L’avenir d’Habib Beye au Stade Rennais a récemment fait l’objet de nombreuses spéculations, après une nouvelle défaite en Ligue 1 face à l’OGC Nice (1-2). Des rumeurs ont circulé sur un possible...
Habib Beye envisagerait de se passer de Seko Fofana et Ludovic Blas ce mercredi pour le match de la 10e journée de Ligue 1 entre Rennes et Toulouse, selon L'Équipe. Deux cadres de la formation...
Après avoir vécu une journée de lundi mouvementée, Habib Beye a fait face à la presse à la veille du déplacement du Stade Rennais à Toulouse. Il dit avoir encore l'énergie pour diriger l'équipe...
Habib Beye sera bien sur le banc du Stade rennais à Toulouse, mercredi, mais le club breton a vécu un début de semaine agité, et la crise d’automne est déjà là, après un début de saison décevant....
La situation d’Habib Beye sur le banc du Stade Rennais est de plus en plus incertaine. Arrivé en janvier dernier avec pour mission de stabiliser un club en difficulté, l’entraîneur est désormais...
L’histoire tourne au vinaigre entre Daniel Riolo et deux anciens cadres du RC Lens, Brice Samba et Seko Fofana, aujourd’hui au Stade Rennais. Lors d’une émission récente de l’After Foot sur RMC, le...
Habib Beye est passé tout près de la porte de sortie. Finalement maintenu, le coach du Stade Rennais sait qu’il joue gros demain face à Toulouse. Présent en conférence de presse, le coach de 48 ans...
En danger après le nouveau couac contre Nice dimanche (1-2, 9e journée de L1), le coach rennais Habib Beye est maintenu en poste pour diriger l'équipe bretonne à Toulouse, ce mercredi (10e journée,...
Le Stade Rennais a une nouvelle fois été confronté à la déception après avoir concédé une défaite sur sa pelouse face à Nice, dans une rencontre qui laisse planer des interrogations sur l’avenir de...
Après la défaite du Stade Rennais contre l’OGC Nice (1-2) dimanche, les tensions autour d’Habib Beye ne font que s’accentuer. Malgré le démenti de Brice Samba, le journaliste Daniel Riolo confirme...
Le Stade Rennais traverse actuellement l'une des périodes les plus sombres de ces dernières années, plongeant dans une spirale négative qui met en péril l'avenir d'Habib Beye à la tête de l'équipe...
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Après une série de quatre matchs nuls consécutifs en Ligue 1, le Stade Rennais se retrouve à la croisée des chemins. L’équipe dirigée par Habib Beye, actuellement neuvième du classement, doit...
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La chaîne Ligue 1+ dépasse toutes les attentes en termes d'abonnés. Pourtant, en coulisses, la guerre fait rage et la survie des clubs est en jeu. C’est le paradoxe qui agite le football français....
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Entre harcèlement, concurrence, camaraderie, échec et réussite, Cyprien Junior Kouakam-Dubois se livre sur son quotidien dans le centre de formation du Stade Rennais.
L’avenir d’Habib Beye au Stade Rennais a récemment fait l’objet de nombreuses spéculations, après une nouvelle défaite en Ligue 1 face à l’OGC Nice (1-2). Des rumeurs ont circulé sur un possible licenciement du technicien sénégalais dès le lundi suivant cette contre-performance.

Cependant, selon des informations du quotidien L’Equipe, la direction du club a tranché : Habib Beye sera bien présent sur le banc des Rouge et Noir pour le prochain match contre Toulouse en championnat, mercredi. Ce choix intervient malgré une période délicate traversée par l’équipe en championnat.
Les dirigeants bretons ont tout de même pris le temps de réfléchir à un éventuel changement d’entraîneur. La possibilité de se séparer de l’ancien défenseur de l’Olympique de Marseille a été sérieusement envisagée au sein du club, mais la décision finale a été de lui renouveler leur confiance, au moins pour le moment.
La situation reste néanmoins tendue pour Beye, qui n’a pas réussi à décrocher la moindre victoire lors des cinq dernières rencontres de Ligue 1. Cette série négative pèse lourdement sur son avenir et celui du club, alors que la pression des supporters et des observateurs s’intensifie.
Pour le prochain déplacement sur la pelouse du Toulouse FC, la direction rennaise attend un résultat positif. L’Equipe précise d’ailleurs que Beye aura « une obligation de résultat » lors de cette confrontation décisive, soulignant ainsi l’importance de cette rencontre pour la suite de son aventure à Rennes.
Ce match pourrait donc s’apparenter à un véritable tournant, non seulement pour l’entraîneur, mais aussi pour l’ensemble du groupe qui devra réagir rapidement afin d’inverser la tendance actuelle. Les regards se tournent désormais vers ce rendez-vous crucial, dont l’issue pourrait avoir de lourdes conséquences pour l’avenir d’Habib Beye au Stade Rennais.
Après avoir vécu une journée de lundi mouvementée, Habib Beye a fait face à la presse à la veille du déplacement du Stade Rennais à Toulouse. Il dit avoir encore l'énergie pour diriger l'équipe après une série de mauvais résultats qui le placent sur la sellette.

Annoncé licencié dans la journée de lundi par Foot Mercato, avant que d'autres médias n'assurent qu'il serait bien sur le banc rennais à Toulouse, Habib Beye a pu donner sa version des faits ce mardi à la veille du déplacement de son équipe en Haute-Garonne pour la 10e journée de Ligue 1. Présent face à la presse, il confesse avoir cru que son aventure s'arrêtait, mais certifie ne jamais avoir été sur le départ.
"La question de mon départ s'est posée, par moments elle a même été arrêtée." - Habib Beye
Selon le coach, son avenir aurait même été un temps scellé dans l'esprit de ses dirigeants dans la journée de lundi : "La question s'est posée oui. Je pense qu'elle a été posée et par moments elle a même été arrêtée." Mais le rendez-vous fixé en début d'après-midi entre le coach et les décideurs rennais aurait changé la donne : "Peut-être que des gens aujourd'hui croient encore en ce qu'on veut faire et en ce qu'on est ici au Stade Rennais. (...) Ca continue pour une raison très précise : les dirigeants sentent que j'ai l'énergie pour faire gagner l'équipe demain" a éludé Habib Beye dans un premier temps.
Interrogé sur la possibilité qu'il ait un temps été prêt à s'en aller, Habib Beye a démenti : "Je n'ai jamais été prêt à partir. Je ne lâcherai jamais ce poste, ni ma passion qui est d'entraîner, peu importe la pression, peu importe les résultats. J'aime trop le jeu, j'aime trop mes joueurs pour ne serait-ce qu'un jour poser une démission et décider de partir." Mais le Stade Rennais peut être un club compliqué pour les coachs, et certains sont sortis essorés par le fonctionnement particulier de ce club où le pouvoir est parfois mouvant : "Non ce n'est pas compliqué d'être coach au Stade Rennais, c'est un vrai bonheur, assure Habib Beye. C'est un club formidable, et j'ai la chance d'avoir un propriétaire qui est une personne vraiment exceptionnelle, et il me l'a encore témoigné ce matin. J'ai la chance d'avoir un propriétaire et une famille qui savent exactement où je veux aller avec ce club, (...) et ce soutien-là est indéfectible depuis mon arrivée ici."
Un message pour indiquer que François Pinault aurait, directement ou indirectement, sauvé la peau d'Habib Beye contre la volonté des dirigeants exécutifs du Stade Rennais ? Pas forcément : dans les faits, comme le décrit So Foot, plusieurs versions s'opposent avec une volonté de se séparer de Beye plus ou moins arrêtée selon les sources, et des quiproquos pourraient avoir accompagné les échanges préliminaires entre Habib Beye et ses supérieurs Arnaud Pouille et Loïc Désiré, avant ce rendez-vous où il les aurait donc convaincus de sa capacité à se maintenir en poste et inverser la tendance.
Le coach en raconte les contours : "Ce n'était pas un rendez-vous pour dire stop, mais pour me demander comment j'étais. Je pense qu'à travers la deuxième mi-temps face à Nice, à ce que je suis moi au quotidien, dans mon implication, les dirigeants voient mon engagement au sein du club et ma capacité à faire gagner l'équipe demain à Toulouse." Un match couperet ? Habib Beye y voit surtout "un challenge excitant."
Habib Beye sera bien sur le banc du Stade rennais à Toulouse, mercredi, mais le club breton a vécu un début de semaine agité, et la crise d’automne est déjà là, après un début de saison décevant. Avec la sensation que rien ne change depuis deux ans et le début d’un cercle vicieux interminable rythmé par des mauvais choix et une grande instabilité. À quand le bout du tunnel ?

À Rennes, l’enfer du décor
Les feuilles mortes jonchent les trottoirs, la France a changé d’heure, et la première tempête de la saison, Benjamin, a pointé le bout de son nez : l’automne est bien là, cette fois, et le Stade rennais n’a pas oublié de plonger dans la crise pour respecter le retour d’une tradition qui ferait presque sourire si elle n’était pas aussi désespérante. Il régnait une ambiance de Toussaint avant l’heure, ce dimanche au Roazhon Park, au coup de sifflet final du match perdu contre Nice (1-2), après une première période insipide et malgré une dernière demi-heure où les Rennais auraient sans doute mérité d’aller chercher un énième 2-2.
C’était la deuxième défaite de la saison, seulement, mais une cinquième rencontre d’affilée sans gagner, soit la pire série en championnat depuis octobre-novembre 2023. À l’époque, cette disette avait poussé Bruno Genesio à rendre son tablier pour ce qui ressemble, avec deux ans de recul, au moment de la bascule du mauvais côté pour un club qui s’est depuis enfermé dans un interminable cercle vicieux, sans trop savoir quand arrivera le bout du tunnel.
Le jour où tout a (encore) failli basculer
Dans la machine à laver rennaise, entre la route de Lorient et la Piverdière, il s’est passé beaucoup trop de choses en l’espace de 48 heures pour ne pas penser que le club rouge et noir n’a pas encore fini de marcher sur la tête. Il y a ce qu’on a vu, de près ou de loin, ce dimanche quand la nuit tombait. Notamment les ultras du Roazhon Celtic Kop, restés dans leur tribune Mordelles pendant plus d’une heure après le coup d’envoi pour voir débarquer, sous l’impulsion de la direction rennaise, sept cadres, de Ludovic Blas à Valentin Rongier, qui a pris le micro face à un kop qui avait accueilli l’ancien rival nantais avec une banderole hostile et des sifflets quelques semaines plus tôt. "Croyez-nous, ça nous fait aussi chier de finir les matchs et de ne pas gagner, posait le capitaine rennais. C’est insuffisant, et on le sait parce qu’on est le Stade rennais. Je vous promets que les choses vont changer et tourner en notre faveur."
La question de mon avenir s’est posée à un moment, elle était même arrêtée. Je pense que des gens croient encore à ce qu’on veut faire ici, au Stade rennais.
Habib Beye
Il y a aussi et surtout ce qu’on nous raconte et ce qui se passe dans les coulisses, où le début de semaine a été mouvementé. Les versions diffèrent, parfois, et il n’est pas du tout impossible que l’idée de se séparer du coach de 48 ans était très présente au niveau de la direction le dimanche soir et le lundi matin (sans vraiment de solutions de remplacement), où Beye avait dirigé normalement la séance du jour. La suite, c’est une très longue réunion entre le technicien et les dirigeants bretons, le président Arnaud Pouille et le directeur sportif Loïc Désiré, avant laquelle une possible mauvaise interprétation des signaux envoyés aurait même conduit certains adjoints de l’entraîneur rennais à commencer à vider leurs casiers, selon nos informations.
"Il s’est dit beaucoup de choses, on a fait un bilan de tout ce qui se passait actuellement. […] La question de mon avenir s’est posée à un moment, elle était même arrêtée, livrait Beye ce mardi en conférence de presse. Je pense que des gens croient encore à ce qu’on veut faire ici, au Stade rennais. […] Ce n’était pas une entrevue où on dit stop, mais plutôt où on demande : “Tu es comment ?” L’énergie de l’ancien défenseur aurait convaincu de le maintenir en poste au moins jusqu’au déplacement à Toulouse, mercredi, où tout autre résultat qu’une victoire pourrait lui être fatal, "un challenge excitant", selon les mots de Beye.
Ce dernier a bien sûr sa responsabilité dans le début de saison raté des Bretons (11 points après 9 journées, soit un copié-collé des deux dernières cuvées) et il semble encore chercher un système et une équipe capable de boucler une rencontre avec de la maîtrise et de la constance. "On n’a pas encore eu de match référence ou de match complet du début à la fin. On a souvent des trous, je ne sais pas comment l’expliquer en toute franchise, ça nous fait vraiment chier", constatait Brice Samba ce dimanche, avant de démentir les rumeurs de tensions avec l’entraîneur, "des calomnies, des choses inventées". Il y a eu des désaccords, des échanges et, selon plusieurs sources, certains joueurs pas totalement convaincus par le coach rennais, qui assurait encore ce mardi avoir "le soutien" de ses hommes.
"Je l’ai tout le temps, à mon sens, a-t-il continué. Dans l’adhésion et la réaction sur le terrain contre Nice, c’est l’exemple parfait." La question de la cohabitation et de la communication avec le staff dédié à la performance mené par Laurent Bessière (passé par Lens et Nice), arrivé à l’intersaison, a également été posée lors de la réunion de lundi. Un problème abordé parmi tant d’autres, mais un point de crispation depuis un moment à Rennes, même si Beye aurait été mis au courant dès son embauche de ces ajustements programmés après un audit qui avait mis en évidence des dysfonctionnements et des manques.
Le règne de l’instabilité
Il y a le sportif, le terrain et la vie d’un club de foot d’un côté ; et le fonctionnement du Stade rennais d’un autre, entre la passion et les luttes d’influences, plus ou moins importantes et présentes. Beye a encore couvert de compliments la famille Pinault, "un propriétaire exceptionnel. C’est très rare d’avoir cette relation et la chance d’avoir une famille qui sait exactement où je veux aller avec ce club, avec un soutien indéfectible depuis mon arrivée", mais la gouvernance impulsée par les milliardaires français interroge encore et toujours à Rennes. Les "forces obscures", ce concept théorisé il y a bien longtemps par Frédéric Antonetti et qui est souvent utilisé pour désigner Hubert Guidal et René Ruello, tous les deux anciens dirigeants du SRFC et fidèles amis de François Pinault, ont bon dos et ne peuvent pas être la seule cause de l’instabilité chronique sur les bords de la Vilaine. En cas de départ de Beye dans les prochains jours, le Stade rennais pourrait connaître son 18e entraîneur en 27 ans d’ère Pinault et, plus symbolique encore, le 10e de la dernière décennie.
Si le club breton assure avoir avancé dans plusieurs domaines ces derniers mois (la cellule de recrutement, les travaux sur l’identité rennaise à l’occasion des 125 ans cette saison et le développement du staff pro, etc.), il est difficile de sentir une osmose et une vision commune entre tous les décideurs depuis que la chaîne a été cassée par l’actionnaire, qui avait imposé le retour (puis la prolongation un peu plus tard) de Julien Stéphan à l’automne 2023. Depuis, Rennes a vu passer des dizaines de joueurs – Ludovic Blas étant aujourd’hui le plus ancien dans l’effectif (sans compter les jeunes) –, deux présidents exécutifs (Olivier Cloarec et Arnaud Pouille), trois directeurs sportifs (Florian Maurice, Frederic Massara, Loïc Désiré), trois entraîneurs (Stéphan, Jorge Sampaoli, Beye) et même deux présidents du conseil d’administration (Alban Gréget et Guillaume Cerutti, à la tête de la Collection Pinault, récemment nommé). Le tout avec des mercatos onéreux à mettre en parallèle avec des ventes importantes et une balance positive au niveau des transferts, avec un été 2024 catastrophique, dont les seuls «?survivants » un an plus tard sont Abdelhamid Aït-Boudlal (recruté en tout début de mercato) et Glen Kamara.
C’est dans ce décor bancal que l’urgence comptable pourrait provoquer un énième bouleversement dans les prochains jours, pour un club qui cherche à rester connecté à son public et qui ambitionne de retrouver la Coupe d’Europe la saison prochaine. "Les interprétations à l’extérieur, on ne les maîtrise pas. On doit tous corriger des choses, du coach aux joueurs", formulait Loïc Désiré chez Ouest-France lors de la dernière trêve à l’occasion d’une des rares prises de parole publiques de la direction bretonne. L’accueil du Roazhon Park, où Strasbourg doit se pointer dimanche, pourrait être glacial, voire contestataire au bout d’une nouvelle drôle de semaine, en fonction de ce qui se passera à Toulouse mercredi pour la rencontre de la dernière chance (avant la prochaine ?) pour Beye, dont l’entente avec son président n’a jamais été une évidence depuis le début de l’histoire. «?Je ne veux pas que ce match soit lié au destin du coach, je vais dire à mes joueurs d’être en mission pour eux-mêmes, assurait-il. Mon destin n’a pas trop d’importance.?» Celui du Stade rennais continue de s’écrire en pointillé en attendant, peut-être un jour, la fin de cette interminable saison des tempêtes.
La situation d’Habib Beye sur le banc du Stade Rennais est de plus en plus incertaine. Arrivé en janvier dernier avec pour mission de stabiliser un club en difficulté, l’entraîneur est désormais sous pression, à la veille d’un déplacement décisif à Toulouse ce mercredi.
Selon FootMercato, Habib Beye aurait été écarté de ses fonctions ce lundi 27 octobre. Une information aussitôt contredite par L’Équipe, qui évoque plutôt un sursis obtenu après une réunion stratégique avec les dirigeants. Résultat : l’ancien coach du Red Star dirigera bien l’équipe face au TFC demain, mais son avenir se jouera en grande partie sur cette rencontre.
Les résultats ne plaident pas en sa faveur. En 24 matchs toutes compétitions confondues, son bilan reste mitigé (10 victoires, 5 nuls, 9 défaites). Et surtout, depuis la reprise, Rennes peine à convaincre : seulement deux victoires en neuf journées et une 10e place au classement, loin des ambitions européennes affichées en début de saison.
Au-delà du terrain, des tensions internes auraient émergé. Certains cadres du vestiaire, notamment le clan des anciens Lensois, remettraient désormais en question son autorité et sa capacité à redresser la barre. Une fracture qui pourrait précipiter son départ si la dynamique ne s’inverse à Toulouse.
La direction, sous pression elle aussi, a fixé des objectifs clairs : obtenir des résultats immédiats face à Toulouse, Strasbourg, puis au Paris FC avant la trêve de novembre. Trois matchs pour convaincre, ou plier bagage.
L’histoire tourne au vinaigre entre Daniel Riolo et deux anciens cadres du RC Lens, Brice Samba et Seko Fofana, aujourd’hui au Stade Rennais.
Lors d’une émission récente de l’After Foot sur RMC, le chroniqueur a jeté un pavé dans la mare en affirmant que les deux joueurs souhaitaient le départ d’Habib Beye, leur entraîneur, qu’ils jugeraient inefficace.
Riolo ne s’est pas contenté de ce constat : il a critiqué vertement leur attitude, estimant que leurs performances sur le terrain ne justifiaient en rien une telle fronde supposée. Le journaliste a notamment fustigé un comportement "cavalier", peu digne de leur statut.
Face à cette sortie médiatique, Brice Samba a contre-attaqué en zone mixte après la défaite contre Nice (1-2). Il a dénoncé des "calomnies", réfutant en bloc toute volonté de lâcher leur coach : "Je vois vos articles et tout ce qui se dit autour du coach. Nous ne l’avons pas lâché, nous sommes derrière lui et nous respectons ses consignes. Des gens ont parlé en mon nom, ce ne sont que des calomnies, des choses inventées. Samba s’est aussi défendu sur un autre point : sa présence dans le vestiaire lensois après le match contre le RC Lens, qu’il qualifie de "parfaitement normale".
Loin d’apaiser les tensions, Daniel Riolo a choisi la surenchère. Il a invité Fofana à venir "dire les yeux dans les yeux" qu’il soutenait Beye à 100 %, insinuant que le milieu ivoirien n’a toujours pas digéré la perte du brassard. Et de conclure, cinglant : "Fofana est nul depuis son arrivée à Rennes. Un point noir au milieu."
Une chose est sûre : l’ambiance se dégrade au Stade Rennais, et la guerre des mots entre RMC et les anciens Lensois ne fait que commencer.
Habib Beye est passé tout près de la porte de sortie. Finalement maintenu, le coach du Stade Rennais sait qu’il joue gros demain face à Toulouse. Présent en conférence de presse, le coach de 48 ans s’est exprimé sur son cas.
Habib Beye sera bien présent sur le banc de touche de Rennes au Stadium de Toulouse, ce mercredi, à l’occasion de la 10e journée de Ligue 1. Pourtant, l’entraîneur sénégalais a bien failli ne plus être à la tête des Rouge et Noir avant ce déplacement dans le sud de la France. Fragilisé par une série de quatre matches nuls consécutifs, Beye semblait voir son sort être scellé après la défaite des siens à domicile face à Nice (1-2). Et puis l’ancien défenseur de l’Olympique de Marseille et de Strasbourg a vécu une journée d’hier complètement folle.
Convoqué dans l’après-midi dans le bureau du président Arnaud Pouille après avoir dirigé l’entraînement du matin, Beye était convaincu que l’aventure rennaise allait s’arrêter net. Mais alors que l’entraîneur et ses adjoints rassemblaient leurs affaires et commençaient leur tournée d’adieux, l’entretien avec Pouille a finalement débouché sur le maintien d’Habib Beye. Ce dernier sait que son avenir au SRFC n’est pas assuré pour autant, mais il ne boude pas le sursis accordé par sa direction. C’est donc bien Beye qui s’est présenté au point de presse de ce mardi à 14h15, pour évoquer le prochain match contre Toulouse. Après avoir fait un très gros point sur son cas personnel.
Je n’ai jamais été prêt à partir
« On s’est dit beaucoup de choses. On a fait un bilan de tout ce qui se passait actuellement. Le plus important, c’est le focus sur ce match à Toulouse. On a la chance de pouvoir remonter très, très vite à cheval et de gagner un match à Toulouse où ce sera un match difficile. Dans la situation dans laquelle nous sommes, oui, il faut gagner. Dans le métier que nous faisons, je ne vois pas ça comme un ultimatum. On fait un métier qui est formidable. On a la chance de vivre cette passion, d’être avec les joueurs. Je ne vois jamais ça comme une sentence irrévocable », a-t-il lâché, avant de poursuivre.
« La question s’est posée, oui. Par moments, elle a été arrêtée. Aujourd’hui, des gens croient encore en ce qu’on veut faire au Stade Rennais. (…) Le soutien de mes joueurs, je l’ai tout le temps. Il y a une adhésion totale à ce qu’on veut faire. Je ne me suis jamais posé cette question. (…) Je n’ai jamais été prêt à partir. Jamais je ne lâcherai ce poste-là, jamais, je ne lâcherai ma passion qui est d’entraîner. C’est un vrai bonheur (d’être le coach de Rennes, ndlr), c’est un club formidable. J’ai la chance d’avoir un propriétaire qui est exceptionnel. J’ai la chance d’avoir un propriétaire qui sait où je veux aller avec le club. Ce soutien-là est indéfectible depuis mon arrivée », a-t-il déclaré, avant de revenir un peu plus précisément sur le déroulé de sa journée d’hier.
A un moment donné, ça devait s’arrêter, mais ça a continué
« On est arrivé hier matin, on a entraîné l’équipe. Ce qu’il s’est passé, c’est qu’à un moment donné, ça devait s’arrêter, mais ça a continué parce que des gens pensent encore qu’on a l’énergie pour changer la dynamique actuelle. Je ne travaillerai jamais dans une logique d’ultimatum. (…) On ne va pas jouer un jeu de dupes. Vous avez tous vu les informations. Ça devait s’arrêter. Ça continue. Ça continue pour une raison très précise. Les dirigeants ont senti que j’ai l’énergie et les capacités pour faire gagner cette équipe demain. C’est comme ça, c’est le métier dans lequel nous sommes. Je suis ici parce que je suis l’entraîneur du Stade Rennais. On s’est posé la question de mon avenir au sein du club. Et à un moment donné, où on s’est vu, cet avenir a été peut-être différent par la perception qu’ils ont eue de mon engagement au sein du club. Ce n’était pas une entrevue où on dit stop, c’était une entrevue dans laquelle on dit : 'tu es comment ?' ».
Enfin, aux journalistes désirant savoir si les personnes qui voulaient limoger Beye ont été les mêmes qui l’ont maintenu, le coach rennais a une fois encore été transparent. « Ça, je ne sais pas, il faudra leur poser la question. Je ne peux pas t’inventer une belle histoire. (…) C’est un beau challenge. Dans la vie, il y en a qui ont des challenges bien plus difficiles que le mien. Est-ce qu’on n’est pas toujours lié à un challenge dans la vie ? C’est un challenge excitant. » Un défi excitant, mais qui ne durera pas longtemps si Habib Beye ne trouve pas le chemin du succès alors que les Rouge et Noir ont un calendrier plutôt compliqué avec Toulouse, Strasbourg, le Paris FC jusqu’à la trêve internationale, avant de reprendre avec la réception de Monaco.
En danger après le nouveau couac contre Nice dimanche (1-2, 9e journée de L1), le coach rennais Habib Beye est maintenu en poste pour diriger l'équipe bretonne à Toulouse, ce mercredi (10e journée, 21h05).
Dimanche, Rennes (10e) s'est incliné contre un Nice moyen à la maison (1-2, 9e journée de L1) après quatre nuls, et une première période en forme de malaise avant un sursaut insuffisant. La question du maintien en poste d'Habib Beye s'est clairement posée et elle a été tranchée ce lundi. Le coach rennais sera bien sur le banc à Toulouse, mercredi soir (21h05, 10e journée de L1), avec une obligation de résultat alors que le compte n'y est pas encore en termes de points et de contenu.
Nommé en janvier en remplacement de Jorge Sampaoli, et alors que le club était 16e de Ligue 1, l'ancien capitaine de l'OM avait permis à Rennes d'assurer son maintien en terminant à la 12e place. Il avait été prolongé d'une saison, soit jusqu'en 2026, avec l'objectif de qualifier le club breton en Coupe d'Europe. Après neuf journées, le Stade Rennais est 10e avec onze points.
Le Stade Rennais a une nouvelle fois été confronté à la déception après avoir concédé une défaite sur sa pelouse face à Nice, dans une rencontre qui laisse planer des interrogations sur l’avenir de Habib Beye à la tête de l’équipe. La tension était palpable au coup de sifflet final, tant sur la pelouse que dans les tribunes, où les supporters ont laissé éclater leur frustration.

À l’issue de cette huitième rencontre de la saison en Ligue 1, le capitaine rennais, Valentin Rongier, s’est exprimé devant la presse, cherchant à rassembler ses coéquipiers et à apaiser les esprits. L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a insisté sur la nécessité de rester soudés dans l’adversité : "Le coach menacé ? Que ce soit lui ou nous, on joue pour un blason, pour une équipe et pour un club. On ne lâchera jamais. On est tous solidaires. On ne lâchera rien." Rongier a ainsi voulu rappeler que l’identité du club devait primer sur les difficultés du moment.
La situation a pourtant rapidement dégénéré en tribunes, alors que les Ultras rennais espéraient pouvoir dialoguer avec les joueurs à l’issue de la rencontre. Ce souhait n’a pas été exaucé, ce qui a provoqué une montée de tension, notamment par l’envoi de projectiles et le déclenchement de chants hostiles, témoignant d’un malaise profond entre le public et son équipe.
Face à cette colère, Valentin Rongier n’a pas cherché à minimiser la déception ressentie par les supporters, tout en appelant au calme et à la compréhension. "Je comprends les supporters qui sifflent. Ils viennent pour des victoires, on n’arrive pas à leur en apporter. C’est normal qu’ils soient agacés, mais ce n’est pas une solution de discuter à chaud après la rencontre. Parce que, comme nous, ils sont frustrés", a-t-il déclaré en zone mixte. Un message qui traduit la lucidité du vestiaire face à la situation.
Depuis le début de la saison, Rennes peine à retrouver la dynamique qui avait permis au club de se hisser parmi les prétendants aux places européennes. Les résultats irréguliers et le manque d’efficacité offensive ont contribué à installer un climat de doute, tant au sein du groupe que dans l’environnement immédiat du club. Cette atmosphère pesante s’est ressentie lors de la confrontation face à Nice, au cours de laquelle les joueurs n’ont pas su inverser la tendance malgré le soutien initial du public.
La remise en question du rôle de l’entraîneur Habib Beye devient inévitable dans ce contexte, alors que chaque faux pas alimente les spéculations sur son avenir. Cependant, le discours du capitaine rennais vise à détourner la pression individuelle et à mettre en avant la responsabilité collective. Selon Valentin Rongier, l’essentiel demeure la cohésion du groupe, une condition sine qua non pour espérer rebondir.
Pour autant, l’écart semble se creuser entre les attentes des supporters et la réalité sur le terrain. L’impatience gagne les travées du stade, où l’on réclame des résultats immédiats, tandis que les joueurs, eux, tentent de composer avec la pression et les incertitudes du moment. La gestion de cette crise passera nécessairement par une clarification du projet sportif et une réponse sur le terrain, seules à même de renouer le lien avec un public exigeant.
Après la défaite du Stade Rennais contre l’OGC Nice (1-2) dimanche, les tensions autour d’Habib Beye ne font que s’accentuer. Malgré le démenti de Brice Samba, le journaliste Daniel Riolo confirme que deux cadres souhaitent pousser l’entraîneur vers la sortie.
Ça ne s’arrange pas pour Habib Beye. Déjà annoncé sur la sellette avant le coup d’envoi, l’entraîneur du Stade Rennais n’a pas rassuré ses supérieurs après la défaite à domicile contre l’OGC Nice dimanche. Sa situation pourrait faire le bonheur de certains cadres selon Daniel Riolo. Malgré le démenti de Brice Samba, le journaliste de RMC confirme que le gardien et son coéquipier Seko Fofana tentent d’obtenir le licenciement de leur coach.
"Il y a un problème de message : "fais sauter l'entraîneur", a persisté le chroniqueur de l’After. A un moment, on m'expliquera que les cadres et les joueurs ne sont responsables de rien, que Seko Fofana qui touche 500 000 euros par mois pour être archi bidon complet depuis des mois, ce n'est pas une erreur de la direction et de son ancien président à Lens Arnaud Pouille qui l'a gavé. Et qui, quelque part, empêche Beye de faire de vrais choix… (…) Puisque Brice Samba a dit que j'ai dit des conneries, puisque c'est moi qu'il vise, j'invite Fofana ici et il vient dire qu'il soutient l'entraîneur du Stade Rennais à 100%."
Fofana invité dans l'After
"Qu'il vienne le dire les yeux dans les yeux, qu'il n'a jamais eu le moindre problème avec lui, qu'il est d'accord avec lui, qu'il n'a pas mal pris la perte du brassard... Il est nul depuis qu'il est arrivé à Rennes, nul ! C'est un point noir dans le milieu de terrain mais Beye n'est pas encore un grand coach qui a la liberté de faire totalement ce qu'il veut. Quand il y a des mecs qui ont des gros salaires, ce n'est pas évident de les sortir. Surtout si c'est pour faire jouer des jeunes. Ce n'est pas du tout évident", a expliqué Daniel Riolo pour défendre le technicien.