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Pleine Lucarne du 10/10/2022

Stationnement anarchique au Roazhon Park : une quarantaine de PV… et des flyers distribués ...

Les autorités avaient prévenu. C’est arrivé. À Rennes, les premières verbalisations pour stationnement anarchique sont tombées dimanche 9 octobre 2022 pendant la rencontre entre le Stade Rennais et le FC Nantes. D’autres supporters ont opté pour le métro.
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Glissés sous les essuie-glaces des voitures garées sur les bretelles d’accès au Roazhon Park, des flyers jaune fluo attirent l’œil ce dimanche 9 octobre, jour de match contre Nantes.

135 € d’amende

Il n’est pas question de publicité pour une brocante : le message affiché concerne le stationnement dangereux. « Votre véhicule est en infraction », est-il écrit, avec le prix de l’amende, 135 €. Un QR code envoie vers le site internet du Stade Rennais, qui détaille les alternatives à la voiture les soirs de match ainsi que les parkings officiels.

Sensibilisation ou verbalisation ? « Nous allons verbaliser tous les véhicules en stationnement dangereux lors du derby contre Nantes », avait promis Luca Togni, directeur départemental de la sécurité publique, il y a quelques jours dans Ouest-France . Au soir du match, la préfecture a fait savoir qu’une quarantaine de propriétaires de voitures mal garées ont été verbalisés.

Dans le viseur des forces de l’ordre, les véhicules garés sur les entrées et sorties de rocade, portes de Cleunay et de Lorient. L’information a circulé et les bretelles sont un peu moins encombrées. Mais les habitudes ont la vie dure. Olivier, venu de Dinan, continue de se garer sur les trottoirs, à quelques pas du centre commercial Cleunay : « J’ai mes coins préférés, tant qu’ils ne verbalisent pas jusqu’ici, je m’y installerai. »

En métro : « on gagne du temps pour repartir »

Même chose pour Vincent et son fils Dorian, du Petit-Fougeray au sud de Rennes, qui ont installé leur voiture au bord de la rue Louis-Buffon, persuadés que la police ne viendrait pas jusqu’ici. « On pourrait se garer dans un parc relais et prendre le métro, si les tickets étaient inclus dans le billet pour le stade », suggèrent-ils.

Stéphanie et Benoît, de Guichen, se garent d’habitude vers la Piverdière, « un peu à l’arrache ». Mais cette fois, ils ont anticipé. « On s’est garé vers la Courrouze et on a pris le métro. On gagne du temps pour repartir. »

Même constat pour ces supporters venus en famille de Cossé-le-Vivien, en Mayenne. « D’habitude on se gare sur le parking du Leclerc mais ça bouchonne après le match pour repartir, alors on a pris le nouveau métro, pour la première fois. » Pascal et Laurence, fans de toujours du Stade Rennais venus avec leur fils Grégoire, se sont garés chez leur fille Maud, près de Saint-Hélier. « Comme ça, on revient tranquille ce soir manger en famille avant de repartir chez nous. »

Stéphane Robert, de Bruz, a testé aussi pour la première fois le parc relais de Saint-Jacques. « Je descends station Cleunay et le stade est à 15 minutes de marche, autant que quand je me garais péniblement vers la Sagesse, sans trop savoir au retour où était ma voiture. »

Coup dur pour Jérémy Doku: le Diable se reblesse et ne jouera pas l'Europa League

Alors qu'il revenait d'une blessure musculaire et qu'il a participé à deux rencontres consécutives, Jérémy Doku s'est reblessé.

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Lors du point presse, Bruno Genesio, l'entraîneur des Bretons a annoncé que le Belge a reçu un coup à la cuisse et qu'il est forfait pour la réception du Dynamo Kiev.

Cette saison, le Belge a participé à 7 matchs avec son club, mais n'est jamais resté plus de 60 minutes sur le terrain.

Comment Rodon et Theate ont accéléré leur intégration grâce à la vidéo…

Joe Rodon et Arthur Theate, les deux défenseurs centraux du Stade Rennais, ont bénéficié de l’apport des séances vidéos avec Philippe Bizeul, l’un des adjoints de Bruno Genesio, pour s’intégrer plus vite au collectif.

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Joe Rodon et Arthur Theate restent sur plusieurs performances convaincantes avec le SRFC. Comment le staff a-t-il travaillé pour intégrer au plus vite les deux défenseurs centraux, arrivés tard dans le mercato ? Philippe Bizeul livre quelques éléments.

Dans le staff, vous êtes en charge des retours vidéo avec les joueurs à vocation défensive. Comment cela s’articule-t-il ?

C’est un débrief, on analyse tous les matchs. D’abord collectivement, ensuite on prend chaque moment de match par individu et on les caractérise par rapport à leur besoin, à leur évolution dans le jeu. Et on leur fait un retour, le plus régulièrement possible. On a été parfois un peu redondant à le faire systématiquement à chaque match. C’est un peu lourd à digérer en termes d’infos, car il faut prendre son évolution personnelle, l’adversaire qu’on va jouer. Il y a une somme d’info, il s’agit de ne pas noyer les joueurs mais de faire des retours très réguliers sur leurs performances. Et selon les besoins aussi. Il y a des garçons qui s’accompagnent très facilement et qu’on peut voir une fois par mois et d’autres qu’il faut accompagner très tôt, très vite, parce qu’ils en ont besoin.

Est-ce que cela a été le cas avec Joe Rodon et Arthur Theate ?

Les nouveaux ont besoin de s’adapter à des nouvelles consignes, un nouveau projet de jeu. Il faut toujours les accompagner et toujours avec bienveillance. Il ne s’agit pas de montrer ce qu’ils ne savent pas faire, mais de montrer qu’ils sont capables de faire en modifiant deux trois choses. Et encore une fois, c’est dans l’échange.

Les nouveaux défenseurs centraux ont-ils eu des séances spécifiques pour intégrer plus vite les consignes ?

C’est surtout les accompagner pour leur dire : « vous ne partez pas de zéro. Vous êtes là pour de bonnes raisons et vous savez faire ». Sauf qu’à l’instant T, vous ne mettez peut-être pas toutes les conditions pour réussir ce que vous souhaitez, ce qu’on souhaite et ce qu’on souhaite tous. C’est très important, car on apprend aussi à les connaître dans ces moments-là. Il y a des garçons qui vont très bien fonctionner au challenge et d’autres qui ont besoin d’être plus accompagnés sur de la motivation, dans le sens où on est bienveillant. « T’inquiète pas, ça va arriver, tu sais déjà faire ça. »

C’est la bienveillance de l’éducateur ?

De l’homme déjà. Ça ne sert à rien de vouloir du mal aux gens. J’ai tendance à penser qu’on va plus loin quand on est ensemble et qu’on accompagne le développement, plutôt que de taper. L’environnement se rappelle à nous de toute façon.

Pleine Lucarne du 03/10/2022

Vers la fin du stationnement sauvage aux abords du Roazhon Park

Face au danger que représentent les stationnements sauvages aux abords du Roazhon Park les soirs de matchs, les pouvoirs publics mettent en place une politique de prévention puis de répression pour dissuader les automobilistes imprudents. Ils seront verbalisés dès dimanche face à Nantes.

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Si vous aviez l'habitude de vous garer entre la voie rapide et la bretelle d'accès porte de Cleunay ou porte de Lorient les soirs de matchs du Stade Rennais, vous allez bientôt devoir trouver un autre moyen de vous rendre au stade. Face à la multiplication des stationnements illégaux et dangereux, les pouvoirs publics ont décidé de sévir.

Des problèmes de sécurité routière
Ces stationnements posent de vrais problèmes de sécurité assure Pascal Renat, chef du pôle circulation et information routière à la Direction Interdépartementale des Routes de l'Ouest : "Les véhicules qui se garent dans ces bretelles deviennent des obstacles pour les usagers de la rocade et les usagers des bretelles en question. Et d'autre part les piétons qui rentrent ou qui sortent de ces véhicules deviennent très dangereux pour les usagers de la rocade mais aussi pour eux-mêmes. Dans des conditions qui ne sont pas forcément optimales lors de matchs de football qui peuvent se terminer de nuit, et avec des conditions qui peuvent être pluvieuses, forcément on a pas les mêmes temps de réaction, le même temps de freinage... C'est un danger pour tout le monde."

Jusqu'ici la DIRO s'en tenait à de la prévention, avec des panneaux présents les soirs de matchs, ainsi que des brigades qui venaient à la rencontre des automobilistes en faute pour les encourager à se garer ailleurs. Mais face à ces comportements dangereux, les pouvoirs publics ont décidé de sévir explique Luca Togni, le directeur départemental de la sécurité publique : "Il y aura trois phases. Ce jeudi contre Kiev, le Stade Rennais et nous-mêmes allons faire de la communication. Dans une deuxième phase, face à Nantes, nous allons procéder à de la verbalisation (135€ d'amende) et des stickers seront apposés sur les pare-brise pour informer les conducteurs qu'ils ont été verbalisés. Et enfin la dernière phase se déroulera lors du match contre Lyon le 16 octobre : nous allons mettre en place un dispositif d'enlèvement à la fourrière, un parking sera dédié à cet effet. Les contrevenants devront s'acquitter de l'amende de 135€, ainsi que de la restitution de la fourrière, qui est également d'un montant important."

La ville de Rennes espère développer les mobilités douces pour se rendre au stade
Face au manque de places de parking légales autour du stade (1000 environ), cette décision pourrait pénaliser les supporters venus depuis l'extérieur de la métropole. Ils sont invités s'ils le peuvent à utiliser les parcs-relais (Villejean-Kennedy, La Poterie, Gaîté et Via Silva) rennais puis à se rendre au stade en métro via la nouvelle ligne b et la station Cleunay située à une quinzaine de minutes à pied du stade.

Plus généralement, la ville de Rennes espère que les supporters rennais utiliseront de plus en plus les mobilités douces pour venir au Roazhon Park. "Ça fait longtemps que nous sommes engagés en faveur des transports en commun et des mobilités douces, insiste l'adjoint au maire Cyrille Morel. Nous mettons un accent fort sur cette utilisation de la ligne B, et des parcs-relais qui sont ouverts même le dimanche. Nous allons aussi installer dans les prochaines semaines de nouveaux arceaux pour stationner son vélo près du stade. On fera passer la capacité de stationnements vélos de 394 à près de 600."

Le club a également récemment conclu un partenariat avec l'application Stadium GO, qui permet aux fans d'organiser des covoiturages pour se rendre au Roazhon Park les jours de match.

Face à la grogne, le club assume les prix des places pour le derby face au FC Nantes

Lors d’une réunion informelle, qui s’est tenue ce mardi matin au Roazhon Park, avec les médias locaux, le Stade Rennais, représenté par son président Olivier Cloarec, son directeur commercial, Richard Declaude, et son directeur administratif et financier, Benoît Muller, a défendu sa politique tarifaire.

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Et surtout chercher à éteindre le feu des critiques récentes nées des tarifs pratiqués sur le derby Rennes - Nantes, dimanche (17 h 05). Avec des familles qui ont renoncé à venir y assister. Au vu des prix…

Tarif moyen autour de 47 euros
Dans un exercice exhaustif de transparence, les trois dirigeants rennais ont ainsi avancé qu’il n’y avait pas de révolution tarifaire. Le trio a assuré que le prix moyen pour le derby se situait cette saison à 47 € quand il était à 45 en 2020. Ayant pratiqué un tarif moyen de 18,30 € avant la réception de Nantes (soit pour les venues de Lorient, Ajaccio, Brest et Auxerre), le club assure demeurer un spectacle très bon marché, quand les salles de concert, avec certains artistes, sont beaucoup plus chères.

La direction rennaise assume une grille tarifaire qui évolue selon le match, en fonction de la dynamique sportive, de l’adversaire, des alternatives à disposition des Rennais en matière de spectacles dans le même temps.

Le Stade Rennais s’est surtout défendu de "matraquer" sa clientèle, que la billetterie représente 10 à 15 % de son budget, rappelant que la saison passée, le prix moyen d’une place en L1 était autour de 29 € et que Rennes était dans les standards…

Le Roazhon Park, pourtant, devrait accueillir 27 500 à 27 800 spectateurs, dimanche, alors que 22 à 23 000 personnes sont attendues jeudi face au Dynamo Kiev en Ligue Europa.

La menace hooligans

Un certain nombre d’incidents récents, en tribunes et ailleurs, posent la question d’une possible résurgence, depuis peu, d’un "néohooliganisme" en France. Simple épiphénomène ? Ou réel danger en gestation ? Tour d’horizon national d’un sujet qui interroge et divise les différents acteurs.

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Hooliganisme 2.0, la nouvelle menace
Poussé par une nouvelle génération qui bouleverse les codes, le mouvement hooligan s’est réinventé dernièrement autour des terrains français. Plus loin des stades, mais mieux organisé et peut-être plus puissant. Au point de devenir inquiétant ?

À première vue, Kilstett et ses maisons traditionnelles alsaciennes au bord du Rhin offrent un cadre de vie en toute quiétude, au nord-ouest de Strasbourg, près de la frontière allemande. Et pourtant. Le dimanche 21 novembre dernier, à l’heure du repas dominical, cette petite commune du Bas-Rhin a été le théâtre de violents affrontements entre hooligans du Racing et de Reims, avant le match de Ligue 1 entre les deux équipes (1-1), à la Meinau.

Sur les scènes filmées par les habitants derrière leurs fenêtres,quelques dizaines d’individus, en tenues noires et munis de cagoules, s’échangent des coups en pleine rue. Certains sont couchés sur la route et peinent à se relever, d’autres prennent la fuite. Un peu moins de quatre mois après, à la mi-mars, une sanglante revanche s’était montée dans une zone industrielle, à proximité de Reims cette fois, avec plus de cent combattants de divers camps.

Plus tard encore, début mai, un drapeau barré d’une croix celtique a été brandi dans le parcage rémois, à Lorient. Et, depuis le début de saison, des drapeaux confédérés ont été aperçus dans les tribunes, à Rouen et dans le parcage de Nice à Clermont. Le hooliganisme ne serait-il pas en train d’opérer son retour au tour des stades français ? Question sensible et complexe.

La difficulté de parler du hooliganisme réside dans la confusion du terme.
Nicolas Hourcade, sociologue

"En fait, coupe d’emblée le sociologue spécialiste du supportérisme Nicolas Hourcade, la difficulté de parler du hooliganisme réside déjà dans la confusion du terme. Il y a deux sens concurrents. Pour le grand public, ce sont tous les supporters violents. Sauf que, parmi eux, certains se définissent comme hooligans et d’autres refusent cette étiquette, comme les ultras. Ils n’ont pas les mêmes logiques ni les mêmes profils."

La bataille de l’histoire
La distinction entre hooligans – ou "indeps" (pour "indépendants"), dont la violence est l’objectif premier – et ultras – présents avant tout pour soutenir leur équipe et animer les tribunes – est apparue dans les années 1980. "Longtemps, le paysage du supportérisme radical européen était partagé entre ultras et hooligans, avec une dichotomie entre le nord du continent, sous influence britannique, et le sud, sous influence italienne, prolonge Sébastien Louis, historien et spécialiste du supportérisme en Europe. C’était le schéma jusque dans les années 1990, mais la donne a ensuite changé. La culture ultra a pris le dessus et s’est répandue dans toute l’Europe." Sans que le hooliganisme ne soit complètement absorbé.

Louis reprend : "On aurait pu croire à une crise existentielle du hooliganisme en France, avec des foyers plus ou moins actifs mais limités, et l’impression que le mouvement était devenu marginal. Mais ce n’est pas le cas. Il était sur le déclin, mais il a ressurgi, avec des forces retrouvées." D’après nos propres recherches, en collaboration avec le média en ligne indépendant StreetPress, une petite vingtaine de collectifs – ce qui correspond aux chiffres des services spécialisés – apparaît en activité à l’heure actuelle. Une liste non exhaustive. Il s’agit ici (voir cartographie) des groupements expressément identifiés et "rattachés" à un club et/ou une ville, qui ont une appellation et qui revendiquent leurs actions, bien souvent sans organisation structurée ni déclarée.

Un rapide coup d’œil sur la carte permet d’abord d’observer une répartition géographique révélatrice, avec une grande concentration du mouvement dans la moitié septentrionale de l’Hexagone, Paris étant la place forte historique. Mais, en étudiant de plus près ces points chauds, chaque situation dépend vraiment du contexte local. Une première vague de "hools" s’est vraisemblablement reformée au tournant des années 2000 et 2010, aux quatre coins du pays (Lens, Lille, Lyon, Reims, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Nancy…). Et, ces dernières années, le phénomène a pris une nouvelle ampleur. Le chercheur Sébastien Louis parle même de "hooliganisme 2.0".

De plus en plus de hooligans sont prêts à faire le coup de poing pour défendre les idées les plus réactionnaires.
Sébastien Louis, historien et spécialiste du supportérisme en Europe

Selon lui, deux facteurs expliquent cette "résurgence certaine". "D’un côté, une métamorphose du hooliganisme venue d’Europe de l’est qui a changé les codes, avec de nouvelles méthodes de combat et une visibilité importante donnée par Internet. De l’autre, certaines entités d’extrême droite, position historiquement dominante de ce mouvement, ont compris l’intérêt et le potentiel de ces groupuscules, relativement petits mais plus actifs politiquement. De plus en plus de hooligans sont prêts à faire le coup de poing pour défendre les idées les plus réactionnaires. Il y a des passerelles, plus évidentes qu’auparavant."

Extrémisme et réseaux sociaux
Par exemple, les hooligans parisiens (Jeunesse Boulogne) et rémois (MesOs) agissent tout autant sur le terrain politique. À Strasbourg, comme documenté par Rue89 Strasbourg, des Offender ont été impliqués dans des perquisitions relatives à un trafic d’armes au sein de la mouvance néonazie. Aussi, à Lille, une frange (LOSC Army, Gremlins) est reliée à la mouvance identitaire. "Il y a un tropisme assez net, mais il faut casser le stéréotype que tous les hooligans sont d’extrême droite", nuance néanmoins Nicolas Hourcade.

Ainsi, depuis peu, de nouveaux groupes ont pris forme un peu partout, notamment sur les scènes moins exposées d’habitude (Caen, Guingamp, Valenciennes) et y compris aux échelons inférieurs (Le Mans, National ; Rouen, National 2 ; Tours, National 3). On y répertorie à chaque fois quelques dizaines de membres, majoritairement jeunes. Autre point commun : un appétit prononcé pour le "fight" ("combat"), en forêt, plutôt qu’à l’intérieur ou à proximité des enceintes, où ils sont davantage identifiés et en infériorité numérique. Là où les "hools" d’antan attaquaient en masse, ces courtes bagarres rangées et réglementées, en mode "boxe pieds-poings", ont la particularité de ne regrouper que des "indeps", français et/ou européens, en terrain neutre. Soit entre bandes rivales et parfois en alliance avec d’autres collectifs de chaque côté, soit entre groupes "amis" pour s’entraîner.

Progressivement, à partir du moment où les stades ont été plus contrôlés et sécurisés, les hooligans se sont adaptés et éloignés.
Nicolas Hourcade, sociologue

Mal vue au sein des précédentes générations, la pratique s’est accrue en réaction aux politiques successives de répression. Hourcade : "Avant, on était sur un hooliganisme dans les tribunes ou aux abords. Progressivement, à partir du moment où les stades ont été plus contrôlés et sécurisés, les hooligans se sont adaptés et éloignés. Ce sont aujourd’hui des professionnels de la violence qui se battent et qui publient leurs vidéos."

On peut retrouver des extraits de ces clips sur certaines messageries cryptées, dans les canaux d’informations dédiés aux partisans du hooliganisme ou aux militants de l’ultradroite. Sur ces clichés, les intéressés posent fièrement, visages floutés, torses bombés et poings serrés, avant ou après la baston. Voire en action. La description est souvent succincte, bien loin des comptes-rendus détaillés d’autrefois sur les forums. Petite sélection récente : "30/04/2022. Fight U25. Rennes vs Wiesbaden (Allemagne). 7x7. 40 secondes. Victoire Rennes" ; "26/03/2022. Jeunesse Boulogne (PSG) vs Jeunesse Lens. 9x9. 40 secondes. Victoire Jeunesse Boulogne" ; "23/10/2021. Fight U26. AIK Stockholm (Suède) vs Lyon. 9x9. 1 minute. Victoire AIK"…

Au stade de la forêt

La présence reste résiduelle en volume brut, mais il est vrai que l’on constate une résurgence d’une mouvance hooligan en france comme en europe
Thibaut Delaunay, commissaire de police et patron de la Division nationale de la lutte contre le hooliganisme (DNLH)

De son œil d’expert, Nicolas Hourcade a "l’impression que cela donne une visibilité à des faits qui, avant, restaient dans un microcosme". "S’agit-il d’une résurgence réelle ou d’une visibilité accrue de certaines scènes ? Je ne sais pas." "La présence reste résiduelle en volume brut, mais il est vrai que l’on constate une résurgence d’une mouvance hooligan en France comme en Europe", reconnaît sans détour Thibaut Delaunay, commissaire de police et patron de la Division nationale de la lutte contre le hooliganisme (DNLH), fondée en 2009.

Dans le livre Kop of Boulogne, Notre histoire devenue légende, paru en juin dernier, l’"indep" parisien surnommé "Bodega", ancien de la Milice Paris, un groupe dissous en 2010, témoigne de cette évolution et de la passation de pouvoir. "Pour continuer à nous amuser, on s’est vus dans l’obligation de suivre ce chemin de traverse. Aujourd’hui, nous avons transmis le flambeau à une génération plus sportive et plus entraînée qu’on ne l’était (…). Cela nous promet un bel avenir dans cette sous-catégorie entourant le hooliganisme ‘nouvelle école’." Paris, mais aussi Lyon, Rennes, Strasbourg et Reims seraient des références dans les bois.

c’est un effet de mode et une histoire de couilles
Un ex-membre actif des tribunes françaises

"Pff, soupire un ultra lensois. Cela en devient risible. Se voir dans une forêt, à 20 kilomètres et compagnie… Si je veux faire cela, je m’inscris à la boxe." "Cela devient presque un sport collectif de combat", renchérit un ultra caennais. À écouter un ex-membre actif des tribunes françaises, cette nouvelle scène "a attiré une partie de la jeunesse en quête de sensations fortes, qui cherchait autre chose que le mouvement ultra". Il explicite : "En gros, soit tu arrêtes, soit tu te radicalises. On parle de gens pas forcément engagés ni politisés à la base, sans attachement spécial à leur équipe non plus." Tous ne vont d’ailleurs pas au stade, le foot étant souvent un prétexte pour se regrouper. "Beaucoup n’en ont rien à foutre. C’est un effet de mode et une histoire de couilles. C’est comme cela que des petits groupes ont émergé dans des zones où il y a une faible identité rattachée au club."

Au contraire, à Bordeaux et Saint-Étienne, les quelques tentatives ont été de suite réduites à néant. À Marseille, le paysage serait toutefois en train de se transformer, tandis que, à Lens, un groupement (Youth Lens, appuyé par d’anciens North Warrios a priori) existe déjà depuis un moment. Strasbourg, réputé pour son public familial, est un cas un peu plus particulier puisqu’ultras et hooligans subsistent parallèlement, y compris en tribunes. "Mais il y a une distance énorme entre eux. Ils n’ont rien à voir", insiste Bruno Chapel, directeur des opérations du Racing. "C’est comme avoir un boucher à côté d’un boulanger", image encore un ultra français.

Ultra-ambigu

Les ultras ont un rapport très ambigu à la violence.
Nicolas Hourcade, sociologue

Il faut dire que l’amalgame est fréquent. "Chez les hooligans, la violence est dite offensive. Les ultras, eux, s’en servent à la base comme un outil de défense", tente de résumer un suiveur assidu du sujet. "Aujourd’hui, prolonge le sociologue Nicolas Hourcade, certains groupes ultras sont plus prompts à passer dans la violence, protestataire notamment (attaque de la Commanderie à Marseille, envahissement de terrain à Geoffroy-Guichard après Saint-Étienne-Auxerre…). Les ultras ont un rapport très ambigu à la violence. Elle est à la fois marginale, car rare, et centrale, parce qu’ils ne peuvent pas la récuser. Cela demeure un moyen essentiel pour trancher les différends. La difficulté est de bien voir que ces deux mondes sont assez distincts mais pas étanches : des hooligans deviennent ultras et se rangent un peu, des leaders ultras sont d’anciens hooligans..." Thibaut Delaunay, à la tête de la DNLH, acquiesce : "Des groupes se retrouvent un peu à la limite entre les deux mouvances".

À Nancy, le Saturday FC, groupe apolitique, et les Brizak, hooligans ouvertement d’extrême droite, cohabitent "sans tension ni interférence", dit-on chez les ultras. "Ils font leur activité dans leur coin et peuvent se joindre à nous sur certains déplacements." Mais les frontières sont plus floues par endroits. "Le cas caricatural, c’est Lille. Dès qu’il y a une bagarre, ils sont tous ensemble", illustre un observateur. En l’occurrence, les DVE, principal groupe de supporters du LOSC, assument une proximité avec les "hools" lillois. Une porosité également palpable à Reims, où les MesOs ont beaucoup fait parler d’eux ces derniers temps.

D’autres incidents en tribunes ont pu passer sous les radars. Fan de Sochaux et abonné depuis vingt ans à Bonal, Alexis, 35 ans, avait fait le déplacement – personnel – à Valenciennes, le 7 mai dernier (1-0 pour VA), en parcage, avec sa compagne et son beau-père, âgé de 70 ans. Il raconte la suite : "D’un coup, à la mi-temps, une vingtaine de types, habillés en noir et cagoulés, ont approché et commencé à gueuler ‘Hooligans Valenciennes’, en plus d’insultes et de saluts nazis. Ils essayaient d’entrer dans le parcage et nos ultras ont dû les en empêcher. Je n’avais jamais vu un tel déchaînement de violence. Ils étaient fous furieux, habités."

On interdit le moindre déplacement, avec tous les prétextes imaginables, et on laisse faire cela.
Alexis, fan de Sochaux

Avec le recul, "le plus perturbant" pour lui a été "le temps d’intervention". "La sécurité était cataclysmique, déplore-t-il. Personne n’a arrêté leur progression et il a fallu attendre six à huit minutes avant de les faire partir. J’ai eu peur pour mes proches, des gamins pleuraient. Il y avait une sensation d’effroi. Comment est-ce possible ? On interdit le moindre déplacement, avec tous les prétextes imaginables, et on laisse faire cela. C’est de l’incompétence ? De la complicité ? Un manque de moyens ou d’informations ? Tout ceci me sidère encore aujourd’hui." Dans l’entourage du club valenciennois, on certifie que "les services de police ont les noms, mais que cela n’évolue pas pour autant".

Une vague prise de conscience
À Strasbourg, Bruno Chapel et ses équipes de sécurité disent appliquer le principe de tolérance zéro. "Si transgression il y a, on restera intransigeants pour interpeller et sanctionner, assure le directeur des opérations. On est très attentifs à ce qu’il se passe dans nos tribunes. Après, tout ce qui se déroule à l’extérieur est de l’ordre des autorités publiques." "Il faut faire la part des choses entre ce qu’est l’individu, ce qu’il fait en privé et ce qu’il fait au stade, poursuit le DG d’un club concerné de près par le hooliganisme. On les surveille, en faisant le même travail que les renseignements territoriaux."

À l’échelle professionnelle, la LFP maintient une liaison hebdomadaire avec la DNLH, qui possède une équipe dédiée à Paris et des correspondants en région. "Mais la DNLH va plus se concentrer sur les ultras qui dérapent parfois sur des bagarres, car c’est plus facile, regrette le référent supporters d’un club de l’élite. Il y a donc énormément d’amalgames de la part d’un organisme qui est pourtant censé faire la différence. Prennent-ils la mesure de la chose ? Certainement pas, ou alors trop tard." "C’est un faux procès, riposte Thibaut Delaunay, le boss de la DNLH. On suit attentivement les groupes présents en tribunes, comme ceux en marge et dans la clandestinité, même si c’est moins facile de les cerner." Et d’en évaluer les risques.

L’actuel mouvement de "hools" ne représente finalement que quelques centaines d’individus, soit une nette minorité, incomparable avec la situation en Allemagne par exemple. "C’était pire dans les années 1980 et 1990, et personne ne disait rien", grommelle-t-on ici et là. "Même si le volume est limité, tranche Thibaut Delaunay, le phénomène est en progression. On ne doit donc surtout pas le prendre à la légère car il peut potentiellement aboutir à des faits graves et dramatiques. Il faut rester très vigilant et mettre fin rapidement à ces comportements, de manière à ce qu’ils ne se retransposent pas à l’intérieur des stades." L’interdiction de stade, sanction individuelle, est toujours privilégiée. "On ne pourra pacifier les tribunes qu’en travaillant tous ensemble", martèle Delaunay. Encore faut-il une volonté commune.

Il est illusoire de les laisser se cantonner à leur environnement, car cela peut être utilisé en dehors du stade comme une arme politique
Sébastien Louis, historien et spécialiste du supportérisme en Europe

Les multiples acteurs décrivent tous un travail collectif nécessaire, notamment à travers les réunions préparatoires, mais ils n’hésitent pas à se renvoyer la balle. "Le club peut déjà aider en prenant des positions comme Francfort l’a fait après les saluts nazis au Vélodrome, mais c’est un épiphénomène pas très dérangeant pour le foot français car les violences des hooligans ont rarement lieu dans les stades", pense Nicolas Hourcade. Sébastien Louis est, lui, davantage critique. "Ces groupuscules créent des points de fixation pouvant être exploités. C’est toujours dangereux. Il est illusoire de les laisser se cantonner à leur environnement, car cela peut être utilisé en dehors du stade comme une arme politique, signale-t-il. En France, il y a une certaine hypocrisie de bon nombre de dirigeants. La position est délicate, mais il faut avoir des politiques claires et des réactions lucides. Les clubs français ne sont pas encore prêts à cela. Pas par hypocrisie ou accointance politique, mais simplement par méconnaissance ou ignorance du phénomène." Sur une cinquantaine de clubs contactés, sept ont accepté de nous répondre.

Reims-paris, axe évocateur
Les cas parisiens et rémois, aux passés distincts mais connectés aujourd’hui, démontrent l’évolution du phénomène et les difficultés des acteurs à le cerner.

Si certains groupes œuvrent plus ou moins dans l’ombre, les "indeps" de Reims, les MesOs, ont pris l’habitude de se faire remarquer depuis un an. Une bonne partie des derniers incidents "publics" mènent à eux, dont l’affaire du drapeau à la croix celtique. Le 1er mai à Lorient, après avoir attaqué un bar de supporters lorientais et mimé des saluts nazis sur une plage plus tôt dans le week-end, ces derniers s’étaient postés dans le parcage du stade du Moustoir et avaient exhibé cet étendard tricolore à connotation raciste. Il était resté accroché durant toute la première période aux grilles de la tribune.

"C’est un cas impressionnant et aberrant. Sans l’indignation sur les réseaux sociaux, personne ne réagit", peste encore aujourd’hui un observateur. Avec le recul, un autre s’interroge aussi : "Est-ce que cela veut dire qu’on a un peu baissé la garde ?" "Dans tous les cas, il faut retenir la leçon de ce qu’il s’est passé, avertit le directeur de la sécurité d’un club de Ligue 1. On ne peut pas l’accepter."

Reims, nouvelle scène préoccupante
Les MesOs forment un groupement actif depuis une dizaine d’années dans la Marne, clairement engagé à l’ultradroite, représenté au stade Auguste-Delaune et en déplacement. Il rassemble quelques dizaines de membres et est en interaction avec des groupuscules parisiens, dont d’anciens Boulogne Boys, justement présents à Lorient. C’est la première fois que ce drapeau, aperçu lors de précédents "fights", était sorti au stade. Signe d’un basculement ?

"Cela ne se faisait plus du tout au 21e siècle. On franchit un cap, nous disait déjà, à l’époque des faits, le spécialiste Nicolas Hourcade. L’enjeu est d’identifier les fautifs grâce aux photos assez claires et écarter ces individus." Dix jours après, une enquête était ouverte par le parquet de Lorient. Où en est-on, quatre mois et demi plus tard ? "Toujours en cours d’enquête", nous a simplement répondu le procureur de la République de Lorient, Stéphane Kellenberger. Aucune information supplémentaire côté policier.

Alors, pour en savoir plus, nous nous sommes immiscés dans la tribune Robert-Jonquet, au sud de l’enceinte, lors du dernier match du Stade de Reims face à Monaco (0-3). À mesure que le coup d’envoi approchait, une petite dizaine de MesOs, reconnaissables par leurs signes distinctifs (tee-shirts et sweats au nom du groupe, casquettes logotées…) et grâce à d’anciens clichés publiés sur les réseaux sociaux, sont bien venus prendre place, un à un, au milieu du bloc, mélangés aux familles, jeunes et Ultrem, le principal groupe de supporters du club. Plusieurs MesOs présents à Lorient début mai étaient de la partie, parfois jusqu’au perchoir du capo. D’autres ont été aperçus en train de saluer, discuter et charrier les stadiers et membres de la sécurité du club, donnant l’impression d’avoir la mainmise sur la zone.

Beaucoup d’entre eux seraient d’ailleurs d’anciens Ultrem. "Certains le sont encore parfois. La frontière n’est pas très claire, renseigne un fidèle de Delaune. Même chez les ultras, il y a débat. Une partie cautionne et l’autre veut s’en écarter." Après la polémique du Moustoir, où la croix celtique était posée juste au-dessus de leur bâche, les Ultrem nous disaient juste "débriefer les derniers événements". Le bureau a changé cet été, mais la porte demeure close : "Nous avons décidé de ne pas répondre aux médias".

Un jour ou l’autre, cela va péter dans le stade et ce sera autre chose
Un abonné du Stade Auguste Delaune à Reims

Ici, ceux qui auraient essayé de critiquer ou s’élever contre les MesOs auraient été cueillis et intimidés, physiquement parlant. La loi du plus fort, et du silence. Preuve que le schéma est dur à renverser. Reims illustre ces endroits où l’opaque mélange des genres est d’actualité et où les hooligans ont semble-t-il pris le dessus sur les ultras. De l’aveu d’un référent supporters adverse, "c’est un des pires cas". "Un jour ou l’autre, cela va péter dans le stade et ce sera autre chose, s’inquiète un abonné. "On est la première victime", souffle-t-on au club.

Les dirigeants rémois ont obtenu cinq interdictions de stade au sein des MesOs sur les six derniers mois. Contre Monaco, deux nouvelles plaintes nominatives – pour dégradations volontaires, violences avec arme par destination et jets de projectiles – ont été déposées à l’encontre de deux membres, dont au moins un interpellé. "L’objectif, c’est de mener un travail de fond et de les sortir du stade dès que possible, confie une source proche du club. Mais toute la difficulté est de caractériser des faits. Ils connaissent parfaitement les règles et les enjeux." Une illustration, aussi, des limites rencontrées.

Paris, version renaissance
En conflit avec les Strasbourg Offender, en témoignent deux derniers combats d’envergure en Alsace puis à Reims, les MesOs sont proches de la CamSide Tolosa, un collectif actif autour de Toulouse, et surtout de groupements parisiens comme la Jeunesse Boulogne. Des MesOs auraient ainsi contribué aux débordements au stade Charléty, en décembre dernier, à la mi-temps de Paris FC-OL, en Coupe de France. Et ils se seraient régulièrement alliés aux Zouaves Paris, un groupuscule d'extrême droite violent dissous en début d’année, pour attaquer des cortèges en marge de manifestations des gilets jaunes, en 2018 et 2019, et, plus récemment, à l’occasion d’un meeting d’Éric Zemmour.

Bien que chamboulé et concurrencé ces dernières années, Paris reste un bastion du hooliganisme en France. De leur temps, les très nombreux "hools" du Kop of Boulogne étaient redoutés à travers toute la France et même l’Europe, jusqu’aux dissolutions massives qui ont découlé du plan Leproux, en 2010. "La disparition de Boulogne a considérablement asséché la scène hooligan française, estime Nicolas Hourcade. Mais des braises fument encore."

Depuis la fin des années 2000, il y a un fort lien avec les identitaires, qui s’inspirent des hooligans.
Nicolas Hourcade, sociologue

Dans la capitale, l’actuelle Jeunesse Boulogne, sorte de branche "sportive" des Zouaves Paris, a pris le relais du KOB. Bien moins fournie, mais plus politisée. "Depuis la fin des années 2000, il y a un fort lien avec les identitaires, qui s’inspirent des hooligans. Ils se mélangent parfois d’autant que les hooligans parisiens ne vont plus guère au stade", observe Hourcade.

En face, les "Indeps Virage Auteuil" sont davantage redoutés sur le terrain et les "Karsud", autre filiale d’Auteuil, de nature ultra à sa fondation en 1994, continuent eux aussi d’exister et de combattre. Hourcade, toujours : "La scène parisienne est complexe car il y a plein de bandes, entre les ultras actuels, les anciens ultras, les hooligans qui tournent autour…" Dernier exemple troublant en date : celui des Supras, un ex-groupe ultra du PSG dissous en 2010, qui ne représente pourtant "pas le principal foyer violent" (Hourcade) mais dont plusieurs membres ont appuyé des hooligans allemands, début septembre, dans les heurts ayant émaillé l’avant-match de Nice-Cologne (1-1).

Le retour de la sélection bretonne se précise

Dix ans après son dernier match officiel, la sélection bretonne de football a planifié son retour. Il devrait avoir lieu le 3 juin 2023.
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Deux messages ont enflammé l’Internet breton ces deux derniers jours : l’équipe de Bretagne de football a annoncé, mardi, son retour, après dix ans de sommeil. « Un match international de l’équipe de Bretagne (…) est en préparation. Il se tiendra à l’issue de la saison de Ligue 1 (3 juin 2023) », a communiqué la BFA (Bretagne Football Association), qui organise les rencontres de la sélection bretonne, sur Twitter. Hasard ou coïncidence, lundi soir, Pierre-Alain Perennou, journaliste originaire de Plogoff (29), annonçait « le retour de l’équipe de Bretagne de football », avec un tout autre projet.

Massivement relayés par des acteurs influents du football breton comme Romain Thomas (formé au Stade Brestois), Étienne Didot (ex Stade Rennais et En Avant Guingamp) et même Loïc Féry, le président du FC Lorient, les deux projets se sont finalement rejoints, unis par le même objectif : faire revivre la sélection bretonne.

Pas encore d’adversaire ni de sélectionneur
Le timing ? « C’est l’ironie du sort ! On allait annoncer notre retour durant cette trêve », plaide Fanch Gaume, directeur général de la BFA depuis 25 ans et fervent partisan d’une Bretagne à cinq départements. Pierre-Alain Perennou voit, lui, en cette union « une aubaine. Avec notre tweet, on voulait voir s’il y aurait de la résonance. Maintenant, on va travailler main dans la main avec eux, ce sont les meilleurs pour nous montrer comment faire ».

Droits TV de la Ligue 1 : une date et des questions

Annoncé jeudi par le président de la Ligue, Vincent Labrune, le calendrier du prochain appel d'offres des droits télé de la L1 à l'automne 2023 interroge.
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Disruptif. Le qualificatif colle bien à Vincent Labrune, président de la Ligue de football professionnel (LFP) depuis deux ans. Tandis que ses prédécesseurs, notamment sur le conseil du cabinet d'avocats Clifford Chance, avaient pris l'habitude de lancer la commercialisation des droits télé domestiques de la Ligue 1 au printemps, l'ancien président de l'OM a cette fois donné rendez-vous à « l'automne 2023 » pour le contrat qui débutera à l'été 2024. Une annonce faite au détour d'une phrase lors de son intervention, jeudi, au festival « Demain le sport » autour de la thématique « Le foot français dans le Big 4 ? ».

Pourquoi cette date ?
Le patron de la Ligue a surpris l'assemblée mais aussi ses partenaires diffuseurs, actuels ou potentiels, visiblement pas au courant de cette annonce. Pour certains, le timing de cet appel d'offres paraît tardif, à quelques mois de la fin du contrat en cours, et possiblement risqué s'il venait à être infructueux. Mais il n'est pas incohérent. « Quand on voit l'état du marché, on s'attendait au plus tardif possible, nous glisse d'ailleurs un acteur. Si c'est infructueux, cela permettra à la Ligue de négocier de gré à gré avec qui elle veut. »

Par ailleurs, le contrat actuel - 250 M€ par saison réglés par Amazon pour 80 % des matches récupérés après la défaillance de Mediapro et sa promesse initiale de 800 M€, 332 M€ par Canal+ pour le reste et 42 M€ par Free pour le quasi-direct - est toujours source de tensions entre la Ligue et certains « partenaires ». Toujours en procès avec la Ligue sur fond « d'iniquité » de prix, Canal+ et Free ne décolèrent pas. Attendre la fin possible de ces procédures apparaît comme un premier point important.

Par ailleurs, Amazon a encore besoin d'un peu de temps pour analyser les effets de l'arrivée de la Ligue 1 sur sa plateforme Prime Video. Ces prochains mois, Alex Green, le patron des sports Europe, sera aussi mobilisé sur la poursuite de la commercialisation des droits de la Ligue des champions pour 2024-2027, notamment en Italie et en Allemagne. Il y détient actuellement une affiche par semaine de compétition. Si le géant américain n'a pas remporté le moindre lot face à Canal + en France pour cette future C1, Prime Video a décroché une affiche pour le Royaume-Uni. Signe qu'Amazon semble a priori loin de faire machine arrière sur la diffusion du foot.
Enfin et surtout, la Ligue et son nouveau partenaire CVC - qui détient 13 % du capital de la société commerciale de la LFP depuis le printemps dernier - semblent vouloir prendre le temps de travailler le produit « Ligue 1 ».

Elles veulent le rendre sexy, adapté à un public plus large, et, pour cela, mieux vaut montrer qu'on va réfléchir et travailler. « L'arrivée d'un tiers comme CVC va aussi aider les dirigeants de la LFP dans leur rapport aux présidents de club, ce qui a souvent été un frein à l'innovation, estime un observateur. Cela va aider à leur faire comprendre que la priorité va à l'amélioration du produit ! Mais cela demande du temps. »

Quelles surprises ?
Les observateurs du marché des droits de la Ligue 1 le savent, lors des appels d'offres, il y a toujours une surprise. À la Ligue, on semble vouloir la voir venir une nouvelle fois du monde des Gafa. Après Amazon, Apple, détenteur d'un contrat monde de dix ans avec la Major League Soccer (MLS) pour tous les matches contre un minimum garanti de 237 M€ par an, semble faire briller les yeux des instances sportives européennes.

Jeudi, Vincent Labrune ne s'en est d'ailleurs pas caché : « Pour la croissance des revenus, on a la chance d'assister à un véritable big bang au niveau de l'industrie des médias avec les GAFA, qui vont se positionner, d'après nous, de plus en plus sur des produits premium de sport en direct. Ce sera pour eux un grand facteur de différenciation pour leurs abonnés. À nous de rendre la Ligue 1 spectaculaire et attractive pour repenser le mode de commercialisation de nos droits en intégrant le profil et la logique de ces nouveaux acteurs ». On pense notamment aux droits internationaux, eux aussi remis sur le marché d'ici à l'été 2024. Laisser le maximum de temps à ces mastodontes de bouger un peu plus fort sur d'autres droits d'ici à l'appel d'offres permettrait, là encore, à la LFP d'intensifier un peu plus la concurrence.

Sans oublier la plate-forme DAZN, déjà présente en Italie, en Allemagne et en Espagne... mais qui perd beaucoup d'argent, et celle de ViaPlay, groupe suédois qui a récemment tenté de s'offrir les droits de la Premier League pour le marché français.

Sans Canal+ ?
C'est l'autre grande interrogation de ce prochain appel d'offres : Canal+ y participera-t-il, et son partenaire beIN Sports, dont elle gère la distribution en exclusivité contre 250 M€ par an, sera-t-il ou non solidaire ? Jeudi, Vincent Labrune a défini la puissance historique de Canal+ comme l'une des « faiblesses historiques du football français. [...] La concurrence n'a jamais vraiment pu jouer à plein en France, au niveau des droits télé. Les challengers sont toujours repartis aussi vite qu'ils étaient arrivés, en raison de la position dominante, pour ne pas dire plus, d'un groupe leader sur le marché de la télé payante et de la distribution. D'ailleurs, le montant de nos droits domestiques ne nous a jamais permis d'être réellement compétitifs vis-à-vis de nos concurrents européens les plus proches ».

La chaîne cryptée, elle, s'est offert en juin dernier, contre un peu moins de 450 M€ par saison, 100 % des trois Coupes d'Europe de football pour 2024-2027. Mais aussi le droit de respirer. « L'enjeu était de devenir moins dépendant de la Ligue 1 », reconnaissait d'ailleurs le président de Canal+ Maxime Saada dans L'Équipe, au lendemain de cette prise. Tout en affichant de la prudence quant à sa participation aux enchères des droits de la L1 : « L'avenir le dira... Cela reste un produit important en télé payante mais nous verrons en fonction des circonstances, du prix et de ce qui se passera à ce moment-là sur le marché français. » Et qui sait ce que le marché de l'audiovisuel aura vécu d'ici à l'automne 2023...

Les vérités de Bruno Genesio sur son traitement chaotique reçu à l'OL

Revenu en France, à Rennes, après un séjour en Chine, Bruno Genesio n'a jamais oublié les critiques qu'il a reçues durant son passage à l'OL. Et puis lui, il y a eu un délit de sale gueule.
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Entraîneur du Stade Rennais depuis 2021, Bruno Genesio a parfaitement su assurer le coup après le départ soudain de Julien Stéphan. Sixième du championnat quelques mois seulement après son arrivée, puis quatrième du classement la saison dernière, Genesio a su répondre aux attentes.

Mais à chaque fois que le nom de Genesio est prononcé, celui de l’Olympique Lyonnais n’est jamais bien loin. Pur Gone et ancien entraîneur du club rhodanien (2015-2019), le technicien français a d’ailleurs réalisé une interview à l’After Foot La Revue dans laquelle il est revenu sur les critiques qui ont émaillé sa période de coach de l’OL. Des reproches qui sont tous liés, selon lui, à des mauvais a priori.

Si c’est moi qui fais la saison de Lyon cette année, à la place Peter Bosz, je me fais découper
« La première chose qui a joué contre moi, c’est cet a priori défavorable dès ma nomination que je peux comprendre puisqu’on inaugurait le nouveau stade, que beaucoup de gens pensaient que ça aurait dû être Mourinho ou un autre entraîneur reconnu, qui avait gagné des titres. Et c’est moi, entraîneur adjoint, qui prends le poste. Je comprenais qu’on s’interroge sur ma faculté à gérer un groupe, avec des stars, etc. », a-t-il déclaré, regrettant par la suite de n’avoir jamais vu se défaire de l’étiquette ‘Genesio, il n’est pas fait pour ce poste’.

Une impression d’être jugé uniquement sur une réputation qui a fait du mal à l’actuel coach rennais. D’ailleurs, Genesio en est persuadé : s’il avait eu les mêmes résultats que Peter Bosz (8e la saison dernière, 6e aujourd’hui), il aurait pris bien plus cher dans les médias. « Si c’est moi qui fais la saison de Lyon cette année, à la place Peter Bosz, je me fais découper toute la saison, estime Genesio. Ce qui lui a été épargné. (…) si ça avait été moi, ce n’est pas que vous m’auriez arrangé, vous m’auriez découpé, laminé ! C’est ça que je vous reproche. » C’est dit.

La Ligue 1 vers un changement de nom ?

Invité de "Demain le Sport", Vincent Labrune a évoqué l’avenir de la Ligue 1. Indice UEFA, l’apport de la CVC, développement d’une "culture spectacle", le président de la LFP a fait le tour des dossiers chauds du championnat de France. Il n’exclut pas de débaptiser le championnat de France.

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Pour la première édition de la conférence "Demain le Sport", organisée par franceinfo, L’Équipe et France Télévisions, de nombreux invités étaient présents comme Kévin Mayer ou la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra.

Présent sur scène, Vincent Labrune a expliqué les enjeux autour de la Ligue 1 pour les prochaines saisons. Le président de la Ligue de Football Professionnelle a d’abord évoqué l’arrivée de CVC dans le championnat français, qui a injecté 1,5 milliard d’euros. "On prend CVC comme un partenaire actif de notre développement et on pense qu’ils sont clés dans notre développement futur. Il était important d’injecter des liquidés dans nos clubs afin d’éviter la faillite et de maintenir un niveau de compétitivité."

Une cinquième place à l’indice UEFA "impérative"
Vincent Labrune a également rappelé l’importance de la cinquième place à l’indice UEFA : "Il est impératif que la France conserve cette place pour pouvoir bénéficier de quatre places en Ligue des champions. C’est vital si on veut faire exister notre football professionnel à un haut niveau. C’est une priorité pour nous. Quatre places, c’est plus de visibilité, plus de revenus UEFA, plus de revenus globaux et donc d’investisseurs prêts à investir dans nos clubs."

"La France est une référence en termes de formation de joueurs et il est primordial de pouvoir garder nos jeunes joueurs, a par ailleurs souligné le président de la LFP. On fait un gros travail avec le syndicat des joueurs pour passer le premier contrat professionnel d’une durée de trois ans à une durée de cinq ans."

Rebaptiser la Ligue 1 ?
Enfin, Vincent Labrune a annoncé les lignes directrices du projet de développement de la Ligue 1 dans les années à venir. Un projet visant à attirer un nouveau public via une "culture spectacle". "On doit aller à la conquête de nouvelles catégories de fans, de consommateurs. On veut promouvoir un métissage entre le sport et le divertissement. Il faudra monter en gamme dans nos contenus, nos productions et renforcer l’usage de nos outils technologiques."

Un développement qui pourrait passer par un changement de nom de la Ligue 1 : "Il faut s’affranchir des traitements traditionnels, créer de nouvelles expériences audiovisuelles. Il faudra sans doute dépoussiérer la marque “Ligue 1” voire la rebaptiser. C’est une réflexion qu’on est obligé d’avoir."

Les onze entraîneurs qui seront présents à la rencontre avec les arbitres

Comme annoncé par RMC Sport lundi, la direction technique de l’arbitrage a confié les entraîneurs de Ligue 1 à visiter le centre de contrôle du VAR, ce mardi à Paris. Onze y participeront.
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Une rencontre en plein cœur des polémiques. Comme annoncé par RMC Sport lundi, les entraîneurs de Ligue 1 ont été invités par la direction technique de l’arbitrage (DTA) à visiter le Replay Centre, centre de visionnage de l’assistance-vidéo à l’arbitrage. Cette rencontre était prévue de longue date et n’a donc pas été programmée en réaction aux faits de jeu décriés du week-end dernier. Selon L’Equipe, seuls ont onze d’entre eux s’y rendront.

Il s’agit d’Olivier Pantaloni (Ajaccio), Jean-Marc Furlan (Auxerre), Michel Der Zakarian (Brest), Paulo Fonseca (Lille), Régis Le Bris (Lorient), Olivier Dall'Oglio (Montpellier), Philippe Clément (Monaco), Antoine Kombouaré (Nantes), Bruno Genesio (Rennes) Philippe Montanier (Toulouse) et Bruno Irles (Troyes). Les neuf autres ont des empêchements ou n’ont pas répondu à l'invitation.

Les entraîneurs analyseront des actions en tant que VAR
Parmi les absents figurent deux entraîneurs particulièrement remonté le week-end dernier à l’instar d’Oscar Garcia (Reims). L’Espagnol avait fustigé le carton rouge infligé à Bradley Locko (22e). "À mon avis, ils (les arbitres) nous font payer quelque chose, mais je ne sais pas quoi, avait-il lancé. On ne peut rien faire, ils ont tous les pouvoirs. Dans un autre pays, tu peux parler avec l'arbitre. Ici, tu prends un carton jaune juste pour parler, sans insulter. Mais c'est à moi de m'adapter. Tout le monde m'appelle d'Espagne et me demande pourquoi il y a autant de cartons rouges."

Lucien Favre, qui avait étalé son incompréhension après l’expulsion de Jean-Clair Todibo après neuf secondes de jeu, manquera aussi à l’appel. Selon Nice-Matin, l’entraîneur de Nice est parti se ressourcer quelques jours en Suisse. Christophe Galtier (Paris), Igor Tudor (Marseille), Peter Bosz (Lyon), Franck Haise (Lens), Pascal Gastien (Clermont), Gérald Baticle (Angers) et Julien Stéphan (Strasbourg) devraient aussi manquer à l'appel.

Les entraîneurs présents seront invités à analyser plusieurs actions de jeu de championnats étrangers en tant que VAR et seront accompagnés d’un arbitre ou d’un membre de la DTA. Une manière de comprendre ce rôle en temps en réel et ses difficultés.

Inauguration de la ligne B du métro

Un invité surprise !

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La mascotte du Stade Rennais Erminig fait partie des premiers voyageurs de la ligne B du métro !

Cinq choses à savoir sur Adrien Truffert

Le latéral du Stade Rennais Adrien Truffert a été convoqué en équipe de France mardi après le double forfait de Théo Hernandez et de Lucas Digne. Son CV en cinq points.
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1 Il a rejoint le Stade Rennais à l’âge de 14 ans

Né à Liège, en Belgique, Adrien Truffert a grandi dans la région de Chartres (Eure-et-Loir) : il a évolué à Jouy Saint-Prest entre 2007 et 2010, puis au FC Chartres entre 2010 et 2015. Le gaucher a rejoint le Stade Rennais en 2015, à l’âge de 14 ans. Il s’est rapidement senti à l’aise en Bretagne : « Depuis que je suis ici, ça se passe vraiment très bien. La région me plaît, même s’il pleut beaucoup », s’enthousiasmait-il en juillet 2019.

Le Télégramme l’avait interviewé à l’occasion du Tournoi européen des Centres U21. Le Stade Rennais s’était incliné en finale mais Adrien Truffert avait impressionné les observateurs : « il n’est ni le plus grand ni le plus costaud, ne fait pas forcément dans le spectaculaire et ne garde pas souvent le ballon très longtemps. Mais sa sobriété est éclatante », saluait notre envoyé spécial.

2 À 18 ans, des débuts spectaculaires avec les professionnels
Champion de France U17 en 2018 et U19 en 2019, acteur important de l’aventure en Youth League en 2019-20, Adrien Truffert a grimpé les échelons sereinement. Il a accédé au groupe professionnel assez tôt. Il a vécu sa première en Ligue 1 le 19 septembre 2020, face à Monaco, à l’âge de 18 ans. Une première spectaculaire : rentré en jeu à la 41e minute, après la blessure de Faitout Maouassa, il a été décisif en fin de match : il a adressé une passe décisive à Nzonzi (1-1, 81’), avant de marquer le but décisif dans le temps additionnel (2-1, 90’+2).

3 La confiance de Julien Stéphan
Après cette impressionnante première, l’entraîneur du Stade Rennais Julien Stéphan a rappelé qu’il faisait confiance au jeune latéral gauche : « Je vous avais dit (avant le match) qu’on ne cherchait pas de latéraux gauche (au mercato). J’avais dit qu’Adrien était là, qu’il avait fait une bonne préparation, qu’on comptait sur lui pour lui permettre de saisir des opportunités lorsqu’elle se présenterait ».

Le latéral ayant saisi sa chance, Julien Stéphan lui a de plus en plus fait confiance : il l’a titularisé face à Angers, mi-octobre, avant de faire régulièrement appel à lui. Lors de cette saison 2020-21, Adrien Truffert a été titulaire 25 fois (dont deux fois en Ligue des champions) et a disputé, au total, 34 matchs avec les professionnels (1 but, 4 passes). En février 2021, il a prolongé à Rennes. Il est sous contrat jusqu’en 2025 avec le club bretillien.

4 Il a failli être international belge
Adrien Truffert a été appelé en sélection à partir de la catégorie U18. Il a disputé six matchs avec l’équipe de France des moins de 18 ans et 8 matchs avec les U19. Il est un des tauliers de l’équipe de France espoirs (14 matchs). Il était d’ailleurs avec le groupe Espoirs quand il a été appelé en équipe de France A.

Mais Adrien Truffert aurait pu porter le maillot d’une autre sélection : en mars 2021, le latéral a été courtisé par le sélectionneur belge Roberto Martinez. Né à Liège (Belgique) et donc binational, le Rennais aurait en effet pu évoluer avec les Diables Rouges. Mais il avait alors décliné, indiquant qu’il donnerait la priorité aux Bleus s’il devait être appelé. L’avenir lui a donné raison…

5 Il est capable d’être très offensif
Si Julien Stéphan puis Bruno Genesio ont choisi d’utiliser Adrien Truffert comme un défenseur latéral « classique », le gaucher a une vraie palette offensive à sa disposition. Les sélectionneurs des équipes de France jeunes l’ont d’ailleurs parfois fait jouer milieu excentré, poste auquel il a été formé. « Il a cette capacité à amener du poids dans la projection, par la répétition des courses, par sa vitesse et sa qualité de pénétration balle au pied, notait le sélectionneur des espoirs Sylvain Ripoll sur le site de la FFF. Cette polyvalence est fort intéressante. Face à des blocs bas, on a aussi besoin de cet aspect offensif chez un latéral ».

Adrien Truffert se définit comme « quelqu’un de très offensif. L’attaque reste une de mes qualités. Dans le foot, il faut essayer de finir un maximum d’actions. Forcément, cela nécessite du travail à l’entraînement, devant le but, sur les centres… » Le Rennais sera donc capable de s’adapter au 3-5-2 de Didier Deschamps, si le sélectionneur décide de faire appel à lui face à l‘ Autriche (jeudi, 20 h 45) ou face au Danemark (dimanche).

S.G.S.B.

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