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Construire un nouveau stade de foot ou agrandir le Roazhon Park ?

Le propriétaire du Stade Rennais, François Pinault, veut un nouveau stade pour accueillir son équipe et cible la friche industrielle proche du Roazhon Park. La Ville de Rennes se dit fermement opposée au projet. Associations écologistes et opposition municipale donnent leur avis sur un sujet qui n’a pas fini de faire parler.

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Le projet a de l’allure. Un stade de 40 à 45.000 places, flambant neuf, pour accueillir les matches du Stade Rennais. L’actionnaire principal, le milliardaire François Pinault, cible la friche industrielle de la Barre Thomas, située de l’autre côté de rocade, presque face au Roazhon Park.

Comme le revèle une enquête du Mensuel de Rennes, le projet de François Pinault n'a pas les faveurs de Nathalie Appéré et de la ville de Rennes, loin de là.

Pour les promoteurs du projet, l’idée d’un nouveau stade répond à deux contraintes. D’abord, le Roazhon Park avec ses 29.000 places n’est plus assez grand. La plupart des matches se jouent à guichets fermés. Beaucoup de spectateurs ne trouvent pas de billets. Pour eux, c’est une frustration. Pour le club, c’est un manque à gagner conséquent.

Ensuite, François Pinault et le Stade Rennais deviendraient propriétaires du stade, comme c’est le cas de la majorité des grands clubs français et européens. Il n’aurait plus à payer la location du Roazhon Park, propriété de la municipalité.

Pour Loïck Le Brun, élu municipal de l’opposition à la Ville de Rennes, "cette évolution irait dans le sens de l’Histoire".

Ce serait une forme de reconnaissance et de respect de la part de la ville que de laisser François Pinault construire un grand stade à Rennes. Sur des terres industrielles et avec l’argent à 100% privé
Loïck Le Brun
Conseiller municipal (centre droit) à Rennes

Selon lui, "ce serait une forme de reconnaissance et de respect de la part de la ville que de laisser François Pinault construire un grand stade à Rennes. Sur des terres industrielles et avec l’argent à 100% privé" insiste-t-il.
Le projet aurait une ambition plus large. Sur le modèle de Lyon, il rêve d’un site qui n’accueillerait pas que du football, mais aussi des commerces, des lieux de culture, des événements, etc…

La ville pas favorable à un nouveau stade
Il est peu de dire que la mairie de Rennes est réticente face à ce projet. Consciente de la vétusté et de la trop faible capacité d’accueil du Roazhon Park, elle préférerait un agrandissement du stade actuel.

L'équipe municipale a été échaudée par le précédent bras de fer qui a opposé écologistes d’un côté, mairie et Stade Rennais de l’autre, concernant l’agrandissement du centre d’entraînement de la Piverdière.

Tout le monde à Rennes est très attaché au Roazhon Park, qui est superbe et qui a la particularité d'être un stade dans la ville
Frédéric Bourcier . Délégué aux Sports à la Ville de Rennes

"La municipalité a investi des dizaines de millions d'euros pour rénover et agrandir l'équipement en 2004, rappelle Frédéric Bourcier, délégué aux Sports à la mairie. Tout le monde à Rennes est très attaché au Roazhon Park, qui est superbe et qui a la particularité d'être un stade dans la ville. Après avoir échangé avec les dirigeants du club, nous avons lancé une étude technique pour évaluer les possibilités d'agrandissement du Roazhon Park".

En 2019, les projecteurs avaient été mis aux normes pour pouvoir accueillir sept matchs de la Coupe du Monde féminine. Coût de l’opération : 1,2 million d’euros.

On défend des intérêts privés avec de l’argent public. L’idéal serait que le centre de formation et le stade quittent Rennes et s’installent en deuxième ou troisième couronne.
Pascal Branchu . Association environnementale "La nature en ville"

Cette fois, la mairie vise un agrandissement de la tribune Vilaine, pour porter la capacité du stade à environ 35.000 places. Une aberration, pour Pascal Branchu, de l’association environnementale "La nature en ville", qui croit savoir que le projet inclut une partie de tribune sur pilotis avec des poteaux plongés dans la Vilaine.

Il renvoie François Pinault et Nathalie Appéré dos à dos. "Il faut qu’ils reviennent à la raison. On est très loin du sport, affirme-t-il. Qui plus est, on défend des intérêts privés avec de l’argent public. L’idéal serait que le centre de formation et le stade quittent Rennes et s’installent en deuxième ou troisième couronne".

Modifier le PLUi
Si ce stade voit le jour, ce ne sera pas avant 2030. Il faudra que ça passe par une modification du PLUi (Plan local d'urbanisme intercommunal).
À ce jour, chaque partie avance sur des œufs. À deux ans des élections municipales, Nathalie Appéré ne veut pas se rater. Elle a le pouvoir de bloquer un projet qui laisserait son empreinte sur la ville, sans dépenser un euro… Mais qui scellerait peut-être la scission avec les "Verts".

Elle peut choisir la voie que certains estiment "de la raison", peut-être un peu plus sûre d’un point de vue électoral mais alors il faudra engager des fonds publics.

Et si François Pinault en venait à se désintéresser du Stade Rennais ? "Mais attention, prévient Loïck Le Brun, François Pinault a sauvé le club il y a 25 ans. C’est un capitaine d’industrie, il sait prendre des décisions. Si la Ville lui refuse ce stade, il pourrait s’en aller. Si cela se produisait, le Stade Rennais tomberait dans les mains de qui ? Des Qataris ? Des Saoudiens ? Des Chinois ?"

Le match est loin d’être terminé.

Combien les clubs vont toucher de la manne CVC cet été

En vertu de l'accord contracté avec le fonds d'investissement CVC, les sept plus gros clubs de Ligue 1 vont récupérer le restant d'une somme globale qui leur a été attribuée en 2022.
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A l’heure où les droits TV du championnat de France n’ont toujours pas trouvé preneur, certains clubs de Ligue 1 mais aussi de Ligue 2 s’apprêtent à toucher la dernière tranche du versement initial de CVC.

Le fonds d’investissement a récupéré la cession, à vie, d'une partie (13%) des revenus d'une société commerciale destinée à faire fructifier le capital du foot professionnel français, contre un apport chiffré à 1,5 milliard d’euros. Cette manne financière du fond luxembourgeois devait s’étaler sur trois ans avec une répartition très précise validée par le Conseil d’administration de la Ligue en mars 2022.

En Ligue 1, ce sont les sept plus gros clubs qui vont toucher une partie de cette dernière tranche de CVC. Les clubs ont le choix de toucher cet argent avant la fin juin 2024 pour que ce versement soit inclus dans l’exercice 2023-2024, ou après le 30 juin afin qu’il soit inclus dans l’exercice de la saison prochaine (2024-2025).

Pour un usage bien défini
Dans tous les cas, la commission d’octroi des fonds de CVC de la LFP (dans laquelle siège le président de la DNCG) devra valider le fléchage des fonds vers des projets concrets d’investissements structurels liés aux infrastructures, au digital/marketing, développement international, etc… En aucun cas, ces versements ne devront servir à combler des pertes ou se substituer aux apports des actionnaires si nécessaire.

Si tous ces éléments sont remplis, le PSG, sacré champion de France pour la 12e fois de son histoire cette année, touchera dans les semaines ou mois qui viennent l’équivalent de 116,5 millions d’euros sur les 200 millions qui lui ont été promis. 50 millions d’euros iront à l’OL et à l’OM sur les 90 millions d’euros que les deux clubs doivent toucher chacun au total selon la répartition qui a été décidée.

Dans le détail, ce que les clubs toucheront dans les prochains mois:

  • PSG: 116,5 millions d’euros (sur un total de 200 millions)
  • L’OM et l’OL: 50 millions d’euros chacun (sur les 90 millions qu’ils doivent toucher).
  • Lille, Monaco, Rennes et Nice: 46 millions d’euros chacun (sur un total de 80 millions).
  • Bastia, Grenoble, Paris FC, Pau, QRM, Rodez: 1,5 millions chacun (clubs de Ligue 2 avec des projets d’infrastructures connus ou non nécessitant des investissements lourds).
  • Amiens, Caen, Guingamp, Valenciennes: 1,5 millions chacun (clubs de Ligue 2 avec des infrastructures ne nécessitant pas d’investissements majeurs).

Un petit-fils de François Pinault va intégrer le conseil d'administration du club

Le Stade Rennais s'apprête à changer en profondeur la composition de son conseil d'administration à l'occasion d'une réunion ce mercredi 29 mai. Selon nos informations, Louis Rogers-Pinault va intégrer le conseil d'administration du club.

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Si certains doutaient encore de l'implication de la famille Pinault dans les affaires du Stade Rennais - dont le patriarche François Pinault a fait l'acquisition en 1998 - ils peuvent être rassurés. Ce mercredi 29 mai, à l'occasion d'une réunion du conseil d'administration du club, Louis Rogers-Pinault, petit-fils de François Pinault, va intégrer ce conseil d'administration.

Selon nos informations, Louis Rogers-Pinault, qui se rend au Roazhon Park à chaque match, est un passionné du Stade Rennais, allant même jusqu'à vivre des matchs dans le kop à une époque. Il était également du voyage à Milan et fréquente parfois le vestiaire des joueurs.

Un autre nouvel administrateur promu mercredi ?
Comme révélé par Ouest-France et confirmé par France Bleu Armorique en fin de semaine dernière, cette réunion du conseil d'administration du 29 mai va également acter le départ de son président Jacques Delanoë, remplacé par Alban Gréget. Il pourrait également promouvoir un employé actuel du club, nommé par la famille Pinault, en tant qu'administrateur.

Selon nos informations, il devrait y avoir cinq membres dans le nouveau conseil d'administration du club : Alban Gréget, Dominique de Charrin, Marc-Lostie de Kerhor, Louis Rogers-Pinault, et cet employé du club dont l'identité n'a pas filtré. Rappelons qu'Olivier Cloarec n'est pas aujourd'hui administrateur du Stade Rennais et ne siège au conseil d'administration qu'en sa qualité de directeur général du club.

Le prix des abonnements du Stade Rennais augmente : comment est-ce justifié ?

Plusieurs fans déçus par les résultats sportifs du Stade Rennais grognent face à la hausse des prix des abonnements pour la saison 2024-2025. On a interrogé le club sur ce sujet.

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La campagne d’abonnement annuel pour la saison 2024-2025 du Stade Rennais est ouverte depuis jeudi 23 mai 2024 et un sentiment de colère envahit certains supporters Rouge et Noir.

La raison ? Une hausse des prix, malgré une saison décevante sur le plan sportif où le club s’est classé à une timide 10? place en Ligue 1 et n’a pas réussi à se qualifier pour une coupe d’Europe.

L’exemple de la tribune Groupe Rose "Haut"
"J’apprends que ma place en tribune Groupe Rose Haut passe de 309 à 317 euros l’année prochaine après cette saison pourrie ? C’est une blague ?", s’agace un supporter abonné depuis maintenant quatre saisons.

Pour rappel, l’abonnement à cette tribune du Roazhon Park fait partie des plus faibles en termes de prix, mais elle réunit les plus fervents fans du club, dont les Ultras (Groupe Rose Bas).

Nous avons d’ailleurs retrouvé plusieurs tarifs d’abonnements annuels en Groupe Rose Haut sur ces dix dernières années, soit entre 2014 et 2024, ce qui permet de dresser une rapide évolution :

  • Saison 2014 / 2015 : 245 euros
  • Saison 2015 / 2016 : 245 euros
  • Saison 2016 / 2017 : 234 euros
  • Saison 2019 / 2020 : 270 euros
  • Saison 2020 / 2021 : 270 euros
  • Saison 2022 / 2023 : 309 euros
  • Saison 2023 / 2024 : 309 euros
  • Saison 2024 / 2025 : 317 euros

En faisant un rapide taux d’évolution, on remarque qu’un abonné en tribune Groupe Rose « Haut » pour la saison 2024-2025 paye son abonnement 30% plus cher que lors de la saison 2014-2015.

La réaction de supporters en colère
La plupart des abonnés que nous avons interrogés acceptent difficilement ces hausses, même s’il s’agit de quelques euros chaque année.

"Personnellement, mon abonnement va augmenter de seulement 5 € la saison prochaine, car je suis dans la tribune la moins chère, en Mordelles bas (…). Le problème est que les tarifs augmentent chaque année alors que l’on a moins de matchs en championnat qu’il y a deux ans et que l’on ne bénéficiera pas de priorité abonnée pour la coupe d’Europe cette saison puisque nous ne la jouerons pas…", détaille un fan Rouge et Noir.

"J’étais abonné depuis plusieurs saisons en Mordelles Bas (Groupe Rose Bas désormais, ndlr.), mais durant le Covid, j’avais lâché l’abonnement (…). Et je voulais en reprendre un pour la saison prochaine, mais je vais hésiter au vu des prix qui augmentent encore, surtout que je ne suis plus étudiant et je ne peux plus bénéficier d’un tarif préférentiel", regrette un autre supporter.

Des tentatives de justification au sein du Stade Rennais
Contacté par actu Rennes, le club du Stade Rennais indique ne pas vouloir communiquer officiellement sur ce sujet. Une source proche du club tente néanmoins de répondre à nos questions.

Première justification : les finances du club. "Comme beaucoup, le Stade Rennais subit aussi l’inflation et donc une hausse des tarifs de l’électricité par exemple. Il y a aussi les règles du fair-play financier à respecter qui concernent l’ensemble des clubs français."

Deuxième justification : les résultats sportifs ne sont pas corrélés aux prix des abonnements. "Il ne faut pas lier les résultats sportifs et le prix des abonnements. Si le Stade Rennais termine dans le top 3 à la fin du championnat, le prix ne va pas plus augmenter pour autant."

Troisième justification : prendre un abonnement reste avantageux pour les supporters. "Entre prendre un abonnement et acheter 17 places, il n’y a pas photo. Prendre un abonnement est beaucoup plus avantageux. Nous restons aussi à des prix abordables par rapport aux meilleurs clubs de Ligue 1."

L’an dernier, les supporters faisaient aussi part de leur colère en fin de saison et le club a enregistré un taux de réabonnement atteignant 98 %, apprend-on.

Le programme de la préparation estivale se précise

La saison 2023-2024 est refermée, place déjà aux préparatifs pour la suivante, et cela va être agité en coulisse. Sur le terrain, les joueurs du Stade Rennais seront de retour à l’entraînement le 27 juin, avec un programme de préparation estivale déjà avancé, un stage à Dinard et a priori cinq matches amicaux. La reprise de la Ligue 1 se fera le week-end du 16 août.

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Le Stade Rennais est en vacances, encore groggy par une saison très loin des attentes. Les vacances vont faire du bien, avant la reprise de l’entraînement programmée à la Piverdière le 27 juin. Cinq matches de préparation devraient suivre.

Le premier match amical de pré-saison sera face à Saint-Malo (N2) le 13 juillet. La semaine suivante, le groupe partira pour sept jours de stage à Dinard. Suivra un deuxième amical contre Angers, promu en Ligue 1.

Une confrontation devrait suivre la semaine d’après contre la Real Sociedad (Liga espagnole), huitième de finaliste de la Ligue des champions. Avant un 4e match de préparation à définir encore, pour terminer le 10 août au Roazhon Park contre les Allemands du Werder Brême.

La reprise du championnat de Ligue 1 est prévue après les JO, le week-end du 16 août.

Pleine Lucarne du 21/05/2024

Nemanja Matic le reflet d'un problème à Rennes

Il était temps que la saison se termine pour le Stade Rennais. Un triste exercice 2023-2024 qui s'est ponctué par une piètre 10ème place de Ligue 1. Le board du SRFC va donc devoir rapidement tirer les conclusions d'un véritable fiasco, et rectifier le tir afin de repartir sur de meilleurs bases la saison prochaine.

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Il va donc falloir s'attendre à un été particulièrement animé, et cela à tous les étages. Si Julien Stéphan a pour l'heure été confirmé, la direction sportive devrait subir un sérieux lifting, a commencé par le remplacement du directeur sportif, Florian Maurice, dont le départ est semble t'il acquis dans les esprits.

Le Stade Rennais a donc besoin de plus de compétences pour éviter de revivre une saison cauchemardesque. C'est du moins ce qu'a laissé entendre l'ex joueur de Rennes, Romain Salin, qui a pris l'exemple de l'épineux dossier Nemanja Matic, pour mettre en avant les lacunes du SRFC.

Selon l'ex portier rennais qui évolue désormais à Fougères en National 3, le serbe avait rapidement réclamé son départ parce qu'il avait vite compris que le Stade Rennais n'était pas structurés pour atteindre les objectifs de la saison.

"S'il s'en va, c'est qu'il trouve que le club n'est pas structuré (...) Ce n'est pas structuré ici pour performer. Il s'est donc dit que ce n'était pas possible de continuer", a déclaré Romain Salin sur France Bleu.

Pas d'albums Panini pour l'Euro 2024

Topps a récupéré le marché des vignettes autocollantes pour l'Euro, où Panini était roi jusqu'alors. Dans l'album, des équipes non qualifiées et de grands joueurs oubliés.

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C’est une tradition pour beaucoup. Faire son Panini et chercher à tout prix à le compléter lors des grandes compétitions sportives est un petit plaisir pour les fans de ballon rond.

Acheter des paquets chez le buraliste, les ouvrir et découvrir avec joie que, dans le lot, des cartes complètent notre collection. Cette petite satisfaction nous était alors jusqu’alors offerte par Panini, partenaire de l’UEFA depuis près de 45 ans.

Mais les choses changent pour l’Euro 2024, qui se déroulera du 14 juin au 14 juillet en Allemagne. Topps, une entreprise américaine, a créé la surprise en récupérant le juteux marché des vignettes à coller. Et ce n’est pas forcément pour le meilleur.

Joueurs manquants, présence d’équipes qui ne sont pas qualifiées… Des imprécisions gâchent la fête.

Ramenez Panini
Pour la première fois depuis la première édition de l’Euro de football, en juin 1980, ce n’est pas Panini qui commercialise les célèbres vignettes pour l’Euro 2024, mais aussi pour celui de 2028, peut-on lire dans un communiqué de Topps.

Un coup dur pour les fans, très attachés à la célèbre maison d’édition italienne, qui font savoir leur déception sur les réseaux sociaux. Surtout que ce n’est pas qu’une question d’attachement à une marque. À l’ouverture de leur album Topps, les collectionneurs ont rencontré des déconvenues.

"La collection est incomplète. Personnellement, je suis déçu de cette collection", "l’album de Topps est une blague. Bon marché et caricatural. Ramenez Panini", "Un mélange de couleurs et une typographie enfantine… On regrette Panini", peut-on lire sur X (ex-Twitter).

Est-ce la fin de Panini ?
Que les puristes se rassurent. Panini fera son retour dans les kiosques. Dans un communiqué de décembre 2023, la FIFA a officialisé que Panini restera son partenaire exclusif pour les deux prochaines Coupe du monde de football (2026 et 2030).

Les critiques fusent chez les quelques amateurs ayant commencé à remplir leur album. Pour se faire une idée, actu.fr se l’est procuré (non sans mal).

Un album plus cher à remplir
En effet, trouver l’album n’a rien d’évident. Après avoir écumé différents points de vente (maison de la presse, grande distribution, buraliste), impossible de mettre la main sur le précieux sésame. Il a fallu le commander sur Internet pour mettre la main dessus. On a déboursé 5,99 euros pour l’album avec 24 premiers autocollants.

88 pages et 728 emplacements pour nos vignettes. Soit 50 de plus que celui de la Coupe du monde 2022. Plus de vignettes veut dire qu’il faudra débourser plus d’argent pour compléter l’album.

À un euro le sachet de six vignettes, il va effectivement falloir passer plusieurs fois à la caisse de votre buraliste. A minima, il faut acheter 121 sachets pour avoir 728 autocollants entre les mains. Encore faut-il avoir à chaque coup les bons numéros… Et aucun doublon.

À un euro le paquet, il faudra dépenser au minimum 121 euros. Vous comprendrez qu’en réalité la facture risque d’être plus élevée.

Des vignettes sans numéros de page
Sur le papier, rien de bien différent avec Panini. Mais si l’on rentre dans le détail, une première nouveauté apparaît : Topps n’indique pas le numéro de la page ou coller ses vignettes, mais son emplacement.

Par exemple, au dos de la vignette du gardien belge Thibaut Courtois, voici l’indication que l’on nous donne : "BEL 4". Cela veut dire qu’il faut se rendre sur la page de la sélection belge (encore faut-il connaître son numéro) et qu’il occupe l’emplacement 4. Une sacrée perte de temps pour les colleurs compulsifs.

Autre différence avec Panini, on ne connaît pas l’identité des joueurs sur les pages vierges de notre album. Les cases sont numérotées de 1 à 21.

Seuls leur date de naissance, leur taille et leur club figurent. Ce qui laisse une petite marge de manœuvre pour les plus connaisseurs de deviner les joueurs. Sauf que, problème, les rumeurs disent que certains joueurs manquent. Et pas des moindres : Kylian Mbappé.

Pas de Mbappé ?
À la page de l’équipe de France, impossible de retrouver la date de naissance du joueur qui a récemment annoncé qu’il quittait le PSG. Normal, il est capitaine. Et seule la date du capitaine manque à l’appel sur chacune des pages. Dommage, car cela nous aurait permis de vérifier sa présence dans l’album.

Car les rumeurs vont bon train. Selon plusieurs médias belges, l’attaquant français est le grand absent du cahier. Un problème de droit d’images, comprend-on.

Cela pourrait bien être le cas. Dans une liste de joueurs d’une série de cartes parallèles (on vous en parle juste après), Kylian Mbappé n’y est pas…

12 équipes de trop
S’il y a des absents, il y a aussi des invités surprises. Et ils sont venus en nombre. Si 24 nations ont été sélectionnées pour l’Euro 2024, 33 sont représentées dans l’album. C’est simple, neuf barragistes éliminés sont bel et bien présents.

Pourquoi ? Car l’album a été imprimé avant que la phase de barrages ne se termine. Pour rappel, celle-ci s’est tenue jusqu’au 26 mars 2024. Et l’album est commercialisé depuis… le 4 avril 2024.

Des joueurs sans maillots
Ce n’est pas tout. Comme les droits pour l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Angleterre sont toujours détenus par Panini, Topps n’a pas le droit de montrer les écussons des fédérations et donc les maillots. Ce ne sera que leurs têtes en gros plan.

Mais Topps assume. Dans les petites lignes de son album, l’entreprise reconnaît avoir commis quelques erreurs.

Vous remarquerez peut-être au fil de votre collection qu'une poignée de nations et d'athlètes ne sont pas représentés comme les autres. Malgré tous nos efforts, certains joueurs ont souhaité ne pas faire partie de cette collection. Topps

Des cartes à jouer… en plus des stickers
Contrairement à Panini, Topps mise sur plusieurs chevaux en même temps. En plus des autocollants de l’album, il y a une série de cartes parallèles à collectionner. Et celles-ci serviront… pour jouer à un jeu intitulé Match Attax.

Les règles sont explicitées dans un dépliant du kit de démarrage vendu séparément de l’album. Attention à ne pas vous faire avoir comme nous, qui pensions avoir entre les mains l’album classique. Avec vos cartes, il faut composer une équipe comme si vous étiez le sélectionneur : 11 joueurs et trois remplaçants.

Puis, vous choisissez la formation de votre sélection sur le terrain. 4-3-3 ou 4-4-2 ? C’est à vous de voir. Sur un plateau, face à un autre adversaire, toutes les cartes sont face retournée. Ils choisissent chacun leur tour de retourner une de leurs cartes. L’un, une attaque, l’autre, une défense. Celle qui a le score le plus élevé l’emporte. Et ainsi de suite.

"Je suis là pour rendre les cartes Topps de l’Euro 2024 encore plus spéciales", déclare José Mourinho, le célèbre entraîneur portugais que s’est payé Topps pour faire la promotion de son produit dans un spot publicitaire.

Un message subliminal à Panini qui n’intègre pas la possibilité de jouer avec ses vignettes ? Ou alors, le fait qu’elles soient si "spéciales" n’a rien d’un compliment.

Et si c’était un problème de gouvernance ?

Les supporters rennais ont créé l'ambiance dans le stade.

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Il y a quelque temps, un cadre d’une entreprise expliquait à sa nouvelle recrue rennaise. "Les difficultés viennent toujours de la base, des petites mains", affirmait-il du haut de ses certitudes. Mais n’en déplaise au cador de l’entrepreneuriat, les crises peuvent parfois découler d’un problème de gouvernance, de stratégie et de dirigeants. Face aux mauvais résultats du Stade rennais, cette saison, faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain? Florian Maurice, directeur sportif, est-il le seul responsable du marasme (10e au classement général de Ligue 1)? Les joueurs bretons, bien souvent enfants gâtés du football français, sont-ils à blâmer?

"On va devoir mettre beaucoup de choses à plat à l’intersaison. Travailler dur et corriger pour faire une meilleure saison prochaine", déclarait encore hier soir le coach. Cette prise de conscience est louable chez les gens du terrain, chez les petites mains. Mais qu’en est-il des autres responsabilités? Visé, Florian Maurice (qui a acheté une maison à Rennes), semble être la cible idéale…sauf que l’ensemble de ses choix est validé par le conseil d’administration. À Rennes, il n’est sans doute pas un directeur sportif comme les autres. En l’occurrence, il n’a pas joué un rôle clé dans la nomination de l’entraîneur et n’avait pas toute latitude pour les recrutements, notamment en termes de budget.

Faut-il chercher des responsabilités chez Olivier Cloarec? Breton, ancien dirigeant du Rugby club de Vannes, il est sûrement attaché à la Bretagne, au foot, au Stade rennais. Mais lui aussi a-t-il les coudées franches? Suivi comme son ombre par Jacques Delanoë (président du conseil d’administration du SRFC), lors des conférences de presse importantes, il est certainement obligé de rendre des comptes à son mentor et bien plus encore à l’actionnaire.

Un Louis Nicollin

À Rennes, on est loin des présidents comme Louis Nicollin, Bernard Tapie et consorts. À Rennes, on privilégie des profils plus lisses à l’image des membres du conseil d’administration de la SA : Alban Greget (directeur général adjoint du groupe Artémis), Dominique de Charrin (directeur de la trésorerie chez Financière de Pinault) et Marc-Lostie de Kerhor (directeur des investissements d’Artémis). À l’exception de Jacques Delanoë (fidèle parmi les fidèles de François Pinault), ils sont tous Parisiens et issus de grandes écoles : Alban Greget (Essec Business school), Dominique de Charrin (école supérieure de commerce de Montpellier) et Marc de Kerhor (Sciences-Po). "Ils sont sans doute très bons gestionnaires", explique un proche du club. "Mais ont-ils la fibre SRFC ? Ont-ils l’amour du ballon rond?"

Détenu par Artémis (la holding d’investissement de la famille Pinault), le Stade rennais a la chance de disposer d’un actionnaire, presque né en face du Stade rennais. Il bénéficie de l’appui financier d’un grand groupe, bref, il est sain. Mais sa gouvernance est-elle à la hauteur des ambitions de François Pinault?? Le foot doit-il être régi comme une entreprise avec des petits chefs, du reporting et de la communication bien huilée? Certes, la SA à conseil d’administration offre une séparation claire entre la gestion quotidienne de la société, assurée par le directeur général, et le contrôle stratégique, exercé par le conseil. Certes, elle permet de lever des capitaux rapidement et encourage l’investissement sans exposer les actionnaires à un risque financier excessif. Mais le revers de médaille, ce sont des conflits qui peuvent naître entre les membres du conseil, les propriétaires, et la direction, qui peuvent affecter négativement les décisions tactiques et la performance du SRFC…

En Angleterre, la forme de gestion la plus commune en Premier League est la propriété privée, où un individu ou une famille possède le contrôle majoritaire du club. Certaines équipes sont détenues et administrées par des consortiums d’investisseurs ou des entreprises, des sociétés cotées en bourse comme Manchester United et Arsenal. Parfois même, elles sont dirigées tout simplement par les supporters (comme c’est le cas, dans un autre championnat, du FC Barcelone). Faut-il en arriver là? Rien n’est certain. Mais au regard des performances, le problème n’est pas uniquement à l’évidence du côté du terrain.

Steve Mandanda dresse le bilan

Le Stade Rennais se déplace sur la pelouse du Stade de Reims, dimanche soir, dans le cadre de la 34e journée de Ligue 1. Le club breton, qui ne peut plus se qualifier pour l’Europe, espère s’imposer pour terminer en beauté une saison bien décevante et trop irrégulière. Avant cette rencontre, Steve Mandanda s’est exprimé devant la presse. Le portier français du SRFC a dressé le bilan de la saison de son équipe, avant de se projeter sur le prochain exercice.

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«?Tout a été fait pour que nous soyons dans les meilleures conditions et que nous terminions le mieux possible. Certaines choses ne s’expliquent pas. Nous, les joueurs, devons tirer les enseignements de cette saison et récupérer pour bien repartir la saison prochaine. Les saisons compliquées ou ratées, cela peut arriver, mais il ne faut pas que ça se reproduise. Il va falloir faire beaucoup mieux la saison prochaine?», a déclaré le gardien de but de 39 ans.

Pinault veut son méga stade

François Pinault veut devenir propriétaire du stade où joue son club, le Stade Rennais. La Ville ne pourrait-elle pas lui vendre l’actuel Roazhon Park ? L’idée trotte dans la tête de certains responsables de la municipalité.

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François Pinault veut devenir propriétaire de l’enceinte où joue son club, le Stade Rennais ? C’est en partie ce qui motive sa volonté de construire à Rennes, un nouveau stade, dont la maire, Nathalie Appéré, ne veut pas entendre parler. Les deux personnalités les plus puissantes de la capitale bretonne vont donc devoir trouver un terrain d’entente.

La Ligue 1 est vendue, BeIN Sports lâche 700 millions d'euros

Après des mois de négociation, BeIN Sports, presque contraint et forcé, a signé un gros chèque pour récupérer les droits TV de la Ligue 1. Il ne manque qu'un accord avec Canal+, distributeur et diffuseur, pour valider tout cela.

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La chaine qatarie, qui était quasiment la dernière et donc seule solution pour sauver le football français d’une énorme crise financière, a accepté de lâcher 700 millions d’euros pour les droits télévisuels de la Ligue 1 en France, annonce RMC Sport. Un énorme effort financier de la part de beIN Sports, qui a été poussé par des pressions politiques à investir alors qu’elle essayait d’aller chercher l’équilibre financier en réduisant ses achats de droits ces dernières années. Loin des fastes des premières années avec de lourdes pertes. Mais devant le retrait de Canal+, l’offre insuffisante et même retirée par DAZN, et la proposition très légère d’Amazon pour garder un match ou deux, le choix ne pouvait plus être que BeIN Sports. Dans un secteur concurrentiel normal, la chaine sportive aurait alors profité de cette position de force pour faire baisser le prix au maximum, mais cela ne sera pas le cas. Ainsi, la somme de 700 millions d’euros va être lâchée par la chaine qatarie, et ce sera selon RMC uniquement pour les droits de la Ligue 1 en France.

Canal+ a encore un gros pouvoir de nuisance

Cela signifie que, sauf si l’accord comprend déjà les droits à l’étranger, peuvent s’ajouter à ces 700 millions d’euros, le montant des droits TV à l’international, qui vont aussi être gérés par BeIN normalement. Le montant pourrait passer de 80 à 200 millions d’euros, c’est du moins ce qui se disait ces dernières semaines. Si ce dernier point reste à éclaircir, il y a tout de même un dernier obstacle à franchir. Cet investissement copieux de la part de BeIN ne sera possible que si un accord est trouvé avec son distributeur pour éviter de trop importantes pertes. L’idée est de parvenir à placer deux matchs sur Canal+, qui serait alors à la fois le distributeur et le diffuseur, et devrait donc payer un certain montant à BeIN. Cela permettrait à la chaine qatarie de limiter la casse financièrement. L'idée est de rester raisonnable dans les pertes évidentes que vont provoquer l'achat des droits, et de ne pas donner l'impression de jeter l'argent par les fenêtres. Il reste à savoir ce qu’il se passera si Canal+ venait à se montrer ferme ou très gourmand, et empêchait le deal de se finaliser.

En attendant, le premier accord est trouvé, et cela va désormais discuter entre les deux chaines concernées pour le finaliser définitivement à l’heure où le championnat de Ligue 1 ferme ses portes pour cette saison ce week-end.

Un gros chantier s’annonce au mercato d’été

Le Stade Rennais, qui ne jouera pas la Coupe d’Europe pour la première fois depuis 2018, va procéder cet été à une refonte de son effectif, en y ajoutant notamment davantage d’expérience et de puissance athlétique. De nombreux départs et arrivées sont pressentis, dans un marché des transferts qui sera aussi impacté par l’Euro et les JO. Voici les premières tendances.

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Il est un peu tôt pour savoir à quoi ressemblera le Stade Rennais 2024-2025, mais une quasi-certitude : l’effectif va beaucoup bouger. Le staff et la direction, qui sauf rebondissement devrait toujours compter Florian Maurice, vont déjà rencontrer les joueurs d’ici la semaine prochaine pour faire le point.

Mandanda, Seidu, Le Fée, Matusiwa, Gouiri, a priori Terrier, devraient rester. Désiré Doué, Kalimuendo, Yildirim, Salah sont partants. Theate, Truffert, Wooh ont des envies d’ailleurs et ne seront pas retenus. La gestion du cas Omari va aussi occuper les esprits.

Quid de Blas, de Bourigeaud ? De toute façon, quels que soient les désirs des joueurs, tout dépendra déjà des offres sur la table, et de la capacité des éventuels acquéreurs à s’aligner sur les salaires, qui sont élevés à Rennes.

Des contacts ont eu lieu pour Mikautadze
Le budget sera moindre sans les recettes de l’Europe (perte estimée entre 15 et 20 millions d’euros), mais il y aura quand même des moyens conséquents, notamment grâce aux ventes. L’attractivité du club ne sera pas nulle.

La ligne défensive pourrait être totalement refondée. Une partie de l’attaque aussi. Parmi les cibles envisagées, des discussions ont eu lieu, selon nos informations, pour faire venir le buteur de Metz Georges Mikautadze, sous contrat à l’Ajax jusqu’en 2028. Il était déjà surveillé de près l’été dernier.

Du côté des joueurs prêtés, on voit mal Assignon, dont les relations avec Stéphan étaient fraîches, revenir et rester à Rennes. Nantes a décidé de lever l’option d’achat à 6 millions d’euros pour Abline : reste à savoir si le SRFC activera la clause de rachat (entre 1,5 et 2 millions d’euros) avec l’idée potentielle de le transférer plus cher ailleurs...

"Il faudra modifier certaines choses par rapport aux manques constatés, faire un point précis sur l’effectif, a lancé dimanche Julien Stéphan. Le mercato décidera aussi qui sera sollicité ou pas. Il sera un peu particulier, il n’est pas certain que l’Euro et les JO permettent de le décanter rapidement, mais ce sera une période importante pour le club."

Le coach a presque dessiné en une phrase les profils qu’il espère, et pour lesquels il va devoir s’accorder avec son directeur sportif : "Il faudra avoir plus d’expérience, de maturité, de puissance, en gardant la qualité technique comme base essentielle. Comme l’ont fait Lyon et Monaco. Si on veut se battre avec ces clubs-là, il faudra être capable de garder un maximum de bons joueurs et pouvoir en attirer. Mais là, je me pose des questions sur des choses que je ne maîtrise pas…"

Une fin de cycle qui interroge

Après avoir été européen durant six années de rang, le Stade Rennais est assuré de ne plus jouer l'Europe à l'issue de cette saison 2023-2024. Alors que le club breton visait le Top 4 en début d'exercice, ses nombreux manques l'ont rattrapé. Les Rouge et Noir vont maintenant devoir se remettre en question. Et s'offrir un lifting plus ou moins prononcé. Avec les questions que cela engendre.

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C'est un échec. Il n'y a pas d'autres mots possibles après cette saison. Après six années consécutives en Europe, le Stade Rennais devra se passer de compétition continentale pour rythmer le cœur des semaines lors du prochain exercice. Le nul contre Lens (1-1) dimanche a mis fin à ses espoirs. Un coup d'arrêt fracassant pour le projet du club breton aux ambitions de Top 4 affichées en début de saison. "Ça fait partie de la vie d'un club. On a échoué. (…) On doit se remettre en question pour avancer", a lancé dans Ouest-France Arnaud Kalimuendo, dont l'avenir pourrait s'écrire loin de la Bretagne.

Comme pour la situation de Kalimuendo, les questions sont cependant légion après ce revers cinglant. Une révolution va-t-elle avoir lieu au sein du club breton aussi bien en coulisses que dans l'effectif ? Quels joueurs vont rester ? Le Stade Rennais a-t-il les reins assez solides pour vivre une année sans Europe et repartir de l'avant ? Certaines réponses seront apportées à ces interrogations dans les prochaines semaines. Mais il faudra faire preuve de patience pour savoir si le club rouge et noir n'a pas mis un terme à sa période la plus faste avec cette saison commencée par des rêves de C1 et si décevante au final.

Ce sera une période importante pour le club
Une chose est sûre alors qu'il reste un match pour conclure cet exercice 2023-2024 : l'été qui arrive sera en tout cas charnière pour le Stade Rennais. Car des changements plus ou moins profonds sont attendus. Si Julien Stéphan semble être assuré de continuer sur le banc rennais après avoir prolongé jusqu'en 2026 en mars dernier, la situation est un peu plus floue pour le directeur technique Florian Maurice au coeur des critiques et notamment sur le dernier mercato où il n'a pas renforcé l'axe de défense. Alors qu'il était sur le départ en novembre avant de décider finalement de rester, L'Equipe le dit "éprouvé" et annonce que des proches de François Pinault militent pour Bruno Cheyrou.

Dans les tous cas, le visage de l'équipe bretonne devrait elle s'offrir un lifting alors qu'une fin de cycle est évoquée dans les travées du Roazhon Park. Quelques minutes après la fin du match contre Lens, Stéphan a ainsi mis les points sur les i. "C'est certain que ce sera une période importante pour le club", a glissé le coach dans des propos repris par le quotidien régional de référence en Bretagne. "Il faudra avoir plus d'expérience, de maturité, de puissance aussi, en gardant la qualité des joueurs, la qualité technique, comme base essentielle." Si tous les secteurs vont être plus ou moins concernés par cette remise en question indispensable, la défense est notamment la plus concernée.

Un mercato animé en perspective
Si les Bretons dans l'ensemble ont affiché beaucoup trop de limites pour tenir leur rang, l'arrière-garde rennaise a cristallisé les frustrations tout au long de cet exercice. Ses errances et sa fragilité ont plombé le Stade Rennais. Et après s'être montré inactif pour renforcer l'axe cet hiver, ce sera assurément le chantier numéro 1 de Florian Maurice cet été. Mais la mission sera peut-être plus corsée que lors des marchés des transferts récents.

Sans Coupe d'Europe à son tableau, le Stade Rennais va être moins attractif pour certains profils. Il faudra alors se montrer à nouveau rusé pour réussir à séduire. Mais si du sang neuf est attendu pour relancer le club, tout n'est pas à jeter non plus. Et les dirigeants bretons vont devoir réussir à conserver les éléments clefs pour ne pas repartir d'une feuille blanche même si l'exercice 2022-2023 avait déjà montré quelques limites avec une qualification européenne arrachée à la dernière journée. "Il faudra être capable de garder un maximum de bons joueurs et pouvoir en attirer, sinon ça va être compliqué de lutter", annonce Stéphan, qui cite Lyon et Monaco comme modèles à suivre.

L'idée reste de toute manière de garder ses aspirations. Alors que le désir de François Pinault de construire un nouveau stade a été révélé par le Mensuel de Rennes en début de mois, le Stade Rennais compte poursuivre sa progression. Et cherchera donc cet été à démontrer que cette saison n'est que la fin d'un cycle mais pas la fin des ambitions en Bretagne. "Les gens savent aussi que ça peut faire partie de la vie d'un club. En même temps, il ne faut pas s'en satisfaire, mais très vite être en capacité de rebondir, de repartir, de redéclencher des choses et en modifier d'autres pour retrouver des objectifs importants la saison prochaine", conclut Stéphan. Mais pour cela, l'été sera bien encore un peu plus déterminant, à plus d'un titre.

Après une saison ratée, l'heure du bilan et des questions

La saison du Stade Rennais s'est achevée brutalement dimanche soir au Roazhon Park. Le match nul concédé face à Lens (1-1) a mis fin aux minces espoirs bretons d'accrocher l'Europe. Après un dernier déplacement sans enjeu à Reims dimanche prochain, Rennes finira au mieux 8e, au pire 10e. Loin des ambitions de Ligue des champions du mois d'août. Un sacré échec qu'il faudra assumer pour rebondir.
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Pour la première fois depuis 2017-2018, il n'y aura pas de soirées européennes au Roazhon Park la saison prochaine. C'est la fin d'une période dorée inédite pour le club et rare pour le foot français (seul le PSG fait mieux sur cette même période) de six qualifications continentales de suite pour les Bretons. Forcément, la déception était de mise dimanche soir au coup de sifflet final du nul contre Lens (1-1) sans pour autant se transformer en colère. Il n'y a pas eu de sifflets du public au moment du tour d'honneur des joueurs. Peut-être car cet échec final n'est finalement pas brutal, mais prévisible au vu de la première partie de saison manquée. Peut-être aussi "car les supporteurs ont perçu qu'au moins sur la deuxième partie de saison, il y a eu un engagement total des joueurs et qu'il y a quand même un parcours sur cette période qui mérite d'être souligné", a déclaré Julien Stephan.

Une saison ratée, ça arrive à tous les clubs. Voilà la phrase que l'on entend depuis déjà plusieurs semaines. Si elle est factuellement vraie, elle n'exonèrera pas les dirigeants de faire le bilan d'un exercice 2023-2024 qui aura été éprouvant. Olivier Cloarec et Florian Maurice le feront normalement face à la presse en début de semaine prochaine après le déplacement à Reims lors de la dernière journée. L'année dernière, au même moment du bilan et après une 4e place arrachée lors de l'ultime journée, Florian Maurice était apparu tendu, regard noir et revanchard pour défendre son travail qu'il trouvait exagérément critiqué. Cette fois, beaucoup parmi les supporteurs et les observateurs semblent l'attendre au tournant.

Florian Maurice en première ligne, ne pas exonérer Genesio
Car oui, bien sûr, il est en première ligne. Le directeur sportif a quitté le Roazhon Park rapidement dimanche après avoir pris la parole devant le groupe dans le vestiaire, visiblement touché et faisant part de sa profonde déception quant à la tournure de la saison. Parmi les questions qui attendent des réponses, il y a en premier lieu la constitution de l'effectif. Les recrutements rapides l'été dernier d'Enzo Le Fée et Ludovic Blas et l'arrivée de l'expérimenté Nemanja Matic, le "grand joueur" que le club attendait, avaient été salués par tous à l'époque. Il convient de le rappeler.

Neuf mois plus tard, Le Fée a déçu avant de se blesser en février. Blas n'a jamais vraiment existé au sein de l'équipe et Matic est parti avec pertes et fracas après seulement six mois. Les recrues ne sont malgré tout pas les seules à blâmer. Beaucoup de cadres n'ont que trop rarement été au niveau attendu ce qui a une importance primordiale (Bourigeaud, Gouiri, Terrier, Theate...). Reste que ce mercato d'été n'avait pas dissipé les interrogations sur le non-remplacement de Jérémy Doku par exemple par un profil similaire ou sur la qualité de la défense, une faiblesse pointée du doigt depuis un moment.

"Je ne doute pas de la défense et je pense qu'on va être plus solide à ce niveau-là", prophétisait Maurice début septembre. Les faits lui donnent torts. Des erreurs individuelles parfois grossières ont jalonné et plombé la saison rennaise. Les huit défenseurs actuels de l'effectif ont une moyenne d'âge d'à peine plus de 21 ans et suscitent des doutes légitimes. Le club s'est-il leurré sur leur niveau? Rennes a bien cherché activement des renforts d'expérience mais n'a-t-il pas visé trop haut en tentant des joueurs inaccessibles pour un club de la dimension actuel du Stade rennais (Savic, Lenglet, Nelsson, Morato…)? C'est peut-être aussi une leçon à tirer. Rennes et son environnement ne sont pas aussi attractifs qu'ils espèrent l'être pour cette catégorie de joueurs, l'exemple du départ de Matic vers Lyon et l'OL en étant la preuve cinglante.

Si beaucoup semblent vouloir se payer la tête de Florian Maurice, dans le bilan officiel à venir, il ne faudra pas exonérer de responsabilités le président Olivier Cloarec qui se montre solidaire de Maurice rappelant que les deux hommes travaillent de concert, mais aussi Bruno Genesio. L'ancien coach rennais a sans doute une part de responsabilité non négligeable dans la tournure de la saison. La constitution de l'effectif par Florian Maurice et Olivier Cloarec répond aussi en grande partie à ses demandes dans les profils des joueurs recrutés. Bruno Genesio qui en outre se posait des questions déjà en fin de saison dernière sur son énergie et sa volonté de continuer après un peu plus de deux années réussies. Le péché originel se trouve peut-être en partie là, dans le fait de ne pas avoir senti qu'un cycle avec lui était en train de se terminer.

Vers un statu quo à la tête du club
Et maintenant? "Le plus important c'est de rebondir", pouvait-on entendre dans les couloirs du Roazhon Park dimanche. La suite se fera avec Julien Stephan arrivé en novembre pour "relever le club" comme il aime à le rappeler sans objectif annoncé de classement. Stephan prend toujours bien soin de préciser qu'il a pris la saison en cours de route alors que Rennes était 13e pour mieux défendre ses résultats. Avec lui, de la 16e à la 34e journée, Rennes est la 6e équipe de Ligue 1, la 4e attaque et la 7e défense. Grâce à deux mois de janvier et février marquants, le Stade Rennais a repris vie et espoir, Stephan gagnant aux yeux des dirigeants le droit de continuer.

L'annonce de sa prolongation de contrat jusqu'en 2026 intervient le 25 mars dernier. Depuis cette annonce, l'équipe rennaise a perdu de son rendement. Hasard ou non? L'officialisation a-t-elle été trop précoce alors que rien ne la pressait? La direction voulait envoyer un message de clarté pour l'avenir. Peut-être a-t-elle au contraire envoyé le signal au groupe que le plus dur était fait après être revenu dans la course aux places européennes amenant une décompression et entrainant des matchs sans vie et des défaites piteuses à Strasbourg et face à Toulouse. C'est une piste que les dirigeants rennais n'excluent pas.

Stephan sera donc l'entraineur du Stade Rennais la saison prochaine et rien ne semble indiquer à ce jour d'autres changements. Florian Maurice et Olivier Cloarec devraient eux aussi continuer, preuve que l'actionnaire François Pinault, seul vrai décideur sur ces questions, leur maintient sa confiance malgré les objectifs non tenus.

Doué, Kalimuendo et d'autres sur le départ
Avec quel effectif? Sans Europe, Rennes va-t-il perdre gros en attractivité? "Comment ont fait Lyon, Monaco ces dernières saisons?" répond Julien Stephan. "Si on veut pouvoir se battre avec ces clubs, il faut être capable même sans Europe de garder nos bons joueurs et d'en attirer sinon ça va être compliqué de lutter. Garder une attractivité et des moyens financiers importants, ce sera notre enjeu."

Sauf que Rennes n'est ni Lyon ni Monaco. Des départs potentiellement nombreux sont à prévoir, certains quasi actés comme Désiré Doué, très convoité, ou Arnaud Kalimuendo. Adrien Truffert ou Arthur Theate ont déjà fait l'objet d'approches concrètes lors des précédents mercatos. Pas de sujet en revanche pour Martin Terrier, nous dit-on au club. Enzo Le Fée lui-aussi restera rennais. Quid de Gouiri? Ou de Benjamin Bourigeaud, au club depuis 2017 et qui pourrait s'interroger si des offres intéressantes de l'étranger arrivaient? Mais y aura-t-il des offres à la hauteur? Pour les arrivées, Stephan a déjà son idée sur les profils pour "pallier les manques qu'on a pu voir cette année avec plus d'expérience, plus de maturité, plus de puissance aussi le tout en gardant la qualité technique comme base essentielle". Le travail des prochains mois s'annonce intense pour le Stade Rennais. Rennes le sait. Il sera attendu au tournant.

S.G.S.B.

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