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Stéphan, Lamouchi, Gourvennec... Qui pour succéder à Sylvain Ripoll à la tête des Espoirs ?

Pour prendre la succession de Sylvain Ripoll et entraîner la France aux JO dans un an, le profil de l'ancien coach de Rennes et Strasbourg, formateur, émerge. Mais il n'est pas le seul candidat.
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La succession au poste de sélectionneur des Bleuets étant ouverte, plusieurs noms se détachent déjà pour diriger les Espoirs lors de leur prochain match, le 7 septembre à Nancy en amical contre le Danemark. Le futur technicien aura pour mission de qualifier les Bleuets au prochain Euro en Slovaquie, dans un groupe largement à leur portée (Slovénie, Bosnie-Herzégovine, Chypre, Autriche). Et, surtout, de diriger l'équipe de France aux Jeux Olympiques, dans un an.

Lundi, une candidature presque naturelle a émergé, celle de Julien Stéphan. Pas seulement parce qu'il est le fils de Guy, adjoint de Didier Deschamps chez les A, et donc un potentiel interlocuteur de proximité pour faire la passerelle. Le technicien de 42 ans, passé par Rennes et Strasbourg, présente un profil de formateur qui pourrait convenir, il est libre, et ce projet pourrait l'intéresser. Reste à voir comment se positionnera sur son cas son ancien président à Strasbourg, Marc Keller, également membre du comité exécutif en charge des sélections nationales.

Et reste à voir aussi ce qu'il adviendra de la concurrence. Sabri Lamouchi (51 ans), libre depuis son départ de Cardiff en mai, a fait acte de candidature. Il est considéré comme proche de Keller. Des contacts seraient également établis avec Jocelyn Gourvennec, 51 ans, libre depuis qu'il a quitté Lille en juin 2022. Il partage le même agent que Deschamps.

Une décision sportive mais aussi politique
Deux noms partent avec moins d'avance mais sont à prendre en considération. Il s'agit notamment de Philippe Montanier (58 ans), qui restait sur deux saisons abouties avec Toulouse, avec une accession en Ligue 1 suivie d'un maintien et d'une victoire en Coupe de France, avant d'être remercié en juin. Le coach aux 211 matches de Ligue 1, également passé par la Real Sociedad, est réputé proche d'Hubert Fournier, le directeur technique national.

Enfin, l'hypothèse Rémi Garde (57 ans) existe aussi, de par sa proximité avec l'ancien président de l'OL, Jean-Michel Aulas. Le choix, qui sera effectif quand le président de la FFF Philippe Diallo sera revenu d'Océanie, devrait se concentrer sur ces noms, à moins qu'une « star » sorte du chapeau en vue des JO (Thierry Henry ?), mais ce n'est pas la tendance pour le moment.

Quoi qu'il en soit, la décision finale, en plus d'être sportive, sera éminemment politique. Et le futur sélectionneur sera confronté aux mêmes difficultés que Ripoll, avec en premier lieu un renouvellement de génération, puisque l'âge limite pour participer à l'Euro est de 21 ans au début de la phase de qualification, alors que le tournoi olympique masculin de football est réservé aux moins de 23 ans, accompagnés par maximum trois joueurs âgés de plus de 23 ans.

À ce sujet, il a beaucoup été question de la participation de Kylian Mbappé ou d'Antoine Griezmann ces derniers temps. Mais l'Euro des A, en 2024 en Allemagne, se déroulera du 14 juin au 14 juillet, et il semble à ce jour bien prématuré d'affirmer qu'une vedette bleue sera réellement disponible pour le début des JO, le 24 juillet.

Jonas Martin débarque à Brest

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Brest était la meilleure option pour moi. Je connaissais Greg Lorenzi depuis quelques temps et ça s’est fait assez vite. Tout est réuni ici pour moi et ma famille pour la suite de ma carrière. C’est une nouvelle opportunité à 33 ans de rejoindre un club sain avec des valeurs.

Brest enchaine les saisons en Ligue 1, il y a de la stabilité et de la longévité. Le discours de Greg et du coach m’a beaucoup plu, pour continuer à jouer en Ligue 1 et prendre du plaisir. Il faut toujours travailler, rester humble et au service du collectif. C’est à moi de m’adapter comme le groupe a peu changé. Physiquement, il va falloir que j’enchaîne les matches mais ça va, je me sens bien. J’ai une volonté de montrer mon niveau, je ne suis heureux que lorsque je joue. La saison dernière, j’ai été frustré par le manque de jeu, c’est pourquoi je ne suis pas allé au bout de mon contrat et que je suis venu à Brest. Je peux jouer en 6 ou en 8 mais c'est le coach qui me dira où il veut me voir évoluer.

Jérémie Boga s'engage avec Nice

L'OGC Nice a officialisé l'arrivée de Jérémie Boga en provenance de l'Atalanta. Le montant final du transfert devrait se situer autour des 20M€.
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Nice s'active enfin sur le marché des transferts. Après l'arrivée en prêt de Morgan Sanson ce lundi, les Aiglons ont officialisé l'arrivée de leur deuxième recrue, Jérémie Boga, annoncée un peu plus tôt. L'ailier de 26 ans arrive pour un bail de quatre saisons en provenance de l'Atalanta Bergame, où il évoluait depuis 2018. En Italie, l'Ivoirien a inscrit 22 buts en 149 rencontres. Nice devrait payer 18 millions d'euros, adossés à 2M€ de bonus pour s'offrir l'ancien Rennais.

Communiqué de Fabien Lemoine

Bonjour à tous,
Ce jour tant redouté est arrivé, il est l’heure de dire au revoir.
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Tout a commencé il y a 16 ans. Jamais je n’aurais imaginé réaliser ce parcours. Il y a eu de magnifiques moments et certains plus difficiles, de la joie et aussi de la tristesse mais tous ces moments ont été vécu avec beaucoup d’intensité.
L’arrêt de carrière est un moment difficile, cependant je me considère chanceux d’avoir pu vivre de telles émotions.
MERCI
Merci tout d’abord à ma femme et mes enfants pour leur soutien dans cette vie que j’ai choisi, notamment cette dernière année loin de tous, vous êtes une force énorme.
Merci à ma famille pour les sacrifices qu’ils ont réalisée afin de réaliser mes rêves.
Merci au groupe Usm de m’accompagner depuis 18 ans.
Merci à mes différents clubs, le Stade Rennais pour m’avoir formé et donné l’opportunité de découvrir le monde professionnel.
À l’AS Saint Etienne, de m’avoir fait grandir en tant que joueur et en tant qu’homme.
Au FC Lorient, d’être venu me chercher pour ce beau challenge de la remontée en ligue1, de m’avoir donné le brassard de capitaine pendant 4 belles années.
Au FC Versailles, pour cette dernière étape pleine de souvenirs.
Merci aux présidents de ces différents clubs pour leur confiance
Merci à mes entraineurs pour leur professionnalisme et leur écoute.
Merci à toutes les personnes qui travaillent et ont travaillé dans ces institutions pour leur dévouement et leur sourire.
Merci bien sûr à tous mes coéquipiers qui sont pour certains devenu de très grands amis. Sans vous rien ne seraient arrivés.
Merci à tous les supporters de la Route de Lorient, du Chaudron, du Moustoir et de Montbauron pour votre Soutien et votre Amour.
Enfin merci au Football pour ces émotions exceptionnelles.
J’ai joué mon premier match pro contre Martigues en marquant 1 but, je termine ma carrière contre cette même équipe dans ce même stade en marquant de nouveau.
Je crois que la boucle est bouclée.

Cette histoire s’arrête là mais le voyage n’est pas terminé.
Peut-être à bientôt

Je raccroche les crampons.

Jonas Martin proche de s’engager avec le Stade Brestois

Libre de tout contrat depuis son départ de Lille, Jonas Martin, milieu de terrain passé par le Stade Rennais, devrait s’engager avec le Stade Brestois, selon des informations de l’Équipe.

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Jonas Martin, plus de 200 matches de Ligue 1 avec Montpellier, Strasbourg, le Stade Rennais et plus récemment Lille, qui vient de le libérer de son contrat, s’apprête à s’engager deux ans avec le club finistérien. Il aurait privilégié le projet breton à ceux de Bordeaux et Angers (Ligue 2), qui le courtisaient également.

En manque de temps de jeu la saison passée
Le joueur de 33 ans, qui a disputé les trois compétitions européennes avec le SRFC, manquait de temps de jeu la saison passée avec le Losc (deux titularisations seulement en Ligue 1).

Une peine réduite à 18 mois ferme et aménageable pour Tony Vairelles

La cour d’appel de Nancy a rendu son verdict concernant l’affaire de la fusillade à la sortie d’une discothèque impliquant l’ancien attaquant du RC Lens Tony Vairelles. Une affaire remontant à 2011.

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D’abord condamné à 3 ans de prison ferme, l’ancien chouchou de Bollaert a finalement écopé de 18 mois de prison ferme. Une peine qui pourra être aménagée ce qui va lui éviter une nouvelle incarcération.

Tony Vairelles a récemment participé au match des Héros avec les légendes du RC Lens à Bollaert.
Tony Vairelles, qui a toujours clamé son innocence, était jugé avec 3 de ses frères. Ils étaient accusés d’avoir ouvert le feu contre des vigiles d’une boite de nuit d’Essay-les-Nancy. Son frère Fabrice a écopé de la même peine alors que Giovan et Jimmy ont obtenu 18 mois de prison dont 12 avec sursis, la partie ferme étant également aménageable. Pour rappel, Tony Vairelles avait fait 5 mois de prison au début de l’instruction.

Pourquoi Mendy met sa carrière "space mountain" entre parenthèses

Edouard Mendy, élu meilleur gardien du monde en janvier 2022, a donné un tournant inattendu à sa carrière cette semaine en rejoignant, lui-aussi, l'Arabie Saoudite. A 31 ans, un âge où tout est encore possible pour un gardien de but, le portier de Chelsea a mis le haut niveau entre parenthèses après une trajectoire unique. Sa pénible dernière année l'a convaincu de prendre un autre chemin.

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Au crépuscule de sa carrière, quand il sera temps d'arrêter les frais et de se pencher sur ce qu'il a accompli, Edouard Mendy pourrait être pris de vertiges. A l'heure où les stars sont programmées pour régner dès leur plus jeune âge, lui a construit une carrière absolument unique et complètement anachronique.
De la case chômage à la Ligue des champions en six ans, de la Ligue des champions à l'Arabie Saoudite. Ce mercredi, Al-Ahli a officialisé l'arrivée du gardien de Chelsea. Mendy fait aujourd'hui une croix sur le très haut niveau, lui qui avait été pourtant élu meilleur gardien du monde en janvier 2022, quelques mois seulement après la victoire des Blues en C1.

Un statut qui s'est effrité
A 31 ans, un âge de tous les possibles pour les gardiens de but, son choix est surprenant mais il s'explique assez facilement. Au-delà de l'argument financier, qui reste la source de motivation essentielle de ce genre de transaction – son salaire annuel devrait doubler et passer à 11 millions d'euros (plus 3 de bonus) -, la trajectoire de sa carrière est également un élément à prendre en compte. Pour le dire autrement, Mendy n'était plus au sommet et la descente fut vertigineuse du toit de l'Europe au banc de Chelsea. Cette saison, il n'a disputé que douze matches d'un exercice qui a acté son recul net dans la hiérarchie à son poste.

"Il a fini la saison 2021/2022 avec une gêne au niveau des membres inférieurs, rembobine Christophe Lollichon, responsable de la performance des gardiens à Chelsea jusqu'à l'automne dernier et à l'origine de la venue de Mendy à Londres. Titulaire, il n'a pas voulu quitter la place. Il a continué à jouer. Après la Coupe du monde, il se casse un doigt après deux jours de reprise. Tout ça fait qu'il y a eu une accumulation de choses défavorables dans un club qui a beaucoup changé entre-temps. Tuchel a été licencié, Edouard n'était pas à son top à ce moment-là." Fin du conte de fées.

On peut penser que c'est du gâchis mais…

Mais le gardien sénégalais a sans doute sa part de responsabilités. "Peut-être qu'il ne s'est pas assez écouté, continue Lollichon. Il était numéro 1 et il n'avait pas envie que quelqu'un lui chipe sa place. Dans ce type de situation, il y a souvent un relâchement qui s'opère. Je ne parle pas de relâchement au niveau de la motivation. Mais le corps a besoin de récupérer, il envoie des signes et il faut savoir les écouter. Il est passé de la L2 à une victoire en Ligue des champions très vite. Il a vécu une carrière Space Mountain. Le corps a besoin qu'on soit à son écoute. Mais quand on est sur la bonne vague, on n'a pas envie d'en sortir."

Pris dans les montagnes russes avec un corps qui siffle de partout, Mendy a alors signé quelques performances indignes de son statut et celui-ci a fini par s'effriter au fil de boulettes, en Premier League et même en Coupe du monde, qui ont nui à sa réputation. Le haut niveau ne pardonne pas et l’offre saoudienne est peut-être arrivée au bon moment pour lui.

"Il a gagné une Ligue des champions, une CAN : des accomplissements qu'il ne pouvait même pas imaginer il y a cinq ans, rappelle Lollichon. Il a parfaitement optimisé sa carrière. A 31 ans, soit vous rebondissez dans un club capable de vous offrir les mêmes émotions à savoir une victoire en C1, soit vous prenez une autre voie. Aujourd'hui, il va protéger sa famille et je le comprends. J'aurais eu plus de mal à saisir sa décision s'il avait 26 ans… On peut penser que c'est du gâchis parce que son talent mérite de s'exprimer autre part que dans un championnat mineur. Mais quelque part, il privilégie autre chose et c'est une décision qu'on ne peut pas taxer d'égoïste. Son histoire reste magnifique." Et exceptionnelle car tout à fait unique. Elle n’est pas tout à fait terminée mais, en Arabie Saoudite, la fin manquera nécessairement d’éclat.

Le Mignan confirme l’intérêt de l’US Concarneau pour Benoît Costil

L’entraîneur de l’US Concarneau, Stéphane Le Mignan, a évoqué l’intérêt du club pour le gardien de but Benoît Costil (35 ans), qui "fait partie des bonnes affaires".

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C’était jour de reprise de l’entraînement, ce jeudi, pour 19 joueurs de l’effectif de l’US Concarneau. L’occasion pour Stéphane Le Mignan, entraîneur du club, de faire un point sur les contours de son effectif.

Y a-t-il des nouveautés sur votre groupe de joueurs pour la saison à venir ?
ll y a encore du temps. Notre effectif est loin d’être complet, on va attendre les prochains jours, les prochaines semaines pour essayer de trouver le maximum de sécurité dans notre jeu, mais il faut un effectif plus complet.

La piste menant à Benoît Costil est-elle sérieuse ?
On a plusieurs pistes à plein de postes. On a forcément des joueurs qui sont en fin de contrat, Costil fait partie de ceux-là. On est intéressé par les bons joueurs, il nous faut entre huit et dix joueurs. C’est beaucoup. Maintenant, notre situation est un peu particulière par rapport à la majorité des clubs de Ligue 2. On vient de monter, avec des joueurs qui étaient en fin de contrat. Donc il faut renforcer l’équipe et on est à l’affût des belles affaires, Costil en fait partie.

Châteauroux a libéré 17 joueurs…
Il y a beaucoup d’interrogations dans le foot français aujourd’hui, beaucoup de clubs sont en difficulté et ont joué cette saison avec des moyens qui n’étaient pas les leurs, comme Châteauroux, Nancy… Sur les joueurs en fin de contrat, il y a beaucoup d’interrogations, certains clubs peuvent se sauver en remettant de l’argent. C’est un "foutoir". On est à la recherche de joueurs, on est en contact avec beaucoup, on aimerait qu’ils soient là. Maintenant, on rentre dans une autre dimension avec le foot pro où la date butoir est fin août. C’est une autre stratégie de recrutement, on essaye de s’adapter.

Au niveau de votre effectif, un doute subsiste sur la présence de Faissal Mannai la saison prochaine...
Faissal, on ne lui a rien proposé pour la prochaine saison. C’est difficile, on a vécu des moments extraordinaires avec plein de joueurs qui ont quitté le club. Si on était dans l’affect, on les aurait tous gardés, parce qu’ils ont eu un rôle extraordinaire dans notre épopée, mais il faut faire des choix sportifs. C’est sans doute l’inter-saison la plus difficile de ce côté-là. C’est ainsi, c’est le monde pro. Il faut prendre les meilleures décisions, même si on n’est jamais sûr de ce qu’on fait.

Il y a Faissal, mais aussi Adrien Julloux…
Oui, "Rabi" (Antoine Rabillard) qui est parti, Georges "Gope" (Gope-Fenepej), Léo Maître… Tous ces joueurs. Pour certains, ce sont des choix personnels, pour d’autres, ce sont des choix dirigés par le club. C’est ainsi, c’est la vie d’un groupe. Ce n’est pas les moments les plus faciles pour un entraîneur, mais c’est comme ça.

Un autre semble avoir été sollicité mais est resté, c’est vous. Comment avez-vous vécu ces jours agités ?
Je ne dirais pas agités parce que j’ai essayé d’être le plus clair possible et d’avoir un délai pour que le club s’organise, je m’étais laissé une semaine après la fin du championnat. Même si je suis sous contrat, j’ai une clause qui me permet de partir. Et forcément, on est à l’écoute de projets très intéressants. Maintenant, je sais aussi la qualité des personnes qui sont là et je suis très content d’être à l’US Concarneau aujourd’hui.

Édouard Mendy à Al-Ahli, une aubaine financière pour Cherbourg... qui n'est pas encore sauvé

Le transfert d'Édouard Mendy de Chelsea à Al-Ahli devrait offrir une bouffée d'oxygène à Cherbourg (N3), son club entre 2011 et 2014, en proie à des difficultés financières. Mais le club normand ne devrait pas pouvoir compter dessus lors de son second passage devant la DNCG.
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L'AS Cherbourg pourrait-il se sauver grâce à sa post-formation ? Après le transfert d'Édouard Mendy de Chelsea à Al-Ahli, officialisé mercredi, le club normand devrait recevoir une importante indemnité de formation pour son ex-gardien, passé en son sein entre 2011 et 2014. Le montant du transfert n'a pas encore filtré mais, selon plusieurs médias, il devrait tourner autour de 18,5 millions d'euros. Ainsi, l'AS Cherbourg pourrait toucher près de 270 000 euros (1,5 % du transfert) d'indemnité de formation.

Celle-ci constitue une aubaine pour le club normand. En raison de soucis financiers, ce dernier a été rétrogradé de National 3 par la DNCG de la Ligue de Normandie. Mais, alors que l'on pourrait penser que cette rentrée d'argent à venir pourrait être décisive avant la décision en appel, le président de l'AS Cherbourg Gérard Gohel indique jeudi ne pas compter dessus. « Il faudrait que le transfert soit notifié, à l'écrit, par la chambre de compensation de la FIFA, et il se peut que ça n'arrive que dans deux ou trois mois. Donc ce transfert ne rentrerait pas en compte avant la décision en appel », notifie le dirigeant cherbourgeois.

"Pour l'instant, j'attends une promesse de mécénat. Je croise les doigts pour recevoir", conclut le président de l'ASC, qui se dit tout de même ravi du départ d'Édouard Mendy en Arabie saoudite. Le club normand avait déjà reçu une importante indemnité de formation (plus de 300 000 euros) lors du transfert de l'international sénégalais de Rennes à Chelsea, à l'été 2020. Mais le Covid avait plombé les finances du club normand, qui pourrait à nouveau respirer.

Edouard Mendy quitte l'Angleterre pour l'Arabie saoudite

Edouard Mendy, l'international sénégalais de Chelsea, quitte l'Angleterre pour l'Arabie saoudite et Al-Ahli.

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L'Arabie saoudite continue de faire son marché en Europe ! Après avoir enrôlé Karim Benzema, le pays s'offre une nouvelle star : Édouard Mendy, le portier sénégalais de Chelsea. L'ancien du Stade Rennais vient de s'engager avec Al-Ahli, qui vient tout juste d'être promu en première division saoudienne. Le portier 31 ans pourrait bientôt être rejoint par deux autres coéquipiers : Hakim Ziyech et Kalidou Koulibaly, qui sont eux pistés par Al Hilal.

Sylvain Armand revient sur sa rencontre avec Olivier Létang

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Sylvain Armand revient sur sa rencontre avec Olivier Létang : "On se connaît depuis la fin de mes années PSG. Quand j’ai quitté Paris pour Rennes, il était directeur sportif et il a facilité mon départ même si j’étais encore sous contrat. Olivier avait compris que j’avais fait presque 10 ans à Paris, que j’y avais tout gagné et que j’arrivais à un âge où je voulais voir autre chose. Ensuite, on est restés en contact et on se recroisait régulièrement. Juste après avoir raccroché, alors que j’étais en pleine reconversion, il a été nommé président exécutif du Stade Rennais. Sur mes premiers mois post-carrière, j’étais sur le recrutement et quand Olivier est arrivé, on a discuté et il a pensé que je pouvais lui être utile en tant que coordinateur sportif, grâce à ma bonne connaissance du club.

Avec le président, on s’est toujours très bien entendus. Professionnellement, il m’a énormément aidé. Il m’a fait progresser et m’a permis d’avoir une vision des choses différente. C’est quelqu’un qui dit les choses. On est proches mais ce n’est pas pour autant qu’il va avoir de préférence pour moi plutôt qu’un autre salarié. Après, c’est sûr que l’on travaille ensemble depuis un moment, idem pour le DG, ce qui fait que la confiance entre nous est très forte. C’est important car, sans confiance, tu ne peux pas réaliser grand-chose. On travaille dans un milieu où la confidentialité est parfois indispensable."

Frédéric Antonetti quitte Strasbourg

Le RC Strasbourg a annoncé mardi dans un communiqué la fin de sa collaboration avec son entraîneur, Frédéric Antonetti, d'un commun accord. Nommé en février, le technicien corse avait guidé le club alsacien vers le maintien en Ligue 1. Strasbourg est passé la semaine dernière sous pavillon américain, avec son rachat par le consortium BlueCo qui possède également le club anglais de Chelsea.

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C'est déjà fini pour Frédéric Antonetti à Strasbourg. Arrivé cet hiver au sein de la formation alsacienne, qu'il a maintenue en Ligue 1 début juin (15e) malgré une place de relégable lors de sa prise fonctions, le technicien corse quitte le Racing "d'un commun accord", comme l'a annoncé le club dans un communiqué publié ce mardi après-midi. "Il a fait du très bon travail et je tiens à le remercier", a souligné le président Marc Keller.

Le coach de 61 ans se savait en sursis depuis le rachat du club par le consortium américain BlueCo qui possède également Chelsea. "C'est inévitable d'essayer d'avoir davantage de moyens financiers. Faut-il se tourner vers l'étranger ou y a-t-il d'autres solutions ? Je n'ai pas les tenants et les aboutissants, déclarait-il le 1er juin à L'Equipe. J'ai un an de contrat et je vais voir comment veut évoluer le club. Je souhaite bien sûr continuer à entraîner, car j'ai toujours beaucoup d'enthousiasme."

Si Frédéric Antonetti va partir avec le sentiment du devoir accompli, le Racing Club de Strasbourg va devoir chercher rapidement un nouvel entraîneur. En effet, la date de la reprise de l'entraînement a été fixée au lundi 3 juillet. "Un nouveau cycle démarre et je suis convaincu qu'il vaut mieux s'arrêter sur cette bonne note. J'ai donc acté cette décision et j'en ai informé le nouvel actionnaire, qui l'a entérinée", a conclu Marc Keller.

Dans les coulisses du métier de coordinateur sportif avec Sylvain Armand

Coordinateur sportif du LOSC depuis début 2021, Sylvain Armand raconte les coulisses de son nouveau métier. Sa relation avec Paulo Fonseca et Olivier Létang, sa reconversion, les différences entre Lille et Rennes, Ibrahimovic… Entretien.
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Après plus de 500 matchs de Ligue 1 Uber Eats et notamment deux titres de champion de France avec le FC Nantes et le Paris Saint-Germain, Sylvain Armand n’a pas traîné pour effectuer sa reconversion. Nommé coordinateur sportif par Olivier Létang en 2018 au Stade Rennais, le dernier club dont il a porté les couleurs, il occupe les mêmes fonctions au LOSC depuis début 2021. Plongée dans les coulisses de la fonction, au domaine de Luchin.

A quel moment as-tu commencé à réfléchir à ton après-carrière ?
Quand j’ai basculé dans la trentaine. Dans mon entourage ou à l’UNFP, on me posait de plus en plus la question et je me disais qu’une grave blessure était vite arrivée. Les choses se sont accélérées lors de ma dernière saison comme joueur, en 2016/2017, car je jouais de moins en moins. J’ai même préféré raccrocher alors qu’il me restait un an de contrat parce qu’on m’offrait la possibilité d’entamer une reconversion dans le club immédiatement. Une opportunité parfaite puisque je voulais rester dans le milieu du foot.

Comment ça s’est matérialisé ?
Je me suis inscrit pour passer le diplôme de manager général, au CDES de Limoges. Là où certains préfèrent faire une pause après leur carrière de joueur, moi, je voulais vraiment enchaîner. J’estime qu’on peut vite être oublié si on se tient loin du foot quelques années et je n’avais tout simplement pas envie de m’éloigner de ma passion. Enfin, quand on est joueur, on a un peu la tête dans le guidon et j’avais envie de voir à quoi ressemblait l’envers du décor : la gestion d’un club, la composition d’un effectif… J’ai donc fait cette formation qui dure deux ans et se déroulait quelques jours par mois, en parallèle de mon activité en club. J’ai beaucoup appris et j’ai eu la chance de côtoyer des sportifs qui venaient d’univers différents comme l’ancien cycliste Thomas Voeckler, l’ancien handballeur Thierry Omeyer, des basketteuses, des rugbymen…

Tu n'as jamais envisagé de devenir entraîneur ?
Si, j’y ai pensé et, au départ, je voulais même passer mes diplômes d’entraîneur en parallèle de mon cursus de manager général pour avoir la possibilité de choisir entre les deux voies plus tard. Mais la formation au CDES et la proposition du président Olivier Létang de me nommer comme coordinateur sportif m’ont définitivement convaincu. Je ne regrette pas car c’est un rôle dans lequel je m’épanouis, avec des responsabilités, la possibilité de proposer des idées, tout en restant proche des joueurs pour les aider à décrocher les meilleurs résultats possibles.

"Mettre les joueurs dans les meilleures conditions"

Comment définirais-tu le métier de coordinateur sportif ?
C’est un poste où l’on met tout en œuvre pour avoir les meilleurs résultats possibles et mettre les joueurs dans les meilleures conditions. Le coordinateur sportif est en lien avec le coach et son staff pour aider à préparer les matchs, pour faire des remarques par rapport à ce qu’il se passe à l’entraînement… Il faut arranger les problèmes qui peuvent exister, proposer des idées sur l’académie, le recrutement… C’est aussi mon rôle de présenter le projet du LOSC aux potentielles recrues et de leur montrer qu’on a envie qu’elles viennent. Plus globalement, il faut créer les conditions qui permettent d’avoir une bonne ambiance de travail et de tirer tout le monde vers le haut. Le tout en amenant mon expérience de joueur. Finalement, c’est une fonction qui touche à des domaines très variés et où il faut faire le lien entre les différentes composantes du club. C’est ainsi qu’on fonctionne au LOSC avec le président Olivier Létang et le directeur général Didier Roudet, avec qui nous collaborons depuis l’époque de Rennes.

Tu évoquais les demandes que pouvaient faire les joueurs…
Déjà, il faut différencier les demandes individuelles et les demandes au nom du groupe, portées par les cadres que l’on a désignés avec le président. Ensuite, il y a un peu de tout : des demandes de places pour les proches, des renseignements sur les programmes d’entraînement pour ceux qui rentrent de sélection, des demandes par rapport aux opérations avec les sponsors, aux tenues, à la musique du stade… Ce sont des demandes que l’on traite avec le coach car il faut que l’on soit sur la même longueur d’ondes. On reçoit des demandes tous les jours donc il faut trouver un juste milieu entre ce qu’il est possible d’accepter et ce qu’il faut refuser. On est sur une génération très demandeuse, des joueurs qui ont l’habitude qu’on leur donne vite les choses.

Peux-tu nous parler davantage en détails de ton rôle dans le recrutement ?
Je suis intégré dans des réunions avec le président et Jérémie Colson, notre responsable du recrutement, avec qui je suis en contact tous les jours. C’est lui qui est en première ligne avec les agents. Moi, je reçois beaucoup de joueurs, des sollicitations d’agents qui me proposent des joueurs, mais j’essaie de moins me mêler de ce domaine car on a déjà des gens en place pour cette fonction. Ça arrive qu’on me demande mon avis lorsqu’on doit prendre une décision finale sur la venue d’un joueur. C’est aussi mon rôle d’aller me renseigner à droite à gauche sur la mentalité du joueur, de me servir de mon réseau pour savoir comment il est dans un groupe, s’il est ponctuel… Quand les pistes sont avancées, j’expose le projet du LOSC à nos cibles, comme avec Rémy Cabella, Jonas Martin ou Benoît Costil dernièrement. Je leur montre qu’on a vraiment envie qu’ils viennent. Je les accompagne ensuite pendant la visite médicale et je les mets en contact avec le team manager pour qu’ils s’adaptent le plus vite possible dans la ville, qu’ils trouvent un logement, etc.

Quelle est la dimension de ton travail que tu préfères ?
Faire en sorte que tout se passe bien. Il faut que l’on puisse arriver au match en se disant que les joueurs n’ont plus qu’à performer car tout le reste a été fait, du début de la semaine jusqu’au coup d’envoi. Par exemple, un peu dans cet ordre d’idées, Paulo Fonseca ne tient pas de réunion avec les joueurs le jour du match car il estime que le nécessaire doit être fait les jours précédents. C’est le premier coach que je vois fonctionner ainsi et c’est plutôt intéressant car il met tant de choses en place avec son staff pendant la semaine que les joueurs n’ont pas besoin qu’on leur rappelle ce qui leur reste à faire sur le terrain.

"Mettre en place ce qu’on voulait sans tout chambouler"

Tu occupes le poste de coordinateur sportif depuis 2018. En quoi as-tu évolué sur cette période ?
Au début, j’étais moins structuré. Te retrouver devant un ordinateur à envoyer des mails, c’est quand même très différent de ce que tu fais quand tu es footballeur professionnel. Il a fallu être plus carré. J’ai aussi évolué sur les responsabilités et la confiance que le président a pu m’accorder. Même si je discute avec lui de la grande majorité des points car c’est le président et que j’ai besoin de son avis, il y a parfois des décisions à prendre avec d’autres gens du club. On m’accorde davantage de confiance et c’était important pour moi, je voulais me prouver que j’étais capable d’être plus autonome.

Quelles sont les différences qu’il peut y avoir dans ton métier entre Rennes et Lille ?
C’est similaire sur beaucoup d’aspects. L’organisation est la même dans bien des groupes professionnels avec des joueurs, un staff, un team manager, des intendants… En passant de Rennes au LOSC, il a surtout fallu s’habituer à un nouveau club au quotidien, à de nouveaux salariés, à de nouvelles méthodes… Il fallait mettre en place ce qu’on voulait sans tout chambouler. Et on est aussi arrivés au moment du covid, ce qui faisait que le club était un peu dans le dur… Ce qu’on a fait de bien au Stade Rennais, on a essayé de le transposer au LOSC en prenant en compte les spécificités lilloises. L’autre différence, c’est aussi que l’équipe dirigeante a fait passer Rennes de la 14e place à la Ligue des champions, en gagnant une Coupe de France, là où le LOSC partait de plus haut puisque le club était premier lorsque le président Létang est arrivé en décembre 2020. Et c’est toujours plus difficile de maintenir des bons résultats que de construire après de mauvais résultats.

Tu parlais plus tôt de ta proximité avec les staffs techniques. Quelles ont été les différences dans le fonctionnement avec les entraîneurs que tu as connus au LOSC ?
Avec Paulo Fonseca et son staff, le principal défi était la langue puisqu’à leur arrivée, ils parlaient essentiellement portugais. Il a fallu trouver le bon fonctionnement pour pouvoir communiquer et se rapprocher mais au bout de quelques mois, ils maîtrisaient le français donc c’était plus facile et aujourd’hui, ça fonctionne très bien. Avec Jocelyn Gourvennec, c’était forcément différent sur ce point, surtout qu’on se connaissait déjà. Lors de la saison de mon arrivée, c’était Christophe Galtier qui était en poste. J’ai beaucoup aimé travailler avec lui même si on n’a fait que six mois ensemble. Ce sont trois entraîneurs avec des fonctionnements différents mais j’ai pris du plaisir avec tous.

"Olivier Létang m’a fait progresser"

Tu collabores avec Olivier Létang depuis plus de cinq ans. Comment a débuté votre relation de travail ?
On se connaît depuis la fin de mes années PSG. Quand j’ai quitté Paris pour Rennes, il était directeur sportif et il a facilité mon départ même si j’étais encore sous contrat. Olivier avait compris que j’avais fait presque 10 ans à Paris, que j’y avais tout gagné et que j’arrivais à un âge où je voulais voir autre chose. Ensuite, on est restés en contact et on se recroisait régulièrement. Juste après avoir raccroché, alors que j’étais en pleine reconversion, il a été nommé président exécutif du Stade Rennais. Sur mes premiers mois post-carrière, j’étais sur le recrutement et quand Olivier est arrivé, on a discuté et il a pensé que je pouvais lui être utile en tant que coordinateur sportif, grâce à ma bonne connaissance du club.

De l’extérieur, on peut avoir l’impression que les relations solides dans le foot sont très rares…
Avec le président, on s’est toujours très bien entendus. Professionnellement, il m’a énormément aidé. Il m’a fait progresser et m’a permis d’avoir une vision des choses différente. C’est quelqu’un qui dit les choses. On est proches mais ce n’est pas pour autant qu’il va avoir de préférence pour moi plutôt qu’un autre salarié. Après, c’est sûr que l’on travaille ensemble depuis un moment, idem pour le DG, ce qui fait que la confiance entre nous est très forte. C’est important car, sans confiance, tu ne peux pas réaliser grand-chose. On travaille dans un milieu où la confidentialité est parfois indispensable.

A ton arrivée au LOSC, tu racontais qu’en jouant au PSG avec Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva, deux grands professionnels, tu avais pris conscience de certains détails alors que tu étais déjà à un stade avancé de ta carrière…
J’ai fait toute ma carrière en France et, en effet, quand j’ai vu des joueurs comme Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva ou David Beckham arriver, je me suis rendu compte qu’ils restaient au centre d’entraînement du matin jusqu’à la fin d’après-midi. Ils ajoutaient des soins, de la prévention, ils mangeaient sur place… Des choses qu’on ne faisait pas vraiment au PSG. On n’était jamais en retard mais on arrivait une demi-heure avant l’entraînement, on faisait notre séance, et derrière, il n’y avait pas forcément plus. J’ai beaucoup appris en voyant le fonctionnement de ces joueurs-là alors que j’avais presque la trentaine. Ils venaient de très grands clubs avec des méthodes de travail qui se sont installées en France par la suite. Ces joueurs mais aussi Carlo Ancelotti et Leonardo ont mis en place un fonctionnement qui nous faisait penser qu’on était à des années lumières d’eux au départ. Le groupe a très bien réagi et a intégré tout ça pour aller davantage vers le haut niveau. Chez Ibra et Thiago Silva, j’ai aussi vu la haine de la défaite qu’il pouvait y avoir sur leur visage, en match comme sur le moindre petit jeu à l’entraînement.

Deux clubs veulent faire des folies pour Yann M’Vila

Après avoir refusé une belle offre de prolongation de la part de l’Olympiakos, Yann M’Vila est libre et sur le marché. Le Français attire d’ailleurs les regards dans le Golfe.
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L’Arabie saoudite est la nouvelle place forte du football. Après Cristiano Ronaldo cet hiver, Karim Benzema, N’Golo Kanté, Ruben Neves, Kalidou Koulibaly et bien d’autres ont rejoint des écuries de Saudi Pro League cet été pour des sommes folles. Mais dans le Golfe, il n’y a pas que les Saoudiens qui veulent attirer des joueurs évoluant en Europe.

En effet, Dubaï souhaite également avoir des noms bien connus dans son championnat. D’ailleurs, deux clubs de l’émirat sont tombés sous le charme de Yann M’Vila. Un élément expérimenté qui présente en plus l’avantage d’être libre depuis la fin de son contrat à l’Olympiakos. Pourtant, les Grecs souhaitaient continuer l’aventure avec lui.

Dubaï veut faire des folies pour M’Vila
D’après nos informations, ils lui avaient fait une très belle offre pour prolonger son contrat de trois saisons. Malgré son attachement au club du Pirée, l’international français aux 22 sélections (1 but) a décliné la proposition. À 32 ans, il souhaite relever un nouveau challenge. Ce que des écuries basées aux Émirats arabes unis lui proposent. Selon nos informations, le FC Shabab Al-Ahli, club sacré champion sous les ordres de Leonardo Jardim, lui a fait une offre très importante.

Al Jazira n’en est pas encore à ce stade mais il y a des discussions sérieuses et une grosse proposition devrait vite arriver sur la table. D’autres écuries étrangères suivent aussi son cas de près. Après la France (Rennes, ASSE), la Russie (Rubin Kazan), l’Italie (Inter Milan), l’Angleterre (Sunderland) et la Grèce (Olympiakos), le natif d’Amiens pourrait découvrir une nouvelle destination. Le mercato est encore long et nul doute que d’autres clubs saisiront cette belle affaire disponible gratuitement.

Toko Ekambi provoque une bataille entre cadors

De retour de prêt en provenance de Rennes, Karl Toko Ekambi devrait définitivement quitter l’Olympique Lyonnais cet été. L’attaquant en conflit avec les supporters rhodaniens ne manque pas de sollicitations en Turquie, où les plus grands clubs s’arrachent sa signature.

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En concluant le prêt payant (1,5 million d’euros hors bonus) de Karl Toko Ekambi en janvier dernier, le Stade Rennais avait sûrement espéré mieux. L’attaquant polyvalent n’a pas vraiment répondu aux attentes de l’entraîneur Bruno Genesio, avec seulement cinq buts et deux passes décisives en 19 matchs toutes compétitions confondues.

Le bilan n’est pas suffisant pour convaincre les Rouge et Noir de négocier son transfert définitif, d’autant que son prêt n’était pas assorti d’une option d’achat. Karl Toko Ekambi ne portera donc pas le maillot de Rennes la saison prochaine, ni celui de l’Olympique Lyonnais. Certes, l’international camerounais a encore un an de contrat chez les Gones. Mais compte tenu de ses relations très tendues avec les supporters rhodaniens, un retour, ne serait-ce qu’à l’entraînement à la reprise, paraît improbable.

Un club saoudien dans la course
Les hostilités entre les deux parties sont connues et n’ont jamais cessé malgré le départ provisoire du joueur en Bretagne. Reste à savoir où rebondira le Lyonnais. N’en déplaise à ses nombreux détracteurs, Karl Toko Ekambi possède une sacrée cote en Turquie ! Le média local NTV Spor révélait en début de semaine l’intérêt de Besiktas, prêt à transmettre une offre de 2,5 millions d’euros.

Et ce samedi, nos confrères de RMC nous apprennent que Galatasaray et Fenerbahçe s’intéressent également à l’ancien joueur de Villarreal. Ce sont donc les trois cadors de Süper Lig qui devraient s’affronter sur ce dossier, pour le plus grand bonheur de l’Olympique Lyonnais qui ne retiendra évidemment pas son indésirable. A noter que le club saoudien d’Al-Shabab pourrait les devancer, une offre pour un contrat de deux ans ayant été envoyée au Lion Indomptable.

S.G.S.B.

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