Après la défaite à Reims (2-1) dimanche 1er septembre, on a invité le coach du Stade Rennais à évoquer l’incorporation à venir de la recrue "star" de l’été, Jota. Julien Stéphan a assuré que l’attaquant portugais, arrivé seulement vendredi 30 août à Rennes et qui a vécu une préparation contrariée avec Al-Ittihad, va avoir besoin de temps pour se remettre à niveau sur le plan athlétique. La question, c’est combien…
Dans une équipe en sérieux mal de créativité et de variété dans son animation offensive ce dimanche à Reims, on se dit qu’il ne pourra pas faire de mal…
L’incorporation de Jota, la recrue "star" de l’été rennais, va forcément être attendue. Mais dans quel timing ? C’est tout le problème, si l’on écoute Julien Stéphan. "Il va avoir besoin de temps pour se remettre à niveau sur le plan physique, en tout cas de ce qu’il en dit, a lancé le coach, pas du genre rassurant dimanche à Reims. Il va avoir besoin de travail, de jours, peut-être de semaines…"
Son dernier match remonte au 7 août
Pourquoi ? Le Portugais arrive d’Al-Ittihad et vient de passer un mois d’août tendu, loin de l’équipe saoudienne, car en instance de départ et en négociations avec son club pour définir les conditions de son départ à Rennes. "Les derniers jours de la préparation ont été très contrariés pour lui, sans séances collectives", a appuyé Stéphan.
Son dernier match remonte au 7 août, 20 minutes contre l’Inter en amical, qui suivait trois autres rencontres de pré-saison (26, 31 juillet et 3 août) où l’ailier avait été titulaire.
Jota, qui n’est arrivé en Bretagne que vendredi dernier pour signer son contrat, ne part donc pas non plus de zéro. Mais le retard pris et la cassure dans le processus de travail ne vont pas s’effacer en un claquement de doigts. Une situation qui s’ajoute à ce qu’il a vécu la saison dernière. "Il n’a quasiment pas joué de septembre à mars", rappelle Stéphan.
Un programme de rattrapage durant la trêve
Jota avait été écarté par le coach Nuno Espirito Santo de l’équipe en championnat saoudien, où le nombre d’étrangers autorisés à jouer est limité à huit, et où l’amour avec le "boss" local Karim Benzema n’aurait pas vraiment été de rigueur…
En gros, cinq mois sans jouer donc, si ce n’est deux bouts de matches en Coupe du monde des clubs et quatre autres en Ligue des champions d’Asie. Revenu en odeur de sainteté avec le nouveau coach Marcelo Gallardo, Jota avait ensuite pu enchaîner 14 matches de début mars à fin mai.
Lui, au moins, ne va pas partir en sélection cette semaine. Il devrait en profiter pour suivre un programme spécifique pendant la trêve, alors que le prochain match sera contre Montpellier le 15 septembre (15 h) au Roazhon Park. "Il va falloir qu’on le remonte progressivement, j’espère qu’il sera utilisable le plus vite possible. Mais pour créer des connexions avec la trêve, alors qu’Amine (Gouiri), Albert (Gronbaek) ou Kali vont être en sélections, ce ne sera pas simple", termine Stéphan.