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Laurent Pokou à Rennes : un roi en Bretagne

Cet été pendant le mercato, So Foot revient chaque jour de la semaine sur un transfert ayant marqué son époque à sa manière. L’épisode 50 est consacré à l'aventure de Laurent Pokou à Rennes au cœur des années 1970. Une histoire d'amour entre un joueur spécial et une région, une ville et un club, racontée de son arrivée inespérée au Stade rennais, une équipe à la dérive, à un coup sang à la veille de Noël. Des gestes fous, des buts à la pelle, un charisme rare et un devoir de mémoire, entretenu par les fans de l'attaquant ivoirien et le club rouge et noir.

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À Rennes, le nom de Laurent Pokou se transmet de génération en génération, comme un héritage, et une fierté régionale dont il est important de ne jamais oublier le rayonnement. Il ne faut pas avoir vu jouer l’attaquant ivoirien sous le maillot rouge et noir pour respecter le joueur qu’il était. Les plus anciens aiment rappeler la chance qu’ils ont eu de pouvoir admirer un tel footballeur au stade de la route de Lorient, et leurs yeux s’illuminent dès qu’il s’agit d’ouvrir la boîte à souvenirs pour remonter le temps. C’était il y a près de 50 ans, la mémoire peut parfois jouer des tours, mais elle est aussi épatante quand elle permet de raconter des scènes vieilles des années 1970, avec des petits détails et des grandes précisions. « Il a marqué les esprits d’une manière incroyable pour un joueur qui n’a pas été si longtemps au Stade, confirme Jacques Delanoë, jeune supporter du club breton à l’époque et aujourd’hui président du conseil d’administration du SRFC. C’était une époque très dure pour les amoureux du club et Laurent Pokou a été un véritable rayon de soleil parce que l’on ne pensait pas qu’un joueur comme ça puisse être à Rennes. » Le miracle est arrivé le 29 décembre 1973, comme un cadeau de Noël après l’heure au pied du sapin, et il n’a pas fallu longtemps pour comprendre que ce serait le début d’une très belle histoire.

"J’ai trouvé mon successeur. Il s’appelle Laurent Pokou. Il n’a qu’un défaut, il n’est pas Brésilien."

La lettre de Pelé, les 27 apéritifs et le rôle de François Pinault

Laurent Pokou n’était pas n’importe qui, les mois, les semaines et même les jours précédant son arrivée en Europe viennent le rappeler. À ce moment-là, l’homme d’Asmara est déjà une légende du football africain et un dieu vivant en Côte d’Ivoire, où il a collectionné les buts et les titres nationaux avec l’ASEC Abidjan. Il est aussi le meilleur artilleur de l’histoire de la CAN (14 réalisations en deux éditions, en 1968 et 1970), un record qui tiendra pendant près de 40 ans jusqu’à ce qu’il ne soit battu par Samuel Eto’o, en 2008. Après la mini Coupe du monde de 1972 (aussi appelée Coupe de l’Indépendance) se déroulant au Brésil, il est adoubé par le roi Pelé lui-même : « J’ai trouvé mon successeur. Il s’appelle Laurent Pokou. Il n’a qu’un défaut, il n’est pas Brésilien. » Un an plus tard, le triple champion du monde joue un rôle déterminant dans la décision de l’Ivoirien de quitter le continent africain, Pokou ayant été marqué par les histoires récentes de Salif Keita et de Jean-Pierre Tokoto(1) en France. Le 25 novembre 1973, Georges Taï Benson, vedette de la télé ivoirienne et conseiller de Pokou, revient du pays de la samba avec un maillot de Santos dédicacé par Pelé, et surtout avec une lettre écrite par le Roi, dévoilée dans le canard Ivoire Dimanche, dans laquelle il lui demande de « vivre pleinement » sa carrière et de « tirer le maximum profit de ses dons et de son travail ».

Les clubs français et européens n’ont cependant pas attendu cet anoblissement pour jeter leur dévolu sur Pokou. Entre septembre et décembre de cette année 1973, la star ivoirienne aurait ainsi participé à 8 dîners, 3 déjeuners, 27 apéritifs et 15 entretiens, selon Georges Benson. Tout le monde veut Pokou, mais l’affaire n’est pas seulement sportive, elle est aussi politique. « C’était un trésor national, le président Félix Houphouët-Boigny l’appelait « mon fils », éclaire Jean-Yves Augel, co-auteur du bouquin Laurent Pokou : un destin de foot(2). Ils étaient de la même ethnie et il savait qu’il était indispensable au club de l’ASEC Abidjan. » Ainsi, les figures de la vie politique de l’Hexagone se succèdent pour essayer de convaincre l’homme d’État africain de laisser filer sa pépite : Gaston Deferre pour l’OM ; le prince Rainier III pour Monaco ; André Morice, maire de Nantes, pour le FCN. Sans succès. La Côte d’Ivoire est quasiment une prison dorée pour Pokou. Le 5 décembre, l’attaquant s’apprête à prendre l’avion pour Nantes, mais il est stoppé à l’aéroport de Port-Bouët par des militaires. « Dans mon esprit, je partais plein d’espoir pour Nantes, racontera-t-il des années plus tard. Ils m’en empêchaient. Sur le coup, j’ai été très déçu. »

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Le président Bernard Lemoux et Laurent Pokou au moment de la signature du contrat de l’Ivoirien à Rennes

Dans l’ombre, un club tente de griller la politesse à tous les autres : le Stade rennais. À la manœuvre, François Pinault, déjà membre du conseil d’administration des Rouge et Noir et homme d’affaires négociant du bois en… Côte d’Ivoire, bien aidé par l’amicale des Bretons de Côte d’Ivoire (Ti Breizh). Les discussions aboutissent et Houphouët-Boigny, dont le fils a fait ses études à Rennes, finit par accepter l’idée de voir le prodige s’en aller. Le 29 décembre, à 5h52, une dépêche de l’AFP tombe et fait date : « L’Ivoirien Pokou attendu à Rennes. » Le buteur est arrivé au Bourget à bord de l’avion privé de M. Pinault, à une trentaine de kilomètres d’Orly, où Robert Budzynski, directeur sportif du FCN, et une délégation nantaise espéraient encore voir cette perle rare rejoindre la Maison Jaune. À 12h30, Pokou signe son contrat avec le SRFC (une période d’essai de six mois reconductible pour deux ans) et pose aux côtés du président Bernard Lemoux, de l’entraîneur René Cédolin et de François Pinault. « Rennes se traînait en fin de classement, à la 19e place, avec une attaque famélique, se souvient Augel. En général, dans ces cas-là, on change d’entraîneur. Là, ils ont pris Pokou. » Le spectacle pouvait commencer.

Je n’ai jamais connu un joueur aussi fort au Stade rennais. Rien que son nom sur la feuille de match, c’était 5000 spectateurs en plus.

Un peu, Pokou, à la folie, passionnément
Si la première impression est toujours la bonne, Laurent Pokou n’a pas manqué la sienne auprès des Rennais. Le 6 janvier 1974, l’équipe doit relancer la machine à Troyes, dans le froid aubois, et l’attaquant est attendu pour ses grands débuts. Une curiosité attirant du monde, dont la presse ivoirienne. « Tu marques un but à Troyes et je t’offre un billet aller-retour pour la Côte d’Ivoire », glisse le président Lemoux à Pokou, qui n’a pas encore sa femme Thérèse et sa famille avec lui en Bretagne. Résultat : un but, une passe décisive, une victoire rennaise et la naissance de très belles promesses, devenant encore plus concrètes quinze jours plus tard, quand Pokou illumine la rencontre face à l’OL de Chiesa, Di Nallo et Jacquet, 3e au classement, pour sa découverte du stade de la route de Lorient (succès 1-0 de Rennes). « J’étais en tribune ce jour-là et j’en garde un souvenir extraordinaire, rembobine Jean-Paul Rabier, jeune joueur de 18 ans à l’époque et futur coéquipier de Pokou. Il était marqué par Baeza, qui n’était pas un tendre, et le ballon lui arrive sur la poitrine à 35 mètres du but. Il le soulève pour le faire passer au-dessus de la tête de Baeza, le laisse rebondir et le reprend derrière en l’envoyant dans la lunette. Le stade a explosé, c’était fou. » En quelques semaines à peine, le génial Pokou transforme le Stade rennais et tout le monde est sous le charme, des supporters bretons à la presse nationale, en passant par les partenaires de la nouvelle star. « Le public me découvrait. Le mariage était consommé », imagera Pokou dans le livre qui lui est consacré.

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Ce sont bien sûr les autres qui parlent le mieux du joueur qu’était Pokou, ceux qui ont pu le voir évoluer sur le pré. « Il était dribbleur, chambreur, vif, rapide, il faisait très peu de touches de balle sur 20 mètres, énumère Alain Prioul, co-auteur de l’ouvrage et ancien journaliste chez Ouest-France. Un coup de rein magnifique, un jeu de tête énorme ! Je n’ai jamais connu un joueur aussi fort au Stade rennais. Rien que son nom sur la feuille de match, c’était 5000 spectateurs en plus. » Jacques Delanoë se souvient d’un « joueur éminemment spectaculaire, bondissant, qui jouait presque comme un gymnaste et qui pouvait marquer dans toutes les positions ». Pour Jean-Paul Rabier, « c’était un félin de premier ordre aimant se frotter à l’adversaire direct ». Laurent Pokou n’était pas du genre brillant à l’entraînement (« on a l’impression qu’il s’ennuyait, ce n’était pas son truc », dit Rabier), mais se transformait en génie du ballon rond en match. « Ce qui me bluffait, c’est qu’il s’allongeait sur la table de massage et dormait dans le vestiaire, se marre Rabier. Il dormait ! Mais une fois réveillé, c’était un monstre sur le terrain. »

Les premiers mois à Rennes sont idylliques, Pokou gagnant presque à lui tout seul les rencontres face à Lyon, Marseille et l’ASSE
. L’Ivoirien vole sur le terrain, épate ses partenaires et permet au SRFC de se maintenir dans l’élite en terminant la saison en milieu de tableau. Là encore, il faut écouter ceux qui l’ont vu de près, comme l’arbitre international Michel Vautrot : « Les joueurs qui m’ont le plus impressionné ? Je ne vais pas faire preuve d’originalité. Les Platini, Beckenbauer, Pelé, Giresse, bien sûr. Mais je n’ai jamais rien vu de tel que Pokou lors d’un Rennes-Saint-Étienne. » Des compliments à tout-va de la part de ses adversaires, ses partenaires et des journalistes pour un joueur d’une élégance folle sur le terrain, mais aussi en dehors, où le charmeur Pokou se distingue en se baladant tel un dandy muni d’un Borsalino et un style lui permettant aisément de renforcer sa réputation de séducteur.

Le diable, le genou et le coup de sang
L’aventure de Pokou à Rennes n’est pas seulement magnifique, elle est aussi parfois chaotique. Si le buteur continue de régaler lors de sa deuxième saison (15 buts en D1), il ne peut empêcher la descente du SRFC à l’échelon inférieur, son duo avec Raymond Kéruzoré, de retour au bercail, n’ayant pas pris, et les pépins physiques commençant à freiner son règne sur le championnat français. Avec une pointe d’amertume, il accepte de rester au Stade rennais lors de l’exercice 1975-1976, en D2, où il commence fort en martyrisant Rouen et le pauvre René Sillou. « Dans le vestiaire, après le match, il avait la tête entre les mains et n’arrêtait pas de dire : « C’est le diable ce type, c’est le diable ! », confie Alain Prioul. Il a fallu que son président, son coach et ses coéquipiers viennent le secouer pour qu’il aille sous la douche. » Mais Pokou n’a pas le temps de traumatiser tous les stoppeurs de la division (17 buts en 12 matchs), l’attaquant étant victime d’une grave blessure après avoir vu le portier Raymond Olejnik lui tomber sur la jambe lors d’un Rennes-Châteauroux en décembre.

Quand il passe devant moi, je le suis du regard et je sens qu’il va péter les plombs. D’un coup, il se retourne et court vers l’arbitre, je l’ai chopé sans réussir à le stopper entièrement, même si ça a amorti un peu le coup. Laurent n’a pas su se contrôler.

Il y a alors la crainte de ne plus jamais revoir l’artiste sur un terrain de foot (« Pour moi, ce fut le désespoir. Le football, c’est toute ma vie », dit Pokou) pendant que la formation bretonne remonte brillamment dans l’élite. Une longue attente de 13 mois et 14 jours pour revoir l’idole refouler la pelouse de la route de Lorient lors de la réception de Bordeaux, le 21 janvier 1977. « Je flamberai ou je craquerai pour le Stade rennais », lâche-t-il même dans France Football face aux doutes entourant son retour. La réponse arrive après 23 minutes de jeu : Pokou craque et doit sortir après un claquage à la cuisse. L’esthète prend part à une fin de saison calamiteuse (5 buts en 5 apparitions, quand même) et laisse cette fois Rennes en D2 pour rejoindre le Nancy de Michel Platini, le SRFC ayant besoin de renflouer les caisses. Mais en Lorraine, Pokou ne retrouve pas la chaleur de la Bretagne et il n’est surtout pas la seule star de l’équipe. Sa parenthèse nancéienne est un échec et l’Ivoirien se console en étant transféré… au Stade rennais. « Je préfère la seconde division et jouer plutôt que la première et ne rien faire. Quand ça part du mauvais côté, il faut savoir faire marche arrière et ne pas s’entêter », accepte Pokou. Le rêve d’Alfred Houget, nouveau président du SRFC et sauveur d’un club ayant frôlé la disparition, est exaucé. Le buteur providentiel revient à la maison contre une indemnité d’environ 70 000 francs. Mais Pokou, dont le genou est toujours fragile, fait face à ses limites physiques dans un championnat exigeant dans ce domaine (12 matchs, 6 buts et 4 passes décisives).

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Les histoires d’amour n’ont pas toujours le droit à des fins heureuses, celle de Pokou avec Rennes est d’une tristesse absolue. Le 23 décembre 1978, les Rouge et Noir se rendent au stade Kernévez pour défier les amateurs de Saint-Pol de Léon. « Houget avait accepté d’inverser le match qui devait initialement se jouer route de Lorient. Il a fait une grosse connerie », assure Alain Prioul. « Un dirigeant me dit à l’époque qu’on va là-bas parce qu’on allait faire une plus grosse recette à la buvette, confirme Rabier, capitaine cette année-là. Effectivement, on était plus qu’attendus… » Un coupe-gorge, un bourbier pour des Rennais malmenés, battus et surtout désespérés d’avoir perdu Pokou, expulsé à l’heure de jeu pour avoir bousculé et insulté l’arbitre M. Lopez. « Quand il passe devant moi, je le suis du regard et je sens qu’il va péter les plombs, rejoue Rabier. D’un coup, il se retourne et court vers l’arbitre, je l’ai chopé sans réussir à le stopper entièrement, même si ça a amorti un peu le coup(de pied, NDLR). Laurent n’a pas su se contrôler. On avait un repas le soir-même, il s’énervait avec les dirigeants. C’est l’un de mes pires souvenirs. » Sans le savoir, il vient de vivre son dernier match officiel sous le maillot rennais et en Europe. Suspendu deux ans, l’attaquant voit sa sanction réduite à six mois ferme et dix-huit mois de sursis. « Ma carrière est terminée. C’est triste d’en finir ainsi », déplore-t-il en quittant la salle d’audience. Pokou à Rennes, c’est fini.

Sans l’aide des Rennais, je n’y serai peut-être pas parvenu. On dit les Bretons têtus. C’est probablement vrai, mais il faut les côtoyer, apprendre à les connaître, parler et dialoguer avec eux. Ce sont des gens formidables.

De l’homme d’Asmara au Duc de Bretagne
Dans l’imaginaire collectif et dans la légende du club breton, Pokou n’a cependant jamais perdu ses lettres de noblesse. L’Ivoirien était un roi, un dieu vivant pour beaucoup. C’est le cas en Afrique, et Jean-Paul Rabier se rappelle encore avec précision de la tournée du SRFC en Côte d’Ivoire, probablement négociée lors du transfert de Pokou, en juin 1974 : « On arrive à l’aéroport, c’était noir de monde. Il y avait 15 000 ou 20 000 personnes, dont des gens qui avaient fait trois jours de marche pour venir le voir ! Au stade, ils étaient 50 000. Je me souviens de le voir entrer en dernier à l’échauffement, olalalala, ce brouhaha. C’est inoubliable et c’est à ce moment que l’on comprend la dimension de cet homme. » Puis, l’homme d’Asmara est devenu le Duc de Bretagne, un surnom trouvé par un journaliste de France Football après une énième démonstration. De ses trois années et demie passées à Rennes, Pokou a gardé de très bons amis et d’excellents souvenirs, lui qui avait été très touché par l’accueil fait par le club et la ville. « Sans l’aide des Rennais, je n’y serai peut-être pas parvenu, assurait-il. On dit les Bretons têtus. C’est probablement vrai, mais il faut les côtoyer, apprendre à les connaître, parler et dialoguer avec eux. Ce sont des gens formidables. Nombreux sont mes amis dans ce pays d’une admirable beauté. »

Laurent Pokou savait décidément aussi bien parler qu’il ne maniait le ballon, ce qui n’était pas de trop pour séduire son monde. « Il disait que le Stade rennais était le club de sa vie, il le disait, sourit Jacques Delanoë. Il paraît même que l’on trouvait le drapeau breton dans son village à Abidjan. » Ce n’est en tout cas pas un hasard si deux de ses cinq enfants ont hérité de prénoms bretons, Erwan et Gaëlle. En mai 2011, Pokou était revenu à Rennes, chez lui, à l’occasion d’une semaine spéciale lors de laquelle la ville et le club lui avaient rendu hommage, à travers la sortie du livre, des dîners entre anciens, des concerts et une rencontre face à Nancy au stade, où il avait été célébré par les plus vieux comme les plus jeunes. Une attention très rare voire unique pour un joueur de foot. « Quand il revenait à Rennes et qu’on arrivait à la gare, il voulait absolument passer devant son ancien appartement, situé au bout de la rue Duhamel, près du Théâtre national de Bretagne, rapporte Jean-Yves Augel, devenu proche de l’Ivoirien dans ses dernières années. Il me montrait la chambre de son fils, il avait cette nostalgie des années 1970. Et un attachement incroyable pour la ville et la Bretagne. » Le 13 novembre 2016, Laurent Pokou s’est éteint à l’âge de 69 ans, laissant derrière lui des milliers d’anecdotes et encore plus de souvenirs. « Il jouait comme il avait envie de jouer, et il vivait comme il avait envie de vivre, c’était Laurent Pokou », conclut Jean-Paul Rabier. Son nom est resté dans toutes les mémoires et son visage souriant est apparu l’année dernière autour du Roazhon Park, quand son portrait a rejoint le mur des Légendes. À Rennes, il ne sera jamais question d’oublier Laurent Pokou.

A 43 ans, Olivier Sorlin entame sa reconversion sur un banc de Régional 1

Après une carrière de footballeur qui s’est achevée sur le terrain de Cluses Scionzier, Olivier Sorlin va reprendre le flambeau sur le banc du club de Régional 1.

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"On m’avait dit que je ne serai jamais professionnel" évoque en préambule Olivier Sorlin, pour résumer une carrière qu’il n’aurait jamais pensé si longue. Au point d’y mettre son point d’orgue dans le football amateur, du côté de Cluses Scionzier (Haute-Savoie). Avec le maintien acquis in extremis en Régional 1 contre la réserve du Grenoble Foot 38 la saison dernière, l’ancien milieu de terrain quitte le pré vert avec le sentiment du devoir accompli.

"C’est toujours mieux de finir la saison sans descendre et pouvoir atteindre les objectifs du club" confie le désormais ex-milieu de terrain. Avant d’évoquer son jubilé, où étaient notamment présents Cédric Barbosa, Kevin Bérigaud ou encore Aldo Angoula. "Le principal était de pouvoir revoir les gens avec qui j’ai passé du temps pendant ma carrière, avec en plus la présence de toute ma famille" raconte celui qui compte presque 700 matches chez les professionnels. Une carrière à la hauteur de son talent.

Pour l’ambiance, le PAOK Salonique c’était quelque chose !
Avant d’entamer l’exercice 2022-2023 dans la peau de l’entraîneur, Olivier Sorlin se rappelle ses nombreux souvenirs. "L’Europe décrochée avec Rennes reste gravé dans ma mémoire ainsi que la finale de la Coupe de France. Je n’oublie pas non plus la montée de L2 en L1 avec Evian Thonon Gaillard." Et ce but exceptionnel inscrit contre Fabien Barthez, son premier en Ligue 1 face à l’AS Monaco. "C’est celui dont tous les gens me parle" s’amuse-t-il avant d’évoquer les clubs marquants de sa longue carrière. "Pour l’ambiance, le PAOK Salonique c’était quelque chose. Pour le temps passé, je dirais Rennes et Evian Thonon Gaillard." Comme pour beaucoup, jouer puis entraîner en amateur ont été une suite logique. Sans trop de soucis pour se fondre dans le moule.

"Quand le foot est une passion, et qu’on peut aller jouer avec ses amis, il n’y a pas d’adaptation spéciale sauf le niveau (rires). On fait aussi moins attention à l’hygiène de vie donc on prend quelques kilos (rires)" s’amuse-t-il avant de faire un comparatif avec le football de ses débuts. "Tout était moins médiatisé, les mentalités n’étaient pas les mêmes, les médias non plus, il fallait plus prouver avant qu’aujourd’hui pour décrocher un contrat."

J’ai accepté le poste avec plaisir
Après s’être parfaitement adapté aux exigences du ballon rond, Olivier Sorlin va désormais entamer sa reconversion en Haute-Savoie dans un rôle qu’il ne pensait pas occuper il y a peu. "Je n’avais pas l’ambition de prendre les seniors, Yo a arrêté (Johann Durand, son ex-coéquipier à Evian TG, N.D.L.R.) et m’a proposé le poste en fin de saison. Après discussion avec ma femme et mes enfants, j’ai accepté le poste avec plaisir." Une nouvelle vie débute donc à 43 ans.

"J’aimerais que tous les joueurs soient contents de venir s’entraîner. Que l’on prenne du plaisir tous ensemble et que l’on se maintienne le plus rapidement possible." Et il s’y prépare. "J’ai axé mon recrutement en fonction des départs et des joueurs que l’on avait déjà au club et en équipe réserve." De quoi entamer cette nouvelle mission avec quelques certitudes.

Christophe Le Roux s’en va, Aziz Mady-Mogne nommé coordinateur sportif

Comme pressenti depuis plusieurs semaines, Christophe Le Roux n’est plus le directeur sportif du FC Lorient. Aziz Mady-Mogne en devient le coordinateur sportif.
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Christophe Le Roux n’est plus le directeur sportif du FC Lorient. Comme annoncé par Le Télégramme au début du mois de juillet, cet historique du club, directeur sportif depuis 2015 après avoir été joueur du FCL, puis coordinateur des jeunes et directeur du recrutement, a trouvé un accord avec la direction du club pour une séparation à l’amiable.

Dans le même temps, Aziz Mady-Mogne, qui était jusqu’à présent coordinateur sportif du centre de formation et membre de la cellule de recrutement, devient le "coordinateur du projet sportif du FCL", selon l’appellation indiquée dans le communiqué du club.

L’entraîneur du Bayern Munich officialise Tel et l’encense !

Julian Nagelsmann s’est exprimé sur sa (future) recrue Mathys Tel.

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C’est désormais presque officiel. Le Stade Rennais devrait, sauf énorme surprise, céder Mathys Tel au Bayern Munich contre une enveloppe de 28,5M€ bonus compris. Un montant record pour un joueur Français de moins de 18 ans, alors qu’il s’agirait du troisième joueur le plus chère de l’histoire à cet âge. Après plusieurs offres donc, le club bavarois a obtenu gain de cause. Après la défaite du rouleau compresseur allemand face à l’ogre Manchester City (1-0), Julian Nagelsmann s’est exprimé sur sa future recrue.

"C’est un très jeune joueur talentueux. Il peut jouer à différents postes devants, en position d’avant-centre ou sur les côtés. Il est très rapide, fort avec son corps. Il protège bien le ballon dos au but. Il est également doué pour les courses en profondeur. J’espère qu’il se sentira à l’aise avec le groupe le rapidement possible. Il peut marquer quelques buts. Ce n’est pas une sorte de coups d’éclats. Je pense que c’est normal qu’on parle de son âge, son expérience et du football professionnel. Un jour, il pourrait être l'un des meilleurs attaquants au monde et j'ai la certitude qu'il peut marquer 40 buts à un moment donné de sa carrière." a-t-il confié. De quoi ôter le peu de suspense qu’il restait ce dimanche 24 juillet.

Costil vient renforcer Auxerre pour le retour en ligue 1

L’AJ Auxerre va enregistrer l’arrivée de Benoît Costil lors du mercato estival. Libre après son départ de Bordeaux, le gardien international va s’engager pour une saison avec le club promu en Ligue 1.
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Venu à bout de Saint-Etienne au terme de barrages à suspense, l’AJ Auxerre prépare activement son retour en Ligue 1. Promu dans l’élite après dix ans d’absence, le club bourguignon entend bien y rester. Afin de lutter pour sa survie, l’AJA a réussi à boucler un joli coup lors du mercato estival et va accueillir Benoît Costil.

Sans club depuis son départ de Bordeaux, le gardien de 35 ans va arriver libre à Auxerre. Une fois sa visite médicale passée, l’international tricolore (une sélection) va s’engager pour une saison avec l’équipe entraînée par Jean-Marc Furlan.

Costil à la relance à Auxerre
Après la signature du latéral lensois Brayann Pereira, du prometteur Kays Ruiz et la prolongation de Gauthier Hein jusqu’en 2025, Auxerre va donc réaliser un nouveau coup pendant l’intersaison. Avec l’arrivée de Benoit Costil, l’AJA va mettre la main sur un renfort de poids en vue du maintien.

Si le gardien sort d’un exercice mitigé à Bordeaux marqué notamment par une brouille avec les supporters et la perte de son statut de titulaire, son expérience devrait faire du bien à l’équipe bourguignonne.

 Habitué du haut niveau, Benoit Costil aura donc pour mission d’aider le club à se maintenir en Ligue 1 et même d’exaucer le souhait du propriétaire James Zhou. Au micro de RMC Sport, début juillet, le dirigeant chinois a affirmé ses ambitions pour la saison 2022-2023: "exister en Ligue 1".

Avec l’arrivée d’un gardien de la trempe de l’ancien Rennais et Bordelais, la formation auxerroise semble bien partie pour y parvenir. Etape suivante, la première journée et un déplacement périlleux à Lille. Après Bordeaux, Benoit Costil goûte à la Bourgogne.

Rennes va toucher 5 M€ sur le transfert de Raphinha au FC Barcelone

En 2020, Rennes avait cédé Raphinha à Leeds pour 17 millions d'euros, plus 6 de bonus, avec un pourcentage sur une plus-value à la revente, dont la hauteur n'avait pas été dévoilée.

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Avec le transfert de l'attaquant brésilien au FC Barcelone pour 58 millions d'euros hors bonus, pour lequel le club catalan a officialisé mercredi un accord avec Leeds, la plus-value tourne autour de 40 millions d'euros. Et l'intéressement de Rennes serait de l'ordre de 5 millions d'euros, qui peuvent être réglés en plusieurs échéances, comme le montant d'un transfert.

Au final, Raphinha, venu du Sporting Portugal en Bretagne en 2019 pour 21 millions d'euros, aura rapporté près de 30 millions d'euros à Rennes, se hissant dans le top 5 des ventes du club breton derrière celles d'Ousmane Dembélé, d'Ismaïla Sarr, de Nayef Aguerd et d'Eduardo Camavinga.

Fabien Lemoine et Lorient, c’est fini

Arrivé en 2017, Fabien Lemoine, capitaine des Merlus depuis l’été 2018, ne fera pas partie de l’effectif du FC Lorient cette saison.
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Recruté à l’été 2017, Fabien Lemoine, formé au Stade Rennais, ne fera pas partie de l’effectif du FC Lorient cette saison. Le Breton a disputé au sein de l’effectif lorientais 147 matchs. Arrivé alors que le FC Lorient venait de descendre en Ligue 2, le joueur originaire de Fougères aura contribué à la remontée du FCL en première division, puis de l’y maintenir.

La saison dernière avait été ponctuée de plusieurs blessures et le milieu n’avait débuté que 13 matchs (21 joués au total). Les deux parties ont décidé de ne pas resigner pour une saison supplémentaire. Le milieu de terrain était le capitaine des Merlus depuis l’été 2018.

Benoit Costil s'entraîne avec le VOC

Libre de tout contrat depuis son départ des Girondins de Bordeaux Benoît Costil continue sa préparation.
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"Ça fait quelque chose d’avoir Benoît Costil avec nous"

C'est avec le Vannes Olypique Club que l'ancien portier bordelais suit sa préparation. Hier, il était présent sur les terrains d'entraînement du VOC pour le plus grand bonheur des gardiens du club.

Ces derniers se sont exprimés sur les suites du VOC : "Ça fait quelque chose d’avoir Benoît Costil avec nous. Mais au-delà de ça, ce sont des moments de partage très intéressants et enrichissements pour nous de par ses conseils et son expérience" indique Joris Tonnel jeune gardien du club.

Amiens recrute Jérémy Gélin

Un nouveau renfort en défense pour Amiens ! Ce jeudi, le club de Ligue 2 a officialisé la signature de Jérémy Gélin pour les deux prochaines saisons. Le joueur de 25 ans évoluera pour la première fois de sa carrière à ce niveau. Formé au Stade Rennais, il est apparu à 64 reprises en Ligue 2 sous le maillot breton et arrive libre.

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La saison dernière, Gélin était prêté en première division belge, à Antwerp, où il a notamment disputé la Ligue Europa. Son expérience ne sera pas de trop pour le groupe de Philippe Hinschberger en Picardie.

Jonas Martin débarque au LOSC

Un nouveau Dogue prêt à sortir les crocs.

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Ce vendredi matin, le LOSC a officialisé l'arrivée de Jonas Martin. À 32 ans, l'ancien Rennais, libre de tout contrat, change de club et s'engage pour deux saisons dans le nord de la France. Après 213 matchs de Ligue 1 avec Montpellier, Strasbourg et le SRFC, le milieu de terrain vient compléter l'effectif lillois en vue du probable départ de Renato Sanches. Pour sa présentation, le principal intéressé s'est montré enthousiaste et respectueux de la procédure : «?Je suis très heureux de rejoindre ce grand club. Je ressens beaucoup de fierté. Le LOSC est un grand club français, avec beaucoup d’ambition, un bel effectif, un grand stade, de beaux supporters. Il y a tout pour réaliser une grande saison.?»

Wahbi Khazri signe à Montpellier

On savait l'affaire conclue depuis plusieurs jours, c'est désormais officiel. L’international tunisien Wahbi Khazri, pilier de l’AS Saint-Étienne ces quatre dernières saisons, s’est engagé ce lundi avec le MHSC.

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Ce milieu offensif polyvalent peut évoluer au poste de numéro 10, sur un côté ou même en position de numéro neuf comme il l’a souvent fait la saison passée chez les Verts.

Wahbi Khazri sera le premier joueur de l’histoire du MHSC à porter le numéro 99.

Mevlüt Erding a proposé ses services au club stéphanois

Invité de RMC Sport, Mevlüt Erding a confié avoir proposé ses services à l’AS Saint-Étienne. L’ancien attaquant des Verts et du Stade Rennais, actuellement sans club, n’a pour l’instant pas reçu de réponse du club stéphanois.

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L’AS Saint-Étienne se prépare à vivre un été mouvementé. Relégué en Ligue 2, le club du Forez s’apprête à voir son effectif bousculé. En plus des nombreux départs (Mangala, Nordin, Khazri), le club cherche à se renforcer. Anthony Briançon a officiellement rejoint le club tandis que Jimmy Giraudon devrait suivre.

Je veux juste voir Saint-Étienne en haut
En attaque, les Verts ont la difficile tâche de palier aux départs de Nordin, Hamouma et probablement Khazri, annoncé à Montpellier. Face à ce problème, l’ancien stéphanois Mevlüt Erding a proposé ses services.

Invité de l’émission Twitch de RMC Sport, l’attaquant turc a confié être attristé par la situation du club : "J’ai fait part de mon envie à Saint-Etienne parce que c’est un club mythique, un club à part, qui a besoin de joueurs comme moi pour faire le lien entre les joueurs et l’entraîneur, pour montrer la grandeur du club. Je le dis avec modestie. Ça me fait mal de voir ce grand club français en Ligue 2. J’ai dit à Loïc Perrin que je pouvais limite revenir gratuitement. Je veux juste voir Saint-Étienne en haut".

Actuellement sans club, mais ne souhaitant pas encore prendre sa retraite, Erding n’a pour l’instant pas reçu de réponse des Verts.

Wahbi Khazri, la bonne pioche de Montpellier

Libre de tout contrat, Wahbi Khazri n'ira pas en Ligue 2 avec l'AS Saint-Etienne. L'attaquant tunisien va s'engager dans les prochains jours avec Montpellier.

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Quelques jours après avoir recruté Arnaud Nordin, Laurent Nicollin va s’offrir un deuxième joueur offensif qui évoluait cette saison avec l’AS Saint-Etienne, puis sauf énorme retournement de situation Wahbi Khazri signera en début de semaine prochaine avec le club de Montpellier. Malgré l’énorme désillusion vécue du côté de Geoffroy-Guichard, l’attaquant international tunisien est tout de même le meilleur buteur des Verts lors des deux derniers championnats, et à 31 ans il a souhaité rester en Ligue 1 plutôt que de partir vers une destination plus exotique. Selon le site 90 Football, qui dévoile cette signature à venir de Khazri au MHSC, plus rien ne semble s'opposer à cette opération qui serait un beau coup pour le club héraultais.

Jocelyn Gourvennec pourrait déjà rebondir en L1

Après seulement une saison au LOSC, Jocelyn Gourvennec a été limogé par le club lillois ce jeudi. Une nouvelle expérience décevante pour le coach de 50 ans qui a enchaîné les échecs ces dernières années avec Bordeaux et Guingamp (lors de son deuxième passage à EAG). Et pourtant, il pourrait retrouver très rapidement un poste en Ligue 1 ! Selon les informations du Télégramme, le FC Lorient penserait au natif de Brest pour succéder à Christophe Pélissier.

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Alors que la reprise est fixée dans moins de dix jours (le 27 juin), les Merlus n'ont toujours pas pris de décision concernant le poste d'entraîneur... Sous contrat jusqu'en juin 2024, Christophe Pélissier pensait continuer l'aventure dans le Morbihan après avoir été confirmé dans ses fonctions. Mais le jeu décevant proposé par son équipe pourrait pousser Loïc Féry à le virer. L'ancien technicien amiénois est d'ailleurs évoqué du côté de Sochaux.

Vers un duel Le Bris - Gourvennec
Dès lors, un nom semblait évident pour endosser le costume d'entraîneur du FCL : Régis Le Bris. Récemment diplômé du brevet d'entraîneur professionnel (BEPF) - diplôme permettant d'entraîneur une équipe en L1 - l'actuel entraîneur de la réserve semblait séduire son monde à Lorient... Mais peut-être pas autant qu'un Jocelyn Gourvennec, bien plus expérimenté et qui a noué de bonnes relations avec le directeur sportif Christophe Le Roux. Les deux hommes se seraient d'ailleurs rencontrés à Lorient ce vendredi. Un duel entre Le Bris et Gourvennec pourrait bien se dessiner dans les prochains jours, mais encore faut-il que Christophe Pélissier quitte le club morbihannais... Des incertitudes loin d'être bienvenues pour préparer une saison périlleuse avec quatre descentes en Ligue 2 en juin 2023.

 

Petr Cech et des anciens du Stade Rennais pour un tournoi de golf au Bois-Guy, près de Fougères

L’ancien gardien de Chelsea et d’Arsenal sera présent, mercredi 15 juin 2022, en compagnie d’anciens joueurs du Stade Rennais, pour un tournoi de golf au profit de l’école de foot de l’AGL-Drapeau.

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En activité ou retraité du football de haut niveau, ils sont nombreux à avouer une passion pour la petite balle blanche. Petr Cech fait partie de ceux-là. Mercredi 15 juin, l’ex international tchèque sera présent pour un tournoi de golf au domaine du Bois-Guy à Parigné, près de Fougères (Ille-et-Vilaine), où il sera l’ambassadeur de l’évènement.

C’est lors d’un dîner entre l’ancien portier de Chelsea et Michaël Linhoff, propriétaire du domaine que l’esquisse du projet a débuté. « On partage certains centres d’intérêt comme celui de l’environnement, souligne le propriétaire des lieux. Notre golf écologique allant dans ce sens, on s’est dit pourquoi pas. »

Ce tournoi n’aurait pas pu avoir lieu sans le concours de Christophe Lollichon, ami des deux protagonistes. « C’est un réel plaisir d’organiser cet évènement parce que c’est avant tout une histoire de personnes », explique l’ancien entraîneur des gardiens du Stade Rennais.

D’anciens du Stade Rennais sur place
Sont attendus sur les tees de ce parcours niché sur le domaine du Bois-Guy, des anciens Rouge et Noir tels Mickaël Pagis, Michel Sorin, Romain Danzé, Erik van den Boogaard. « Malgré un emploi du temps chargé, ils n’ont pas hésité à répondre favorablement à l’invitation, précise Christophe Lollichon. L’idée est de partager un moment en dehors d’un terrain de foot avec Petr au milieu. »

Lors de ce rendez-vous qui se veut convivial, le public pourra être présent. « Les spectateurs seront les bienvenus, indique Michaël Linhoff. Des créneaux horaires leur seront proposés pour aller sur le parcours. » Pour les selfies, autographes et autres, il faudra attendre la fin du tournoi.

Des fonds pour les jeunes footballeurs
Les fonds récoltés de ce tournoi iront pour l’école de foot de l’AGL-Drapeau. « On parle beaucoup de l’équipe première mais il ne faut pas oublier la base, observe Christophe Lollichon, qui n’est autre que le conseiller sportif du club. On veut se donner les moyens d’aller encore plus loin. Notre but est de voir grandir nos gamins sportivement et humainement. Et si possible pour certains, d’aller tutoyer une carrière de footballeur. »

Si rien n’est sûr pour le moment, il n’est pas impossible que ce genre de manifestation se réitère à l’avenir. Toujours dans le but de soutenir des associations.

S.G.S.B.

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