Habib Beye, l’entraîneur du Stade Rennais, est revenu ce vendredi 3 octobre en conférence de presse sur les critiques concernant le début de saison de son équipe, en particulier après le match nul (0-0) contre Lens, dimanche dernier, au Roazhon Park.
Le Stade Rennais restait sur un match nul très décevant contre Lens (0-0), dimanche 28 septembre au Roazhon Park, et un après-match où Habib Beye avait donné comme consigne à ses joueurs de ne pas se présenter en zone mixte, ce dont il s’était expliqué dès dimanche soir en annonçant vouloir "assumer ce qu’il s’est passé".
Ce vendredi 3 octobre, lors de son point presse à deux jours du déplacement au Havre (dimanche, 17 h 15), l’entraîneur du SRFC est revenu sur un contexte qui s’est tendu autour de son équipe depuis le match contre Lens. Le technicien estime ainsi les critiques disproportionnées par rapport à la situation comptable (Rennes est 8e de Ligue 1, à trois points du podium).
Je sais ce à quoi je suis exposé
"Le contexte extérieur nous amène dans quelque chose d’assez irréel, je trouve, par rapport à la situation actuelle, défend Beye. Aujourd’hui, on est 8e de Ligue 1, on n’a perdu qu’un match sur six depuis le début de saison. On peut remettre en question le contenu mais je trouve que l’analyse qui est faite du début de saison du Stade Rennais, qui fait son meilleur début de saison depuis cinq ans, est incroyable. Mais c’est le monde dans lequel on vit. […] Si l’on nous avait dit qu’après six journées, on serait à trois points du podium en ayant joué les équipes que l’on a jouées… Sincèrement, je suis très stable par rapport à ce que l’on vit. C’est ce que je renvoie à mes joueurs : ne pas ressentir cette pression qui me semble démesurée."
Habib Beye a également évoqué les critiques plus personnelles dont il a fait l’objet cette semaine : "Je sais ce à quoi je suis exposé depuis que j’ai commencé à entraîner. Je ne suis pas dans une logique d’écouter ce genre de choses. Ce que dit l’extérieur, ça peut être aussi positif que négatif. Ce qui est important pour moi, c’est de montrer de la stabilité et de la volonté à mon groupe, de ne pas être pris dans cette émotion de commentaire."