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20 Octobre 2025

Il ne serait guère étonnant qu'Habib Beye soit le prochain entraîneur de Ligue 1 à être démis de ses fonctions . Dimanche, le Stade Rennais a encore fait un match nul (2-2), face à Auxerre, à...

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18 Octobre 2025

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18 Octobre 2025

La chaîne Ligue 1+ dépasse toutes les attentes en termes d'abonnés. Pourtant, en coulisses, la guerre fait rage et la survie des clubs est en jeu. C’est le paradoxe qui agite le football français....

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17 Octobre 2025

L’ancien joueur du Stade Rennais, Flavien Tait s’est engagé avec le Rodez Aveyron Football, club qu’il avait fréquenté dans les catégories jeunes. C’est la fin de l’aventure en Turquie pour Flavien...

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17 Octobre 2025

La famille Pinault met la pression sur Habib Beye, et commence déjà à scruter le marché des entraîneurs. Le Stade Rennais traverse une période délicate, et la situation d’Habib Beye devient de plus...

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17 Octobre 2025

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16 Octobre 2025

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16 Octobre 2025

Alors que le Stade Rennais sera très attendu dimanche 19 octobre (17 h 15) au Roazhon Park contre Auxerre, son directeur sportif sort du bois. Dans un entretien accordé à Ouest-France, Loïc Désiré...

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16 Octobre 2025

Découvrez les arbitres qui officieront lors de la 8ème journée de Ligue 1 Stade Rennais FC - AJ Auxerre (Dimanche, 17h15) Arbitre principal : Eric WATTELIER Arbitres assistants : Ludovic REYES et...

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16 Octobre 2025

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16 Octobre 2025

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15 Octobre 2025

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15 Octobre 2025

Les jours de Habib Beye à Rennes seraient comptés. L’entraineur aurait reçu un ultimatum de la part de sa direction. S’il a sauvé Rennes d’une relégation la saison dernière, cette saison Habib Beye...

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15 Octobre 2025

En manque de temps de jeu, une pépite du Stade Rennais pourrait claquer la porte lors du prochain mercato hivernal. Du beau monde tourne autour de lui. Révélation du Stade Rennais la saison passée,...

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15 Octobre 2025

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15 Octobre 2025

D’après des informations relayées par Mohamed Toubache-Ter, la situation d’Habib Beye à la tête du Stade Rennais serait désormais très compromise. L’insider affirme que la patience de la famille...

Vainqueur du Puy, Rennes, c’est carré

Vainqueur en 2019, le Stade Rennais est de retour dans le dernier carré de la Coupe de France. À Geoffroy-Guichard, où le Petit Poucet, le Puy (N2), avait dû se délocaliser, les partenaires de Benjamin Bourigeaud ont été sérieux.

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Coupe de France (quarts de finale). Le Puy-en-Velay (N2) - Rennes : 1-3
Le Stade Rennais a rapidement pris les devants face au Puy (N2), grâce à la tête puissante de Théate, coupant le corner de Bourigeaud (0-1, 9’). Si le même Bourigeaud manquait le cadre sur une demi-volée (22’), les Ponots n’étaient pas du tout ridicules, offrant de la résistance et osant. La frappe de Meyer était bien repoussée par Gallon (26’). Beneddine expédiait, lui, au-dessus son essai après une séquence collective aboutie (36’).

Le Stade Rennais privé de ses supporters pour le quart de finale de la Coupe de France ?

Sanctionné d’une fermeture de parcage visiteur ce mercredi, le Stade Rennais risque de devoir jouer son quart de finale de Coupe de France sans supporters, le 29 février, face au Puy.

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Dans le rapport hebdomadaire de la commission de discipline de la LFP, ce mercredi soir, outre la suspension du Brestois Steve Mounié, figure une autre décision concernant un club breton. Il s’agit du Stade Rennais, sanctionné suite à des incidents en tribunes lors du déplacement au Havre, le 11 février. Pour des jets de fumigènes juste avant le coup d’envoi et pendant le match, qui avaient perturbé la retransmission TV, le SRFC a écopé d’une fermeture de l’espace visiteurs pour un match ferme ainsi que d’une amende de 80 000 euros.

La sanction ne prenant effet que le 27 février, le club bretillien devrait, en toute logique, se déplacer sans ses supporters le 29 février lors du quart de finale de Coupe de France face au Puy, qui se jouera au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne.

Le Puy Foot choisit le Chaudron

Le Puy Foot 43 a annoncé ce mercredi matin qu'il avait fait le choix du stade Geoffroy Guichard pour la réception du Stade Rennais, le 29 février prochain.
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Le Puy Foot avait le choix de jouer en Bretagne ou de louer le Chaudron. Ce dernier se loue 250 000 euros normalement mais les Ponots avaient eu un "prix d'amis" à 150 000 euros. Maintenant, l'objectif est de rentrer dans les frais.

C'est le choix du coeur

Après cinq jours de négociations avec Saint-Étienne Métropole (propriétaire du stade) et l'ASSE (qui profite d'un bail d'exclusivité pendant 12 ans), les dirigeants ponots sont parvenus à leurs fins.

Leur prévisionnel est basé sur la vente de 15 à 17 000 places pour cette rencontre de quart de finale de la Coupe de France. Et le président du Puy-Foot, Christophé Gauthier savoure la fin des négociations : "C'est le choix que l'on avait fait au départ. On espère maintenant une belle fusion entre Altiligériens et Ligériens pour cette rencontre. Car même si les Stéphanois ne nous doivent rien, les habitants de Haute-Loire ont toujours supporters l'ASSE, ce serait donc beau de voir les Ligériens nous supporter", espère Chritophe Gauthier.

Le Puy (N2)/Stade Rennais (Ligue 1), le jeudi 29 février à 20h45.

Le Quart de finale de Coupe de France se jouera à Saint-Etienne

Lors d’une conférence de presse exceptionnelle organisée ce mercredi matin au Stade Massot, le président Christophe Gauthier a annoncé le lieu où se disputerait le quart de finale de Coupe de France opposant Le Puy au Stade Rennais.

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Ce sera le Chaudron ! Beaucoup attendaient la nouvelle, le Quart de finale de Coupe de France face au Stade Rennais se disputera au Stade Geoffroy Guichard de Saint-Etienne, le choix du cœur pour le président Christophe Gauthier. La rencontre, programmée le jeudi 29 février à 20h45 pourra ainsi accueillir les supporters Ponots qui opteront pour la petite heure de route séparant Le Puy-en-Velay de la préfecture ligérienne.

Toutes les modalités concernant la billetterie de la rencontre seront communiquées au plus vite par le club.

Coupe de France : la prolongation supprimée à partir de la saison prochaine

À compter de la saison 2020-2021, il n'y aura plus de prolongation en cas de match nul en Coupe de France, du 1er tour aux demi-finales incluses.

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Le comité exécutif du 22 juin de la FFF a supprimé la prolongation en Coupe de France, à partir de la saison 2020-2021. « Du 1er tour jusqu'aux demi-finales incluses, en cas de résultat nul à l'issue du temps réglementaire, les équipes se départageront directement par l'épreuve des coups de pied au but, dans les conditions fixées par les Lois du Jeu », est-il inscrit au procès-verbal.

C'est la fin d'une ère pour cette compétition, où les rebondissements étaient nombreux durant ces deux périodes de quinze minutes supplémentaires.

(Source : L'équipe)

Flavien Tait quitte la Turquie et signe en Ligue 2

L’ancien joueur du Stade Rennais, Flavien Tait s’est engagé avec le Rodez Aveyron Football, club qu’il avait fréquenté dans les catégories jeunes.

Flavien Tait quitte la Turquie et signe en Ligue 2

C’est la fin de l’aventure en Turquie pour Flavien Tait. Après quatre saisons pleines au Stade Rennais (129 matchs et 12 buts), le milieu de terrain avait rejoint le club de Samsunspor en 2023. Après deux saisons, il ne s’était pas réengagé avec le club. Libre de tout contrat, il revient dans l’un de ses clubs formateurs, le Rodez Aveyron Foot.

Le club ruthénois a officialisé sa venue ce vendredi. Le joueur a été présenté au public juste avant le match de la 10e journée de Ligue 2, contre le Stade de Reims.

Sous le maillot du Stade Rennais, Flavien Tait avait notamment disputé 21 matchs de Coupe d’Europe, dont 3 en Ligue des champions.

La mère d'Ousmane Dembélé devant la justice à Rennes pour un cadeau de 200.000 euros

Fatimata Dembélé a été jugée au tribunal administratif de Rennes ce mercredi 15 octobre 2025, après avoir reçu un cadeau de 200.000 euros de son fils Ousmane Dembélé.

La mère d'Ousmane Dembélé devant la justice à Rennes pour un cadeau de 200.000 euros

Un cadeau de plusieurs centaines de milliers d'euros envoyé par le footballeur formé à Rennes à sa mère interroge le fisc rennais. Un virement de 200.000 euros a été envoyé en 2017 par Ousmane Dembélé, à sa mère Fatimata Dembélé. Cette dernière a demandé au tribunal administratif de Rennes, ce mercredi 15 octobre, d'annuler les taxes imposées. Un simple geste de générosité pour la famille du sportif, sacré ballon d'or en septembre 2025. Un revenu taxable, selon l’administration fiscale.

Un cadeau de 200 000 euros
"M. Dembélé a fait un cadeau à sa mère, l'administration fiscale considère, que c'est un revenu de Madame, imposable, ce que nous contestons. C'est un cadeau pour ses 40 ans," a déclaré à l'AFP Me Hubert Lefebvre, l'avocat de Fatimata Dembélé, confirmant une information de PressPepper. Il a évoqué "une question d'interprétation d'un texte fiscal". Le rapporteur public a de son côté estimé à l'audience que la taxe issue du contrôle fiscal de Mme Dembélé était bien légale, pointant qu'elle était alors employée par une société gérant l'image de son fils, que le virement avait été effectué six mois après son anniversaire et sur un compte bancaire espagnol non déclaré, selon le Télégramme.

La mère du Ballon d'or 2025 n'était pas présente à l'audience. La quarantenaire a sollicité la décharge de la cotisation supplémentaire d'impôt sur le revenu qu'elle a dû payer pour l'année 2017, correspondant à une "contribution exceptionnelle sur les hauts revenus", des "prélèvements sociaux" et des "pénalités", comme précisé par le tribunal administratif. Pour que ces 200.000 euros soient considérés comme un cadeau par l'administration fiscale, ils doivent remplir un critère de "proportionnalité par rapport aux revenus", et correspondre à des "événements significatifs de la vie", a expliqué Me Lefebvre. "On considère que les 40 ans de sa mère, c'était une date qui permettait de faire un cadeau", a-t-il précisé, estimant qu'il n'y avait "aucune fraude fiscale". Conformément à cette interprétation, Mme Dembélé n'avait pas déclaré ce virement de 200.000 euros en 2017, a confirmé son conseil.

Décision attendue dans quelques semaines
Lors de son sacre au Ballon d'Or 2025, le mois dernier, Ousmane Dembélé, qui a joué pendant plusieurs saisons pour le Stade Rennais avant de partir au Borussia Dortmund en 2016, avait essuyé des larmes en remerciant sa mère, sur la scène du Théâtre du Châtelet de Paris.

La décision a été mise en délibérée. Le tribunal administratif rendra sa décision le 5 novembre 2025.

Rolland Courbis reprend en main une équipe amateure pour une émission de télé

Roland Courbis sera la prochaine tête d'affiche du programme "Les héros du gazon" de France TV, dans lequel un coach professionnel, qui a de l'envergure et de l'expérience, va au chevet d'une équipe amateure. L'heureuse élue sera l'Olympique novais, club de quatrième division de district.
Rolland Courbis reprend en main une équipe amateure pour une émission de télé

Coach Courbis est de retour sur un banc de touche... en football amateur! Six ans après sa dernière expérience d'entraîneur principal, à Caen, Roland Courbis va reprendre du service.

Après Pascal Dupraz, le Marseillais de 72 ans débarque dans le programme "Les héros du gazon", déjà tourné et dans lequel il viendra au chevet d'un club mal en point. Celui qui est aussi consultant pour RMC a relevé le pari de relancer une équipe de quatrième division de district: la réserve de l'Olympique Novais, modeste formation des Bouches-du-Rhône.

Une saison 2 de huit épisodes
"J'avais vu quelques épisodes avec Pascal Dupraz, il s'était bien démerdé. Et je trouvais mignonne cette affaire-là", raconte dans "l'After Foot" sur RMC "Coach Courbis", au sujet de l'émission qui sera diffusée sur France TV, à partir du 24 octobre. "Pascal avait une équipe dans la région parisienne (Fontenay-le-Vicomte, dans l'Essonne, ndlr). Moi, ils m'ont trouvé une équipe pas trop loin de Marseille, vues mes origines."

Et l'ancien entraîneur de l'OM d'enchaîner sur RMC: "Même si ça a été pénible pendant un mois et demi, les allers-retours, avec les réveils à six heures du matin... Mais je me suis régalé. (...) Ce qui m'intéressait, c'était de voir ce que je pouvais leur apporter, avec des explications simples, efficaces".

"Les héros du gazon", Rolland Courbis reprend du service… en amateur !
Dans ce programme de huit épisodes qui met en avant l'auto-dérision et les belles histoires qui fourmillent dans le sport amateur, Courbis promet d'être comme un poisson dans l'eau. Avec sa verve habituelle. "Quand on m'a dit qu'en 15 matchs il y avait 12 défaites et 3 nuls... Je me suis dit: si jamais on fait l'exploit de gagner, même 1-0 sur un malentendu, on va être très heureux!"

Eduardo Camavinga promet de mettre fin à sa carrière au Stade Rennais

Dans une révélation stupéfiante qui a laissé le monde du football en effervescence, Eduardo Camavinga, le sensationnel milieu de terrain français, a juré de mettre fin à sa carrière illustre au Stade Rennais, le club où son voyage professionnel a commencé. Cette déclaration extraordinaire intervient après des semaines de spéculations entourant son avenir, avec des clubs européens de premier plan, dont le Real Madrid, qui se disputaient ses services.

Eduardo Camavinga promet de mettre fin à sa carrière au Stade Rennais

Camavinga, qui a été un élément essentiel du milieu de terrain du Real Madrid depuis son arrivée dans le club espagnol en provenance de Rennes en 2021 pour un montant rapporté de 31 millions d’euros, a exprimé son affection et sa gratitude profondes pour le Stade Rennais lors d’une conférence de presse émouvante tenue au stade emblématique du Roazhon Park.

“Je veux préciser que ma carrière se terminera là où elle a commencé – au Stade Rennais”, a déclaré Camavinga, dont la voix était empreinte d’émotion. “Ce club a été ma famille depuis que j’ai 11 ans. Les souvenirs, la croissance et les amitiés que j’y ai formés sont inestimables. Je suis déterminé à donner tout ce que j’ai pour ce club une fois de plus et à rembourser la confiance qu’ils ont placée en moi.”

Le serment du milieu de terrain de 22 ans a provoqué une onde de choc dans la communauté du football, les fans et les experts spéculant sur les implications potentielles pour sa carrière et le marché des transferts.

Malgré le fait d’être l’un des talents les plus recherchés du football mondial, le désir de Camavinga de retourner à ses racines et de réaliser ses ambitions professionnelles au Stade Rennais en dit long sur son caractère et sa loyauté.

Le parcours de Camavinga avec le Stade Rennais a été rien de moins que remarquable. De son premier match professionnel à 16 ans à sa place de joueur clé de l’équipe nationale française, l’ascension du milieu de terrain vers la gloire a été météorique. Ses performances sur le terrain lui ont valu de nombreuses distinctions, notamment en aidant le Real Madrid à remporter plusieurs titres de La Liga et de la Ligue des champions.

Alors que la fraternité du football réagit à cette nouvelle extraordinaire, une chose est certaine – l’engagement d’Eduardo Camavinga à conclure sa carrière au Stade Rennais est un témoignage de l’impact profond que le club a eu sur sa vie et sa carrière.

Que fera-t-il dans le futur ? Seul l’avenir le dira, mais son attachement au club est indéniable. Dans une réponse sincère, le président du Stade Rennais a exprimé la gratitude et l’enthousiasme du club face à la décision de Camavinga.

“Nous sommes honorés et ravis par la décision d’Eduardo. Nous comprenons les sacrifices qu’il a faits pour nous et l’amour qu’il porte à ce club. Nous sommes impatients de le voir continuer à briller sur le terrain pendant de nombreuses années.”

Alors que le monde attend avec impatience le prochain mouvement de Camavinga, les fans ne peuvent s’empêcher de se demander ce que l’avenir réserve à ce jeune joueur talentueux et au club qui l’a formé. Une chose est certaine – l’héritage d’Eduardo Camavinga au Stade Rennais sera rappelé pendant des générations.

Un bout de mon cœur est resté breton et le restera

Le temps passe vite et cette année, Cyril Jeunechamp, rennais de 2002 à 2007, fête ses… 50 ans ! Un demi-siècle avec de nombreuses années dans le foot, dont cinq en Bretagne restées inoubliables. Aujourd’hui entraîneur adjoint de la réserve de l’AJ Auxerre aux côtés de Sébastien Puygrenier, il nous ouvre le livre de souvenirs où le Stade Rennais occupe définitivement une place à part.

Un bout de mon cœur est resté breton et le restera

Alors que votre club, Auxerre, se rend au Roazhon Park à la mi-octobre, comment jugez-vous le début de saison rennais et le potentiel 2025-26 de l’équipe ?
Ce qu’ils ont montré face à Marseille ou Lyon, question état d’esprit, est très intéressant et prouve les ressources de ce groupe. Il y a beaucoup de qualité, c’est évident mais il y a surtout à sa tête un excellent entraîneur en la personne d’Habib (Beye), que je connais bien. Aujourd’hui, on constate qu’il fait exactement ce qu’il préconisait quand il était consultant.

J’aime beaucoup sa vision, sa pédagogie, on sent chez lui la passion mais aussi le travail, la compétence et le vécu. Il a aussi une aura, sait s’exprimer et je suis convaincu qu’il a tout pour réussir à Rennes. Si le club lui laisse du temps et se montre patient, en lui faisant confiance pour construire, je n’ai aucun doute pour la réussite et le retour au premier plan du club. Bon après, si possible après notre venue… (rires) !

Aujourd’hui à Auxerre, quelles sont vos missions et votre vision du métier d’entraîneur adjoint ?
Avant d’être entraîneur, nous sommes des éducateurs, au contact des jeunes. L’objectif à trois ans est simple, à savoir remettre la formation en avant et amener un maximum de jeunes jusqu’à notre équipe première. Cela est une question de conjoncture économique, de survie mais aussi d’ADN du club. On forme des joueurs mais aussi des hommes, il faut les comprendre, être connectés à leur fonctionnement, leurs codes, même si cela n’est pas toujours facile et très différent de ce que l’on a connu vingt ans plus tôt, à beaucoup d’égards…

Lesquels ?
L’entourage a beaucoup changé et il y a l’avènement des réseaux sociaux. Cela change tout, comme l’environnement autour des joueurs, qui rend tout compliqué. Quand il y a plusieurs discours, plus ou moins influents et légitimes, qui viennent s’entrechoquer avec ceux de l’éducateur, ce n’est vraiment pas simple. A l’époque, nous étions jugés par les journalistes, on pouvait parler, s’engueuler, discuter mais nous n’étions pas jugés publiquement par tous, derrière l’anonymat des réseaux sociaux sans possibilité de réponse, surexposés…

Après, je dis souvent qu’il suffit d’éteindre le portable pour que le problème n’existe plus. Après, il n’y a pas que cela, l’auto-critique est devenue compliquée, de par tout ce que l’on évoque et l’aspect mental est primordial. A Lyon par exemple, il y a un préparateur mental par équipe et par catégorie. Ce poste est devenu primordial et le sera de plus en plus.

Rester au contact des jeunes, dans le foot, est-il aussi un moyen de vieillir moins vite ?
Je vieillis comme tout le monde, comme vous, mais j’essaie de rester frais dans la tête et le contact avec nos jeunes est primordial. Le foot, c’est ma passion, une grande partie de ma vie. Continuer d’y évoluer, vivre cette transmission, c’est une chance que je savoure au jour le jour. Peu importe l’âge pour ça…

"Avec Lazlö, nous nous sommes bien chauffés mais il a été aussi là dans des moments très durs pour moi. Ça, je ne l’oublierai pas…"

Il y a 23 ans, vous arriviez au Stade Rennais. Quels sont les images qui vous viennent instantanément ?
Avant tout, la Piverdière. J’arrivais de Bastia, après avoir connu Auxerre et clairement, je passais dans la dimension du dessus. Les installations, l’état d’esprit autour du club et l’ambition de le faire grandir, il y avait tout ! Je me souviens aussi évidemment, de suite, du kop, avec qui j’ai toujours eu une relation privilégiée. Ici, j’ai tout aimé.

Ces cinq années-là sont les plus belles de ma carrière à égalité avec mon passage à Auxerre, qui m’a permis de devenir pro. Ma deuxième fille, Louane, est née à Rennes et un bout de mon cœur est resté breton et le restera. J’aime la fierté, l’appartenance au territoire des gens d’ici, leur valeurs. J’ai toujours tout donné pour ce maillot, me suis mis minable et je crois que les supporters, les gens, me l’ont rendu au-delà de toute attente y compris quand je suis revenu plus tard avec d’autres maillots…

On sent que l’humain est au cœur de votre vie, de vos souvenirs et de vos émotions. C’est aussi le cas lorsque l’on évoque le Stade Rennais ?
Bien sûr. Les victoires, les matchs, c’est une chose mais ça défile alors que l’humain, les rencontres, cela reste. De Rennes, j’ai gardé plein de collègues que j’ai toujours eu un plaisir à retrouver. Les liens sont là avec Étienne Didot, Yoann Gourcuff, Olivier Sorlin, Alex Frei, Olivier Monterubio ou Abdes Ouaddou pour ne citer qu’eux. Nous avons vécu tellement de bons moments, sur et en dehors du terrain, les entraînements où les vaincus devaient payer les pizzas aux autres, certains retours de match, la victoire contre l’OM 4-3 avec les quatre buts d’Alex (Frei).

Il y a aussi eu le staff médical qui a été extraordinaire à mes côtés lors de mes deux grosses blessures. Je n’ai jamais pu leur dire merci alors j’en profite, et je salue Yannick Logeais, Christian Schmidt, le doc et Pierre Dréossi, qui avait tout fait pour que je sois accompagné sans avoir à faire mes convalescences loin de Rennes. Hors terrain, j’ai aussi une grosse pensée pour mes voisins de l’époque à Bruz, Claude Moquet et Véro, sa femme, malheureusement disparue il y a deux mois. Ces gens-là font partie de mon histoire, à vie.

Les coachs du Stade Rennais vous ont aussi forcément marqué ?
Bien sûr ! Vahid, il m’a recruté, il était là pour sauver une situation très mal engagée et il a réussi sa mission. C’est vrai que ça ne rigolait pas mais il nous a remis à l’endroit. Avec Lazlö, c’était aussi à la dure, mais un peu différent. Je me suis bien attrapé avec lui, bien chauffé mais à côté de cela, je n’oublierai jamais qu’il a été là à mes côtés, jusqu’à trois heures du matin, quand j’attendais un diagnostic très important pour la santé de ma petite sœur.

Oui, il était là, et ça, je ne l’oublierai pas et je le remercie aujourd’hui, car je n’ai jamais eu l’occasion de le faire. Pierre (Dréossi), je l’ai eu comme manager puis coach. A la fin, il préférait faire jouer Erik Edman, c’est comme ça. Notre relation était franche et il a tout fait pour que les choses se passent bien.

Si j’étais resté un joueur influent, avec du temps de jeu, j’aurais volontiers fait toute ma carrière à Rennes et je ne serais jamais parti mais les choix de Pierre associés à mon besoin de me rapprocher du sud et de ma sœur, alors malade (ndlr : elle est décédée en 2010 d’une leucémie), m’ont logiquement amené à quitter le club et à rejoindre Nice puis ensuite, Montpellier.

"Avec Yo’ (Gourcuff), le football français est passé à côté d’un très grand joueur…"

Il y a l’humain mais aussi le terrain. Quels ont été vos tout meilleurs coéquipiers en "Rouge et Noir" ?
Il y a eu pas mal de bons joueurs, non ? Mais au-dessus du lot, je mettrais Yo Gourcuff, un talent brut, qui voyait et faisait tout plus vite que tout le monde, dès son arrivée dans le groupe. Pour moi, le football français, parce qu’il n’a pas cherché à connaître mieux l’homme, est passé à côté d’un très grand joueur. Quand on le connaît, qu’il est en confiance, il est très loin de l’image qui lui a été collée…

J’ai toujours eu la rage en entendant ce que j’ai pu entendre sur Yoann, qui est un mec en or, et qui était un footballeur incroyable. Etienne Didot aussi, dans son intelligence de jeu, c’était fou. Ensuite, je peux en citer énormément, et je pense bien sûr à Alex Frei, "Rubio", Kim Källstrom, une force de la nature ou Petr Cech, très fort dès son arrivée. J’ai été plutôt bien entouré !

Etes-vous agacé d’être souvent résumé, quand on vous évoque, à un joueur qui prenait des cartons, agressif voire violent ?
Des cartons, j’en ai pris pas mal, c’est vrai (rires) ! Cela faisait partie de moi, j’ai toujours été ce mec agressif, parfois à la limite mais je n’ai jamais blessé personne ou cassé une jambe, ça non ! J’avais besoin, je pense, de cet investissement total, qui virait parfois au trop et pouvait déborder. Le défi avec mon adversaire, c’était indispensable. Je voulais qu’il sente que pour me passer, il allait falloir me monter dessus mais pour autant, je n’étais pas non plus à insulter ou provoquer verbalement en permanence.

Si je ne m’étais reposé que sur mes qualités de footballeur, soyons clair, je n’aurais jamais fait cette carrière. Ce caractère, ce mental, c’était le plus que je pouvais apporter, donner à mon équipe. J’ai tout donné pour tous les maillots que j’ai portés, je n’ai jamais triché. J’avais besoin de ce rapport de force. J’étais un joueur moyen techniquement, même si je savais faire deux ou trois bricoles mais j’ai pu être un bon joueur, par moments, avec une belle petite carrière grâce à ce caractère, j’en suis convaincu.

Un mental qui vous a aussi fait porter à 57 reprises le brassard de capitaine à Rennes. Le saviez-vous ?
Sincèrement, vous m’apprenez cette stat et elle veut dire quelque chose à mes yeux. Elle représente surtout la récompense du travail, de l’abnégation et l’investissement total, parfois excessif, mis dans chacun de mes matchs, même si tout n’était pas parfait loin de là. Quand on ne triche pas, souvent, cela paie, d’une manière ou d’une autre.

Vous êtes rentrés dans le club où vous avez explosé, Auxerre, mais même depuis la Bourgogne, qu’avez-vous encore avec vous de Rennes, au quotidien ?
L’amour d’un club et de ses supporters, je pense, et c’est réciproque. J’aime sincèrement ce club et lui souhaite le meilleur et cette ville restera toujours à part dans ma vie, comme la région, que j’ai appris à aimer au point de pleurer quand il a fallu partir. J’ai aussi gardé le beurre salé, qui est désormais l’unique option dans la famille Jeunechamp, même avec du sucré. Aucun débat n’est possible !

Matic a adoré l’OL et Rennes, mais pas…

De retour en Serie A depuis cet été, Nemanja Matic a visiblement encore en travers de la gorge son passage à l’AS Roma.
Matic a adoré l’OL et Rennes, mais pas…

Parti de Lyon après seulement quelques mois pour rejoindre Sassuolo, le milieu de terrain serbe a vidé son sac dans une interview accordée à la presse italienne. Si son expérience à Rennes et à l’OL s’est bien passée, c’est celle vécue dans la capitale italienne entre 2022 et 2023 qui lui a laissé un goût amer. Matic reproche à la Roma un manque de respect et des promesses non tenues : "Pour moi, je jouais bien et j’étais plutôt bien. Mais en janvier, personne n’est venu frapper à ma porte. J’ai essayé de prendre contact, et on m’a dit que si je jouais plus de 50 % des matchs, je serais automatiquement renouvelé, mais ce n’était pas ce que nous avions convenu l’été précédent. J’avais le sentiment d’être constamment mis à l’épreuve, mais j’étais un joueur expérimenté, je méritais plus de respect", a-t-il confié.

Le joueur de 37 ans en a surtout voulu à la direction romaine pour son manque de loyauté et de stabilité, un critère essentiel à ses yeux après une longue carrière passée au plus haut niveau. "À la fin de la saison, j’ai décidé de partir. Le problème, c’est que les gens me promettaient des choses et ne les tenaient pas. Je manquais de stabilité et je n’en étais pas satisfait. J’ai fait de mon mieux, j’ai senti le soutien des supporters, qui me respectaient plus que le club. Rennes est venu me proposer un contrat de trois ans, ce qui signifiait plus de stabilité", a ajouté Matic. Désormais à Sassuolo, le Serbe semble avoir retrouvé un environnement qui lui convient, sous un contrat d’un an avec une option supplémentaire, loin des désillusions vécues à Rome.

Les jeunes formés au Stade Rennais ont aussi fait la une de la rubrique faits divers

Meilleur centre de formation de France depuis trois ans, le Stade Rennais a fait éclore le Ballon d’Or Ousmane Dembélé et l’un des talents les plus en vue en Europe, Désiré Doué. Mais certains de ses joueurs ont aussi connu des démêlés avec la justice.

Les jeunes formés au Stade Rennais ont aussi fait la une de la rubrique faits divers

1 Yann M’Vila, beaucoup de talent… et de nombreuses affaires
Il fut l’un des joueurs les plus talentueux à avoir été formé au Stade Rennais. Et aussi celui qui a connu le plus de déboires judiciaires. Arrivé sur les bords de la Vilaine en 2004, passé pro en 2008, le milieu défensif a explosé à Rennes (150 matchs, 4 buts de 2009 à 2013). C’est avec les Rouge et Noir qu’il a connu ses 22 sélections en équipe de France, de 2010 à 2012.

Là aussi qu’il a eu des démêlés avec la justice. Le 10 janvier 2010, suite à un différend routier, M’Vila avait frappé un restaurateur à plusieurs reprises. L’affaire s’était réglée par une indemnisation de la victime. Deux ans plus tard, le 30 avril 2012, celui qui est alors régulièrement appelé en Bleu par Laurent Blanc et s’apprête à participer à l’Euro en Ukraine et en Pologne passe la nuit en garde à vue. Un jeune de 17 ans qu’il avait hébergé chez lui et qui lui devait de l’argent l’accuse de violences. Yann M’Vila reconnaît alors avoir asséné « quelques gifles » au jeune homme.

C’est d’ailleurs suite à une autre affaire que M’Vila a vu sa carrière en équipe de France prendre fin. Pour une virée nocturne non-autorisée lors d’un rassemblement avec l’équipe de France Espoirs, en octobre 2012, il a été suspendu de sélection pendant deux ans par la commission de discipline de la Fédération française de football. Ce qui lui a fait manquer la Coupe du monde 2014 au Brésil. On ne le reverra plus jamais avec le maillot bleu.

Enfin, Yann M’Vila a aussi fait parler de lui dans la case victime. En mars 2012, deux femmes ont été condamnées à six mois de prison, dont trois mois avec sursis, par le tribunal correctionnel de Montpellier pour avoir volé l’international et un de ses amis dans une chambre d’hôtel après le match France - Chili (1-1).

2 Le père d’un joueur de la réserve agresse le directeur du centre de formation
Le 23 avril 2022, le match de la réserve du Stade Rennais face au Stade Brestois, en N3, a tourné au vinaigre. À l’issue du match, le père de Noah Françoise, capitaine des Rouge et Noir passé professionnel en décembre 2020, s’en est pris au directeur du centre de formation rennais, Denis Arnaud.

Le différend est lié à la situation sportive du joueur. S’il a nié avoir porté des coups à l’éducateur, Robert Françoise a reconnu l’avoir « bousculé et plaqué contre la grille de l’enceinte », regrettant un geste « stupide » après avoir perdu son « sang-froid ». L’affaire, portée en justice, s’est conclue par sa condamnation à 600 € d’amende avec sursis et à un stage de citoyenneté.

Un fait divers devenu un symbole de la pression de plus en plus forte que peuvent mettre les parents de jeunes joueurs sur l’encadrement d’un club. Noah Françoise, lui, est toujours professionnel, pas au Stade Rennais, mais en Bosnie-Herzégovine, au FK Sarajevo.

3 Mathis Lambourde condamné pour homicide involontaire
International U17, demi-finaliste de la Coupe Gambardella, premier contrat pro à 17 ans, première entrée en jeu au Roazhon Park le 16 septembre 2023, la carrière de Mathis Lambourde partait sur de très bonnes bases. Jusqu’à ce 18 juin 2024. Ce jour-là, l’ailier rennais circule en trottinette électrique sur le Mail François-Mitterrand, sur un trottoir, interdit à la circulation, donc. Il percute alors violemment une femme de 51 ans qui sortait d’une réunion. Le choc est violent et la quinquagénaire décède six jours plus tard de ses blessures.

Le 23 août, le joueur est condamné à deux ans de prison avec sursis pour homicide involontaire par le tribunal correctionnel de Rennes. Une semaine plus tard, il est transféré en Italie, au Hellas Vérone, contre une indemnité de 4 M€.

4 Un jeune espoir arrêté avec de la cocaïne
L’histoire débute par un banal contrôle de police sur un point de deal dans le quartier du Blosne, à Rennes, le 21 août 2025. À l’arrivée des policiers, un jeune homme tente de fuir en courant, mais est rattrapé et contrôlé en possession de cocaïne. Placé en garde à vue, il s’avère que le jeune de 17 ans est pensionnaire au centre de formation du Stade Rennais. Parmi les grands espoirs du club bretillien, il a déjà été sélectionné en équipe de France jeunes.

Placé en garde à vue, il avait fugué du domicile familial, en région parisienne.

C’est touchant de voir mon affiche sur le mur des légendes

Formé au Stade Rennais entre 1991 et 1993 avant de passer professionnel, Sylvain Wiltord reste comme le premier grand nom à avoir été façonné par l’académie rennaise. Vainqueur de l’Euro 2000, l’ancien lyonnais revient sur l’excellence du centre de formation du SRFC.

C’est touchant de voir mon affiche sur le mur des légendes

Comment le Sylvain Wiltord de 17 ans, à Paris, s’est retrouvé repéré par le Stade Rennais au début des années 90 ?
L’histoire de Sylvain, c’est que j’étais en région parisienne et que Monsieur Rodighiero (227 matchs, 125 buts à Rennes) connaissait Monsieur Rampillon et forcément le centre de formation. Il lui a dit : « Il y a un petit jeune en région parisienne, il faut absolument qu’il fasse un essai ». Donc j’ai fait un essai, ça s’est bien passé. Mais attention, ça ne voulait pas dire qu’après j’allais réussir ma carrière automatiquement. Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. On m’a mis une petite carotte, on m’a donné une petite chance et j’ai beaucoup travaillé pour arriver où j’en suis arrivé.

La réaction d'Ousmane Dembele

La réaction d'Ousmane Dembele

"C’est exceptionnel ce que je viens de vivre. J’ai vraiment pas de mots, ç’a été une année incroyable avec le PSG. J’ai eu énormément de choses qui se sont passées au cours de ma carrière. J’ai un peu de stress, vous voyez, ce n’est pas facile. Gagner ce trophée, que Ronaldinho me le remette, c’est exceptionnel. Je suis fier de tout ce que j’ai accompli durant ma carrière.

Je voulais remercier le PSG qui est venu me chercher en 2023, son président, toute l’équipe, tout le club, c’est vraiment une famille incroyable. Le président Nasser a été exceptionnel avec moi, c’est comme un papa. Je voulais aussi remercier tout le staff du PSG, l’entraîneur Luis Enrique, lui aussi, c’est comme un papa. Il a été une personne très importante dans la carrière. Ce trophée individuel, c’est le collectif qui l’a gagné.

Je voulais tous les clubs dans lesquels je suis passé, que ce soit le Borussia Dortmund, le Stade Rennais. Le club où j’ai rêvé de jouer, le FC Barcelone, c’était exceptionnel. J’ai appris aux côtés de joueurs comme Iniesta. Je suis content. Même si le Ballon d’Or n’a pas été un objectif dans ma carrière, c’est exceptionnel de gagner un trophée comme ça. Je suis heureux ce soir. Je voulais aussi remercier tous mes partenaires de sélection, qui ont été importants pour moi. Son sélectionneur qui me fait confiance dans les bons et les mauvais moments. On espère, pour le coach, gagner une Coupe du Monde pour lui."

Ousmane Dembélé, de la Normandie au sommet du football mondial

Ousmane Dembélé est le grand favori du Ballon d'or 2025 qui sera décerné ce lundi. Né à Évreux, l'international français et joueur du PSG a fait ses débuts balle au pied en Normandie avant d'être formé au Stade Rennais et d'atteindre les sommets.

Ousmane Dembélé, de la Normandie au sommet du football mondial

Le Ballon d'or 2025 sera décerné ce lundi 22 septembre 2025 au théâtre du Châtelet à Paris. Parmi les favoris, on trouve Ousmane Dembélé, le gamin d'Évreux, formé au Stade Rennais et a gagné la Ligue des champions avec le PSG.

Nous, on jouait au football. Lui, il faisait de la magie
Né à Vernon dans l'Eure, l'international français âgé de 28 ans a commencé le football à Évreux. "Cette barre d'immeuble, c'est ce fameux mur où Ousmane avait l'habitude de tirer", se souvient Moustapha Diatta, ami d'enfance d'Ousmane Dembélé et toujours dans son entourage, au micro de France Inter, "on ne s'est pas lâché". Il se souvient d'une journée de pluie, lui habitant au premier étage : "De ma fenêtre, je vois Ousmane sous des torrents d'eau, tirer du pied gauche et du pied droit contre ce mur. Je comprends très rapidement que ce n'est pas un simple jeu, qu'il veut vraiment en faire ce métier. Nous, on jouait au football. Lui, il faisait de la magie. On ne faisait pas la même chose avec un ballon." Une passion, une technique et une détermination. "C'était très clair pour lui. Il allait jouer au football. Je ne l'ai jamais entendu dire qu'il voulait travailler pour la NASA. C'était le football, un point c'est tout".

Ousmane a été élevé "par sa maman", précise Moustapha Diatta, "une femme comme toutes les mamans dans les quartiers", attentive à ce que son fils ne soit pas "dehors jusqu'à très tard le soir". Ousmane est le grand frère, l'aîné d'une fratrie de cinq. Mais pas question de le freiner avec le football. "Elle savait que c'était son plaisir, elle l'a laissé avec son plaisir", sans compter que le football semble couler dans les veines de la famille Dembélé. Du côté de ses oncles, "ils sont pas mal à avoir essayé de jouer à un haut niveau. Ils étaient doués, ils avaient quelque chose pour le football".

Younès Ibrahim connaît aussi Ousmane depuis qu'ils ont cinq-six ans. Il est éducateur au club, Évreux, "un peu le grand frère parmi tous les grands frères du quartier. Lui, c'était le petit qui jouait dehors. Il se trimballait systématiquement avec son ballon de foot. Quand sa mère l'envoyait faire des petites courses chez l'épicier du coin de la rue, il n'y allait pas sans son ballon, à dribbler les arbres, les bancs... À dribbler tout ce qu'il pouvait utiliser comme obstacle. Il avait déjà des dribbles : la spéciale "Dembouz", les crochets, les feintes de frappes... Il les avait déjà depuis tout petit." Un gamin "la tête dans les nuages, un peu rêveur, mais quand il jouait, c'était une autre personne ! Très compétiteur ! Quand on le voit aujourd'hui, on n'est pas étonné, il n'y a pas grand-chose qui a changé !"

Déjà au-dessus de tout le monde avec Évreux
"Il était déjà au-dessus de tout le monde", se souvenait en mai dernier au micro d'ICI Normandie l'actuel direct du club, Gilles Bienfait. L'attaquant, qui "revient régulièrement à Évreux", reste attaché à ses racines normandes. Il a notamment participé au redressement financier du club qu'il a fréquenté pendant six ans (de 2004 à 2010), avec un don de 100.000 euros.

Romaric Bultel, l'un de ses éducateurs à l'Évreux FC 27, a donné une interview au site de la FIFA, la Fédération internationale de football, en juillet dernier. Il "s'en souvient comme d'un garçon "avec du bagout, déjà très ouvert et très drôle". Romaric Bultel a entraîné le joueur en catégorie U14 : "Ousmane, c'était un gamin, mais il s'entendait et parlait déjà avec tout le monde, peu importe l'âge. (...) On le voyait tout le temps au stade et il était passionné par le ballon, il se baladait toujours avec un ballon. Son ballon, c'était son copain, il se baladait toujours avec comme toi tu te balades avec ton téléphone. C'était presque comme un enfant avec son doudou."

Il retient des années normandes un gamin "déjà surclassé", qui "s'en sortait à merveille, même contre des joueurs de deux ans de plus que lui. La raison ? Il était déjà doté d'une technique fabuleuse et comme ses entraîneurs ébroïciens l'affirment, ce n'est pas d'eux qu'il la tient."

Et le prodige finit par être repéré : "Au départ, je ne venais pas voir Ousmane Dembélé jouer", reconnaît Armand Djire, le recruteur du Stade Rennais sur France Inter. Il est à Évreux, venu voir un match, arrêté à cause d'une blessure. Alors, "je vais voir les tout petits qui jouaient. C'est comme ça que je vois Ousmane, il a 9 ans." Un hasard, car "à l'époque, dans l'équipe d'Ousmane, il y avait un jeune Turc. Toute la France était sur ce jeune Turc. Ousmane lui, était plus frêle..." Mais Armand Djire "note son nom" et se renseigne. Il commence à le suivre, tranquillement. "Jusqu'à ses 12 ans, Ousmane ne sait pas qui je suis, même si je suis souvent là et que je le vois souvent s'entraîner."

Pendant la pré-adolescence d'Ousmane, Armand Djire place tout de même ses pions : "Dès le départ, j'avais noué un contact avec la maman qui m'a donné carte blanche. Quand il est venu en stage, on a pris la décision de faire déménager la famille." Ousmane a 13 ans, et part en Bretagne, en famille. "C'étaient les meilleurs conditions pour qu'Ousmane puisse s'exprimer. Et il y avait aussi la scolarité (...). On a porté les meubles, on ne les a pas juste "aidés" à déménager. Certains disent ici qu'Ousmane, c'est comme mon fils."

Du centre de formation à son premier match pro avec le Stade Rennais
Le petit prodige entre au centre de formation du Stade Rennais. "Ousmane, tu savais que ça allait être un très très bon joueur, après de là à faire ce qu'il fait aujourd'hui dans un grand club… Mais il était déjà perçu comme un joueur à fort potentiel et qui allait probablement vivre une carrière exceptionnelle", expliquait en mai 2025 à ICI Armorique Pierre-Emmanuel Bourdeau, ancien formateur dans le club rouge et noir, qui parle "d'un talent inné, qui faisait des choses que les autres ne pouvaient pas faire".

Le directeur de l'équipe première d'alors, Philippe Montanier, né comme Ousmane Dembélé à Vernon, garde un œil sur la réserve où "Dembouz" évolue comme il le raconte sur le site de la FIFA : "Quand on avait des jeunes qui avaient un gros potentiel, on les faisait venir partiellement à l'entraînement. C'était le cas pour Ousmane, il était déjà très remarqué. C'était vraiment le fort potentiel de sa génération."

Ousmane Dembélé joue son premier match avec l'équipe professionnelle du Stade Rennais en 2015 face à Angers, il n'avait que 18 ans. Et quelques semaines plus tard, il marque son premier but professionnel contre les Girondins de Bordeaux.

Un garçon talentueux et attachant, retient le technicien, mais pas seulement : "Il avait du caractère mais dans un sens positif : savoir se révolter, savoir galvaniser les autres, être un déclencheur. (...) Je me rappelle un match contre Lorient, à la mi-temps, on était en grande difficulté. C’est presque lui qui avait secoué le cocotier."

Dortmund, Barcelone, Paris et champion du monde avec les Bleus
Sacré meilleur espoir de Ligue 1 pour la saison 2015-2016 lors des Trophées UNFP (12 buts marqués en 26 matches de championnat), l'attaquant s'envole pour l'Allemagne, au Borussia Dortmund à l'été 2016. Parallèlement, il fait ses débuts avec l'équipe de France pour un match amical face à l'Italie et pour un match éliminatoire de la Coupe du monde 2018 qu'il remportera avec les Bleus. Le 13 juin 2017, il inscrit son premier but en sélection, face à l'Angleterre.

A l'été 2017, il signe au FC Barcelone, le deuxième transfert le plus cher de l'histoire d'un joueur français (105 millions d'euros) après celui de Kylian Mbappé au PSG.

Le Paris Saint-Germain où il signe en août 2023 et avec qui il remporte la Ligue des Champions 2025 et va, peut-être, devenir le 6e joueur français à remporter le Ballon d'or.

S.G.S.B.

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