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Dans un entretien donné à L’Equipe, Olivier Cloarec a rappelé les objectifs de début de saison du club, et refuse d’évoquer une possible crise.
Cinquième de Ligue 1 au moment de commencer la 27e journée, le Stade rennais entend défendre sa place ce week-end et prendre des points. Bruno Genesio l’a rappelé en conférence de presse, ce sera la priorité avant de penser à aller plus haut pour le Stade rennais. Mais faut-il oublier le podium cette saison ?
"Non, ce n’est pas à oublier." nuance Olivier Cloarec dans un entretien accordé à L’Equipe. "Mais le premier objectif au départ, c’est d’être de nouveau européen. Et il reste douze journée, la dernière a été décisive l’an passé." Le dirigeant avoue qu’une non-qualification européenne "serait contrariant et un échec.", mais le rappelle plus loin, "Il ne faut pas s’interdire de rêver, avoir de l’ambition, tout en gardant une certaine rationalité."
C’est impossible de baisser les bras
Dans un second temps, après avoir évoqué le projet du club, ("Notre but, c’est d’être européen avec les jeunes formés au club"), Cloarec a refusé de parler de crise, défendant notamment le bilan comptable actuel de l’équipe. "Tout le monde a envie d’être le plus haut possible mais aujourd’hui, quand on entend que Rennes est en crise, que la saison est finie à douze journées de la fin… Non, c’est impossible de baisser les bras, c’est inimaginable." appuie le président exécutif directeur général.
"On n’a pas forcément la même définition du mot crise. Les résultats sont moins bons, la qualité de jeu est moindre. Malgré tout ça, on a six points de plus par rapport à l’an passé au même stade. Donc, je veux bien qu’on dise qu’on est en crise, mais je ne cautionne pas ça, je ne comprends pas."
En novembre dernier paraissait Stade Rennais Data Story, le premier ouvrage de Rouge Mémoire. Fondé en 2011 et connu de tous les supporters ou presque, ce site est une encyclopédie retraçant l’histoire du club au travers de milliers de données. À cette occasion, Radio Roazhon s’est entretenu avec Fabrice Pinel, fondateur de Rouge Mémoire et écrivain du livre. Rencontre avec ce passionné au sang rouge et noir...
Radio Roazhon : Comment as-tu eu l’idée d’écrire le livre "Stade Rennais Data Story" ? Était-il prévu de longue date ?
Fabrice Pinel : Tout débute durant le Covid où un éditeur strasbourgeois m’a proposé de faire un livre. Pour tout te dire, je ne me voyais pas faire ça. Cet éditeur avait déjà fait un "Racing Data Story" pour le Racing Club de Strasbourg. Son idée, c’était de faire des Data Story dans tous les clubs de France où il y avait des gens capables de le faire. À Rennes, il a rapidement identifié que Rouge Mémoire avait de la matière.
Le livre de Strasbourg faisait à peu près 110 pages donc c’était le modèle de base qu’il m’a donné, en me disant qu’il fallait faire un truc dans cet esprit-là. Finalement, on est passés de 110 à 288 pages. On a placé la barre un peu plus haute (rires). Il a fallu que l’idée murisse dans ma tête pour me dire : "qu’est-ce qu’on met dans un livre ?". Il faut qu’un livre soit lisible, et pour ça, il faut une certaine logique dedans. On ne peut pas tout mettre en vrac…
Ça m’a pris, en gros, un an et demi pour me dire dans quel sens on allait aller. En novembre 2022, le livre était sorti après 9 mois d’écriture intensive puisqu’elle avait commencé en janvier 2022.
Pour récupérer toutes ces archives, les membres de Rouge Mémoire utilisent différentes stratégies. La première, consiste à effectuer des recherches sur le web. Fabrice Pinel s’est également beaucoup inspiré des ouvrages de Claude Loire, archiviste reconnu du club, disparu en fin d’année dernière. Ils travaillent aussi avec des archivistes, rennais ou non, qui leur fournissent des coupures de presse, tout comme les anciens joueurs du club qui possèdent souvent des extraits de journaux relatant leurs exploits !
RR : Sur la couverture du livre, il y a écrit "avec le soutien du Stade Rennais". Le club t’a donc soutenu dans ta démarche ? Comment as-tu travaillé avec eux ?
FP : Déjà, le club a toujours eu un œil bienveillant, quelles que soient les directions et les responsables de com’, vis-à-vis de Rouge Mémoire. Le Stade Rennais a toujours respecté notre travail. Le club m’a vraiment contacté en 2018 lorsqu’il s’est lancé dans le projet de Galerie des Légendes. Il fallait de la matière historique pour alimenter cette galerie. Depuis 2018, on collaborait avec le club sur ce projet-là.
Quand je me suis lancé dans le projet de livre, j’ai demandé le soutien du club parce que j’avais du mal à imaginer écrire un livre sur le Stade Rennais sans pouvoir ne serait-ce qu’exploiter le logo. Par exemple, à Strasbourg, ils n’ont pas de relation comme ça avec le Racing, il n’y a même pas le logo dans le livre.
Quand j’ai commencé à écrire le livre, que j’ai vu que ça avançait, j’ai contacté les mêmes personnes avec lesquelles on travaille dans le projet de Galerie des Légendes pour avoir leur soutien. Un soutien pas financier, mais juste une autorisation d’exploitation du logo. Ils nous ont fait un peu de promo sur les réseaux, ont pris le livre pour le mettre en vente dans leur boutique… Puis, ils nous ont aussi fourni un peu d’images. On en est très contents puisque le livre est estampillé Stade Rennais et c’est bien que le club y soit associé.
RR : J’imagine que certains des dirigeants, des membres de l’équipe administrative, voire des joueurs ont dû lire le livre. As-tu eu des retours ?
FP : Je vais te donner une petite anecdote. J’avais laissé un livre dans le vestiaire afin que chacun des joueurs le signent puisqu’à la fin du livre, il y a une photo de tous les joueurs de l’effectif actuel. Benjamin Bourigeaud, qui est à l’affut, a fait sa signature comme tous les autres joueurs, sauf qu’il a rectifié quelque chose. On a mis que Lens était dans le 59 ! C’est un peu comme si nous, on avait mis que Rennes était dans le 44. En plus de sa dédicace, il nous a écrit un grand 62 à la place du 59 au marqueur (rires).
Sinon, les dirigeants ont bien sûr soutenu le livre, s’y sont intéressés, notamment Jacques Delanoë, le président du Conseil d’administration. C’est lui qui est à la base de la Galerie des Légendes et qui a fait appel à nous, à l’époque. Il préface d’ailleurs notre livre. Il l’a soutenu et je pense qu’il en a parlé en bien autour de lui. On a eu un œil bienveillant du club sur notre livre et tant mieux, au-delà de la petite anecdote du vestiaire (rires).
La Galerie des Légendes a ouvert en 2019. Rouge Mémoire a participé à sa mise en place après avoir été sollicité par le club. "Une grande fierté" pour Fabrice. L’été dernier, la Galerie a d’ailleurs été nettement agrandie, passant de 300 à 1000 mètres carrés, pour le plus grand bonheur des supporters !
RR : Qu’as-tu ressenti au moment de la parution du livre ? Un sentiment de fierté, d’aboutissement, l’envie de faire encore autre chose ?
FP : L’instant précis où le livre sort, c’est bête, mais ce n’est pas la joie ou la fierté qui prédomine, c’est le soulagement ! Parce que faire un livre, je ne l’avais jamais fait et c’est difficile. J’ai beaucoup de respect pour les gens qui écrivent des livres, car c’est un métier où tu es globalement tout seul. Certes, il y a des gens qui te fournissent de la matière, mais le livre, il faut l’écrire, le penser, le mettre en forme. Il fallait que quelqu’un s’y colle et c’était moi.
Les dernières semaines de finalisation du livre sont vachement stressantes parce qu’autant, on n’avait pas trop de pression sur une deadline, mais plutôt sur la volonté de bien faire, que je m’infligeais moi-même d’ailleurs. Le dernier mois de rédaction et de relecture, ce sont vraiment des mois difficiles où tu te mets entre parenthèses de toute autre action que le livre. Tu sors du boulot et tu te remets au boulot !
Ensuite, dans les semaines qui ont suivi, évidemment, ce n’était que du plaisir. Il y a les moments de promotion, les médias qui te sollicitent, les librairies qui font appel à ton livre. Voir son livre dans les stands, dans les boutiques, c’est que du kiff… Les séances de dédicace aussi. Mais à la sortie, c’est le soulagement ouais, c’est "ne me parlez pas de livre dans les 12 mois qui viennent" (rires).
RR : Quelle statistique aimerais-tu faire ressortir de ce livre, laquelle te plaît le plus ?
FP : Ce qui me plait, ce sont les records. Les trucs qui n’arrivent qu’une fois dans l’histoire d’un club et qui peuvent être battus à tout moment. Et là, on est gâtés depuis deux ans : chaque semaine ou chaque mois, le Stade Rennais bat un record historique. Le dernier en date était d’avoir 37 points à mi-parcours. De faire 17 matchs de suite sans défaite, ce n’était jamais arrivé non plus. Enfin, ça l’était, mais sur des années de Ligue 2. Ce sont ces stats-là qui me marquent le plus parce que ce sont les plus récentes et surtout, ce sont des records historiques inégalés.
L’année dernière, on fait 66 points en championnat, ce qui est aussi un record. On vit vraiment une époque bénie pour le Stade Rennais. Les plus jeunes n’en ont pas forcément conscience. On le voit sur les réseaux sociaux : certains se plaignent parce qu’on perd trois matchs en un mois, alors qu’on n’en a pas perdu pendant 4 mois avant (rires).
Si on doit revenir au livre, ce qui m’a plu, et je pense qu’on est les seuls à l’avoir fait, c’est de retracer toutes les séances de tirs aux buts auxquelles le club a participé. On a réussi à reconstituer chaque séance, avec les tireurs dans l’ordre. Il y en a eu 25 en tout dans l’histoire du club. C’était un défi un peu fou sur la fin de la rédaction du livre. Ça nous a demandé un peu de boulot, mais c’est une stat’ que j’ai aimée retracer parce qu’elle est un peu unique.
RR : Quels sont les projets futurs de Rouge Mémoire ? Poursuivre l’archivage des saisons restantes ? D’autres surprises ?
FP : Il y a des choses claires et des choses floues (rires). Je vais commencer par les claires : l’objectif à la sortie du livre, c’était de retracer le temps. La difficulté, c’est qu’on avait beaucoup de données jusqu’en 1932, mais elles n’étaient pas complètes. En termes de scores, on avait tout, mais concernant les compos, les statistiques, c’était moins le cas.
L’objectif maintenant, avant même de penser à faire un autre ouvrage, c’était d’aller au bout de l’histoire, jusqu’en 1932. Ce sont les saisons les plus dures à compiler parce que plus on est loin dans le temps, moins il y a d’archives, de données sur le web… Le club, c’est 1901, on a plein de choses avant 1932, mais le but, c’est de retracer toute l’histoire professionnelle du club.
L’objectif ensuite, c’est de continuer à valoriser la Galerie des Légendes. De répondre aux attentes du club quand il nous sollicite pour des aménagements de ce lieu. C’est un endroit qui nous plait beaucoup. Et puis, on ne s’interdit pas de retourner sur un autre livre un peu différent. On veut aussi continuer de faire vivre les réseaux sociaux, de faire des interviews d’anciens joueurs et de plus récents.
Aujourd’hui, ils sont cinq à enrichir au quotidien le site Rouge Mémoire (en plus des autres contributeurs). Fabrice Pinel en est donc le fondateur. Avec lui, Pierre Rolland, développeur de la nouvelle version du site, arrive en 2014. Tout comme Mathieu Lechaparpentier, archiviste. En 2020, pendant la période Covid, deux nouvelles personnes se joignent à l’aventure : Franck Peutrec qui participe à la mise en ligne des statistiques et John Gray qui traduit l’intégralité du site en anglais. Une belle équipe de passionnés !
Après avoir raccroché leurs crampons, il n’est pas rare de voir des footballeurs se reconvertir dans le domaine du vin. Caviste ou propriétaire de vignes, ils sont nombreux à être passé d’un domaine à l’autre, avec succès. Éric Carrière, Philippe Troussier et Cédric Kanté sont de ceux-là. Chacun, à sa manière, a réussi sa transition. Témoignages.
Du carré vert au ballon rouge, il n’y a qu’un pas. Que plusieurs n’ont pas hésité à franchir. Si, à première vue, football et vin ne font pas forcément bon ménage – la consommation du second n’étant pas vivement conseillée pour la pratique du premier –, les ponts entre les deux sont multiples.
Le vin, je ne le considère par comme un business
Je retrouve beaucoup de similitudes entre mon projet viticole et le football , note Philippe Troussier. L’entraîneur globe-trotter, passé sur les bancs de l’OM, du Japon, de la Côte d’Ivoire, du Maroc ou du Qatar, possède aujourd’hui un vignoble de deux hectares et demi du côté de Saint-Émilion. Comme d’autres avant et après lui, l’ancien défenseur s’est reconverti dans le domaine du vin après sa carrière.
Éric Carrière, ancien de Nantes, Lyon et Lens, est, lui, désormais caviste, à Dijon, où il a terminé sa carrière de footballeur. Ses Caves Carrière, la structure qu’il a montée en 2010, achètent du vin à des domaines pour les revendre. Il s’en est même déjà procuré chez Philippe Troussier, à qui il a rendu visite dans son vignoble.
Pour l’un comme pour l’autre, le rapport au territoire est primordial dans leur nouvelle activité. Le vignoble représente ma terre française et tout le prestige de son terroir. Le vin, je ne le considère par comme un business, mais plutôt comme un élément culturel de mon pays , explique Philippe Troussier.
Je viens d’un milieu rural du Sud-Ouest, de grands-parents fermiers et éleveurs , détaille Éric Carrière. Le football professionnel est venu un peu par hasard, je suis entré au FC Nantes à 22 ans. Ce n’était pas vraiment au programme. Mais je suis toujours resté proche de ce milieu rural.
Des rencontres déterminantes pour s’orienter vers le vin
C’est son passage à l’OL (2001-2004) qui l’a mené vers le vin. J’ai rencontré un vigneron qui s’appelle Stéphane Ogier. On est devenus amis, il m’a proposé d’acheter des vignes avec lui en 2006. Le premier millésime a été en 2007, sur des Condrieu et des Côte Rôtie. C’est là que j’ai imaginé une partie de ma reconversion. C’était un peu le détonateur.
C’est aussi par des rencontres que Cédric Kanté, ancien défenseur de Strasbourg, Nice et Sochaux, s’est tourné vers l’œnologie. "Il y a eu une double rencontre déterminante, l’année où je suis prêté à Valence (2002-2003), dans la Drôme. Avec Bruno Da Rocha, le frère du Nantais Frédéric Da Rocha, je m’entends tout de suite. Il commence aussi à être amateur de vin. Et il se trouve que le président de notre club est le meilleur ami du prof de sommellerie de Tain-l’Hermitage, une école réputée. Très rapidement, on s’est organisé des cours d’œnologie. Les dégustations, les visites de caves, de domaines… C’était une année exceptionnelle !"
À la fin de sa carrière, en 2015, Kanté se voyait pourtant continuer dans le football, comme nombre de ses homologues. Il passe un diplôme universitaire, le Dugos (diplôme universitaire gestionnaire des organisations sportives), en partenariat avec le RC Strasbourg, tout en suivant en parallèle une mention complémentaire de sommellerie.
Pour, au final, voir ses plans totalement changer. "J’ai été contacté par une marque d’alcool grecque, qui me connaissait par rapport à ma carrière en Grèce (il a joué au Panathinaïkos entre 2009 et 2012) et qui savait que j’appréciais l’un de leurs produits. Ils m’ont demandé si ça m’intéresserait de distribuer leurs produits sur la France. J’ai donc créé ma société en décembre 2015, et j’ai commencé à faire ce travail d’import et de démarchage dans les bars. Ce qui n’était pas du tout prévu. Je devais faire du vin, ou travailler dans un club avec mon diplôme universitaire, et comme il n’y a pas eu de suite avec Strasbourg, je me suis pris au jeu."
Pas l’impression d’être dans un métier que je ne connais pas
Une opportunité, c’est également ce qui a poussé Philippe Troussier vers les vignes. Amateur de bon vin – j’avais l’habitude, par mon métier d’entraîneur, d’avoir des évènements où il y a des très bons vins, notamment à la Coupe du monde 2002 au Japon -, il flaire un jour la bonne occasion. Je suis tombé sur une parcelle qui était à vendre, quelqu’un voulait se libérer d’un hectare de vigne en Saint-Émilion. Je suis un fils de boucher, la notion de propriété est un élément important. Je n’aurais pas imaginé un seul instant être propriétaire viticole, il y avait ce côté un peu fantasme. J’avais les moyens de l’acquérir…
Chacun se retrouve donc transporté le domaine de l’alcool. Si Troussier et Carrière se concentrent sur le vin, Kanté, lui, traite une gamme plus large de boissons : Je fais de l’import et de la distribution. J’ai l’agrément pour le vin, le champagne, mais je me suis concentré sur le sans alcool et les spiritueux.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le monde du vin, parfois vu comme élitiste, a ouvert grand ses portes aux ex-footballeurs. Quel que soit le milieu, l’accueil est rarement mauvais si on s’inscrit dans les codes , détaille Éric Carrière. J’ai toujours switché d’un club à l’autre, j’ai cette facilité-là, quand c’est la passion qui vous anime. Le vin, je pouvais en entendre parler toute la journée. Ça a été plutôt facile , complète Cédric Kanté.
D’ailleurs, les parallèles entre football et vin ne tardent pas à fleurir. Je n’ai pas l’impression d’être dans un métier que je ne connais pas , explique Philippe Troussier. Je suis tous les jours avec mon staff. On retrouve la même exigence, le souci du bon assemblage, en sachant qu’il y a une incertitude au niveau du résultat." "C’est très pointu aussi, on parle de détails dans le sport de haut niveau, juge Éric Carrière. C’est pareil dans le vin. C’est le détail qui fait la différence."
Grâce à mon vin, les Bleus ont été champions du monde en 2018 !
Et eux, buvaient-ils du vin pendant leur carrière ? Kanté dévoile une anecdote de son passage à Nice (2006-2009) : Frédéric Antonetti nous laissait commander une bouteille de vin avec les anciens à la mise au vert, qu’on se partageait à cinq ou six. Les veilles de match, on avait notre verre de vin rouge, et ça faisait un grand bien sur le plan psychologique, sans altérer les performances.
Et les footballeurs d’aujourd’hui ? À notre époque, il y avait peut-être plus d’amateurs de vin que maintenant, reprend Kanté. J’ai l’impression que les joueurs peuvent sortir, boire un peu de vin, du champagne, mais je les vois moins faire des dégustations. Il y a plus de boissons alternatives, avec des bars à cocktail. Après, si les joueurs attendent leur fin de carrière pour découvrir l’alcool, ce n’est pas plus mal.
En Ligue 1, l’entraîneur de Lens, Franck Haise, est connu pour être un grand amateur de vin. D’autres anciens se sont reconvertis dans ce milieu, comme Olivier Monterrubio (ex-Nantes, Rennes, Lens, Lorient) qui possède une cave vin et fromage, Jussiê (ex-Lens, Bordeaux) devenu importateur au Brésil ou Antoine Devaux (ex-Toulouse, Reims), carrément devenu sommelier à Reims.
Cédric Kanté, lui, avoue ne pas avoir utilisé son réseau football pour le côté business . Au contraire de Philippe Troussier, le plus prompt à établir un pont entre ballon rond et vignes. En plus d’avoir appelé l’un de ses assemblages "Coup du chapeau" – Je réfléchis à en offrir trois bouteilles dès qu’un joueur de Ligue 1 aura marqué trois buts d’un coup , nous confie-t-il –, il avait participé, à sa manière, à l’aventure de l’équipe de France à la Coupe du monde 2018.
J’ai un contact avec le kiné des Bleus , précise-t-il. Par son intermédiaire, je leur avais transmis quelques bouteilles. En 2018, j’avais offert un Magnum. Grâce à ce vin, ils ont été champions du monde ! , assure-t-il même. "Bon, après c’est moi qui raconte l’histoire. (rires)"
Flavien Tait : milieu (29 ans), prolongé jusqu'en 2024
Lesley Ugochukwu : milieu (18 ans), prolongé jusqu'en 2025
Martin Terrier : attaquant (25 ans), prolongé jusqu'en 2026
Benjamin Bourigeaud : milieu (28 ans), prolongé jusqu'en 2026
Birger Meling : défenseur (27 ans), prolongé jusqu'en 2026
Désiré Doué : milieu (17 ans), prolongé jusqu'en 2025
Guéla Doué : défenseur (20 ans), prolongé jusqu'en 2025
Dans un entretien accordé à France Bleu Armorique, Arthur Theate s’est dit impressionné par l’ambiance au Roazhon Park.
"C’est l’une des meilleures ambiances que j’ai faites." tranche le défenseur arrivé au mercato estival. "Une chose fait ça, c’est la proximité des supporters par rapport au terrain. Quand il y a une phase de jeu à haute intensité, ils la vivent au même titre que nous. Ils vivent ce qu’on ressent, et nous on vit ce qu’ils ressentent. La communication entre eux et nous, la ferveur qu’ils mettent dans chaque match, ou même ce qu’ils font quand on arrive au Roazhon Park, ça te met dans le bain tout de suite."
Arthur Theate est également conscient des difficultés que traverse l’équipe depuis la reprise en décembre. "Tu ne peux pas les décevoir. Eux s’investissent, t’es obligé de t’investir. Pour toi-même, par respect pour ce que tu fais, ton travail, tes sacrifices. Puis eux. Eux ne peuvent pas partir du stade pas satisfaits. Et je pense que sur la première partie de saison à domicile, ils ont été plus que satisfaits."
Engagé en Ligue Europa, le SRFC a depuis le début de saison l’ambition pour la saison prochaine de "faire mieux", donc de jouer la Ligue des Champions. "J’ai hâte de gouter à tout, à une ligue des champions au Roazhon Park, à plein de choses. J’espère que ça va être encore plus magique, mais ça va être dur de faire mieux que ce qu’on a à domicile tous les week-ends. Il faut rester honnête, toutes les équipes n’ont pas le droit à cet accueil là un mercredi en championnat, contre n’importe quelle équipe à guichets fermés. C’est magnifique, et s’ils veulent faire des trucs spéciaux, ils sont les bienvenus (rires)."
Engagé dans un combat contre le cancer depuis près de deux ans, Nicolas Holveck se dit "plutôt en bonne forme". Le président du Stade Rennais, qui est depuis en retrait de ses fonctions, a donné des nouvelles rassurantes samedi sur Canal +. "La maladie a sérieusement régressé", assure-t-il, lui qui conserve toutefois un contact quotidien avec Olivier Cloarec, Florian Maurice et Bruno Genesio.
"Je suis plutôt en bonne forme, même si la soirée a été mauvaise avec la défaite de Rennes (à Lorient vendredi, 2-1)." Dans une entrevue donnée en visio sur Canal +, Nicolas Holveck a donné des nouvelles rassurantes sur son état de santé. En retrait de ses fonctions de président du Stade Rennais, le dirigeant breton est engagé dans un combat contre le cancer depuis près de deux ans, qu’il a dès le départ décidé de rendre public.
Les perspectives sont de nouveau très optimistes
Après avoir vécu des moments "très difficiles", notamment lors de l’annonce d’une récidive en avril dernier, il confie aujourd’hui avoir entamé un protocole expérimental d’immunothérapie, sur les conseils du Professeur Khayat à Paris, et assure qu’il va de mieux en mieux. "Je suis ce traitement depuis le début du mois de décembre. J’ai eu les résultats il y a quelques jours et la maladie a sérieusement régressé. Les perspectives sont de nouveau très optimistes", a-t-il affirmé.
Très discret médiatiquement depuis l’annonce de sa maladie, Nicolas Holveck est pour autant toujours impliqué à l’égard du club. "C’est ma bouffée d’oxygène, et je remercie les actionnaires de m’avoir accompagné humainement et personnellement. Je ne suis plus du tout exécutif au Stade Rennais mais je suis en contact quotidien avec Olivier Cloarec (le nouveau président), Florian Maurice (le directeur sportif) et Bruno Genesio (l’entraîneur), avec qui je m’entretiens très régulièrement."
L’ancien directeur général adjoint de l’AS Monaco, vice-président aussi de l’AS Nancy-Lorraine durant plusieurs années, conserve un œil attentif sur le football et compte bien revenir, à terme, aux affaires. "Je continue à être le maximum informé de tout ce qu’il se passe. Il faut rester informé car il y aura une vie après la rémission, quand la maladie sera sous contrôle. Je compte bien revenir encore plus fort et encore meilleur qu’avant."
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