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Je suis tombé amoureux de Rennes

Erik van den Boogaard a marqué de son empreinte le Stade Rennais, de 1987 à 1990, inscrivant 55 buts en près de 100 matches avec les Rouge et Noir, alors en D2. Aujourd’hui, le Néerlandais vit près de Rennes, et livre ses souvenirs.

Je suis tombé amoureux de Rennes

Erik van den Boogaard. Son nom ne peut laisser insensibles les fans du Stade Rennais, club dans lequel il a évolué de 1987 à 1990. Le plus Hollandais des Bretons vit aujourd’hui près de Rennes. Sa "ville de cœur"… Pour Ouest-France, il se livre.

Erik, que devenez-vous ?

Mes journées sont bien remplies. Depuis presque quatre ans, j’ai créé un projet appelé le VDB Concept, du community management. J’aide les commerçants et les entreprises à communiquer sur les réseaux sociaux. Ça a toujours été mon dada, tout ce qui est lié à l’image. J’ai essayé de regrouper les compétences que la vie m’a données. Et avec le foot, j’ai la chance d’avoir un réseau assez important. Qu’on aime le foot ou pas, tout le monde doit admettre que ça rassemble. Et notamment le Stade Rennais, de par son rôle très important en Bretagne. J’ai créé la base il y a 37 ans, par mes buts (55 en 98 matches). Sans oublier évidemment le côté humain, beaucoup de contact avec des gens. Je suis revenu ici il y a presque six ans. J’ai eu l’impression de ne pas être parti. J’ai immédiatement été accueilli à bras ouverts. Ça m’a fait chaud au cœur.

Vous débutez également un nouveau et beau projet…

Oui, c’est tout frais. Outre le Concept, je suis ambassadeur du château Bois Guy, un football center (situé à Parigné). Je vais démarcher des clubs un peu partout. Logiquement, je vais commencer par la Hollande. Il y aura aussi la Belgique. Anvers, Bruxelles, ce n’est pas loin des Pays-Bas. L’Allemagne, Düsseldorf, Cologne, c’est pareil, c’est proche de ma ville, Eindhoven. Il s’agit d’une mission pour quelques mois, avec le but d’une très longue collaboration à terme. Le but est d’expliquer aux clubs le fonctionnement du château, et qu’ils viennent ensuite profiter des installations qui sont exceptionnelles. En parallèle, je continuerai mon activité de community management au niveau régional. Là, on entre dans une phase plus internationale. Et le fait que ça soit dans le football, c’est l’idéal. Ça me correspond parfaitement.

Je suis tombé amoureux de cette région

Après Rennes, il y a eu Rouen, Lausanne, puis la fin de carrière en 1993. Et vous revoilà dans la région rennaise aujourd’hui. Pourquoi ce retour ?

J’ai toujours su que je reviendrai ici. Je suis tombé amoureux de cette région. Rennes c’est ma ville, et le Stade Rennais c’est mon club de cœur. Même si j’ai joué dans un grand club comme le PSV Eindhoven, ça reste le Stade Rennais. J’ai attendu que mes deux filles, qui vivent aux Pays-Bas, soient assez grandes, et ça a été le moment pour papa de rentrer chez lui… Cela s’est fait il y a six ans. Quand je jouais, je vivais à Montgermont, aujourd’hui je suis à Gévezé, dans une ville très agréable et entouré de gens chaleureux.

Quels sont vos meilleurs souvenirs au Stade Rennais ?

Quand je suis arrivé à la trêve hivernale (lors de la saison 1987-1988), après une victoire (et un but de VDB) en Coupe contre Baud (7-0), il y a surtout eu la venue de Strasbourg à Rennes (en février 1988). Les Strasbourgeois avaient une super équipe, ils n’avaient pris que huit buts durant la première partie de saison. Le stade était plein, presque 20 000 spectateurs. On gagne 4-0 et je marque deux buts (Le Goff et Audrain pour les deux autres). Je joue le match de ma vie et c’est parti ! C’est un super souvenir. Et il y a aussi eu l’élimination en Coupe du Matra Racing d’Enzo Francescoli, avec une victoire à Rennes (2-1, doublé de VDB). Après on avait été sorti par Marseille, ce qui était logique. Mais on fait un super match retour à Rennes (2-2, VDB et L. Delamontagne / Papin et Allofs), après avoir perdu 5-1 au Vélodrome (Papin x 2, Allofs x 2, Sauzée / VDB sp). Et je n’oublie inévitablement pas la montée en 1990, grâce à la victoire à Lorient (2-0, Denis et Cano). L’année d’avant on avait raté l’accession lors des barrages contre Nîmes. La saison suivante, on a beaucoup souffert. Moi j’étais blessé au tendon d’Achille, je devais aller me faire soigner tous les jours à Laval. Les trois derniers mois, ce n’était pas beau, mais on est monté…

Y a -t-il un but dont vous vous souvenez particulièrement ?

Oui, mais c’était un but contre Rennes… (sourire). C’était en Coupe, avec Rouen, deux ou trois mois après mon départ. Sur un plan personnel, c’était un moment magnifique. L’arrivée sur le terrain avait été un super souvenir. Les supporters de Rouen scandaient mon nom, mais aussi ceux de Rennes. Ça donne des frissons. On gagne 1-0 et c’est moi qui marque. Après le match, on a fait une photo avec des supporters rouennais d’un côté et des supporters rennais de l’autre. Je dois encore l’avoir. Je ne sais même pas si ça m’avait vraiment fait plaisir de marquer parce que c’était beaucoup d’émotion. Les journaux avaient titré "Le pied de nez de VDB !"

Mario Kempes a pris ma place !

Quelles anecdotes retenez-vous de cette époque ?

Déjà, avant de venir à Rennes, j’avais fait un essai à Toulon et à Nîmes. Ça aurait aussi pu se faire là-bas, comme en Allemagne ou en Belgique. Mais ce que je retiens surtout, c’est d’avoir été en contact avec le club de Sankt Pölten, en Autriche, à 100 km de Vienne. J’avais 22 ans. Mais quand je suis allé visiter, je me suis dit "Je ne peux pas signer ici !" Ça ne s’est effectivement pas fait. Et deux semaines après, c’est Mario Kempes (champion du monde 1978 avec l’Argentine) qui signe là-bas. Il y a joué deux ans et demi. Buteur en finale de la Coupe du monde et il signe à "ma place". D’ailleurs, il m’a remercié ! (rire).

Et à Rennes ?

On avait une équipe assez sérieuse. Et s’il y avait eu des débordements, on aurait réagi. Dans le temps ça fonctionnait comme ça… Si je me fais massacrer par un stoppeur parce que mon collègue qui doit me donner des ballons n’est pas en forme pour des raisons non professionnelles, ça ne serait pas passé. Ça se serait réglé dans le vestiaire ou à l’entraînement. En plus je jouais avec Laurent Delamontagne qui était aussi très pro.

Justement, avec quel joueur avez-vous préféré évoluer ?

Évidemment Laurent. Il y avait aussi Serge Le Dizet. Avec leurs conjointes, ils nous ont accueillis ma compagne et moi. Je pense également à Pierrick Hiard, même si c’était la génération un peu plus âgée. Après il y a eu des joueurs qui sont arrivés, avec lesquels je m’entendais très bien, comme Bob Senoussi, Jean-Christophe Cano… Globalement l’ambiance était très bonne dans l’équipe. On allait prendre notre petit café le matin avant l’entraînement, à sept ou huit. On sortait après le match si on avait gagné, mais jamais avant.

Quand vous étiez à Rennes, l’équipe était entraînée par Raymond Keruzoré. Quel souvenir gardez-vous de lui ?

Même si mon départ a été un peu compliqué, j’ai toujours adoré Raymond. J’ai passé de très bons moments avec lui. Et avant d’être coach, c’était un joueur très technique. Avec l’équipe, il voulait vraiment créer du fooball, avec des joueurs comme Patrick Delamontagne en 10, son frère Laurent devant, Jean-Luc Ribar (décédé en 2022 à 57 ans) et d’autres… On avait des gars qui savaient jouer au ballon et, derrière, des costauds capables de fermer la baraque, comme notamment Albert Falette. Quand je suis arrivé à Rennes, on est allé au Maroc disputer le tournoi de Casablanca. Et à la mi-temps du premier match, Raymond entre comme joueur ! Je n’avais jamais vu ça, je ne comprenais pas ce qui se passait ! Et il me donne deux ou trois ballons de but. Il avait l’œil, il était très intelligent. Il n’y avait pas forcément de raison qu’il joue ce jour-là, mais je crois tout simplement qu’il avait envie. On était vraiment dans un projet breton, avec le "Prince de Bretagne" comme entraîneur.

Personne ne va plus vite que le ballon

Vous aviez rapidement appris le français en arrivant ?

Oui. J’ai revu récemment une interview que j’avais donnée trois mois après mon arrivée. Bien sûr le vocabulaire n’était pas encore parfait, mais j’ai trouvé que je parlais déjà relativement bien la langue. Je me rappelle qu’un journaliste était venu me voir au tout début. Il avait préparé l’entretien en anglais, comme il avait pu. Il était arrivé tout stressé. Il commence à poser ses questions en anglais, et je lui réponds en français ! (rire). Je trouvais ça très important, car je voulais m’intégrer rapidement, pour pouvoir communiquer avec les gens, dans la vie mais aussi sur le terrain. Avec ma compagne, quand on était avec des Français, on s’interdisait de parler hollandais ensemble. Je trouvais ça impoli, un manque de respect. Et après trois mois, j’ai même rêvé en français pour le première fois ! Et j’ai commencé à réfléchir en français, même si c’était forcément plus compliqué. Mais c’était la meilleure manière de progresser.

Il y a aussi désormais l’existence de l’History Club, grâce auquel les anciens joueurs se retrouvent régulièrement…

Oui, tout à fait. C’est ainsi que j’ai connu Alain Cosnard, Robert Rico, Julien Escudé qui est un top mec. Il a d’ailleurs joué aux Pays-Bas (81 matches d’Eredivisie avec l’Ajax de 2003 à 2006). Ou encore Pascal Rousseau, Alain Doaré, "Doudou"… Pendant plusieurs années, j’avais un peu perdu de vue le Stade Rennais. Et il y sept ans, Cyril L’Helgouach (ancien joueur entre 1990 et 1995 et alors directeur du développement du Stade Rennais) m’a demandé de venir donner le coup d’envoi d’un match, contre Nancy je crois. J’ai renoué avec le club, j’ai retrouvé du monde. C’est alors que j’ai vraiment compris que j’allais revenir dans la région. Je vois aussi Yoann Bigné de temps en, temps, Olivier Monterrubio… On a toujours été très bien reçus par le club dans la galerie des légendes, où on est entourés par nos propres photos ! Juste avant de mourir, ça fait du bien ! (rire) Non sincèrement, c’est une très belle ambiance.

Vous en profitez aussi pour rechausser les crampons à l’occasion ?

Pas très souvent, car on n’est pas très nombreux. Et on vieillit tous (sourire). En revanche, on a commencé à faire du foot en marchant. C’était très intéressant. Mais on essaie surtout de récolter des fonds pour des associations, on rencontre des clubs handisports. Et lors de la sortie du fim-documentaire Au Fer Rouge (2021), le club nous avait demandé d’aller dans les cinémas de la région, à la rencontre du public. On avait évidemment accepté avec plaisir. On était deux ou trois anciens joueurs à chaque fois et on était dans le film. Les gens pouvait nous poser des questions, ils étaient contents.

Aujourd’hui, quelles sont vos passions en dehors du foot ?

Ma passion c’est la région en fait… Encore et toujours, et je ne m’en lasse pas, c’est d’aller visiter la côte, que ça soit Saint-Briac, Saint-Jacut, Saint-Lunaire. Je devrais peut-être faire un peu plus de sport, mais j’ai la chance d’être encore assez en forme. Alors je fais des randonnées, et à chaque fois que tu vois cette eau translucide, et "mes rochers", c’est magnifique… J’aime aussi la Côte de Granit Rose, comme Perros-Guirrec.

Comment percevez-vous l’évolution du football, et notamment le poste d’attaquant que vous occupiez. Aujourd’hui le profil est-il similaire au vôtre ?

Je ne veux surtout pas parler comme le vieux qui dit qu’avant c’était mieux. Mais ce que je constate, c’est qu’aujourd’hui les joueurs ont besoin de beaucoup trop de touches de balle. Quatre, cinq, six… J’ai l’impression que tout le monde a envie de porter le ballon, presque jusque dans les pieds du partenaire. Ils le mettent alors dans une merde complète parce qu’il a déjà deux ou trois défenseurs dans son dos, et il se fait matraquer. Je vais citer un "petit joueur hollandais", Johan Cruijff, qui avait dit "C’est deux touches ! Tu reçois le ballon, tu le contrôles dans la direction où tu veux aller, tu regardes et tu donnes une passe pas sur le joueur mais dans la direction où il doit aller, avec la bonne puissance. Et l’attaque garde de la vitesse." Je pense que l’idée est simple. Le foot a gagné du côté athlétique, dans la rapidité des transmissions car les terrains ont changé, il n’y a plus de faux rebonds, mais je trouve qu’on a perdu au niveau de l’intelligence de jeu. Je vois trop souvent des joueurs qui ferment leurs propres espaces. C’est bien un joueur qui sait faire la différence grâce à un dribble, mais il ne faut pas que ça devienne structurel. Il n’y a personne qui va plus vite que le ballon.

Y a -t-il d’autres choses qui vous agacent dans le foot actuel ?

J’ai horreur de voir tout le temps des joueurs par terre. Ça m’énerve profondément. Si j’étais responsable quelque part, une des premières choses que j’obligerais les joueurs à faire, sauf s’il sont vraiment blessés, c’est de se relever immédiatement. Aujourd’hui, certains joueurs se roulent par terre et 30 secondes plus tard courent normalement. Alors que pour impressionner l’adversaire, tu ne pleures pas et tu lui montres qu’il n’arrive pas à t’arrêter. Je pense que ça délivrerait un tout autre message. D’essayer sans cesse de gagner un coup franc, ça n’est pas du foot.

J’apprécie beaucoup Franck Haise

Selon vous, y a-t-il aujourd’hui en Ligue 1 un entraîneur qui se rapproche de tels critères ?

Il y en a un que j’apprécie beaucoup, parce que j’ai aussi joué avec lui à Rouen, c’est Franck Haise (aujourd’hui coach de l’OGC Nice). Pour plusieurs raisons. À Lens, il a bien sûr fait un super travail. À Nice c’est un peu plus compliqué. Et il a aussi un profil qui pourrait convenir… au Stade Rennais (rire). Déjà il connaît la maison (Haise a été à la formation de 2006 à 2012) et il a une super mentalité. Franck c’est un gars bien, un bosseur, intelligent. Il a sa vision des choses, il n’y a pas de pipeau, c’est réfléchi. Mais attention, je n’ai rien contre l’entraîneur actuel (Jorge Sampaoli), que je ne connais pas.

Vous parliez tout à l’heure de Johan Cruijff. En tant que Néerlandais, c’est votre référence absolue dans le football ?

Pour moi, il y a deux joueurs, pour des raisons différentes. Johan Cruijff, bien sûr. Parce que Hollandais, grand monsieur. Il avait une personnalité spéciale. Plus intellectuel que lui sur un terrain de foot tu ne trouvais pas (Cruijff est décédé en 2016 à 68 ans). Mais si on me demande pour quel joueur j’ai toujours eu le plus de respect, je dis toujours Marco Van Basten. Déjà parce qu’on a grandi ensemble (Van Basten a lui aussi 60 ans), lui à l’Ajax et moi au PSV. Mais dès 14 ans, on a commencé à jouer ensemble en équipe nationale. On avait une belle génération, avec notamment Johnny Bosman ou encore Sonny Silooy… On a fait la Coupe du monde juniors au Mexique en 1983. C’était une expérience énorme. Après je suis devenu pro au PSV et Marco à l’Ajax. J’ai débuté justement contre l’Ajax de Van Basten, Franck Rijkaard et Ronald Koeman. Et j’ai marqué ! (rire). Marco, c’était vraiment un super joueur, très complet, intelligent, technique, les deux pieds. Un bon gars aussi. Quand il était à Milan (AC), les gens disaient qu’il était devenu arrogant. Pas du tout ! Mais il y avait une grosse pression des supporters sur sa vie privée. Il fallait se protéger.

Quel regard portez-vous sur l’évolution du Stade Rennais depuis 30 ans ?

Ce n’est pas un secret. Il faut surtout remercier M. Pinault pour avoir donné une base plus costaud au club, qui lui a permis de survivre malgré l’inconstance qu’on avait connue depuis tellement d’années. Ce que je trouve bien c’est que le travail a été fait étape par étape. Il n’y a pas eu de folie comme l’avait fait à l’époque le Matra Racing. Ça a été bien construit. En Bretagne, il y a ce chauvinisme qui est une force. D’un côté ça me plait, on m’appelle d’ailleurs le plus Breton des Hollandais. Mais de l’autre, si on veut vraiment devenir un grand club, on ne doit pas avoir ce regard d’Astérix et Obélix dans notre attitude envers Paris, Marseille… Si on veut se faire respecter sur le plan international, ça ne se fait pas avec un comportement régional. Il faut se décomplexer, avoir plus de prestance, plus de classe, mais jamais d’arrogance. Et tout ça, ça s’apprend.

Premier Japonais de Premier League et ancien de Rennes, Junichi Inamoto prendra sa retraite à la fin de la saison

Âgé de 45 ans, Junichi Inamoto, premier footballeur japonais à avoir joué en Premier League et ancien joueur du Stade Rennais, arrêtera sa carrière en fin de saison.
Junichi Inamoto prendra sa retraite à la fin de la saison

Junichi Inamoto va prendre sa retraite. L'ancien international (82 sélections, 5 buts) a annoncé qu'il se retirerait des terrains en fin de saison. En 2001, le joueur, aujourd'hui âgé de 45 ans, avait été le premier Japonais à évoluer en Premier League, à Arsenal. Un an plus tard, le milieu de terrain s'était distingué durant la Coupe du monde 2002, en inscrivant le but de la victoire de son équipe, face à la Russie (1-0).

Inamoto a porté les maillots de Fulham, West Bromwich Albion, Cardiff City, Galatasaray, l'Eintracht Francfort et de Stade Rennais en 2009-2010. Il était reparti jouer au Japon en 2010. "J'ai fait le tour, je suis tellement heureux d'avoir pu jouer jusqu'à cet âge-là", a confié Inamoto, qui évolue cette saison dans le club de Nankatsu.

L’anecdote hilarante de Juan Quintero sur Ousmane Dembélé

Ousmane Dembélé ne traverse pas la meilleure période de sa carrière. Fortement chahuté, notamment par son propre entraîneur, à cause de son inefficacité offensive, le joueur du Paris Saint-Germain reste un élément qui en a impressionné plus d’un tout au long de sa carrière.

L’anecdote hilarante de Juan Quintero sur Ousmane Dembélé

Et cette fois, c’est son ancien partenaire à Rennes (2015-2016), le Colombien Juan Fernando Quintero, qui s’est confié au micro de la chaîne YouTube JF10TV : «Je suis allé à Rennes le dernier jour du mercato. Et quand je suis arrivé, une quinzaine de jours plus tard, on m’a dit "réunion". Et un jeune maigre entre et me salue. Pedro Henrique, qui est maintenant aux Corinthians, me dit : "hé, attention, ce type est un crack" (…). Je le regarde et je me dis : "qui peut bien être ce mec ?" Et l’entraîneur arrive et nous dit : "vous ne savez pas qui il est. Il n’est pas là depuis 15 jours. Les gars, voici Ousmane Dembélé, il va s’excuser, écoutez-le"»

Il poursuit l’anecdote : «Il s’arrête au milieu et dit : "je m’excuse auprès de vous, mais pas auprès de l’entraîneur". Tout le monde se met à rire, tandis qu’Ousmane poursuit son discours : "je m’excuse auprès de vous, mais pas auprès de l’entraîneur, parce que je voulais partir, j’ai déjà prolongé, mais je sais que dans un an, je partirai. J’ai une clause jusqu’au 20 juin, donc avant le 20 juin je pars. Je m’excuse auprès de vous tous, mais je voulais partir, merci".

Je l’aimais. Je n’ai jamais vu un homme aussi talentueux de ma vie. À l’entraînement, il passait devant tout le monde et je me demandais : "qui est ce type ?" Il volait. Impressionnant. Je veux dire, j’ai vu Messi et il est au top, mais Ousmane … À 17 ans, il est impossible de frapper comme ça avec les deux jambes (…). Cette année-là, il a marqué 21 buts. Je n’avais jamais vu quelqu’un comme ça. Je suis rentré à la maison et j’ai dit : "Incroyable, je n’ai jamais vu quelqu’un comme ça et avec cette personnalité : ce type est fou». Un bel hommage qui fera plaisir à un joueur très critiqué ces derniers temps.

Rennes, les deux saisons où j’ai pris le plus de plaisir

Un an et quelques jours après son départ du Stade Rennais, Bruno Genesio, désormais entraîneur de Lille, va retrouver les Rouge et Noir dimanche 24 novembre (15 h), lors du déplacement des Bretons sur la pelouse du Losc pour la 12e journée de Ligue 1. Interrogé en conférence de presse ce vendredi, le technicien n’a pas levé le mystère qui entoure son départ d’Ille-et-Vilaine en novembre 2023, mais a insisté sur le plaisir qu’il avait pris à officier à Rennes.

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Bruno Genesio ne pouvait pas y échapper. Alors que, un an et quelques jours après son départ soudain du Stade Rennais, les Rouge et Noir se déplacent à Lille dimanche 24 novembre (15 h) pour la 12e journée de Ligue 1, celui qui est désormais sur le banc du Losc a évidemment été interrogé en conférence de presse d’avant-match sur ses retrouvailles avec le SRFC, et son expérience en Bretagne.

Plus précisément, d’ailleurs, sur la fin de celle-ci, le 17 novembre 2023, toujours entourée d’une part de mystère, que le technicien n’a pas choisi de lever ce vendredi. "Je n’ai pas envie de parler de ça, a poliment botté en touche Bruno Genesio. J’ai plutôt envie de me remémorer tous les bons moments que j’ai vécus à Rennes. Je pense que dans ma carrière d’entraîneur, il y a eu deux saisons où j’ai pris énormément, et peut-être le plus, de plaisir de toute ma carrière d’entraîneur. À diriger une équipe qui était portée vers l’offensive, qui marquait beaucoup de buts, qui a créé beaucoup de jeu et d’émotions partagées avec tous les gens du club, les supporters…"

L’entraîneur des Dogues fait évidemment référence aux saisons 2021-2022 et 2022-2023, où le Stade Rennais avait à chaque fois pris la quatrième place de Ligue 1. "C’est surtout ça que j’ai envie de retenir de mon passage, avec des rencontres marquantes, et encore fois, une équipe qui me correspondait vraiment, dans ce que j’attends d’un groupe que je coache dans le football d’aujourd’hui."

On n’a pas fait de montage vidéo sur l’adversaire pour la première fois de la saison
Le Stade Rennais que Genesio retrouvera dimanche n’aura toutefois plus grand-chose à voir avec celui qu’il a quitté à l’automne 2023. Le coach avoue d’ailleurs que cette rencontre aura une large part d’inconnu, alors que Jorge Sampaoli vient de succéder à Julien Stéphan à la tête des Rouge et Noir. "En ce qui concerne le match de dimanche, on n’a pas fait de montage vidéo sur l’adversaire pour la première fois de la saison. On ne connaît pas la façon dont va jouer Rennes avec l’arrivée du nouveau coach. Comme à chaque fois que cela se produit, il y a certainement une remise en question individuelle et collective. Mais on ne s’occupe pas trop de ce qu’il se passe chez nos adversaires. On s’occupe surtout de nous, de ce qu’on veut montrer et de ce qu’on doit encore améliorer."

Benjamin André et Romain Danzé soutiennent Pierre Samsonoff, concurrent de Diallo

C’est rare pour un joueur encore en activité : le capitaine de Lille Benjamin André a décidé de s’engager au côté de Pierre Samsonoff, candidat à la présidence de la FFF. Ancien joueur du Stade Rennais comme lui, le retraité Romain Danzé figure également sur la liste de l’unique concurrent au président sortant, Philippe Diallo. Les listes des deux candidats ont été rendues public par la FFF. L’élection aura lieu le 10 décembre.

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Benjamin André, le capitaine du Losc, a choisi son camp. L’ex-joueur du Stade Rennais, âgé de 34 ans, a décidé de s’engager au côté de Pierre Samsonoff, unique concurrent à Philippe Diallo, candidat à sa propre réélection, pour briguer la présidence de la Fédération française de football (FFF).

C’est rarissime pour un joueur encore en activité, mais le milieu de terrain est même en 15e position sur la liste de l’ancien directeur général de la Ligue de football amateur (LFA). Tout comme un autre ancien Rennais, Romain Danzé, également soutien de cette candidature. Les deux hommes se connaissent bien et étaient délégués du Stade Rennais au sein de l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) en 2018-2019.

Les listes dévoilées
En cas de victoire de Pierre Samsonoff, 47 ans, lors de l’élection qui aura lieu dans un mois, Benjamin André pourrait rejoindre le Comex. Dans le journal Le Parisien , le concurrent du président sortant explique connaître le capitaine du Losc depuis une dizaine d’années. Avec des ;acteurs de terrain, il envisage de porter la voix du ;football de la base.

Les listes des deux candidats ont été dévoilées sur le site internet de la FFF depuis jeudi 14 novembre. De son côté, Philippe Diallo compte également des soutiens de poids à l’instar de Marc Keller et Baptiste Malherbe, présidents du RC Strasbourg et de l’AJ Auxerre. Il peut également s’appuyer sur Jean-Michel Aulas, l’ancien président de l’OL. Pour rappel, l’élection aura lieu le 10 décembre prochain. Les résultats seront révélés lors de l’assemblée fédérale de la FFF, le 14 décembre.

Steven Moreira élu meilleur défenseur de la saison en MLS

Steven Moreira, l'ancien défenseur de Rennes, aujourd'hui à Columbus Crew, a été élu mercredi meilleur défenseur de la saison en MLS.
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La consécration. Pour sa troisième saison pleine en MLS, Steven Moreira a été élu ce mercredi meilleur défenseur de la saison. Nommé avec Jackson Ragen (Seattle Sounders) et Jordi Alba (Inter Miami), l'international cap-verdien (9 sélections) a raflé la mise après un nouvel exercice majuscule avec Columbus Crew, champion en titre et deuxième à l'Est lors de la saison régulière.

Éliminée à la surprise générale, tout comme Miami, dès le premier tour des play-offs, l'équipe de Wilfried Nancy se consolera avec le trophée de son joueur de 30 ans, aligné constamment axial droit dans une défense à trois. Auteur de 2 buts et 4 passes décisives en 29 matches, l'ancien international Espoirs français (4 sélections), passé par Rennes, Lorient et Toulouse, continue de s'épanouir aux États-Unis.

"Cela signifie beaucoup d'être choisi comme défenseur de l'année de la MLS. Cette saison a été remplie de grands souvenirs, depuis notre parcours jusqu'à la finale de la Coupe des champions de la Concacaf, en passant par la participation du club au MLS All-Star Game devant notre public, la conquête de la Leagues Cup et l'établissement de plusieurs records pour le club", a-t-il déclaré.

"Sans mes coéquipiers, mes entraîneurs et le personnel, et sans ce que nous avons accompli en tant que groupe, rien n'aurait été possible. Je suis reconnaissant du soutien continu de ma famille, de mes amis et de nos supporters", a-t-il conclu.

Rolland Courbis ne comprend pas le choix Jorge Sampaoli

Le Stade Rennais a officialisé, ce lundi, l’arrivée de Jorge Sampaoli sur le banc breton jusqu’en 2026. L’entraîneur argentin de 64 ans succède à Julien Stéphan. Si l’éviction de ce dernier n’a surpris personne, à la vue du début de saison difficile des Rouges et Noirs en championnat, la nomination de Sampaoli l’a été davantage. Interrogé par BUT Football Club sur la venue de l’ancien coach de l’Olympique de Marseille, Rolland Courbis s’est montré perplexe quant à sa réussite en terre rennaise.

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"Très honnêtement, je n’aurais jamais pensé une seule seconde qu’un entraîneur comme Sampaoli puisse signer dans ce club-là ! On va voir s’il va vraiment révolutionner le club de fond en comble. Mais, déjà, on va quand même voir ce qu’il va pouvoir faire avec toutes les recrues débarquées cet été. Pour l’instant, j’essaye de juger le niveau de cette équipe, mais je n’y arrive pas, a lâché l’ancien entraîneur de Rennes (2016). J’attends encore de voir. Là, je vois deux ou trois joueurs capables d’être intéressants, mais je vois tous les autres très moyens. Je ne vois pas de complémentarité entre eux. En recrutant autant de joueurs à l’intersaison, pour la plupart étrangers, il ne faut pas s’étonner que ça ne marche pas. Le plus étonnant aurait finalement été que ça marche. Il y a suffisamment d’argent à Rennes pour recruter deux ou trois joueurs importants en hiver. On saura mieux après. Déjà, on verra déjà qui est le gardien titulaire… Mais, en l’état, je ne vois pas quel miracle Sampaoli peut réussir avec le même effectif que Julien Stéphan cette saison."

À Rennes, je n’étais pas trop moi-même

Le jeune attaquant marocain se plaît à la pointe de la Bretagne. S’il est toujours en quête de plus de temps de jeu, il profite du contexte et de la confiance du coach pour progresser.

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À deux jours du déplacement du Stade Brestois à Montpellier, le jeune attaquant marocain, Ibrahim Salah, s’est présenté en conférence de presse. Il a évoqué son adaptation à la pointe de la Bretagne, la confiance que lui témoignait le coach et avoué qu’il se sentait mieux qu’au Stade Rennais, le club qui le prête aux Ti-Zefs.

Décrivez-nous ce que vous vivez en Ligue des champions ?

C’est incroyable, on écrit l’histoire du club. Après on a de la qualité dans le groupe. On savait qu’on allait tout faire pour gagner les matchs comme on l’a fait. On s’est donné à fond, ça a payé, il faut continuer, ce n’est pas encore fini, il y a encore quelques points à aller chercher. Et il faut se concentrer sur la Ligue 1.

Vous avez pu savourer ?

On est un très très bon groupe, on rigole ensemble, Tout se passe bien. On a profité pendant le voyage. Quand on est revenu à l’entraînement, on a basculé directement sur le match de Montpellier.

Comment s’est passée votre adaptation ?

Je me sens très bien, ils m’ont très bien accueilli. J’ai quelques collègues dans l’équipe maintenant. J’apprécie tous les moments que je passe ici, j’espère que ça continue encore comme ça et qu’on gagnera d’autres matchs.

"Le coach a confiance en moi"

Satisfait de votre utilisation par le coach ?

Tant que l’équipe gagne, je suis satisfait, je suis un gagnant. Comme tout joueur, j’aimerais jouer tous les matchs. Je ferai tout pour que le coach m’utilise un maximum, ça va venir avec le futur. Je sais que le coach a confiance en moi, il me l’a déjà dit.

On ressent cette confiance dans votre jeu…

Oui j’ai confiance en moi, après je ne suis pas encore à 100 %, je sais que je dois encore regagner un peu ce que j’avais dans le passé. Ça va venir avec du temps de jeu, de l’entraînement. J’essaye de me relâcher d’être moi-même. À Rennes, je n’étais pas trop moi-même. L’environnement, les collègues, le coach me permettent d’être plus relâché, d’être plus moi-même, sur le terrain ça se voit. Mais je sais que je peux mieux.

On imagine que votre but vous a fait du bien ?

Ça m’a fait une grosse bouffée d’oxygène, quand tu ne marques pas depuis un bout de temps. Ça fait toujours un truc spécial, j’espère que j’en marquerai davantage.

Qu’est ce qui vous manque pour jouer plus ?

Juste du temps. Un joueur de foot doit juste enchaîner, après ça vient tout seul. Je suis prêt à tout faire pour en avoir.

"Je me sens bien à Brest"

Quelle est la différence avec le Stade Rennais ?

Déjà le coach Éric est plus humain, il est beaucoup dans l’affection, il parle avec les joueurs. J’ai besoin de sentir ça. Il faut donner pour recevoir aussi. Là, je me sens mieux. Et même mes coéquipiers me mettent en confiance, ils me disent là c’est bien. C’est ce qui m’a permis d’être plus moi-même.

Vous êtes prêté par le Stade Rennais, vous aimeriez que votre avenir se dessine ici ?

Oui bien sûr pourquoi pas. Je me sens bien à Brest.

Vous êtes utilisé à gauche, est-ce que vous pourriez jouer en pointe ?

Je peux jouer sur les trois postes, mais je préfère jouer dans l’axe avec Ludo et tourner autour de lui et jouer en faux n° 9. On ne joue pas dans ce système donc ça me va très bien à gauche, comme à droite. Je suis satisfait peu importe où me met le coach, il faut juste que je joue.

Comment on aborde un match face à une équipe qui est en difficulté comme Montpellier ?

On respecte tout le monde, on reste humble. Il faut attaquer les matchs de la même façon qu’on a attaqué les autres. Il faut jouer Montpellier comme on a joué Leverkusen. On ne fait pas de différence.

Julien Stephan, un acte deux manqué

Après même pas un an, Julien Stephan a été licencié ce jeudi. L’entraîneur n’a pas réussi son deuxième passage sur le banc rennais.

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C’était devenu inéluctable. La claque encaissée à Auxerre dimanche dernier (4-0) ne pouvait déboucher que sur le licenciement de Julien Stephan (44 ans). Avec un maigre total de onze points en dix journées, pour un club aux ambitions européennes, le compte n’y était pas. Le technicien a été remercié ce jeudi, comme ses adjoints Denis Zanko et Bouziane Benaraïbi.

La route de Lorient était pleine, on a fini vers 9h

Gardien du Stade Rennais pendant près de 15 ans, devenu membre du staff puis recruteur après sa carrière de joueur, Pierrick Hiard, aujourd’hui retraité, vit toujours dans sa ville natale et est resté un supporter des Rouge et Noir. Il replonge dans les souvenirs de sa riche carrière rennaise.

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Retraité en tant que gardien de but depuis 1991, Pierrick Hiard est toujours resté lié au Stade Rennais, où il a joué de 1973 à 1978 puis de 1983 à 1991 (avec un passage à Bastia entre les deux). D’abord comme entraîneur de l’équipe réserve lors de la saison 1991-1992, puis comme entraîneur des gardiens de 1992 à 2003, et enfin comme membre de la cellule recrutement jusqu’en 2016.

Depuis, le Rennais de naissance est resté un fidèle du Roazhon Park. Il fait notamment partie du Stade Rennais History Club, l’association des anciennes personnalités du club, fondée en 2014 par Cyrille L’Helgoualc’h. « J’ai la chance d’être dans les légendes et dans cette initiative que le club a gentiment mis en place pour les anciens joueurs. Je ne rate pas un match de Rennes. »

Quel est votre match le plus marquant avec le Stade Rennais ?

J’en ai même deux. Le premier, c’est lorsque l’on est monté en D1 contre Rouen aux penalties (en 1985). On était passé par un marathon pour remonter avec deux groupes. On passe contre Saint-Étienne sur un match chez eux (2-0), ce qui était un exploit. Ensuite, on passe contre Mulhouse sur deux matches (1-0, 4-2). Et pour finir, on joue contre le 18e de D1, Rouen. On perd 1-0 à Rennes et on va gagner 1-0 à Rouen. On monte finalement au 10e tir au but, un truc incroyable.

Le deuxième, c’est un peu la même chose, c’est la montée à Lorient (en 1990), avec le but de Jean-Christophe Cano à la dernière seconde.

Et votre pire souvenir ?

En tant que gardien de but, j’étais à un poste difficile et exposé (rires). Collectivement, les pires souvenirs, c’était lorsque l’on redescendait en D2 (il a vécu quatre descentes, en 1975, 1977, 1984 et 1987).

Votre plus bel arrêt ?

Il y en a eu un à Metz, lorsque j’étais à Bastia : un centre, une tête de Cheick Diallo au premier poteau. Tout de suite, il pense avoir marqué et lève les bras. Je fais un arrêt réflexe sur ma ligne, au ras du poteau, et je la sors. Il était déjà parti en courant (rires) !

Laurent Pokou savait tout faire

Le coéquipier le plus fort que vous avez côtoyé à Rennes ?

J’ai eu la chance de côtoyer des grands joueurs. Mais celui qui m’a marqué le plus, c’est Laurent Pokou. Il savait tout faire. Quand il est arrivé à Rennes (en décembre 1973), il faisait sûrement partie des quatre ou cinq meilleurs attaquants au monde.

L’attaquant adverse le plus fort que vous avez affronté ?

J’ai eu la chance de jouer contre Michel Platini. C’était le top. À chaque instant où il touchait le ballon, c’était un danger. Lorsqu’il y avait un coup franc aux 20 mètres, on ne savait jamais où il allait la mettre. J’ai pu aussi le côtoyer en équipe de France. Il appréciait la Corse et à Bastia, notre entraîneur était Antoine Redin qui avait lancé Platini à Nancy. Donc on avait bien sympathisé.

Votre plus grosse prise de bec sur le terrain ?

Ça m’est arrivé quelques fois avec les arbitres (rires). Mais j’ai été expulsé une seule fois, à Rennes contre Lens (en 1986). C’était M. Lartigot qui arbitrait. Sur un ballon en retrait, à l’époque où les gardiens avaient le droit de prendre à la main des passes en retrait, Patrice Rio me donne un ballon un peu court. Et quand je prends le ballon, William N’Jo Léa me met le pied quasiment à hauteur du visage, mais il ne me touche pas. En relançant, je me mets tête contre tête face à lui. J’entends M. Lartigot qui siffle du milieu de terrain et je me dis : « P…, c’est pour moi ! » Finalement, carton rouge pour N’Jo Léa et carton rouge pour ma pomme. Et à l’époque, il n’y avait pas de gardien remplaçant (Dominique Marais avait joué toute la 2e mi-temps dans les buts et Rennes s’était imposé 2-0).

Le joueur le plus drôle du vestiaire ?

Il y avait Gérard Soler qui est passé chez nous (en 1986-1987). Il mettait une bonne ambiance dans le vestiaire, il avait toujours le mot drôle, il ne connaissait pas trop la pression.

Un ancien coéquipier que vous aimeriez retrouver ?

Il y en a beaucoup, parce que l’on faisait beaucoup de choses ensemble à l’époque : on jouait aux cartes, on allait à la pêche… Il y en a un que j’appréciais beaucoup, surtout qu’il était libero, c’est Dominique Marais, un bon copain que je n’ai jamais eu la chance de revoir.

À chaque match à Brest, le kop derrière moi m’allumait

Votre derby breton préféré ?

J’étais un gardien un peu chaud donc à chaque fois que je jouais à Brest, le kop derrière moi m’allumait tout le match. Entre eux et moi, on s’amusait à se chambrer.

Une consigne marquante d’un entraîneur ?

Dans ma génération un peu ancienne, il n’y avait pas de staff, pas d’entraîneur des gardiens. Et quand Pierre Mosca a repris Rennes (en 1984), il est arrivé en mettant en place des séances spécifiques. On ne connaissait pas ça du tout, ça m’a donné énormément de confiance et je pense que j’ai passé un cap. Il me faisait venir le matin avant les autres joueurs, il me prenait pendant une heure ou une heure et demie tout seul. Je lui en suis reconnaissant.

Votre plus grosse fête d’après-match ?

C’est après la montée contre Rouen. On était parti en avion le matin. Avec les prolongations puis les tirs au but, on avait fini tard dans la soirée. C’était compliqué de repartir, le brouillard était tombé et l’avion ne pouvait pas décoller. Rouen nous a mis son car à disposition, on est arrivé à Rennes à trois ou quatre heures du matin. La route de Lorient était pleine à craquer, c’était incroyable, les supporters nous attendaient. Il y avait un podium, on a chanté avec eux et on a fini vers 9 h.

Votre coin préféré en Bretagne ?

Depuis que je suis en retraite, je me suis acheté un camping-car. Avec ma femme, on a fait plusieurs fois le tour de la Bretagne. C’est magnifique, je ne vais pas donner un coin plus qu’un autre. Que vous preniez la côte nord ou la côte sud, les deux sont merveilleuses.

Camavinga dévoile sa tactique pour sortir tranquille dans Madrid

Depuis quelques mois maintenant, Eduardo Camavinga a pris une autre dimension au Real Madrid. L'international français se sent bien dans la capitale espagnole et se veut assez discret sur sa vie privée.

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Eduardo Camavinga a gravi les échelons très rapidement dans le monde professionnel. Le milieu de terrain est un élément très important de l'équipe de France et du Real Madrid. Pourtant, la pression n'est pas forcément facile à gérer, surtout avec les Merengue. A 21 ans, l'ancien du Stade Rennais veut continuer de progresser. Et il sait que pour cela, il va devoir se protéger un maximum, que ce soit sur mais surtout en dehors des terrains. D'ailleurs, Camavinga évite d'aller trop à Madrid pendant ses temps de pause, même s'il aime s'y rendre par moments.

Camavinga aime se faire très discret à Madrid

Lors d'un entretien pour El Pais, l'international français en a en effet dit plus sur sa vie à Madrid. Et il fait très attention au moment de sortir pour prendre un peu de temps en ville : « Je mets une casquette et je cherche un endroit et un moment où il n'y a pas grand monde ». Le média précise d'ailleurs que même si Camavinga est à Madrid depuis 2021, il ne connait pas beaucoup d'endroits dans la capitale espagnole. Seuls deux quartiers sont mentionnés par le footballeur : Gran Vía et Serrano. Pour le moment, même si ses expéditions touristiques se font donc très rares, cela lui réussit plutôt bien. Le joueur tricolore est très apprécié par Carlo Ancelotti et possède un contrat au Real Madrid jusqu'en juin 2029. Il a peu à peu mis sur le banc des joueurs comme Luka Modric et Toni Kroos. Avec l'équipe de France, le natif de Cabinda (Angola) a de plus en plus de crédit aux yeux de Didier Deschamps. En attestent ses déjà 23 sélections avec les doubles champions du monde.

Theate s’excuse et invite ses partenaires à diner après deux cartons rouges en trois jours

Prêté cet été à Francfort par le Stade Rennais, le défenseur central belge Arthur Theate a écopé de deux cartons rouges en trois jours. Le Diable Rouge a tenu à s’excuser publiquement et a même invité ses équipiers à dîner.
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Et dire qu’il n’avait été expulsé qu’une seule fois depuis le début de sa carrière. Arthur Theate, 24 ans, a fait "coup double" en trois jours. Dimanche, le défenseur central de l’Eintracht Francfort a écopé d’un premier carton rouge en Bundesliga face à l’Union Berlin (1-1). Le Belge a écopé de deux cartons jaunes. Son club a contesté le second avertissement, arguant que le joueur prêté par le Stade Rennais avait été la victime d’une faute avant de commettre la sienne (la Fédération allemande a rejeté l’appel de Francfort). L’intéressé, également en désaccord avec son expulsion, avait réagi en postant des emojis clown sur les réseaux sociaux.

Il a invité tout le monde à dîner. Cela rend l'ambiance dans le groupe encore meilleur
Pour le 16e de finale de Coupe d’Allemagne disputé mercredi soir face au Borussia Mönchengladbach, Arthur Theate n’est resté que 15 minutes sur la pelouse. Coupable d’avoir pris le ballon avec la main alors que l’arrière gauche Lukas Ullrich filait au but après l’avoir mis au sol sur un dribble, le Belge a été directement expulsé. "Il glisse et, pas réflexe, met la main sur le maillot. Donc je ne lui en veux pas", a réagi son coach Dino Toppmöller, soulagé par la qualification de son équipe grâce à des buts de l’ancien Parisien Hugo Ekitike et Marmoush (2-1).

Le défenseur s’est quant à lui excusé sur les réseaux sociaux: "Je m'excuse auprès de mes coéquipiers et des fans pour cette carte rouge précoce. Très heureux qu'on ait remporté la victoire. Quelle performance de l'équipe. Vous êtes incroyables", a écrit Arthur Theate qui ne s’est pas contenté que d’un simple message: "Il s'est excusé auprès de ses coéquipiers et a invité tout le monde à dîner. Cela rend l'ambiance dans le groupe encore meilleur", se réjouit son coach. Sous contrat avec Rennes jusqu'en 2027, Arthur Theate a rejoint Francfort sous la forme d’un prêt avec option d’achat (20 millions d’euros). Il n’avait jamais été expulsé en 63 apparitions en Ligue 1.

Clermont officialise l'arrivée de Laurent Batlles en tant qu'entraîneur

Après le départ de Sébastien Bichard, le Clermont Foot 63 a officialisé, ce mercredi, la nomination jusqu'en juin 2026 de l'ancien coach de Saint-Etienne, Laurent Batlles, en tant qu'entraîneur principal.
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Comme annoncé depuis quelques jours, Laurent Batlles (49 ans) est devenu, ce mercredi, le nouvel entraîneur de Clermont. Le club est actuellement 12e de Ligue 2 avec 12 points après 11 journées. "Il aura pour mission principale de redynamiser l'équipe et de faire remonter le club au classement", a annoncé Clermont dans un communiqué. Après avoir mis fin à sa collaboration avec Sébastien Bichard, arrivé en mars 2024, le club auvergnat a signé un contrat avec l'ancien technicien de l'AS Saint-Etienne (2022-2023) jusqu'en juin 2026.

"En nommant Laurent Batlles à la tête de l'équipe professionnelle, le club auvergnat reste fidèle à sa volonté de proposer un jeu attrayant. Connu pour sa capacité à développer un style offensif, il arrive à Clermont avec une solide expérience de la Ligue 2 et l'objectif d'insuffler un nouvel élan", a ajouté le Clermont Foot 63.

"Quand le club m'a appelé, je n'ai pas hésité une seule seconde. Je me reconnais dans la philosophie du club et dans ce qu'il représente en termes de jeu."

Laurent Batlles
"Je suis très heureux de faire partie de cette aventure, j'espère que ça va me mener assez loin avec le groupe, même si la situation n'est pas évidente. J'ai vu qu'il y a de la qualité dans cet effectif, on va essayer d'avancer ensemble. Quand le club m'a appelé, je n'ai pas hésité une seule seconde. Je me reconnais dans la philosophie du club et dans ce qu'il représente en termes de jeu. Il y aura peut-être des approches différentes sur certains points, mais je vais aussi apporter ce que je sais faire", a, quant à lui, réagi Laurent Batlles après sa nomination.

L’avenir de Mathys Tel se complique fortement

Jeune talent français parti en 2022 du côté du Bayern Munich, Mathys Tel (19 ans) est considéré comme l’un des joueurs d’avenir du club allemand. Cependant, sa mauvaise forme récente et les choix de Vincent Kompany compliquent sa continuité en Bavière.
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En un an, la situation de Mathys Tel a bien changé. Alors qu’il avait démarré la saison 2023/2024 sur les chapeaux de roues avec 6 buts en 10 matches sous les couleurs du Rekormeister, ce qui lui avait permis de découvrir l’équipe de France U21, l’attaquant français est aujourd’hui dans une situation plus compliquée. Déjà la saison passée, son début d’exercice probant avait été accompagné d’une longue disette puisqu’il avait enchaîné 20 matches de rang avec le Rekordmeister sans trouver le chemin des filets tout en voyant son temps de jeu se réduire drastiquement.

En délicatesse avec Thomas Tuchel, Mathys Tel pensait que l’arrivée cet été de Vincent Kompany allait changer sa situation. Cependant, c’est tout le contraire qui est en train d’arriver au natif de Sarcelles. Titulaire à 2 reprises cette saison pour 6 apparitions au total et seulement 179 minutes de jeu, Mathys Tel est resté plus longtemps en dehors du terrain que dessus. Il a connu 6 rencontres où il a vécu les 90 minutes sur le banc de touche sans entrer. Une situation difficilement tenable sur la durée pour lui qui a besoin d’enchaîner pour continuer de progresser.

Vers un prêt en janvier ?
Vincent Kompany avait toutefois tenu à le soutenir à l’approche du choc contre le Bayer Leverkusen il y a un mois : «je tiens à dire que nous croyons vraiment en Mathys Tel. Mathys a un grand talent. Il sera disponible demain. Nous avons une équipe avec beaucoup de concurrence. C’est bien, mais nous lui voyons un grand avenir.» Depuis, l’attaquant français n’a pas vu son cas s’arranger et il court toujours derrière son premier but de la saison. Celui qui a prolongé son contrat en mars dernier jusqu’en juin 2029 sait que le Rekordmeister croit en lui mais à court terme cela semble compliqué.

Alors que la position d’attaquant titulaire est bouchée avec Harry Kane qui empile les buts et compte déjà 15 réalisations et 6 offrandes en 12 rencontres, Matyhs Tel n’a pas plus sa chance aux autres postes. En effet, Michael Olise, Jamal Musiala, Serge Gnabry, Kingsley Coman et Leroy Sané ont l’avantage sur lui pour occuper les trois positions derrière l’attaquant. Selon Sky Sports Germany, le Bayern Munich pourrait donc être tenté de le prêter cet hiver même si le principal intéressé souhaite surtout s’imposer au sein du club bavarois. Par le passé, le Werder Brême et le Borussia Mönchengladbach avaient pris des renseignements.

J’étais un citoyen rennais

Dans un entretien accordé à beIN SPORTS, Benoit Costil est revenu sur son histoire avec le Stade rennais, et ouvre la porte à devenir un jour entraineur des gardiens au SRFC.

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"Un coup de foudre". Voici comment Benoit Costil définit d’abord sa relation avec le Stade rennais, débuté en 2011. Lors que le gardien arrive de Sedan, comme il le confie, Rennes souhaite faire venir David Ospina ou Stéphane Ruffier, dossiers trop onéreux. Ce sera Costil, l’un des gardiens emblématiques du club aujourd’hui, resté 6 ans sous les couleurs rennaises.

"Une connexion avec le club, les supporters, la ville. J’étais un citoyen rennais. Un joueur de foot mais aussi un citoyen rennais", confie le joueur de 37 ans. "Les gens pouvaient me voir boire un café le midi, boire une petite bière en fin d’après-midi, mais en même temps je bossais beaucoup, j’étais en général pas mal sur le terrain. Ça a été 6 années exceptionnelles qui auraient pu ne jamais s’arrêter, mais ça s’est arrêté".

J’ai mis du temps à digérer mon départ
En 2017, Costil rejoint Bordeaux. "Ça a été dur. J’avais donné ma parole à Bordeaux. C’était un déchirement. Avec le recul, si je devais être amené à quitter Rennes, j’aurais dû le faire pour aller à l’étranger et ne pas rester en France". poursuit-il. "Je me rappelle d’être avec pote en sortant du stade (après son dernier match, ndlr) et lui dire "mais pourquoi je pars ?". Je pars, et j’ai déjà envie de revenir. Ça aurait pu se faire, ça ne s’est pas fait. J’ai mis du temps à digérer mon départ".

Futur entraineur des gardiens à Rennes ?
Aujourd’hui sans club et investi dans d’autres projets, Benoit Costil pourrait raccrocher les gants définitivement en tant que joueur. Mais en tant qu’entraineur ? "Entrainer, pourquoi pas. J’ai donné un petit coup de main avec le club de Vannes en début de saison. Mais s’il y a un club pour lequel je peux me mettre dans ce projet, c’est le Stade rennais. Et si un jour je dois être entraineur des gardiens, je pense que ce sera uniquement au Stade rennais".

S.G.S.B.

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