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Trouver les leaders, ou faire en sorte d’en créer

Battu sans vraiment combattre dimanche 1er septembre à Reims (2-1), le Stade Rennais va rapidement avoir besoin de l’émergence de guides sur le terrain, capables aussi de relever les autres quand les difficultés arrivent. Dans ce processus essentiel, la mission du coach n’est pas neutre : créer de l’adhésion et susciter des vocations passent aussi par l’établissement d’un projet technique clair et entraînant.

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C’était la mi-août. Julien Stéphan disait ceci : « La priorité cette saison ? Déjà, recréer un lien, que j’ai trouvé moins fort la saison dernière avec le public. Cela passera par des matches à émotions, avec une capacité à amener les gens sur des matches dynamiques et engagés, des retournements de situation. »

Quinze jours plus tard, la défaite subie à Reims est venue rappeler à l’entraîneur rennais à quel point le défi de la reconquête s’annonce ardu. Le Stade Rennais a fait oublier en deux matches perdus à Strasbourg et Reims ce qu’il avait laissé entrevoir de bien contre un Lyon jouant alors au ralenti.

Les deux équipes de l’Est - deux écuries qui ne seront sûrement pas les derniers de la classe cette saison en termes d’intensité déployée - ont renvoyé le SRFC à ses problèmes du passé, qui en l’état collent aussi aux basques du coach. « Il n’y a pas d’excuse sur le fait d’avoir fait aussi peu après le deuxième but rémois, sur l’intensité, les duels, l’aspect technique, les connexions dans le jeu », a-t-il maugréé.

Stéphan ne s’attendait pas à ça, manifestement. Et même si ce SRFC chamboulé ne peut pas être jugé trop vite, le coup est rude aussi pour l’entraîneur. Elle doit être relativisée parce qu’on a changé de saison, mais la dynamique est mauvaise aussi depuis début mars : 14 matches de L1, 4 victoires, 2 nuls, 8 défaites. En 2024, Rennes est la seule équipe de l’élite à s’être inclinée cinq fois à l’extérieur. Et dimanche, il y avait quand même sept joueurs de la saison passée alignés au coup d’envoi.

Leader moral, leader d’efforts
Autour d’eux, il n’y a plus Doué, Terrier ou Bourigeaud en revanche. Le constat brut à l’instant T, c’est que sans l’ex vice-capitaine qui était encore là en préparation puis contre Lyon, les Rouge et Noir ont perdu deux fois.

Bourigeaud aussi a ses faiblesses, mais c’est mieux de l’avoir que l’inverse : quand on parle de lui, c’est déjà de leader d’efforts, de soldat, de repère pour les autres dont il s’agit.

La thématique du leadership à trouver et à rebâtir, au sein d’un effectif très cosmopolite, sera capitale. À Reims, l’inaction générale de la deuxième période a interpellé.

Après la rencontre, il a été demandé à Stéphan quel nouveau vice-capitaine il comptait nommer derrière Mandanda. « J’ai besoin de voir dans cette période quel leadership se dégage, comment ça va se comporter, a-t-il répondu. Il y a beaucoup à faire aussi à ce niveau-là, et sur ce match je n’ai pas eu la réponse que je souhaitais… »

Le coach va avoir besoin de relais efficaces, et vite, pour faire progresser sa mission. Certains devront se faire violence, mais cela passera aussi par l’établissement d’un projet technique entraînant, une ligne tactique stable et des associations efficaces pour séduire les nouveaux joueurs étrangers, en inciter certains à sortir du rang. « Mon travail va être d’assembler, celui des joueurs de montrer beaucoup plus de caractère… »

Les profils désormais à disposition seront-ils idoines ? L’avenir le dira, car le temps de l’adaptation et de l’épanouissement est plus long quand il y a autant de recrues dans un vestiaire. « On doit trouver la meilleure méthodologie pour que tout le monde s’intègre au plus vite, a dit Mandanda, après les résultats aident beaucoup aussi dans ce processus. » Battre Montpellier au Roazhon Park le 15 septembre, après la trêve internationale, sera déjà nécessaire.

Steve Mandanda lâche des propos inquiétants

Steve Mandanda lâche des propos inquiétants, un problème avec Julien Stéphan au Stade Rennais ?
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Alors que le Stade Rennais a profondément bouleversé son effectif lors de ce mercato d'été avec 12 arrivées pour 15 départs, le club breton est pourtant retombé dans ses travers de la saison dernière. Battu par le Stade de Reims ce dimanche après s'être incliné face au Strasbourg, Rennes rencontre les mêmes lacunes que la saison précédente. Un constat inquiétant qu'a tenu à souligner Steve Mandanda.

"On a l’impression de revivre les mêmes scénarios que la saison passée, malgré les changements de joueurs… Justement, c’est là où il va falloir travailler pour être beaucoup plus solide, impactant dans les duels derrière, au milieu, devant, pour être capable de gagner ce genre de match quand on mène. En prenant deux buts à l’extérieur, c’est difficile de gagner, on le sait. On doit bosser pour avoir une équipe compétitive." a déclaré Mandanda en zone mixte après la défaite face au SDR.

Si en changeant de joueurs la donne est toujours la même, le problème pourrait donc venir de l'entraîneur. Julien Stéphan qui était sur la sellette à l'issue de la saison dernière, est-il l'homme de la situation ? Le message du technicien de 43 ans arrive t'il à passer ? De plus en plus d'observateurs foot en doutent. Même au sein du vestiaire rennais certains ne seraient pas convaincus par la méthode Julien Stéphan.

Une déclaration fait le buzz

Le Stade Rennais débute sa saison de manière tumultueuse, avec une défaite récente contre Reims (1-2) qui rappelle les difficultés de l’année précédente. Steve Mandanda, le capitaine, a exprimé son désarroi face à cette performance décevante, mettant en lumière les faiblesses mentales persistantes de l’équipe.

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"On a l’impression de revivre les mêmes scénarios que la saison passée, malgré les changements de joueurs", a déclaré Mandanda, soulignant que les erreurs en défense, au milieu et en attaque révèlent un manque de solidité. Cette situation s’est encore manifestée lors du match contre Reims, où l’équipe a concédé deux buts, rendant la victoire pratiquement inaccessibile.

Le gardien a également critiqué le manque d’engagement et d’intensité, des éléments pourtant présents lors de leur précédente rencontre contre Lyon. Ce manque de constance est préoccupant et indique que l’équipe doit encore travailler pour espérer de meilleurs résultats cette saison. "Dans l’état d’esprit, l’engagement, l’intensité, on se doit d’être présents", a-t-il ajouté, regrettant l’absence de ces qualités essentielles lors du match.

La pause internationale arrive à un moment crucial pour le Stade Rennais, qui doit profiter de cette période pour se ressaisir. Néanmoins, avec plusieurs joueurs appelés en sélection, Mandanda craint que cela n’affecte la cohésion du groupe. Il a insisté sur l’importance de trouver rapidement des solutions pour que chaque joueur puisse s’intégrer efficacement.

Pour Mandanda, il est essentiel de démontrer plus de caractère, surtout dans les moments difficiles, afin d’éviter de revivre les désillusions de la saison précédente. L’équipe doit se préparer avec sérieux pour le prochain match contre Montpellier, car chaque point compte dans cette quête de rédemption.

A peine arrivé, Jota climatise Stéphan

Dans les dernières heures du mercato estival, le Stade Rennais a enregistré la signature du Portugais Jota. Un atout intéressant pour Julien Stéphan, impatient d’aligner sa nouvelle recrue. Malheureusement pour l’entraîneur des Rouge et Noir, l’ailier arrivé en provenance d’Al-Ittihad ne sera pas disponible avant un moment.

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Ce n’est clairement pas l’entame de saison rêvée du côté de Rennes. Après un succès convaincant face à l’Olympique Lyonnais (3-0) lors de la 1ère journée de Ligue 1, le club breton vient d’enchaîner deux défaites consécutives à Strasbourg (3-1) et à Reims (2-1) dimanche. Il n’y a pas encore de quoi s’alarmer pour les Rouge et Noir. Mais le pensionnaire du Roazhon Park perd déjà du terrain et pourrait vite se laisser distancer par la concurrence.

Jota n'est pas prêt

Autant dire que les Rennais ont tout intérêt à stopper cette mauvaise dynamique après la trêve internationale. Et ce malgré les mauvaises nouvelles reçues par Julien Stéphan. L’entraîneur de Rennes, forcément déçu du départ de son maître à jouer Benjamin Bourigeaud, devait être impatient d’aligner sa recrue Jota. Malheureusement pour le technicien, l’ailier gauche arrivé en provenance d’Al-Ittihad a lui-même réclamé un délai pour rattraper son retard physique. « Il va avoir besoin de temps pour se remettre à niveau sur le plan physique. C’est ce qu’il dit », a relayé le coach rennais après le revers à Reims.

Nouvel atout de talent sur le front de l'attaque ?

« Il va avoir besoin de travail, de jours et peut-être même de semaines pour se remettre au niveau physique, car il a eu une saison passée très contrariée. Il n’a quasiment pas joué entre septembre et mars, a expliqué Julien Stéphan. Les dernières semaines de la préparation ont été très contrariées avec presque plus de séances collectives. Il va falloir qu’on le remonte progressivement. » Déjà un premier contretemps pour le Portugais dont le transfert a coûté 10 millions d’euros le dernier jour du mercato.

Cyril Linette pourra finalement se présenter à la présidence de la LFP

Après avoir obtenu la promesse d'une future réforme des statuts de la Ligue, l'UAF a accordé les trois parrainages qu'elle avait prévus, mais a ajouté Cyril Linette à sa liste. Il pourra donc affronter Vincent Labrune, le 10 septembre, pour la présidence de la LFP.
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Cette fois-ci c'est certain, le duel attendu pour la présidence de la Ligue de football professionnel (LFP), qui tiendra son assemblée générale élective le 10 septembre, aura bien lieu. L'UAF (l'Union des acteurs du football, qui regroupe les joueurs, les entraîneurs, les médecins, les administratifs...) a consenti à donner un parrainage (nécessaire pour concourir) à Cyril Linette, ancien directeur général de L'Équipe et du PMU, poussé par les pouvoirs publics. Foot Unis, le syndicat des clubs, a déjà donné son parrainage à quatre personnes : Vincent Labrune, le président sortant, au député macroniste des Yvelines Karl Olive, représentant de la FFF, à Gervais Martel, le dirigeant historique du RC Lens, et à Cyril Linette. Sachant qu'il n'y a que trois places de "membre indépendant" au conseil d'administration de la LFP et qu'il faut le double parrainage de Foot Unis et de l'UAF pour se présenter.

Mais cette dernière, furieuse qu'Alain Guerrini, le patron de Panini, soit écarté par Foot Unis, avait prévu de le parrainer, tout comme Labrune et Olive. Ce qui privait la future élection d'un candidat déclaré (Linette) contre Labrune. Face aux pressions politiques, l'UAF a finalement prévenu qu'elle reverrait sa position et, dimanche, s'est dit "prête à permettre la poursuite du processus électoral au conseil d'administration de la LFP en attribuant d'ici demain soir (ce lundi soir) les parrainages qui permettront un réel débat démocratique pour le choix du futur président de la LFP sous réserve que l'ensemble des acteurs concernés (Foot Unis et les candidats à la présidence) s'engagent auprès de l'UAF à initier, dès le lendemain de l'assemblée générale de la LFP, une réforme des statuts de la gouvernance de la LFP qui garantira à l'UAF lors de la mandature suivante de pouvoir disposer du représentant qu'elle aura désigné."

Linette démissionnera s'il n'est pas élu président
Elle a obtenu cet engagement auprès de Labrune et Linette dès dimanche soir et celui de Foot Unis ce lundi midi. Dès lors, elle va parrainer Labrune, Olive et Linette, qui auront le double parrainage nécessaire, et Guerrini, qui n'est pas éligible. Joint ce lundi, Alain Belsoeur, le président de l'UAF confirme : "Le dossier est en ordre pour avancer. Il est tel que nous le souhaitions."

Au terme de l'élection, comme l'explique la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra depuis plusieurs jours à tous ses interlocuteurs, Linette démissionnera du conseil d'administration de la LFP s'il n'est pas élu président. Elle assure qu'il en a pris l'engagement auprès d'elle et il l'a confirmé ce lundi après-midi sur ses réseaux sociaux.

"J'ai dû m'engager formellement auprès des Familles, soucieuses de conserver une part de voix, à ne pas rester au conseil d'administration dans l'éventualité où je ne serais pas élu président", a-t-il d'abord annoncé sur son compte X avant d'ajouter que ce n'était pas son choix. "Mais l'élection nous offrira l'opportunité de débattre des évolutions nécessaires dans la gouvernance pour une meilleure représentativité des parties prenantes", a conclu Linette en affirmant qu'il ferait tout pour gagner cette élection.

Pourquoi Jota ne sera pas prêt à jouer tout de suite

Après la défaite à Reims (2-1) dimanche 1er septembre, on a invité le coach du Stade Rennais à évoquer l’incorporation à venir de la recrue "star" de l’été, Jota. Julien Stéphan a assuré que l’attaquant portugais, arrivé seulement vendredi 30 août à Rennes et qui a vécu une préparation contrariée avec Al-Ittihad, va avoir besoin de temps pour se remettre à niveau sur le plan athlétique. La question, c’est combien…

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Dans une équipe en sérieux mal de créativité et de variété dans son animation offensive ce dimanche à Reims, on se dit qu’il ne pourra pas faire de mal…

L’incorporation de Jota, la recrue "star" de l’été rennais, va forcément être attendue. Mais dans quel timing ? C’est tout le problème, si l’on écoute Julien Stéphan. "Il va avoir besoin de temps pour se remettre à niveau sur le plan physique, en tout cas de ce qu’il en dit, a lancé le coach, pas du genre rassurant dimanche à Reims. Il va avoir besoin de travail, de jours, peut-être de semaines…"

Son dernier match remonte au 7 août
Pourquoi ? Le Portugais arrive d’Al-Ittihad et vient de passer un mois d’août tendu, loin de l’équipe saoudienne, car en instance de départ et en négociations avec son club pour définir les conditions de son départ à Rennes. "Les derniers jours de la préparation ont été très contrariés pour lui, sans séances collectives", a appuyé Stéphan.

Son dernier match remonte au 7 août, 20 minutes contre l’Inter en amical, qui suivait trois autres rencontres de pré-saison (26, 31 juillet et 3 août) où l’ailier avait été titulaire.

Jota, qui n’est arrivé en Bretagne que vendredi dernier pour signer son contrat, ne part donc pas non plus de zéro. Mais le retard pris et la cassure dans le processus de travail ne vont pas s’effacer en un claquement de doigts. Une situation qui s’ajoute à ce qu’il a vécu la saison dernière. "Il n’a quasiment pas joué de septembre à mars", rappelle Stéphan.

Un programme de rattrapage durant la trêve
Jota avait été écarté par le coach Nuno Espirito Santo de l’équipe en championnat saoudien, où le nombre d’étrangers autorisés à jouer est limité à huit, et où l’amour avec le "boss" local Karim Benzema n’aurait pas vraiment été de rigueur…

En gros, cinq mois sans jouer donc, si ce n’est deux bouts de matches en Coupe du monde des clubs et quatre autres en Ligue des champions d’Asie. Revenu en odeur de sainteté avec le nouveau coach Marcelo Gallardo, Jota avait ensuite pu enchaîner 14 matches de début mars à fin mai.

Lui, au moins, ne va pas partir en sélection cette semaine. Il devrait en profiter pour suivre un programme spécifique pendant la trêve, alors que le prochain match sera contre Montpellier le 15 septembre (15 h) au Roazhon Park. "Il va falloir qu’on le remonte progressivement, j’espère qu’il sera utilisable le plus vite possible. Mais pour créer des connexions avec la trêve, alors qu’Amine (Gouiri), Albert (Gronbaek) ou Kali vont être en sélections, ce ne sera pas simple", termine Stéphan.

Le message fort de Julien Stéphan

Après la défaite de Rennes sur la pelouse de Reims (2-1), Julien Stéphan n'a pas caché sa déception.

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Après un exercice précédent raté, Julien Stéphan sait qu'il est attendu par les supporters du Stade Rennais. Pour la première fois depuis 7 ans, le club breton ne disputera aucune Coupe d'Europe. Malgré cette pression, Rennes n'a pas vraiment réussi son début de saison. Après avoir profité d'un OL encore en vacances (3-0), le SRFC s'est incliné à 2 reprises contre Strasbourg et Reims. Un bilan décevant, qui n'inquiète pourtant pas Julien Stéphan.

Il faut plus de caractère
"On n'a pas la capacité de réagir, et c'est la grosse déception de la journée" a dans un premier temps évoqué l'entraineur rennais. En conférence de presse, Stéphan s'est montré terre à terre sur les dispositions de son groupe. "L'équipe se cherche. Je ne suis pas inquiet au bout de 3 journées, mais lucide" a déclaré le coach de Rennes. Pas abattu, mais déjà exigeant pour ne pas s'offrir un automne compliqué. Voici l'état d'esprit dans lequel Julien Stéphan souhaite plonger son vestiaire, alors que la trêve permettra au Stade Rennais de se remobiliser. Malgré l'optimisme de Stéphan, tous les feux sont cependant loin d'être au vert du côté de Rennes, à l'image de la nouvelle recrue Jota, loin d'être prête à jouer. Pas d'urgence, mais déjà des signaux d'alerte en Bretagne, donc.

L’impression de revivre les mêmes scénarios que la saison passée

Le Stade Rennais a failli une deuxième fois d’affilée à l’extérieur, cette fois à Reims (1-2), dimanche 1er septembre. Le capitaine Steve Mandanda a surtout pointé les défaillances mentales de l’équipe, ce qui rappelle de mauvais souvenirs…

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Il a été le seul à se présenter en zone mixte, ce dimanche dans les couloirs du stade Delaune. Steve Mandanda avait le regard des mauvais jours, et mis le doigt sur les manques redondants du Stade Rennais.

Ce scenario de Reims, c’est un air de déjà-vu pour Rennes à l’extérieur…

On a l’impression de revivre les mêmes scénarios que la saison passée, malgré les changements de joueurs… Justement, c’est là où il va falloir travailler pour être beaucoup plus solide, impactant dans les duels derrière, au milieu, devant, pour être capable de gagner ce genre de match quand on mène. En prenant deux buts à l’extérieur, c’est difficile de gagner, on le sait. On doit bosser pour avoir une équipe compétitive.

Il y a beaucoup de choses à assimiler, des changements d’animation aussi ?

Forcément, il faut un peu de temps vu le contexte, mais on n’en a pas beaucoup. Il faudra être prêt pour le match contre Montpellier qui nous attend à domicile après la trêve (dimanche 15 septembre à 15 h).

On doit montrer plus de caractère dans la difficulté

Vous aviez montré beaucoup d’engagement contre Lyon, là on ne l’a pas vu…

C’est le gros reproche de ce match. Il peut y avoir un manque d’affinités sur le plan technique, mais dans l’état d’esprit, l’engagement, l’intensité on se doit d’être présent. Cela n’a pas été le cas. Si on veut voyager, il va falloir être beaucoup plus solide.

Bourigeaud, le vice-capitaine, est parti. Voyez-vous autour de vous des leaders émerger ?

Aujourd’hui, on doit montrer du caractère dans la difficulté. Sur les deux derniers matches, on en a manqué. Quand ça va bien comme contre Lyon, on est agressif, costaud, dynamique. Quand ce n’est pas le cas, on a plus de mal… C’est là-dessus qu’il faut qu’on aide ce groupe, que ce soit moi ou le coach, à grandir et à progresser.

Comment on crée un groupe uni, quand il y a autant de changements ?

Cela se passe dans le vestiaire, au quotidien, à l’entraînement, en dehors du foot aussi. On doit trouver la meilleure méthodologie pour que tout le monde s’intègre au plus vite, après les résultats aident beaucoup aussi. Le résultat de Reims est d’autant plus regrettable. Maintenant c’est la trêve, il va y avoir pas mal de départs en sélections, cela ne va pas être simple pour bien travailler ensemble.

Jota pas prêt pour jouer avec le Stade Rennais avant plusieurs semaines

La recrue portugaise du Stade Rennais, Jota, est loin d'être prête à débuter en compétition selon Julien Stéphan, son entraîneur.
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À l'issue de la défaite du Stade Rennais à Reims (1-2), ce dimanche pour le compte de la 3e journée de Ligue 1, Julien Stéphan a donné des nouvelles de son nouvel attaquant, le Portugais Jota (25 ans), qui a signé en cette fin de mercato, en provenance d'Al-Ittihad (Arabie saoudite).

"Il n'a quasiment pas joué entre septembre et mars. Les dernières semaines de la préparation ont été très contrariées avec presque plus de séances collectives."

Julien Stéphan

"Il va avoir besoin de temps pour se remettre à niveau sur le plan physique, a déclaré l'entraîneur breton. C'est ce qu'il dit. Il va avoir besoin de travail, de jours et peut-être même de semaines pour se remettre au niveau physique, car il a eu une saison passée très contrariée. Il n'a quasiment pas joué entre septembre et mars. Les dernières semaines de la préparation ont été très contrariées avec presque plus de séances collectives. Il va falloir qu'on le remonte progressivement."

Cette saison, Matusiwa veut montrer le vrai Azor

Le milieu de terrain du Stade Rennais Azor Matusiwa retrouve ce dimanche 1er septembre (17 h) son ancien club du Stade de Reims au stade Delaune. L’occasion pour lui de se rappeler à nouveau aux bons souvenirs de ses anciens coéquipiers.

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Après le revers du week-end dernier contre Strasbourg (3-1), et une fin de mercato agitée, le Stade Rennais veut réagir à Reims ce dimanche. Un deuxième déplacement de suite, et un stade qui rappelle des bons souvenirs à Azor Matusiwa, même s’il s’y était incliné en mai dernier avec Rennes (2-1), lors de son premier retour en terre champenoise.

Reims, c’est comme ma maison
Le milieu de terrain néerlandais a passé deux saisons et demie en Champagne, avant de signer au Stade Rennais en janvier 2024 contre la rondelle somme de 15 millions d’euros. « J’ai encore des contacts là-bas, je m’entends bien avec beaucoup de monde et avec les supporters aussi, assure la sentinelle rennaise. Ça me fait plaisir de retourner à Reims, c’est comme ma maison. Mais le plus important, même si j’aime le club et les gens là-bas, c’est de gagner le match et ramener les trois points. Je suis un joueur du Stade Rennais maintenant. »

Et désormais en Bretagne, c’est une saison cruciale qui s’annonce, marquée notamment par un impressionnant changement d’effectif. « C’est un peu rare autant de changements, mais c’est le foot et on doit s’adapter » relativise Matusiwa.

Le joueur de 26 ans est parti pour être un titulaire cette saison. « L’adaptation a été importante l’an dernier, dit-il. Je savais que je pouvais mieux faire. J’ai fait une bonne prépa, tout est clair pour moi, et je peux être focus sur mon jeu et montrer le vrai Azor.»

L’essentiel pour Rennes est de bâtir un effectif soudé et investi : « C’est peut-être mieux de laisser partir ceux qui le veulent et ne garder que ceux qui veulent jouer ici. Le club a fait les bons choix, et c’est à nous de montrer que l’équipe peut faire des bonnes choses. » À lui et ses partenaires de joindre le geste à la parole, ce dimanche à Reims (17 h).

65 % des Français affirment que les montants pratiqués par DAZN incitent à se tourner vers l'IPTV ou le streaming

L'institut de sondage Odoxa a publié un sondage faisant part du peu d'attrait des fans de football pour DAZN et de leur soutien à la grève des supporters de Ligue 2.
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5 % des Français suivraient leurs équipes préférées de manière illégale, ce qui représente 2,5 millions de personnes, selon un sondage publié samedi par Odoxa. Cette pratique est encore plus répandue chez les moins de 35 ans (11 %). Si on rapporte ce chiffre à l'ensemble des téléspectateurs de football « payant », la part des téléspectateurs illégaux représente plus d'un téléspectateur sur cinq. Une attitude désapprouvée par les instances dirigeantes et la LFP mais que comprennent par ailleurs 6 Français sur 10.

Ces tendances, déjà établies lors des saisons dernières, ont été accentuées par l'arrivée de DAZN en France. La diffusion de la Ligue 1 sur ce nouveau diffuseur ainsi que le prix des abonnements incitent 65 % des amateurs de football à suivre le Championnat de France depuis des plateformes de streaming ou d'IPTV, selon le sondeur. Parmi les Français qui regardent du football à la télévision (48 %), seuls 15 % affirment qu'ils pourraient souscrire à l'une des offres DAZN. Cela représente un peu plus de 3,5 millions de personnes. Il faudrait donc que la moitié d'entre eux s'abonnent au diffuseur pour que le pari de la chaîne soit atteint avec 1,5 million d'abonnés...

Les Français prêts à payer 23 euros maximum par mois pour du foot
54 % des sondés déclarent aussi que la diffusion du Championnat de France sur DAZN diminue leur intérêt pour la Ligue 1 et que la LFP a mal géré l'appel d'offres des droits télé pour 69 % d'entre eux. Ils sont aussi 74 % des amateurs de foot à comprendre le boycott de DAZN. Par conséquent, plus d'un tiers se met donc à suivre d'autres Championnats ou d'autres sports.

Si la part des pirates reste importante, les téléspectateurs abonnés à des chaînes payantes représentent la majorité du public. Au total, près d'un Français sur cinq est abonné à une chaîne payante (Canal+ ; DAZN, beIN, RMC Sport...). Ils sont même 6 % à détenir un abonnement à plusieurs diffuseurs différents. Toutefois, les Français ne sont pas prêts à payer plus de 23 euros par mois pour regarder du football à la télévision. C'est moins que la plupart des offres disponibles en France.

Les troubles constatés lors des matches de Ligue 2 ont également été sondés. La grande majorité des fans de football (63 %) comprennent la grève des supporters, mais sont, en revanche, opposés aux perturbations de la diffusion des rencontres, comme lors de Lorient-Grenoble par exemple.

Julien Stéphan est attendu pour redonner de l'éclat à Rennes

Après une saison où il n'a pas complètement redressé l'équipe bretonne et après un mercato spectaculaire, l'entraîneur rennais Julien Stéphan repart d'une feuille quasi blanche avec le désir et la nécessité de revitaliser son club.
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Salma Hayek, l'actrice et épouse du propriétaire du Stade Rennais, François-Henri Pinault, était en guest-star dans la vidéo de présentation de la dernière recrue de l'été. C'était vendredi soir pour l'arrivée du milieu Naouirou Ahamada, quand Julien Stéphan, lui, a eu la vision définitive de son effectif après deux mois et demi d'un va-et-vient frappant, en espérant rejouer un peu les desperados en L1. "Je sais que la mission est difficile, changer trois-quatre joueurs, c'est déjà beaucoup, assurait-il un peu plus tôt. En changer dix ou onze, c'est énorme. Je sais très bien que si ça ne marche pas vite, il y aura des critiques, c'est la règle du jeu, mais je le prends comme quelque chose de très excitant."

Seul entraîneur de l'ère Pinault à avoir ramené un titre (Coupe de France 2019), premier à avoir qualifié Rennes en C1 (2020), Stéphan avait été rappelé l'an passé, quand Bruno Genesio s'était usé, pour une mission redressement à court terme. Après 26 journées, l'équipe bretonne était revenue dans la course à l'Europe, mais elle avait étrangement déraillé dans le sprint final (10e).

De quoi provoquer un changement de cycle marqué, notamment, par le choix de nommer Frederic Massara à un poste de directeur sportif délaissé par Florian Maurice, avec la capacité de déployer des moyens importants pour compenser des départs majeurs (Bourigeaud, Terrier, D. Doué, Le Fée...) et pour retrouver l'Europe. Stéphan (43 ans) a gardé la confiance de l'actionnaire, mais se sait attendu pour redonner de l'éclat à Rennes en trouvant le mode d'emploi avec onze nouveaux. Il a bien fait de se remettre à l'anglais après son passage à Strasbourg (2021-2023), avec un vestiaire plus cosmopolite.

En attendant le "Jota bonito"
Stéphan était parti sur un 4-4-2 en losange contre l'OL (3-0, le 18 août), quand il avait Benjamin Bourigeaud, et il devrait commencer en 4-4-2 classique à Reims avec le duo Arnaud Kalimuendo-Amine Gouiri devant. Il affinera ses idées courant septembre. Il a également des profils pour évoluer en 4-3-3, notamment les deux dernières recrues Jota et Ahamada.

Les deux hommes n'ont pas joué depuis début août. Ils ont simplement couru samedi pour leur premier entraînement et ne sont pas du déplacement à Reims. Il faudra donc patienter pour voir du "Jota bonito" - le Portugais apparaissant comme la recrue phare -, gérer la concurrence avec un match par semaine, trouver les bonnes associations et de nouveaux leaders, faire oublier la défense emmental de la saison passée (46 buts encaissés) et piquer devant. Et "appréhender très rapidement l'âpreté et l'intensité dans les duels de la L1 que beaucoup découvrent", dixit Stéphan. Tout un programme, avec un joli test lors de ce premier match de la nouvelle ère post-mercato pour s'affirmer.

DAZN fait fermer un énorme compte pirate

Il est impossible de stopper le piratage de la Ligue 1 et des coupes européennes, mais les diffuseurs peuvent compter sur une arme de plus. Le patron de Telegram a été arrêté et depuis des gros comptes qui pirataient DAZN ont sauté.

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Vendredi soir, le match OL-Strasbourg, donné sur DAZN, était disponible sur différents réseaux sociaux, mais les amateurs de foot ont de nouveau été contraints de trouver de nouveaux « diffuseurs » puisque quelques canaux ont été rayés de la carte sur Telegram, devenu le paradis des pirates. Mais, dimanche dernier, Pavel Durov, le patron du réseau social, a été interpellé alors que son jet venait de se poser au Bourget. Et comme par hasard, depuis cette date, les requêtes des autorités pour demander des suppressions de canaux illégaux sont plus rapidement étudiées.

Telegram mieux contrôlé après l'arrestation de son patron
Ainsi, comme le raconte Le Parisien, un canal qui comptait près de 50.000 abonnés pour suivre les matchs de football sur DAZN et Canal+ gratuitement, a été brutalement bloqué jeudi avec le message suivant : « Ce canal est indisponible suite à une violation de droits d’auteur ». Le quotidien francilien, qui avait discuté avec le propriétaire de ce compte 48 heures avant, avoue que ce dernier avait disparu de la circulation en même temps que son compte.

Dans cette bataille à distance, les chaînes de télé ont rattrapé un peu de retard, mais les sociétés qui s'occupent de traquer les pirates avouent que ces derniers sont trop nombreux pour être tous identifiés et bloqués. « De toute façon, les streamers trouveront toujours d’autres solutions. Il faudrait des milliers de modérateurs pour régler le problème », avoue Mohammed Boumediane, qui dirige Ziwit, société basée à Montpellier et qui est spécialisée en sécurité informatique. Avec la diffusion de TFC-OM ce samedi soir sur DAZN, et compte tenu de la popularité de l'Olympique de Marseille, on devrait en savoir plus concernant un possible regain de forme des diffuseurs contre les diffuseurs.

Benjamin peut être très fier

Entre Adrien Hunou et Benjamin Bourigeaud, la relation était aussi forte sur le terrain que dans la vie. L’ancien goleador Rouge et Noir formé au club évoque les années rennaises du joueur calaisien et sa relation avec "Tac".

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Benjamin Bourigeaud qui quitte le SRFC, qu’est-ce que ça t’évoque ?
Je le revois encore m’appeler avant sa signature pour s’imprégner du club et prendre des infos. On avait déjà joué ensemble au tournoi de Toulon avec l’Équipe de France U20. On a vécu les campagnes européennes, le titre en coupe de France, c’étaient de très belles années. Voir aujourd’hui tout son chemin parcouru, c’est sûr que l’on ne peut être que fier de lui. Ce que je retiens de Bourige, c’est la fidélité, il faut mettre ça à l’honneur.

Il s’est fondu dans le collectif de façon express…
Il s’est très vite intégré en effet. C’est quelqu’un d’irréprochable dans son comportement. Il a affiché des valeurs de combativité, de résilience, et toutes celles humaines qu’il véhicule autour de lui. On a su bien l’accueillir et il a très vite pris les choses en main, en devenant un leader notamment auprès des plus jeunes.

Il a été important sportivement et humainement.

Comment se comporte-t-il dans un vestiaire ?
Il est très calme, très posé, animé de passion, celle de vouloir toujours faire plus, de vouloir tout mettre en œuvre pour avoir des résultats. Il était toujours dans l’intérêt collectif. Benjamin était bien avec tout le monde, les joueurs et le staff. Ce n’est pas toujours tout beau tout rose, le football est cyclique et lui a toujours su modérer certaines choses ou fédérer quand il le fallait. Il a été important sportivement et humainement.

Et souvent responsable aussi des choix musicaux !
Ah il adorait faire le DJ ! Je me souviens des retours après les victoires où on avait le droit à une proposition musicale assez large, avec souvent « En rouge et noir » de Jeanne Mas. Il savait créer les bons moments en dehors du terrain, il était appréciable pour ça aussi. Les jeunes avaient un peu parfois du mal face à certaines chansons intemporelles on va dire mais il se débrouillait bien (rires).

On est comme des frères tout simplement.

Vous étiez si proches que l’on vous a surnommés « Tic et Tac » !
C’est sa compagne qui a trouvé ça car dès le début on était toujours ensemble avec Bourige. On a le même âge, il est du 14 janvier, moi du 19. Être de la même génération, ça créé un rapprochement naturel. On est comme des frères tout simplement. On a vécu des moments merveilleux qui nous ont rapprochés et unis. Après un séjour à Disney, il m’avait offert la peluche « Tic », lui avait « Tac ». C’est un clin d’œil qui exprime notre belle relation et elle continue encore. Quand j’ai quitté le Stade Rennais, j’ai toujours suivi ses performances et celles du club. Il m’est souvent arrivé de revenir à Rennes voir des matchs, on arrive toujours à se revoir. Il sera plus loin désormais mais on trouvera toujours des moments.

Et la relation technique sur le terrain ?
C’est plus facile d’être entouré d’un Benjamin Bourigeaud. Il peut mettre le ballon là où il en a envie, c’est très agréable de jouer avec lui, on se trouvait facilement grâce à son intelligence de jeu. Il sentait bien les coups en plus d’être combatif. Dans un match, on passe par plusieurs états et lui arrivait à remobiliser tout le monde.

Il faut se rendre compte de tout ce qu’il a mis en œuvre pour afficher ce niveau de performance.

Que penses-tu de ses statistiques ?
Il était décisif tous les 2,4 matchs. Pouvoir enchaîner les matchs et les statistiques à ce niveau-là, c’est tout simplement magnifique. Il a été rarement blessé, il faut le souligner. Il faut se rendre compte de tout ce qu’il a mis en œuvre à côté des matchs pour afficher ce niveau de performance. Le plus dur dans le football de haut niveau, c’est de durer. Je sais ô combien c’est difficile de répéter les efforts et il a su le faire.

Tu pensais qu’il brillerait autant avec le Stade Rennais F.C. ?
Je ne sais pas si je suis objectif car c’est un ami mais dès le début il a laissé entrevoir des qualités très fortes, de grosses qualités de frappes et de passes, et l’intelligence dans les déplacements. C’est peut-être plus facile à dire maintenant mais je ne suis pas surpris, en raison encore une fois de tout ce qu’il a mis en œuvre pour y arriver.

Vous avez partagé ensemble la saison 2018/2019, probablement la plus belle du club.
Ce titre en coupe de France et le parcours en Europa League seront inoubliables. Vivre ça avec des coéquipiers, des amis qui le sont restés, c’est encore plus marquant. La coupe est le plus grand moment que j’ai vécu avec lui, le club attendait ça depuis tellement d’années. La joie dans le vestiaire et la communion avec les supporters, c’était magique.

Le mot de la fin…
Bourige a laissé une empreinte au club, il a sa place parmi les légendes. Un grand chapeau à lui pour les performances et la fidélité au club, c’est rare de voir ça. Il peut être très fier. Il va nous manquer au Stade Rennais, je lui souhaite le meilleur pour la suite.

On a vécu de belles années avec Benjamin

Après avoir disputé 311 matchs, inscrit 66 buts, délivré 63 passes décisives et tissé un lien éternel avec les supporters Rouge et Noir, Benjamin Bourigeaud a rejoint le panthéon des légendes du Stade Rennais F.C., comme Romain Danzé avant lui. Ladanze nous explique comment Benjamin Bourigeaud est devenu Bourige.

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C’est un joueur qui a conquis le cœur de tous les supporters par sa générosité, son engagement et ses performances. C’est quelqu’un qui a marqué l’histoire du club qui s’en va mais le football est ainsi fait.

Comment juges-tu son parcours au SRFC ?
Il arrivait de Ligue 2 mais il avait réalisé une belle saison, complète. Le jeu reposait déjà sur lui à Lens. Il est arrivé avec un petit CV mine de rien, on le connaissait déjà. Il s’est très vite intégré dans le groupe parce que c’est quelqu’un de bien, qui a un très bon relationnel avec tout le monde. Sur le terrain, il a une qualité technique qui est au-dessus de la moyenne, un niveau physique aussi. C’est quelqu’un de très généreux dans l’effort, qui ne compte pas ses courses, c’est le bon coéquipier. Au fil du temps il a ajouté son côté décisif via des passes et de buts, il nous a fait gagner des matchs. Elle est là son évolution au SRFC, c’est qu’il a réussi à devenir un joueur particulièrement décisif, ce qui n’est pas donné à tout le monde.

Performer aussi longtemps dans un championnat qui est difficile, c’est assez impressionnant.

66 buts, 63 passes décisives, des statistiques que l’on ne reverra peut-être plus…
C’est assez dingue ! La saison dernière, il est à 15 buts et 10 passes décisives. Il a été régulier au très haut niveau. C’est fort car le Stade Rennais est un club qui joue le haut de tableau avec la coupe d’Europe à gérer. Performer aussi longtemps dans un championnat qui est difficile, c’est assez impressionnant. J’ai toujours été étonné que des clubs plus huppés ne se soient pas intéressés de plus près à lui. Je pense que c’est le genre de joueur que tous les coachs aiment avoir dans leur effectif, fiables, réguliers et décisifs. On a vécu de belles années avec lui.

C’est un joueur technique mais aussi un athlète…
Il répète les efforts, il est capable de combler beaucoup d’espaces en d’en libérer pour les autres. C’est un joueur avec un énorme volume et pas embêter par le ballon. Même dans les fins de matchs où il avait avalé les kilomètres, il savait quoi faire du ballon, c’était une qualité supplémentaire.

Il a marqué de son empreinte les matchs européens au Roazhon Park

C’est l’homme des plus grands succès de l’ère moderne du club…
Il est arrivé en 2017 avec Christian Gourcuff. Il a enchaîné avec Sabri Lamouchi et une qualification en coupe d’Europe. Il a vécu toutes les épopées européennes et la victoire en 2019. Il a marqué de son empreinte les matchs européens au Roazhon Park, son but contre Arsenal, son triplé contre le Milan AC…

Quelle est votre relation ?
On a vécu de très grandes émotions sur le terrain et en dehors. C’était un bon coéquipier, un très bon camarade. On a des souvenirs de buts et de matchs mais il y a tout ce qui va avec la vie d’un groupe, c’est aussi important que ce que l’on vit sur les terrains. On a pas mal de valeurs communes, je pense que l’on voyait le football de la même manière. Il adore ce sport, il adore le jeu. Il est vraiment passionné, tout comme moi, on se retrouvait là-dessus. On était sur la même longueur d’ondes.

On a très vite senti qu’il n’était pas de passage

Le Président Olivier Cloarec évoque un membre de la famille.
Il passe bien avec tout le monde et avait surtout envie de s’intégrer. Plus les années passaient et plus il était curieux des gens, il avait envie de découvrir ceux qui faisaient le club. Il n’hésitait pas à venir voir les uns et les autres dans les bureaux. On a très vite senti qu’il n’était pas de passage, dès le début il se voyait dans la durée. C’est ce qu’il a fait et plutôt très bien.

Benjamin est plus qu’un joueur dans le cœur des amoureux du club, il est devenu Bourige !
Les supporters apprécient les joueurs qui donnent tout, ne trichent pas, qui assument. Il a donné tout ce qu’il pouvait pour le maillot du Stade Rennais. Les gens ne se trompent pas, ça se voyait sur le terrain. En plus de ça, il allait vers les gens, il avait toujours un mot pour l’autre. C’est comme ça qu’il est devenu l’un des joueurs préférés du public, un joueur emblématique qui a eu le droit à sa chanson. Ça va nous faire bizarre de ne pas le voir sur le terrain quand on va recevoir Montpellier, car en plus il était rarement blessé, il était toujours là à courir.

Et il est venu le jour du départ…
Il n’allait pas rester vingt ans joueur du Stade Rennais, on le savait. Il y a une fin à tout, il faut retenir le meilleur, ce qu’il a fait, tout ce qu’il a apporté au SRFC. Il y a tout ce qu’il a permis au club de vivre, mais aussi tout ce que le club lui a permis de vivre. Les deux ont procuré à l’autre de très grandes émotions. Il est arrivé à 23 ans, il repart à 30, c’est une grande partie de sa carrière sportive, évidemment il laisse de très bons souvenirs. Les départs font partie de la vie des joueurs de football professionnels. Grâce à sa passion, il va vivre une expérience fantastique dans un nouveau pays, avec une nouvelle culture. Le Stade Rennais F.C. et Benjamin Bourigeaud, c’est une très belle histoire, il faut que les gens se souviennent de ça.

Ceux qui arrivent à être bons dans les grands moments tout en tirant les autres vers le haut, ce sont de très grands joueurs.

Pour être si constant et si performant, il faut avoir une grande mentalité. Tu confirmes ?
Évidemment, vous ne durez pas aussi longtemps dans un club comme le Stade Rennais F.C. et vous n’avez pas de telles stats si vous n’êtes pas un gagnant. C’est un très grand compétiteur, il laissait en plus transparaître ses émotions, avant, pendant et après les matchs. Parfois, il ne mâchait pas ses mots en conférence de presse, quand il le fallait. Il sortait un peu du cadre conventionnel du foot mais ça l’humanisait, il a toujours assumé. Il a pris de l’envergure et de l’ampleur au fil de ces années. Il a toujours pris ses responsabilités aussi, il a grandi avec le Stade Rennais. Ceux qui arrivent à être bons dans les grands moments tout en tirant les autres vers le haut, ce sont de très grands joueurs.

Quel a été son plus grand match ?
C’est compliqué, il en a joué plus de 300. Autant il y a des matchs où il pouvait être moins bien mais il marquait et d’autres où il n’était dans le dernier geste mais il était exceptionnel. Je pense qu’il s’est éclaté quand il y a eu Lovro Majer et Martin Terrier, où il parvenait à marquer des buts grâce à des actions collectives folles. Ça lui correspondait vraiment, c’est là où il a été très performant.

Il aura fait trembler littéralement le Roazhon Park le 7 mars 2019 !
Ce but contre Arsenal va évidemment rester dans la tête des gens. Il a été déclencheur car on était menés 1-0. Sokratis Papastathopoulos est expulsé et il marque sur le coup franc suivant d’une frappe pure face à Petr Cech. Le stade explose, c’est un but marquant de l’histoire du Stade Rennais. Extraordinaire ! Une image ancrée dans les têtes, alors qu’il a pourtant mis un triplé contre l’AC Milan.

S.G.S.B.

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