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L’Atlético Mineiro traverse une période critique après sa défaite aux tirs au but en finale de la CONMEBOL Sudamericana face à Lanús. Ce match nul sans buts au stade Defensores del Chaco crée une...
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Proche d’un licenciement, Habib Beye a réussi à remonter la pente avec Rennes. Sur une série de trois victoires en championnat, le club breton va mieux et produit même un football plutôt séduisant....
En signant un troisième succès d'affilée contre Monaco (4-1), le Stade Rennais se hisse ce dimanche matin dans le top 5. Ce n'est plus le même qu'il y a encore un mois, quand Habib Beye avait été en...
Rennes a infligé, ce samedi soir, une correction à Monaco (4-1), qui concède sa troisième défaite de rang en Ligue 1. Les Bretons passent devant leur adversaire du jour au classement. Paul Pogba est...
Près de trois mois après son arrivée en Bretagne, Estéban Lepaul, deuxième meilleur buteur de Ligue 1 avant cette journée, ne regrette pas son choix. Sa nouvelle vie rennaise, épanouissante,...
Initialement créé fin 2008, le Bâton de Bourbotte trouve son origine en 1946 entre les différents protagonistes du championnat de France de première division. Propriété depuis le 29 octobre du FC...
Formé au Stade Rennais, Jérémy Gélin va enfin se relancer à l'AS Nancy Lorraine Jérémy Gélin va enfin rebondir. Libre depuis son départ du Panserraïkos en Grèce, le défenseur central de 28 ans...
Entre harcèlement, concurrence, camaraderie, échec et réussite, Cyprien Junior Kouakam-Dubois se livre sur son quotidien dans le centre de formation du Stade Rennais.
Le Stade Rennais se transforme progressivement en équipe conquérante. Déplacement réussi à Metz où Habib Beye et ses joueurs ont remporté leur quatrième succès consécutif en Ligue 1, grâce à un but précieux de Valentin Rongier. Cette victoire marque un tournant après un début de saison chaotique, propulsant le club rennais à la quatrième place du classement général.

Rennes a dominé une rencontre équilibrée où la différence s’est faite sur un instant décisif. Cette performance s’avère d’autant plus significative que des formations prestigieuses comme Lens et Nice ont échoué récemment sur le même terrain. L’équipe affiche désormais une solidité retrouvée, loin des incertitudes des premières journées qui inquiétaient les observateurs.
Habib Beye exprime son contentement sans détour après la rencontre. Le coach insiste sur l’importance de ce résultat face aux épreuves traversées précédemment. Il reconnaît une première demi-heure brillante avant une perte de contrôle, mais souligne que la capacité à tenir mentalement prime sur la maîtrise permanente. Metz a domicilié la seconde période, imposant sa pression, mais Rennes a su résister collectivement.
Beye soulève un point stratégique crucial : l’effectif réduit limite les options offensives, sans doublure pour tous les postes. La connexion entre certains attaquants manquait de fluidité, rendant le jeu collectif plus difficile. Le technicien rappelle son rôle protecteur durant la période trouble, préservant ses joueurs des critiques excessives tout en valorisant leur engagement.
La résilience devient le fondement du redressement rennais. L’imparation ne constitue plus un obstacle insurmontable, mais plutôt une étape surmontée par la solidarité du groupe. Avec ce momentum positif, Rennes envisage une implantation durable parmi les prétendants européens, portée par une confiance enfin restaurée.
De retour à son meilleur niveau, Brice Samba a encore été XXL contre le FC Metz (1-0). Le portier breton s’affirme au meilleur des moments, à quelques mois du Mondial 2026.
Si le Stade Rennais est revenu au premier plan, il le doit en grande partie grâce à Brice Samba. Sur les quatre derniers matches, le portier de 31 ans n’a encaissé que deux buts et s’est notamment montré décisif contre le Paris FC, avec quatre arrêts décisifs réalisés, et également contre Monaco, où il a su se montrer décisif. Mais sur la pelouse du FC Metz, le numéro trois de l’équipe de France a confirmé sa bonne forme et a réalisé son meilleur match depuis le début de la saison, lui dont le transfert, à hauteur de 13 millions d’euros, avait été contesté l’an passé.
S’il a pu voir Yegbe manquer l’immanquable, Brice Samba a fait preuve de charisme dans les cages bretonnes en s’imposant comme un leader, n’hésitant pas à reprendre ses défenseurs, dont Lilian Brassier juste avant la pause. Mais l’ex-Lensois a surtout été décisif en s’offrant cinq arrêts, dont une magnifique double-parade devant Touré, puis Bokeke (90e+2), avant de sortir une lourde frappe, dans la foulée, d’Abuashvili pour offrir la victoire à son équipe. Une performance reconnue par Valentin Rongier.
Brice Samba XXL contre le FC Metz
"Je ne suis pas entièrement satisfait, le contenu du match était insuffisant. On a été solidaires, Brice Samba a fait les bons arrêts au bon moment. Si on a dû élever la voix avec Brice ? C’est à nous de ne pas perdre le fil, on est un groupe soudé, parler nous a permis d’avancer", a reconnu le buteur de la soirée à propos de son gardien. Rejoint par Habib Beye, qui n’a pas souhaité s’attarder sur les individualités. "J’apprécie beaucoup, mais j’ai envie de mettre en avant mon groupe plutôt que les individualités".
Pourtant, Brice Samba va bien devoir continuer à se démarquer tout au long de la saison s’il souhaite figurer parmi les convoqués par Didier Deschamps pour le Mondial 2026. "J’essaie de rester performant pour rester dans ce groupe, c’est un objectif. C’est, mine de rien, une petite pression car tu ne peux pas te relâcher mais c’est le très haut niveau. Après, le coach Deschamps le dit assez souvent, il n’y a rien de figé, de sûr, on verra dans les mois à venir", avait-il reconnu lors de la dernière trêve. Mais ce vendredi, il est l’un des principaux artisans de la quatrième place rennaise au classement.
Le Stade Rennais renait de ses cendres. Depuis le faux départ de Habib Beye à la fin du mois d'octobre, le club breton est sur une série de 4 matches consécutifs sans défaite.
Le SRFC est même sur une série de trois victoires consécutives avec pas moins de 9 buts inscrits et de 2 buts encaissés. Des bons résultats ont permis à la formation rouge et noir de s’emparer de la 6e place du classement en Ligue 1 avec 21 points au compteur.
Présent en conférence de presse ce mercredi, le coach rennais a dévoilé les secrets du renouveau de son équipe qui a retrouvé la confiance. "Pour moi ce n’est pas un rebond spectaculaire. Pour deux raisons et je l’ai déjà dit. J’étais sûr que, par rapport à ce que nous étions capables de faire sur 45 minutes et malheureusement pas sûr 90 minutes, que cette équipe monterait en qualité et serait plus constante dans le temps. J’étais sûr aussi par le jeu qu’on produisait qu’on serait capables de faire mal à des adversaires. Parce qu’on l’avait montré en début de saison," a-t-il lâché dans un premier temps.
Avant de poursuivre : "On a renforcé les idées claires que l’on avait dans notre jeu. On aussi fait des choix qui fonctionnent aujourd’hui. Quand on est revenu de cette situation difficile on a motivé tout le monde pour aller dans ce sens. Le groupe prend aussi confiance à travers les résultats."
Poursuivre face à Metz
Le Stade Rennais ne compte pas s’arrêter là. Les hommes de Habib Beye veulent continuer sur leur belle dynamique en ligue 1. Prochaine étape : sur la pelouse du FC Metz avec comme objectif les 3 points. Un nouveau succès les rapprocherait un peu plus des équipes de tête au classement.
Les Rouge et Noir enverrait également un message à ses concurrents confirmant ainsi son renouveau. Affaire à suivre…
La DNCG, qui s’est réunie mardi pour étudier la situation financière de plusieurs clubs, n’a pris aucune mesure financière à l’encontre du Stade Rennais.

La Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) a publié, ce mardi 25 novembre 2025, son relevé de décisions concernant le réexamen de la situation financière des clubs professionnels pour la saison 2025-2026.
Parmi les dossiers examinés figurait celui du Stade Rennais, engagé en Ligue 1 McDonald’s. Le club breton ressort sans la moindre restriction : aucune mesure n’a été prise à son encontre par la Commission de Contrôle des Clubs Professionnels.
Le Stade Rennais pourra ainsi poursuivre la saison sans contrainte supplémentaire, que ce soit en matière d’encadrement de la masse salariale ou de limitation des mouvements sur le marché des transferts. Un signal positif pour le club, qui peut aborder la suite de l’exercice 2025-2026 dans de bonnes conditions.
L'écran noir est confirmé. Le "Netflix du sport" jette l'éponge avec effet immédiat et laisse des milliers d'abonnés dans le flou total. La catastrophe industrielle continue.
L’onde de choc est immense et la nouvelle est tombée comme un couperet ce mardi midi. Le diffuseur a décidé de tout arrêter. Après des mois de tensions, de rumeurs et de désaccords financiers, la plateforme de streaming a officiellement notifié la résiliation de son contrat de diffusion. C’est un véritable séisme pour les abonnés qui se réveillent avec la perspective d’un écran noir pour les matchs du week-end à venir. Le groupe britannique justifie cette décision radicale par une situation financière devenue intenable, affirmant qu’il est impossible de continuer à « opérer à perte ». Le modèle économique du « tout streaming » semble avoir atteint ses limites, laissant les fans et les instances sur le carreau.
La Belgique touchée, l’Europe concernée
Si les amateurs de football français ont encore en mémoire le feuilleton interminable des droits TV, c’est cette fois chez nos voisins que la foudre s’est abattue. C’est bien en Belgique que DAZN a claqué la porte. Le groupe ne diffusera plus la Jupiler Pro League, actant un divorce brutal avec le football belge quelques mois seulement après s’être retiré du marché français de la Ligue 1. Massimo D’Amario, le patron de la branche belge, ne tourne pas autour du pot : « Aucune entreprise ne peut être contrainte de fonctionner à perte. » Une déclaration qui résonne comme un aveu d’échec cuisant pour la stratégie d’expansion du groupe sur le Vieux Continent.
Pour les consommateurs belges, c’est la douche froide, mais le gouvernement a réagi vite. Rob Beenders, le ministre de la Protection des consommateurs, a arraché une garantie essentielle : les abonnés peuvent résilier leur contrat immédiatement et sans frais. C’est la moindre des choses quand le produit phare disparaît de l’étalage. Mais cela ne règle pas l’urgence sportive : des affiches comme Malines-Standard ou Anderlecht-Union prévues ce week-end se retrouvent orphelines de diffuseur. La Pro League doit trouver une solution miracle en quelques heures pour éviter le blackout total.
DAZN, un désengagement progressif du foot européen ?
Le coup est rude pour les clubs belges qui voient s’envoler un contrat vital estimé à 84 millions d’euros par an. DAZN se dit « ouvert aux discussions » pour un nouvel accord (comprenez : moins cher), mais le mal est fait. La confiance est rompue. Ce nouvel épisode pose une question plus large sur la viabilité de DAZN dans le football européen. Après avoir perdu la Ligue 1 en France faute de rentabilité et lâché la Belgique en cours de route, la stratégie du groupe semble claire : couper les branches mortes, quitte à déstabiliser des championnats entiers.
On peut légitimement se demander si DAZN ne prépare pas un repli stratégique global. À force de constater que l’équation économique des droits du football européen est impossible à résoudre sans pertes colossales, le géant britannique pourrait bien finir par se désengager totalement de ces compétitions. Pour les fans, le message est inquiétant : la bulle des droits TV n’en finit plus d’éclater, et ce sont toujours eux qui trinquent à la fin.
Proche d’un licenciement, Habib Beye a réussi à remonter la pente avec Rennes. Sur une série de trois victoires en championnat, le club breton va mieux et produit même un football plutôt séduisant. Ce qui n’était pas gagné au départ…
Une dynamique retrouvée. La saison du Stade Rennais est pleine de rebondissements et il était difficile d’analyser cette équipe. Après un début de saison complètement manqué et une crise sportive, l’étau semblait se resserrer autour d’Habib Beye. Le coach sénégalais était même plus que jamais sur le départ après un enchaînement de défaites, et Rennes avait fini par lui donner un ultimatum. Avec un groupe accusé d’avoir lâché son coach et des cadres en cruel manque de confiance, on ne donnait pas cher de la peau de l’ancien entraîneur du Red Star. Et pourtant…
Après un match nul face à Toulouse (2-2), la formation rennaise a relevé la tête en enchaînant des victoires de plus en plus marquantes : 4-1 face à Strasbourg, 1-0 face au Paris FC, puis une nouvelle victoire 4-1 contre l’AS Monaco ce samedi soir. Dix points pris sur douze possibles, quasiment le même total que sur les neuf premières journées de Ligue 1 (11 points). Sur le terrain, Rennes ne s’est pourtant pas métamorphosé. Les joueurs n’ont presque pas changé, et pourtant le contenu est bien différent. Pour Habib Beye, tout n’est qu’une question de confiance, de dynamique qui a basculé.
Une série qui fait du bien
« Lorsqu’on faisait des 2-2 et que les matches n’étaient pas forcément aboutis ou constants, il y avait beaucoup de qualités dans notre jeu sur les périodes abouties. Je prends la première mi-temps de Nantes : c’est du très haut niveau. Après, je ramène cela aussi au vécu commun de cette équipe avec cinq-six nouveaux joueurs, et il fallait qu’ils aient des automatismes, un vécu positif et négatif. Quand vous êtes presque en train de toucher le fond, que les résultats négatifs s’enchaînent avec le même scénario, j’ai dit aux gars après Toulouse : “Les solutions, on les a, mais il doit y avoir une prise de conscience par rapport à ce qu’on est capables de faire. S’il n’y avait pas de football, je vous dirais que c’est fini, qu’on est morts. Mais lorsque vous produisez du jeu, vous savez qu’à un moment donné la réussite va tourner.” Je prends l’exemple du match contre le PFC : je vous garantis qu’il est moins abouti que d’autres où on n’a pas eu de résultat. On gagne avec un peu de réussite parce qu’on a été constants sur 90 minutes, comme contre Monaco. Et on sait que notre moment va arriver, parce que la confiance est plus importante en ce moment et qu’on a beaucoup de talent dans cette équipe pour valider nos temps forts », a-t-il expliqué en conférence de presse.
Sur le papier, cette équipe se reflète désormais dans des joueurs en pleine confiance. Le duo défensif Jérémy Jacquet – Ait Boudlal commence à s’imposer, et Habib Beye parvient surtout à installer une ossature stable dans son système à trois défenseurs. Le retour de Breel Embolo a également fait beaucoup de bien, notamment grâce à sa capacité à peser sur les défenses et ainsi libérer Lepaul et les deux pistons (Al-Tamari et Frankowski). En bref, une machine qui s’affine, qui profite d’une réussite retrouvée et d’un moral en hausse. Cela se ressent sur le terrain : cette équipe ne doute plus, ne tremble plus. Désormais 5e du classement, Rennes pourra tenter de confirmer sa belle série le week-end prochain face à Metz. En cas de succès, la troupe d’Habib Beye pourrait revenir très fort et commencer à rêver du podium.
Près de trois mois après son arrivée en Bretagne, Estéban Lepaul, deuxième meilleur buteur de Ligue 1 avant cette journée, ne regrette pas son choix. Sa nouvelle vie rennaise, épanouissante, facilite son adaptation dans un environnement où il est davantage attendu.
« Je suis apte », lance Estéban Lepaul en arrivant au Roazhon Park, mercredi, après avoir satisfait à sa visite médicale du travail. Les défenseurs de Ligue 1 avaient peu de doutes sur le sujet, puisque l'attaquant de 25 ans arrivé d'Angers cet été compte déjà 8 buts cette saison, et seul le Strasbourgeois Joaquin Panichelli le devançait avant cette journée (9 réalisations). Après un court séjour à Barcelone au début de la trêve internationale « pour prendre un peu le soleil », le nouveau chouchou rennais s'est posé pendant trois quarts d'heure pour raconter son adaptation express et sa nouvelle vie en Ille-et-Vilaine.
Presque trois mois après votre arrivée, vous sentez-vous pleinement rennais ?
Oui, je me suis acclimaté. On a trouvé une maison rapidement alors que Rennes est une ville un peu saturée au niveau immobilier, on travaille dans un cadre fantastique, et la ville, je la découvre petit à petit. J'habite en dehors, j'ai besoin de campagne, de champs, de pouvoir balader mon chien tranquillement, mais ça me va très bien. Et on est à dix, douze minutes du centre d'entraînement et du stade, donc c'est nickel. Des amis m'avaient parlé de cette ville où le cadre de vie est sympa, et c'est vrai que ça colle. C'est un peu mieux qu'Angers dans le sens où il y a un peu plus de choses, mais ça y ressemble parce que c'est calme, même s'il y a souvent du monde dehors. Et là, Breel (Embolo) a emménagé deux semaines après moi, on est juste séparés par une clôture. Il me va bien comme voisin !
Avez-vous découvert un peu le coin ?
Il y a un mois, j'étais à Dinard. Je connaissais un peu, comme Saint-Malo et Erquy. On m'a aussi parlé du golfe du Morbihan, ce sera sûrement la prochaine étape. Je pense qu'il y a pas mal de choses à faire ici. J'avais beaucoup aimé Lyon (où il a été formé jusqu'en 2020). Et j'adore ma ville de Strasbourg (il a grandi en Alsace), je m'y sens bien, j'y ai tous mes repères. C'est sûrement celle que je préfère. C'est propre à chacun, mais j'ai besoin d'être épanoui là où je vis, je ne veux pas qu'à chaque fois que je rentre ou sorte de chez moi, ce soit une corvée. Par exemple, Orléans, j'ai bien aimé le club, mais je me retrouvais un peu moins dans la ville. Je n'habitais pas encore avec ma fiancée, c'est peut-être pour ça aussi que j'ai un peu moins aimé. Ce n'était pas un calvaire non plus, on avait notre petit resto habituel.
Initialement créé fin 2008, le Bâton de Bourbotte trouve son origine en 1946 entre les différents protagonistes du championnat de France de première division. Propriété depuis le 29 octobre du FC Metz, il s’est, cette saison, matérialisé. Un petit bout de bois qui fait pour le moment la fierté des Lorrains.
Au centre d’entraînement de Frescaty, à quelques kilomètres du centre de Metz, Gauthier Hein sort de l'entraînement et s’empare du Bâton de Bourbotte, un témoin en bois d’une trentaine de centimètres gravé de son nom sur la longueur. "Il se plaît bien dans le vestiaire messin", sourit le numéro 10 du FC Metz. "Il y a trois matchs on ne le connaissait pas mais on s’en est emparé après Lens et depuis on a gagné nos deux matchs qui ont suivi. Il nous porte chance, on espère le garder le plus longtemps possible." Car depuis un mois, ce Bâton de Bourbotte fait partie du quotidien des Lorrains. Au stade, à l’entraînement, il est checké par les supporters, présenté aux partenaires et s’invite aux petites fêtes entres collègues. "Il est avec nous chaque jour et partage même les anniversaires", se marre Hein. "Le week-end dernier, on a fêté l’anniversaire de Maxime Colin chez lui avec ma compagne, elle a pris sa petite photo avec. Il appartient au FC Metz et à la ville de Metz."
Bourbotte du nom du capitaine du LOSC, premier champion de D1 d’après-guerre
Supporter des Grenats depuis ses 7 ans, Julien a connu les épopées en Coupe d’Europe. Ravi de voir son club enfin lancé cette saison, il voit en ce bâton un "porte-bonheur. On l’a un peu découvert le mois dernier mais il matérialise notre belle série de trois victoires, on le voit partout. C’est notre bâton, on veut qu’il reste à nous." Il faudra pour cela ne pas perdre au stade Francis Le Blé ce week-end face à Brest au risque de devoir le laisser filer en Bretagne où il a séjourné pour la dernière fois le 19 mai 2024 et la première… le 21 septembre 1982. Car oui, il faut revenir des dizaines d’années en arrière pour connaître le premier Bâton de Bourbotte.
"Le concept a été créé par un blog de football fin 2008 qui s’appelait Poteau rentrant. Les administrateurs avaient pris comme premier vainqueur du bâton le premier champion d’après-guerre qui était Lille", remémore Guillaume Amary, statisticien et Community manager du Bâton. "Le premier match pour s’emparer du bâton était un derby entre Lille et Roubaix. Et le capitaine du Lille champion en 1945-46 s’appelait… Bourbotte." Alors Guillaume, Sarthois d’origine, a décidé de retrouver sa trace. "Le site a disparu en 2013, le bâton avec. Trois ans plus tard, on s’est en est souvenu avec un ami. En regardant un multiplex on s’est demandé ce qu’il était devenu. Alors on a refait le parcours de tous les clubs." Il a fallu pour cela refouiller les archives, retrouver le résultat de 2.912 matchs de première division. "Le LOSC a perdu son premier bâton au cours de la premi,ère saison comptabilisée puis s’en est suivi 952 changements de détenteurs et 53 équipes différentes" chiffre Guillaume, gardien de toutes les statistiques et développeur de sites internet au quotidien.
"Le PSG est l’équipe qui l’a le plus obtenu grâce à une percée dans cette dernière dizaine d’années. 247 matchs avec le bâton suivi par Nantes avec 201. Pour ce qui est de la plus longue série, c’est Paris avec 26 matchs consécutifs avec le bâton en 2013 et 2024. Le plus grand détenteur du bâton, c’est Blaise Matuidi à 93 reprises. Je peux aussi vous dire que le bâton fuit le Paris FC, incapable de s’en emparer alors qu’il en a eu l’occasion neuf fois dont la dernière cette saison contre Lens mais ils ont été battus."
Un bâton matérialisé cette saison, qui a d’abord suscité peu d’intérêt
Longtemps fictif, le Bâton de Bourbotte a cette saison trouvé un aspect physique. L’idée sort de la tête de Corentin Avrillon, chargé de relations clients dans une agence de communication à Strasbourg. "En 2021, une chaîne Youtube sort une vidéo concernant ce bâton, raconte son histoire, j’ai trouvé ça cool de le matérialiser qu’on puisse s’en amuser." L’idée a fait son petit chemin dans l’esprit de cet Alsacien de 24 ans, puis il s’est lancé. "J’ai travaillé avec un artisan avec qui on a coupé le bâton, on a fait des biseaux pour en faire quelque chose de propre mais pas hyper chiadé avec du vernis ou autre, simplement une belle gravure." Fan du Racing Club de Strasbourg, Corentin est ravi de voir son club de cœur récupérer le bâton la saison dernière et cherche à le présenter au centre d’entraînement des Racingmen "pour que la dynamique se fasse." Mais il trouve porte close.
En revanche, sur les réseaux, le phénomène prend à coups de likes et de retweets, le bout de bois commence à se faire connaître des supporters. "Rennes récupère le bâton en tout début de saison", explique Corentin. "On a contacté, avec Guillaume qui gère le site, un supporter en se disant que ça allait être un relais entre supporters. Puis Rennes perd contre Lorient alors un supporter de Lorient récupère le bâton et c’est là que l’histoire commence. Le FC Lorient a pris connaissance qu’il était détenteur du bâton, demande à faire des photos avec le relais, il est présent au Stade du Moustoir, sur des photos dans des loges." Puis Lille, premier détenteur, le récupère. "C’est le gars de la com' de Lorient qui l’a filé à celui du Losc après le match puis c’était parti, Lens le reprend en fait une belle communication dans les vestiaires, on en parle sur Ligue 1+ puis maintenant Metz qui gère à mort dans leur communication à s’amuser avec."
Corentin et Guillaume sont ravis alors que chez les diffuseurs du championnat, on s’en amuse aussi. "Ce bâton fait appel à la part d’enfant en nous", se réjouit Félix Rouah, animateur du Multiplex sur L1+. "Dans le Multi, on a souvent les équipes de deuxième partie de tableau et chez L1+ on laisse la part aux idées surtout pour les équipes moins en vue médiatiquement. On veut des histoires parallèles et celle du bâton s’inscrit dans ça. L’objectif est que ce bâton n’aille pas dans les mains du PSG, je trouve qu’il est très Multiplex-compatible." Le créateur du relais en bois abonde dans ce sens. "Ce week-end c’est Brest-Metz pour récupérer le bâton, ce n’est pas l’affiche la plus sexy du championnat mais par contre savoir que c’est une bataille pour le bâton, ça peut donner en vie de regarder. Et même en fin de championnat, quand les places seront dessinées, cela apportera un petit enjeu pour les équipes du ventre mou. Après, est-ce que le PSG, s’il le récupère, jouera-le jeu?" Corentin s’en inquiète: "Tu es champion d’Europe alors bon le bâton… Mais s’ils gardent leur invincibilité jusqu’à la fin du championnat mais continuent d’en parler ça me va. Ma plus grande crainte, c’est celle de l’oubli, après quelques mois. J’aimerais qu’il vive au moins toute la saison."
Mon rêve serait de voir les capitaines se l’échanger à la fin d’un match
Et que le relais se fasse entre les acteurs du jeu et non plus en coulisses. L’idéal, le voir être échangé entre entraîneurs, capitaines ou joueurs. "C’est un rêve de le voir sur le terrain avec les joueurs, passer devant les supporters. Le rêve d’une personne, que je suis, qui a envie d'un foot plaisir, d'un foot loisir, d'un foot qui représente des belles valeurs, de fair-play, d'amusement, qu’on ne retrouve plus forcément. Le voir passer de main en main entre coachs ou capitaines serait une image forte qui véhiculerait de beaux messages, notamment pour la jeune génération."
Guillaume Amary imagine encore plus loin. "Et pourquoi pas en faire un petit trophée en fin de saison, lors des cérémonies, pour l’équipe qui le détiendra ou celle qui l’a le plus eu au cours de la saison. Ce pourrait être un petit clin d’œil, un trophée insolite comme il a pu y en avoir à la Ligue." Une Ligue qui justement pourrait se pencher sur ce bâton car le Logo de la Ligue 1 est gravé sur le relais de bois sans autorisation de celle-ci. "Je n’y ai pas pensé en le faisant gravé", avoue Corentin. "Mais si la Ligue veut le rendre officiel, pourquoi pas en discuter, voir ce qu’on peut en faire. Je veux juste que ce bâton brille, le voir circuler et que les clubs continuent de jouer le jeu." Le Stade Brestois sait de son côté qu’il peut s’en emparer ce week-end et aurait l’idée de le customiser d’un sticker, comme le font les Ultras, avant de le céder le plus tard possible.
Le Stade Rennais reçoit l’AS Monaco ce samedi pour la reprise de la Ligue 1. Les hommes d’Habib Beye veulent poursuivre leur bonne série après deux victoires consécutives avant la trêve. Cependant, le technicien des Bretons sera privé de Séko Fofana. L’Ivoirien a écourté son séjour en sélection.

Retour du côté de la Piverdière de manière anticipée pour Séko Fofana. Ouest France annonce que le joueur du Stade Rennais est revenu lundi en Bretagne après avoir ressenti une gêne musculaire pendant la trêve internationale avec la Côte d’Ivoire. Le milieu de terrain de 30 ans n’a pas pris part à la défaite de son équipe face à l’Arabie Saoudite le 14 novembre dernier. Ce mardi, les Eléphants se sont imposés 2-0 face à Oman, le joueur du Stade Rennais était quant à lui déjà en Bretagne. Moins utilisé en Ligue 1 ces dernières semaines par son entraîneur, Seko Fofana se dirige vers un forfait face à Monaco ce samedi.
Seko Fofana vers un forfait ce week-end
"Sa présence pour la 13e journée de Ligue 1, ce samedi face à l’AS Monaco (19 h), pourrait être compromise", écrit Ouest France. Après une préparation physique complète cet été, le joueur a été épargné par les blessures sur le début de la saison. Écarté par Habib Beye lors du match nul à Toulouse, Séko Fofana a désormais perdu sa place dans le onze du technicien de l’équipe bretonne. Sur le banc face à Strasbourg, il a vu Rennes réaliser le match le plus abouti de sa saison. Désormais, l’ancien lensois va devoir soigner ce pépin physique et espérer retrouver du temps de jeu pour intégrer le groupe de la Côte d’Ivoire pour la Coupe d’Afrique des Nations au Maroc. La compétition débute le 21 décembre prochain et les Éléphants se situent dans le groupe de la mort aux côtés du Mozambique, du Cameroun et du Gabon.