D’après des informations relayées par Mohamed Toubache-Ter, la situation d’Habib Beye à la tête du Stade Rennais serait désormais très compromise. L’insider affirme que la patience de la famille Pinault, propriétaire du club, aurait atteint ses limites, notamment à cause de l’attitude de Beye vis-à-vis de sa hiérarchie.
Selon Toubache-Ter, Beye aurait eu la prétention de s’imposer face à ses dirigeants, Désiré et Pouille, pensant pouvoir s’affranchir de leur autorité. Cette posture aurait été perçue comme un affront par la famille Pinault, qui détient un pouvoir décisionnaire absolu au sein du club breton.
"Drôle de voir le coach rennais se sentir si puissant auprès des Pinault (alors que c’est l’inverse). Pensant qu’il maîtrise la situation et surtout considérant qu’il passe au dessus de sa direction (Désiré/Pouille) donc qu’il ne serait pas en danger. Ah, ce coach si sûr de lui, qui pense que son travail de "charmeur" lui permet d’occuper le classement, très en deçà des objectifs fixés (l’Europe + identité de jeu) !", écrit Toubache-Ter sur X.
Dans l’histoire récente du club, la proximité avec la famille Pinault a souvent été déterminante. On se souvient que Julien Stéphan, grâce à sa relation privilégiée avec les Pinault, avait réussi à faire évincer l’ancien président Olivier Létang. Beye, qui partage les mêmes agents que Stéphan, aurait-il tenté de s’inspirer de cette stratégie ? Si tel était le cas, la manœuvre semble avoir échoué.
Malgré cette tension palpable, il apparaît que le club n’envisage pas de changement immédiat sur le banc. Le contexte de reprise de la compétition incite la direction à temporiser, laissant à Beye une ultime chance d’inverser la dynamique. Mais la confiance semble sérieusement entamée.
Pour les observateurs avertis, la situation d’Habib Beye illustre une fois de plus l’importance du rapport de force entre entraîneur et actionnaire principal dans le football moderne. À Rennes, la famille Pinault reste l’arbitre suprême des ambitions et des destins.