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On s’entend plutôt bien

Arrivé cet hiver en provenance du RC Lens, Brice Samba a pris la place de Steve Mandanda, qui était le numéro un lors de leur aventure commune à Marseille. En conférence de presse ce jeudi, Samba a fait le point sur leur collaboration.
On s’entend plutôt bien

Cette fois, les rôles sont inversés. Dans l’ombre de Steve Mandanda à Marseille il y a quelques années, Brice Samba est aujourd’hui en pleine lumière du côté du Stade Rennais, pendant que le champion du monde 2018 doit se contenter d’un rôle de doublure.

Je n’avais pas peur
La signature cet hiver de l’ancien Lensois (30 ans), pour près de 15 millions d’euros, a renvoyé Mandanda (39 ans) sur le banc, alors que ce dernier arrivera en fin de contrat en juin prochain. Un chassé-croisé délicat à vivre pour Samba? "Non, pas forcément délicat", a-t-il répondu ce jeudi en conférence de presse, à deux jours d’un déplacement à Saint-Etienne (samedi 21h05), pour le compte de la 21e journée de Ligue 1.

"Je savais un peu ce qui m’attendais. J’ai eu la chance de côtoyer Steve à Marseille. On s’entend plutôt bien, le courant passe plutôt bien. Vous savez, le football est comme ça. Même moi, peut-être qu’un nouveau gardien viendra, qu’il sera plus performant et qu’il prendra ma place… Je n’en sais rien. En tout cas, il n’y avait pas d’appréhension, je n’avais pas peur, pas du tout", a-t-il étayé, avant tout "fier" d’avoir "rejoint une grande institution". Avec un rôle de leader à jouer au sein d’une formation bretonne en quête de rachat après une première partie de saison totalement ratée.

Désormais entraînés par Habib Beye, les Rouge et Noir pointent seulement à la 15e place du championnat, mais restent sur un succès encourageant à domicile contre Strasbourg (1-0).

Le propriétaire François Pinault, de passage au club, a discuté avec Habib Beye

Le propriétaire du Stade Rennais François Pinault était à Rennes ce jeudi matin 6 février. Il a visité les installations du nouveau centre d’entraînement des pros à la Piverdière, en a profité aussi pour rencontrer la direction du SRFC et le nouvel entraîneur Habib Beye, qu’il a même vu en tête à tête. Beye a évoqué cette rencontre ce jeudi en conférence de presse.

Le propriétaire François Pinault, de passage au club, a discuté avec Habib Beye

En escale dans sa résidence de Dinard ces jours-ci, François Pinault était de passage au centre d’entraînement de la Piverdière, ce jeudi matin 6 février. Et ce n’est pas si courant.

Le propriétaire du Stade Rennais (avec son fils François-Henri Pinault), 88 ans, a notamment visité les installations du nouveau centre d’entraînement des pros (l’entrée des joueurs dans le nouveau bâtiment est prévue dès la semaine prochaine), en présence de l’architecte : un investissement qui compte pour la famille, puisque c’est elle qui l’a financé à fonds privés, pour un coût qui serait supérieur à 35 millions d’euros.

Je l’appelle M. Pinault
François Pinault a vu entre autres le président Arnaud Pouille, le directeur sportif Frederic Massara, ou les responsables du centre de formation. Les joueurs également, et en tête à tête l’entraîneur Habib Beye. « Je l’appelle M. Pinault, et j’avais pu le rencontrer déjà il y a un an (quand Beye avait été proposé par le duo Cloarec/Maurice pour succéder à Bruno Genesio en novembre 2023)… C’est toujours un plaisir de constater l’identité du club à travers l’amour qu’il a pour le Stade Rennais, son investissement pour son club, a loué le coach rennais ce jeudi midi en conférence de presse, quand il a été interrogé sur cette visite particulière. Il est arrivé avec toute sa bienveillance, son sourire, et il a regardé l’entraînement… C’était une bonne chose pour les joueurs, le staff. Cela montre son attachement, et c’est un regain d’énergie supplémentaire par rapport à ce qu’on veut mettre en place et ce que doit être le Stade Rennais. »

François Pinault, qui avait pu paraître plus éloigné des affaires de son club ces dernières semaines, n’était vraiment pas un grand défenseur de Jorge Sampaoli. Il ne serait pas le moins ravi de l’arrivée de Beye.

On sait le propriétaire attaché aussi à pouvoir discuter ballon avec l’entraîneur de son club. Et avec Beye, sa passion devrait être servie. « Je lui ai redonné mon numéro, mais il l’avait déjà ! Je suis quelqu’un de très ouvert, j’aime beaucoup parler de football, je ne me ferme rien parce que je pars du principe que cela ne doit pas être le fonctionnement d’un club comme le Stade Rennais, même s’il y a des choses qu’on garde pour nous… En tout cas, c’était un très bon moment ce matin de voir M. Pinault ! »

Pleine Lucarne du 03/02/2025

Pleine Lucarne du 03/02/2025

Djaoui Cissé, la belle surprise trouvée par Habib Beye

Titulaire au pied levé pour pallier aux blessures de Seko Fofana et Azor Matusiwa, le milieu de terrain de 21 ans s’est montré au niveau, alors qu’il ne comptait que deux bouts de match en Ligue 1 dans sa carrière jusqu’ici.

Djaoui Cissé, la belle surprise trouvée par Habib Beye

Si Habib Beye a très vite usé de la câlinothérapie à son arrivée à Rennes, on doute qu’il est allé jusqu’à faire des cadeaux d’anniversaire. Si Djaoui Cissé a vécu la première titularisation en Ligue 1 de sa jeune carrière, ce n’est probablement pas parce que le match contre Strasbourg est tombé deux jours après qu’il a fêté ses 21 ans. Mais plutôt parce que le milieu de terrain formé au club était devenu une option plus que crédible avec les forfaits de Seko Fofana et Azor Matusiwa.

Et aussi parce que Cissé a, semble-t-il, tapé dans l’œil de son nouvel entraîneur. « Le reflet, c’est le match de Djaoui Cissé, considérait Beye après la rencontre. Il rentre dans ce match en sachant au moment de la causerie qu’il va jouer. Djaoui fait partie de ces joueurs qui ont montré beaucoup de qualités ces 48 dernières heures, comme Meïté ou Coulibaly, et l’on continuera à les faire progresser avec du temps de jeu, surtout dans une saison comme celle-ci où l’on va encore avoir des difficultés. »

James : « Il était à sa place »
Le contexte apparaissait en effet tout sauf évident pour une mise à l’essai grandeur nature. Ce qui rend d’autant plus impressionnante l’entame de match du grand milieu (1,88 m), épatant d’aisance. Il a ainsi terminé son match avec des chiffres particulièrement propres (28 passes réussies sur 31 dont 13 vers l’avant, six duels gagnés sur huit), et aurait joué encore plus libéré sans son avertissement très sévère dès le quart d’heure de jeu.

L’épée de Damoclès qui a ensuite plané sur lui est d’ailleurs ce qui a poussé le staff à le remplacer par Naouirou Ahamada dès la 55e. « Il s’est mis au niveau », salue Jordan James, aux premières loges dans l’entrejeu. Le Gallois passerait presque pour un ancien en comparaison avec Cissé, alors qu’il est plus jeune de quelques mois. « C’était difficile, poursuit-il, Azor s’est blessé hier (samedi) à l’entraînement, ce qui était un gros coup dur. Mais Djaoui a été brillant, il était à sa place. Avec le carton jaune rapide, le staff a dû être prudent avec lui. »

« Il a montré de quoi il était capable, appuie Ludovic Blas. S’il prend confiance en lui, il peut faire de bonnes choses, il a beaucoup de talent. C’est quelqu’un de réservé mais sur le terrain, il n’est pas timide. » Avec les retours de blessure de Fofana et Matusiwa, et l’arrivée attendue d’Ismaël Koné, la fenêtre sera évidemment plus réduite pour de futures titularisations. Mais Cissé a en tout cas réussi ce qui n’est pas donné à tout le monde : saisir l’opportunité quand elle se présente à lui.

Habib Beye est un homme pressé

Depuis son départ du Red Star en mai 2024, le Sénégalais de 47 ans attendait avec impatience l'opportunité parfaite pour débuter sa carrière d'entraîneur en Ligue 1. Les discussions avec le FC Nantes semblaient prometteuses, mais finalement, le destin en a décidé autrement. Quelques semaines plus tard, le voilà rebondissant au Stade Rennais, signant ainsi un nouveau chapitre de sa vie professionnelle à quelques pas des Canaris.
Habib Beye est un homme pressé

L'annonce de son arrivée a été saluée par les supporters rennais, impatients de voir ce que le célèbre défenseur devenu entraîneur avait à offrir. Officiellement présenté sur le site du club, il est clair que Beye a une mission claire : recréer une dynamique positive au sein de l'équipe et assurer le maintien en Ligue 1. Un défi de taille, considérant la position délicate de Rennes dans le classement actuel.

Mais Beye est déterminé et plein d'enthousiasme à l'idée de relever ce défi. Il s'est rapidement intégré à son nouveau groupe et se prépare intensément pour son premier match contre Strasbourg. Son style de jeu basé sur l'intensité et le rythme a déjà conquis les dirigeants bretons, qui ont été impressionnés par sa vision claire et structurée du football.

Avec lui, il amène son équipe d'adjoints, prêts à supporter sa mission et à apporter leur expertise. Ils forment déjà un trio dynamique, prêt à tout donner pour mener Rennes vers la victoire. La signature officielle a marqué le début d'une aventure excitante pour Habib Beye, qui a attendu ce moment avec impatience. Son passage au Stade Rennais commence officiellement ce dimanche, et tous les yeux sont tournés vers lui pour voir comment il guidera son équipe vers le succès. Une nouvelle ère commence, et les supporters de Rennes sont prêts à la vivre pleinement avec leur nouvel entraîneur déterminé.

Qui est Kyogo Furuhashi ?

Dans une période sportivement compliquée, le Stade Rennais avait besoin de renfort de poids pour son attaque. Le club breton a donc recruté le Japonais Kyogo Furuhashi, qui reste sur plusieurs belles saisons au Celtic Glasgow et au Vissel Kobe.
Qui est Kyogo Furuhashi ?

En pleine crise, Rennes doit impérativement se montrer ambitieux sur le mercato hivernal pour pallier un manque criant de personnalité et d’expérience dans son effectif. Le chantier est colossal, touchant l’attaque, la défense et le milieu de terrain. Malgré les investissements conséquents pour recruter Seko Fofana et Brice Samba, le club peine à redresser la barre. Une série décevante en Ligue 1, combinée à une élimination humiliante en Coupe de France face à Troyes, pensionnaire de Ligue 2, illustre l’ampleur des problèmes. Mais dans cet ouragan sportif, une arrivée pourrait bien être le phare dans la tempête. Celle de Kyogo Furuhashi.

Le Stade Rennais a annoncé, lundi dernier, l’arrivée de l’attaquant international japonais, jusqu’alors au Celtic Glasgow. Le transfert du joueur serait estimé à environ 10 millions d’euros. Furuhashi avait découvert l’Europe et l’Écosse sous l’ère Ange Postecoglou, fin connaisseur du football asiatique. Ce dernier, désormais à Tottenham, a été à l’origine de l’arrivée de plusieurs joueurs japonais au Celtic, dont Daizen Maeda, Reo Hatate et Kyogo Furuhashi.

Un passage réussi au Celtic
L’importance de Kyogo Furuhashi au Celtic est indéniable, et son départ représente un coup dur pour le club écossais. En deux ans et demi, l’attaquant japonais a inscrit 63 buts en 93 matchs de Scottish Premiership, faisant de lui un rouage essentiel dans les succès du club, et notamment lors des récents matchs de Ligue des Champions. Sa capacité à être décisif dans les moments clés, comme lors de la victoire contre les Young Boys (1-0) où il a aidé son équipe à se qualifier malgré trois buts refusés, illustre sa valeur. Brendan Rodgers, le coach du Celtic, a ainsi souligné que perdre un joueur aussi influent affectera inévitablement la dynamique offensive de sa formation. "En tant qu’entraîneur, je ne voudrais pas perdre l’un de nos meilleurs joueurs et quelqu’un qui s’adapte parfaitement à notre style de jeu", a-t-il lâché lors d’une conférence de presse.

Le défi pour le Celtic sera de compenser l’absence d’un attaquant aussi prolifique et polyvalent. Furuhashi a su transformer des situations complexes en opportunités, son instinct de buteur ayant souvent fait la différence. Rodgers admet également que ce départ ne sera pas simple à combler : "Nous n’avions pas l’intention de vendre Kyogo et donc d’être plus faibles". "C’est une superstar. Je ne peux pas dire assez de bien de lui", a déclaré, quant à lui, le capitaine du Celtic, Callum McGregor. Alors que le Celtic devra maintenant chercher à réorganiser son attaque, ces différentes déclarations mettent en lumière l’importance stratégique de Furuhashi et le vide qu’il laissera dans un secteur aussi crucial du jeu.

Une recrue idéale pour Rennes ?
"La venue de Kyogo est la volonté de tout un club, a déclaré le président rennais Arnaud Pouille sur le site officiel du club. Il présente un profil technique qui vient renforcer le vestiaire. C’est un joueur très généreux, qui a le sens du collectif. Kyogo a joué plus de 30 matchs cette saison, il a pour sûr le rythme nécessaire au très haut niveau". Et pour le directeur sportif rennais Frederic Massara, "Kyogo qui est un attaquant avec de grandes qualités de finisseur, très actif et généreux dans les courses et dans la façon d’attaquer les espaces. Il a une grande expérience internationale même en Ligue des champions et connaît ce que sont les exigences du haut niveau."

Pour le joueur de 30 ans, le défi français semble avoir tout pour lui plaire. Le nouvel attaquant du Stade Rennais s’est exprimé avec enthousiasme : "J’étais à la recherche d’un nouveau challenge dans un championnat reconnu. Physiquement, techniquement, la Ligue 1 est très compétitive. Le club n’est pas à une position habituelle par rapport aux dernières saisons, l’objectif pour nous va être de remonter au classement. Je me sens prêt à donner le meilleur de moi-même avec Rennes" Espérons-le.

Un privilège

Successeur de Jorge Sampaoli, Habib Beye a été présenté ce vendredi, deux jours avant la réception de Strasbourg. Avec le désir d'inverser rapidement la tendance après cinq revers d'affilée.
Un privilège

"Comment percevez-vous votre mission, la première en L1 ?
Je me suis construit pour aller chercher le très haut niveau, notamment le Stade Rennais. J'ai pris le temps de travailler dans un club qui était en difficulté (le Red Star), pendant ce parcours-là j'ai eu des opportunités pour des clubs au niveau supérieur, mais il était important d'aller au bout de ma mission, de respecter mes engagements. Je dois montrer les capacités que je peux avoir à diriger un club comme Rennes, je n'ai pas brûlé les étapes, je suis allé dans un club 15e de National, j'y ai passé trois ans, on a mis les mains dans le cambouis. Et travailler en équipe, comme ici à Rennes, avec de la confiance, c'est ce qu'on veut donner aux joueurs aujourd'hui. Donc c'est un privilège, c'est le bon moment pour moi, j'ai eu huit mois de vacances en quelque sorte, pour me décharger émotionnellement aussi de ce que j'avais vécu avec mon club précédemment, et être à l'écoute des opportunités. C'en est une magnifique, dans un club qui a une identité.

Rennes est barragiste à 15 journées de la fin. Que vous inspire cette situation ?
On est ensemble pour une aventure exceptionnelle, on a quinze échéances pour être performants ensemble. La situation est ce qu'elle est, loin d'être dramatique à mon sens. Il y a beaucoup de choses à faire et à aucun moment je me suis dit : la situation est difficile, tu peux rester loin de ça pendant trois mois. Ce qui me motive dans la vie, ce sont les défis, et je suis serein pour tout ce qu'on va vivre maintenant, tous ensemble.

Je ne me pose pas la question de savoir si j'ai à gagner ou à perdre. Il faut redonner de l'énergie à un club, de l'identité à cette équipe et je dois participer à ça. Je suis dans une logique de développement, de progresser, de fédérer.

"La qualité est à l'intérieur du club, je suis très content de l'effectif à disposition aujourd'hui"


Comment voyez-vous votre nouvelle équipe ?
Il faut qu'on aille très vite dans le vif du sujet sur Strasbourg, et je pense que l'effectif est de grande qualité. Il faut qu'on soit en capacité de redonner de l'énergie et de la confiance. J'ai déjà évalué l'équipe cet automne (quand il figurait parmi les possibles successeurs de Julien Stéphan), j'ai continué à regarder car j'ai une grande admiration pour Sampaoli. J'ai observé, j'arrive avec une évaluation mais sans avoir été à l'intérieur, donc on doit aller plus loin mais l'effectif est de grande qualité. On a tendance à vouloir regarder ailleurs mais la qualité est à l'intérieur du club, je suis très content de l'effectif à disposition aujourd'hui.

Vous allez revenir à une défense à quatre ?
J'ai commencé ma formation en me disant, la défense à trois, ce n'est pas trop mon truc, et j'ai été champion avec le Red Star avec une défense à trois. En fin de compte, tous les coaches le disent, l'important c'est l'animation, la capacité à être assez liquide dans notre jeu, à avoir des options d'adaptabilité, qu'elle dégage une identité très vite. Je ne regarde pas le classement, je dois amener de la croyance, qu'ils croient en leur destin, en ce qu'on doit faire, et je considère tout le monde, il n'y a pas de statuts. S'il y a des arrivées on ajustera, mais je me concentre sur l'équipe en place aujourd'hui dans un cadre sécurisant et en confiance.

Je veux une équipe dominante, en capacité de faire mal à l'adversaire en permanence, c'est la théorie. L'axe de travail, c'est donner de la confiance et de la liberté à des joueurs de talent pour appuyer sur les qualités intrinsèques des joueurs. Et commencer par Strasbourg, mon premier club, à Rennes, où j'ai joué mon premier match de L1, je me dis qu'il y a un signe positif, que je suis là au bon moment au bon endroit pour faire un grand match avec mes joueurs."

Pouille : "Pour Sampaoli, les conditions n'étaient plus réunies"

Pour sa présentation, Habib Beye était accompagné du président Arnaud Pouille et du directeur sportif Frederic Massara. Alban Gréget, président du conseil d'administration, s'était également déplacé de Paris. Concernant la rupture avec Jorge Sampaoli, "les conditions n'étaient plus réunies pour une poursuite d'activité, a considéré Pouille. Les résultats parlaient d'eux-mêmes, l'électrochoc n'a pas eu lieu. Il voulait coacher jusqu'à Strasbourg mais quand on s'est posés, il n'y avait plus les conditions réunies en termes d'énergie. Habib est le choix de toute une gouvernance alignée. On va se battre tous ensemble. Sa mission est jusqu'en fin de saison avec des conditions définies pour une prolongation, le maintien c'est le minimum mais ce sont des conditions d'ordre privé."

Habib Beye prend les rênes du Stade Rennais

Habib Beye fait son entrée en Ligue 1 en devenant l’entraîneur du Stade Rennais. Libre depuis son départ du Red Star, il succède à Jorge Sampaoli, dont les résultats n’ont pas satisfait le club breton. Rennes, déçu par le travail de Sampaoli et actuellement 16? du championnat après 19 journées, espère que Beye redynamisera l’équipe.

Habib Beye prend les rênes du Stade Rennais

Le club a déclaré : "Habib Beye rejoint le Stade Rennais F.C. jusqu’à la fin de la saison, avec des conditions pour une prolongation. Sa première mission sera de recréer une dynamique sportive positive."

Son premier match aura lieu ce dimanche contre Strasbourg, son premier club professionnel. Le club compte sur lui pour exploiter le plein potentiel de l’effectif, avec possiblement des renforts avant la fin du mercato hivernal.

On est ensemble pour une aventure exceptionnelle

Après avoir signé son contrat à Rennes, Habib Beye, ancien entraîneur du Red Star et consultant à Canal +, s’est présenté en conférence de presse ce vendredi. Il succède à l’Argentin Jorge Sampaoli, écarté en raison d’une crise de résultats.

On est ensemble pour une aventure exceptionnelle

Arrivé jeudi à Rennes, Habib Beye a été présenté officiellement ce vendredi lors d’une conférence de presse. À 47 ans, l’ancien entraîneur du Red Star, qui l’a permis de retrouver la Ligue 2 l’été dernier, et consultant à Canal +, a signé un contrat jusqu’à la fin de saison avec une option d’un an obligatoire en cas de maintien, et succède à Jorge Sampaoli. Le club breton, actuellement barragiste en championnat, reste sur quatre défaites en Ligue 1 et une élimination en Coupe de France à Troyes (Ligue 2). Une série qui a conduit les dirigeants à se séparer du coach argentin qui avait remplacé Julien Stephan mi-novembre.

Habib Beye s’est montré plutôt enthousiaste : "C’est un privilège pour un coach de se sentir désiré, ça a failli arriver il y a quelques mois. C’est maintenant et c’est le bon moment pour tout le monde, pour moi. Qu’on ait parlé de moi sur plusieurs projets, j’ai eu huit mois de vacances pour faire décharger ce que j’avais vécu émotionnellement avec mon club (le Red Star), une introspection sur le travail qu’on a fait et à l’adapter tout en étant à l’écoute des opportunités. À un moment, on prend l’opportunité qui arrive et qui est magnifique pour moi."

À Rennes, l’intéressé est venu accompagné de Sébastien Bichard, avec qui il a déjà travaillé au Red Star, et Olivier Saragaglia, qui faisait partie de sa promotion au BEPF.

"Aujourd’hui, mes joueurs et moi, mon staff, on est ensemble pour une aventure qui va être exceptionnelle, a-t-il ajouté. La situation actuelle est loin d’être dramatique. Il y a encore beaucoup de choses à faire. Je pense que l’effectif est de grande qualité. Il va falloir redonner très rapidement de l’énergie à cette équipe, et surtout de la confiance. On a déjà commencé à amener du sourire, de la vie, de la joie, du dynamisme dans tout ce qu’on fait. Ce qui m’intéresse, c’est que mon équipe, très vite, soit performante, très vite, soit en capacité d’assimiler ce qu’on va lui demander et très vite, dégage une identité, très, très vite."

Clin d’œil du destin, Beye va vivre son premier match sur un banc en Ligue 1 ce dimanche à Strasbourg, club où sa carrière professionnelle de joueur avait démarré le 30 août 1998 lors d’un match à… Rennes (1-1). "Je me dis qu’il y a un signe positif qui me dit que je suis là au bon moment, au bon endroit pour faire un très grand match avec mes joueurs."

Après la pluie…

Cinq défaites pour autant de sorties en janvier, et une crise désormais indéniable, tant dans les pieds que dans les têtes rennaises : oui, le mal est profond chez des "Rouge et Noir" au pied du mur en février pour qui une réaction devient cruciale. Barragiste à l’heure de recevoir Strasbourg et de boucler son mercato, le Stade Rennais inquiète, sérieusement.

Après la pluie…

Les symptômes, multiples, ne mentaient pas et le mal ne remonte pas à ce mois de janvier. Non, le Stade Rennais n’est pas tombé malade avec l’hiver, d’un coup, victime d’un virus de défaites faisant d’un prétendant à l’Europe un candidat au maintien. L’accumulation de mauvaises décisions ou de mauvais timing, parfois les deux depuis le printemps 2023, conduisent, deux ans plus tard, à une situation inédite ou presque au 21ème siècle, voyant le Stade Rennais pour le moment à l’avant de la charrette vers la Ligue 2, sur le strapontin de barragiste, souvent bien inconfortable.

Il y eut d’abord le choix de prolonger Bruno Genesio au printemps 2023, alors hésitant à poursuivre puis celui, presqu’un an plus tard jour pour jour, de prolonger un Julien Stéphan alors pas vraiment désiré ni suivi par un vestiaire qui ne goûta pas vraiment au choix des décideurs rennais, avec la fin de saison dernière que l’on sait… Vint ensuite l’arrivée tardive de Frederic Massara l’été qui suivit, un mercato manqué avec trop de départs majeurs et trop de paris dans l’autre sens, puis le renvoi quelques mois plus tard d’Olivier Cloarec.

Une addition de mauvais choix, pas 5.000 solutions…
Ajoutez-y le choix de Jorge Sampaoli, étonnant, pour remplacer Julien Stéphan et voilà un décorum des plus complexes au moment où la seconde partie a déjà (mal) démarré. Seul le mercato semble ainsi être aujourd’hui un levier potentiellement efficace (en plus de l’arrivée de Habib Beye officialisée ce vendredi, ndlr). Il devra même l’être ! Sur les départs, les dirigeants travaillent pour réparer les erreurs de l’été. Exit, déjà, Albert Gronbeak, Jota, Henrik Meister, Amine Gouiri en attendant probablement la même issue pour Glen Kamara et Mikhaïl Faye voire pour Leo Ostigard, de plus en plus contesté et clairement pas au niveau attendu…

Un camouflet incontestable pour le directeur sportif Frederic Massara, annoncé en grand danger à l’issue du mercato. Dans le sens des arrivées, Arnaud Pouille est parvenu à rapatrier deux de ses anciens soldats lensois. Seko Fofana, par ses déclarations et prises de positions et Brice Samba, déjà auteur d’un paquet d’arrêts et porteur d’une autorité naturelle, sont les deux premiers piliers de ce que doit devenir le Stade Rennais version 2.0 de cette saison 2024-2025.

Un voire deux défenseurs, un milieu de terrain et un attaquant de plus, a minima…
L’arrivée de l’international japonais du Celtic Kyogo Furuhashi amène une nouvelle solution en attaque, prometteuse, dans un profil athlétique proche de celui d’Arnaud Kalimuendo. A condition d’être bien utilisé, à son meilleur poste… Ce troisième renfort ne sera pas le dernier et va être suivie d’autres, encore en discussions au moment où nous bouclions ces lignes. Un voire deux défenseurs, un milieu de terrain et un attaquant de plus, a minima…

Une certitude, les renforts sont attendus et le simple retour du jeune Jérémy Jacquet, prêté à Clermont, bien que très intéressant ne suffira pas. Quid, également, de ce 3-4-3 déprimant et surtout inefficace, déjà porté par Julien Stéphan et reconduit par le coach argentin, sans plus de succès ? Le système est-il en cause ou le problème vient-il des hommes choisis pour l’animer ?

Autant de questions auxquelles février répondra en partie. Avec trois réceptions au Roazhon Park, où l’union sacrée sera de mise pour sauver l’essentiel, le Stade Rennais joue gros. D’abord face à Strasbourg, en pleine forme et restant sur huit matchs sans défaite. Un déplacement sans pression pour les coéquipiers de Guéla Doué, capables de vrais coups cette saison loin de leurs bases.

Match de la peur à Geoffroy-Guichard puis retrouvailles tendues avec Bruno Genesio
Les Rennais sont prévenus et devront se faire respecter dans l’attitude, en étant protagonistes plutôt qu’en réaction. Place ensuite à un déplacement de la peur à Geoffroy-Guichard, face à des Verts que les Rennais avaient atomisés en novembre (5-0) mais depuis nettement plus fringants depuis l’arrivée de leur coach norvégien, Eiril Horneland.

Là-bas, un vrai piège attend les "Rouge et Noir", qui auront ensuite deux réceptions pour enchaîner, face au Lille de Benjamin André, Bruno Genesio et Olivier Létang, pour des retrouvailles tendues, de par le contexte puis en recevant Reims, lui aussi en petite forme. Le Stade Rennais qui n’a battu cette saison, exception faite de Lyon (1ère journée), que des équipes classées derrière lui au moment de les affronter (Le Havre, Montpellier, Saint-Etienne, Angers) doit réagir !

Il n’a surtout pas le choix et ne doit plus calculer pour reprendre rapidement un peu d’air, au moment où Saint-Etienne, Angers et Nantes n’abdiquent pas, tout comme Montpellier, de retour à deux points des Bretons alors qu’en dessous de tout début janvier dernier. Place aux victoires, aux points et plus d’excuse. L’heure du rachat a sonné et le Stade Rennais n’a plus de temps à perdre ! Après la pluie, le beau temps ?

Habib Beye dévoile sa méthode pour sauver le Stade Rennais

Habib Beye a profité de sa présentation à la presse ce vendredi pour dévoiler son plan et sortir le Stade Rennais de la crise.
Habib Beye dévoile sa méthode pour sauver le Stade Rennais

Faut-il y voir un clin d’œil du destin ? C’est face à Strasbourg, club cher à Habib Beye, au même titre que l’OM, que le nouvel entraîneur du Stade Rennais dirigera son tout premier match. C’est bien lui qui sera sur le banc dimanche à 17h15 au Roazhon Park en lieu et place de Jorge Sampaoli, parti d’un accord commun avec le club. L’Argentin aura donc dirigé 10 matchs seulement pour 3 victoires et 7 défaites. Il laisse le club breton 16e de Ligue 1, en position de barragiste. C’est dire l’envergure et la difficulté du défi qui attend Habib Beye, lequel n’a que pour seule expérience une montée en Ligue 2 avec le Red Star. Le pari est risqué.

"Je me suis construit pour aller au très haut niveau, c’est le cas de Rennes. J’ai travaillé dans un club en difficulté. Je dois montrer mes capacités et mes compétences à diriger un club comme le Stade Rennais, j’en suis convaincu, lâche l’ancien consultant star de Canal+, qui était encore au micro pour commenter Stuttgart-PSG mercredi soir en Ligue des Champions. Le rôle de consultant n’a pas d’impact sur ce choix et sur la position où je me trouve (…) Je me suis construit dans l’humilité même si les gens disent que j’ai un ego mais je suis allé en National chez le 15e. J’ai mis les mains dans le cambouis."

Vous voyez une crise, moi, je vois un club structuré, équilibré
Ce contrat court, de six mois, avec une option d’une saison couvre les risques pour chacun. Il faut dire qu’une catastrophe sportive n’est pas à exclure. "Les conditions me vont très bien, assure l’ancien international sénégalais. Il y a de la qualité dans cet effectif, c’est là-dessus que l’on se concentre." Tout au long de ce point presse, il s’est montré optimiste, en homme de la situation. "On est ensemble pour une aventure qui va être exceptionnelle. La situation actuelle est ce qu’elle est, elle est loin d’être dramatique à mon sens. Ce qui me motive, ce sont les défis, les challenges. Je veux chercher la compétence et je la vois."

D’après lui, l’effectif est de qualité, malgré les recrues de l’été déjà parties cet hiver (Jota, Gronbaek) ou sur le point de partir (Kamara). Il s’agirait avant tout de cohérence et d’état d’esprit. "Vous voyez une crise, moi, je vois un club structuré, équilibré. C’est mon seul jugement, je ne juge pas ce qui s’est passé avant mon arrivée. Quand je vois cette énergie autour de moi, je me dis que tout le monde veut avoir des résultats. Pour être honnête, je ne regarde même pas le classement, je veux que cette équipe dégage très vite une identité. Je suis conscient que je serai jugé sur la façon dont l’équipe joue et sur les résultats, et je suis prêt pour cela", envoie celui qui avait déjà été contacté par le club en novembre au moment de l’éviction de Julien Stéphan.

Cela fait deux mois et demi que j’observe le Stade Rennais
Depuis, Beye a longuement observé les matchs du Stade Rennais. "J’ai une idée très précise de ce que l’on fera dimanche. Dans les grandes lignes, il faut que l’on aille très vite dans le vif du sujet. Je n’ai pas d’aussi grandes réserves que vous sur le déséquilibre de l’effectif, je le trouve de grande qualité. On se pose des questions sur la manière de renforcer l’équipe mais on doit aussi regarder les joueurs que l’on a à disposition. Pour être honnête, cela fait deux mois et demi que j’observe le Stade Rennais, depuis que j’avais été contacté. J’arrive avec une évaluation très complète de mon effectif, mais sans être dans le vestiaire." C’est peut-être la mission la plus difficile : remettre les têtes à l’endroit.

Et apporter ses méthodes d’entraînement. Sans juger le travail de son prédécesseur, le nouveau technicien souhaite donner bien plus d’énergie dans ses séances et d’ambitions dans le jeu. "Je suis convaincu que vous devez mettre une intensité maximum dans vos entraînements, je ne conçois pas le football sans intensité. Je veux que mon équipe dégage de l’énergie, qu’elle soit impactante." Apôtre du beau jeu, l’ancien latéral marseillais espère pouvoir mettre sa philosophie au service d’une équipe en mal de points et de confiance. L’urgence se situe probablement ici. À lui de trouver les clés pour emmener avec lui un groupe dont le plaisir de jouer a complètement disparu ces derniers mois.

Le bon moment pour tout le monde

Habib Beye a été présenté à la presse ce vendredi comme nouvel entraîneur du Stade Rennais trois mois après avoir échangé avec les dirigeants qui lui avaient préféré Jorge Sampaoli. Le club breton a finalement décidé d’opter pour l’ancien technicien du Red Star qui se satisfait de ce timing.
Le bon moment pour tout le monde

Après Julien Stéphan et Jorge Sampaoli, Habib Beye est devenu jeudi le troisième entraîneur de la saison du Stade Rennais. Il a été présenté ce vendredi face à la presse en compagnie d’Arnaud Pouille, président du club, et Frederic Massara, directeur sportif. Cela aurait pu se produire en novembre quand le club avait déjà discuté avec lui avant de choisir pour Jorge Sampaoli. L’Argentin a été débarqué trois mois plus tard sans parvenir à faire remontre la pente à l’équipe bretonne, désormais barragiste.

Les gens disent que j’ai un ego, mais je suis allé en National chez le 15e
Interrogé sur le choix d’avoir opté pour Sampaoli plutôt que Beye en novembre dernier, Arnaud Pouille a assumé. "A cette époque, on sortait d’une défaite cinglante contre Auxerre (4-0), on avait décidé d’analyser le marché et il nous fallait une solution "plug and play" avec un coach et un staff qui étaient prêts", a-t-il confié. "On avait beaucoup échangé avec Habib qui n'a pas changé de philosophie sur ses idées et approches du jeu. On avait été séduit. L'heure est à aujourd'hui parce qu'il a pris le temps de constituer un staff de qualité", répond Arnaud Pouille.

On a trouvé que c’était l’heure. Il avait un staff bien constitué et on trouvait que c’était le bon timing aujourd’hui.
Beye, libre depuis l’été dernier après avoir fait monter le Red Star de National vers la Ligue 2, ne s’offusque pas d’avoir été écarté de la course au banc rennais il y a quelques mois. Selon lui, le timing est même meilleur aujourd’hui après avoir été courtisé par plusieurs clubs (dont le voisin nantais). "C'est un privilège d'être au Stade rennais, ça montre la reconnaissance du club", s’est-il réjoui.

"Je voudrais remercier la famille Pinault. On s'était rencontré il y a quelques mois et on avait eu un échange extrêmement intéressant, c’était une première prise de contact"
Il poursuit. "Je veux remercier la direction parce qu'on a travaillé conjointement pour qu’on ait un alignement dans le souhait de travailler ensemble. C'est un privilège pour un coach de se sentir désiré, ça a failli arriver il y a quelques mois. C'est maintenant et c'est le bon moment pour tout le monde, pour moi. Qu'on ait parlé de moi sur plusieurs projets, j'ai eu huit mois de vacances pour faire décharger ce que j’avais vécu émotionnellement avec mon club anat, une introspection sur le travail qu'on a fait et à l'adapter tout en étant à l'écoute des opportunités. A un moment, on prend l’opportunité qui arrive et qui est magnifique pour moi."

Débordant d’énergie et très positif sur la qualité de l’effectif, Habib Beye a tenu un discours volontaire face à la presse en insistant sur sa volonté de mettre en place une identité au sein de l’équipe. Il a aussi balayé les questions sur son manque d’expérience et sur l’apport de ses activités de consultant sur Canal+. "Je me suis construit pour aller au très haut niveau, c'est le cas à Rennes", a-t-il déclaré. "J'ai travaillé dans un club en difficulté (Red Star). Pendant ce parcours de trois ans, j’ai eu des opportunités pour des clubs au niveau supérieur. C’était important d’honorer mes engagements et d’aller au bout de ma mission et mes trois ans de contrat. On a rempli les objectifs."

"Je suis au très haut niveau et je dois montrer mes capacités et mes compétences à diriger un club comme le Stade rennais, j'en suis convaincu", a-t-il insisté. "Le rôle de consultant n'a pas d'impact sur ce choix et sur la position où je me trouve. C’est le cheminement que j’ai eu en tant qu’homme après ma carrière de footballeur, ça (son activité de consultant) a été exceptionnel. C’est une base de données exceptionnelles, j’ai commenté des matchs hors norme mais j’ai surtout échangé avec des joueurs et entraineurs de grande qualité, ça permet d’emmagasiner énormément de confiance. En parallèle, j’ai passé les diplômes, j’ai pris le temps de ce cheminement, je n’ai pas brûlé les étapes. Je me suis construit dans l’humilité même si les gens disent que j’ai un ego mais je suis allé en National chez le 15e. On a mis les mains dans le cambouis, on a travaillé en équipe comme on va faire au Stade rennais."

Le Roazhon Celtic Kop appelle les supporters à l'union sacrée en vue de la lutte pour le maintien

Alors que le Stade Rennais vient de changer d'entraîneur et occupe aujourd'hui la 16e place de Ligue 1, le Roazhon Celtic Kop, principal groupe de supporters rennnais, a publié un communiqué ce vendredi pour appeler le public du Roazhon Park à "l'union sacrée" derrière son équipe.

Le Roazhon Celtic Kop appelle les supporters à l'union sacrée en vue de la lutte pour le maintien

Le Stade Rennais vient de connaître une nouvelle semaine animée, qui a conduit ce jeudi au départ de Jorge Sampaoli, remplacé par Habib Beye sur le banc pour la fin de saison. Alors que le club continue de sombrer au classement semaine après semaine, le Roazhon Celtic Kop a tenu à s'exprimer ce vendredi via un communiqué publié sur ses réseaux sociaux. Après avoir signifié sa colère lors du dernier match à domicile contre Marseille en fin de match, le groupe ultra appelle désormais à "l'union sacrée" derrière l'équipe, tout en pointant les échecs des actionnaires et des décisionnaires du club depuis plusieurs mois.

Évoquant le bilan comptable du club et son actuelle 16e place, le RCK s'interroge : "au fond, est-ce réellement une surprise ? Cette position n'est-elle pas la conséquence logique des décisions prises depuis 15 mois suite au départ inattendu de Bruno Genesio en novembre 2023 ?". Le groupe ultra pointe ensuite les choix des décisionnaires, de la famille Pinault et de "son entourage néfaste", avant d'assurer que ses membres "ne lâcheront rien" pour tenter de pousser l'équipe à se dépasser. "L'heure est venue d'appeler à l'union sacrée pour le maintien du club en Ligue 1" dit encore le Roazhon Celtic Kop, qui invite aussi le public présent dans les trois autres tribunes du Roazhon Park à le suivre : "ce n'est pas un appel seulement pour la Mordelles, mais bien pour l'ensemble des supporters rennais".

Le Roazhon Celtic Kop appelle à l’union sacrée avant le match contre Strasbourg

Avant la réception très importante de Strasbourg, ce dimanche 2 février (17 h 15) au Roazhon Park, le Roazhon Celtic Kop, principal groupe de supporters du Stade Rennais, a publié un communiqué sur les réseaux sociaux ce vendredi. Le RCK appelle à "l’union sacrée" autour du club, deux semaines après le match tendu en tribunes contre le Stade Brestois.

Le Roazhon Celtic Kop appelle à l’union sacrée avant le match contre Strasbourg

Le Stade Rennais reçoit le Racing Club de Strasbourg, ce dimanche 2 février 2025 (17 h 15) au Roazhon Park, dans un contexte très particulier. Les Rouge et Noir sont désormais 16es de Ligue 1 et barragistes, avec 17 points en 19 journées, et viennent de changer d’entraîneur, Habib Beye succédant à Jorge Sampaoli.

Le SRFC va également retrouver son public, deux semaines après un derby contre le Stade Brestois qui avait été tendu en tribunes le 18 janvier. Le RCK avait déployé plusieurs banderoles en début de match avec des messages de contestation, et quelques supporters avaient tenté d’envahir la pelouse après le coup de sifflet final. Mardi 21 janvier, une réunion avait été organisée entre les dirigeants du Stade Rennais et plusieurs groupes de supporters pour renouer le dialogue.

Rendez-vous dès 16 h 45
À deux jours du match contre Strasbourg, le RCK a publié ce vendredi un communiqué sur les réseaux sociaux en appelant à "l’union sacrée" : "Les joueurs et le staff sont peut-être de passage, mais nous, supporters du Stade Rennais, sommes là pour rester, lance le RCK dans son communiqué. Une relégation serait tout simplement inacceptable et elle est pour nous totalement inenvisageable.

C’est pourquoi l’heure est venue d’appeler à l’union sacrée pour le maintien du club en Ligue 1. Ensemble, nous devons pousser notre équipe à relever la tête et à se battre jusqu’au bout. Nous devons tout donner pour leur insuffler la force de lutter, car nous avons aussi notre rôle de 12e homme à jouer."

Le RCK donne ainsi rendez-vous en tribune à 16 h 45, à une demi-heure du coup d’envoi, pour "pousser nos joueurs dès l’échauffement".

Labrune viré pour faire revenir Canal+?

Suite à une soirée de folie avec le multiplex de la dernière journée de la Ligue des Champions mercredi, Canal Plus a prouvé à tout le monde que le football intéresse encore un public assez large en France. De quoi faire naître une idée à Daniel Riolo.

Labrune viré pour faire revenir Canal+?

Non, le football n’est pas mort et dispose encore d’un bel avenir ! Alors qu’un sport comme le rugby a pris des parts de marché au foot au cours des derniers mois, en raison du manque de visibilité de la Ligue 1 sur DAZN, une grande partie du public français laissait entendre que l’intérêt pour le foot était sur le déclin. Canal Plus a prouvé le contraire mercredi soir. À l’occasion du tant attendu multiplex de la dernière journée de la Ligue des Champions, l’ensemble des chaînes de Canal ont atteint une audience globale de 2,28 millions de téléspectateurs, avec un pic à 2,62 millions. Une audience qui représente un record pour du foot cette saison.

Daniel Riolo veut revoir la L1 sur Canal+

De quoi faire germer une idée dans la tête de Daniel Riolo, celle de pousser Canal Plus à revenir vers la Ligue 1. « Le public foot est sur Canal ! Alors on change le patron de la LFP et on deal à nouveau avec Canal pour le bien de notre foot… C’est quand même pas compliqué ! », a balancé le journaliste de RMC sur les réseaux sociaux. Une volonté partagée par tous les suiveurs du foot français, qui aimeraient bien revoir les matchs de championnat sur la chaine cryptée. Diffuseur historique de la L1 depuis les années 1980, Canal ne propose plus aucun match de championnat cette saison, sachant que DAZN et beIN Sports ont récupéré les droits TV jusqu’en 2029. Mais d’ici là, et sachant que DAZN, qui a plus fait grimper le piratage que son nombre d’abonnés cette saison, pourrait jeter l’éponge en cours de bail, Canal pourrait revenir en force. Enfin, si Vincent Labrune, le président de la LFP, et Maxime Saada, le boss de Canal, arrivent à faire la paix pour servir l’intérêt du football français.

S.G.S.B.

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