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150.000 abonnés pour la chaîne Ligue 1?

Plan A de la Ligue de Football Professionnel en l'absence d'un diffuseur intéressé pour mettre les 500 millions d'euros désormais attendus par les clubs de la Ligue 1, la chaîne qu'envisage de lancer la L1 pourrait tourner au fiasco.

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Comment 2 millions de personnes, dans un premier temps, pourront débourser 30 euros par mois pour juste s'offrir les matchs de Ligue 1 des 18 clubs engagés dans le championnat 2024-2025 ? Vincent Labrune et plusieurs présidents pensent visiblement avoir la réponse et ils sont même prêts à faire banco sur cette chaîne 100% Ligue 1 pour une longue durée, là où aucun autre pays européen n'ose le faire. Pourtant, des spécialistes tirent le signal d'alarme et affirment que le football français va droit dans le mur avec cette chaîne montée par la LFP et qui sera diffusée via les différents médias qui le souhaiteront. Autrement dit, la Ligue 1 pense pouvoir mettre de côté Canal+ et Beinsports en réunissant des millions de supporters avides de L1. Une opinion qui est détruite par Alexandre Aflalo, journaliste au Parisien.

Pour notre confrère, osez imaginer que cette chaîne spécifique pour la Ligue 1 réunira 2 millions d'abonnés, là où Médiapro et Amazon Prime se sont heurtés à la réalité des audiences du championnat, en dehors des énormes affiches, est une vaste plaisanterie. « Canal +, BeIN, Prime, même Mediapro, aucun diffuseur de la Ligue 1 n’a osé proposer un tarif aussi élevé. Et les offres de contenus étaient infiniment plus grandes. À 30€ par mois que pour la L1, je pense que tu rassembles même pas 150 000 abonnés. Et j’exagère à peine », annonce notre confrère, qui promet une catastrophe absolue pour la Ligue 1 si Vincent Labrune va au bout de cette idée de vendre pour 30 euros par mois l'abonnement à cette chaîne uniquement consacrée à la Ligue 1. L'avenir dira si la LFP va au bout de son plan et comment tout cela va se terminer pour le championnat de France, lequel débute officiellement le 16 août prochain.

La surprise de CVC face au salaire de Vincent Labrune en pleine audition au sénat

Deux dirigeants du fonds d’investissements CVC Capital, à l’origine de la création de la société commerciale, semblent avoir appris devant le Senat l’étrange montage pour le paiement du salaire de Vincent Labrune.
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Le salaire de Vincent Labrune a provoqué une certaine gêne et de la surprise jeudi au Sénat. Après avoir reçu plusieurs dirigeants de club le matin, la mission d'information du Sénat sur l'intervention des fonds d'investissement dans le football professionnel français a ensuite entendu deux dirigeants français de CVC Capital Partners, le fonds d’investissement à l'origine de la création de la société commerciale de la LFP après y avoir injecté 1,5 milliard d'euros contre 13 % à vie des recettes de l'instance.

Le document sur le salaire de Labrune qui surprend CVC
Interrogés par le rapporteur Michel Savin sur le salaire de Vincent Labrune, multiplié par 3 (il est passé de 400.000 euros à 1,2 million d’euros annuels), les deux hommes de CVC, Jean-Christophe Germani et Edouard Conques ont assuré que cette somme était uniquement liée à son statut de président de la LFP. "Le président de la société commerciale (Vincent Labrune également, NDLR) n’a pas de rémunération pour son titre à la société commerciale", a ainsi assuré Edouard Conques.

Michel Savin a alors sorti un document assurant que 50% du salaire de Labrune comme président de la LFP était refacturé à la société commerciale dont il est aussi président. "Nous prenons connaissance de ce document", lance alors Jean-Christophe Germani, visiblement embarrassé.

Une partie des sommes générées est reversé dans la poche de Vincent Labrune
"CVC affirme haut et fort qu’ils sont venus pour soutenir le foot français, créer une entité commerciale dans le but de développer, valoriser la marque française et que Vincent Labrune est rémunérés en tant qu’acteur du football", explique Pierre Rondeau dans l’After Foot. Ils assurent que "le seul rôle de l’entité commerciale est de soutenir le développement de la marque, donc aucune rémunération, c’est une entité qui a pour seul objectif de soutenir l’objet football", poursuit l’économiste.

"Eux répètent haut et fort: ‘il n’y a pas de rémunération’. Sauf que Michel Savin, le sénateur, sort instantanément un document de son dossier et demande: ‘expliquez-moi pourquoi il y a une refacturation de 50% du salaire de Vincent Labrune, président de la LFP, via LFP Media, la société commerciale, pour justifier une augmentation de sa rémunération de 400.000 euros à 1,2 million deuros, donc multiplié par trois, via la société commerciale’. Le représentant de CVC dit: ‘on n’était pas au courant’."

"CVC a récupéré 13% des parts pour 1,5 milliard d’une entité qui était initialement une délégation de service public. CVC a donné de l’argent et demande de récupérer de l’argent au nom de la société commerciale, de LFP Media. On se dirait que l’argent récolté permettrait de soutenir les clubs et le développement du foot français. CVC le penserait aussi et tout le monde a découvert jeudi après-midi qu’une partie des sommes générées est reversé dans la poche de Vincent Labrune."

Un retard de  paiement de Beinsports

Tandis que le suspense dure concernant les droits TV de la prochaine saison de Ligue 1, les clubs ont eu une mauvaise surprise de la part de la chaîne sportive qatarie, Beinsports.

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Avant même de savoir qui diffusera la L1 la saison prochaine, la Ligue de Football Professionnel avait une mauvaise nouvelle de plus pour les dirigeants des clubs de l'hexagone. En effet, dans le dernier paiement des droits TV du contrat actuel, il manquait une grosse part du gâteau. Non pas que CVC soit venu prendre plus trop que prévu ce que la LFP lui doit, ou que la Ligue ait mis un peu d'argent de côté, mais c'est tout simplement parce que Beinsports n'a pas réglé dans les temps la dernière échéance du contrat actuel avec la Ligue 1 et la Ligue 2. Une échéance qui s'élève tout de même à 35 millions d'euros et qui n'a donc pas été réglée dans les délais auprès de la Ligue de Football Professionnel. Il y aurait une explication assez surréaliste à cette situation qui n'est évidemment pas du goût des clubs français, déjà dans une position très compliquée à moins de deux mois de la reprise de la saison 2024-2025, laquelle débutera le 16 août.

Beinsports explique son retard de paiement à la Ligue 1

Car il ne s'agit évidemment pas pour la chaîne de beIn Média Groupe, dirigée par Nasser Al-Khelaifi, de priver volontairement et brutalement la Ligue 1 d'argent frais, mais juste d'un retard de paiement. Même si l'on peut s'étonner de cette situation dans la mesure où Beinsports est un partenaire de longue date de la LFP et est encore évoqué comme le possible futur diffuseur du championnat de France, les faits sont là, la chaîne sportive n'a pas tenu son engagement pour ces 35 millions, qui correspondent aux deux matches ensuite revendus par Beinsports à Canal+. Selon L'Equipe, les dirigeants de la chaîne ont expliqué ce retard de paiement par deux raisons, à savoir que certains diffuseurs internationaux de la Ligue 1 ont eux aussi pris du retard à payer, mais également en raison de l'Aïd el Kébir, une fête religieuse très importante pour les Musulmans. A priori, tout devrait se régler rapidement.

Une offre qui fait halluciner

Enorme coup de bluff ou réel projet, la chaine 100 % Ligue 1 fait réagir surtout que le tarif mensuel a été dévoilé et risque de faire fuire les futurs téléspectateurs/clients.

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Dans un document que L’Equipe s’est procuré, le business plan de la future chaine 100 % Ligue 1 monterait à 30 euros par mois TTC pour le téléspectateur souhaitant suivre le championnat de France en intégralité. Un prix salé et bien supérieur à celui prévu par ses prédécesseurs qui présentaient une formule plus complète. Malgré cela, la LFP est persuadé de faire un carton, ou du moins assure que les abonnés vont pleuvoir. Ainsi, LFP Media prévoit plus de 2 millions d’abonnés dès la première années, soit 518 millions d’euros de revenus. Un calcul très vite fait car tout l’argent des abonnés n’ira pas forcément à la chaine 100 % Ligue 1, le distributeur en récupérant un pourcentage. La Ligue rajoute des revenus publicitaires et des abonnements aux bars, hôtels et restaurants pour rajouter 25 millions d’euros. Voilà qui pourrait générer un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros, avec les commission des distributeurs et les frais techniques.

30 euros par mois sur 10 mois
Mais pour cela, il faudra que les abonnements grimpent à une vitesse folle, ce qui a toujours fait défaut à Mediapro et Amazon qui avaient mis le paquet sur la Ligue 1 précédemment. Pour rappel, Mediapro, qui avait aussi mis le prix de 30 euros mais en incluant l’abonnement pour Netflix dedans, avait eu toutes les peines du monde à dépasser les 500.000 abonnés au bout de plusieurs mois. Les 2 millions d’abonnés sont donc à oublier pour les consultants de La Chaine L’Equipe.

"Où va le football français. Ils se disent 30 euros ça va passer. Mais même nous autour de la table, on se demande qui va payer 30 euros pour le produit Ligue 1. Je ne vois pas 300 euros à l’année pour simplement voir son club", a lancé Bruno Salomon, avant que Karim Bennani ne rappelle l’argument qui tue. "Amazon n’y est pas arrivé en faisant 17 euros tout compris, pour 80 % de la Ligue 1, mais aussi des livraisons primes, du contenu, des spectacles, des films des séries, des chaines pour enfants. Des chaines dont vous vous servez toute la semaine. Là, cette chaine, ce sera du vendredi au dimanche pour 30 euros", a lancé le journaliste passé par Canal+, persuadé que la Ligue se voit bien trop belle, ou alors que le but est de bluffer pour trouver un accord de dernière minute avec Canal+, DAZN ou BeIN Sports.

La LFP veut lancer sa chaîne 100% Ligue 1, à 30 euros par mois

Ce n’était donc pas une mauvaise blague.

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Après le succès retentissant (non) de la chaîne Téléfoot (quatre mois d’existence) il y a à peine quatre ans, la Ligue de football professionnel a bien l’intention de créer une chaîne 100% Ligue 1 à la suite de l’absence d’offres satisfaisantes concernant les droits télé pour la période 2024-2029. Selon L’Équipe, la LFP compte sur sept potentiels distributeurs pour diffuser sa nouvelle chaîne de manière non exclusive : Amazon Prime – diffuseur qui avait succédé à Mediapro jusqu’à la saison dernière –, Free, SFR, Orange, Bouygues, Google TV et Molotov TV.

Ce plan B pourrait bien devenir le plan A puisque du côté de beIN Sports et DAZN, les deux seules autres possibilités, rien n’a évolué. La LFP a même refusé l’offre du groupe britannique il y a quelques jours. Chez Canal+, la situation stagne également. La création de la chaîne prend donc inexorablement de l’ampleur, et LFP Media viserait les deux millions d’abonnés dès la première année, malgré un prix de 30 euros par mois (selon L’Équipe). Un coût jugé excessif par de nombreux amateurs de football… mais pas Waldemar Kita, présent au siège de la LFP pour la réunion ce vendredi. «?Vous savez, en France, on n’aime pas parler d’argent?», a voulu résumer le président du FC Nantes.

Les coulisses d’un CA brûlant à la LFP

La direction de la LFP a présenté ce vendredi aux club français son projet détaillé en vue de la création d’une chaîne 100% Ligue 1. Plusieurs dirigeants de clubs ainsi que ceux de CVC ont profité de ce conseil d’administration pour partager leurs inquiétudes vis-à-vis des droits TV avec Vincent Labrune, qui a défendu sa stratégie et celle de la Ligue.
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Un conseil d’administration brûlant, ce vendredi à la LFP, en pleine crise des droits TV. Alors que les dirigeants des clubs français étaient réunis pour la première fois au nouveau siège de la Ligue boulevard de Courcelles, pour certains en présentiel, pour la plupart en visio, le président de la Ligue Vincent Labrune est d’abord revenu rapidement sur son rendez-vous manqué avec Maxime Saada relayé dans la presse. Le président de la LFP a estimé qu’il n’y avait rien contre Canal+ dans l’article du Monde qui le citait. Labrune a tenu à rassurer les présidents et leur a demandé de tenir bon: "On n’a pas fait tout ce qu’on a fait ces derniers mois, ces dernières semaines, pour craquer maintenant dans la dernière ligne droite."

Benjamin Morel, le directeur général de LFP Médias, a ensuite fait une présentation plus technique et concrète de l’avancée du projet de chaine 100% Ligue 1 envisagée par la Ligue, en cas d’échec dans la recherche d’un diffuseur.

La LFP compte sur Canal+ malgré le conflit
La diffusion en linéaire est prévue du vendredi soir 19h au dimanche minuit pour ainsi permettre la retransmission des neuf rencontres de chaque journée de championnat ainsi que des émissions dédiées. Toujours lors de sa présentation aux membres du conseil d’administration, Benjamin Morel a confirmé que tous les distributeurs possibles ont été contactés.

Aussi bien les fournisseurs d’accès à internet que sont Bouygues, Free, Orange et SFR, que d’autres plateformes 100% digitales comme Molotov. C’est simple, un seul acteur majeur n’est pas encore en contact avec la LFP: Canal+. Mais malgré l’absence de discussions, la Ligue prévoit bien que sa chaine soit bien diffusée par le groupe. Elle n’imagine pas d’ailleurs que Canal ne puisse pas la distribuer.

Une grosse offre numérique, opérationnelle en juillet
Confirmant ce renforcement de sa stratégie digitale, la LFP planche aussi sur une application. Déjà en cours d’élaboration, elle permettra notamment la diffusion de la chaîne en OTT (over the top, via une diffusion internet) et donc avec une offre intégralement numérique sans avoir recours à une télévision.

Pour accompagner cette évolution, la LFP proposera aussi beaucoup de contenus en VOD à ses utilisateurs. On devrait ainsi y retrouver les résumés de matchs, un jeu Fantasy Ligue 1, une collaboration avec MPG (récemment racheté par la LFP) et une expérience personnalisée pour les fans. Afin de parfaitement lancer la saison, Benjamin Morel a précisé que d’un point de vue technique, tout sera opérationnel courant juillet.

On va la faire
Lors de ce conseil d’administration de la Ligue, l’aspect juridique d’une chaîne 100% Ligue 1 a aussi été abordé. En particulier la question des autorisations demandées à l’Arcom (ex-CSA, le gendarme de l’audiovisuel français), celle portant sur les contrats de prestataires ou sur la production déléguée.

Les présidents des clubs se sont rendus compte que le projet devenait réellement concret à l’occasion de cette réunion. Vincent Labrune leur a confirmé: "Cette chaine 100% Ligue 1, qu’on la fasse nous ou avec un partenaire comme BeIn Sports, de toute façon, on va la faire."

Le plan financier de la LFP, Labrune répond à Roussier
Sur la simulation financière afin de rendre viable cette chaîne 100% Ligue 1, le prix d’un abonnement à 25 euros hors taxe (30 euros TTC) sur 10 mois a été acté par la LFP. Le président de Nice, Jean-Pierre Rivère, a pris la parole pour mettre en garde sur ce prix d’abonnement que beaucoup de fans pourraient juger excessif.

Dans sa projection, la Ligue prévoit un revenu brut moyen sur les cinq saisons de 714 millions d’euros annuel. Une fois les différents coûts et frais enlevés, la LFP ambitionne un chiffre d’affaires net de 578 millions d’euros en moyenne par an pour cette période 2024-2029. Sur cet aspect, Vincent Labrune a tenu à faire un aparté pour répondre à Jean-Michel Roussier, président du Havre, qui a récemment dit dans la presse que deux millions d’abonnés pour la première année, ce n’était pas possible.

"Il faut tordre le cou à ces arguments. Il compare des pommes et des tomates. Mediapro n’avait que 80% des matchs. Et n’était pas distribué par Canal", a lâché le président de la LFP. "Là, c’est radicalement différent. On aurait 100% des rencontres. 100% des fans de chaque équipe. Et le produit serait diffusé par l’ensemble des opérateurs incluant le groupe Canal+. Cela n’a rien à voir en termes de perspectives."

En ce qui concerne le nombre d’abonnés, les dirigeants de la Ligue visent un peu plus de deux millions pour la première année et jusqu’à 3,3 millions pour la dernière année. "On estime que quelqu’un qui suit la Ligue 1 ne peut pas s’en passer", a jugé un dirigeant présent au CA.

Le président Rivère appelle à la vigilance
En fin de présentation, Jean-Pierre Rivère a pris la parole pour exprimer sa vigilance sur ce projet. "Le timing est très court quand même. Sur le papier c’est magnifique mais on est en train de créer un nouveau métier. Je ne sais pas si c’est le moment pour le foot français d’engager ce projet maintenant", a ainsi tempéré le président du Gym.

Preuve que ce projet provoque quelques vertiges chez certains présidents. Vincent Labrune lui a répondu en disant que ce serait irresponsable aujourd’hui de ne pas travailler pas sur cette option dans l’hypothèse où il n’y aurait aucune autre alternative.

Plusieurs dirigeants inquiets pour les finances des clubs
Joseph Oughourlian, président de Lens, ainsi que le Nantais Waldemar Kita mais aussi Pierre-Olivier Murat (Rodez) ont pointé du doigt une autre problématique: l’impact économique pour les clubs.

"Comment va-t-on faire au niveau de la trésorerie?", ont-ils demandé en substance. Les prochains versements des droits TV sont habituellement prévus au mois d’août et mois d’octobre (sur les six échéances de versements annuels). Et pour le moment la LFP n’a pas d’argent pour ces échéances-là. "Les abonnements vont venir petit à petit, il n’y aura pas deux millions d’un coup, comment on va faire", se sont encore inquiétés les présidents.

Vincent Labrune leur a répondu que ce point important devra être abordé si les clubs décident collectivement d’opter pour cette option de chaine 100% Ligue 1. "Je n’ai pas de réponse précise à vous faire", a indiqué le patron de la Ligue. "On verra d’ici la fin du mois." Selon nos informations, la Ligue va concrètement se pencher sur ce thème brulant en sachant que les situations son différentes selon les clubs. Pierre-Olivier Murat en Ligue 2 a bien plus de difficultés qu’un actionnaire multimillionnaire de Ligue 1.

Un échange vif entre CVC "déçu" et des présidents de clubs
Président de Lens et présent pour défendre la gestion de la LFP ce jeudi devant les Sénateurs, Joseph Oughourlian a aussi pris la parole sur la qualité du produit Ligue 1 qu’il faut améliorer. Le dirigeant du club nordiste a regretté de ne pas voir suffisamment d’éléments sur cet aspect lors des présentations de la Ligue et aussi demandé à CVC de s’exprimer là-dessus.

Edouard Conques, l’un des dirigeants de CVC, a alors répondu en renvoyant le ballon dans le camp des présidents: "Pour être honnête, on est assez déçu du manque d’avancement sur le produit en lui-même. On ne dialogue pas assez sur ce sujet. Il faut aussi que vous en tant que clubs preniez votre place dans ce sujet."

Jean-Christophe Germani, le patron de CVC France, a pris la parole pour défendre la position du fonds d’investissement et a regretté que la communication se soit concentrée sur des sujets de court terme et pas sur une vision à long terme de développement du foot français pour lequel CVC s’est justement engagé dans le foot hexagonal. En réponse, Jean-Pierre Rivère, appuyé par Waldemar Kita leur a demandé "d’aider les clubs à faire la révolution nécessaire pour le foot français". "Si tout le monde est OK alors avançons ensemble sur cet objectif", a conclu en substance Jean-Christophe Germani.

Pierre-Olivier Murat a terminé son propos en renouvelant son soutien à Vincent Labrune. "On te fait confiance à toi Vincent, à vous aussi CVC. Si CVC n’était pas venu, on ne serait peut-être pas là." Les présidents de la L1 et les dirigeants de la Ligue se donnent deux à trois semaines pour faire un nouveau point et prendre une décision définitive pour lancer cette chaîne. Entretemps, le résultat de l’appel d’offres pour la Ligue 2 est attendu pour mardi, et le lendemain, Vincent Labrune sera auditionné par les sénateurs.

La violente charge contre Canal+

Olivier Létang et Joseph Oughourlian, présidents respectifs de Lille et Lens, estiment que Canal+ est responsable de l’impasse dans laquelle se trouve la Ligue 1 avec les droits TV.
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Le dossier de l’attribution des droits TV de la Ligue 1 pour la période 2024-2029 n’avance pas. Et le discours tenu par plusieurs présidents de club ne risque pas d’apaiser les tensions entre la LFP et Canal+, potentiel acquéreur. Déjà échaudé par certains propos de Vincent Labrune, le président de la Ligue de football professionnel, Maxime Saada n’a sans doute pas apprécié non plus la sortie d’Olivier Létang et Joseph Oughourlian.

Auditionnés jeudi au Sénat, dans le cadre de la mission d’information sur l’intervention des fonds d’investissement dans le football professionnel français, les patrons respectifs du LOSC Lille et du Racing Club de Lens ont chargé la chaîne cryptée, responsable à leurs yeux de l’impasse dans laquelle se trouve le championnat de France, dont le calendrier pour la saison prochaine a été dévoilé vendredi midi.

Canal+ accusé de privilégier les clubs étrangers
"On a la meilleure formation du monde, constate ainsi le président lillois. La vérité, c’est qu’il y a un élément qui est négatif, ce sont les droits TV. On a un diffuseur, Canal+, qui a le monopole. J’ai un profond respect pour ce qu’ils ont fait pour le football pendant 30 ans, mais aujourd’hui pour les droits domestiques de la Ligue 1, c’est un acteur bloquant." Le différend qui oppose le groupe privé à la LFP pourrait obliger l’instance à lancer sa propre chaîne.

De quoi agacer également le président lensois. "Le diffuseur national préfère aller payer 480 millions d’euros pour les droits de la Ligue des champions, enrichissant les autres clubs européens, plutôt que de mettre l’argent dans la Ligue 1, peste le boss des Sang et Or. On s’est perdus quelque part avec Canal+. C’est comme dans un divorce, ce n’est pas tout la faute de Canal+ et ce n’est pas tout la faute de la Ligue."

La chaîne 100 % Ligue 1 présentée par la LFP

La Ligue a détaillé aux membres de son conseil d'administration l'antenne totalement dédiée à la L1 qu'elle veut lancer. Un défi immense.
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Même si le conseil d'administration de la LFP consacré au dossier brûlant des droits télévisés de la L1 (période 2024-2029) était prévu, ce vendredi matin, en visioconférence, certains se sont quand même déplacés au tout nouveau siège de l'instance, dans le 17e arrondissement de Paris. Jean-Pierre Rivère (président de Nice), Waldemar Kita (Nantes) et Marc Keller (Strasbourg) ont notamment assisté à la réunion aux côtés des équipes de la Ligue, la majorité des autres intervenants étant en distanciel.

Au menu : les contours quasi définitifs du plan B de la LFP, un projet de chaîne 100 % L1 distribuée de manière non exclusive par tous les opérateurs, dont la fonction est d'éviter l'écran noir à la reprise du Championnat, le 16 août. Cette chaîne s'appuierait sur sept distributeurs potentiels : les quatre FAI (fournisseurs d'accès à Internet), que sont Free, Bouygues, SFR et Orange, mais aussi Amazon Prime Video, le diffuseur principal des trois dernières saisons, Molotov TV (un distributeur de chaînes par Internet) et Google TV. Mais ces acteurs du marché n'offrent a priori pas de minimums garantis à la Ligue... Les propositions consistent en un pourcentage reversé pour chaque abonné recruté, mais pas une somme fixe déconnectée de la réussite de cette nouvelle antenne dédiée au football français.

Benjamin Morel, le directeur général de la société commerciale de la LFP, a présenté le projet, évoquant les aspects techniques, éditoriaux et financiers. Comme l'a révélé L'Équipe, des moyens de diffusion ont déjà été achetés depuis des mois (notamment une régie) afin d'être en mesure de démarrer dans les temps.

beIN Sports et DAZN toujours en contact avec la LFP
Présents à la réunion, les dirigeants de CVC, le fonds qui a offert 1,5 milliard à la LFP contre 13 % de ses recettes commerciales, ont soutenu cette initiative. D'autant qu'elle est la seule en piste, car le plan A (la même chaîne 100 % L1, mais faite par beIN Sports et distribuée en exclusivité par le groupe Canal+ censée générer 700 millions de recettes annuelles) est au point mort. Et n'a même jamais existé selon la chaîne cryptée.

Les autres pistes évoquées comme alternatives à cette chaîne lancée par la LFP sont beIN Sports et DAZN, l'entreprise britannique désireuse se développer sur le marché français. Les deux sont toujours en contact avec la LFP et pourraient éventuellement sortir du bois.

À la sortie du conseil où rien n'a été acté ni voté, Jean-Pierre Rivère et Marc Keller n'ont pas souhaité s'exprimer. Waldemar Kita, lui, s'est dit "séduit" par la présentation de la chaîne. Au moment de l'interroger sur un prix d'abonnement à 25 euros par mois qui pourrait rebuter les Français, il a botté en touche : "Vous savez, en France, on n'aime pas parler d'argent". S'il reconnaît que l'avenir financier de son club en dépend, il croit encore à une alternative avec des diffuseurs : "On peut parfois avoir des problèmes individuels mais la sagesse finit toujours par revenir. Moi, j'aime beaucoup Canal+ et j'y crois encore !".

Fabrication du calendrier : mode d'emploi

Comment la LFP élabore-t-elle le calendrier de la saison de Ligue 1 ? Plongée dans les coulisses de cette période charnière.
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Qui élabore le calendrier ?

La LFP, à l’aide d’un logiciel d’optimisation de planification des calendriers mis au point par l’entreprise canadienne Optimal Planning Solutions. Plusieurs versions sont proposées (parfois jusqu'à 100) avant que la version la plus correcte soit soumise à la validation du conseil d'administration de la LFP.

En combien de temps ?

Il faut compter environ deux mois entre le début de la collecte des contraintes remontées par les clubs et la livraison du calendrier des matchs durant le mois de juin. Pour ce qui est du calendrier général, qui fixe toutes les dates durant lesquelles le championnat se déroulera, il est établi dès novembre-décembre de la saison précédente.

Quel format pour le calendrier ?

Depuis l’été 2014, le calendrier est asymétrique, ce qui laisse beaucoup plus de souplesse et permet de satisfaire un maximum de demandes exprimées par les clubs par rapport aux contraintes auxquelles ils font face. Avant la saison 2014/2015, le calendrier était symétrique, c’est-à-dire qu’à l’exception de l’affiche de la 1ère journée qui se retrouvait en dernière journée, l’ordre des adversaires affrontés sur la phase aller était le même sur la phase retour. A noter aussi qu'en 2024/2025, il n'y aura aucune journée en semaine.

Selon quelles règles ?

- Chaque club dispute 8 ou 9 matchs à domicile sur la phase aller (17 matchs) et 8 ou 9 matchs sur la phase retour.

- Chaque club rencontre tous ses adversaires une fois sur la phase aller (idem sur la phase retour).

- 4 à 6 pivots maximum sur la saison. Un « pivot » ? Il s’agit d’un enchaînement de deux matchs à domicile ou de deux matchs à l’extérieur. La règle fait qu’il est impossible d’avoir trois matchs de suite à domicile (ou à l’extérieur).

- Pas de pivot sur les 1ère et 2e journées ou sur les 33e et 34e journées (un match à domicile et un match à l’extérieur pour chaque club sur ces périodes).

- Si le match de la 1ère journée est à domicile, le dernier match est disputé à l’extérieur (et inversement).

Mais encore ?

Le calendrier est élaboré après avoir récupéré toutes les contraintes d'exploitation, c'est à-dire les dates où les stades sont indisponibles. Cela se multiplie avec l’organisation de grandes compétitions sportives comme la Coupe du monde de rugby organisée en France à l’automne 2023. De même avec les Jeux Olympiques de Paris. Même si les JO seront terminés avant la reprise du championnat, ils décalent les travaux sur les pelouses de certains des stades utilisés et nécessitent des délais de démontage et de mise en configuration Ligue 1 parfois longues. Sept clubs du championnat sont concernés au total. Le côté multifonctionnel de certains stades fait que les événements se multiplient. Parfois, des manifestations locales ont un impact sur l’élaboration du calendrier (exemple du Festival interceltique de Lorient ces dernières saisons). Ensuite, des travaux sont prévus dans certains stades. Il faut également composer avec les contraintes d’ordre public identifiées par les préfectures, notamment les disponibilités des forces de l’ordre.

Les clubs peuvent-ils formuler des vœux ?

Au vu du grand nombre de contraintes, seuls les clubs qualifiés pour les coupes d’Europe peuvent formuler des vœux afin d’essayer d’aménager leur calendrier en raison des contraintes liées à leurs matchs lors des compétitions de l’UEFA. Ces vœux sont exaucés dans environ 70% des cas, la compétitivité des clubs français sur la scène européenne a été érigée comme une priorité par le président Vincent Labrune à son arrivée en poste.

Quelle organisation pour les clubs européens ?

Les clubs qui disputent la Ligue des champions sont protégés lors des week-ends précédant les semaines européennes. Ainsi, les clubs qui jouent le mardi en C1 sont généralement programmés le vendredi précédent en championnat. Ceux qui jouent le mercredi en C1 jouent leur match de championnat obligatoirement le samedi précédent.

En ce qui concerne les journées de championnat qui suivent les matchs de coupes d’Europe, les règles habituelles s’appliquent, à savoir qu’il n’est pas possible pour un club de jouer dans les deux jours suivants son dernier match. Les clubs qui ont joué une compétition de l’UEFA le mercredi ne peuvent pas jouer le vendredi suivant. Ceux qui ont joué le jeudi jouent obligatoirement le dimanche qui suit.

Lorsqu’une journée de championnat est placée le week-end entre tours de coupes d'Europe, il n’y a jamais de match entre un club engagé en Ligue des champions et un club engagé en Europa League/Conference League pour les raisons évoquées ci-dessus.

Comment les meilleures affiches sont-elles placées ?

Si le concept de top 10 des meilleures affiches prend fin avec le cycle de droits TV qui s’achève, certaines affiches sont positionnées à certaines dates pour des raisons stratégiques. De plus, le calendrier fait en sorte que les journées soient équilibrées avec des affiches de différents niveaux à chaque journée. Le championnat est un feuilleton avec 34 épisodes qui doivent tous être palpitants.

A noter aussi qu’il n’existe pas de journées à thématiques (avec des affiches spéciales ou une concentration de derbys).

Par ailleurs, chaque club reçoit le PSG et l’OM sur des phases différentes car il s’agit généralement de leurs deux plus grosses affiches de la saison.

Quid d’une collaboration avec les autres ligues ?

Une fois validé, le calendrier est partagé avec les ligues des autres sports. Il n’y a généralement pas de concertation au préalable même s’il peut arriver d’intégrer des contraintes extrêmement fortes (comme lors de la saison écoulée avec le Mondial de rugby en France). La LFP fait en sorte de révéler son calendrier suffisamment tôt pour que les autres sports puissent en tenir compte.

Les clubs vont être moins riches, moins compétitifs

La difficile vente des droits TV de la Ligue 1 devrait mener à une baisse de la compétitivité des clubs, pour Luc Arrondel, spécialiste en économie du football.

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À moins de deux mois de la reprise des championnats, la LFP n’a toujours pas trouvé de diffuseur TV. Comment en est-on arrivé là ?
Il y a peut-être une faute, de la Ligue, d’avoir écarté son diffuseur historique, Canal + au moment de Mediapro. Tout part de là. En se plantant, Mediapro a montré qu’il était difficile d’acheter la Ligue 1 à un milliard d’euros. Puis la covid-19, puis la vente des parts de la société commerciale à CVC (à qui la Ligue verse 13 % de ses revenus)… Ça fait beaucoup d’informations économiques. Une autre erreur a été commise, celle d’avoir surestimé la valeur de la Ligue 1 (valorisée à un milliard d’euros par Vincent Labrune, président de la LFP).

Le directeur de beIN Sports pense à la Ligue 1 tous les matins

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C’est l’un des feuilletons (embêtants) de l’été en Ligue 1. En effet, alors qu’aucune solution viable n’a encore été trouvée pour les droits TV jusqu’ici, le mercato estival peine à démarrer dans l’Hexagone. En effet, le dossier de l’attribution des droits TV de la Ligue 1 pour la période 2024-2029 traine dangereusement en longueur. Pour éviter le pire, la LFP étudie la création d’une chaîne 100% L1 qui serait diffusée sur les différents opérateurs. De son côté, beIN Sports, qui semblait avoir un boulevard il y a quelques semaines, hésite et ne veut pas prendre de risques.

Invité par France Info ce lundi matin, Florent Houzot, le directeur des antennes de beIN Sports, a affirmé qu’il pensait pourtant fréquemment à la Ligue 1 : «tous les matins en me rasant, j’y pense à la Ligue 1. Après, notre président (Yousef Al-Obaidly, ndlr) le dit tous les jours: sa stratégie, c’est d’acheter des droits au juste prix et le juste prix, c’est beIN qui le fixe, on ne va pas se mettre en difficulté, (…) mais évidemment, ça (la Ligue 1) intéresse beIN. On est capable en moins de cinq jours de ‘délivrer’ une chaîne qui couvre l’intégralité.» Le message est clair.

Labrune promet d’assumer

Alors que la Ligue 1 et la Ligue 2 reprendront dans quelques semaines, aucun accord de diffusion n'a encore été trouvé. La situation est plus chaotique que jamais mais n'empêche pas Vincent Labrune de prendre la parole.

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Vincent Labrune, patron de la Ligue de Football Professionnel, est dans le pétrin. S'il comptait négocier les droits de la Ligue 1 pour un total d'un milliard d'euros il y a quelques mois, l'ancien président de l'OM s'est fait une raison et a considérablement revu à la baisse ses demandes. Il faut dire que personne ne se bouscule au portillon pour racheter les droits du championnat de France. Prime Video est hors course sur une offre globale au montant désiré, tout comme DAZN. BeIN Sports mais surtout Canal+ sont des options crédibles, même si la chaine cryptée ne veut pas négocier quoi que ce soit pour le moment. Ses relations avec le football français sont devenues exécrables et Canal+ sait que le temps joue en sa faveur. A moins que la LFP ne décide de créer sa propre chaine, avec une offre à 25 euros par mois... En tout cas, à l'heure actuelle, le foot français est dans l'impasse.

Labrune, l'impasse est totale

Lors d'un entretien accordé au Monde, Vincent Labrune n'a d'ailleurs pu cacher que Canal+ n'avait jamais daigné lui donner l'heure... « Jusqu’à présent, ni M. Saada ni M. Bolloré n’ont jamais voulu négocier ni même discuter avec nous. Mon travail est de me battre jusqu’à mon dernier souffle pour défendre l’intérêt de nos clubs. Si nous perdons cette bataille, je le dirais et je l’assumerais », a notamment indiqué le boss de la LFP, quelque peu désabusé. Pas de quoi rassurer les clubs de Ligue 1 et Ligue 2, qui ne peuvent toujours pas faire leur budget précisément à l'aube du prochain exercice. Le mercato estival s'en retrouve bloqué également, ce qui ne fait les affaires de personne, surtout que la Ligue 1 vient de perdre sa dernière grande star, à savoir Kylian Mbappé. En attendant, en cas d'échec retentissant, cela risquerait de coûter sa place à Vincent Labrune, même si ce n'est pas son départ éventuel qui sauverait les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2.

Canal+ ne veut pas négocier avec la LFP

Vincent Labrune, président de la Ligue de football professionnel (LFP) assure se confronter à la porte fermée de Canal+ depuis plusieurs mois, compliquant sa tentative de rapprochement avec le groupe pour les droits TV de la Ligue 1.
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A deux mois de la reprise de la Ligue 1, la Ligue de football professionnel (LFP) est toujours bloquée dans l’impasse des droits TV pour la période 2024-2029. Le premier appel d’offres, en octobre 2023, s’est révélé infructueux avec aucun prix de réserve atteint, alors que la négociation de gré à gré s’est aussi soldée par un échec. La LFP espère, depuis, conclure un accord avec beIN Sports qui veut s’associer avec Canal+ pour un contrat de diffusion. Mais la chaîne cryptée n’est pas décidée à ouvrir sa porte pour le moment.

Ni M. Saada, ni M. Bolloré n’ont jamais voulu négocier ni même discuter avec nous
Le fruit d’une guerre froide avec la LFP, à qui Canal reproche de l’avoir snobé en 2020 en réattribuant les droits de Mediapro à Amazon Prime Vidéo. Appelé à la rescousse pour sauver le foot français, le groupe de Vincent Bolloré répond par un silence glaçant, comme l’affirme Vincent Labrune dans un article du Monde, ce mardi.

"Jusqu’à présent, ni M. Saada (président de Canal+, NDLR) ni M. Bolloré n’ont jamais voulu négocier ni même discuter avec nous", lance Labrune. "Ils ont dit ce qu’ils allaient faire et ils ont fait ce qu’ils avaient dit. Pour autant, il faudra bien finir par trouver un moyen de renouer le dialogue d’ici à la fin du mois: il serait irresponsable de prendre une décision sur nos droits audiovisuels sans avoir évalué les possibilités qui existent avec Canal+, s’il y en a…"

Alors que la période des droits TV actuelle (2020-2024) se conclut officiellement le 30 juin, Labrune tente de se rabibocher avec la chaîne cryptée qui avait reléguée ses deux matchs de Ligue 1 hebdomadaires sur ses canaux annexes en guise de représailles. Il défend ainsi son choix d’avoir privilégié en 2020 Amazon Prime Vidéo, plus offrant de 70 millions d’euros en pleine période de crise post-covid. En cas d’échec à renouer le dialogue, Labrune défend son plan B: commercialiser une chaîne de la LFP.

Jean-Michel Aulas peu emballé par la création d’une nouvelle chaîne pour diffuser la Ligue 1
"Avec 2 millions d’abonnés, ce qui est une projection très prudente, payant 20 euros par mois pendant dix mois, on est déjà à 400 millions d’euros", présente-t-il. Il prévoit même les trois millions d’abonnés à la fin de la période 2024-2025, pour un tarif pouvant finalement atteindre 25 euros par mois. Ses prédictions citées par Le Monde pourraient rapporter "700 millions d’euros en moyenne par an, avec une première année autour de 540 millions d’euros et une cinquième autour de 900 millions d’euros".

Le Stade Rennais et PUMA s’inspirent d’un fleuve pour le maillot 24/25

Aux côtés de PUMA, le Stade Rennais a imaginé un maillot dont le design s'inspire du fleuve La Vilaine. Un maillot différenciant.

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Aux côtés du PSG et de Montpellier, le Stade Rennais est l’un des clubs les plus fidèles à son équipementier sur le territoire français. C’est donc pour la 18ème saison consécutive que PUMA et le club breton présentent un nouveau maillot. Mais le club a connu de nombreuses inspirations pour sa tenue domicile, celle de 2024/25 est une grande première puisque c’est tout simplement un fleuve qui est derrière l’origine du design.

Longeant le Roazhon Park, la Vilaine a donc été la source d’inspiration principale du maillot et c’est donc son tracé sinueux qui débarque sur la tenue pour un rendu final très différent de ce que l’on peut avoir l’habitude de voir à Rennes. Pour le reste, on retrouve les marqueurs importants que sont le rouge et le noir.

Côté technologies aussi, PUMA et le Stade Rennais vont plus loin. Comme Lens, le Stade Rennais devait habituellement se satisfaire simplement des maillots « réplicas » dotés du dry-CELL. Désormais et comme chez les Sangs et Or, le maillot du Stade Rennais existe dans une version « authentic » et sera même commercialisé en faible quantité avec la technologie ULTRAWEAVE dans les prochains jours.

Porté pour la première par les U10 du club
Autre particularité de ce nouveau lancement, la période. Alors qu’habituellement, les joueurs du Stade Rennais évoluent avec le nouveau maillot durant la ou les dernières journées de championnat, c’est dans une période d’Euro 2024 que la tenue a été dévoilée. De ce fait, ce sont les U10 du Stade Rennais qui ont eu l’honneur d’inaugurer le nouveau maillot. Première génération du club, les U10 ont ainsi pu jouer la FCGM Champions League dans de nouveaux habits.

La grosse annonce de beIN Sports

Directeur des antennes de beIN Sports, Florent Houzot a fait part de l’intérêt de la chaîne qatarienne pour les droits TV de la Ligue 1.
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La situation commence à devenir très inquiétante. A moins de deux mois de la reprise du championnat de France, la Ligue de football professionnel n’a toujours pas trouvé de diffuseur pour la période 2024-2029. Après avoir annoncé viser le milliard d’euros pour les droits TV de la Ligue 1, Vincent Labrune, patron de la LFP, a revu ses exigences à la baisse et pourrait se satisfaire de 500 millions d’euros.

Désormais grand favori pour récupérer les droits de la L1, beIN Sports a confirmé, par la voix de son directeur des antennes Florent Houzot, son intérêt pour le championnat de France. Mais pas à n’importe quel prix…

Tous les matins en me rasant, j’y pense à la Ligue 1
« Tous les matins en me rasant, j’y pense à la Ligue 1. Après, notre président (Yousef Al-Obaidly, ndlr) le dit tous les jours: sa stratégie, c’est d’acheter des droits au juste prix et le juste prix, c’est beIN qui le fixe, on ne va pas se mettre en difficulté, (…) mais évidemment, ça (la Ligue 1) intéresse beIN », a ainsi indiqué Florent Houzot ce lundi sur l’antenne de France Info.

Problème, beIN Sports, qui souhaiterait créer une chaîne 100 % Ligue 1 distribuée exclusivement par Canal+, se heurte pour le moment à l’intransigeance de la chaîne cryptée, qui refuse de renégocier à la hausse son contrat de distribution qui le la lie au groupe qatarien. C’est pourquoi la Ligue envisage un plan B, la création de sa propre chaîne qui coûterait 25 euros par mois aux abonnés.

S.G.S.B.

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