Lors d’une réunion informelle, qui s’est tenue ce mardi matin au Roazhon Park, avec les médias locaux, le Stade Rennais, représenté par son président Olivier Cloarec, son directeur commercial, Richard Declaude, et son directeur administratif et financier, Benoît Muller, a défendu sa politique tarifaire.
Et surtout chercher à éteindre le feu des critiques récentes nées des tarifs pratiqués sur le derby Rennes - Nantes, dimanche (17 h 05). Avec des familles qui ont renoncé à venir y assister. Au vu des prix…
Tarif moyen autour de 47 euros
Dans un exercice exhaustif de transparence, les trois dirigeants rennais ont ainsi avancé qu’il n’y avait pas de révolution tarifaire. Le trio a assuré que le prix moyen pour le derby se situait cette saison à 47 € quand il était à 45 en 2020. Ayant pratiqué un tarif moyen de 18,30 € avant la réception de Nantes (soit pour les venues de Lorient, Ajaccio, Brest et Auxerre), le club assure demeurer un spectacle très bon marché, quand les salles de concert, avec certains artistes, sont beaucoup plus chères.
La direction rennaise assume une grille tarifaire qui évolue selon le match, en fonction de la dynamique sportive, de l’adversaire, des alternatives à disposition des Rennais en matière de spectacles dans le même temps.
Le Stade Rennais s’est surtout défendu de "matraquer" sa clientèle, que la billetterie représente 10 à 15 % de son budget, rappelant que la saison passée, le prix moyen d’une place en L1 était autour de 29 € et que Rennes était dans les standards…
Le Roazhon Park, pourtant, devrait accueillir 27 500 à 27 800 spectateurs, dimanche, alors que 22 à 23 000 personnes sont attendues jeudi face au Dynamo Kiev en Ligue Europa.