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Bein Sports fait tomber des sites pirates

En octobre dernier, la loi contre le piratage audiovisuel était promulguée par l'Assemblée Nationale. Son usage devait débuter en ce mois de janvier 2022 et cela n'a effectivement pas trainé. Bein Sports vient de solliciter cet outil avec succès.

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La loi sur « la régulation et la protection de l'accès aux œuvres culturelles à l'ère numérique » commence à faire ses premières victimes. Cette loi adoptée par les parlementaires à l'automne dernier visait notamment les sites de streaming illégaux qui retransmettent du sport sans l'accord des ayant-droits. Elle est entrée en vigueur en 2022 et pouvait permettre à des médias de solliciter la justice et les FAI (Fournisseurs d'accès à internet) pour bloquer l'accès à ces sites. Bein Sports n'a pas tardé à faire usage de cet outil juridique.

Bein à la guerre aux pirates pour la CAN
Jeudi 20 janvier, le groupe qatari a obtenu du Tribunal Judiciaire de Paris le blocage de sites et d'adresses que le groupe avait repéré et qui diffusaient illégalement ses contenus en direct. Une décision pas anodine en pleine Coupe d'Afrique des Nations, une compétition très suivie en France mais aussi très piratée que Bein diffuse depuis 2017.

Après décision de la justice, les FAI ont eu pour obligation de bloquer les adresses web, faisant perdre aux habitués du streaming plusieurs sites, dont les noms restent inconnus à cette heure. Une sanction saluée par Bein et Caroline Guenneteau, secrétaire générale adjointe de beIN Media Group. « Cette décision intervient au moment où beIN Sports France diffuse en exclusivité pour ses abonnés l'intégralité de la Coupe d'Afrique des Nations, l'une des compétitions les plus suivies au monde et historiquement très piratée [...] L'ARCOM aura désormais le pouvoir de demander aux FAI le blocage de tout nouveau site - identifié à compter de la décision - retransmettant illégalement en live. Cette mesure a pour objectif de réduire significativement le volume de signaux frauduleux », a t-elle indiqué à l'AFP. Une victoire qui pourrait donner des idées aux autres médias comme Canal+, RMC Sport ou Amazon Prime. Pour rappel, 24 % d'internautes se rendent régulièrement sur des sites de streaming soit 2,5 millions d'utilisateurs réguliers.

Quel joueur vend le plus de maillots à Rennes ?

Quels joueurs sont les plus gros « vendeurs » de maillots au Stade Rennais ? Recrues, cadre et joueurs offensifs composent le podium.

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Dernier arrivé, déjà premier « vendeur » ! Meilleur buteur de son équipe depuis son transfert de Montpellier fin août dernier (12 buts, 5 passes), Gaëtan Laborde est en tête des maillots vendus dans la capitale bretonne, où le Stade Rennais bénéficie de deux boutiques, l’une au Roazhon Park, l’autre à la gare.

Benjamin Bourigeaud, vice-capitaine et dernier membre avec Hamari Traoré, des épopées en Coupe de France et Europa League de la saison 2018/2019 mais aussi de la conquête du podium en mars 2020, reste également l’un des plus demandés. « On en fait toujours, oui, chaque semaine », glisse-t-on à la boutique.

Les ventes dépendent beaucoup des prestations des joueurs
Le Croate Lovro Majer et le Ghanéen Kamaldeen Sulemana ont également connu des périodes fastes. Après les premières prestations du Croate à l’automne, les ventes se sont envolées. « On ne faisait presque plus que lui ! Pour Kamaldeen, ça avait également été le cas en début de saison. Les ventes dépendent beaucoup des prestations des joueurs, c’est cyclique », poursuit le vendeur rennais.

 

Bein réussit son coup de filet

BeIn Sports France est parvenu à faire fermer quelques sites illégaux. Une première étape pour en finir avec le piratage.

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La bataille contre la diffusion illégale d’évènements sportifs s’intensifie. Une chaine française vient de remporter un premier combat.
Comme on pouvait s’y attendre, le début de l’année 2022 marque l’entame de la croisade contre les diffuseurs illégaux et le piratage audio-visuel. Le streaming non règlementaire n’est pas encore totalement éradiqué, mais une première bataille vient d’être remportée en ce sens et elle annonce des lendemains moins contraignants pour les chaines officielles.

BeIn, le pionnier du combat contre le streaming illégal
BeIn Sport France vient de publier un communiqué dans lequel elle révèle que dans le cadre « du nouveau dispositif législatif visant à lutter contre le piratage des contenus sportifs », le groupe a obtenu « la première décision de justice demandant le blocage d’adresses et de sites frauduleux, préalablement identifiés par la chaine ».

La secrétaire Générale Adjointe de beIN MEDIA GROUP, Caroline Guenneteau, a été la première à se féliciter de ce « coup de filet ». « Cette étape majeure dans l’histoire de la lutte contre le piratage marque un tournant symbolique et donne un signal fort à l’ensemble des acteurs concernés. L’objectif maintenant sera de déterminer avec toute les parties concernées les modalités nous permettant d’optimiser dès les prochaines semaines les délais d’application de mesures de blocages de sites identifiés et des éventuels sites miroirs ».

Pour rappel, depuis le 1er janvier dernier, une nouvelle instance a vu le jour pour tenter de lutter contre ce phénomène de streaming illégal. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) fusionnera avec l’Hadopi et le CSI et sera dotée de nouvelles prérogatives. Elle sera compétente sur l’ensemble du champ des contenus audiovisuels et numériques, qu’il s’agisse de lutter contre le piratage, de protéger les mineurs ou de défendre les publics contre la désinformation et la haine en ligne.

L'école primaire de Trévérien devrait bientôt porter le nom de François Pinault

Pour saluer son ancien écolier, désormais grande fortune française, l'école primaire de Trévérien (Ille-et-Vilaine) portera prochainement le nom de François Pinault. C'est une première en France.

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Après avoir donné son nom à des musées, le milliardaire François Pinault aura bientôt son nom apposé à celle d'une école en Ille-et-Vilaine. Son ancienne école primaire, située dans la commune de Trévérien, veut lui rendre hommage et saluer son engagement auprès du territoire. Car François Pinault ne semble pas avoir oublié le village où il a grandi, multipliant les aides et les dons depuis plusieurs décennies.

Coups de pouce pour les voyages scolaires, matériel informatique
Les écoliers de Trévérien bénéficient d'un équipement informatique dernier cri : l'homme d'affaires breton a financé l'achat d'abord d'ordinateurs, puis dernièrement de tablettes. "Il y a eu des imprimantes et des projecteurs vidéos", ajoute le maire du village, Vincent Melcion.

Le milliardaire aide également l'école à organiser des sorties scolaires : au musée des Beaux-Arts de Rennes, prochainement à Paris. Des élèves ont même pu aller à l'étranger : "Il y a eu un voyage à Guernesey et à Venise", se réjouit Céline. Pour permettre à sa fille d'aller en Italie, elle n'a eu à débourser qu'une centaine d'euros, le reste était pris en charge par François Pinault. "Ce sont des choses formidables, ça reste de supers souvenirs", lance Céline. Sa fille a non seulement assisté en avant-première à l'inauguration du musée de François Pinault à Venise, mais elle a aussi participé à de nombreuses activités sur place et ramené chez elle un masque vénitien. Céline salue cette opportunité d'autant qu'elle fait partie "d'une famille nombreuse, donc ce ne sont pas des trucs qu'on ferait".

Selon la municipalité, le milliardaire veut remercier l'école de la commune où il a étudié petit et rendre hommage aux instituteurs qui lui ont permis d'apprendre le français, à une époque où il ne parlait que le gallo.

Il faut dire que ces voyages, ces sorties mais aussi ce matériel informatique sont une réelle aubaine pour les 85 écoliers de la primaire, mais aussi pour les 918 habitants de la commune. "L'accès à la culture pour ces enfants n'aurait pas été le même si Monsieur Pinault n'avait pas accepté d'aider", confie l'édile.

La rénovation de l'église
L'école n'est pas la seule à bénéficier des dons de François Pinault. Selon Gilbert, les habitants ont pu s'inscrire à deux voyages à Paris pour assister à des représentations théâtrales. Cet ancien élu municipal se targue d'avoir pu assister à des matches du Stade Rennais, car pendant deux saisons des billets en tribune Super U étaient réservés aux Trévérienais.

"C'est une fierté pour le village"

L'église de la commune a pu être rénovée grâce aux dons du milliardaire breton. "Suite à une visite qu'il a faite avec son frère, il s'est proposé pour aider à la rénovation", se souvient Vincent Melcion. Le maire assure ne pas avoir de détails concernant le montant des sommes engagées, mais elles ont permis "des travaux de peinture, de la maçonnerie, des petites choses diverses qui aident beaucoup la commune car ce ne sont pas des travaux qu'on aurait engagés avec nos moyens tout de suite".

Ces aides suscitent la jalousie de nombreux habitants des communes voisines. "Les voisins ont tendance à dire que le feu d'artifices du 14 Juillet, c'est François Pinault, que l'église c'est François Pinault, et bientôt, ils diront que si on a de belles routes, c'est François Pinault", regrette Vincent Melcion. Pourtant l'élu est catégorique, "ce n'est pas ça du tout" et le village est autonome. "La commune de Trévérien ne vit pas au rythme de François Pinault, mais quand il vient proposer son aide, elle est la bienvenue", conclut-il.

Pourquoi Doku va finir la saison en trombe

Pas revanchard mais boosté à fond, le jeune attaquant belge va enfin pouvoir enchaîner et se servir de sa frustration pour briller.

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Demain contre Clermont, Jérémy Doku va enchaîner une deuxième titularisation de suite avec le Stade Rennais. Ce qui ne lui était plus arrivé depuis sa blessure contre Nantes le 22 août dernier. Une éternité. Le jeune attaquant belge n’a d’ailleurs eu l’occasion d’aligner qu’une fois trois titularisations de suite cette saison.

Le voilà débarrassé de ses blessures à répétition, de nouveau en pleine possession de ses moyens et « sans appréhension », dixit Genesio.

Frustré
C’est aussi un Doku gonflé à bloc qui va vouloir briller sur cette phase comme pour rattraper le temps perdu. « Pas revanchard », mais avec la frustration comme carburant. « Forcément, quand vous êtes freiné par des blessures comme ça, c’est très frustrant pour un joueur qui était en pleine forme, qui sortait d’un Euro très intéressant, d’une fin de saison avec nous où il avait été très bon. Le danger, c’est de vouloir aller trop vite et de faire trop de choses, mais ce n’est pas le cas pour l’instant. »

Des progrès avec son pied gauche
C’est pourquoi, le SRFC a pris le temps, notamment en décembre alors qu’il en aurait sans doute eu bien besoin. Le jeune joueur a donc pu se réathlétiser sereinement et travailler. Résultat, « il est en train de progresser sur certains domaines dans lesquels il avait besoin, notamment dans l’investissement défensif, son jeu sans ballon, indique l’entraîneur Rouge et Noir. Ça prouve que c’est quelqu’un qui sait où il veut aller, qui est intelligent, et qui travaille bien. Il a amélioré certains points aussi grâce à sa blessure, comme quoi il y a toujours du positif. Notamment l’utilisation de son pied gauche, et ça, c’est une bonne nouvelle. »

Implication défensive
De retour contre Nancy, en Coupe de France, il a marqué mais n’a pas permis non plus à Rennes de se qualifier. À Lens, après une entrée en jeu prometteuse, il a sombré avec le reste du collectif. En revanche, dimanche contre Bordeaux, il a été au diapason de cette victoire fleuve que Rennes est allé chercher. Il s’est mis au service du collectif, délivrant une passe décisive après avoir récupéré un ballon haut. « J’ai bien aimé son match, avoue d’ailleurs son coach. Et notamment deux choses : la première, c’est qu’il a varié son jeu, il a été capable de donner et redemander le ballon sur des une deux, des courses dans le dos de l’adversaire, et son implication défensive. Il a fait de gros progrès et cette semaine encore à l’entraînement, il a beaucoup travaillé dans ce sens-là. »

On peut encore lui reprocher de préférer encore prendre le ballon arrêter pour redémarrer et jouer les duels sur son coup de reins. « Il aime prendre le ballon dans les pieds et ensuite se servir de ses qualités de vitesse, de dribbleur », confirme Genesio. Ça passe souvent, mais on aimerait aussi le voir prendre le ballon en pleine course ou dans la profondeur, où il serait sans aucun doute redoutable.

Premier contrat pro en vue pour Désiré Doué

Des discussions sont en bonne voie pour la signature du premier contrat pro du milieu offensif rennais Désiré Doué, 16 ans.
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Après Mathys Tel et Jeanuël Belocian, un autre joueur de la génération 2005 devrait bientôt signer son premier contrat pro à Rennes. Les discussions concernant Désiré Doué, natif d'Angers, milieu offensif international U17 qui s'est entraîné cette semaine avec le groupe pro, sont en bonne voie. Son frère Guela (défenseur, 19 ans) avait signé son premier contrat pro en novembre dernier.

Birger Meling, une âme de Viking

Trop petit, Birger Meling n’était pas destiné à devenir joueur professionnel. Mais grâce à sa volonté hors norme et un travail de tous les instants, le latéral gauche du Stade Rennais a réalisé son rêve.

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Birger Meling représente la figure du gendre idéal. Avec sa chevelure dorée, sa gueule d’ange et son français quasi parfait, on lui donnerait le bon Dieu sans confession. Il pourrait même en devenir énervant pour certains, tant il est régulier sur le terrain et droit dans son quotidien.

Une anecdote, celle d’un restaurateur rennais : « Un jour, il a appelé pour réserver avec sa compagne. Très poli, sympathique. Ça change de certains joueurs qui ne font rien par eux-mêmes ». Cela peut sembler futile pour le commun des mortels, mais dans un milieu du football lyophilisé, cela détonne.

Le Norvégien de 27 ans puise sa normalité dans un parcours bosselé, tortueux. « Quand j’avais 14, 15, 16 ans, ce n’était pas moi le premier nom sur la feuille. Ça aurait pu être énervant, mais ça a plutôt été une inspiration, une motivation. J’ai voulu démontrer que j’avais ma place », souffle-t-il. Trop petit, pas assez fort physiquement, il n’avait pas les qualités pour réussir, a priori. « C’est compliqué si tu fais 1,40 m et que les autres sont prêts physiquement. Ça, tu ne peux rien faire pour le changer », sourit-il. Une autre anecdote : « Quand j’avais 17 ans, on a décidé que j’allais jouer avec les 16 ans. C’était mieux pour mon développement ».

Comme de nombreux gamins, son rêve, c’est pourtant de faire du football son métier. Le papa est un fan absolu, une passion qu’il transmet à « Biggy » et à son frère. Les souvenirs remontent à la surface : « Le foot a toujours été important dans ma famille. Mon père était là à tous mes matches pour suivre les Vikings. Depuis que j’ai des souvenirs d’enfant, j’avais toujours un ballon dans les pieds. En vacances, à la maison… Le foot a toujours été dans nos vies ».

« On peut avoir besoin d’un autre chemin »
À Stavanger, une métropole norvégienne de 135 000 habitants au sud ouest du pays, Meling commence le foot chez les Vikings. Il en a l’âme, mais tout ne se passe pas comme prévu. Après une formation chez lui, il s’expatrie en Angleterre, à Stoke, à Middlesbrough chez les jeunes. Il sort même du giron traditionnel en passant par le futsal. « Oui, à une période j’y ai beaucoup joué avec des amis. En Norvège, tu peux enregistrer une équipe et jouer les week-ends des tournois. J’ai eu plaisir à jouer, en faisant des choses bien sur le terrain. Cette période a été importante pour moi », retrace l’international aux 25 sélections.

C’est finalement à Stabaek, en 2014 (il a alors 20 ans), qu’on lui offre l’opportunité d’évoluer chez les pros. « Le foot c’est compliqué. Il y a seulement onze places dans l’équipe de départ tous les dimanches. Si des joueurs sont meilleurs que toi à un moment donné, c’est normal qu’ils jouent. Moi, j’avais besoin de plus de temps pour jouer en championnat norvégien, pour travailler physiquement, détaille-t-il. Tous les joueurs ne sont pas prêts quand ils ont 17 ou 18 ans. On peut avoir besoin d’un autre chemin, mais ça ne veut pas dire que tu es fini si tu n’es pas pro à 18 ans. C’est important à dire, parce que pour moi ça a été difficile, de chercher à progresser en pensant que ça n’allait jamais arriver. »

Kare Ingebrigtsen, entraîneur de Rosenborg de 2014 à 2018, est allé le chercher dans la banlieue d’Oslo en 2017. « On trouvait que c’était un bon joueur mais on n’était pas sûrs de nous, car ce n’est pas le joueur le plus physique, se remémore-t-il. Et puis, on l’a vu jouer milieu de terrain et on a compris l’intelligence de jeu qu’il avait. On s’est décidé à le recruter à ce moment-là. C’est un joueur fantastique et une personne fantastique. Il cherche toujours à s’améliorer. Son objectif est collectif, jamais individuel. » À Rosenborg, ils remportent ensemble deux titres de champion de Norvège en 2017 et 2018.

Kare Ingebrigtsen poursuit : « Il n’a pas été conservé aux Vikings de Stavanger parce qu’il était trop petit. Il a frappé à quelques portes mais personne ne lui a répondu positivement. Il n’a jamais rien eu gratuitement dans sa carrière, il a fallu qu’il travaille dur pour tout ce qu’il a. Et il continue aujourd’hui ». Celui qui culmine désormais à 1,73 m franchit le pas de l’étranger en 2020 et débarque à Nîmes, à 25 ans.

À Nîmes, il poursuit ses études d’économie
La saison se termine par une relégation et une blessure de plusieurs mois, mais le latéral gauche a le temps de montrer son plein potentiel dans un championnat plus relevé. Il en profite même pour poursuivre son master en économie pendant sa convalescence. « On verra plus tard si je le finis. C’est quelque chose dans la banque », lance Meling.

Sa saison aux Costières le place sur les radars du Stade Rennais, Florian Maurice et Bruno Genesio voyant en lui « un joueur complet, capable de répéter les efforts et d’être juste dans le dernier geste ».

Surtout, un homme capable de s’adapter partout où il passe. « On a toujours des doutes lorsqu’un joueur part en France, parce que c’est un niveau au-dessus. Mais avec lui, on a l’impression qu’à chaque fois qu’il va au niveau supérieur, il s’adapte et réussit », apprécie Ingebrigtsen. Titulaire en puissance dans un club qui joue le podium en Ligue 1 et un parcours en Coupe d’Europe, Birger Meling a réalisé son rêve. « Je suis chanceux d’avoir eu ce parcours », conclut ce Viking dans l’âme et exemple à suivre pour de nombreux enfants.

Fin des jauges dans les stades à partir du 2 février

Ce jeudi, lors d’une conférence de presse, Jean Castex a annoncé plusieurs nouvelles mesures sanitaires que les Français devront suivre à partir du mois prochain.

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Concernant le football tricolore, les nouvelles sont plutôt bonnes. Vu qu’à partir du 2 février prochain, les jauges dans « les établissements qui accueillent du public assis seront supprimées », ce qui concerne donc les stades de L1 et de L2. Par contre, le masque restera bien entendu obligatoire jusqu’à nouvel ordre. À noter qu’il sera de nouveau possible de consommer de la nourriture et des boissons dans les enceintes sportives à partir du 16 février.

Autre mesure prise par le gouvernement français ce jeudi soir : le pass vaccinal entrera en vigueur lundi prochain. Ce qui signifie donc que l’ensemble des Français, sauf les enfants de 12-15 ans, devront avoir un schéma vaccinal complet pour aller au stade dans les semaines à venir.

 

La FIFA annonce de nouvelles règles pour les prêts

L'instance dirigeante du football mondial vient d'annoncer des changements concernant les modalités de prêt.
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La FIFA change les règles du mercato ! Enfin, pas toutes, et seulement celles des prêts. L’instance dirigeante du football mondial vient en effet de publier un communiqué dans lequel elle annonce plusieurs changements dans ce domaine. Des modifications qui seront effectives le 1er juillet 2022 et qui ne concerneront pas les joueurs âgés de 21 ans ou moins et les joueurs formés au club ne seront pas concernés par ces limitations.

« L’entrée en vigueur du règlement est prévue le 1er juillet 2022. L’objectif est de favoriser le développement des jeunes joueurs et l'équilibre compétitif, ainsi que d'empêcher l'accumulation de joueurs. Conformément à la décision prise par la Commission des Acteurs du Football de la FIFA l'année dernière, un nouveau règlement sur les prêts de joueurs a été élaboré et va entrer en vigueur au 1er juillet 2022, sous réserve de son approbation par le Conseil de la FIFA lors de sa prochaine séance. Diverses discussions avec différents groupes de parties prenantes ont permis de poser les bases du nouveau cadre réglementaire, lesquelles poursuivent scrupuleusement les objectifs suivants : renforcer le développement des jeunes joueurs, améliorer l'équilibre compétitif, empêcher l'accumulation excessive de joueurs sous contrat. »

Les nouvelles règles :

Pour atteindre ces objectifs, il a été décidé d'intégrer au règlement :

  • L'obligation d'élaborer un accord écrit précisant les conditions du prêt, notamment sa durée et les conditions financières
  • Une durée de prêt minimale, correspondant à celle comprise entre deux périodes d'enregistrement, et une durée maximale (un an)
  • L'interdiction de sous-prêter un joueur professionnel à un club tiers
  • Une limite quant au nombre de prêts liant deux clubs chaque saison – un club peut accueillir simultanément un maximum de trois joueurs professionnels en prêt depuis un même club au cours d'une saison, cette restriction s'appliquant aussi au nombre de joueurs qu'un club peut prêter à un même club

Une limite quant au nombre total de prêts que peut effectuer un club chaque saison – pour garantir une bonne mise en œuvre, une période de transition est prévue comme suit :

  • du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023, un club pourra céder en prêt un maximum de huit joueurs professionnels et accueillir un maximum de huit joueurs en prêt à tout moment au cours d'une même saison
    du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024, la même configuration s'appliquera, mais avec un maximum de sept joueurs
  • à compter du 1er juillet 2024, la même configuration s'appliquera, mais avec un maximum de six joueurs
  • Au niveau national, le nouveau texte prévoit une période de trois ans pour que les associations membres de la FIFA puissent mettre en place un système de prêts conforme à la réglementation internationale.»

Au Sénat, le vote pour la création d’une société pour assurer l’avenir du football français

Le Sénat doit voter ce mercredi une proposition de loi sur le sport appelant notamment à la création d’une société voulue par le football français pour mieux rentabiliser les droits TV et accroître ses revenus, dans un contexte de crise. D’autres amendements sont également en débat, dans cette proposition de loi moins ambitieuse qu’envisagé.
 
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Le football français aura mercredi les yeux tournés vers le Sénat : la Haute assemblée doit voter une proposition de loi LREM sur le sport incluant la création d’une société commerciale chargée de mieux vendre ses droits télés et d’accroître ses revenus, projet qu’il juge vital pour son avenir.
 
« Nous sommes convaincus de la situation dramatique que connaît le football français », a lancé mardi à l’ouverture des débats le rapporteur du texte, Michel Savin (LR). Selon la Ligue de football professionnel (LFP), qui appelle de ses vœux depuis des mois la création d’une telle société, les clubs français accusent entre 600 et 800 millions d’euros de pertes.
 
Le foot français, plombé financièrement par la défaillance de l’ancien détenteur des droits télés Mediapro et la crise sanitaire, a déjà commencé à sélectionner des actionnaires potentiels pour cette future société, qui serait adossée à un fonds d’investissement et susceptible d’apporter de l’argent frais et une expertise sur le marché audiovisuel notamment à l’étranger.
 
Le championnat de France en crise
Arrivée par voie d’amendement à l’Assemblée nationale fin mars dernier, cette société, qui serait une filiale de la LFP, a été accueillie avec prudence par les sénateurs qui l’ont entourée de garde-fous.
 
En commission, ils ont ainsi abaissé la part cessible à un investisseur privé extérieur de 20 % à 10 % du capital de cette société.
 
Mais depuis, les discussions se sont poursuivies avec la LFP, qui souhaite une part plus importante. Un amendement du rapporteur du texte propose désormais de passer à 15 %, et de faire qu’il n’y ait plus de droit de veto pour la FFF mais « une voix consultative ». Par ailleurs, les statuts de cette future société devront être avalisés par la FFF et le ministère des Sports, selon cet amendement.
 
Le gouvernement a déposé de son côté un amendement pour faire remonter le chiffre à 20 %. En cédant jusqu’à 20 % du capital, la LFP pourrait espérer lever entre 1,8 et 2,5 milliards d’euros, selon les chiffres de valorisation de la société compris entre 9 et 12,5 milliards d’euros.
 
Le temps presse, a prévenu le président de la LFP, Vincent Labrune, lors d’une audition au Sénat début décembre : « Si à court terme on n’est pas capables de rentrer un peu d’argent frais dans les caisses pour nous sauver et rebondir, le championnat de France deviendra le championnat de Slovénie ».
 
Accélérer la mise en place de la parité intégrale dans les fédérations
Si un compromis n’est pas trouvé mercredi, députés et sénateurs devront s’accorder sur cela et sur les autres dispositifs en commission mixte paritaire le 16 février prochain, avant que le Parlement ne ferme ses portes fin février comme avant chaque élection présidentielle. Sinon, la loi ne sera pas adoptée avant la fin du quinquennat, ce qui serait vécu comme une catastrophe par le football professionnel français.
 
La ministre chargée des Sports, Roxana Maracineanu, escompte bien à cette occasion revenir sur la version votée par l’Assemblée au sujet de la parité intégrale dans les fédérations, mécanisme dont le Sénat a ralenti le calendrier de mise en place.
 
« Le monde du sport est un système ancien, assez conservateur, c’est une question de démocratie, de renouvellement », a plaidé Roxana Maracineanu mardi soir.
 
Révision de l’amende forfaitaire punissant les violences dans les stades
S’agissant du football, le gouvernement va aussi présenter un amendement sur l’amende forfaitaire délictuelle annoncée dans l’éventail de mesures contre les violences dans les stades après une série noire depuis la fin de l’été dernier.
 
« L’introduction, la détention ou l’usage de fusées ou artifices de toute nature (fumigènes) ou l’introduction, sans motif légitime, d’objets susceptibles de constituer une arme dans une enceinte sportive » pourra être puni d’une amende forfaitaire « d’un montant de 800 euros » (minoré à 640 euros et majorée à 1 600 euros), au lieu des trois ans de prison et 15 000 euros d’amende actuels.
 
Autre modification, la possibilité pour le président de l’Autorité nationale des jeux (ANJ), sous le contrôle du juge administratif, d’intervenir pour bloquer des sites de paris sportifs illégaux, pour plus d’efficacité, au lieu d’un blocage judiciaire qui prend de « quatre à six mois ».
 
Promise au début du quinquennat comme une grande loi sport destinée à encourager la pratique sportive, l’ambition de ce texte a été revue à la baisse, comme l’ont souligné tous les parlementaires tant à l’Assemblée en mars dernier qu’au Sénat. Un texte qui manque « furieusement d’ambition », a ainsi résumé le sénateur Claude Kern (UDI).

quoi ressemblera le “village du football” sur le site de la piverdière ?

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L’information a été relevée par France Bleu. Pour l’extension de son centre d’entraînement, le Stade Rennais a fait appel au cabinet d’architectes ayant transformé la bourse du commerce de Paris en un magnifique musée contemporain Pinault. L’équipe Nem Architectes (Tadao Ando en est l’un des architectes phare) prévoit de créer un “Village du Football” dans la continuité du grand projet d’aménagement de la Prévalaye (derrière la rocade de Rennes et proche de Cleunay). “Nous voulons créer un véritable parc et de grands corridors écologiques”, affirment les porteurs du projet.

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Ce programme comprend un internat, une scolarité (salles de classe), des bureaux pour les services d’administration, de direction et communication, un centre de formation sportif et un centre d’entraînement professionnel. Quatre bâtiments se déploieront autour d’une place, représentant chacun une entité du Club, reliées par des grands auvents inclinés. La livraison est prévue en 2023 sur 3, 5 hectares..
Ce projet fait l’objet d’une forte opposition des écologistes. Son permis de construire pourrait être déposé au dernier trimestre 2021. Une manifestation est d’ores et déjà prévue ce lundi, juste avant le conseil municipal de Rennes.

4 choses à savoir sur Jeanuël Belocian, convoqué pour la première fois avec les pros

Frère du hurdler Wilhem et néo pro depuis le 10 novembre 2021, le jeune milieu de terrain de 16 ans est du déplacement à Lens avec l’équipe première.

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Jeanuël Belocian (2005), qui a signé son premier contrat professionnel avec le Stade Rennais en novembre dernier, est du voyage à Lens avec l’équipe première pour la première fois de sa jeune carrière. Avec Mathys Tel, ils sont deux 2005 dans le groupe. Le milieu de terrain, qui est lié à son club formateur jusqu’en 2024, est perçu comme l’un des beaux espoirs de la génération 2005 française par les observateurs. On vous propose de mieux le connaître.

Belocian, symbole des Abymes
Né aux Abymes, en Guadeloupe, le 17 février 2005, Jeanuël Belocian est arrivé en Bretagne au mois de juillet 2020. Le gaucher était suivi par le staff Rouge et Noir depuis 2016, lorsqu’il évoluait dans les catégories U10-U11 avec son club du Stade Lamentinois. Il effectue ses premiers essais à Rennes au début de l’année 2017 et signe son premier contrat aspirant courant 2019. Premier joueur du Stade Lamentinois à rejoindre le SRFC, Belocian devient alors le symbole du partenariat entre son club d’origine et son club actuel. Après avoir passé, deux années au pôle espoir du CREPS Antilles-Guyane, la signature de son premier contrat professionnel avec les Rennes ne peut que renforcer la crédibilité du partenariat entre le club guadeloupéen et le 4e meilleur centre de formation européen (dernier rapport du CIES), datant déjà de 5 ans.

Belocian, une famille de champions
Belocian est un nom déjà bien connu du sport français. En effet, Jeanuël n’est autre que le petit frère de Wilhem Belocian, spécialiste du 110 m haies en équipe de France. Âgé de 10 ans de plus que son cadet, Wilhem relève lui aussi de grands espoirs dans sa discipline. Ce dernier détient un palmarès déjà bien garni tant sur le plan personnel que collectif. Considéré comme l’un des meilleurs hurdlers français, le Guadeloupéen est champion d’Europe 2021 de 110 mètres haies en salle, également auréolé du titre de Champion de France de la discipline, en juin dernier à Angers. Une blessure a cependant empêché l’aîné de performer aux JO de Tokyo l’été dernier. Une désillusion pour sa deuxième participation olympique, après la première de 2016, à Rio. Il a d’ailleurs décroché sa première médaille européenne la même année. Champion du monde junior en 2014, Wilhem a détenu le record du monde junior (12’99’’) jusqu’en 2021, battu depuis par son compatriote Sasha Zhoya (12’72’’).

Belocian, qualifié pour le Tour Élite de l’Euro 17 avec les Bleuets
International U17 français, Jeanuël Belocian et les hommes de José Alcocer se sont récemment qualifiés pour le Tour Elite de l’Euro U17, prévu au printemps 2022 et qualificatif pour la phase finale de la compétition. La France est dans le groupe de l’Angleterre, du Luxembourg et de la Russie. Qualifiés au nez et à la barbe de Chypre grâce au goal-average, les tricolores devront se montrer plus solides pour espérer défendre l’étendard en Israël.

Pour en revenir au Rennais, il comptabilise aujourd’hui 7 matchs avec la sélection nationale U17, ayant notamment pris part au tournoi international de Montaigu en août dernier.

Belocian, meilleur espoir du Tournoi européen U21
Faisant partie d’une génération 2005 française ayant essuyé les plâtres de la crise Covid, en club comme en sélection, le milieu de terrain n’en demeure pas moins un grand espoir de ce millésime. Et s’il n’a pas disputé beaucoup de matchs de championnat U17 National pour sa première saison au Stade Rennais, le gaucher a profité du début de l’exercice 2021-2022 pour s’illustrer. Se distinguant aujourd’hui parmi le groupe N3 ou l’effectif U19, c’est au tournoi Européen U21 des Centres de Formation de Ploufragan que Jeanuël avait stupéfait nombre d’observateurs. À 16 ans, le Guadeloupéen s’était alors logiquement vu récompensé du titre de meilleur espoir de la 23e de la compétition, dont la réputation n’est plus à faire. Le néoprofessionnel devançait alors des prospects tels que le belge Lucas Noubi (2005), surclassé en sélection U18, ou encore Désiré Doué (2005), son coéquipier à Rennes et en équipe de France

Continue de nous régaler à Rennes !

Benjamin Bourigeaud a franchi la barre des 200 matches disputés avec le Stade Rennais samedi dernier à Lens. Adrien Hunou, son grand pote qui a quitté le club l’année dernière, lui rend hommage pour Ouest-France.
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Adrien Hunou et Benjamin Bourigeaud ont formé le duo « Tic et Tac » pendant plusieurs saisons au Stade Rennais. Au moment où Benjamin Bourigeaud vient de franchir la barre des 200 matches joués avec les Rouge et Noir, Adrien Hunou, qui s’est arrêté à 160, lui rend hommage.

Que représente cette barre des 200 matches pour Benjamin Bourigeaud ?

Je trouve que c’est logique. Pour connaître Bourige depuis pas mal d’années, c’est quelqu’un qui est très ambitieux, qui est marqué par les clubs où il passe. C’est un mec de club, en fait, il donnera toujours tout pour son club. Avoir cette fidélité de nos jours, c’est très rare, parce qu’on sait à quel point les mercatos s’enchaînent. Ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir cette fidélité et c’est tout à son honneur de s’inscrire dans la durée à Rennes.

Il le fait sur une période dorée du club, avec une concurrence extrême.

Oui, pour avoir côtoyé les mêmes coaches que lui à Rennes, c’était à chaque fois : « Bourige, on s’appuie sur lui, que ce soit sur ou en dehors du terrain ». Avoir cette continuité, ce n’est pas donné à tout le monde parce que le Stade Rennais grandit, a des objectifs très hauts, vise la Coupe d’Europe. Quand on voit le dernier mercato, où le club a beaucoup investi, ce n’est pas évident de répondre présent. Mais c’est totalement mérité pour lui.

« Il ne compte pas s’arrêter là »

Il est l’un des chouchous du public. Comment expliquez-vous cet amour avec les supporters ?

On est un peu pareil avec Bourige. Déjà, sur le terrain, on va tout donner, de la première à la dernière minute. Même si on est un peu moins bien. Pour en avoir discuté avec lui, on a cet amour pour le maillot. On a aussi vécu dans cette ville de Rennes, en partageant avec les supporters… Forcément, on s’imprègne un peu plus de ce que le club veut véhiculer comme valeurs et sur le terrain, on se dépasse.

Il y a eu des épisodes marquants : la fête après la victoire en Coupe de France, le surnom « Tic et Tac »… L’humain le rapproche du public.

Oui. Après, je ne dis pas que ceux qui ne vivent pas la ville de Rennes ne vont pas réussir. Mais c’est sûr que des anecdotes comme la Coupe, « Tic et Tac », se retrouver en ville et échanger avec des supporters… Cela crée un lien. Mais avant tout, ce sont ses performances qui font qu’il mérite ses 200 matches.

Ce qui rend l’aventure encore plus belle, c’est cette année 2019.

Complètement. Des étapes comme ça nous lient, on s’est inscrit dans la répétition des Coupes d’Europe. Bourige en a fait grandement partie et je pense que c’est important pour un club d’avoir des joueurs fidèles comme lui, pour l’amener dans cette continuité le plus haut possible.

Ces 200 matches, ça compte pour lui ?

Bien sûr, je le connais dans la vie de tous les jours. Il est fidèle avec ses amis, sa famille… Pour en avoir discuté avec lui, pour l’avoir félicité, il était content et ému. Et il ne compte pas s’arrêter là, parce que la saison est encore loin d’être finie.

Que lui avez-vous dit ?

Félicitations, j’attends maintenant ta prolongation, parce qu’il ne te reste plus qu’un an de contrat ! Continue de nous régaler au Stade Rennais ! Il a rigolé, mais il verra bien où l’avenir le mène. Une carrière passe vite, il faut savoir l’optimiser, mais je ne me fais pas de souci pour lui quant à ses choix futurs.

Des faux pass sanitaires en Ligue 1, Bertrand Latour lâche un scoop

Le football joue-t-il le jeu dans l'épidémie de Covid ? Pas du tout pour Bertrand Latour, qui pose des accusations sérieuses.

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Avec plus de 300.000 cas positifs par jour, c’est toute la société française qui est dans le tourbillon de la 5e vague de Covid. Son variant Omicron, plus contagieux, se propage et comme tous les secteurs, le football n’y échappe pas. Si la Ligue a fait évoluer son protocole, le gouvernement a aussi dicté de nouvelles règles pour faire face à cette épidémie galopante. Le pass sanitaire est devenu un outil quasiment indispensable pour les citoyens, et les joueurs professionnels sont concernés également. Selon les chiffres des clubs, plus de 90 % des joueurs sont vaccinés contre le Covid, et peuvent donc présenter leur pass sanitaire pour notamment revenir plus rapidement en cas de test positif, comme la nouvelle procédure l’y autorise. Mais certains joueurs réticent à se faire vacciner, auraient pris des chemins détournés selon Bertrand Latour. Dans une prise de parole musclée sur La Chaine L’Equipe, le journaliste a expliqué à un Raymond Domenech totalement incrédule, que plusieurs joueurs de Ligue 1 utilisaient un faux pass sanitaire pour pouvoir jouer.

Des tests évités pour permettre aux joueurs de jouer ?
« Je passe ma vie à parler à des agents ou des joueurs de football qui me disent que ceux qui ne voulaient pas se faire vacciner, ils ne se sont pas faits vacciner depuis. C’est juste qu’ils ont acheté des pass sanitaires. Des faux. Je le dis et je l’assume. Il y en a beaucoup dans le football français, je le dis et je le répète s’il le faut. Depuis des mois, ils présentent un faux passe sanitaire. Les instances ne le savent pas, c’est du faux et ils l’achètent 1500 euros et les clubs ou les instances ne sont pas forcément au courant », a annoncé Bertrand Latour, pour qui les joueurs, par leurs agents ou leur entourage, peuvent facilement se procurer un faux pass sanitaire et ainsi utiliser un procédé frauduleux pour continuer à jouer sans être vacciné, et sans être embêté par l’absence de justificatif. Sur le plateau de La Chaine L’Equipe, les soupçons se sont ensuite portés sur certains clubs, qui préfèrent ne pas tester les joueurs avant les matchs, et attendent le lendemain d’une rencontre pour annoncer le test positif d’un joueur. Ce n'est - a priori - plus possible avec le nouveau protocole de la LFP.

Ces derniers temps, le gouvernement a décidé de s’attaquer aux faux pass sanitaires, qui se chiffreraient à quasiment 200.000 en France depuis le mois de décembre. Le Ministre de la Santé Olivier Véran a récemment fait savoir que le 5 % des patients hospitalisés pour le Covid avaient présenté un faux pass sanitaire à leur entrée à l’hôpital.

S.G.S.B.

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