cet argument est reconnu comme valable dans un licenciement.

Les éloges de Julien Stephan à la famille Pinault

Interrogé sur le Stade Rennais, son ancien club, en conférence, Julien Stephan, entraîneur de Strasbourg, a dit le bien qu’il pensait de la famille Pinault, propriétaire du club.
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C’est peu dire que Julien Stephan garde en haute estime les propriétaires du Stade Rennais, avec qui il s’est révélé et a notamment atteint l’apogée de sa jeune carrière d’entraîneur. En effet, l’entraîneur de Strasbourg reçoit son ancien club, samedi (17 h).

Questionné en conférence de presse d’avant-match sur les dernières dépenses au mercato du club rennais, avec qui il a remporté la Coupe de France en 2019, Stephan a confié tout le bien qu’il pensait de la famille Pinault, propriétaire : "C’est une chance, un privilège, dans ce club, d’avoir un actionnaire très puissant, très passionné par le club et qui a les moyens de pouvoir investir autant et qui le fait depuis de très nombreuses années. D’années en années, l’effectif se développe, s’améliore et prend en expérience avec les matchs de coupe d’Europe. C’est pour ça que je dis que c’est un club calibré a minima pour se qualifier pour l’Europa League, mais qui va avoir, à mon avis, la Ligue des champions en fin de saison".

À la tête de Rennes entre 2018 et mars 2021, Julien Stephan avait démissionné de son poste d’entraîneur après une crise de résultats, fatigué par une saison marquée par la Ligue des champions. C’est avec un autre contexte de crise de résultats qu’il reçoit le Stade Rennais, samedi, puisque les Alsaciens (18es) sont toujours à la recherche de leur première victoire en Ligue 1 cette saison.

Eduardo Camavinga a perdu très gros

Titulaire hier soir face au Danemark, Eduardo Camavinga est passé à côté de son match. Le Français a peut-être laissé passer sa chance de participer au Mondial 2022.
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Je ne changerais que ma jambe droite. C'est très mauvais, a lâché Eduardo Camavinga lors d'un entretien de 12 pages accordé à GQ. L'occasion pour le Français de clamer son amour pour le Real Madrid. «C'est mon rêve depuis que je suis petit. C'est le meilleur club du monde. Quand ils sont venus me signer, je ne doutais pas que je voulais venir". Jouer pour le Real Madrid, c'est différent, on est dans une autre dimension. Quand je voyage dans un autre pays, je pense toujours que les gens ne me reconnaîtront pas, mais ils me reconnaissent parce que les matches de Madrid sont vus partout dans le monde.

L'ancien joueur du Stade Rennais, acheté 31 millions d'euros (+7 millions d'euros de bonus), a également évoqué son objectif avec les Bleus. Jouer la Coupe du monde serait un rêve. Pour cela, le milieu de 19 ans, absent depuis 2 ans avec les A, avait l'opportunité de convaincre Didier Deschamps durant le rassemblement du mois de septembre, le dernier avant le Mondial au Qatar. Hier soir, il a été titularisé face au Danemark en Ligue des Nations. Une rencontre que les Bleus ont perdu (2-0) et où Eduardo Camavinga n'a pas été très bon. Aligné dans l'entrejeu, il a été l'un des Tricolores qui a le plus touché de ballons.

Camavinga a tout raté ou presque
Mais il en a perdu un bon paquet. Sept au total en 45 minutes. En difficulté, il a été remplacé par Youssouf Fofana dès la pause. Un coup dur pour l'international français, qui voulait convaincre Didier Deschamps de l'emmener au Qatar. Mais le sélectionneur n'a eu visiblement besoin que d'une mi-temps pour se faire une idée sur le milieu, qui occupe un rôle de joker de luxe à Madrid sans pour autant être un titulaire en force aux yeux d'Ancelotti. Hier soir, Camavinga, qui a reçu la note de 3,5 de la part de la Rédaction FM, a certainement perdu gros.

En conférence de presse, Didier Deschamps n'a pas forcément voulu accabler son jeune joueur, très imprécis hier soir. «"Cama' n'était pas dans les meilleures dispositions, ça peut arriver aussi. Cela faisait un long moment qu'il n'était pas avec nous et il commence le match. Ça n'a pas été le seul non plus. Ça lui servira pour le futur comme ça servira à d'autres». Il reste à savoir si ce sera dans un futur très proche ou si Camavinga devra à nouveau patienter pour retrouver les Bleus.

Ousmane Dembélé explique les raisons de sa résurrection

Dans la continuité de sa fin de saison dernière, Ousmane Dembélé enchaîne les très bonnes prestations avec le FC Barcelone. D'après lui, il a changé ses habitudes et est devenu bien plus sérieux. De quoi motiver Didier Deschamps à le rappeler en équipe de France.
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C'est un retour remarqué que celui d'Ousmane Dembélé en équipe de France. Plus appelé depuis plus d'un an, après un départ en cours de route du dernier Euro en raison d'un énième problème de santé, l'attaquant est de nouveau avec les Bleus. Avec tous ces nouveaux visages (Kolo Muani, Fofana, Lafont, Truffert), le joueur de seulement 25 ans fait presque figure de cadre dans ce groupe. Pourtant, ses 27 petites sélections (4 buts) depuis 2016 ne le placent pas dans cette catégorie. La faute à de trop nombreuses blessures qui l'ont éloigné des terrains.

Les soucis physiques semblent l'avoir laissé tranquille ces derniers mois. Il y a eu cette histoire de prolongation un peu douloureuse avec le FC Barcelone mais depuis, Dembélé revit. Il est un élément important de Xavi aux côtés de Robert Lewandowski, Raphinha ou encore Ferran Torres. «Il fallait que je travaille pour pouvoir jouer, pouvoir être performant, avoir la santé. Surtout avoir la santé pour pouvoir jouer et après, être performant petit à petit», explique l'intéressé à RMC ce mercredi à la veille de France-Autriche comptant pour la Ligue des Nations.

Dembélé s'est pris en main
«J’ai eu énormément de blessures à l’ischio-jambier. Donc il fallait travailler, on me l’a souvent dit: "si tu ne travailles pas, tu vas stagner. Tu vas te blesser, si tu ne te renforces pas". Et puis voilà, il y a eu ce déclic, avec Koeman, et avec Xavi ça se passe encore mieux. Depuis ce temps-là, je n'ai pas eu de blessure. On croise les doigts, on continue à travailler et puis je vais bien, je me sens bien à Barcelone, j’ai la confiance de toute l’équipe, tout le club, et je suis heureux. C’est bien parce que j’en ai bavé pendant ces cinq dernières années, maintenant tout le monde parle de foot, c’est mieux», poursuit-il.

Depuis le début de la saison, Dembélé est dans la continuité de sa fin du dernier exercice. Avec Xavi comme mentor, l'ancien Rennais est irrésistible sur son côté. Ça se voit sur le terrain et dans la statistiques puisqu'il cumule déjà 2 buts et 4 passes décisives en 8 matchs toutes compétitions confondues. Les moqueries sur son hygiène de vie sont désormais un lointain souvenir. «J’ai été jeune comme tout le monde. On a pu sortir. J’ai grandi, il y a eu les déclics, voilà, c’est fini toutes ces histoires-là», plaisante l'ailier. Pour le plus grand bonheur du Barça et de l'équipe de France.

Jimmy Briand s'engage avec un club de la région Bordelaise

Quelques jours à peine, après avoir annoncé sa retraite professionnelle de joueur, le désormais ancien attaquant des Girondins s’est engagé avec un club de la région Bordelaise.
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En effet, Jimmy Briand (37 ans) vient de signer avec le FC Marmande afin d’entraîner les attaquants U16 et U17 nationaux lot-et-garonnais.

L’équipe première du FC Marmande évolue en R1

"Jimmy Briand va effectuer des entraînements spécifiques auprès des attaquants U16 et U17 du FC Marmande 47 dans le cadre de son académie de coaching B-Striker." Indique le club.

Le coprésident du FCM47, Lyazid Bahlali, s’est exprimé sur le site de son club :

"Très heureux d'accueillir parmi nous Jimmy Briand, c'est une chance incroyable pour notre club, un signe fort qui prouve toute notre ambition et notre volonté de continuer de grandir. Passé par Rennes, Lyon, Bordeaux et international avec les bleus, Jimmy va nous apporter toute son expérience du très haut niveau. Il sera parmi nous dès la semaine prochaine, et ce toute la saison."

"C'est un homme très humble qui partage les valeurs du club"

"Il sera en charge d'effectuer des entraînements spécifiques pour nos attaquants U16 et U17 en priorité. Nous avons tout de suite eu un très bon feeling lors de nos échanges et il a été enchanté par nos infrastructures. Au-delà du super joueur qu'il est, c'est un homme très humble qui partage les valeurs du club. Bienvenue à toi Jimmy !"

Fabien Lemoine a enfin retrouvé du travail

Libre de tout contrat après son départ du FC Lorient à l’intersaison, le milieu de terrain de 35 ans, Fabien Lemoine, va s’engager pour Versailles, actuel troisième du championnat de National.

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Non, l’heure de la retraite n’a pas encore sonné pour Fabien Lemoine. Bien que la retraite approche à grands pas, l’ancien milieu de terrain du Stade Rennais va rechausser les crampons et évoluera en National la saison prochaine.

Jimmy Briand officialise la fin de sa carrière

L’attaquant, dont le contrat de joueur n’avait pas été prolongé à Bordeaux, a annoncé sur les réseaux sociaux qu’il raccrochait les crampons
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Il s’était donné l’été pour réfléchir, étudier les possibilités qui s’ouvraient à lui. Non prolongé par les Girondins à la fin de son contrat le 30 juin, Jimmy Briand, 37 ans, a annoncé ce mardi sur son compte Instagram qu’il mettait fin à sa carrière de joueur.

Passé par l’INF Clairefontaine avant de rejoindre le centre de formation de Rennes, l’avant-centre avait disputé son premier match professionnel le 20 mai 2003 au Parc des Princes à 18 ans. En dix-neuf saisons au plus haut niveau, il aura disputé 636 matchs toutes compétitions confondues en club : 212 avec Rennes, 160 avec Lyon, 30 avec Hanovre (Allemagne), 118 avec Guingamp et 116 avec Bordeaux pour un total de 134 buts et 83 passes décisives.

Avec les Girondins, où il a passé quatre saisons, il aura inscrit son 100e but en Ligue 1 contre Nîmes le 25 octobre 2020, connaissant la Ligue Europa jusqu’à la descente en Ligue 2 en mai dernier. L’international aura donc disputé son dernier match le 21 mai à Brest (succès 4-2).

“Le foot, ce sont des émotions et j’espère vous en avoir donné autant que vous m’en avez donné, écrit-il, après avoir remercié sa famille et les acteurs qui ont marqué sa carrière. Et maintenant ? Plein de projets » dont l’ouverture d’une académie d’entraînement des attaquants. Depuis début août, Jimmy Briand, qui a commencé à passer ses diplômes mais ne restera finalement pas aux Girondins avec qui il avait une clause de reconversion, est également consultant pour Amazon Prime Video.

Premier but pour Mathys Tel qui entre déjà dans l’histoire du Bayern Munich

Buteur lors de la large victoire du Bayern Munich contre le Viktoria Cologne (5-0), mercredi en coupe d’Allemagne, Mathys Tel est devenu le plus jeune buteur du club dans la compétition, à 17 ans et 126 jours.
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Première titularisation, premier but pour Mathys Tel ! L’ancien joueur du Stade Rennais, parti cet été au Bayern Munich contre près de 30 millions d’euros, a participé au festival du Rekordmeister contre le Viktoria Cologne (5-0), club de troisième division, lors des 32es de finale de la coupe d’Allemagne.

En inscrivant le deuxième but des Bavarois dans le temps additionnel de la première période, il est devenu, à 17 ans et 126 jours, le plus jeune buteur du club dans la compétition depuis sa promotion en Bundesliga en 1965.

Fabien Lemoine, un dernier défi avant de raccrocher ?

Malgré son envie de prolonger au FC Lorient, Fabien Lemoine a vu son contrat non-renouvelé chez les Merlus cet été. En quête d’un dernier défi, le milieu de terrain de 35 ans, espère repartir pour une nouvelle saison sous les couleurs d’un nouveau club.
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11 juillet 2022, l’annonce tombe, Fabien Lemoine et le FC Lorient se séparent après 5 saisons. « Avec le début de saison que j’ai pu faire l’année dernière, j’étais sûr de moi que j’allais rejouer un an au FC Lorient. Donc prolonger, j’y croyais ».

Mais au début de l’été, l’ancien capitaine des Merlus rencontre le nouvel entraîneur, Régis Le Bris. « Il m’a reçu le 6 juillet, durant une vingtaine de minutes, et le couperet est tombé. Régis m’a parlé de temps de jeu, d’intensité. C’est là où j’avais mes arguments : parce que le début de saison dernière, on a été bons parce qu’on avait mis de l’intensité, et je jouais dans l’équipe. Après, il y a d’autres paramètres : mon âge, ma situation. Il m’a dit qu’il voulait aussi un effectif réduit », annonce Fabien Lemoine sans amertume pour le tacticien lorientais. « Je respecte beaucoup l’homme, j’ai apprécié parce qu’il n’était pas obligé de me recevoir, comme je n’étais plus sous contrat. Malgré le fait que c’est ce coach qui a décidé de ne pas me prolonger, et peut-être celui qui va mettre fin à ma carrière ».

Dans ma tête, je me suis dit : Guingamp, ce serait le top !
À 35 ans, l’ancien milieu de terrain du Stade Rennais, de Saint-Étienne et Lorient veut tout faire pour profiter d’une dernière saison. « Quand j’attendais la décision de Lorient, j’ai, entre-temps, refusé deux opportunités, Amiens (Ligue 2) et Versailles (National). On a échangé avec le président de Guingamp également, il m’a fait une offre, mais j’étais en ballottage avec un autre joueur, et le club a choisi un profil différent (Tchimbembe, l’ancien Messin) ».

Entraînement athlétique
« Je sais que passé le 31 août, cela sera encore plus compliqué. Mentalement, j’ai encore la “dalle”. Je m’accroche ! Je n’attendrai pas des mois et des mois. Si d’ici fin septembre il n’y a rien, ce sera pareil au mercato d’hiver, il faut être réaliste », avoue Fabien Lemoine, qui continue sa préparation physique.

« J’ai un programme athlétique, je m’y tiens même si ce n’est pas simple. Je ne touche pas le ballon à part quand je joue avec mon fils (rires). Je sais qu’au bout de 10 jours avec le ballon je peux être réglé, je n’aurai pas les pieds carrés, il faut rassurer les clubs. » Fabien Lemoine, qui compte 337 matchs en Ligue 1, n’exclut aucune piste. « Je suis ouvert à tous projets Ligue 1, Ligue 2 ou une équipe de National qui a pour objectif de remonter. Je cherche un club avec des infrastructures, un stade, une belle ambiance, je veux profiter un maximum, vivre des émotions une dernière fois ».

Reconversion au FC Lorient
Même si Fabien Lemoine espère rechausser les crampons pour une dernière saison, l’après carrière est déjà dans les tuyaux au FC Lorient. « Dans un premier temps, l’idée est de découvrir les métiers du club (la structure, la gestion), de passer de services en services », annonce l’ancien milieu lorientais, qui écarte l’idée d’entraîner pour le moment.

Quoi qu’il arrive, l’ancien capitaine des Merlus s’accroche et espère bien repartir pour une nouvelle saison dans un nouveau club « Le FC Lorient est compréhensif, si jamais j’ai l’opportunité de signer ailleurs, la reconversion se fera à la fin de ma carrière de joueur. S’il n’y a pas de nouvelle saison, cela s’enclenchera d’ici quelques semaines ou mois ».

Mario Turdo : Rennes n'en a pas eu pour son Argentin

Cet été pendant le mercato, So Foot revient chaque jour de la semaine sur un transfert ayant marqué son époque à sa manière. Ce 54e épisode est l'occasion de se rappeler que le vrai bug de l'an 2000 a eu lieu à Rennes, au cœur de l'été. Il y a eu l'accident industriel, Severino Lucas, mais aussi Mario Hector Turdo, son pendant argentin. Un attaquant aussi généreux que les dirigeants bretons.

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C'est un duo qui promettait de faire des étincelles. D'un côté, le nouveau Ronaldo - c'est comme cela qu'il était présenté -, Severino Lucas, de l'autre, le grand espoir argentin - c'était aussi sa carte de visite -, Mario Hector Turdo. Si le premier a marqué au fer rouge l'histoire du Stade rennais, avec son transfert record à 150 millions de francs, soit environ 21 millions d'euros, le second ne lui rend pas grand-chose en matière d'accident industriel. Une mauvaise affaire surfacturée 80 millions de francs, soit une douzaine de millions d'euros, une petite fortune à l'époque. Attaquant tendance «?bison?» , dixit son ex-coéquipier et capitaine Stéphane Grégoire, l'Argentin Mario Hector Turdo arrive en provenance du Celta de Vigo.

Du-per Mario
C'est l'été 2000 à Rennes, celui de tous les excès, pour un club qui recrute douze nouveaux joueurs, dont quatre Brésiliens, parmi lesquels un trop jeune Luís Fabiano (19 ans), mais aussi le charismatique Bernard Lama, au rayon bleu-blanc-rouge. Habitué du ventre mou, le Stade rennais a toutefois connu une belle éclaircie en 1998-1999, avec une cinquième place. Mais l'exercice suivant, il vit une rechute, avec un treizième rang final. Le club détenu par François Pinault depuis 1998 compte alors conquérir la France à la force du carnet de chèque. Quitte à s'emballer légèrement. Avant d'arriver en Bretagne, Mario Turdo n'a ainsi pas spécialement flambé lors de son unique saison européenne, mais il est considéré, ou tout du moins vendu par un représentant malin, comme le futur de l'Albiceleste, ce que ses quelques sélections avec les moins de 20 ans de José Pékerman augureraient. À Vigo, le joueur formé à Independiente a inscrit huit buts, ce qui en fait le trentième meilleur buteur de Liga. Des chiffres qui mériteraient de quadrupler les trois millions d'euros d'indemnité versées par le club espagnol un an plus tôt. C'est, en tout cas, le calcul réalisé alors par l'énigmatique direction sportive rennaise.

"Dès les premiers entraînements devant le but, on s'est tout de suite rendu compte que lui, comme Lucas Severino, n'étaient pas des finisseurs."
Stéphane Grégoire

Devant un tel effort financier, le groupe rennais se montre plutôt enthousiaste. «?C'était un joueur qui venait d'un club de haut niveau, qui avait manifestement une haute valeur sur le marché, et on a donc très bien accueilli la nouvelle de son arrivée?» , se souvient Stéphane Grégoire. Rennes vient alors de perdre Shabani Nonda, son buteur providentiel, parti à Monaco. Mais Grégoire, comme les autres, ne tarde pas à se rendre compte que ses successeurs ne sont pas à la hauteur. «?Dès les premiers entraînements devant le but, on s'est tout de suite rendu compte que lui, comme Lucas, n'étaient pas des finisseurs?» , poursuit l'ex-capitaine rouge et noir. Turdo ne manque pourtant pas de bonne volonté. Généreux sur le terrain, le natif de Rosario est du genre à fatiguer les défenses, à défaut de se montrer adroit.

Au sein d'un groupe dirigé par un Paul Le Guen sceptique quant au talent de ses Sud-Américains, il fait aussi les efforts pour s'intégrer, comprend rapidement le français. En bref, l'Argentin est un type «?sympa, agréable, gentil comme tout?» , toujours selon Grégoire. Il est même mature pour ses 21 ans, mais ce transfert, ces attentes, tout cela est bien trop lourd pour ses pourtant robustes épaules. Mais l'histoire de son échec n'est pas celle d'un joueur arrivé au mauvais endroit au mauvais moment. À le voir se démener souvent maladroitement, il est évident que celui qui a un physique à ne pas passer son tour lors d'un asado appartient à la catégorie des attaquants laborieux, ceux taillés pour les bas-fonds de la première division ou pour l'étage inférieur. C'est d'ailleurs ce que confirme la suite de sa carrière, qui le verra passer à Leganés, alors en D2 espagnole, avant de repartir en Argentine où il se retirera en 2009, sous les couleurs du modeste San Martín Tucumán.

Victime expiatoire
À Rennes, il n'aura joué que six mois, marquant trois buts - un de moins que le total de Lucas -, avant d'être prêté à Las Palmas. Pleins d'espoir au cœur de l'été, les supporters ont alors déjà déchanté. Au terme de la phase aller, leurs chers Rouge et Noir pointent à une triste quinzième place, même si l'équipe allait redresser la barre pour terminer sixième, avec un Cyril Chapuis qui fait aisément oublier Mario Turdo. L'Argentin n'en a toutefois pas fini avec Rennes. Au terme de la saison, il revient, mais il ne jouera plus avec l'équipe première, victime de graves blessures au genou et de ses insuffisances. «?J'étais plutôt malheureux pour lui, comme pour Lucas, reprend Grégoire. J'ai d'ailleurs eu des prises de bec avec des supporters, car leur taper dessus était trop facile, d'autant qu'ils étaient jeunes, ce qu'on oublie souvent, ça m'embêtait pour eux, alors qu'il y avait sans doute d'autres personnes au sein du club à qui il fallait s'en prendre.?» Dans la mémoire du supporter rouge et noir, mais aussi des dirigeants du club, le duo Lucas-Turdo reste encore aujourd'hui indissociable, synonyme d'un temps révolu de l'innocence.

Pourquoi Clément Grenier n'est pas revenu en ligue 1

Ancien pensionnaire de la Ligue 1, et notamment de l'OL au sein duquel il a passé tant d'années, Clément Grenier poursuit finalement sa carrière de milieu de terrain à Majorque. Il a expliqué pourquoi au travers d'un entretien accordé à So Foot.

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Après l'OL et le Stade Rennais, c'est donc en Liga, sous les couleurs de Majorque, que Clément Grenier poursuit sa carrière. Un choix assumé, mais qui aurait pu être bien différent si l'on en croit l'intéressé. En effet, et pour le compte de So Foot, le milieu de terrain est revenu dans le détail sur les plusieurs mois passés à Lyon afin de retrouver la forme.

Et sur la possibilité de résigner un contrat avec son club formateur. Explications. "J’ai eu des discussions avec le club. Mais le coach Bosz en a décidé autrement. Enfin, de ce qu’on m’a dit au club. C’est exactement la réponse qu’on m’a donné : le coach ne veut pas. A priori, il y avait des pour et des contre. Le dernier mot revient à l’entraineur. Un moment, je m’entraînais bien, j’étais en forme, j’étais au club, je revenais à la maison... Mais ça ne s’est pas fait! Encore merci à eux et au président car grâce à eux, je suis à Majorque."

S.G.S.B.

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