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Une stat désastreuse qui inquiète Rennes

Jorge Sampaoli bat déjà des records… mais pas ceux qu’on espérait. Une statistique accablante soulève des doutes sur son impact à Rennes.
Une stat désastreuse qui inquiète Rennes

Le Stade Rennais est dans la tourmente après sa défaite face à l’Olympique de Marseille (1-2) samedi dernier, et les regards commencent à se tourner vers Jorge Sampaoli. Arrivé en milieu de saison avec l’ambition de relancer le club breton, l’entraîneur argentin s’est déjà distingué par une statistique négative inattendue, qui soulève de sérieuses questions sur l’impact de son management.

Une statistique accablante pour Sampaoli
En seulement six rencontres à la tête du Stade Rennais, Sampaoli a déjà enregistré quatre défaites. Un bilan alarmant qui contraste violemment avec son passage à Marseille, où il lui avait fallu attendre son 19? match pour atteindre ce total de revers. Ces chiffres marquent une entrée en matière inquiétante et rappellent les limites criantes du collectif rennais, qui peine à s’extraire de la zone rouge.

À la fin de cette 17? journée de Ligue 1, Rennes compte seulement 17 points et se retrouve à un point du barragiste Saint-Étienne. Le naufrage actuel du club, illustré par ce départ chaotique de Sampaoli, laisse planer le doute sur la pertinence du choix de la direction de miser sur un technicien réputé pour son intensité, mais peut-être inadapté à la situation rennaise.

Rennes en crise de confiance
La défaite contre Marseille a une nouvelle fois mis en lumière les difficultés de Rennes. Défensivement, l’équipe encaisse trop facilement, et offensivement, le manque d’impact est criant. “Évidemment, il faut être préoccupé par cette place,” a reconnu Sampaoli après la rencontre, ajoutant que “la situation était déjà difficile avant notre arrivée.”

Pourtant, le contraste avec son parcours marseillais reste frappant. À Rennes, Sampaoli semble impuissant face à une équipe qui manque cruellement de cohésion, de talent et de caractère. L’entraîneur évoque un besoin de temps et d’ajustements, mais l’urgence au classement pourrait précipiter les décisions.

Peut-on espérer un sursaut ?
L’histoire récente de Rennes montre que le club a déjà connu des sursauts inattendus, mais le tableau actuel est sombre. Si des recrues comme Seko Fofana ou Brice Samba pourraient redonner un souffle à l’équipe, les Rennais doivent d’abord se mobiliser collectivement.

Le technicien argentin joue gros dans les prochaines semaines. Avec une statistique aussi humiliante à ce stade de son mandat, il devra prouver qu’il est l’homme de la situation pour éviter de plonger Rennes encore plus profondément dans la crise.

Pleine Lucarne du 13/01/2025

Pleine Lucarne du 13/01/2025

Le steaming illégal se porte à merveille

Depuis plusieurs semaines, le streaming illégal est devenu l’ennemi numéro 1 du football français et de ses diffuseurs. Il n’est pourtant rien d’autre que le revers de la médaille d’une gestion calamiteuse des droits de diffusion du football français par la LFP.

Le steaming illégal se porte à merveille

Ne vous faites pas de souci pour lui, le steaming illégal se porte à merveille
Son existence est vieille comme le monde virtuel. Dans les années 2000, il faisait déjà trembler les puissantes industries musicales et audiovisuelles. Dans un célèbre spot publicitaire diffusé pour la première fois en 2004, le lobby des studios hollywoodiens montrait les pirates du web comme des délinquants en puissance, comparant le téléchargement illégal à un vol de voiture, sur une musique si entraînante qu’elle vous donnait envie de jouer les grands criminels en filant télécharger le dernier album de Linkin Park sur Emule ou MegaUpload.

Une vingtaine d’années plus tard, l’offensive menée à grand fracas par le FBI contre le téléchargement illégal et l’éphémère existence de Hadopi (ayant depuis rejoint le CSA dans l’Arcom) n’a finalement rien changé : il est toujours aussi simple de se lancer le film de son choix sur des sites obscurs, sans rien payer à personne. Le streaming illégal se porte toujours aussi bien, voire mieux que jamais dans le monde du sport : il est plus que jamais un acteur incontournable de la diffusion du football mondial, et supplante largement le diffuseur du championnat de France dans l’Hexagone. Tandis que DAZN plafonnerait à 500 000 adeptes, ils seraient plus de 800 000 à se fier à l’IPTV. "Un phénomène d’une ampleur inédite", reconnaissait Benjamin Morel, PDG de LFP Médias, au Monde : d’après une étude d’Ipsos, 37% des téléspectateurs potentiels du championnat de France opteraient désormais pour des canaux de diffusion illégaux, un chiffre qui grimpait même à 55% le soir du Classique OM-PSG. Derrière les proportions délirantes prises par le piratage du produit commercial de la Ligue, cette dernière ne peut plus se cacher : par ses choix calamiteux, elle est la principale responsable de cette situation.

Les pirates reviendront-ils à bon port ?
1341 noms de domaines fermés, des opérations internationales menées par Interpol ainsi qu’aux États-Unis, la mobilisation annoncée par l’Arcom au chevet des diffuseurs du football français, Bein Sport et DAZN… Rien ne semble pouvoir empêcher les streamers de streamer. Si leur nombre aurait baissé de 18% entre 2022 et 2023 dans l’Hexagone, toujours d’après Ipsos, cette inflexion ne serait due qu’à son remplacement progressif par l’IPTV, encore peu répandue en France il y a quelques années. Les diffuseurs peuvent presser les services publics de se doter de nouvelles armes pour lutter contre ce fléau, avec le blocage des sites illégaux en temps réel, la seule manière de faire revenir dans le droit chemin les consommateurs de foot récalcitrants devenus des pirates du WorldWideWeb est ailleurs. Par exemple, proposer un service de qualité à un tarif raisonnable. En valorisant à outrance son produit sur le dos des supporters, elle n’a réussi qu’à saboter son joujou.

L’offre pour regarder la Ligue 1 est passée en une dizaine d’années d’un bouquet fourni, incluant les meilleurs championnats européens et la Ligue des champions pour un prix attractif, à une horrible formule trop chère, avec un format au rabais, sans plateau ni émission pour nous raconter notre championnat, et une pauvre prise d’antenne quelques instants avant chaque rencontre. La Ligue aurait pu prévoir l’échec de cette nouvelle formule après le fiasco Mediapro, alors que déjà en 2015 le modèle de Bein Sport s’était avéré périssable malgré ses 2,3 millions d’abonnés et son offre bien plus attrayante. Qu’elle est loin, la fièvre des dimanches soir, où la Ligue des talents pouvait nous tenir en haleine des heures durant, en embrayant du match de 17 heures sur le Canal Football Club pour faire monter la sauce et savourer comme il se doit le choc dominical. En comparaison, les fins de semaine concoctées par DAZN ont un goût bien insipide.

La "réduflation" du football français
Un service déprécié et un tarif augmenté, pour un produit qui ne s’est guère amélioré. Le football français est devenu un triste avatar du phénomène de "réduflation". Les saillies culpabilisantes des dirigeants du foot français envers leur public mécontent n’incitent pas à se détourner des pratiques illégales à l’heure de se mettre devant un match. Qui irait se saigner pour se taper sa purge hebdomadaire afin de justifier le salaire astronomique de Vincent Labrune (passé de 100 000 à 70 000 euros mensuel, certes), ou faire fructifier le deal du fonds d’investissement CVC ? Quel supporter de Ligue 2 plaindrait Bein Sport, qui n’a de cesse de mépriser le public de l’antichambre de l’élite ? Si la massification du streaming illégal dans le football perturbe aujourd’hui son équilibre financier, il est aussi pour lui une incitation à faire son examen de conscience. À trop prendre ses adeptes pour des vaches à lait, la sanction était inévitable.

À mi-saison, la zone rouge n’a jamais été aussi proche

Après 17 journées disputées, soit la moitié de la saison, le Stade Rennais pointe à la 14e place de Ligue 1 avec 17 points, à une unité seulement du barragiste Saint-Étienne (avant leur déplacement au Parc des Princes). La défaite face à l’Olympique de Marseille samedi soir au Roazhon Park (1-2) n’a fait que renforcer le constat d’une équipe en grande difficulté.

À mi-saison, la zone rouge n’a jamais été aussi proche

Tic-tac, tic-tac… Le compte à rebours de la saison a franchi un nouveau cap samedi soir, après la défaite du Stade Rennais face à l’OM au Roazhon Park (1-2). Les Rouge et Noir ont ainsi franchi la barre de la mi-saison au terme de cette 17e journée et il y a franchement de quoi s’inquiéter pour cette équipe. On fait le point.

Un bilan chiffré catastrophique
Dix défaites en 17 journées. Seulement 17 points pris dont une pauvre unité à l’extérieur (à Brest). Un point d’avance sur le barragiste Saint-Étienne (avant leur déplacement périlleux au Parc des Princes). Il n’y a aucune occasion de se réjouir pour le Stade Rennais cette saison. Et au moment de franchir le cap important de la mi-saison, on n’y voit toujours pas plus clair sur la progression de ce groupe. Le match perdu face à l’OM samedi nous a rappelé une énième fois toutes les limites que présente ce collectif dans le jeu.

« Évidemment, il faut être préoccupé par cette place, a rappelé Jorge Sampaoli. Après, cette situation était déjà là quand nous sommes arrivés. Ce que nous voulons, c’est apporter des solutions grâce à l’organisation de l’équipe. J’estime qu’elle a évolué, mais elle n’a pas toujours la possibilité d’affirmer sa supériorité lors des matches. Elle est tout de même en train de grandir, il y a des aspects sur lesquels elle a grandi mais aussi beaucoup d’aspects où elle doit s’améliorer beaucoup plus rapidement. » L’ex-coach de l’OM a perdu son quatrième match en six rencontres à la tête du SRFC. Avec Marseille, il lui avait fallu attendre son 19e match pour atteindre ce total…

Existe-t-il une fracture dans le groupe ?
C’est un Lorenz Assignon visiblement très marqué par la défaite qui s’est présenté face à la presse après la rencontre. Pendant que certains de ses coéquipiers quittaient le stade avec un large sourire, lui a assumé la situation. Et son propos traduit en creux la difficulté pour le collectif de créer une symbiose. « On manque d’ambition. Mentalement, il faut qu’on soit des guerriers, qu’on ne se laisse pas marcher dessus, encore plus à domicile, a-t-il notamment lancé. J’essaie d’apporter ce que je peux, mais il faut qu’on fasse encore plus. Il faut qu’on se sorte de cette mauvaise zone. »

L’ambiance n’est pas mauvaise au sein du groupe et les progrès sont visibles à l’entraînement, nous dit-on. Mais il n’y a pas besoin d’être une petite souris cachée dans le vestiaire pour voir le manque de cohésion sur le terrain, en plus du manque de talent. Les premiers responsables de cette situation sont les joueurs, au même niveau que le directeur sportif Frederic Massara dont on constate aujourd’hui la faiblesse abyssale du mercato estival.

Faut-il croire en un rebond ?
Le Stade Rennais a de la chance : il n’est finalement qu’à mi-saison de cet exercice 2024-2025 avec encore 17 journées pour corriger le tir et il dispose d’importants moyens financiers pour rééquilibrer le groupe. Cela a déjà commencé par les arrivées de Brice Samba (impressionnant pour sa première) et Seko Fofana (qui doit retrouver le rythme). Les arrivées vont se poursuivre jusqu’à la clôture de la fenêtre hivernale, sans doute au même rythme que les départs.

Suffisant pour croire en un scénario à l’OL de la saison passée ? Seul le temps nous permettra d’y répondre, mais il est certain que le Stade Rennais est parti pour courir après le temps pendant un bon moment. Il serait aussi bien inspiré d’éviter de se faire peur trop longtemps. Un club qui n’est pas habitué à jouer le maintien n’en est que plus mis en danger lorsqu’il se retrouve dans pareille situation.

Création d'une Ligue 3

Soutenu par le président réélu de la FFF, Philippe Diallo, le projet d’une Ligue 3 professionnelle doit prendre un sérieux coup d’accélérateur dans les prochains mois. Thierry Gomez, président du Mans FC et du collège du National, et ardent défenseur de ce nouveau championnat, milite pour sa création rapide.
Création d'une Ligue 3

C’est un vieux serpent de mer qui devrait enfin se concrétiser. Il y a un mois lors de sa réélection à la tête de la Fédération Française de Football, Philippe Diallo s’est engagé à rapidement réformer le National 1 et son modèle absurde pour en faire un véritable championnat professionnel. «Dès la mi-janvier, nous ouvrerons pour le lancement d’une Ligue 3 professionnelle sous l’égide de la Fédération». Ce Comex doit enfin entériner ce projet et offrir un statut plus cohérent aux clubs de 3e division. Élu à la tête de l’association des clubs de National, Thierry Gomez est un grand partisan de ce désir de professionnalisation. Selon lui, un modèle est encore à créer, mais les idées ne manquent pas.

Foot Mercato : pourquoi avoir besoin de cette Ligue 3 aujourd’hui ?

Thierry Gomez : c’est simplement la logique de la réforme entreprise il y a quelques années de la Ligue 1, Ligue 2 et du National 2, National 3. Forcément, cela entraîne une revalorisation naturelle du championnat de National avec une majorité de clubs professionnels. Ça a mis en lumière l’incohérence de ce championnat, qui n’avait pas été mis à jour. Le seul ! Il y a des incohérences en termes de statuts des clubs, de chartes avec des contrats et des salaires minimums différents selon que vous ayez un contrat fédéral ou professionnel, une réglementation juridique différente. C’est le championnat le plus inéquitable qui puisse exister alors que c’est devenu un superbe championnat avec des clubs qui ont fait l’histoire du foot français. C’est un vrai championnat de territoire. On a régulièrement plus de 10 000 spectateurs présents dans les stades. Pour un pays champion du monde et vice-champion du monde de foot, c’est simplement remettre les compteurs à zéro et, comme dans les autres pays étrangers, avoir une 3e division professionnelle.

FM : pour la première fois, tous les feux semblent au vert pour la création de cette Ligue 3…

TG : il faut recréer une dynamique. La création d’une Ligue 3 peut entraîner beaucoup de choses, à commencer par être le lien parfait entre la Ligue 1 et la Ligue 2, et les championnats amateurs et fédéraux de haut niveau, la N2 et la N3. C’est aussi une bonne chose pour l’ensemble du foot, pas seulement pour les clubs de National. Cela fait 30 ans que le débat existe. Nous, ça fait 2 ans qu’on le remet sur la table. C’était dans le programme des deux candidats de la FFF. Le Comex (Comité exécutif de la FFF) doit avoir lieu le 16 janvier. Le président Philippe Diallo s’est engagé à rapidement créer une commission pour mettre en place cette ligue professionnelle.

FM : vous soulignez les incohérences du National, de quoi parlez-vous ?

TG : je vais vous citer quelques exemples. Quand un joueur professionnel veut être reclassé fédéral, le salaire minimum qu’on peut lui verser est supérieur à si ce joueur vient dans un club professionnel du National. C’est inéquitable pour les clubs fédéraux. Il y a d’autres aberrations. Le Mans par exemple n’a pas la possibilité d’avoir le prêt d’un joueur professionnel de moins de 20 ans de la part d’un club de Ligue 1 ou de Ligue 2. La réglementation l’interdit. Il peut y avoir des dérogations, mais un club fédéral peut lui se faire prêter ce joueur déjà professionnel. Des normes différentes comme cela, il y en a plein. Les aides financières ou encore les cotisations d’inscriptions en championnat sont différentes. Parallèlement à cela, ce championnat n’a jamais été aussi attractif et valorisant. Notre moyenne de spectateurs explose. On est parfois au-dessus de certains matchs de Ligue 2. Il faut s’occuper de ce championnat à sa juste valeur. Si on le fait, on va redynamiser l’ensemble du foot français car c’est rendre les autres championnats plus forts. C’est aussi sécuriser les clubs de Ligue 2 quand ils descendent. Ils n’auront plus un statut bancal. Il faut leur donner un avenir et leur laisser du temps. Il y a 10 ans, un gros club de Ligue 2 qui descendait remontait immédiatement, aujourd’hui c’est beaucoup plus difficile. Il faut leur permettre de rester 3 ou 4 ans avant de rebondir. Ce sont pour beaucoup des clubs qui ont fait l’histoire du football français. Ça serait un superbe parachute pour les clubs qui descendent, car la Ligue 3 serait un championnat valorisant. Et derrière, on peut décliner plein de choses comme une Coupe de la Ligue professionnelle avec 54 clubs, attractive qui intéresse le média et le public. Ça peut permettre de revaloriser la N2 pour qu’elle redevienne un championnat de haut niveau et, pourquoi pas recréer, comme il y a quelques années, un vrai titre de championnat de France amateur avec un week-end dédié.

FM : comment faire en termes de financements ?

TG : c’est un faux problème car il y a une base. La plupart des clubs en National touchent entre 350 000 euros et 1,4 M€. On ne part pas de zéro. En revanche, il y a 4 clubs, les seuls de la N3 à la Ligue 1 qui touchent zéro. Là aussi, on a une iniquité. Avant, on gardait deux ans le statut pro quand on descendait puis on le perdait à partir de la 3e année. Sauf qu’on a temporisé, car nous nous trouvions dans une situation intermédiaire avec la réforme des championnats. Notre championnat allait inévitablement passer professionnel dans les 2 ou 3 années à venir, on a donc demandé à annuler cette perte de statut pro pour les équipes concernées. Sans nous le dire ouvertement, on a pu garder ce statut pro mais sans toucher l’argent de la licence. C’est un vrai manque de reconnaissance et à résoudre rapidement. L’argent existe. Et puis la FFF est là pour soutenir et aider ces clubs, et elle se porte plutôt bien avec le contrat de Nike multiplié par deux (la firme américaine a renouvelé son engagement jusqu’en 2034 avec l’équipe de France). C’est 50 M€ en plus dans les caisses. Tous les contrats liés au football ont été valorisés, celui de la Ligue 2 ou des droits internationaux. Le seul qui ne l’a pas été, c’est le contrat moteur du système malheureusement avec la diffusion de la Ligue 1. La FFF est bien gérée et a des moyens. On trouvera l’argent car on parle de quelques millions d’euros, une aide comme ce fut le cas pour le football féminin ou le futsal.

FM : il faut aussi que les clubs créent un modèle économique viable. Y voyez-vous un potentiel ?

TG : on n’a rien marketé, il n’y a pas de naming. Il y a plein de choses à faire. Il faut juste s’en occuper, comme pour la D1 Arkema (1ère division féminine). Les médias s’y intéresseront, les partenaires aussi et le supplément, on ira le chercher avec de nouveaux partenaires.

FM : l’argent vient également des diffuseurs, avez-vous rencontré les acteurs de l’audiovisuel ?

TG : il y a des prémisses bien sûr. La façon dont on regarde le foot a évolué. L’une des plus grandes séries dans le monde du foot, c’est celle sur Sunderland ("Sunderland ‘Til I Die", diffusée sur Netflix). C’est une façon de consommer du football et de faire vivre de l’intérieur la vie d’un club. La Ligue 3 pourra aussi partager ce genre de choses. Il y a une série en cours avec Versailles sur Canal + (Le Club), une autre sur Fleury (Ici c’est Fleury). À nous de faire ce genre de choses. C’est aussi ce qui rend attractif un club et un championnat.

FM : vous avez également parlé de la possible mise en place d’un salary cap. Ce sujet est-il toujours d’actualité ?

TG : c’est dans la réflexion. Il ne faut pas faire de cette Ligue 3 un sous-produit, mais une vraie marque. Il faut aussi qu’on soit novateur et tester des choses. Cette question du salary cap doit être posée afin de mettre en place un championnat qui soit pérenne, avec un modèle économique. Ça consiste en développer les revenus, mais aussi ne pas faire n’importe quoi en termes de charges et de salaires. Une des premières étapes pourrait être de l’imposer en Ligue 3 avant, pourquoi pas, de l’étendre en Ligue 2. On ne met pas en danger la concurrence de nos clubs en imposant cette règle. C’est un sujet novateur qui peut être abordé, mais il n’est pas le seul. Il y en a plein d’autres.

FM : avez-vous eu des retours de la LFP et des clubs professionnels quant à la création de la Ligue 3 ?

TG : on attend déjà la création de la commission, mais il faut se mettre autour de la table. Quand on discute avec tous les acteurs, les présidents, les joueurs, le public, les médias, tout le monde trouve cette Ligue 3 évidente. C’est surtout une question de vision, de volonté. Il y aura des représentants de la LFP car il faudra trouver des passerelles.

FM : quand ce championnat pourrait-il voir le jour ?

TG : Philippe Diallo a annoncé à l’issue de son élection plusieurs grands sujets qu’il souhaite mettre en place rapidement. Je pense que le 16 janvier lors du Comex, il va créer cette commission qui va pouvoir travailler sur une Ligue 3 professionnelle. Il y a un objectif à court terme et à moyen terme. Ça peut être le 1er juillet 2025 ou, au plus tard, le 1er juillet 2026.

Le Stade Rennais s’enfonce un peu plus

Ce n’est pas tant le score et l’issue de la rencontre, face à un adversaire deux voire trois classes au-dessus cette saison, qui prête en cette froide soirée de janvier à l’inquiétude. Non, à l’heure de retrouver son Roazhon Park, amputé de la Mordelles basse, suspendue, le Stade Rennais n’a pas été au rendez-vous et a offert une partition aussi indigeste que très inquiétante.

Le Stade Rennais s’enfonce un peu plus

Si vous cherchez l’effet Jorge Sampaoli, votre quête est toujours en cours, loin d’avoir aboutie… Non, il n’y a pas eu d’effet salvateur ni de rebond depuis la prise de fonction du technicien argentin. Les mêmes lacunes sont visibles, malgré la première plutôt positive de Brice Samba, impuissant sur les deux buts visiteurs.

Elles sont même criardes et ce ne sont pas les deux petites victoires en championnat contre les promus Saint-Etienne et Angers qui vont venir contrebalancer un bilan pour le moment négatif. Tant dans les résultats que dans les contenus, toujours aussi transparents…

Marseille n’a pas eu à forcer
Affronter l’OM, parmi les meilleures formations du championnat à l’extérieur, était un défi, aussi difficile qu’excitant à relever. Une équipe en renouveau, ou poussée par la hargne, l’envie de changer le cours de « son » histoire, n’aurait pas proposé le visage offert face aux Olympiens. Dans un 3-4-3 qui ne cesse de montrer ses limites, notamment dans la création, à chaque rencontre, la première demi-heure est soporifique.

La faute à deux équipes ne trouvant ni le rythme, ni les bons enchaînements pour réchauffer une assistance déjà frigorifiée. Trop limitée dans les premières relances, mal à l’aise techniquement et manquant d’une hargne indispensable quand la révolte s’impose, le Stade Rennais inquiète et se montre amorphe et inoffensif.

Pourtant, un pénalty pour les Rennais à la demi-heure de jeu pour une main de Murillo offre une première chance inespérée pour faire basculer l’histoire du bon côté. Arnaud Kalimuendo, plutôt habile en la matière se présente face à Rulli, qui détourne magnifiquement sur son poteau la tentative du meilleur buteur rennais. Troisième arrêt de rang dans l’exercice pour le gardien argentin, décisif !

Rennes devant…deux petites minutes !
Ce n’est que partie remise pour l’avant-centre médaillé d’argent olympique qui au prix d’un excellent contre-appel, se défait du marquage et reprend, idéalement placé, un centre en retrait de Lorenz Assignon, parfaitement mis sur orbite par Ludovic Blas. Sur sa première véritable action construite, Rennes a la réussite et mène, avec le huitième but de la saison pour Arnaud Kalimuendo.

Hélas, même à deux minutes de la pause, Rennes réussit à se saborder et une belle action collective marseillaise avec une merveille d’ouverture de Höjbjerg pour Murillo, dont le centre en retrait trouve Mason Grenwood sans pitié avec Brice Samba pour l’égalisation, à point nommé pour l’OM. Rennes ne s’en remettra pas…

En manque de rythme, Seko Fofana n’a pu inverser le cours des événements en seconde période @Crédit Photo JRS
D’autant que le second acte se déroule sans Arnaud Kalimuendo, touché à la tête et remplacé par la recrue Seko Fofana, encore à court de rythme. Marseille n’en a cure et profite des atermoiements rennais à se replacer pour passer devant grâce à une tête parfaite en pleine lucarne d’Adrien Rabiot, bien seul au cœur de la défense pour ajuster Brice Samba (48, 1-2).

Point de révolte et moults doutes !
Avec plus de 40 minutes pour se refaire, le Stade Rennais a le temps pour revenir dans un match où l’OM, solide, n’est pas pour autant brillant. Hélas, c’est tout l’inverse qui se produit… Positionné en avant-centre, Amine Gouiri ne pèse pas sur les débats et Rennes demeure totalement stérile offensivement.

Pire, les Marseillais sont clairement maîtres du jeu et dominateurs face à un bloc bien trop bas, construit d’entrée pour subir et piquer en contre bien plus que pour prendre les initiatives. Face à un adversaire de ce calibre, cela ne pardonne pas.

Mason Grenwood met Brice Samba à l’épreuve (61'), tout comme Luis Henrique et Murillo, forçant le nouveau gardien à une double-parade décisive un peu plus tard (66'). Le rythme de la partie est géré par les Marseillais face à des rennais incapables de trouver une solution ou une faille.

Seul Ludovic Blas réussit à trouver le cadre, à la ..80', avec une frappe captée par Rulli, impérial. A la 84', la VAR déjuge M. Kherradji, prompt à siffler pénalty pour une main supposée dans le mur sur coup-franc d’Albert Gronbeak, entré en jeu un peu plus tôt. Rennes a eu chaud mais n’en profite pas pour autant et ne se procure aucune occasion, malgré six minutes d’arrêt de jeu…

La dernière occasion est même à l’actif de Jonathan Rowe, qui s’échoue sur Brice Samba, déjà décisif et rare satisfaction de la soirée des « Rouge et Noir » (1-2).

Se mettre au diapason d’une lutte pour le maintien, et vite…
Avec déjà dix défaites dans l’escarcelle en dix-sept matchs, le Stade Rennais boucle ainsi bien tristement sa pire phase aller depuis bien 1986. Incapable de prendre le jeu à son compte, de créer du danger et de maîtriser défensivement un adversaire, il est clairement dans le rouge, avec bien des soucis à régler.

Si le mercato, loin d’être terminé, peut aider à très vite proposer autre chose, notamment au vu du calendrier à venir (Brest, puis Monaco), il ne suffira pas sans une vraie remise en cause profonde et efficiente sur le terrain, non vue jusque ici avec un empilement de défaites accueillies presque avec fatalité. Sans, également, les bons ajustements pour un coach qui va devoir trouver la bonne formule, et vite.

Une réaction est urgente, et la banalisation de prestation du type de celle offerte face à l’OM purement interdite, au risque d’aller au-devant d’une saison encore plus compliquée que certains pourraient l’imaginer. Aussi faibles soient-ils, les Saint-Etienne, Angers, Nantes, Le Havre ou Montpellier ont au moins conscience de leurs limites et possibilités, états et capacités.

Ils savent aussi qu’une solidarité et une hargne de tous les instants pourra leur offrir un renouvellement de bail à cet étage et sont préparés à lutter pour leur survie. A l’inverse d’un Stade Rennais qui ne pouvait pas imaginer tomber si bas…

La coupe avant un derby sous tension face à Brest
A lui de se mettre très vite au diapason de ce qu’impose une lutte en bas de tableau pour respirer et stopper l’hémorragie, tant qu’il est encore temps. Face à Brest, samedi prochain, les « Rouge et Noir », Jorge Sampaoli en tête, joueront bien plus qu’un derby, qui suivra, espérons le, une respiration positive en seizièmes de finales de la coupe de France en milieu de semaine, à Troyes, équipe de seconde partie de Ligue 2. Un minimum pour ne creuser encore un peu plus.

Il faut être préoccupé par cette place

Battu à Nice (3-2) une semaine plus tôt, le Stade Rennais a subi sa deuxième défaite en 2025 contre l’Olympique de Marseille (1-2) au Roazhon Park, ce samedi 11 janvier. En attendant les autres matches du week-end dimanche, la situation est toujours aussi alarmante pour le SRFC, qui reste 13e de Ligue 1 avec 17 points en 17 journées.

Il faut être préoccupé par cette place

Le Stade Rennais a subi la loi de l’Olympique de Marseille (1-2) au Roazhon ce samedi 11 janvier. Malgré l’ouverture du score d’Arnaud Kalimuendo à la 43e minute, les Rouge et Noir ont été impuissants et l’OM a ensuite logiquement fait la différence sur des buts de Mason Greenwood puis Adrien Rabiot.

Jorge Sampaoli, entraîneur du Stade Rennais : « J’estime qu’en première mi-temps, nous avons bien contrôlé les éléments. Nous avons eu la malchance de manquer ce penalty. Ensuite, l’égalisation qui est arrivée rapidement après l’ouverture du score nous a fait mal. En deuxième mi-temps, la sortie de Kalimuendo a été compliquée pour nous, d’autant plus que Marseille a marqué rapidement, et c’est une équipe qui sait gérer ce type de situation. C’est une équipe qui arrive à faire circuler le ballon de manière extrêmement rapide et habile, et nous avions planifié un match pour essayer de les neutraliser. J’estime tout de même que nous avons réussi, par moments, à neutraliser l’Olympique de Marseille. En première mi-temps, on s’est créé trois grosses occasions.

Beaucoup d’aspects où l’équipe doit s’améliorer
En deuxième mi-temps, Kalimuendo nous a manqué avec ses caractéristiques et on est tombé dans une certaine impuissance. On a essayé comme on a pu, on a fait beaucoup d’efforts mais notre jeu était moins clair qu’en première mi-temps. On n’avait plus du tout de profondeur sans Kalimuendo. Aujourd’hui, ce joueur est largement au-dessus de la moyenne de l’effectif.

Brice Samba ? Il a plutôt fait un bon match, c’est un gardien qui va beaucoup nous apporter dans le futur, j’en suis sûr. Ensuite, il lui manque encore une phase de compréhension de notre jeu, notamment sur les phases de relance. On a eu des difficultés dans les phases de relance, on était extrêmement pressé par l’Olympique de Marseille. Sans le ballon, j’estime qu’on a fait un bon match. Avec le ballon, on a manqué de précision, on a encore beaucoup de travail devant nous.

Évidemment, il faut être préoccupé par cette place (13e de L1 en attendant les matches de ce dimanche 12 janvier). Après, cette situation était déjà là quand nous sommes arrivés. Ce que nous voulons, c’est apporter des solutions grâce à l’organisation de l’équipe. J’estime qu’elle a évolué, mais elle n’a pas toujours la possibilité d’affirmer sa supériorité lors des matches. Elle est tout de même en train de grandir, il y a des aspects sur lesquels elle a grandi mais aussi beaucoup d’aspects où elle doit s’améliorer beaucoup plus rapidement. »

Sampaoli tient des propos douteux sur l’OM

Jorge Sampaoli, l'entraîneur du Stade Rennais, a tenu des propos qui peuvent susciter le doute auprès des supporters de l'OM.
Sampaoli tient des propos douteux sur l’OM

Il y a de quoi avoir des doutes. Jorge Sampaoli ne s’est pas montré limpide au sujet des raisons qui l’ont poussé à quitter l’OM à l’été 2022, après avoir amené l’équipe à la deuxième place de la Ligue 1 derrière les intouchables Parisiens.

« J’avais choisi de partir car le club avait pris certaines décisions contractuelles avec lesquelles je n’étais pas forcément d’accord, et par respect pour le président, j’avais opté pour un pas de côté », a confié l’entraîneur du Stade Rennais en conférence de presse, cité par L’Equipe, à la veille d’affronter l’OM, samedi soir pour le compte de la 17e journée de Ligue 1.

De quel contrat parle-t-il ?
Qu’entend Jorge Sampaoli par « décisions contractuelles » ? Celle concernant des joueurs marseillais de l’époque ou une ou plusieurs clauses de son propre contrat de coach olympien ? Il y a un an, toujours dans les colonnes du média sportif, le technicien avait déclaré : « Pour moi, le projet d’après devait être beaucoup plus ambitieux. Je voulais que Marseille gagne le Championnat. »

Pour concurrencer sérieusement le PSG, Jorge Sampaoli aurait souhaité que l’OM dispose de la puissance financière du Qatar. Mais il connaissait pertinemment la situation et savait l’impossibilité de cette hypothèse. Avant ce Rennes-OM de samedi soir, il a encore témoigné de son attachement au club marseillais. Peut-être un peu trop.

Marseille, un vieil amour
« Pour moi, Marseille, c’est un vieil amour, un endroit où l’on m’a beaucoup aimé, que j’ai beaucoup aimé. » Un amour visiblement pas assez profond pour que l’ex-sélectionneur du Chili reste. On n’est pas obligé évidemment de le croire.

Faute d’argent, la sonorisation des arbitres dans les stades ne sera pas mise en place

La sonorisation des arbitres ne sera finalement pas mise en place pour la deuxième partie de la saison. Faute de moyens financiers, la Ligue a renoncé à ce projet.

Faute d’argent, la sonorisation des arbitres dans les stades ne sera pas mise en place

Un temps espérée pour la deuxième partie de saison, la sonorisation des arbitres dans les stades de Ligue 1 a été une nouvelle fois repoussée, selon L’Équipe. La raison ? Un manque de moyen pour mettre en place cette innovation, un investissement compris entre 600 000 et 700 000 euros.

Expliquer les décisions au public
La sonorisation des arbitres avait été testée lors des dernières finales de coupe de France ainsi qu’en D1 Arkéma. Le but est de permettre aux arbitres d’expliquer leurs choix au public après l’usage de la VAR. Cela devait s’appliquer dans les quatre cas inscrits dans le protocole de l’assistance vidéo : les buts marqués, les exclusions directes, les situations de pénalty et les éventuelles erreurs d’identité. Les arbitres avaient d’ailleurs été formés en vue d’une mise en place cette saison.

Cette décision aurait été prise afin de réaliser des économies. En effet depuis les appels d’offres des droits télé qui n’ont pas été à la hauteur de leurs attentes, la LFP (Ligue de football professionnel) et la FFF (Fédération française de football) ont déployé une politique de réduction des dépenses. Le projet ne semble donc plus prioritaire faute de moyens et d’emballement sur le dispositif.

Sampaoli face à un gros problème

Après leur défaite face à Nice, le Stade Rennais se retrouve dans une position délicate au classement de la Ligue 1, bien loin des ambitions affichées en début de saison. Cette situation semble indiquer une nouvelle année sans participation aux compétitions européennes pour le club breton.

Sampaoli face à un gros problème

Le coach Jorge Sampaoli, arrivé avec de grandes attentes, n’a pas réussi à faire mieux que son prédécesseur Julien Stéphan. Les résultats insuffisants soulèvent des questions, notamment concernant les choix réalisés lors du mercato estival orchestré par Frédéric Massara.

Les critiques se concentrent sur les recrutements estivaux, où peu de nouveaux joueurs ont su réellement convaincre. Cette situation contribue à un climat pesant au sein de l’équipe, comme le souligne Mohamed Toubache Ter, observateur avisé du football français.

Selon Toubache Ter, il n’existe pas de guerre ouverte dans le vestiaire rennais, mais plutôt des divisions internes. « Au Stade Rennais, y’a pas de guerre dans le groupe… faut pas abuser. En revanche, il y a des clans, des groupes », observe-t-il, ajoutant que l’ambiance n’est pas au beau fixe.

Les départs de joueurs historiques comme Terrier, Bourigeaud et les frères Doué ont laissé un vide difficile à combler. Les anciens du groupe ressentent cette absence, et c’est une saison où ils prennent peu de plaisir, selon Toubache Ter.

La mise au point de Jorge Sampaoli sur les cas Mandanda et Samba

Qui pour occuper le but rennais en seconde partie de saison ?

La mise au point de Jorge Sampaoli sur les cas Mandanda et Samba

La logique voudrait que cette tâche revienne à Brice Samba, dans la force de l’âge et recruté contre 14 millions d’euros cet hiver. Mais jusqu’ici, l’entraîneur breton, Jorge Sampaoli, n’avait jamais voulu trancher publiquement entre l’international français et son aîné Steve Mandanda. Ce jeudi en conférence de presse, l’Argentin a nouvellement été invité à désigner son titulaire face à l’OM pour la rencontre de samedi (21h00). Et une fois encore, il ne s’est encore pas vraiment mouillé.

«On ne l’a pas encore défini (le titulaire pour affronter l’OM ce samedi). Il nous reste deux entraînements, on verra comment il (Samba) se sent et quels choix nous avons face à nous. Brice Samba et Seko Fofana sont deux joueurs importants. Le mercato d’hiver est toujours très difficile», a-t-il exprimé. Relancé sur le cas Mandanda, El Pelado a alors ajouté : «c’est un sujet très difficile, qui se discute à l’intérieur du groupe. Je l’ai déjà dit à propos de son match contre Nice, il était dans une situation très inconfortable. Il faut amener de la stabilité pour lui permettre d’être compétitif. Je le connais très bien, et pour moi en tant qu’entraîneur, je considère que Steve a besoin de beaucoup de stabilité.» Les supporters bretons devront encore attendre avant de voir leurs interrogations être levées.

Le match du samedi soir sur DAZN débutera désormais à 21h05

La Ligue 1 change légèrement sa grille des programmes. « À compter de la 17e journée de Ligue 1 McDonald's, le coup d'envoi des rencontres du samedi soir sera décalé à 21h05 pour permettre une meilleure éditorialisation des avant-matchs », annonce la Ligue dans un communiqué publié ce jeudi. Ce samedi, Rennes-OM débutera donc à cet horaire.

Le match du samedi soir sur DAZN débutera désormais à 21h05

"Décidé en concertation avec DAZN, cet aménagement s'appliquera aussi pour le vendredi soir à 21h05 dans le cas où un match sera programmé à 19h00. En conséquence, pour les journées déjà programmées, les coups d'envoi suivants sont décalés à 21h05". Dès la 17e journée ce vendredi 10 janvier, ce cas de figure se présentera pour le match entre Auxerre et Lille à l'Abbé-Deschamps.

Brice Samba dévoile une ultime ambition

Brice Samba, gardien de l’équipe de France et ancien joueur du RC Lens, fait désormais partie du Stade Rennais. Le club breton a officialisé ce transfert tant attendu. Arnaud Pouille, président exécutif du Stade Rennais, a exprimé la fierté d’accueillir ce talent parmi les rangs de son équipe.

Brice Samba dévoile une ultime ambition

Le président a souligné que l’ajout de Brice Samba, au-delà de son statut d’international, apporte un esprit orienté vers la performance et la victoire. Il a insisté sur le fait que son leadership naturel sera un atout précieux pour le développement des ambitions du club.

Brice Samba a partagé son enthousiasme à l’idée de rejoindre le Stade Rennais. Il a affirmé que c’était une satisfaction pour lui, car il souhaitait faire partie de cette équipe. Il est impatient de rencontrer ses nouveaux coéquipiers et de commencer à s’entraîner avec eux.

Le gardien a mentionné le respect qu’il a pour le peuple breton, décrivant Rennes comme un club fort et stable. Il a hâte de découvrir les supporters et de jouer pour eux. Il espère être décisif, comme il l’a été en équipe nationale, et continuer sur cette lancée.

Samba a également exprimé sa joie de retrouver son ancien coéquipier Seko. Les deux joueurs ont beaucoup échangé récemment, et le gardien est impatient de renouer leur lien sur le terrain. Leur précédente collaboration avait déjà été fructueuse, et il ambitionne de réitérer ces succès.

Les joueurs passés par le RC Lens et le Stade Rennais

Pouvez-vous citer les joueurs passés par le RC Lens et le Stade Rennais FC ?

Les joueurs passés par le RC Lens et le Stade Rennais

 

JOUEURPARCOURSPAYS
Brice Samba Lens (2022-24), Rennes (2025-...) France
Christopher Wooh Lens (2021-22), Rennes (2022-...) Cameroun
Andy Diouf Rennes (2021-22), Lens (2023-...) France
Seko Fofana Lens (2020-23), Rennes (2025-...) Côte d'Ivoire
Arnaud Kalimuendo Lens (2020-22), Rennes (2022-…) France
Loïc Badé Lens (2020-21), Rennes (2021-22) France
Faitout Maouassa Rennes (2017-21), Lens (2023-24) France
Ludovic Baal Lens (2014-15), Rennes (2015-19) France
Benjamin Bourigeaud Lens (2013-17), Rennes (2017-24) France
Wesley Saïd Rennes (2013-17), Lens (2021-...) France
Dimitri Cavaré Lens (2013-15), Rennes (2017) France
Kader Mangane Lens (2007-08), Rennes (2008-12) Sénégal
Lucien Aubey Lens (2007-08), Rennes (2008-09) Congo
Abdoulrazak Boukari Lens (2006-10), Rennes (2011-12) Togo
Alou Diarra Lens (2004-06), Rennes (2013) France
Jérôme Leroy Lens (2004-05), Rennes (2007-11) France
Grégory Vignal Rennes (2003), Lens (2006) France
Olivier Thomert Lens (2002-07), Rennes (2007-09) France
Toifilou Maoulida Rennes (2002-05), Lens (2008-11) France
John Utaka Lens (2002-05), Rennes (2005-07) Nigeria
Rod Fanni Lens (2002-04), Rennes (2007-10) France
Olivier Monterrubio Rennes (2001-07), Lens (2007-08) France
Djimi Traoré Lens (2001-02), Rennes (2008) Mali
El Hadji Diouf Rennes (1999-2000), Lens (2000-02) Sénégal
Daniel Moreira Lens (1998-2004), Rennes (2006-08) France
Stéphane Dalmat Lens (1998-99), Rennes (2010-11) France
Tony Vairelles Lens (1995-99, 2003), Rennes (2003-04) France
Stéphane Ziani Rennes (1995-96), Lens (1997-98) France
Bernard Lama Lens (1991-92), Rennes (2000-01) France
François Omam-Biyik Rennes (1990-91), Lens (1992-94) Cameroun
Blaž Sliškovic Lens (1988-89), Rennes (1991-92) Yougoslavie
Christian Zajaczkowski Rennes (1983-84), Lens (1988) France
Guy Lacombe Lens (1979-81), Rennes (1985-86) France
Gilles Gallou Lens (1975-83), Rennes (1985-87) France
Jean-Paul Rabier Rennes (1974-77), Lens (1984-85) France
Didier Notheaux Lens (1974-76), Rennes (1976-77) France
Farès Bousdira Lens (1973-78), Rennes (1983-84) Algérie
Stephan Ziemczak Lens (1954-59), Rennes (1959-63) France
Théodore Szkudlapski Lens (1954-58), Rennes (1958-60) France
Alfred Gérard Rennes (1948), Lens (1949-51) France

Pourquoi Hervé Sekli a suivi Brice Samba à Rennes

Arrivé à Lens en même temps que Brice Samba durant l’été 2022, l’entraîneur des gardiens du club artésien Hervé Sekli a suivi le portier international tricolore au Stade Rennais.

Pourquoi Hervé Sekli a suivi Brice Samba à Rennes

Malgré le fait qu’il se plaisait beaucoup au RC Lens et qu’il faisait l’unanimité au sein du club, le Corse de 47 ans, qui avait conclu un pacte moral avec Samba de partir avec lui s’il devait quitter le Nord de la France, a donc suivi le dernier rempart lensois en Bretagne, où il devient l’entraîneur des gardiens.

Le club nordiste a bien évidemment cédé à la volonté de l’ancien gardien professionnel de l’AC Ajaccio. Rennes ayant fait une offre pour racheter les années de contrat de Sekli (qui courait jusqu’en juin 2027), le club artésien s’y retrouve financièrement.

S.G.S.B.

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