Invité de "Demain le Sport", Vincent Labrune a évoqué l’avenir de la Ligue 1. Indice UEFA, l’apport de la CVC, développement d’une "culture spectacle", le président de la LFP a fait le tour des dossiers chauds du championnat de France. Il n’exclut pas de débaptiser le championnat de France.
Pour la première édition de la conférence "Demain le Sport", organisée par franceinfo, L’Équipe et France Télévisions, de nombreux invités étaient présents comme Kévin Mayer ou la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra.
Présent sur scène, Vincent Labrune a expliqué les enjeux autour de la Ligue 1 pour les prochaines saisons. Le président de la Ligue de Football Professionnelle a d’abord évoqué l’arrivée de CVC dans le championnat français, qui a injecté 1,5 milliard d’euros. "On prend CVC comme un partenaire actif de notre développement et on pense qu’ils sont clés dans notre développement futur. Il était important d’injecter des liquidés dans nos clubs afin d’éviter la faillite et de maintenir un niveau de compétitivité."
Une cinquième place à l’indice UEFA "impérative"
Vincent Labrune a également rappelé l’importance de la cinquième place à l’indice UEFA : "Il est impératif que la France conserve cette place pour pouvoir bénéficier de quatre places en Ligue des champions. C’est vital si on veut faire exister notre football professionnel à un haut niveau. C’est une priorité pour nous. Quatre places, c’est plus de visibilité, plus de revenus UEFA, plus de revenus globaux et donc d’investisseurs prêts à investir dans nos clubs."
"La France est une référence en termes de formation de joueurs et il est primordial de pouvoir garder nos jeunes joueurs, a par ailleurs souligné le président de la LFP. On fait un gros travail avec le syndicat des joueurs pour passer le premier contrat professionnel d’une durée de trois ans à une durée de cinq ans."
Rebaptiser la Ligue 1 ?
Enfin, Vincent Labrune a annoncé les lignes directrices du projet de développement de la Ligue 1 dans les années à venir. Un projet visant à attirer un nouveau public via une "culture spectacle". "On doit aller à la conquête de nouvelles catégories de fans, de consommateurs. On veut promouvoir un métissage entre le sport et le divertissement. Il faudra monter en gamme dans nos contenus, nos productions et renforcer l’usage de nos outils technologiques."
Un développement qui pourrait passer par un changement de nom de la Ligue 1 : "Il faut s’affranchir des traitements traditionnels, créer de nouvelles expériences audiovisuelles. Il faudra sans doute dépoussiérer la marque “Ligue 1” voire la rebaptiser. C’est une réflexion qu’on est obligé d’avoir."