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Martin Terrier n’est pas prêt pour la reprise du championnat

La Ligue 1 reprend le week-end du 12 et 13 août. De nombreuses équipes travaillent encore sur leur effectif et leur complémentarité dans le jeu. Si certaines équipes semblent plus prêtes que d’autres, d’autres ont des blessés dans leur rang. A l’image de Martin Terrier

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L’attaquant vedette du Stade Rennais ne sera pas rétabli pour la reprise de la Ligue 1. Blessé depuis presque 9 mois, l’ancien Lillois, Strasbourgeois et Lyonnais n’aura pas la chance d’affronter le FC Metz.

En effet, le 2 août dernier, le club laissait un message sur les réseaux sociaux : "Martin Terrier n’a pas encore repris l’entraînement collectif avec ses coéquipiers. Il ne sera pas prêt pour le premier match."

Denis Arnaud fait le point sur les changements dans le staff du centre de formation

Le Stade Rennais a procédé à plusieurs changements dans l’organigramme de son centre de formation pour la saison prochaine. Des changements détaillés par Denis Arnaud, le directeur de l’académie.

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Dans un entretien accordé à Ouest-France, Denis Arnaud, le directeur du centre de formation du Stade Rennais, a évoqué plusieurs sujets liés à l’actualité de l’académie Rouge et Noir. Il est notamment revenu sur les nombreux changements dans l’organigramme de la formation, de la préformation jusqu’aux U19

"L’équipe grandit. Aujourd’hui, si vous voulez réussir et être au très haut niveau, il faut du monde car le travail est de plus en plus minutieux. On a fait venir un entraîneur spécifique pour les attaquants (Romain Dupont), ce que l’on avait déjà il y a deux ans avec Mickaël Pagis qui ne souhaitait pas s’investir à temps plein.

On renforce le pôle gardiens de but avec trois éducateurs à la formation au lieu de deux (Mickaël Dumas est le nouveau responsable du pôle gardiens de but, et Benjamin Leborgne remplace Jérôme Hiaumet). Et puis, on met en place un nouveau projet technique avec Florian Quéméré qui sera le préparateur technique sur la préformation et qui sera remplacé sur les U14 par Alexandre Lelièvre."

Laurent Viaud des U19 aux U17
"Cédric Vanoukia (ex-entraîneur des U17) reprend les ANS (accords de non-sollicitation), ce qui était une volonté commune. Il a vécu le projet avec nous pendant deux ans, l’exigence dans le projet de jeu et dans les règles de vie au quotidien, ce qui va nous permettre de gagner du temps sur les joueurs qui arriveront au centre dans un ou deux an(s).

Je pense que c’est important que la catégorie d’âge corresponde à la personnalité de l’éducateur. Laurent avait eu les U17 à Angers pendant plusieurs années lorsque j’étais coach des U19, donc je sais ce qu’il peut amener techniquement aux garçons. C’était la personne qui nous a semblé la plus précise et compétente pour améliorer ce travail technique sur les U16 et les U17 et leur faire franchir les différents échelons pour les emmener en U19. Il sera remplacé sur les U19 par Sébastien Tambouret."

Une belle surprise dans l'effectif cette saison ?

Rennes continue sa préparation tout en renforçant son équipe dans le but de se tenir prêt pour la saison qui arrive. Cependant, Rennes serait toujours à la recherche de nouveaux profils et pourrait voir un jeune joueur arrivé dans l’équipe de Bruno Génésio durant la saison.

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La reprise du championnat arrive et la direction rennaise continue de rechercher de nouveaux profils. Pour le moment, le club a enregistré la venue de 4 recrues. Cependant, le club doit faire face à des départs. D’après l’Equipe le milieu de terrain Lesley Ugochukwu pourrait rejoindre Chelsea. Le montant du transfert s’élèverait à environ 27 millions d’euros selon le journaliste Adam Leventhal. Afin de pallier probable départ, les dirigeants rennais étudieraient plusieurs pistes. D'après le journal l’Equipe, le Stade Rennais pisterait le milieu de Chelsea Tiémoué Bakayoko et le milieu de l’AS Roma Nemanja Mati?. En attendant de savoir ce que le Stade Rennais décide de son futur milieu de terrain, les Rouge et noir pourrait renforcer le secteur défensif avec un jeune formé au club.

Un défenseur promu ?
Alors que le club breton continue de rechercher de nouveaux profils capables d’apporter un plus à l’effectif de Bruno Génésio. L’équipe première pourrait voir arriver le jeune joueur formé au club Jérémy Jacquet. Le défenseur central a réalisé de belles prestations durant le tournoi européen U21 de Ploufragan et il a même fini meilleur joueur de la compétition. De plus, il a réalisé une bonne saison en marquant 4 buts en 23 matchs joués toutes compétitions confondues. En vue de ces performances, le natif de Bondy pourrait rejoindre l’équipe première afin d’engranger de l’expérience aux côtés des joueurs expérimentés. De plus, s’il continue dans cette progression, l’ancien coach de l’OL pourrait lui permettre de fouler ces premières minutes en Ligue 1 durant la saison rennaise. Reste à savoir si Jérémy Jacquet arrivera à convaincre le coach rennais de le laisser disputer des matchs de Ligue 1.

Les Pinault gèrent le Stade rennais sans faire de vagues

Depuis 1998, François Pinault et son fils François-Henri sont aux commandes de leur club de cœur qu’ils gèrent sans sombrer dans le bling-bling. Éclairage avec Clément Gavard, journaliste à So Foot et spécialiste du Stade rennais.

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Décideurs Magazine. Chose unique parmi les milliardaires français, la famille Pinault possède un club de football depuis 1998, le Stade rennais. Pourquoi ?

Clément Gavard. François Pinault est un self-made-man qui est né et a grandi dans un petit village à une quarantaine de kilomètre de Rennes. Attaché à la Bretagne, c’est un supporter des Rouge et Noir depuis ses plus jeunes années. Il en est de même pour son fils François-Henri qui, enfant, était ramasseur de balle au stade. Pour le patriarche de la famille, investir dans le club est un acte citoyen qui, il le dit souvent, lui permet de rendre à la Bretagne ce que la Bretagne lui a donné.

Si François Pinault a acheté le club en 1998, il avait auparavant utilisé son entregent pour l’aider au mieux. Ainsi en 1974, il a tiré parti de son influence en Afrique, notamment auprès du président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, pour faire signer dans l’équipe de sa ville Laurent Pokou, l’un des meilleurs joueurs africains, alors très courtisé.

Par rapport à d’autres milliardaires, les Pinault sont réputés pingres. Est-ce vrai ?

C’est une critique qui revient souvent de la part des supporters adverses qui ne comprennent pas toujours pourquoi François Pinault, à la tête de Kering, numéro 2 mondial du luxe, et doté d’une fortune de près de 40 milliards de dollars, n’investit pas davantage dans son club.

Lorsqu’il a acheté en 1998, l’homme d’affaires a très rapidement misé de grosses sommes dans les transferts. En 2000, il a notamment défrayé la chronique en déboursant 21 millions d’euros pour l’espoir brésilien Lucas Severino ou 12 millions pour l’Argentin Mario Héctor Turdó. Si ces montants semblent faibles en 2023, à l’époque ils étaient particulièrement élevés. Pour un rendement quasi nul. Depuis, il est échaudé.

Toutefois, le clan Pinault investit dans les infrastructures : rénovation du stade de la route de Lorient, modernisation du centre d’entraînement de la Piverdière ou du centre de formation devenu l’un des meilleurs de l’Hexagone. En somme, le club est géré en bon père de famille, sans faire de vagues.

"En 2000, François Pinault a dépensé vainement des millions dans le mercato d’été. Depuis, il est échaudé"

Au quotidien, comment les Pinault gèrent le club ?

Même s’ils délèguent beaucoup, ils ont un gros pouvoir décisionnaire, notamment sur les choix d’entraîneurs ou de directeurs sportifs. Mais ils ne se saisissent pas de compétences qu’ils n’ont pas. Le père et le fils suivent les résultats de très près, assistent aux matchs de préparation de pré-saison, aiment connaître les compositions. Ce sont de vrais supporters. Ils sont en revanche très discrets dans la presse. Ces dernières années, François-Henri Pinault s’est exprimé seulement deux fois publiquement : après la victoire en coupe de France en 2019 et sur le site officiel du club pour les 120 ans du Stade rennais en 2021.

Pour quel bilan sportif ?

Avant l’arrivée des Pinault, le club oscillait entre première et seconde division. Désormais, il est ancré en Ligue 1 et devient de plus en plus ambitieux. Sur les quatre dernières saisons, il a terminé troisième, sixième, deux fois quatrième. Il participe régulièrement aux joutes européennes et a remporté la coupe de France en 2019. Ce qui va sûrement inciter les propriétaires à investir encore dans les saisons qui viennent.

On se connaît de mieux en mieux

Après la victoire de Rennes face à Brest en amical, Arthur Theate s'est arrêté devant la presse.

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La réaction d’Arthur Theate après la victoire rennaise contre Brest en match amical :

"On s’est bien sentis physiquement, techniquement et tactiquement, c’est un bon point pour ce match. On a eu pas mal le ballon, j’ai été assez libre avec la possession, j’ai essayé d’en faire bon usage. Il y a aussi les déplacements des coéquipiers qui ont été bons, on a trouvé tout le monde entre les lignes, donc c’est aussi quelque chose qui fait mal à nos adversaires et c’est typique de notre jeu. (...) L’année dernière, je suis arrivé très tard dans la pré-saison, là j’ai pu le faire normalement, ça me fait plaisir. On se connaît tous très bien, ça donne un avantage.

(...) La Ligue des champions ? Ce serait mentir de dire qu’on n’a pas envie d’y aller, c’est l’objectif de tous les joueurs. On a terminé 4e cette saison, celle d’avant aussi et cette année elle sera qualificative pour un tour préliminaire. Si on peut aller chercher plus haut en visant le podium, j’espère qu’on pourra le faire et si ça passe par une 4e place, on passera par là. Il faut jouer notre football, on se connaît de mieux en mieux, on voit beaucoup d’automatismes. Si on garde ça en championnat et qu’on arrive à prendre plus de points à l’extérieur, je pense qu’on pourra atteindre nos objectifs."

Le Football Bar ne fermera pas tout de suite

Gisèle Lemarchand, gérante d'un bar historique du Stade Rennais, annonce que son établissement sera finalement ouvert pour le début du championnat de Ligue 1 au mois d'août.

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Son bar est au 110, route de Lorient à Rennes et le Roazhon Park est au 111. Depuis 40 ans, Gisèle Lemarchand vibre au rythme du Stade Rennais grâce au Football Bar.

Dans la victoire comme dans la défaite, son établissement fait partie du patrimoine des supporters rennais.

Ouvert en 1957, il a ensuite été repris par Gisèle en 1984. Après toutes ces années passées derrière le Stade Rennais, la fin de carrière du Football Bar était annoncée au terme de la saison 2022-2023 pour laisser place aux travaux du futur projet immobilier du groupe Pigeault.

Le troquet emblématique jouera finalement les prolongations.

Ouvert pour le début de saison
Bonne nouvelle pour les supporters et les habitués, le bar devrait finalement rester ouvert en début de saison prochaine, avant de fermer plus tard, probablement en cours d’année. Pour rappel, le premier match de la saison 2023-2024 de Ligue 1 est fixé au dimanche 13 août 2023.

Gisèle Lemarchand ne cache pas sa joie de rempiler pour une saison supplémentaire.

Le Football Bar ne fermera pas tout de suite. Je suis heureuse car ma retraite se fera en douceur. Le groupe Pigeault m'a dit qu'il y avait du retard dans le projet et que je pourrais même rester ouvert jusqu'à la fin de l'année.

Gisèle Lemarchand
Gérante

La décoration du bar est pleinement aux couleurs du Stade Rennais. Des photos d’archives, des écharpes de clubs extérieurs et des maillots témoignent de l’histoire de ce lieu et de la passion de Gisèle pour son club et ses clients. « Mon plus beau souvenir reste la victoire en Coupe de France », sourit-elle.

Le projet immobilier n’est pas abandonné
Attention, le projet immobilier du groupe Pigeault n’est pas abandonné. Près de 27 logements allant du studio au T4 seront construits à la place de l’ancien bar.

En plus des logements, une cellule commerciale fait partie du projet. Et la gérante du Football Bar tient à ce que cette cellule soit un bar.

Le Parti de gauche opposé aux travaux d’extension du Stade Rennais à la Prévalaye

Les travaux d’extension du Stade Rennais ont débuté sur le terrain de la Prévalaye. Le Parti de gauche appelle à l’arrêt des opérations de terrassement en cours et à la sauvegarde des terres.

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Dans un communiqué, le Parti de gauche explique être opposé à l’artificialisation des terres visées par l’extension du Stade Rennais : "Dans le contexte climatique d‘un réchauffement accéléré, nous ne pouvons admettre que l’État, la préfecture, Rennes Métropole et la Ville de Rennes aient validé l’artificialisation de 3,5 ha d’excellente terre nourricière et poumon de régulation écologique local sur notre territoire rennais au bénéfice de terrains d’entraînement de football". Au départ, le projet d’extension devait porter sur la création de trois terrains et s’étendre sur un total de 8,5 hectares. Après la montée aux créneaux d’associations et de collectifs de défense des lieux, la réserve foncière de 2,6 ha du Stade Rennais avait finalement été classée en zone agricole. La parcelle qui a depuis trouvé une utilisation à travers un projet en ce sens.

Audit sur l’impact écologique

Le Parti de gauche qui demande l‘arrêt immédiat des travaux de terrassement en cours souligne : "C’est de nature et de fraîcheur que nous avons toutes et tous besoins, pas de bulldozers et de goudron à la Prévalaye !". Une demande qui s’inscrit dans une démarche plus générale "utile à tout le monde ici et ailleurs" : "Les prévisions des scientifiques modifient régulièrement les échéances du réchauffement climatique initialement imaginées à +1,5° pour 2050 et +3° en 2100 avec des températures de surface du globe déjà en route vers une hausse moyenne de +2° degrés à court terme".

Le groupe politique réclame ainsi : "qu‘un audit citoyen puisse établir avec précision l’impact écologique de ces nouvelles installations, dans une zone humide, agricole et de biodiversité, à la lumière des dernières études scientifiques alarmistes".

Depuis l’annonce de ce projet de nombreuses manifestations se sont tenues pour s’opposer à cette extension du club de foot dont la dernière en juin dernier organisée par le Collectif de la Prévalaye.

Je rentre dans la dernière phase… Je l’espère

Victime d’une rupture des ligaments croisés du genou début janvier, Martin Terrier a accepté de se livrer dans une série de chroniques pour Ouest-France sur sa blessure, son opération, sa rééducation. Dans ce troisième épisode, il nous fait part de ses progrès, de son retour progressif au foot et de ses espoirs.

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Dans une série de chroniques pour Ouest-France, l’attaquant Martin Terrier revient sur sa terrible blessure au genou droit, survenue le 2 janvier 2023 face à Nice. Après nous avoir raconté les heures et les jours qui ont suivi la blessure jusqu’à l’opération, puis le début de sa rééducation, le meilleur joueur du Stade Rennais se livre sur ses progrès, son retour progressif au foot, ses espoirs de rejouer, même si aucune date n’a été fixée.

Où en êtes-vous de votre rééducation, alors que le groupe reprend la préparation ?

Ça a bien avancé depuis la dernière fois. Le genou a bien dégonflé, j’ai repris pas mal de mobilité. J’ai repris la course aussi, les appuis, avant de partir à Capbreton (Landes) mi-juin. J’ai retouché un peu le ballon, très léger. J’ai de bonnes sensations.

Lors de notre dernière entrevue en mai, vous sembliez proche de reprendre la course. Y a-t-il un peu de retard ?

Non, non, on a pris le maximum de précautions. On a commencé par l’alterG, c’est une machine où l’on enlève le poids du corps, pour gérer l’impact du poids au sol. On a insisté sur d’autres exercices, on n’a pas pris plus de temps que prévu. J’avais besoin de travailler d’autres choses avant de passer à cette étape-là. Mais ça s’est fait très bien. Aujourd’hui, je suis capable de faire un footing. Je peux même augmenter le curseur de vitesse, je suis allé à 22 km/h sur de la course en ligne. C’est bien. Même si c’est loin d’être un sprint. En temps normal, je suis autour de 34-35 km/h.

Pas de date de reprise : "Peut-être fin août, fin septembre"

Les voyants sont au vert, avez-vous une date de reprise ?

Je pense que le mois de juillet va être important pour vraiment connaître mes résultats, mes sensations pour pouvoir potentiellement fixer un objectif de date. Mais là, on ne se pose pas la question pour le moment. On voit que ça progresse et on veut que ça continue. Cette semaine va être cruciale, comme on a accentué le travail. À l’issue, je pourrais peut-être dire si c’est fin août, début septembre, fin septembre. Je ne sais pas. Ça dépendra beaucoup de mes sensations, je serai peut-être apte à m’entraîner et être avec le groupe, mais peut-être pas apte pour la compétition. Ça va se déterminer quand je vais rejoindre le groupe.

Six mois après la blessure, mesurez-vous le chemin parcouru ?

Je ne l’avais pas fait, mais je suis parti en Corse une semaine, et dans l’avion, je me suis amusé à regarder les souvenirs photo. De voir l’état de mon genou il y a quelques mois, de voir la progression, ça m’a permis de vraiment m’en rendre compte. Je trouve que c’est une sacrée blessure, j’ai surmonté pas mal d’épreuves.

Vous regardez les photos sans problème ?

Oui, c’est aussi pour me rendre compte par quoi je suis passé. Ça peut me servir d’objectif et de motivation pour cette fin de rééducation.

Est-ce que vous commencez à trouver le temps long ou bien le travail et les soins empêchent d’y penser ?

C’est vrai que six mois c’est long, ça commence à faire. En plus, il y a une nouvelle saison qui approche, donc il y a l’excitation de faire le maximum pour reprendre. Après, je ne me mets pas de pression sur la reprise : le plus important c’est de revenir en forme et de ne pas brûler les étapes. J’arrive à garder le cap là-dessus.

"J’ai regardé l’endroit où je me suis blessé"

Début mai, vous souhaitiez faire un déplacement avec l’équipe. Vous avez tenu promesse ?

Je ne suis pas allé à Ajaccio car c’était l’anniversaire de ma maman. Il y a des priorités. Je suis allé voir la famille. Mais j’ai fait le déplacement à Brest (victoire 2-1), il y a tout le staff qui nous a accueillis, il y avait le staff médical et d’autres blessés avec moi.

Comment avez-vous vécu ce sprint final assez fou ?

Comme tout le monde, j’avais envie que l’équipe se qualifie pour une Coupe d’Europe, et finir par un match comme ça, à l’extérieur, c’était chouette à vivre. À vivre avec le groupe aussi. Je trouve que c’était mérité sur l’ensemble de la saison.

Lors du dernier match au Roazhon Park, contre Monaco, vous êtes aussi retourné sur la pelouse que vous n’aviez pas encore refoulée…

Je ne suis pas resté longtemps, je me suis même mis un peu à l’écart, j’avais toujours la sensation que ce n’était pas ma place. Mais je me devais de le faire, parce que c’était un match important, c’était le dernier à domicile.

Quelle a été votre sensation ?

J’ai regardé l’endroit où je me suis blessé, c’était particulier. Ce sera encore autre chose quand je vais y être avec les crampons, en étant apte. J’ai juste jeté un coup d’œil. Il y avait toute la distraction autour avec la victoire, tous les gars étaient contents. Je n’ai pas accentué le truc sur cet endroit-là.

Pas de superstition ?

Non.

"Je redeviens un footballeur"

Qu’avez-vous fait pendant cette période de mai à mi-juin ?

Avant de partir à Capbreton, où je suis allé pour changer d’air et de méthode, j’ai continué le même programme. Beaucoup de renforcement, parce qu’il y a eu une perte musculaire importante et malheureusement ça met énormément de temps à revenir, plus que quand on s’arrête. J’ai continué le même type de séances.

Les progrès sont-ils constants ou est-ce qu’il y a des paliers ?

Il y a des paliers. Parfois ça stagne un peu, mais j’ai aussi des pics d’évolution importants. Après il y a aussi des barrières mentales, ce sont des appréhensions qui se lèvent petit à petit avec le temps. À force de répéter les exercices, il y a des verrous qui partent.

Le contact peut-il être une barrière psychologique ?

Je ne l’appréhende pas. La blessure ne survient pas vraiment sur un contact. Si j’avais eu une blessure à cause d’un gros contact comme a pu avoir Amine Harit (OM)… Non, je n’en ai pas. Peut-être quand je vais reprendre sur le terrain avec les gars. Là, comme ça, non.

Quand a eu lieu cette dernière phase de progression rapide dont vous parlez ?

C’est en ce moment.

Sur quel aspect ?

Remettre les crampons pour pouvoir faire un travail sur le terrain. Ça faisait quatre mois que j’étais resté en salle pour du travail musculaire. De retrouver les sensations d’un joueur, d’être un footballeur, quoi. Mentalement, ça m’a fait du bien. De reprendre des petits appuis, de toucher le ballon, de pouvoir jongler. Ce sont des choses que je n’avais pas faites depuis un moment. Donc forcément, ça fait du bien.

Est-ce qu’il y a encore des douleurs ?

Oui, il y a encore des petites douleurs, ce qui est normal. On m’avait prévenu, même quand j’en rediscute avec le staff. Ça va s’atténuer au fil du temps. Il y a un mois, c’était plus douloureux, dans un mois normalement, j’aurai moins mal.

Il y a toujours des soins et de la kiné ?

Oui, mais c’est beaucoup moins présent qu’en début de rééducation.

"Il s’est blessé après moi, et il reprend avant moi"

Où en êtes-vous de la masse musculaire de votre jambe. Êtes-vous revenu au même niveau d’avant blessure ?

Je ne suis pas encore comme avant. Je n’ai pas repris le volume, mais j’ai repris la force. Il ne me manque pas grand-chose, mais je suis bien. C’est l’un des points qui était important.

Vous avez repris une semaine avant le reste du groupe en individualisé, que faites-vous ?

Comme j’ai eu une semaine de coupure, c’est une semaine où l’on remet en route tranquillement. À partir de lundi (lundi 10 juillet, car l’entretien a été réalisé la semaine dernière), je rentre dans la dernière phase. J’espère.

Comment envisagez-vous les prochaines semaines ?

De la meilleure des manières. Plus on va avancer, plus j’aurai la possibilité de peut-être rejoindre le groupe partiellement, sur du travail technique, des échauffements. Petit à petit, ça va revenir. Le plus vite possible et le mieux possible.

L’arrivée d’un nouveau médecin change-t-elle quelque chose ?

Le plus important a été fait et le staff médical ne bouge pas. Le docteur qui arrive ne va pas bouleverser ce qui a été fait. En outre, il est spécialisé en chirurgie orthopédique, il connaît très bien les genoux.

Avez-vous toujours un suivi avec le chirurgien qui vous a opéré ?

J’ai le rendez-vous des six mois à Lyon ces jours-ci.

Quelle est la nature de l’avancement de votre retour avec le ballon ?

Franchement, je n’ai aucun problème, dès que j’ai retouché le ballon, je n’ai senti aucune différence avec avant. Je fais des remises, du jonglage, contrôle-passe, les classiques.

Pas de frappes ?

Je pourrais, sans vraiment lâcher. Je l’ai déjà fait en off (rires).

Le pied droit n’a rien perdu ?

J’ai progressé du pied gauche, je trouve.

Durant les vacances, ça a été une coupure totale ?

Je n’ai pas réussi. J’ai hâte de reprendre et de progresser, je ne me voyais pas rester à rien faire une semaine complète. J’ai continué à faire du travail, pas très intensif. Avec cette blessure-là, il faut entretenir.

Que retenez-vous de ces six mois ?

C’est surtout mental, ce genre de blessure, plus que physique. Il faut se surpasser mentalement et être patient, très patient. Je pense que j’ai des qualités de patience de base, donc ça m’a aidé. Quand on a une bonne génétique aussi. Ce qui est dur dans la "rééduc", c’est que j’ai eu d’autres blessés avec moi, avec des pathologies différentes, donc je me doutais qu’ils allaient mettre moins de temps que moi. C’est le cas d’Adrien (Truffert). Il a beaucoup plus de facilités à progresser que moi. Il s’est blessé après moi, et il reprend avant moi. Ça, c’est dur. À Capbreton, on travaillait ensemble. Lui, il pouvait faire des choses beaucoup plus poussées que moi. J’étais restreint, c’est rageant.

Pleine Lucarne du 11/07/2023

Florian Maurice vise le podium, la Ligue des champions pour Rennes

Le directeur technique du Stade Rennais, Florian Maurice, a fait le point sur le début de mercato du club, sur une chaîne locale, mardi midi. Les Bretons sont encore à la recherche de nouveaux profils.
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Invité de l'émission Pleine Lucarne, diffusée en direct mardi midi sur TV Rennes, Florian Maurice a évoqué le bon début de mercato du Stade Rennais et la suite du feuilleton estival. Les Bretons ont déjà enregistré trois signatures : Ludovic Blas (Nantes), Enzo Le Fée (Lorient) et Gauthier Gallon (Troyes) pour un total d'environ 35 millions d'euros.

Le directeur technique, en poste depuis 2020, a notamment expliqué le pourquoi de ce début canon : « Cette année, on s'y est pris un peu plus en amont. [...] Ce sont des choses qu'on avait déjà anticipées depuis quelques semaines et quelques mois déjà. Les discussions sont parfois longues mais on est arrivé au bout de ces discussions. Ce sont trois joueurs qui étaient souhaités par le club, l'entraîneur et par moi-même donc on peut dire qu'on est satisfait de ce premier jet », a affirmé sur le plateau Florian Maurice.

« L'idée c'est de faire beaucoup mieux que l'année dernière, avec le podium, la Ligue des champions [...] le Stade Rennais doit avoir cette ambition-là »

Florian Maurice, directeur technique du SRFC

Jouer sur la concurrence
La direction du club a aussi été d'un grand soutien sur ces premières semaines de transferts. Plusieurs dizaines de millions d'euros ont été sorties pour se renforcer, notamment auprès des clubs concurrents de la région que sont Nantes et Lorient. Car derrière ces achats, le club affiche ses réelles motivations de tutoyer rapidement le haut du classement : « L'idée c'est de faire beaucoup mieux que l'année dernière, avec le podium, la Ligue des champions, a précisé Florian Maurice. On se doit d'avoir des objectifs importants. Évidemment, ça peut mettre une pression supplémentaire sur le groupe, mais on a envie de ça, on en a toujours envie. Après, il ne faut pas oublier qu'il y a d'autres clubs qui travaillent, qui vont avoir un mercato et ça va être la bagarre. Mais on peut considérer qu'aujourd'hui le Stade Rennais doit avoir cette ambition-là. »

Le directeur technique a évoqué la suite du mercato estival du Stade Rennais, qui cherche à se renforcer un peu plus. « On cherche une doublure à Lorenz (Assignon, latéral droit), capable de jouer quand on fait appel à lui. Je veux de la concurrence, un joueur qui permettra à Lorenz d'être encore meilleur », a appuyé Maurice. Sinon, un troisième gardien est attendu chez les Rouge et Noir derrière Steve Mandanda et la recrue Gauthier Gallon, puisque « les postes importants ont été consolidés ». Du côté de l'Ille-et-Vilaine, on attend impatiemment la reprise de la Ligue 1 pour voir si ces premiers choix ont été les bons.

L’Inter Miami recycle ses anciens maillots pour créer de nouvelles tenues

Depuis le début du siècle, la production de textile n’a fait que croître et pour cause, les consommateurs achètent 60% plus de vêtements qu’il y a 18 ans. Mais cette surproduction a entraîné avec elle un fléau, la création de déchets textiles qui nuit gravement à la planète et dont certains vont même jusqu’à être déversés au large des plages africaines.

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Pour alerter sur l’impact que la création de vêtements de sport peut avoir sur l’environnement, le club de football Inter Miami FC s’est justement associé à une jeune marque de mode baptisée (re)boot. Ensemble, ils ont recyclé les tenues usagées des joueurs pour en faire de nouveaux uniformes.

Chaque saison, de nombreux équipements ne sont pas réutilisés et sont ainsi jetés alors qu’ils n’ont dans certains cas, été utilisés que deux fois par un joueur. À titre d’exemple la Major League Soccer aux Etats-Unis à elle seule se débarrasse d’environ 13 000 paires de chaussures et pas moins de 5000 ballons à chaque fin de saison.

Afin de traiter le problème à la racine tout en éveillant les consciences aussi bien des équipes que des supporters, elle a transformé d’anciennes tenues encore en très bon état pour en faire de nouvelles avec l’aide du créateur Justin Mensinger. Elles ont été dévoilées pour la première fois lors d’une rencontre contre le Fire de Chicago.

Une initiative efficace qui met l’accent sur un problème environnemental majeur et pourtant trop souvent ignoré selon les corporations. Toutefois, elle laisse la porte ouverte à des grandes innovations en matière d’environnement qui pourraient changer la donne dans le milieu sportif.

L’occasion parfaite de vous (re)partager ce terrain de basket créé par Nike en Serbie avec pas moins de 20 000 sneakers recyclées.

De guerre Blas

Après quatre ans à choisir ses matchs mais surtout porter le FC Nantes dans la lutte pour le maintien, en Coupe de France et même en Ligue Europa, Ludovic Blas quitte la Maison jaune pour son rival géographique, le Stade rennais. Une progression qui devenait nécessaire pour le gaucher, et un déchirement pour certains supporters.

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Sans arme, ni violence, mais avec tout de même un peu de haine. Dans la journée de jeudi, ou peut-être un peu plus tôt dans la semaine, des supporters du FC Nantes ont fait le déplacement à Sautron (bourgade de 7500 âmes située juste au nord-ouest de Nantes, entre Orvault et la bien nommée Saint-Étienne-de-Montluc), mais ce n’était pas une envie de s’envoyer un shot d’adrénaline dans les roller coasters du Parc des Naudières qui les guidaient. À la place, ils s’étaient préparé un petit stock de stickers estampillés "Brigade Loire" – le groupe ultra qui enflamme la Beaujoire chaque week-end – à placarder sur le portail d’un homme qui avait sauvé leur club moins d’un mois plus tôt. Jeudi, donc, en découvrant une petite dizaine d’autocollants jaunes décorant l’entrée de son domicile (ce qui a donné lieu à une plainte selon France Bleu), Ludovic Blas a eu la confirmation que le choix de son nouveau club ne se ferait pas sans remous.

Ce coup de pression sous forme d’affichage sauvage n’est sans doute pas l’œuvre de la BL elle-même, ces stickers ayant dépassé depuis bien longtemps le strict cadre de l’association. Mais il traduit le sentiment de trahison qu’ont pu ressentir les supporters locaux quand le gaucher a décidé de poursuivre sa carrière chez le voisin : le Stade rennais. Du moins une partie de ces supporters, comme l’explique le cinquantenaire Thierry Tissot, tout juste réélu à la tête du groupe d’aficionados jaune et vert "Activ Nantes" : "Pour la jeune génération, qui n’a connu qu’un seul titre avec Nantes, avec Blas en tant que capitaine, et qui est entré dans le jeu d’une rivalité qui n’est pas vraiment historique avec Rennes, ça pique. Moi qui suis plus vieux, je m’en fous. Je suis presque plutôt content : il était temps que son aventure au FC Nantes se termine. À Nantes, on a une culture du collectif et du QI foot plus que du talent pur."

Retenu contre son gré un an plus tôt, alors qu’il devait s’engager avec un LOSC sortant d’une épopée jusqu’en huitièmes de Ligue des champions, le champion d’Europe U19 (en 2016, avec Kylian Mbappé) savait qu’une porte de sortie lui serait ouverte en 2023, à un an de la fin de son bail dans le 44. Lors de cette dernière saison, le spécialiste des penaltys aura continué d’écrire sa légende à Nantes en nouant une relation de proximité sur le terrain avec Mostafa Mohamed et en se contentant de briller lors des grandes occasions : en Ligue Europa (Olympiakos à l’aller et au retour, Qarabag à la Beaujoire, 16e de finale aller à Turin), en Coupe de France (avec un bijou face à l’OL en demies, même si le FCN s’est fait laver en finale) et en championnat comme à Paris, contre Monaco, mais surtout lors du sauvetage du club (face à Angers lors de la 38e journée, avec sa passe décisive pour Ignatius Ganago). Son chef-d’œuvre restera son exercice 2022-2023 : cette alchimie avec Randal Kolo Muani, ces 15 pions toutes compétitions confondues, dont 5 en Coupe de France avec le but vainqueur lors du sacre contre Nice (1-0), brassard autour du biceps. Il quitte la Loire-Atlantique après 159 rencontres, pour 49 caramels et 18 offrandes.

L’héritier d’Olivier Monterrubio
"Même si mon choix n’a pas été simple et suscite de l’incompréhension pour certains d’entre vous, j’espère que la plupart le comprendront", a-t-il écrit (du moins, son community manager) sur Instagram dans un post adressé aux supporters des Canaris. Nantes, où il avait débarqué à 21 berges, n’aura été qu’un tremplin comme un autre, au même titre que son club formateur, l’En Avant Guingamp, qui entretient d’ailleurs lui aussi un antagonisme avec le SRFC. "Les joueurs ne sont pas forcément attachés au club, à la ville, déplore Tissot. Dès l’instant où tu as une direction qui n’est pas amoureuse de la ville, comment veux-tu que les joueurs l’aiment ? De là, ça ne pose pas plus de problème que ça au vice-capitaine du FC Nantes de se barrer chez le rival." "Quand j’arrive dans un endroit, c’est pour laisser quelque chose, a de son côté lâché l’intéressé avec son nouveau maillot sur les épaules. Je ne viens pas pour rien, c’est ce que j’ai fait à Guingamp et Nantes. Je veux prouver à Rennes." Florian Maurice l’imagine occuper le flanc droit des Rouge et Noir (à la place de Jérémy Doku ?). Avec ses futurs compères d’attaque que sont l’autre recrue Enzo Le Fée, mais aussi le revenant Martin Terrier, Benjamin Bourigeaud, Amine Gouiri, Arnaud Kalimuendo et le crack Désiré Doué, pour ne citer qu’eux, ça risque encore une fois de jouer au ballon, cette saison, route de Lorient.

Il faut aussi penser foot et essayer de me comprendre, mais c’est sûr que ça ne va pas plaire à tout le monde.

Ludovic Blas

Quid du retour de flamme lié à cette signature ? "Je m’y attendais un petit peu, a confié le joueur de 25 ans lors de sa présentation. Je connais la ville, je connais les supporters, j’ai envie de dire que c’est le jeu, ils ne sont pas contents. J’ai passé de bons moments là-bas, j’ai connu beaucoup de joie. Ils peuvent être déçus, c’est sûr. Il faut aussi penser foot et essayer de me comprendre, mais c’est sûr que ça ne va pas plaire à tout le monde." Le dernier joueur à avoir emprunté la N137 depuis la cité des ducs de Bretagne pour rallier le chef-lieu de l’Ille-et-Vilaine s’appelait Olivier Monterrubio ("et on connaît la carrière du joueur et ce qu’il a fait dans les deux clubs", a souligné Blas). C’était en 2001. Une époque où le FCN empilait encore les trophées et où son voisin peinait à se stabiliser en première partie de tableau de Ligue 1. Aujourd’hui, le tableau a bien changé : le Stade a pu rouvrir son armoire à trophées 48 ans après, en 2019, a découvert la Ligue des champions, vient d’enchaîner quatre saisons à la table des puissants (troisième, sixième, quatrième, puis quatrième), n’a laissé que deux victoires aux Nantais sur les vingt derniers derbys disputés en compétition, et entamera en 2023-2024 sa sixième saison de suite sur la scène européenne.

Alors quand Blas, l’un des plus beaux acrobates de notre Ligue 1 qui a pourtant passé sa fin de saison à lutter dans les bas-fonds du championnat, déclare : "C’était une chance que je ne pouvais laisser passer, et un nouveau challenge à la hauteur de mes ambitions", on peut difficilement lui donner tort. "Si tu veux être objectif, il a raison de faire ce choix-là, concède Tissot. Il y a quelques années, notre cher président disait “Où est-ce qu’il est Rennes aujourd’hui ?”, eh bien il a la réponse : notre meilleur joueur aujourd’hui préfère se barrer chez le voisin. Et tu ne t’attaches pas à des joueurs qui ne sont pas attachés à toi." Ainsi va le football d’aujourd’hui. La patte gauche de Ludovic Blas a donné ce qu’elle avait à donner pour le Football Club de Nantes ; son cœur, en revanche, ne semble avoir jamais vraiment épousé le jaune et vert.

Les raisons d’une stratégie mercato efficace

Fidèle à ses principes, le directeur sportif Florian Maurice, a jeté son dévolu sur des joueurs de Ligue 1. De très bons joueurs du championnat de France susceptibles d’être recrutés par des clubs étrangers. Et en ce début de mercato, la pêche est plutôt bonne, et même très bonne.
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Deux salles, deux ambiances. Contrastant avec sa mine renfrognée d’il y a un mois au moment du bilan de la saison du Stade Rennais, c’est souriant que Florian Maurice s’est présentée hier devant la presse lors de la présentation des deux premières recrues de ce marché des transferts estival : Gauthier Gallon et Ludovic Blas.

Alors qu’il va aussi officialiser, aujourd’hui, le milieu de terrain Enzo Le Fée, le directeur sportif du Stade Rennais peut en effet être satisfait de son début de mercato, de ces deux belles pioches qui collent parfaitement au style de jeu de son coach et ami Bruno Genesio.

La force de l’actionnaire

Le SRFC peut se targuer d’avoir recruté tôt pour s’éviter les aléas d’un feuilleton à rallonge comme l’année dernière avec le défenseur Kim Min-Jae. "On a un actionnaire qui nous permet de faire les choses avant les autres. C’est une force. Mais tous les étés ne se sont pas passés comme ça. Il y a eu des étés où ça a été un peu plus difficile, avec des signatures plus tardives."

Ces trois nouveaux joueurs seront ainsi présents ce vendredi à la reprise de l’entraînement et aux tests physiques prévus. Un luxe. "C’est important pour l’entraîneur d’avoir très tôt un effectif complet. Le mercato reste long et il risque encore de se passer des choses. L’idée avec les arrivées de Gauthier et de Ludo, c’est d’avoir des joueurs déjà présents à des postes stratégiques", déclare le directeur sportif.

Des départs à prévoir

Mais avec ces trois recrues, Florian Maurice perpétue surtout sa logique de chalutage en Ligue 1, qu’il tente d’appliquer depuis son arrivée à Rennes. "Le joueur français, c’est ma stratégie depuis un certain nombre d’années. Plusieurs clubs étrangers viennent chercher dans ce championnat, alors pourquoi pas nous ?", s’interroge Maurice.

Les avantages de recruter local sont nombreux. Les joueurs connaissent le championnat, "sa complexité", s’y intègrent bien, sans souci avec la langue par exemple. Blas et Le Fée, qui arrivent en voisins de Nantes et Lorient, n’auront aucun problème d’adaptation. Ils connaissent aussi des joueurs dans l’effectif, le Roazhon Park et seront d’attaque très rapidement. De quoi en finir avec ces débuts de saison en demi-teinte ? "Le fait d’aller chercher les meilleurs joueurs ne fonctionne pas à 100 %, il y a toujours des aléas, mais on se permet de réduire le risque", assure encore Florian Maurice.

Il faudra des départs

La qualité et le timing de ce mercato permettent désormais au Stade Rennais de voir venir d’éventuels départs qui arriveront bien, notamment au milieu où les Rouge et Noir sont bien fournis. "Il en faudra évidemment, admet Florian Maurice. Je discute aujourd’hui avec certains agents pour voir les possibilités. C’est ouvert. L’idée, c’est d’avoir une équipe très compétitive pour l’année prochaine, pour avoir des objectifs très ambitieux. Mais c’est presque un peu tôt pour voir ce qui va découler de ces arrivées."

En effet, les grandes manœuvres n’ont pas vraiment démarré, ce qui renforce encore la sensation du bon travail rennais. Il faudra attendre le retour de vacances des directeurs sportifs anglais pour que les choses se décantent. Même si Florian Maurice a admis avoir eu des contacts pour Jérémy Doku et reçu une offre pour Lovro Majer.

C’est la reprise pour les joueurs du Stade Rennais

Même s’ils n'étaient pas tous présents, c’était ce vendredi la fin des vacances pour beaucoup de joueurs du Stade Rennais. Ils ont retrouvé la Piverdière et leur centre d’entraînement, avant la reprise de la Ligue 1, le 13 août. C'est aussi le jour choisi par Enzo Le Fée pour signer avec le SRFC.

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Alors que les grandes vacances débutent officiellement ce vendredi en France, c’était l’heure de la reprise pour les joueurs du Stade Rennais qui retrouvaient leur centre d’entraînement de la Piverdière, avant une nouvelle saison de Ligue 1 et de coupe d’Europe qui débutera le 13 août. C'est aussi le jour choisi par Enzo Le Fée pour signer avec les rouges et noirs.

Si Martin Terrier et Adrien Truffert, toujours en phase de récupération après leurs lourdes blessures de la saison dernière, sont revenus dès le lundi 3 juillet, plusieurs joueurs ne sont pas convoqués ce vendredi. C’est le cas des internationaux belges Arthur Théate et Jérémy Doku et norvégien Birger Meling, qui reprendront le 17 juillet. C’est le cas aussi des Bleuets Amine Gouiri et Arnaud Kalimuendo qui ont joué l'Euro-Espoirs et qui reviendront le 24 juillet. Ce sera encore plus tard pour Ibrahim Salah, qui dispute ce samedi la finale de la CAN U23 avec le Maroc.

Le Fée à Rennes, c'est fait
En revanche, Enzo Le Fée était à Rennes dès ce vendredi 7 juillet. Le maître à jouer de Lorient la saison dernière a décidé de rester en Bretagne et de s'engager pour cinq ans avec Rennes, où il portera le numéro 28. "J’ai un moment pensé à un départ pour l’étranger mais le critère premier était de rejoindre un club qui me voulait vraiment. Rennes,... pratique un football que j’aime. J’ai tout pour me régaler dans cet effectif. Je reste en Bretagne, je ne serai pas dépaysé, près de ma famille", a-t-il déclaré à son arrivée.

Ce vendredi est aussi le jour qu'a choisi le défenseur Jeanuël Belocian pour prolonger son contrat jusqu'en 2025.

Le programme de l’été
À partir de ce vendredi, les joueurs vont effectuer les traditionnels tests médicaux et physiques et participer aux premiers entraînements. Ils disputeront ensuite six matchs amicaux durant l’été. Le premier se jouera le mercredi 19 juillet à la Piverdière face à l’US Concarneau. Ils s'envoleront aussi vers l'Angleterre pour un stage de préparation à Saint George’s Park, du 1er au 5 août.

La reprise de la saison de Ligue 1 se fera au Roazhon Park le dimanche 13 août face à Metz.

Le docteur Éric Rolland nommé nouveau directeur médical du SRFC

Chirurgien orthopédiste et spécialiste de la traumatologie, le Dr Éric Rolland succède au Dr Rufin Boumpoutou qui a décidé de donner une nouvelle orientation à sa carrière. Le Breton, originaire des Côtes-d’Armor, va ainsi poursuivre le travail mis en place à la cellule médicale du Stade Rennais F.C. Il connaît bien le monde du football professionnel pour avoir été le Directeur médical du Paris SG après une longue carrière à l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris.

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Dr Rolland, pouvez-vous nous résumer votre parcours ?
J’ai été chirurgien dans le service d’orthopédie à l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière. Puis je me suis mis en disponibilité pour connaître une expérience dans le football professionnel, avec le Paris SG, à l’initiative de Paul Le Guen. Je l’ai vécue pendant douze ans avant d’arriver à un âge où je pensais avoir fait le tour. J’aspirais à rentrer en Bretagne et il y a eu cette opportunité de venir au Stade Rennais F.C. C’est pour moi un retour aux sources. Je suis très heureux, fier, et en même temps très motivé. Je voudrais remercier les dirigeants et le staff pour cette confiance accordée.

Vous succédez à Dr Rufin Boumpoutou que vous avez côtoyé…
On a échangé plusieurs fois sur des aspects chirurgicaux et les problématiques du football. Je suis motivé à l’idée de poursuivre le travail remarquable mis en place par mes prédécesseurs au Stade Rennais. Il y a des objectifs de résultats à remplir mais on doit aussi maintenir les valeurs propres au club et à la Bretagne.

Vous parliez de retour aux sources…
Je suis originaire des Côtes-d’Armor et j’ai commencé mes études de médecine à Rennes, c’est un retour aux sources. Le Stade Rennais F.C., c’est pour moi le début de l’aventure. J’ai une grande pensée pour le professeur Pierre Rochcongar (ndlr : ancien médecin du SRFC et Directeur de l'école technique privée Odorico), il a été pour beaucoup dans ma vocation de la médecine du sport et de l’orthopédie. C’est très symbolique pour moi de revenir à l’endroit où il m’a fait aimer la traumatologie du sport.

Quelle est votre approche de la médecine du football ?
La médecine en général se révolutionne presque tous les dix ans. Le médical doit trouver sa place aujourd’hui avec la performance. À la différence de la médecine traditionnelle où nous sommes davantage dans le principe de précaution, dans la médecine du football, on est toujours dans l’évaluation bénéfices/risques. Cela nécessite une adaptation permanente, ce n’est pas écrit par avance. Ce sont des faits de jeu qu’il faut résoudre. Chaque cas est particulier et il doit être partagé avec des visions et des expertises différentes dans les staffs techniques. D’un autre côté, il ne faut jamais oublier la santé des joueurs et être à leur écoute. Ce qui est enrichissant, c’est de pouvoir échanger des expériences différentes.

"Ma première expérience dans un stade de football professionnel, c’était pour le match de coupe d’Europe de Rennes contre les Rangers de Glasgow après la victoire en Coupe de France en 1971."

Vous êtes connu pour avoir opéré Ronaldo…
J’ai eu la chance de réaliser ma carrière dans un grand service de chirurgie du sport à la Pitié Salpêtrière. La prise en charge de l’un des plus grands footballeurs de l’histoire a été une occasion de réaliser mes objectifs chirurgicaux après m’être occupé de nombreux sportifs de haut niveau.

Êtes-vous de base un passionné du ballon rond ?
Le football a toujours été un fil conducteur, via la médecine du sport et de la chirurgie des sportifs, surtout des footballeurs. Mon vécu dans la prise en charge de la traumatologie et des blessures m’a permis d’intégrer le milieu du football professionnel. J’ai fréquenté la route de Lorient comme passionné. Ma première expérience dans un stade de football professionnel, c’était pour le match de coupe d’Europe de Rennes contre les Rangers de Glasgow après la victoire en Coupe de France en 1971. Plus tard, en revenant au Roazhon Park avec le Paris SG, on savait que c’était toujours très compliqué de venir jouer ici. En clin d’œil, j’ai terminé ma carrière sur la victoire du Stade Rennais face à Paris au Stade de France. Je ne pouvais pas penser à cette époque que j’allais revenir à Rennes.

S.G.S.B.

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