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Nouveau coup dur pour Habib Beye et la poisse continue

Le Stade Rennais doit faire face à une nouvelle difficulté avec le forfait de Przemyslaw Frankowski, victime d’une blessure aux ischio-jambiers lors du rassemblement avec la sélection polonaise. Ce nouvel incident physique inquiète particulièrement la direction et le staff bretons, alors que le joueur peine à enchaîner les rencontres depuis son arrivée, accumulant déjà plusieurs absences pour raison médicale cette saison.

Nouveau coup dur pour Habib Beye et la poisse continue

Depuis le début de la saison, Frankowski a déjà dû renoncer à trois matchs, notamment contre Lorient et Nantes, puis il était resté sur le banc lors de la rencontre face à Lens car il n’était pas jugé suffisamment remis. Cette fragilité physique soulève des questions autour de la pertinence du recrutement de ce joueur de 30 ans, censé apporter stabilité et expérience à l’effectif.

La situation rappelle celle de Seko Fofana, lui aussi pointé du doigt pour son rendement jugé insuffisant au regard de son salaire conséquent, estimé à plus de cinq millions d’euros. Les deux transferts suscitent des interrogations dans l’entourage du club quant à la gestion de l’effectif et des ressources.

Le climat interne apparaît tendu, alors que, selon RMC, “plusieurs cadres comme Brice Samba et Seko Fofana auraient pris leurs distances avec leur entraîneur”. Ce manque d’unité complique la mission de l’entraîneur Habib Beye, déjà confronté à des résultats décevants et à la fragilité physique de certains titulaires.

Face à ces difficultés, l’entraîneur rennais pourrait être contraint de revoir ses choix tactiques. Son schéma en 3-5-2, critiqué pour son manque d’efficacité des deux côtés du terrain, pourrait laisser place à une formation plus traditionnelle avec quatre défenseurs.

Le prochain match contre l’AJ Auxerre au Roazhon Park revêt ainsi une importance particulière. Un nouvel échec face à l’équipe dirigée par Christophe Pélissier pourrait mettre en péril la position de Habib Beye à la tête du Stade Rennais.

Pas de nouvel entraîneur, mais un énarque comme président

Beaucoup espéraient le changement du coach. Finalement, le remue-ménage concerne la présidence. Mais bon, on n’est pas non plus dans une révolution du palais.

Pas de nouvel entraîneur, mais un énarque comme président

En revanche, on sera surpris par le nouveau profil du nouveau dirigeant, passé par la mode et les hôtels de ventes aux enchères. Alban Gréget (ex-Essec) quitte ce jour son poste de Président du Conseil d’administration du Stade rennais F.C, explique le club breton dans un communiqué. "Il est remplacé par Guillaume Cerutti. Administrateur depuis 2018, Alban Gréget (qui quitterait le groupe Artémis) a notamment contribué activement au développement du SRFC et à sa structuration. Il a suivi le projet stratégique du centre d’entraînement Henri Guérin, de son Académie et de son siège."

Le nouveau dirigeant s’appelle Guillaume Cerutti. Il travaille auprès de la famille Pinault depuis une dizaine d’années. Il est Président de Pinault Collection et du conseil d’Administration de Christie’s, société dont il a aussi été le PDG entre 2016 et 2025. Heureux de passer de la mode au football, il a fait part de sa satisfaction. J’exprime ma reconnaissance à François Pinault et François-Henri Pinault pour la confiance témoignée. Dans mes nouvelles fonctions, je m’attacherai à représenter leur engagement et leur ambition à l’égard du Stade rennais. Je travaillerai étroitement avec les autres membres du conseil, et avec Arnaud Pouille et l’équipe de direction, pour poursuivre les projets structurants déjà lancés, et pour atteindre les objectifs sportifs attendus par le club et ses supporters.

Né à La Ciotat en 1966, diplômé de Sciences Po et de l’ENA (promotion Victor Hugo), Guillaume Cerutti a d’abord fait carrière au sein de la haute fonction publique. Passé par l’Inspection générale des finances, il devient à seulement 30 ans directeur général du Centre Pompidou (1996-2001). Il y laissera l’image d’un administrateur rigoureux, soucieux d’ouverture au public et de rayonnement international. Quelques années plus tard, il rejoint le ministère de la Culture comme directeur de cabinet de Jean-Jacques Aillagon (ex-commissaire de l’expo Pinault aux Jacobins), entre 2002 et 2004. Cette collaboration est décisive. Car c’est à cette époque que se noue la relation avec François Pinault, futur fondateur de la collection éponyme.

En 2007, le nouveau président quitte l’administration pour le marché de l’art. Il prend la tête de Sotheby’s France, qu’il redynamise en quelques années avant de devenir vice-président de Sotheby’s Europe. En 2015, il rejoint Christie’s, l’autre géant mondial du secteur, et gravit rapidement les échelons jusqu’à devenir PDG mondial en 2017. Sous sa direction, Christie’s vit une période d’expansion record : la vente du Salvator Mundi, attribué à Léonard de Vinci, pour 450 millions de dollars ; la dispersion de la collection Rockefeller ;une ouverture accrue aux marchés asiatiques et du Golfe.

Dirigeant polyglotte, homme de réseaux mais discret, l’homme est reconnu pour sa capacité à concilier l’exigence économique et la dimension culturelle de l’art. "J’ai toujours vu les maisons de ventes comme des institutions culturelles avant d’être commerciales", confiait-il en 2022 à The Art Newspaper. Le 1er février 2025, Christie’s annonce son départ de la direction opérationnelle. Quelques jours plus tard, François Pinault officialise sa nomination à la tête de la Pinault Collection, la structure qui pilote les musées et projets culturels du groupe Artémis (Bourse de Commerce – Pinault Collection à Paris, Palazzo Grassi et Punta della Dogana à Venise, ainsi que divers projets d’expositions et d’acquisitions). "La famille Pinault m’a offert l’opportunité de continuer à travailler à un autre niveau, dans une mission profondément culturelle", a-t-il déclaré lors de son entrée en fonctions. L’homme n’a aucun lien avec le couturier Nino Cerruti. Selon des proches cités dans Le Journal des Arts, il suit "le football avec intérêt, sans excès", et apprécie "les clubs qui cultivent un esprit de formation et de culture du jeu" plutôt que le bling-bling. L’ADN du Stade rennais jusqu’à présent.

Habib Beye perd son clash contre les joueurs

Après un début de saison décevant, Habib Beye se retrouve au centre des débats. L’entraîneur du Stade Rennais ne fait pas l’unanimité au sein du vestiaire où certains joueurs ne comprennent pas son management et ses choix. Sans changement dans sa gestion, le technicien risque de prendre la porte.
Habib Beye perd son clash contre les joueurs

Compte tenu du mercato réalisé cet été, Habib Beye se savait attendu au tournant. Rennes a fait le nécessaire pour lui offrir un effectif à la hauteur de ses ambitions avec de nombreux mouvements dans le sens des départs et dans celui des arrivées. Après ce coup de balai, la direction attendait forcément mieux qu’une simple 10e place au terme de la 7e journée de Ligue 1. D’autant que le contenu n’est clairement pas au rendez-vous. Et pour ne rien arranger, l’entraîneur des Rouge et Noir est critiqué au sein de son propre vestiaire.

Comme l’indiquait Daniel Riolo cette semaine, les cadres Brice Samba et Seko Fofana ne s’entendent pas avec le technicien et tentent de le pousser vers la sortie. D’autres Rennais partagent leur avis sur Habib Beye à qui l’on reproche sa rigueur qui empêcherait plusieurs éléments de se lâcher, mais aussi certains choix comme la sortie du jeune milieu Djaoui Cissé après seulement 28 minutes face au Racing Club de Lens (0-0). Bien sûr, la saison ne fait que commencer et Rennes, à seulement trois points du top 5, n’est pas décroché. C’est pourquoi le licenciement du coach n’est pas encore d’actualité.

Mais selon les informations récoltées par Jérôme Rothen, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a tout intérêt à changer son mode de gestion. "En posant des questions à l'ensemble de la structure rennaise, que ce soient les joueurs, l'encadrement, ceux qui sont proches de Rennes aujourd'hui, ils disent tous une chose : si Habib Beye ne se remet pas un peu plus en question et s’il ne fait pas preuve d'un peu plus d’humilité sur certaines choses, je pense que c’est voué à l’échec", a prévenu le consultant de RMC, plutôt pessimiste pour l’avenir de l’entraîneur rennais.

Habib Beye, encore une sacrée info qui tombe à Rennes

Actuel dixième de Ligue 1, le Stade Rennais reste sur trois matchs nuls aussi frustrants que décevants en championnat avant cette trêve internationale. Situation délicate pour Habib Beye du côté de Rennes, qui avait pourtant encore sorti le chéquier durant ce mercato estival afin de renforcer considérablement son effectif.

Habib Beye, encore une sacrée info qui tombe à Rennes

Et encore plus compliquée depuis la bombe lâchée par le célèbre journaliste Daniel Riolo dans l'émission L'After Foot sur RMC, qui a affirmé que deux joueurs importants du SRFC souhaiteraient le départ de leur entraîneur, qui est actuellement sous le feu des critiques, à savoir les deux anciens lensois Brice Samba et Seko Fofana :

"Il se trouve que ça ne colle vraiment pas avec Beye. Et ces deux-là ont décidé qu'ils auraient la peu de Habib Beye. Après le match face au RC Lens, Brice Samba a été dans le vestiaire des Lensois, il y avait également Rongier mais lui soutient Habib Beye, pour tailler Habib Beye. Seko Fofana et surtout Brice Samba ont décidé que Beye c'était mort, que ce n'était pas un bon entraîneur, qu'ils n'avaient pas envie de bosser avec lui et que ça n'allait pas", a déclaré Daniel Riolo.

Voilà qui ne devrait pas arranger la situation à Rennes pour l'ancien entraîneur du Red Star. Et pour cause, malgré le timide démenti transmis à RMC de la part du club breton, Daniel Riolo maintient toujours ses propos et une autre rumeur circule déjà... Si le fond de jeu proposé par le Stade Rennais ne séduit guère en ce début de saison, il faudra suivre de très près ce qui passera durant cette période de trêve internationale. Que décideront Arnaud Pouille et Loïc Désiré ? Selon les dernières indiscrétions, un licenciement de Habib Beye ne serait pas du tout à exclure dans les jours à venir chez les pensionnaires du Roazhon Park ! Supporters des Rouge et Noir, ces autres éléments pourraient également vous intéresser, cliquez ici pour en savoir plus : Un cadeau à 13 M€ de Beye à Rennes et puis ciao ?

Rongier capitaine, l’erreur qui fait sauter Beye

Sur la sellette au Stade Rennais, Habib Beye pourrait payer au prix fort le choix d’avoir nommé Valentin Rongier capitaine cet été.
Rongier capitaine, l’erreur qui fait sauter Beye

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Habib Beye. En poste depuis l’hiver dernier au Stade Rennais, l’ex-capitaine de l’Olympique de Marseille est sur un siège éjectable. Les matchs nuls contre Angers, Nantes, Lens et Le Havre ne passent pas en interne, où l’entraîneur de 47 ans est de plus en plus fortement contesté. Par ses dirigeants, qui lui mettent une énorme pression pour obtenir rapidement de meilleurs résultats, mais aussi par certains de ses joueurs. Seko Fofana et Brice Samba sont par exemple très favorables à un départ d’Habib Beye et n’ont pas manqué de le faire savoir à l’état-major breton.

Selon les indiscrétions de Walid Acherchour, le choix de nommer Valentin Rongier capitaine alors que l’ancien Nantais venait d’arriver est également très mal passé auprès de certains joueurs de l’effectif dont Seko Fofana. L’international ivoirien courtisait sans doute le brassard et n’a pas digéré ce choix. Autant d’éléments qui fragilisent aujourd’hui Habib Beye, dont le départ de Rennes pourrait être acté en cas de contre-performances face à Auxerre et Nice après la trêve internationale. "J’ai l’écho que ça pue, ça sent mauvais pour Habib Beye au Stade Rennais. Après Le Havre, on lui a fait comprendre. Aujourd’hui, c’est tendu, il y a beaucoup de tensions sur son avenir" a expliqué Walid Acherchour sur les ondes de RMC avant de poursuivre.

"Rennes reçoit Auxerre et Nice après la trêve, s’il passe la trêve, il y aura un ultimatum sur les deux prochains matchs. Sur l’histoire de Fofana et Samba, j’en avais déjà parlé en fin de saison (dernière). J’avais raconté que Fofana était sorti de l’équipe après le 4-0 contre Lyon, ça a avait été compliqué dans le vestiaire entre Beye et certains joueurs. Cette saison, il était question de ramener un n°1 bis car la fin de saison de Samba n’était pas bonne. Pour le coup, heureusement que Samba fait un très bon début de saison, sinon le classement ne serait pas le même. De ce que j’ai entendu, Fofana n’a pas perçu de la meilleure des manières que Beye nomme Rongier capitaine car c’est un ancien Nantais et qu’il vient d’arriver" a lancé le chroniqueur. Des informations peu rassurantes pour l’avenir de l’ancien consultant de Canal+, lequel ne doit pas passer une trêve internationale des plus sereines pour le moment.

Nouvelles révélations sur Beye et les taupes

Pointé du doigt pour le début de saison très mitigé du Stade Rennais, Habib Beye est de plus en plus isolé au sein du club breton.
Nouvelles révélations sur Beye et les taupes

Les saisons se suivent et se ressemblent dans les rangs du Stade Rennais. Après deux campagnes ratées dans les grandes largeurs, le club breton était attendu au tournant, mais ses premiers mois dans ce nouvel exercice 2025-26 sont très contrastés. Englué en milieu de tableau, Rennes affiche un bilan qui ne correspond pas à son budget et ses ambitions. Pire, le contenu proposé est encore plus préoccupant, à l’image de la copie très insuffisante à onze contre dix pendant presque l’intégralité du match contre Lens (0-0).

Si Habib Beye affirme être conforté par sa direction, le technicien sénégalais serait aussi victime des clans du vestiaire, en particulier le groupe des anciens Lensois, incarné par Brice Samba et Seko Fofana. "Habib Beye est en difficulté à Rennes, comme à peu près tous les entraîneurs de ce club depuis des années", assure-t-il. "Pourquoi? Parce qu’il n’y a pas de pouvoir, ou que c’est un pouvoir complètement morcelé, disloqué. Genesio, ça n’a pas duré deux ans le fait qu’il soit tranquille. On a eu Stephan qui a eu la peau d’Olivier Létang auprès de la famille Pinault. Il n’y a que ça. On ne sait pas où est le pouvoir. C’est un pouvoir qui est morcelé, disloqué avec des pôles qui sont différents", a lâché Daniel Riolo sur RMC.

Habib Beye va devoir se montrer très persuasif.

Et Riolo d’apporter des précisions. "Le pôle tradi, à Rennes, c’était le pôle du père et le pôle du fils. Le pôle du père, il y a encore dedans René Ruello, Jacques Delanoë (ancien président bnon exécutif). Pour le fils, il y avait le fameux Alban Gréget, qui était très influent mais a été remplacé par Cerutti. Tous ces gens-là donnent leur avis: "fais ci, fais ça". Maintenant il y un troisième pôle familial, ce sont les petits-fils, qui sont un petit peu les deux étudiants à l’école de commerce, qui ont un boulard démesuré, qui pensent qu’ils peuvent gérer le club dès demain si on leur laisse. Ils ont regardé la télé, ils ont joué à Foot Manager sur la PlayStation, ils prennent le club demain, ils savent tout, ils peuvent tout gérer, les deux gamins. Eux aussi, ils donnent leur avis, ils interviennent."

Beye victime du "clan des Lensois"

Selon Daniel Riolo, c’est bien le "clan des Lensois" qui fragilise actuellement Habib Beye. "Le clan des Lensois, dirigé par Arnaud Pouille. Les mauvaises langues disent que les seules décisions qu’il est capable de prendre, c’est remplir les fiches de paye, de faire des transferts faramineux et de donner des salaires de malade à ces petits chouchous lensois dont Seko Fofana et Brice Samba, qui ont des salaires démesurés pour Rennes. Dans ce clan des Lensois, Pouille est plutôt effacé. Avant qu’ils prennent une décision… À l’intérieur de ce clan des Lensois, il y a deux hommes très très forts, de par le poids qu’ils ont dans le vestiaire, de par leur histoire et leur salaire, c’est Samba et Fofana", poursuit-il. "Et il se trouve que ça ne colle pas avec Beye. Et ces deux-là ont décidé qu’ils auraient la peau de Habib Beye. Après le match à Lens, Brice Samba va dans le vestiaire des Lensois – il y avait Rongier également mais lui soutient Habib Beye – pour tailler le coach. Seko Fofana et surtout Brice Samba ont décidé que Beye c’était mort, que ce n’était pas un bon coach, qu’ils n’avaient pas envie de bosser avec lui et que ça n’allait pas."

"Après le match face à Lens, ils vont dans le vestiaire de Lens comme si c’était le leur pour parler avec les anciens", conclut-il. "Ils ont le droit d’aller voir les anciens potes, ce n’est pas un problème mais si c’est pour tailler le coach, je trouve que c’est quand même un petit peu moins bien. Beye a essayé de faire des réunions avec certains joueurs, comme Fofana mais ça a été refusé. Samba et Fofana ont décidé d’avoir un petit peu sa peau. Pouille a, lui, la capacité à ne pas prendre de décisions", a ajouté le chroniqueur de l’After Foot.

Le Stade Rennais conteste les révélations de Daniel Riolo

Après les propos de Daniel Riolo, lundi soir dans l'After foot sur RMC, sur les tensions en interne à Rennes et la pression entourant Habib Beye, le club breton a tenu à réagir auprès de RMC Sport.
Le Stade Rennais conteste les révélations de Daniel Riolo

La séquence a fait beaucoup de bruit. Contacté par RMC Sport au sujet des révélations faites lundi soir par Daniel Riolo sur les tensions internes au Stade Rennais, le club breton - via son service communication - s'est vivement défendu ce mardi, évoquant "des théories complotistes de plus en plus fantaisistes".

Daniel Riolo, qui a maintenu ses informations ce mardi soir dans l'After Foot et s'est étonné qu'aucun représentant ou dirigeant du club ne veuille en débattre avec lui malgré les invitations lancées, avait notamment déclaré lundi que Brice Samba et Seko Fofana ne s'entendaient pas avec Habib Beye, au point de le critiquer et de vouloir son départ.

Fofana et Samba qui voudraient le départ de Beye? "Des rumeurs infondées", assure le club
"Après le match (contre Lens), Brice Samba va dans le vestiaire des Lensois - il y avait Rongier également mais lui soutient Habib Beye - pour tailler le coach. Seko Fofana et surtout Brice Samba ont décidé que Beye c'était mort, que ce n'était pas un bon coach, qu'ils n'avaient pas envie de bosser avec lui et que ça n'allait pas", avait lancé l'éditorialiste.

Sur ce point, le club rennais se dit "étonné des commentaires sur de supposés propos de certains de nos joueurs, dans le cadre privé du vestiaire lensois", parlant "de rumeurs toutes infondées" concernant "des joueurs cadres rennais particulièrement irréprochables".

La famille Pinault pense avoir démontré un investissement sans faille
Le Stade rennais se dit également "scandalisé par le jugement à l’endroit de la gouvernance et particulièrement de la famille Pinault", rappelant que le patron du club au quotidien est Arnaud Pouille qui reporte à François-Henri Pinault et Artemis, décisionnaire sur les investissements familiaux via son représentant au conseil d'administration. Alban Greget occupe ce rôle à la présidence et sera remplacé par Guillaume Cerrutti en fin de semaine. "Engagée depuis 1998, la famille Pinault pense avoir démontré un investissement sans faille et une passion sur trois générations pour le club", défend-on chez les Rouge et Noir.

Dans son intervention de lundi, Daniel Riolo avait notamment évoqué les pôles du père et du fils Pinault, d'un côté et de l'autre. "Tous ces gens-là donnent leur avis: 'Fais ci, fais ça'. Maintenant il y un troisième pôle familial, ce sont les petits-fils, qui sont un petit peu les deux étudiants à l'école de commerce, qui ont un boulard démesuré, qui pensent qu'ils peuvent gérer le club dès demain si on leur laisse. Ils ont regardé la TV, ils ont joué à Football Manager sur la PlayStation, ils prennent le club demain, ils savent tout, ils peuvent tout gérer, les deux gamins. Eux aussi, ils donnent leur avis, ils interviennent". Des propos jugés irrespectueux en interne.

Le temps est à l’analyse collective et approfondie sur le niveau de performance actuel du club
Le club se projette sur la suite en conclusion. Avec Habib Beye? "Le temps est à l’analyse collective et approfondie sur le niveau de performance actuel du club entre toutes les parties: présidence, direction sportive et entraineur", affirme-t-on.

Ni le président Arnaud Pouille, ni le directeur sportif Loïc Désiré ne prennent officiellement la parole pour le moment. Le coach rennais reste lui sous pression et sous le feu des critiques alors que les Bretons reprendront l'entrainement jeudi, après trois jours de coupure pour préparer la réception d'Auxerre le dimanche 19 octobre. Cette trêve internationale s'annonce tendue à la Piverdière.

La démonstration inquiétante des limites de Beye

Rennes s’enfonce dans une crise tactique inquiétante : Habib Beye apparaît dépassé, incapable d’adapter ses schémas à la réalité du terrain.
La démonstration inquiétante des limites de Beye

Le Stade Rennais traverse une crise sportive et tactique profonde sous la coupe de Habib Beye. Les résultats récents, combinés à des critiques venues de l’intérieur même du vestiaire, confirment qu’un fossé s’est creusé entre l’entraîneur sénégalais et son groupe. Ce malaise se traduit sur le terrain par des choix contestés, une stratégie figée et une équipe en perte de repères.

Des choix stratégiques qui coûtent cher à Rennes

Le 4-3-3 déployé face au Havre le 4 octobre en est l’exemple le plus parlant. Ce système, déjà critiqué lors des précédentes sorties, s’est à nouveau révélé inefficace, incapable d’assurer une transition défensive solide ni de proposer une animation offensive cohérente. Les pertes de balle au milieu se sont multipliées, ouvrant des brèches inquiétantes devant la surface rennaise. Selon Mohamed Toubache-Ter, le staff peine à faire adhérer les joueurs à des schémas jugés "trop figés" et inadaptés aux profils de cadres comme Seko Fofana ou Brice Samba. Ce manque d’ajustements en cours de match accentue le sentiment d’une équipe bloquée dans ses idées, minant peu à peu l’efficacité collective.

Les critiques ne s’arrêtent pas là. Plusieurs décisions d’Habib Beye sont pointées du doigt, notamment son remplacement tardif d’un milieu latéral à la 75e minute face à Lens, alors que le couloir droit était constamment débordé. L’absence de plan alternatif face aux blocs bas laisse l’équipe sans solution offensive dans les dix dernières minutes, tandis que le recours systématique au pressing haut désorganise les lignes et expose la défense centrale. Ces erreurs récurrentes ont coûté des points précieux et fragilisé la confiance du vestiaire, qui doute désormais de la capacité de son entraîneur à s’adapter aux réalités du jeu.

Le vestiaire de Rennes se rebelle face aux errements tactiques de Beye.

Le constat est renforcé par des statistiques préoccupantes. En trois matchs de Ligue 1 depuis fin septembre, Rennes ne compte qu’une seule victoire. Pire, l’équipe affiche une moyenne de seulement 1,2 tir cadré par match, un chiffre indigne d’un club aux ambitions européennes. Même la possession de balle, souvent supérieure, apparaît trompeuse lorsqu’elle n’est suivie d’aucune occasion franche. Ces données soulignent l’inefficacité d’un projet de jeu qui tourne à vide et peine à transformer sa domination en résultats.

Un besoin urgent de leadership tactique

La contestation grandissante des cadres, incarnée par Fofana et Samba, témoigne d’un besoin criant de leadership tactique. Les joueurs réclament désormais un entraîneur capable d’anticiper les aléas des matchs, d’ajuster ses plans en fonction des adversaires et d’exploiter pleinement le potentiel d’un effectif riche en talents. Rennes se retrouve ainsi à la croisée des chemins : persister dans un projet qui s’enlise ou opérer un virage stratégique avant que la saison ne bascule.

Rennes en est désormais là : sous Habib Beye, l’équipe semble avoir atteint ses limites. Son incapacité à faire évoluer ses schémas, à inspirer ses cadres et à répondre aux exigences de la Ligue 1 fragilise son avenir à la tête du club. La pression monte inexorablement pour un changement avant que la crise ne devienne irréversible.

Ils ont décidé d'avoir sa peau

Selon Daniel Riolo, éditorialiste de l'After Foot sur RMC, Brice Samba et Seko Fofana ne s'entendraient pas avec Habib Beye, entraîneur sur le banc depuis janvier 2025, au point de le critiquer et de vouloir son départ.
Ils ont décidé d'avoir sa peau

La pression monte autour de Habib Beye. Et selon Daniel Riolo, elle provient de son propre vestiaire. Dans un argumentaire développé lundi dans l'After Foot, l'éditorialiste de RMC est revenu sur le contexte très particulier qui entoure le club depuis de longues années avec plusieurs courants d'idées et de pensées qui fragilisent les dirigants et entraîneurs en place.

Une histoire de clans: les Pinault père et fils, les petit-fils... et le clan des Lensois
"Habib Beye est en difficulté à Rennes, comme à peu près tous les entraîneurs de ce club depuis des années", assure-t-il. "Pourquoi? Parce qu'il n'y a pas de pouvoir, ou que c'est un pouvoir complètement morcelé, disloqué. Genesio, ça n'a pas duré deux ans le fait qu'il soit tranquille. On a eu Stephan qui a eu la peau d'Olivier Létang auprès de la famille Pinault. Il n'y a que ça. On ne sait pas où est le pouvoir. C'est un pouvoir qui est morcelé, disloqué avec des pôles qui sont différents."

"Le pôle tradi, à Rennes, c'était le pôle du père et le pôle du fils. Le pôle du père, il y a encore dedans René Ruello, Jacques Delanoë (ancien président non exécutif). Pour le fils, il y avait le fameux Alban Gréget, qui était très influent mais a été remplacé par Cerutti. Tous ces gens-là donnent leur avis: "fais ci, fais ça". Maintenant il y un troisième pôle familial, ce sont les petits-fils, qui sont un petit peu les deux étudiants à l'école de commerce, qui ont un boulard démesuré, qui pensent qu'ils peuvent gérer le club dès demain si on leur laisse. Ils ont regardé la télé, ils ont joué à Foot Manager sur la PlayStation, ils prennent le club demain, ils savent tout, ils peuvent tout gérer, les deux gamins. Eux aussi, ils donnent leur avis, ils interviennent."

Selon Daniel Riolo, un "clan" plus récent est arrivé au club ces derniers mois: "le clan des Lensois, dirigé par Arnaud Pouille", président exécutif du club depuis octobre 2024. "Les mauvaises langues disent que les seules décisions qu'il est capable de prendre, c'est remplir les fiches de paye, de faire des transferts faramineux et de donner des salaires de malade à ses petits chouchous lensois dont Seko Fofana et Brice Samba, qui ont des salaires démesurés pour Rennes. Dans ce clan des Lensois, Pouille est plutôt effacé. Avant qu'ils prennent une décision..."

Fofana et Samba ont décidé qu'ils n'avaient pas envie de bosser avec lui
C'est de ce clan des anciens partenaires au RC Lens que soufflent les vents contraires contre Habib Beye, assure le journaliste RMC. "À l'intérieur de ce clan des Lensois, il y a deux hommes très très forts, de par le poids qu'ils ont dans le vestiaire, de par leur histoire et leur salaire, c'est Samba et Fofana", poursuit-il. "Et il se trouve que ça ne colle pas avec Beye. Et ces deux-là ont décidé qu'ils auraient la peau de Habib Beye. Après le match à Lens, Brice Samba va dans le vestiaire des Lensois - il y avait Rongier également mais lui soutient Habib Beye - pour tailler le coach. Seko Fofana et surtout Brice Samba ont décidé que Beye c'était mort, que ce n'était pas un bon coach, qu'ils n'avaient pas envie de bosser avec lui et que ça n'allait pas."

On n'apprend pas de nos erreurs : une trêve internationale crispante pour Rennes, encore décevant au Havre
"Après le match face à Lens, ils vont dans le vestiaire de Lens comme si c'était le leur pour parler avec les anciens", conclut-il. "Ils ont le droit d'aller voir les anciens potes, ce n'est pas un problème mais si c'est pour tailler le coach, je trouve que c'est quand même un petit peu moins bien. Beye a essayé de faire des réunions avec certains joueurs, comme Fofana mais ça a été refusé. Samba et Fofana ont décidé d'avoir un petit peu sa peau. Pouille a, lui, la capacité à ne pas prendre de décisions."

BeIN Sports refuse toujours de payer l'intégralité de sa traite à la Ligue

La chaîne franco-qatarienne beIN Sports n'a réglé qu'une partie de sa deuxième échéance pour son affiche de L1, comme elle l'avait fait pour la première traite. Elle conteste les restrictions de diffusion qui lui sont imposées.
BeIN Sports refuse toujours de payer l'intégralité de sa traite à la Ligue

Cela ne s'arrange pas entre beIN Sports et LFP Media, la filiale commerciale de la Ligue. Selon nos informations, le diffuseur franco-qatarien n'a versé qu'une partie de sa deuxième échéance pour son affiche du samedi après-midi (78,5 millions d'euros annuels), soit 14 millions d'euros seulement sur les 18 millions d'euros prévus le 5 octobre dans l'échéancier de paiement.

beIN Sports conteste vigoureusement les conditions de diffusion qui lui sont imposées. Pour ce match, le diffuseur a le choix 1 ou le choix 2 en alternance, mais des contraintes pèsent sur sa programmation. Il ne peut par exemple pas diffuser plus de huit fois la même équipe dans la saison. Ni programmer deux fois de suite le même club. Ce qui revient, de fait, à réserver par exemple 26 fois le PSG ou l'OM au diffuseur principal (la plateforme Ligue 1+ lancée le 15 août).

beIN Sports instaure une habitude
Cette retenue de 4 millions d'euros n'est pas une première puisque beIN Sports avait déjà procédé de la même manière pour sa première échéance, le 5 août. Le diffuseur a également assigné LFP Media devant le tribunal des activités économiques de Paris (ex-tribunal de commerce), en référé et sur le fond, pour contester les restrictions qui lui sont imposées depuis le début de la saison dernière et réclame, comme l'a révélé L'Equipe, 29 millions d'euros d'indemnités à LFP Media.

L'embrouille du 9e match entre la LFP et beIN Sports
beIN Sports considère qu'il a été forcé d'accepter des contraintes de diffusion pour que son offre puisse être complémentaire à celle de DAZN, en début de saison dernière. Ce qu'il a toujours exprimé. Et estime que ces restrictions ont encore moins de raisons d'être maintenant que DAZN n'est plus le diffuseur principal de la L1 et a été remplacé par Ligue 1+.

Dialogue rompu, à la justice de trancher
Pour sa part, LFP Media a également assigné en référé beIN Sports devant le même tribunal des activités économiques de Paris pour obtenir l'intégralité des paiements. Une audience est prévue à la fin du mois pour trancher ce qui peut l'être, avant une décision plus tard sur le fond du dossier.

Le règlement du litige par le tribunal est devenu nécessaire car les négociations entre les deux parties ont échoué. Des discussions ont en effet eu lieu entre Nicolas de Tavernost, le directeur général de LFP Media, accompagné de Jean-Christophe Germani, un des dirigeants du fonds CVC, et Yousef Al-Obaidly, le responsable de beIN Sports le 26 août. Dans la foulée, les avocats des deux parties ont été mis à contribution pour entrer dans le détail des concessions qui pourraient être envisagées. Mais ce rapprochement a finalement échoué, laissant à la justice le soin de trancher.

Le vrai départ ?

Un collectif qui se cherche, des contre-performances répétées et des points qui manquent, déjà, en nombre. Après six matchs, le Stade Rennais n’est pas en crise mais loin d’être lancé. Au moment où octobre démarre, hors de question de poursuivre les vendanges, sous peine d’un cru 2025-2026 amer…

Le vrai départ ?

Lorient, Angers, Nantes et Lens. Trois points sur douze, face à des adversaires de même niveau, voire inférieurs au Stade Rennais, avec autant de frustrations et de scénarios différents. Un bilan qui indique ô combien le Stade Rennais 2025-2026 est encore en tâtonnements, voire en plein doute. En recherche de certitudes, aussi, dans son approche tactique, mentale et même verbale d’une saison cruciale, où un échec similaire à celui de l’an passé ne sera toléré. Pour tout cela, octobre s’avère capital.

Hasard du calendrier, Habib Beye et ses hommes enchaînent ainsi les "petits" en ce début de saison, qui plus est pas très loin de la capitale bretonne. C’est ainsi du côté du Havre que se poursuit une tournée pour le moment bien pauvre en points. Des Havrais miraculés sportivement et financièrement en Ligue 1 qui vendront très chèrement leur peau, dans un stade Océane sentant bon le lieu idéal pour un traquenard dans lequel le Stade Rennais pourrait bien tomber.

Pour se relever, l’attaque Embolo-Lepaul doit trouver ses automatismes et son allant mais être également servie correctement par un milieu de terrain où la créativité est pour le moment aux abonnés absents. Dans son 3-4-3 en phase offensive, le coach Beye n’a pour le moment pas convaincu. Peu de centres dangereux, peu de dédoublements où de percussion dans l’axe et encore moins de profondeur. Quand Rennes a le ballon, cela ronronne et ne met que trop rarement à mal l’adversaire.

Face à Auxerre, Rennes est prévenu !
Et comme subir n’est clairement pas la qualité numéro une de cette équipe, les résultats se font attendre… : "Notre équipe manque de caractère ? Je ne le pense pas, elle en a eu contre l’OM ou Lyon…", pestait ainsi le coach après le nul face à Lens. Pourtant, difficile d’affirmer que ces "Rouge et Noir" là ont une agressivité et un mental à faire pâlir l’adversaire. Déjà repris au score à Angers et Nantes après avoir eu un et deux buts d’avance, Valentin Rongier et ses partenaires fonctionnent à réaction, comme face à l’OM ou l’OL.

Contre Auxerre, après la trêve, face à une belle surprise du championnat, le tempérament et l’envie de faire mal seront les arguments numéro 1 pour mettre à mal une formation certes plus faible dans sa composition mais tout à fait capable de poser des soucis grâce à une envie de jouer et un état d’esprit irréprochable. L’an passé, les Bourguignons s’étaient d’ailleurs imposés au Roazhon Park, dans un match que l’on aimerait ne pas revivre dans quelques jours…

Prévenus, les Rennais parviendront-ils à emporter avec eux un public déjà fortement frustré et agacé par le nul à Nantes puis face à Lens, à onze contre dix durant toute la rencontre ? L’idée serait bonne, d’autant que les Rennais enchaîneront fin octobre avec une seconde réception de suite, face à Nice, jamais simple à jouer, avant d’aller à Toulouse puis de recevoir le séduisant Strasbourg, pour deux "saussico" qui pourraient s’avérer indigestes en cas de mauvaises performances.

Des points et du jeu, pour s’éviter une première crise
Si la pression n’est pour le moment pas plus forte qu’elle ne doit l’être au bout de six journées, des résultats et la manière avec, si possible, sont fortement recommandés dans les semaines à venir pour valider, ou non, le recrutement et le projet de jeu d’Habib Beye. Sinon gare à une nouvelle crise, dans une saison appelée à être celle du renouveau et non une longue litanie rappelant la pénible dernière campagne rennaise.

S’il ne veut pas rentrer dans le rang pour de bon, le Stade Rennais doit sortir les muscles, imposer sa patte et se réinventer, appuyer sur la jeunesse de Jacquet et Meité, vraies satisfactions en ce début de saison, ceci en trouvant la bonne animation pour faire briller bon nombre de joueurs aux références multiples en Ligue 1 ou ailleurs. Si les discours et explications de texte du coach restent passionnantes, place désormais aux actes, avec une mise en pratique sur le terrain. L’heure est au révélateur et à une récolte intensive et fournie, au plus vite !

Rennes loin du Havre de paix avant la trêve

Gagner au Havre, un objectif logique, une obligation même, quand on nourrit les ambitions du Stade Rennais. Pour autant, fallait-il le faire et ainsi, atteindre les 12 points à la trêve. Raté, avec en conséquence, un bilan très moyen au moment de repartir en trêve internationale chargé de trop de regrets et de matchs mitigés pour s’en satisfaire.

Rennes loin du Havre de paix avant la trêve

Pour aller prendre trois points en Seine-Maritime, Habib Beye ne déroge pas à ses cinq défensifs, Lilian Brassier prenant la place d’Anthony Rouault en défense, tandis que Przemyslaw Frankowski reprend son couloir droit. Dans l’animation offensive, si l’on peut ainsi la qualifier, Djaoui Cissé prend la place de Ludovic Blas, avec une formation à huit joueurs plutôt défensifs au coup d’envoi.

Ne pas laisser aux Havrais l’opportunité d’être dangereux, garder le ballon et espérer une fulgurance du duo Esteban Lepaul-Breel Embolo, ainsi va sur le papier une organisation loin de faire rêver face au plus petit budget du championnat. Rennes n’a pas encore posé ses certitudes dans le jeu et entend assurer.

Du réalisme, à défaut de spectacle
Pour la confiance, le premier but rennais est idéal, avec un centre de Przemyslaw Frankowski dévié de la tête par Esteban Lepaul pour Breel Embolo, parfaitement placé aux six mètres et efficace face à Morry Diaw (7', 0-1).

L’international suisse inscrit son premier but avec le Stade Rennais et met les siens sur les bons rails. Ceux d’une victoire qui n’a pas le droit d’échapper aux Bretons. Surtout quand Loïc Négo, pressé par Quentin Merlin, rate sa passe et voit Esteban Lepaul partir au but tout en vitesse.

Après avoir inscrit un premier but refusé pour un hors jeu logique, l’ancien angevin fait parler son sens du but et double la mise, concrétisant la troisième occasion rennaise du premier acte.

Un froid réalisme qui ne masque pas une proposition relativement terne mais tranquille, sans frisson face à de faibles havrais. Ceux-ci s’autorisent pourtant l’espoir en réduisant le score avant la pause sur pénalty. Jérémy Jacquet pousse dans le dos Soumaré, qui se fait justice lui-même et transforme la sentence, même si Brice Samba touche le cuir sans l’empêcher de rentrer.

Un seul but d’avance au repos donc, mais "pas d’inquiétude" pour Habib Beye au micro du diffuseur, convaincu par les bonnes choses réalisés. Avec le scénario de Nantes dans un coin de la tête, comme celui d’Angers, la sérénité n’a pourtant pas forcément de quoi être de mise…

Une passivité logiquement punie
Après la pause, Rennes est à l’envers et Le Havre revigoré, tout proche d’obtenir un nouveau pénalty suite à une approximation d’Alidu Seidu. Plus haut sur le terrain, les "Ciel et Marine" ont choisi de jouer leur chance à fond et de jouer haut. Habib Beye, de son côté, a confiance en son système et attend l’ouverture.

A l’heure de jeu, Valentin Rongier avec une passe latérale plein axe, offre aux havrais une occasion inespérée d’égaliser mais Rassoul N’Diaye, en position idéale, n’attrape pas le cadre. Le couperet est passé très près pour le Stade Rennais, amorphe lors du second acte.

Lancé par Alidu Seidu suite à une récupération de Valentin Rongier depuis le milieu de terrain avec le pied sur la ligne médiane, Breel Embolo part au but et marque le troisième but rennais… l’espace de quelques instants, celui-ci étant refusé pour un hors jeu au centimètre près (68') !

A force de ne pas jouer, le Stade Rennais est logiquement puni. Rassoul N’Diaye, maladroit dix minutes plus tôt, reprend de volée le centre de Kyeremeh,, oublié par Jérémy Jacquet et mystifie Brice Samba en beauté. C’était écrit, Le Havre égalise, avec près d’un quart d’heure arrêts de jeu y compris pour faire encore mieux derrière. Impossible mais Rennais, voilà les Bretons réduits à trembler sur la fin de match !

Sous pression dans quinze jours face à Auxerre
Crispante, celle-ci n’offre pourtant aucune occasion ni d’un côté ni de l’autre, si ce n’est un rush de Quentin Merlin repris de justesse, et tout ce petit monde rentre aux vestiaires dos à dos (2-2). Après Lorient, Angers et Nantes, Rennes enchaîne un quatrième déplacement chez une formation de bas de tableau sans victoire en ayant pourtant mené au score pour la troisième fois d’affilée.

Cela commence à devenir inquiétant et risque de poser question autour d’une équipe toujours aussi frustrante et loin des ambitions affichées, malgré un calendrier qui avait tout pour lancer idéalement la saison. Contre Auxerre, dans quinze jours, la pression montera inévitablement d’un cran…

Habib Beye, lui, contrairement son constat dressé après le nul face à Lens, voyait plutôt du positif : "J’ai dit qu’il fallait continuer de travailler et qu’on apprenne vite, car ça fait deux fois que ça nous arrive. Les matchs de Ligue 1 sont tous difficiles. Nous avons fait une première mi-temps de qualité et le momentum du match, c’est cette perte d’un ballon et le pénalty offert".

J’ai vu de très bonnes choses
Ok pour le regard sur un premier acte maîtrisé mais le débat est ouvert sur une seconde clairement havraise, loin de contenter observateurs et supporters rennais. Le coach, lui, a apprécié : "Le match en deuxième mi-temps est malgré tout maitrisé, on marque quand même 4 buts dans ce match, deux hors-jeu mais on marque 4 buts. Malheureusement on en prend deux. S’il faut qu’on marque 4 buts pour gagner, ça va être compliqué. Il faut qu’on soit beaucoup plus solide, moins fébriles dans ces situations là."

Le doute est-il dans les têtes ? "Il y a peut-être une forme de psychose qui s’est installée. Il faut travailler, dans le jeu j’ai vu de très bonnes choses de la part de mon équipe, comme en première mi-temps contre Nantes. On a trouvé des situations de jeu. On peut marquer dans les dernières minutes aussi avec Merlin. Le match peut tourner dans les deux sens, mais peut-être un peu plus dans notre sens à nous car les hors-jeu sont limites. C’est dur mais il faut l’accepter. "

Pas sûr cependant que ces scénarios frustrants et décevants dans le contenu le soient encore très longtemps. Une réaction et des points sont attendus, voire exigés, dès le retour de la trêve, au-delà des mots, cette fois-ci autorisés aux joueurs à la sortie du stade Oceane. Sans faire de vagues, en espérant s’éviter une nouvelle tempête dans les semaines à venir.

Décision prise pour l’avenir de Beye

Le Stade Rennais a tranché concernant l'avenir à court terme de son entraîneur, Habib Beye.
Décision prise pour l’avenir de Beye

C’est un Habib Beye combattif et véhément qui s’est présenté en conférence de presse, ce vendredi, dans le cadre de la préparation du match du Stade Rennais contre Le Havre, comptant pour la 7e journée de Ligue 1.

Le technicien sénégalais est conscient de la marge de progression de son équipe, mais il n’a pas apprécié le traitement médiatique dont elle a fait l’objet après le match nul décevant contre Lens en ayant joué presque toute la rencontre à onze contre dix (0-0).

« On a surtout travaillé sur le retour de match et ce qui nous a manqué en termes d’état d’esprit et sur l’aspect technique, parce qu’on a eu un gros déficit technique sur ce match-là. Donc, on a fait un retour sur ça et notamment pour faire identifier aux joueurs ce qu’on ne voulait plus voir en termes d’état d’esprit. Parfois, ils font des efforts, mais pas toujours ensemble. On l’a transféré sur le terrain, c’est-à-dire repartir avec le même plaisir et la même sérénité qu’on a eu depuis le début de saison. Parce que ce que je leur ai dit, c’est que le contexte extérieur nous amène dans quelque chose d’assez irréel, je trouve, par rapport à la situation actuelle. Donc, il faut qu’on soit serein par rapport à ce qu’on fait et aborder ce match du Havre avec beaucoup de confiance, avec l’objectif de gagner. »

Beye a le soutien total de sa direction
« C’est irréel parce qu’aujourd’hui, on est huitièmes de Ligue 1, a rappelé l’entraîneur de Rennes. On n’a perdu qu’un match sur six depuis le début de saison, qu’on peut remettre en question le contenu, mais le début de saison du Stade Rennais, sans être glorifiant, est le meilleur depuis cinq ans. J’estime qu’aujourd’hui, ce qui est dit sur l’équipe et ce qui est dit sur le contexte et la situation est incroyable. Mais c’est le monde dans lequel on vit. Moi, je garde beaucoup de stabilité. Surtout, je veux que mes joueurs en gardent énormément. »

Quoiqu’il en soit, un départ n’est pas d’actualité. Habib Beye n’est pas menacé par sa direction, comme il l’a indiqué avec transparence. « Oui, je suis soutenu par la direction. Ça, ce n’est pas un débat, on en a déjà parlé. Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est mon groupe et moi et ce que mon groupe sera en capacité de faire contre cette équipe du Havre. Parce que ça va être un match très difficile, l’occasion de montrer qu’on fait un début de saison qui est cohérent. » Le ton est donné.

Menacé, Habib Beye sort de ses gongs

Sous pression après un début de saison jugé mitigé, Habib Beye a tenu à défendre son travail et celui de ses joueurs en conférence de presse.

Menacé, Habib Beye sort de ses gongs

Alors que son avenir est déjà remis en question, Habib Beye a voulu calmer le jeu ce vendredi avant le déplacement du Stade Rennais au Havre. Le coach a dégainé les chiffres pour rappeler que la situation n’a rien d’alarmant : "Le contexte extérieur nous amène dans quelque chose d’assez irréel par rapport à la situation actuelle. Il faut être serein par rapport à ce qu’on fait. C’est irréel parce qu’aujourd’hui on est 8es de Ligue 1, on a perdu qu’un match sur six depuis le début de la saison", a-t-il déploré.

Des résultats qui parlent pour lui
L’entraîneur rennais rappelle que son équipe réalise en réalité un bon départ : "On peut remettre en question le contenu, mais je trouve que l’analyse qui est faite aujourd’hui du début de saison du Stade Rennais, le meilleur début de saison en Ligue 1 depuis cinq ans, est incroyable. Mais c’est le monde dans lequel on vit. Moi, je garde beaucoup de stabilité et je veux que mes joueurs en gardent énormément."

Rassurer ses joueurs face à la pression
Conscient du climat autour du club, Beye dit avoir surtout voulu protéger son vestiaire : "J’ai juste rassuré mes joueurs sur ce qu’on vit, qu’ils soient hermétiques à ce contexte extérieur un peu pesant. Si on m’avait dit qu’après six journées on serait à trois points du podium en ayant joué les équipes qu’on a jouées… C’est ce que je renvoie à mes joueurs, c’est-à-dire de ne pas ressentir cette pression extérieure qui me semble démesurée."

Quelque chose d’assez irréel

Habib Beye, l’entraîneur du Stade Rennais, est revenu ce vendredi 3 octobre en conférence de presse sur les critiques concernant le début de saison de son équipe, en particulier après le match nul (0-0) contre Lens, dimanche dernier, au Roazhon Park.

Quelque chose d’assez irréel

Le Stade Rennais restait sur un match nul très décevant contre Lens (0-0), dimanche 28 septembre au Roazhon Park, et un après-match où Habib Beye avait donné comme consigne à ses joueurs de ne pas se présenter en zone mixte, ce dont il s’était expliqué dès dimanche soir en annonçant vouloir "assumer ce qu’il s’est passé".

Ce vendredi 3 octobre, lors de son point presse à deux jours du déplacement au Havre (dimanche, 17 h 15), l’entraîneur du SRFC est revenu sur un contexte qui s’est tendu autour de son équipe depuis le match contre Lens. Le technicien estime ainsi les critiques disproportionnées par rapport à la situation comptable (Rennes est 8e de Ligue 1, à trois points du podium).

Je sais ce à quoi je suis exposé
"Le contexte extérieur nous amène dans quelque chose d’assez irréel, je trouve, par rapport à la situation actuelle, défend Beye. Aujourd’hui, on est 8e de Ligue 1, on n’a perdu qu’un match sur six depuis le début de saison. On peut remettre en question le contenu mais je trouve que l’analyse qui est faite du début de saison du Stade Rennais, qui fait son meilleur début de saison depuis cinq ans, est incroyable. Mais c’est le monde dans lequel on vit. […] Si l’on nous avait dit qu’après six journées, on serait à trois points du podium en ayant joué les équipes que l’on a jouées… Sincèrement, je suis très stable par rapport à ce que l’on vit. C’est ce que je renvoie à mes joueurs : ne pas ressentir cette pression qui me semble démesurée."

Habib Beye a également évoqué les critiques plus personnelles dont il a fait l’objet cette semaine : "Je sais ce à quoi je suis exposé depuis que j’ai commencé à entraîner. Je ne suis pas dans une logique d’écouter ce genre de choses. Ce que dit l’extérieur, ça peut être aussi positif que négatif. Ce qui est important pour moi, c’est de montrer de la stabilité et de la volonté à mon groupe, de ne pas être pris dans cette émotion de commentaire."

S.G.S.B.

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