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Les fans de football vont devoir payer plus cher pour voir la Ligue 1 sur Amazon Prime

La chaîne qui co-diffuse le championnat de France, Amazon Prime, va augmenter le tarif de son "Pass Ligue 1". Son prix augmente de quelques euros.

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Être abonné à Amazon Prime, et son "Pass Ligue 1", aura un coût supplémentaire, la saison prochaine. Que cela soit pour suivre le RC Lens, Sochaux, Bordeaux, le PSG, l’OM ou Auxerre, les aficionados des championnats de France de football (Ligue 1 et Ligue 2) devront payer quelques euros en plus.

Une augmentation de quelques euros pour le Pass Ligue 1
Ce mardi 4 juillet, le géant a en effet décidé et annoncé faire passer cette option de 12,99 euros à 14,99 euros. Un abonnement mensuel qui augmentera donc de 2 euros, pour la troisième saison où Amazon va diffuser les deux compétitions.

De plus, le coût de l’abonnement Prime Video classique, condition sine qua non pour obtenir le "Pass Ligue 1", avait lui aussi augmenté en septembre dernier.

Il était passé de 5,99 euros à 6,99 euros. Une augmentation minimale, là encore, mais qui représentera une petite enveloppe à débourser à la fin de l’année pour les passionnés de L1 et de L2… Pour conclure, l’offre globale pour toute la saison, dont la barre est placée à 99 euros, restera elle au même prix.

En Ligue 1, le prix des abonnements ne baissera pas

Malgré la diminution du nombre de matches en Ligue 1 en raison du passage à 18 clubs, les supporters, dans une grande majorité, ne paieront pas moins cher leur abonnement pour la saison.
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Il a eu plusieurs conséquences, comme de faire disparaître certaines régions du paysage, à l'image de la Bourgogne-Franche-Comté et de la Corse avec les relégations d'Auxerre et de l'AC Ajaccio. Mais pas seulement. Le passage de la Ligue 1 de 20 clubs à 18 a eu aussi un impact sur la vie des supporters. Et sur leur portefeuille. Car tous les amoureux des clubs de l'élite, qui auront décidé de prendre leur abonnement à l'année, n'auront plus souscrit pour assister à 19 matches à domicile, mais 17.

"Cela nous fait des matches en moins, mais c'était acté et on est plutôt fatalistes", constate Kilian Valentin, le porte-parole de l'Association nationale des supporters (ANS) . En février, les clubs se sont d'ailleurs réunis en atelier collaboratif sur la billetterie afin d'affiner leur stratégie.

En début de semaine passée, ce sujet s'est encore inséré dans des discussions lors d'un séminaire billetterie de deux jours organisé par la LFP, auquel étaient conviés les 18 pensionnaires de Ligue 1 et les 20 de Ligue 2. Avec deux matches en moins dans l'élite, la logique aurait pu être de voir les prix des abonnements baisser. Mais dans un contexte économique compliqué, une immense majorité a opté pour le maintien du tarif des abonnements.

"Moins de matches, normalement ça veut dire de facto une baisse du tarif"

Kilian Valentin, le porte-parole de l'Association nationale des supporters (ANS).

À Brest, Clermont, Lille, Lorient, Lyon, Nice, Reims, Rennes, Strasbourg ou Lens, il est resté le même dans la majorité des catégories. Il devrait en être de même à Monaco, où la campagne n'a pas encore débuté. "Je ne comprends pas trop, réagit Kilian Valentin. Moins de matches, normalement ça veut dire de facto une baisse du tarif." Résultat : les abonnés paieront proportionnellement plus cher pour voir un match à domicile.

"Les abonnés bénéficient déjà d'avantages, tempère-t-on du côté de Rennes (les abonnements classiques vont de 189 à 890 €). Et ils auront, notamment, toujours 10 % de remise à la boutique officielle, une priorité d'achat et un tarif préférentiel sur certains matches, la gratuité sur les rencontres de la réserve, ils recevront un cadeau et se verront offrir le match amical de gala contre West Ham (le 29 juillet), qui est tout de même le vainqueur de la Ligue Europa Conférence."

Conscients de cette problématique, certains clubs, comme Lens, ont pris cette décision avec l'aval de leurs supporters. Ceux des Sang et Or, compréhensifs face à l'augmentation des coûts des charges et de fonctionnement en raison de l'inflation générale, ont accepté de débourser le même montant (de 175 à 480 € pour un réabonnement). Et le club a choisi de proposer un deuxième abonnement pour la C1, afin de ne pas leur faire supporter automatiquement le coût de ce retour en Europe.

L'exception Montpellier
Bien souvent, le contexte propre aux clubs a joué un rôle essentiel dans leur stratégie. Au Havre, de retour en L1 après quatorze ans à l'échelon inférieur, le prix des abonnements a grimpé, sans pour autant y voir un lien avec ce passage de 20 à 18. "Ce point n'a pas été un sujet lors de nos réunions avec nos groupes de supporters, explique Clément Calvez, directeur développement du champion de Ligue 2. Avec la montée en L1, on avait un vrai levier pour accroître nos tarifs. Entre les anciens abonnés et les nouveaux, l'augmentation varie entre 30 et 50 %, une pratique courante en cas d'accession en L1. On a fait part de notre stratégie aux supporters et on a eu un accueil favorable."

Porté par sa victoire en Coupe de France, Toulouse a élevé le tarif des abonnements L1 de 6-7 % pour les nouveaux abonnés. Mais cette hausse s'explique surtout par la création d'une nouvelle catégorie. À Paris, tous les abonnements, hormis ceux situés dans les virages, ont été augmentés. Pour Metz, promu comme Le Havre, les abonnements ont légèrement augmenté ou baissé selon les catégories.

Du côté de Nantes (abonnements de 165 € à 770 €), il a été choisi de baisser le prix pour toutes les catégories sauf une, où il a été revu à la hausse. Une décision prise pour attirer ses abonnés dans une saison sans Europe. Pourtant, là encore, tous les supporters du FCN paieront, proportionnellement, plus cher pour un match. Mais l'augmentation reste minime. Et pour compenser, la direction offre à tous le premier match de Coupe de France disputé à domicile cette saison.

Si les situations sont donc souvent très différentes selon les clubs, bien des supporters ont fait part de leur mécontentement. "Mais aucune des 40 associations affiliées n'a demandé à l'ANS d'intervenir sur ce point auprès des instances", nuance Valentin. Cela pourrait changer si l'ANS était sollicitée avant la première de ses deux réunions annuelles avec la LFP, prévue en début de saison. Mais une chose est sûre. Une telle demande ne devrait pas venir des abonnés de Montpellier : le club héraultais est le seul à avoir baissé ses tarifs dans toutes ses catégories.

Un pass intégral à Marseille
Pour la première fois à l'OM, un abonnement intégral, comprenant tous les matches à domicile de Championnat, de Coupe d'Europe et de Coupe de France, a été mis en place. "Nous évaluions cette possibilité et le passage de 20 à 18 clubs a représenté le bon moment pour le lancer, nous explique-t-on en interne. On a la volonté de valoriser la fidélité de nos supporters. Ils pourront ainsi ne rater aucun rendez-vous et aucun supplément ne sera réclamé." Pour s'abonner en tribunes latérales, le supporter marseillais devra forcément souscrire à cet abonnement. Il sera possible, en virages, de ne s'abonner que pour la Ligue 1 s'il reste des places. Forcément, l'abonnement intégral est plus élevé que celui proposé la saison dernière (un pass obligatoire L1 + phase de groupes de la Ligue des champions). Mais le Vélodrome pourrait accueillir 31 matches cette saison et le prix par rencontre tomber par exemple à 49 euros en catégorie 1 (la plus chère), contre 67 euros l'année dernière.

Rufin Boumpoutou n’est plus le médecin du club

Arrivé en 2015, en provenance du Béarn, Rufin Boumpoutou a annoncé son départ à l’ensemble des membres du staff et des joueurs.

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Le mercato ne concerne pas uniquement les joueurs mais aussi les staffs. Ainsi, Rufin Boumpoutou, médecin salarié et responsable médical du Stade Rennais va quitter le club après huit années au service des Rouge et Noir.

Le docteur Rufin Boumpoutou (51 ans) était arrivé en 2015 en Bretagne en provenance de la Section Paloise, le club de rugby qui accédait alors au Top 14.

Rufin Boumpoutou quitte le club car il souhaite tourner la page. Mais d’après nos informations, les relations entre le médecin et certains membres du staff, notamment au niveau du Pôle performance étaient assez froides. Est-ce à cause des nombreuses blessures subies par le club cette saison ? Toujours est-il que le « doc » aurait donc été poussé vers la sortie. On ne connaît pas encore son remplaçant, même si le club l’a déjà trouvé.

Démarche de performance
Au Stade Rennais, Rufin Boumpoutou a notamment eu à gérer la crise sanitaire, l’arrêt des compétitions puis la reprise des entraînements dans des conditions particulières.

Il a accompagné la montée en puissance du Stade Rennais avec ses cinq campagnes européennes de suite. « Nous sommes engagés dans une démarche d’être tout le temps en train d’améliorer la performance, la récupération, diminuer le nombre de blessures et de maladies », déclarait-il à Ouest-France en janvier 2021, au sujet de l’expérimentation menée avec une quinzaine de joueurs sur l’étude du microbiote avec une start-up rennaise.

Le microbiote c’est l’ensemble des milliards de bactéries qui colonisent les intestins, et qui est un grand responsable de la santé de chacun car 80 % des cellules immunitaires se situent dans les intestins. Le microbiote a aussi un lien avec le neuropsychologique. Des perturbations à ce niveau peuvent être des freins pour la bonne santé et la performance.

On dit souvent que le haut niveau se joue dans les détails, durant ces huit années le médecin du SRFC a pris part à la progression du club.

Début de la Saison 2023/24

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Le collectif écologiste Les Peuples de l’eau cimente une vanne d’arrosage du Stade Rennais

Le collectif des Peuples de l’eau rennais a cimenté, mercredi 28 juin 2023, une vanne du système d’arrosage du centre d’entraînement du Stade Rennais. Le club a annoncé qu’il allait porter plainte

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Mercredi 28 juin 2023, des membres du collectif ont coupé l’eau du système d’arrosage du centre. "Dans un contexte de sécheresse et de pénurie, la consommation d’eau quotidienne pour arroser des terrains de football est largement secondaire, en comparaison à l’eau nécessaire aux sols, au vivant et à nos besoins fondamentaux", expliquent Les Peuples de l’eau à Rennes dans un communiqué de presse.

En marge de la Vélorution
L’action a été menée en marge d’un rassemblement en soutien au mouvement des Soulèvements de la Terre, dissous mercredi 21 juin 2023. Plus 200 cyclistes se sont rassemblés au mail François-Mitterrand avant de s’élancer vers Prévalaye, "zone naturelle à défendre", où doit être construite une extension du centre d’entraînement du Stade Rennais.

"Nous avons dénoncé avec les personnes et organisations présentes l’accaparement des ressources, terre et eau par l’industrie du football masculin, les dangers que le Stade Rennais et son propriétaire milliardaire Pinault font peser sur cet écosystème en tension. C’est pourquoi nous avons décidé d’agir, de désarmer leur système d’arrosage en fermant et cimentant une vanne pour leur couper l’eau !", expose le collectif.

Cette action s’inscrit dans le cadre d’une campagne, relayée par Les Soulèvements de la Terre, "100 jours pour les sécher". "Nous nous donnons 100 jours pour cibler directement les institutions, les entreprises et les infrastructures qui accaparent et empoisonnent l’eau", annoncent Les Peuples de l’eau.

Contacté, Olivier Cloarec, le président du club, a annoncé qu’il allait déposer plainte.

Les calendriers de L1 et L2 dévoilés ce jeudi

Attendus par les supporters, les calendriers de la saison 2023-2024 seront dévoilés ce jeudi 29 juin par la Ligue de Football Professionnel.

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"La Ligue de Football Professionnel communiquera ce jeudi 29 juin 2023 les calendriers de la Ligue 1 et de la Ligue 2 BKT pour le compte de la nouvelle saison 2023/2024. Rendez-vous à partir de 14h sur les réseaux sociaux de la Ligue 1 et de la Ligue 2 pour connaître les premières affiches de la nouvelle saison 2023/2024. Les calendriers complets des rencontres seront ensuite révélés à partir de 16h", précise la LFP dans un communiqué.

J’ai envie qu’il vienne jouer avec nous

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Dans un article publié dans L’Équipe ce mercredi au sujet de la gestion du mercato chez les Bleuets pendant l’Euro Espoirs, il est bien sûr question d’Enzo Le Fée, attendu à Rennes cet été. Au sein du groupe France, le milieu lorientais côtoie des probables futurs coéquipiers en club, Amine Gouiri et Arnaud Kalimuendo. "C’est vrai qu’Enzo, je le taquine, c’est un bon joueur, j’ai envie qu’il vienne jouer avec nous, sourit le second dans le quotidien. Ça met de la bonne ambiance dans le groupe. Je trouve que tout le monde le vit assez bien." Le Fée ne risque pas d’être dépaysé dans la capitale bretonne.

Les clubs pros bretons apprécient la formation fougeraise

Après Fabien Lemoine, Eduardo Camavinga, Alexis Duclos, Enora Guillois, Célia Aggoune, Robin Pavis et Melvin Gueï, jeunes Fougerais, sont en pré-formation dans deux clubs bretons.

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Bientôt âgé de 15 ans, Robin Pavis vient de signer un contrat d’aspirant au Stade Rennais où il se trouve en formation depuis deux ans (U14 – U15), après avoir signé un accord de non sollicitation (ANS) en février 2021.

Ce nouveau contrat lui garantit trois années de formation (U16 – U17 – U18), au terme desquelles le Stade Rennais pourra lui proposer un nouveau contrat de stagiaire pro ou le laisser libre.

Formé à l’US Fougères de 2015 à 2020, Robin Pavis, dont nous avions dressé le portrait dans notre édition du 17 novembre 2022, appartenait à la catégorie U15 mais a le plus souvent évolué surclassé avec les U16.

Droitier, le jeune fougerais joue comme milieu gauche. Si la route est encore longue, pour l’instant tous les clignotants sont au vert.

Melvin Gueï (Guingamp)
Né en 2009, à Sèvres (Hauts-de-Seine) d’une maman originaire de Fougères et d’un papa franco-ivoirien, Melvin Gueï est le gardien U14 de l’US Fougères, suivi de près par les éducateurs de l’En Avant de Guingamp.

Aujourd’hui en 4e au collège Jeanne d’Arc, Melvin a commencé à jouer au foot à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) après avoir tâté pendant un an du basket.

Arrivé en 2018 à Fougères, celui qui est un admirateur de Thibault Courtois, gardien du Real Madrid, a aussi évolué comme défenseur ou milieu. Mais, très vite, ses qualités naturelles, sa grande taille notamment, l’ont installé dans les buts.

Repéré et invité par Guingamp
Le fait d’évoluer au niveau régional avec son club d’origine lui a permis de se faire remarquer lors de certaines confrontations. La coupe U13 contre la TA et le Stade Rennais, la finale du tournoi de Redon contre le FC Nantes par exemple ont été des occasions de briller pour le jeune Fougerais.

Parmi ses qualités, il cite "la communication, les envolées à mi-hauteur, les arrêts sur penalty".

Pour ses éducateurs guingampais, François Bellugou, ancien pro qui l’a managé lors de la victoire en Bocage Cup, Malo Roland, entraîneur des gardiens et Pierre-Henri Coulon, sa grande taille est certes un avantage mais il a aussi un gros potentiel à développer.

Sa personnalité a aussi séduit les recruteurs : très réceptif aux conseils, il s’efforce de les mettre rapidement en application.

Actuellement, Melvin ne bénéficie d’aucune garantie d’intégrer le centre de formation : seule une convention tripartite entre son club, l’US Fougères, ses parents et le club de Guingamp lui permet d’évoluer dans des compétitions ponctuelles ou amicales avec le club des Côtes-d’Armor.

Lors de chaque vacances scolaires, il est invité une semaine au centre de formation pour des entraînements et des tournois. C’est à lui de faire ses preuves s’il veut intégrer en septembre 2024, à son entrée au lycée, le centre de formation costarmoricain et bénéficier d’un contrat aspirant.

Sa maman

Le chemin est encore très long mais pourquoi ne pas imaginer un jour, un Fougerais dans les buts professionnels de l’En Avant de Guingamp ?

Trouver une nouvelle voix pour le foot

Nommé il y a un an, Thomas Sénécal, le directeur des sports de Canal+, heureux de la saison écoulée, lance la suivante avec notamment une émission originale, "Au micro". Un casting géant de commentateurs non professionnels.
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Thomas Sénécal, patron des sports de Canal+ depuis l'été 2022, ne change pas sa feuille de route. Animé de l'envie que "devant leur écran, les gens chez eux se sentent encore mieux qu'au stade ou au bord d'un circuit", il plaide pour encore plus d'immersion dans les programmes de rentrée de ses chaînes dont il dévoile les grandes lignes.

Êtes-vous satisfait de votre première saison, notamment sur les audiences ?
On a battu quelques records : en huitième de finale de la Ligue des champions (2,8 M de téléspectateurs pour le PSG-Bayern Munich (0-1) à l'aller), une année de F1 terminée à 1,2 M de moyenne, donc 6 % de plus par rapport à 2021, la moto à plus de 800 000... Le Top 14 a aussi fait une très belle saison avec 1,1 M en pic sur la finale (Toulouse-La Rochelle, 29-26). Et on a eu aussi de grands moments d'antenne comme les dix ans de la F1 célébrés au GP de Monaco, le match de NBA en janvier... A chaque fois, on a accompagné nos grands événements par des contenus additionnels plutôt plébiscités. Il faut être très fort en direct, avec l'expertise du consultant et la passion du commentateur mais je veux qu'on arrive aussi à sentir à la télé ce frisson du sport avant la compétition et ensuite proposer plus tranquillement de l'analyse, de l'expertise, notre savoir-faire...

Les chaïnes Canal+ Foot et Canal+ Sport 360, créées l'an passé, ont-elles eu les résultats attendus ?
Elles ont tout de suite trouvé leur public. Elles permettent d'encore mieux traiter nos droits parce qu'avec plus de canaux, on peut prendre l'antenne plus tôt et ne pas être pressé de zapper. D'autant qu'avec le nouvel accord sur la Ligue des champions (pour 2024-2027), il y aura encore plus de dates, plus de matches.

Maxime Saada, votre président, a annoncé ne pas vouloir sous-licencier les Coupes d'Europe. Vous le confirmez ?
On se prépare pour couvrir l'ensemble des matches, en intégralité, sur nos chaînes.

Pourquoi avez-vous renouvelé la D1 Arkema ?
On a eu la garantie de la fédération que les deux affiches sur Canal+ Foot le vendredi et le dimanche à 21 heures seront à la hauteur d'un championnat de football professionnel. Un cahier des charges strict oblige les clubs à remplir un certain nombre de critères, notamment d'éclairage, d'accueil pour nos structures, de nos moyens de production. Et nous avons vraiment l'intention de développer les contenus autour, avec une émission d'avant match le dimanche soir sur Canal+ Foot, et les plus belles images du week-end dans le CFC en clair. Le championnat change aussi de format avec des play-off. On a un moyen de fidéliser un public autour de la D1.

"Notre vocation, c'est la diffusion de longs feuilletons de championnats, de rendez-vous pendant neuf ou dix mois"

Les placer en face de la Ligue 1, c'est un peu provocateur ?
Non. On veut faire grandir ce championnat, on expose ce droit. On passe du vendredi à 18 heures et le dimanche à 12h45 à deux cases de prime time. Et s'il y a de la Ligue 1 en face, il y a aussi du Top 14, parfois des GP de F1. Notre ambition de développer la D1 n'est pas seulement dans les mots.

Pourquoi ne pas être allé sur la Coupe du monde féminine ?
Notre vocation, c'est la diffusion de longs feuilletons de championnats, de rendez-vous pendant neuf ou dix mois. Nos abonnés l'attendent et cela justifie aussi leur abonnement. On est moins appétant sur des compétitions de quinze jours ou de trois semaines. Sans compter que celle-ci a lieu en plein été et à des horaires très matinaux.

À l'automne, irez-vous sur l'appel d'offres de la Ligue 1?
Ce n'est pas dans mon périmètre, mon président (Maxime Saada) s'en occupe. Notre boulot, c'est de mettre en valeur et de traiter les droits acquis.

Quelles seront alors les grandes lignes de la saison à venir ?
Prolonger l'immersion avec notamment Un1que, un documentaire sur Victor Wembayama, en prime-time en octobre sur Canal+. Depuis un an, nous le suivons pour comprendre le phénomène sportif et extra-sportif. On en aura aussi un sur les jeunes joueuses du Stade Français, et fin août, sur Antoine Dupont. Dans les tuyaux, il y a un Gabart, une série sur Alain Prost. 24H de Boulleau, né de la créativité de nos équipes digitales, sera de plus en plus produit comme un documentaire pour nos antennes. Et on va relancer Intérieur Sport avec Amandine Morhaim.

Astrid Bard prend donc la tête du Canal Rugby Club ?
Et j'en suis ravi. L'émission sera repensée et plus ancrée sur le terrain en avant match avant les rencontres du samedi et du dimanche à 21 heures. On ne s'interdit pas d'avoir des consultants sur site. Ça peut ressembler un peu à l'émission La grille(en F1), avec un plateau à Paris et d'autres au circuit. On veut être au bon moment, au bon endroit, améliorer la fluidité entre nos studios et nos stades. Cette année, on a aussi fait un grand pas en termes de production, avec l'utilisation de drones, les micros sur les joueurs de rugby, de foot, des pilotes. On filme aussi les sportifs maintenant en direct avec des caméras qui ont des rendus du cinéma. Les moyens techniques nous invitent à écrire des émissions différemment et à oser plus de choses en direct. On veut encore plus d'agilité, pouvoir interroger les championnes et les champions à des moments parfois cruciaux, sans les déranger bien sûr.

"Ce qu'on cherche, c'est de la compétence, une plus-value éditoriale, et une relation avec nos abonnés"

Qui va présenter le Canal Sport Club ?
On réfléchit et on a plutôt l'embarras du choix. Mais on a un peu de temps car le CSC ne redémarrera qu'à la fin de la Coupe du monde de rugby.

Cette émission sera-t-elle obligatoirement présentée par une femme ?
Non, mais tant mieux si ça l'est. Car par le passé, les programmes sportifs étaient un peu la chasse gardée des hommes. Ce qu'on cherche, c'est de la compétence, une plus-value éditoriale, et une relation avec nos abonnés.

Au-delà des émissions, quels sont vos autres projets ?
Je souhaitais depuis longtemps faire une émission qui sort du cadre du sport pur. Alors on lance au printemps une série (neuf épisodes de 30 minutes), qui s'appellera Au micro et présentée par Redouane Bougheraba. Il s'agira de trouver une nouvelle voix pour le football. En 2024, la Ligue des champions va s'étendre sur nos antennes, donc on doit faire entrer de nouveaux talents. Mais au lieu d'un recrutement classique, on a choisi d'en faire un programme. Un jury d'experts avec Hervé Mathoux, Laure Boulleau et David Ginola notamment sillonnera la France. Le casting est ouvert à tous, sauf à ceux qui sont en contrat avec une chaîne ou une radio, dès mardi matin. On peut s'inscrire en ligne. On espère un maximum de candidatures qu'on réduira au fur et à mesure jusqu'à une grande finale. Et la gagnante ou le gagnant aura, l'été prochain, un contrat pour intégrer la rédaction de Canal, même si il ou elle ne fera pas d'entrée le match emblématique de la journée (il sourit). Mais au sein de nos équipes, on l'accompagnera, on le fera grandir et il aura déjà sa communauté.

Avez-vous par ailleurs prévu d'enrôler de nouveaux consultants ?
Le travail est en cours. Même si le CFC et le Canal Champion's Club seront eux aussi dans la continuité, la saison prochaine."

Record d’affluence dans les espaces visiteurs de Ligue 1

Dans la continuité des records historiques d’affluence enregistrés dans les stades de Ligue 1 Uber Eats et de Ligue 2 BKT au cours de la saison 2022-2023, la Ligue de Football Professionnel est heureuse d’annoncer de nouveaux records d’affluence dans les zones visiteurs des stades du football professionnel français.
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Alors qu’elle était déjà en forte hausse à la mi-saison, la fréquentation des espaces visiteurs des stades de Ligue 1 Uber Eats et Ligue 2 BKT a poursuivi sa forte progression en deuxième partie de saison 2022-2023 pour atteindre des niveaux records.

Pour rappel, 58 346 supporters s’étaient déplacés dans les espaces réservés aux supporters visiteurs des stades de Ligue 1 Uber Eats sur la phase aller (324 visiteurs par match en moyenne, représentant une hausse de 36% par rapport à la saison précédente). Sur la phase retour, un nombre record de 66 861 supporters se sont déplacés (371 par match en moyenne), soit 15% de plus que lors de la phase aller.

Au total, les secteurs visiteurs de Ligue 1 Uber Eats ont accueilli 125 207 supporters (lors des 358 rencontres ayant accueilli au moins un supporter en secteur visiteurs), en hausse de 53% par rapport à la saison 2021-2022, soit une moyenne de 350 supporters visiteurs par match (contre 286 la saison passée).

Plusieurs clubs affichent une progression supérieure à 100% du nombre moyen de supporters présents lors de leurs rencontres à l’extérieur, comme le Stade de Reims (+301%), le Toulouse FC (+146%) ou encore l’AJ Auxerre (+119%).

À eux trois, les supporters du RC Lens, de l’Olympique de Marseille et du Paris Saint-Germain représentent près du tiers de l’affluence cumulée des espaces visiteurs de Ligue 1 Uber Eats. Enfin, dix clubs terminent la saison 2022-2023 avec une moyenne supérieure à la moyenne globale de la saison 2021-2022 (286).

Ces affluences en forte hausse trouvent plusieurs explications :

• Une préparation approfondie et anticipée des déplacements de supporters, reflétant l’important travail des différentes parties prenantes au quotidien et la professionnalisation des métiers opérationnels au sein des clubs (Directeurs Sûreté Sécurité, Référent Supporters et Responsables Billetterie notamment) ;

• L’importance de la coopération entre les clubs et leurs autorités locales, notamment dans le cadre de l’organisation des réunions préparatoires des rencontres en Préfecture ;

• L’adoption, à partir de la saison 2019-2020, d’un tarif visiteurs unique de 10€ en Ligue 1 Uber Eats et 5€ en Ligue 2 BKT pour les supporters visiteurs, favorisant des tarifs abordables pour des supporters devant déjà assumer des coûts de déplacement parfois importants ;

• L’intégration du Parcours Supporters Visiteurs, visant à améliorer et harmoniser les conditions d’accueil et de déplacements des supporters, dans le Règlement des Compétitions de la LFP et son application par les clubs de Ligue 1 Uber Eats et de Ligue 2 BKT, et sa publication sur le site de la LFP dans une démarche transparente sur les conditions d’accueil attendues en secteur visiteurs ;

• Une réduction des mesures administratives, disciplinaires et sanitaires notamment grâce à la pérennisation du dialogue mis en place à différentes échelles (358 rencontres de Ligue 1 Uber Eats ont eu lieu avec des supporters visiteurs en 2022-2023 contre 286 sur la saison 2021-2022 / 356 rencontres de Ligue 2 BKT avec supporters visiteurs en 2022-2023 contre 294 sur la saison 2021-2022) ;

• Le déploiement des Policiers Référents Supporters Visiteurs, au travers de l’expérimentation de la Fondation Nivel, sur plusieurs secteurs visiteurs accueillant des rencontres de Ligue 1 Uber Eats et Ligue 2 BKT ;

• Une forte mobilisation des groupes de supporters et des clubs, pour organiser les déplacements de leurs supporters ;

• Des contextes sportifs favorisant, pour certains clubs, l’engouement d’un plus grand nombre de supporters visiteurs et la découverte pour certains clubs et certains supporters d’un nouveau championnat.

Avec cette moyenne de 350 supporters visiteurs par match de Ligue 1 Uber Eats et 135 par match de Ligue 2 BKT, ces affluences en hausse sont aussi le fruit du travail quotidien des opérationnels de clubs pour préparer et organiser des déplacements aux volumes de plus en plus importants (en témoigne la présence croissante lors des déplacements des Référents Supporters, dits SLO).

L’efficacité 2022-2023 des centres de formation

L’évaluation des centres de formation en fonction de leur efficacité durant la saison écoulée a été validée le vendredi 23 juin par la Fédération.

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La Direction technique nationale (DTN) de la FFF a procédé cette saison à l'évaluation des centres de formation de trente-quatre clubs : les vingt de Ligue 1, douze de Ligue 2 et deux du National. Validée par la Commission nationale paritaire le vendredi 23 juin, cette expertise examine les domaines dans lesquels ces centres ont été les plus performants en 2022-2023, balayant tous les aspects des parcours de formation de leurs jeunes joueurs.

Les centres de l1 les mieux évalués

  • 4,2 étoiles pour le centre du Stade Rennais FC
  • 4,1 étoiles pour le centre de l’Olympique Lyonnais
  • 3,7 étoiles pour le centre de l’AS Monaco FC

Les centres de l2 les mieux évalués

  • 3,8 étoiles pour le centre du FC Girondins de Bordeaux
  • 3,6 étoiles pour le centre de l’AS Saint-Étienne
  • 3,5 étoiles pour le centre du Havre AC

Les critères d’efficacité
L’efficacité des centres de formation des clubs de Ligue 1, de Ligue 2 et du National est évaluée depuis trois saisons par la FFF sur la base de cinq critères :

  • professionnalisation (U16 à U23 sous contrat professionnel dans les deux premières divisions des dix premiers pays au classement UEFA et le National)
  • temps de jeu en équipe première du club formateur
  • sélections nationales (rencontres internationales disputées par le joueur, sans distinction de nation)
  • scolarité (diplômes obtenus lors de la saison précédente)
  • représentation européenne (joueurs de clubs ayant des points au classement UEFA, avec convention de formation d’au moins un an).

Le classement des meilleurs centres de formation de France est tombé

Le classement des meilleurs centres de formation de France pour la saison 2022/23 a été publié ce jeudi par la FFF
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Depuis de nombreuses années, la formation occupe une place parfois prépondérante dans le succès d’un club sur le long terme. En France, valoriser de jeunes joueurs ici des centres de formation a souvent été la poule aux œufs d’or de nombreuses institutions telles que l’Olympique Lyonnais, l’AS Monaco ou encore le Stade Rennais. Via le système implanté dans l’Hexagone depuis près d’une trentaine, voire une quarantaine d’années, la France a ainsi pu devenir une place forte du football mondial en créant de nombreux joueurs de classes mondiales à travers les époques.

Critère non négligeable de la pérennité d’un club, la formation est évaluée par la FFF chaque année qui dresse un diagnostic de l’état de la formation de chaque club. Et alors que l’équipe de France Espoirs s’est imposé hier lors de son entrée en lice à l’Euro Espoirs face à l’Italie (2-1) ce jeudi, grâce à son incroyable vivier de talents, la Fédération a décidé de sortir son bilan annuel ce vendredi. Comme d’habitude, ce classement se base sur plusieurs critères parmi lesquels figurent la professionnalisation, la scolarité, le temps de jeu des joueurs formés au club en équipe premières et en sélections de jeunes ainsi que la représentation européenne.

Rennes détrône l’OL, Bordeaux mène la danse en Ligue 2
Et avec une note de 4,2 étoiles (sur 5) obtenues, le Stade Rennais a été élu meilleur centre de formation français pour cette nouvelle cuvée. A l’image de la montée en puissance de nombreux joueurs comme Lesley Ugochukwu, Désiré Doué ou encore Adrien Truffert, le club breton s’affirme comme étant l’un des bastions de la formation en France. Comme chaque année depuis près de deux décennies, l’Olympique Lyonnais truste les premières places, mais chute à la deuxième marche du podium cette saison avec 4,1 étoiles. Presque capable d’aligner un onze de qualité exclusivement issu de son centre de formation, les Gones peuvent se targuer d’avoir encore beaucoup de réservoir à ce niveau-là.

Monaco ferme le podium, suivi de près par le Paris Saint-Germain et le Toulouse FC. À noter que dans l’élite, l’OM n’est que le quinzième meilleur centre de formation, toujours en retrait de ses concurrents dans ce domaine, et ce, depuis de nombreuses années. Dans l’antichambre de l’élite, Bordeaux, malgré sa fin de saison cauchemardesque, peut se targuer d’avoir le troisième meilleur centre de formation de France avec 3,8 étoiles. Les émergences de Dilane Bakwa et Junior Mwanga prouvent que les Girondins disposent toujours de jeunes joueurs talentueux. C’est aussi le cas de l’ASSE et du Havre qui complète le trio de tête en Ligue 2.

Le Stade Rennais élu meilleur centre de formation de France sur la saison 2022-2023

Selon le classement de la Fédération française de football (FFF), le Stade Rennais est le meilleur centre de formation de France en 2022-2023.

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Avec une note de 4,2 (sur 5), le Stade Rennais obtient la meilleure évaluation des centres de formation français pour la saison 2022-2023. Il termine juste devant l’Olympique Lyonnais (4,1/5) et l’AS Monaco (3,7/5).

Parmi les points forts du centre de formation rennais, la scolarité, mais aussi la présence des jeunes en sélections nationales (Mathis Lambourde en U17, Jérémy Jacquet et Jeanuel Belocian en U18, Lesley Ugochukwu et Désiré Doué en U19)

Le Stade Brestois, roi de la scolarité
Le FC Lorient est 11e, le Stade Brestois 18e (malgré un 5 étoiles, le maximum, sur la scolarité). Dans le classement de Ligue 2, dominé par Bordeaux, Saint-Etienne et Le Havre, En Avant Guingamp se classe 9e (sur 12), avec seulement une étoile concernant la scolarité.

Les critères pour la classification des centres de formation (chaque critère obtient une note comprise entre zéro et cinq étoiles) :

  • Professionnalisation (U16 à U23 sous contrat professionnel dans les deux premières divisions des dix premiers pays au classement UEFA et le National).
  • Temps de jeu en équipe première du club formateur.
  • Sélections nationales.
  • Scolarité (diplômes obtenus lors de la saison précédente).
  • Représentation européenne (joueurs de clubs ayant des points au classement UEFA, avec convention de formation d’au moins un an).

Tribunes fermées pour le Stade Rennais après l’usage d’engins pyrotechniques

La commission de discipline a prononcé mercredi soir la fermeture de tribunes à Rennes (un match ferme et un match avec sursis) pour le début de la saison prochaine, en raison d’usage d’engins pyrotechniques lors des deux dernières journées de L1.

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L’instance du foot professionnel a décidé de sanctionner le Stade Rennais à la suite d’usage d’engins pyrotechniques lors des 37e et 38e journées de Ligue 1.

Le Stade Rennais (contre Monaco, 37e journée) se voit indiquer la fermeture de la tribune Mordelles basse du Roazhon Park pour un match ferme et un match avec sursis, mais aussi la fermeture de l’espace visiteurs (après les incidents contre le Stade Brestois, 38e journée) à l’extérieur pour un match ferme.

Il s’est vraiment passé quelque chose en 2019

Ancien disc-jockey et animateur radio, Alain Rousseau termine sa dix-neuvième saison en tant que speaker du Stade Rennais. À l’aube de la "vingtaine", il se remémore avec nous les grands moments vécus au Roazhon Park et nous fait découvrir un métier pas comme les autres, non sans quelques anecdotes croustillantes.

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Comment s’est passée ton arrivée au Stade Rennais ?

Avant de devenir le speaker du Stade Rennais, j’officiais à Angers et dans le handball. Un jour, on me dit que Rennes recherche quelqu’un et je me retrouve à passer des tests avec cinq autres speakers au stade de la Route de Lorient. Le stade était vide et nous devions simuler des annonces au micro, comme des changements ou des buts. Finalement je suis pris et je commence l’aventure aux côtés de Jacky Sourget en 2003. Nous avons bien rigolé ensemble. Il y avait un peu de pression au départ mais Jacky m’a bien aidé. Il connaissait les codes et j’ai pu m’habituer au stade en partie grâce à lui. Les gens du club m’ont aussi mis dans des bonnes conditions. Nous avions chacun notre micro et nous avions des rôles bien précis. Lui s’occupait plutôt de l’ambiance hors match, alors que de mon côté, je m’occupais plutôt de la rencontre en elle-même.

Qu’est-ce qui a changé en 20 ans ?

Il y a eu beaucoup de changements. Maintenant je suis tout seul au micro et je suis équipé d’oreillettes. Les écrans géants diffusent des tas d’informations, les publicités… Le club a également beaucoup changé, tout comme l’ambiance au stade. C’est incroyable d’être quasiment tout le temps à guichets fermés, ce n’était pas le cas avant. J’en profite au maximum, car je sais aussi que je suis dans un milieu où tout peut s’arrêter du jour au lendemain.

"Il y a ce fameux derby face Nantes en 2016, avec l’appel des chauffeurs de bus. Nous avions déjà les oreillettes à l’époque et j’entends : "Il faut que tu fasses une annonce, il faut que tu appelles les chauffeurs." Je me suis même demandé si c’était une blague."

Justement au niveau de l’ambiance, il y a eu une vraie bascule !

Il s’est vraiment passé quelque chose en 2019. Même si ça commençait déjà à monter en puissance avec les finales disputées, le curseur a vraiment explosé avec cette victoire en coupe de France. Avant ça, je n’avais jamais vu les gens sauter dans les autres tribunes et c’est désormais coutumier. Je pense également que le public s’est rajeuni, avec plus de supporters actifs. Au-delà des matchs, le constat est similaire en ville. Il y a une atmosphère différente et, les jours de coupe d’Europe par exemple, on ressent une certaine effervescence.

Comment prépares-tu les matchs ?

En général, je reçois les textes la veille du match, ou le vendredi quand la rencontre se déroule le dimanche. Ensuite, il y a un tout un travail de recueil d’informations. Nous avons un groupe avec les autres speakers et il m’arrive d’appeler les confrères pour connaître la prononciation de certains joueurs adverses. Je m’informe également sur une éventuelle minute d’hommage. Enfin pour compléter, je lis la presse et il m’arrive d’aller faire un tour sur les réseaux sociaux.

Y-a-t-il a des rencontres qui t’ont particulièrement marqué ?

Instinctivement, je dirais le Rennes-Marseille de 2008. Un match fou qui se termine à quatre buts partout. Sinon, il y a les finales au stade de France, ainsi que les envahissements de terrain en demi-finales au Roazhon Park. Les soirs de coupe d’Europe aussi, il y a un parfum particulier. Le match contre Arsenal reste évidemment dans les mémoires. Même s’il y a un regret de n’avoir pu accueillir que 5.000 personnes, entendre l’hymne de la Ligue des Champions au Roazhon Park fut un grand moment. Tu sens que tu es dans la catégorie au-dessus et que tout est millimétré. Et puis bien sûr, il y a ce fameux derby face Nantes en 2016, avec l’appel des chauffeurs de bus. Nous avions déjà les oreillettes à l’époque et j’entends : "Il faut que tu fasses une annonce, il faut que tu appelles les chauffeurs." Je me suis même demandé si c’était une blague. Nous n’avions pas leurs numéros et le délégué me confirme qu’il faut les appeler aux haut-parleurs. C’était avant tout une question de sécurité.

"Les rapports ont pas mal changé avec les joueurs. Nous avions plus de proximité avec eux il y a quelques années. Récemment, j’avais laissé le micro à Eduardo Camavinga pour qu’il annonce le but de Serhou Guirassy face au PSG."

As-tu d’autres anecdotes marquantes ?

J’en ai quelques-unes. J’ai déjà loupé plusieurs buts. Une fois parce que j’étais aux toilettes et une autre fois parce que j’étais dans l’ascenseur. Heureusement, on m’a donné le nom du buteur au moment de l’annoncer au micro. L’anecdote la plus marquante est sans aucun doute celle du jour de l’inauguration du stade en 2004. L’équipe de France venait à Rennes pour l’occasion. Avec Jacky, nous préparions le match et il était prévu que le Président de la Fédération coupe un ruban afin que des ballons s’envolent. Mais, pendant la préparation, Jacky a coupé le ruban et les ballons se sont envolés avant l’inauguration (rires). Nous avions aussi l’habitude de faire des repas ou d’aller boire des coups avec les joueurs. À l’époque avec Étienne Didot, Alexander Frei ou encore Olivier Monterrubio. Quelques années plus tard, je me souviens avoir bien fêté le départ de Rod Fanni à Marseille. Et puis il y a eu le retour de Yoann Gourcuff, l’ovation qu’il a reçue était impressionnante.

As-tu parfois des demandes spéciales de la part des joueurs ?

Les rapports ont pas mal changé avec les joueurs. Nous avions plus de proximité avec eux il y a quelques années. Récemment, j’avais laissé le micro à Eduardo Camavinga pour qu’il annonce le but de Serhou Guirassy face au Paris Saint-Germain. Je l’avais également fait avec la journaliste Margot Dumont pour qu’elle annonce le temps additionnel, et avec Laurent Paganelli. Cependant, ça reste quelque chose de très normé. Il ne faut pas être irrespectueux envers l’équipe adverse. Il y a des moments qui sont plus propices au chambrage, comme le challenge du pot Malo à la mi-temps.

Que ressens-tu lors de l’annonce des buts ?

C’est très sympa quand tu vois qui a marqué et c’est plus facile. Néanmoins, depuis qu’il y a VAR, c’est un peu différent. Avant, dès que l’arbitre validait le but, tu pouvais te lâcher instantanément. Dorénavant il faut attendre, et heureusement qu’il y a la musique pour patienter. Personnellement, j’adore faire la composition d’équipe, je trouve ça génial. Parfois, je peux aller sur la pelouse pour la faire et c’est un vrai bonheur. Annoncer l’hymne breton, c’est aussi un moment particulier. Pourrais-tu faire comme à Lens, avec une composition personnalisée pour chaque joueur ? D’abord, il faudrait que le club et les joueurs soient d’acco. Le speaker de Lens a la particularité d’être un ancien capo, c’est davantage un ambianceur. Ça passe bien à Lens, mais il faut voir ailleurs. Je pense qu’il faut plutôt trouver quelque chose qui se démarque dans chaque stade. Il a également fait participer un jeune à l’annonce des joueurs et ça par exemple, je pense que ça serait jouable à Rennes. Pour ma part, j’étais l’un des premiers à scander le nom du buteur à trois reprises. Il faut que chacun amène sa patte.

S.G.S.B.

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