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Canal + contre la LFP, la guerre repart !

Après plusieurs mois de calme, le litige judiciaire opposant la Ligue de Football Professionnel et Canal + va reprendre ce mercredi.

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La crise des droits télévisuels n’est pas encore une histoire ancienne pour les dirigeants de la LFP et son président Vincent Labrune. Et pour cause, ce mercredi, Canal + va demander à la cour d’appel de Versailles de l’autoriser à résilier son contrat de sous-licence signé avec BeInSports. Dans le cas où elle obtiendrait gain de cause, la chaîne cryptée laisserait alors au groupe qatari le soin de diffuser les deux matchs par journée actuellement diffusés par Canal + et surtout de payer la note des droits TV. Depuis près de 18 mois et la défaillance de Mediapro, cette crise pollue le football français, Canal + s’estimant lésé en diffusant moins de matchs qu’Amazon mais en payant plus cher.

En coulisses, Canal + dénonce une situation qu’elle juge anti-concurrentielle et active ainsi toutes les procédures à sa disposition dans le seul et unique but de résilier son contrat. Pour rappel, elle continue de payer un prix fixé en 2018 à l’époque des promesses de Mediapro tandis que Prime Video a récupéré les matchs que diffusaient Téléfoot à un prix fixé après la défaillance du groupe de Jaume Roures. Une situation ubuesque pour Canal + et pour le groupe Vivendi qui peste depuis plus d’un an contre ce qu’il considère comme un « traitement inéquitable ».

Canal +, une nouvelle procédure vouée à l'échec ?
La décision de la cour d’audience de Versailles est attendue d’ici un mois et si Canal + sortait vainqueur, alors c’est BeInSports qui serait dans la sauce avec un contrat XXL à honorer. « Objectivement, je ne vois pas très bien comment Canal + pourrait se carapater du contrat de sous-licence » estime néanmoins un fin connaisseur du dossier, pour qui la situation va rester telle qu’elle est actuellement en Ligue 1 avec deux matchs par journée diffusés par le groupe Canal + et les huit autres matchs diffusés par Prime Video. Une situation qui, à défaut de convenir à la chaîne cryptée, convient parfaitement aux consommateurs de la Ligue 1 depuis plusieurs mois.

"Rennes est immense", un hymne au Stade rennais lancé par les supporters

Depuis quelques jours, un appel à contributions a été lancé pour la création d’un hymne au Stade rennais. Intitulé « Rennes est Immense », le chant a trouvé son air mais attend désormais ses paroles. Les supporters du SRFC sont donc invités à se mobiliser pour tenter de créer un hymne au club.

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L’idée a fait son chemin depuis maintenant plusieurs années. « Quand on voit Les Corons, You’ll Never Walk Alone de Liverpool, et plein d’endroits, ça donne envie de voir un stade chanter à l’unisson. » raconte Julien Monnier, l’un des supporters à l’origine du projet, par ailleurs créateur du podcast La Causerie des Rouge et Noir. C’est justement au détour de ces enregistrements que des acolytes motivés se rassemblent autour de ce projet. Tomjez, GazonBreton, WayneRennais et Julien tentent donc le coup en ce début d’année.

Loin des binious et autres clichés, mais toujours proche d’influences celtes, "The Water is Wide" a été choisi comme air. Pour les paroles, chacun peut envoyer sa contribution via un lien (ici). C’est bien une oeuvre collective dont il est question, en cours de création, avec pour but de créer un hymne propre au Stade rennais, en marge de l’hymne à la Bretagne, le Bro Gozh Ma Zadoù. « Ce qu’on voulait surtout, c’est avoir un stade comme le Bétis, Lens, Liverpool, où le stade peut couper la musique, et on entendra quand même les gens chanter. » poursuit Julien. « La démarche est sincère, on veut faire ça bien, que ce soit naturel. C’est sans prétention, et si ça ne prend pas, tant pis. »

L’objectif est dans un premier temps de créer une maquette à présenter. Pour cela, toute proposition est la bienvenue. On attend le résultat avec impatience !

Comment Laborde s’est métamorphosé depuis son passage à Brest

S’il avait laissé entrevoir certaines qualités lors de son passage au Stade Brestois (2014-15), Gaëtan Laborde, auteur d’un bon début de saison au Stade Rennais, était loin d’être le joueur qu’il est devenu.
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Transféré à Rennes l’été dernier pour 15 millions d’euros (hors bonus) après trois saisons plus qu’abouties à Montpellier (39 buts et 20 passes décisives en 118 matchs), Gaëtan Laborde confirme les espoirs placés en lui à son arrivée (7 buts en 18 rencontres). Titulaire indiscutable sur le front de l’attaque rennaise, le natif de Mont-de-Marsan (27 ans) n’a pourtant pas toujours connu un parcours linéaire. Formé aux Girondins de Bordeaux, l’attaquant s’est révélé sur le tard, après plusieurs saisons en dents de scie.

« Son passage à Brest lui a permis de grandir, de se construire. Il a su changer beaucoup de choses dans son travail, modifié son hygiène de vie », explique aujourd’hui l’agent de Laborde. (Jean-Michel Louarn)
Au terme d’un premier prêt (concluant) au Red Star (alors en National), Laborde a vingt ans lorsqu’il débarque au Stade Brestois en 2014, toujours sous forme de prêt. Sous les ordres d’Alex Dupont, il sera aligné à 26 reprises en Ligue 2, n’inscrivant que deux buts en championnat.

« C’était un bon joueur de Ligue 2, mais rien ne présageait pour autant qu’il deviendrait le super attaquant qu’il est devenu. On voyait que c’était un bon joueur, mais de là à dire qu’il ferait cette carrière-là… »

Malgré de belles qualités (qualité de frappe, habile des deux pieds, travailleur), le joueur quittera la pointe finistérienne sans avoir convaincu. « À l’époque, c’était un bon joueur de Ligue 2, mais rien ne présageait pour autant qu’il deviendrait le super attaquant qu’il est devenu. On voyait que c’était un bon joueur, mais de là à dire qu’il ferait cette carrière-là… », dit aujourd’hui le capitaine du Stade Brestois Brendan Chardonnet, qui aura la responsabilité de défendre sur lui ce dimanche, et qui l’a côtoyé durant son passage à Brest.

Un peu en surpoids à son arrivée à Brest
Autre ancien partenaire, Gaëtan Belaud garde aussi « le souvenir d’un jeune qui avait beaucoup de qualités mais qui était encore en formation. C’était surtout l’hygiène de vie qui posait problème. Il était un peu en surpoids… ». Un constat que partageait aussi dans nos colonnes son ancien capitaine à Brest, Johann Ramaré, au moment de son arrivée à Rennes : « Il avait eu du mal à s’imposer (à Brest). Malgré ça, il a toujours été dans l’état d’esprit et c’est son mérite : il a toujours continué à travailler dur, n’a jamais rechigné ».

Décrit comme « un guerrier » par l’entraîneur brestois Michel Der Zakarian, sous la houlette duquel l’intéressé s’est épanoui à Montpellier, Laborde récolte ainsi les fruits d’une détermination à toute épreuve.

Il a su trouver le déclic
« C’est quelqu’un qui m’a toujours épaté par sa combativité, illustre Youssef Adnane, ancien attaquant du Stade Brestois (jan.2015 - jan.2017). Il était encore jeune, et forcément perfectible, à son arrivée à Brest. Je pense que c’est à Montpellier qu’il a pleinement pris conscience de son potentiel. Là-bas, il a côtoyé de grands joueurs et compris l’exigence du haut niveau, qu’une carrière se jouait sur des détails, en termes d’hygiène de vie notamment. Ce qui lui permet d’être aujourd’hui très affûté physiquement ».

« Très clairement, quand on voit son évolution, on se dit qu’il a réussi à trouver le déclic, poursuit Belaud. Il a été intelligent et su rectifier ce qui ne fonctionnait pas ». « Son passage à Brest lui a permis de grandir, de se construire. Il a su changer beaucoup de choses dans son travail, modifié son hygiène de vie », abonde son agent, Christophe Hutteau, qui confirme que « le changement majeur s’est produit à Montpellier, il s’est vraiment affiné là-bas ». Ce qui lui a permis de gagner « en spontanéité, en explosivité ».

Pleine Lucarne du 07/02/2022

Bourigeaud : Les chants des supporters m’ont fait chaud au cœur ...

Le Stade Rennais s’est imposé face à Brest ce dimanche en Ligue 1 (2-0). Benjamin Bourigeaud a été célébré par les supporters rennais et ça l’a touché.

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Benjamin Bourigeaud a vu son nom être scandé une bonne partie de la deuxième mi-temps par le RCK, ce dimanche lors de la victoire du Stade Rennais face à Brest (2-0). Le vice-capitaine revient sur cet après-midi.

On attendait une réaction de l’équipe après Clermont. Ça a été le cas.

Oui, on attendait de retrouver le contenu d’un match plein. C’est ce qu’on a fait, même si on a traversé une période difficile en deuxième mi-temps. On a été solide dans nos temps faibles, c’est ce qui nous manquait ces derniers temps. Donc on est très content d’avoir renoué avec la victoire à domicile dans une bonne ambiance en plus.

Vous avez manqué d’efficacité en première mi-temps…

Forcément, on aurait aimé alourdir le score un peu plus tôt, mais on a su rester solide dans notre temps faible, c’est bien. On fait le clean-sheet, à domicile, dans un derby, c’est plaisant d’avoir ce genre de performance et de comportement.

Comment expliquer cette solidité ? On vous a vu vous réunir en cours de match, sur un arrêt de jeu.

On s’est dit les choses telles qu’on les ressentait sur le terrain. On avait tendance à trop reculer dans nos temps faibles et on voulait rester solide et faire monter un peu plus le bloc. On subissait un peu trop. On s’est dit les choses, ça a été le cas toute la semaine, on a positivé et on a vu des attitudes positives. On est content, il faut continuer comme ça.

Vous avez été célébré par le Kop…

C’est toujours plaisant de voir les supporters scander son nom. Après, j’étais vachement concentré sur notre jeu, notre performance. Mais ça m’a fait chaud au cœur, je ne m’y attendais pas du tout en plus. Voir cette récompense, cette reconnaissance du travail quotidien fourni depuis quelques années, ça fait plaisir. Ils m’ont demandé au clapping, ça m’a touché, parce que j’ai traversé des moments compliqué, des moments exceptionnels aussi avec le club. Et j’espère continuer comme ça jusqu’à la fin de mon contrat s’il faut, on verra. En tout cas, je donnerai le maximum tout le temps que je suis ici.

Ça vous donne envie de prolonger ?

(Il est en fin de contrat en juin 2023) On verra ! On ne sait pas de quoi est fait l’avenir, en tout cas je suis très content d’évoluer sous les couleurs du Stade Rennais, c’est un plaisir depuis que je suis arrivé. J’ai connu beaucoup d’émotions et j’espère en vivre encore.

Le coup de mou que connaît le Stade Rennais est logique

Pour le site du club, Michel Sorin a donné un entretien dans lequel il aborde son passage du Stade brestois au Stade rennais en 1989, dans un contexte particulier.

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« Cette année-là, ce qui est bizarre, c’est que les deux équipes jouaient la montée en première division. Rennes, troisième, jouait le deuxième de l’autre groupe, et nous, deuxièmes, on jouait le troisième. Si les deux équipes gagnaient, elles devaient se rencontrer au prochain tour. Mais j’avais signé depuis un mois au Stade Rennais, c’était particulier. J’en ai parlé avec le Président. Il savait que j’allais faire le maximum jusqu’au bout avec Brest. C’était quand même ambigu. Cependant, la question ne s’est pas posée car Rennes a perdu contre Nîmes. On a joué Nîmes et on a gagné les barrages. On a fini contre Strasbourg, les barrages ont duré une éternité. Je reprenais une semaine après avec le Stade Rennais. Raymond Keruzoré m’avait donné une semaine supplémentaire. »

Puis, l’entraîneur de la section féminine a donné son sentiment à l’approche du derby dimanche. « C’est compliqué à prédire. Un match n’est jamais joué d’avance et avec le Covid ce n’est pas simple. Ça change les préparations d’avant-match. Le Stade Rennais doit de toute façon jouer la coupe d’Europe tous les ans. Ils nous ont régalés par le passé et on a tous envie de voir ce qu’ils peuvent encore faire dans ces compétitions internationales, donc on a besoin de points. Le coup de mou que connaît le Stade Rennais est logique. Ce qu’ils ont fait il y a quelques semaines est exceptionnel. On ne peut pas toujours tenir à ce rythme. »

J’ai montré que je pouvais aussi être là

Hamari Traoré revenu de la Coupe d’Afrique des Nations, Lorenz Assignon devrait retrouver le banc après avoir officié en tant que titulaire au poste de latéral droit pendant un mois, avec brio.

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« Je suis surtout très déçu pour lui qu’il ne soit pas allé au bout de cette compétition. » confie le joueur au site du club, pas déçu de ce retour avec les remplaçants. « Je suis très heureux de retrouver mon grand frère. Je suis personnellement très content qu’il soit revenu mais pas pour lui. (…) Le coach a eu besoin de moi et j’ai montré que je pouvais aussi être là. On ne sait pas de quoi est fait l’avenir. Il faut toujours se tenir prêt et continuer de travailler. »

A l’avenir, le capitaine Traoré est attendu pour restructurer une équipe en besoin de cadres, et Assignon devrait voir son temps de jeu diminuer. « C’est le coach qui décide mais je vais continuer d’apprendre. » tempère t-il. « Être sur le banc, ce n’est pas simplement attendre que le coach m’appelle pour entrer sur le terrain. Je regarde ce qu’Hamari fait de bien. Il faut aussi être impliqué dans la vie de groupe, toujours. Tout le monde l’est dans le vestiaire. »

J’avais besoin de jouer

Prêté jusqu’en fin de saison au Havre sans option d’achat, Matthis Abline était présent en conférence de presse au côté de Paul Le Guen ce vendredi.

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« J’avais besoin de jouer et Le Havre avait un projet qui me correspondait. Je n’ai pas hésité. » explique notamment l’attaquant sous contrat avec le SRFC jusqu’en 2025. « Je vais faire le maximum ici ces 5 mois, sur le terrain je vais me donner à fond. (…) Si le prêt se passe bien, forcément j’aurai envie d’aller chercher plus haut avec Rennes. C’est l’objectif. Ça peut déclencher quelque chose, mais ce sera à moi sur le terrain de montrer ce que je sais faire. »

Quatre ultras du PSG seront jugés pour "vol avec violences" après l'agression d'un supporter rennais

Les quatre hommes âgés de 28 à 39 ans ont rendez-vous le 15 juin devant le tribunal correctionnel de Rennes.

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Quatre ultras du Paris Saint-Germain, soupçonnés d'avoir participé en septembre à l'agression d'un supporter du Stade rennais, suivie d'un vol de bâche et de drapeaux, comparaîtront le 15 juin devant le tribunal correctionnel de Rennes, a annoncé le parquet vendredi.

Dans l'attente du procès, ils ont été placés sous contrôle judiciaire, avec interdiction de paraître en Ille-et-Vilaine et "interdiction de paraître aux abords et dans l'enceinte des stades des clubs de ligue 1 et de ligue 2 de football à l'occasion des rencontres de football, y compris amicales", a précisé le procureur de Rennes Philippe Astruc.

Fin septembre, un membre du Roazhon Celtik Kop (RCK, groupe de supporters rennais) avait indiqué avoir été agressé devant le domicile de ses parents à Breteil (Ille-et-Vilaine) après un match Rennes-Clermont.

Trois des quatre interpellés étaient déjà connus de la justice
Selon les dires de la victime, les quatre agresseurs, munis d'une bombe lacrymogène et d'une matraque télescopique, lui "avaient volé plusieurs sacs de sport contenant des bâches et drapeaux du RCK", avait indiqué le parquet.

L'enquête a permis d'identifier quatre membres du groupe "Karsud", entité créée en 1993 et composée d'une quarantaine de personnes supportant le PSG, selon la même source. Il s'agit d'une structure ultra dont les membres, depuis la saison 2017-2018, n'assistent plus aux matchs du PSG.

Mardi, une opération judiciaire a permis d'interpeller, dans les Yvelines, en Essonne et en Seine-Saint-Denis, les quatre hommes dont trois sont connus de l'institution judiciaire. Deux des suspects ont reconnu "avoir été présents sur les lieux et avoir pris, sans violence, les sacs de sport", selon le procureur.

Ce soir on vous met le feu, les Ultras fulminent !

Même si l’usage de fumigènes pourrait être autorisé par la loi française au cours des prochaines semaines, les ultras des différents clubs français ne sont pas encore pleinement convaincus.

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En France, les lignes sont vraiment en train de bouger autour de la question des fumigènes. Purement et simplement interdit par le Code du sport et le règlement de la LFP, l’usage d’engins pyrotechniques dans les stades de L1 est pourtant réclamé par les supporters et les suiveurs du foot. Un discours écouté par le gouvernement, puisque Sacha Houlié est en passe de lancer une révolution en France. Vu qu’après avoir instauré une expérimentation de l’usage de fumigènes lumineux dans les stades depuis quelques mois, le député LREM de la Vienne pousse pour autoriser cet usage dans la nouvelle Loi Sport. « Après 5 ans d’engagement, quelle fierté d’avoir inscrit dans le marbre de la loi l’expérimentation autorisant l’usage de fumigènes dans les stades ! Rendez-vous la semaine prochaine pour l’adoption définitive de la #LoiSport ! », a lancé Sacha Houlié sur Twitter.

Si l’Assemblée Nationale et le Sénat doivent maintenant valider cette nouvelle loi, les ultras ne sont pas pleinement convaincus par cette nouvelle. Car pour eux, l’usage proposé par le gouvernement n’est pas celui désiré. Vu que les fumigènes en question sont sans fumée. Malgré tout, ils sont moins dangereux, et cette nouvelle étape est quand même une avancée que l’Association nationale des supporters demande depuis des années maintenant… « Une utilisation légale des fumigènes permettrait de diminuer la part de risque en permettant aux groupes de supporters de s’entendre au préalable avec les services de sécurité. Par exemple, si les fumigènes étaient légalisés, des moyens d’extinction pourraient être pré-positionnés à certains endroits des tribunes afin de permettre une intervention rapide en cas d’accident », a expliqué l’ANS. Même si cette nouvelle loi ne conviendra pas à tout le monde, elle fera quand même des heureux, à condition qu’elle soit acceptée en l’état lors du vote de la semaine prochaine.

Antoine, 22 ans : « Fan de foot, j’ai le job étudiant de mes rêves » ...

Antoine a 22 ans. Il est étudiant, à Rennes. Son récit a été élaboré avec les journalistes de la Zone d’expression prioritaire, lors d’ateliers avec des jeunes.
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La Zone d’expression prioritaire (Zep) élabore ces récits avec des jeunes de 14 à 28 ans lors d’ateliers d’écriture encadrés par des journalistes. Ces témoignages sont ensuite publiés par des médias. Ouest-France a choisi d’être l’un d’eux. Tous les mois, le premier mardi, dans le journal et sur ouest-france.fr, on peut lire ces récits de vie, comme celui d’Antoine, 22 ans.

« Il y a des soirs, dans le football, où vous marchez sur l’eau. Les supporters le sentent, les joueurs et le staff aussi. Rien ne peut arrêter une équipe qui rentre dans un état de grâce. Ce soir du 7 mars 2019, j’étais au Roazhon Park, le stade du club de ma cité, Rennes. Depuis deux décennies, le Stade Rennais était connu pour être « le club de la loose », l’équipe en haut de tableau à la trêve hivernale qui s’effondrait en seconde partie de championnat.

L’équipe aux trois finales de Coupe perdues (2009, 2013 et 2014). Ce soir-là, mon club de cœur, celui qui m’avait tant fait souffrir, m’a définitivement envoyé dans une autre galaxie. Le tout durant mon travail pour financer mes études… »

« Stadier au sein de mon stade préféré »

« Le Stade Rennais reçoit l’équipe londonienne d’Arsenal. À l’époque, je suis étudiant à Lannion. Ce soir-là, ce n’est pas depuis ma traditionnelle tribune Mordelles bas (la tribune des ultras rennais) que je suis le match, mais depuis les travées du virage Vilaine, à une vingtaine de sièges de ma tribune de cœur.

Ce n’est pas en tant que simple supporter que je vis ce match de légende : je suis stadier. Depuis deux ans, j’occupe ce poste au sein de mon stade préféré. Plus qu’un simple job étudiant, il me permet de concilier mon besoin de finances et mon amour inconsidéré pour le club qui m’a vu grandir dans les couloirs de son stade.

Papa est électricien et maman agente administrative au sein d’une grande entreprise de gestion de logements sociaux. Alors, l’argent, on n’en a jamais assez pour répondre aux envies de sorties de la vie trépidante et curieuse d’étudiant. J’ai besoin de ce job, d’un point de vue économique mais aussi pour m’épanouir. Hors de question de passer mes week-ends sans aller au stade au profit d’un autre emploi. »

« J’ai dû fouiner pour avoir ce job »

« Le Stade Rennais représente plus de douze ans de ma vie. Avant l’âge de 10 ans, je ne m’en rendais pas pleinement compte. C’est en m’effondrant sans comprendre devant la défaite du club contre Guingamp en finale de Coupe de France, en 2009, que j’ai su l’amour que j’avais pour le maillot rouge et noir.

Ce job étudiant de mes rêves, c’est par un ami qui connaît un ami qui connaît l’adresse mail de la cellule « organisation des soirs de match » que je l’ai eu. Autant dire qu’il a fallu fouiner et être résilient. Les contrats le week-end en rapport avec le football et le Stade Rennais, ça ne court pas les rues. Un CV, une lettre de motivation et plusieurs coups de téléphone m’ont finalement permis de remonter dans la longue liste d’attente. »

« Certains spectateurs sont devenus des copains »

« Lors du match Stade rennais – Arsenal, c’est vêtu de la parka jaune fluo des stadiers que j’accueille les supporters à la porte 2 du Roazhon Park. À moins d’une heure du coup d’envoi, les billets font sonner les automates des tourniquets et ouvrent le chemin aux tribunes. Je me situe au pied d’un escalier : « Bonsoir, bienvenue au stade… Bon match à vous ! » J’accueille les spectateurs du soir, certains sont devenus des copains.

Avec d’autres stadiers, on discute sur le match du soir entre deux passages de spectateurs à l’entrée. Comme moi, ils sont fans du Stade Rennais et, pour la plupart, étudiants. Avec nous, quelques collègues de plus de 40 ans complètent les équipes. Certains ont plus de dix ans de maison et en ont connu des revers du club lors des longues et froides soirées d’hiver. Ce soir sera différent. »

« Tout le monde ne rentrera pas à temps »

« Le coup d’envoi est dans moins d’une minute. Devant ma porte 2, la file est encore longue, la faute à des embouteillages sur la rocade de Rennes, tout le monde ne rentrera pas à temps. « Personne ne monte tant que tout le monde n’est pas passé ! », hurle mon chef de secteur en s’adressant à moi et mes camarades stadiers. Je suis très pressé de monter en tribune.

Les minutes passent, puis j’entends le coup de sifflet de l’arbitre, le stade fait encore plus de bruit, le match est lancé, il est 21 h. Les spectateurs retardataires se pressent aux portes, l’excitation laisse place à l’impatience de rejoindre son siège, les chants s’intensifient, les clappements de main aussi, la foule est debout, l’ambiance gagne jusqu’à l’extérieur du stade.

Quelques minutes de jeu passent. À en croire les sifflements, c’est Arsenal qui a le ballon. J’entends une frappe… C’est la douche froide. Alex Iwobi vient de marquer. Arsenal mène 1 à 0 au bout de seulement trois minutes de jeu. Le gamin de 10 ans en moi sent ses yeux se tremper, le Stade Rennais va-t-il retomber dans ses travers ? »

« Je peux enfin monter en tribune »

« Quinze minutes de jeu se sont écoulées, je peux enfin monter en tribune, certaines personnes sont assises dans les escaliers, ils n’ont pas trouvé leurs places, c’est à moi de les diriger, je ne peux toujours pas m’asseoir et apprécier le spectacle. Sur la pelouse, les Rennais ont le ballon et font le jeu, c’est bon signe. Le tableau d’affichage indique vingt et une minutes de jeu lorsque je m’assois enfin au milieu d’un escalier pour observer les spectateurs. Finalement, je veillerai beaucoup plus sur le match qu’à ma tâche. Le public reprend du galon et je commence à y croire. « Ils vont le faire ! », je lance à un habitué à côté de moi.

La mi-temps approche et les Rennais bénéficient d’un coup franc à l’entrée gauche de la surface de réparation du gardien d’Arsenal. Benjamin Bourigeaud pose le ballon, quelques pas d’élan suffisent au natif de Lens pour armer sa frappe. Le ballon part directement dans le mur mais il revient dans les pieds du milieu rennais. « Bourige » arme une seconde fois sa frappe et envoie une reprise de volée cathartique en pleine lucarne opposée du gardien d’Arsenal. »

« C’est un moment historique du club »

« Le stade exulte. À ce moment précis, je ne suis plus stadier, le masque tombe, je troque ma veste jaune fluo pour mon maillot du Stade et je célèbre avec le public comme n’importe quel autre supporter.

Quelques secondes passent, je reprends mon rôle, je suis payé pour ce job et j’en ai besoin. 50 € le match, ce n’est pas énorme, mais ça suffit déjà à financer mes sorties au bar et mes courses hebdomadaires. Ajoutez à cela les aides financières de l’État, on pourrait presque dire que je mène la grande vie.

La suite du match appartient à la légende. S’en suivra un but contre son camp du défenseur londonien Nacho Monreal et une tête rageuse de Ismaïla Sarr à la 88e minute à la suite d’un centre venu côté gauche, mon côté du stade. Sur ce dernier but, je n’ai encore pas pu me retenir de prendre dans mes bras les supporters autour de moi. Ce n’est pas mon rôle mais mince, c’est un moment historique du club, quelle joie. »

« Le coup de sifflet final est proche, je descends en bord de stade pour « tenir la corde ». Je me tiens au pied de la tribune Mordelles avec une quinzaine de mes collègues stadiers, une corde à la main pour empêcher les supporters d’envahir la pelouse. Les joueurs et le staff rennais s’approchent de la tribune ultra pour célébrer la victoire. Benjamin Bourigeaud, le héros du soir prend le micro et entame un clapping avec le stade. Les mains se lèvent et, en même temps, joueurs et supporters frappent dans leurs mains de plus en plus fort pour finir dans un nuage de bruits et de chants. »

« Ce soir-là, j’étais fier… »

« J’ai des frissons, je regrette un peu de ne pas être avec le reste des ultras dans les travées. Je lance un dernier regard vers les tribunes et je ressens de la fierté. Ça y est, le petit enfant de 10 ans que je garde en moi est en larmes. Il scande son chant préféré : « Un jour, il y a longtemps, je suis tombé fou de toi. Ne me demande pas comment c’est arrivé comme ça. Puis, le temps passait et je suis toujours là, toujours à tes côtés, ce soir gagne pour moi ! »

Mon job reste primaire et ne nécessite pas de formation particulière, je me contente d’aider les gens à se repérer dans un stade que je connais déjà par cœur depuis mes 12 piges. Pourtant, ce soir-là, j’étais fier… Fier de porter cette parka immonde floquée de l’écusson de l’entreprise qui me rend heureux pour la première fois depuis longtemps. Fier de porter l’uniforme de mon club de cœur et de participer, à mon humble niveau, à l’organisation d’un match qui reste, depuis, dans les têtes de tout Rennais. »

Gourvennec salue le retour en forme de Ben Arfa

Sa condition physique impressionne déjà le staff de Lille.
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Désormais au LOSC, Hatem Ben Arfa présente une condition physique très encourageante que n'a pas tardé à confirmer son coach, Gourvennec.
Hatem Ben Arfa a rejoint le LOSC durant ce mercato hivernal. Et ce, après plusieurs mois passés loin des terrains suite à sa fin de contrat avec les Girondins de Bordeaux au mois de juillet dernier. Malgré cela, le leader offensif de 34 ans semble néanmoins avoir conservé un bon état de forme. Ce qui n’a pas échappé à Martin Buchheit, le responsable de la cellule de performance des Dogues.

« On a réalisé des tests physiques et la chance que j’avais, c’est que, contrairement à une recrue que je ne connaissais pas, j’avais ses références de son passage à Paris. Il est dans le tiers supérieur de ce qu’il présentait à Paris à son arrivée. Pour résumer, il est beaucoup mieux que des joueurs à l’intersaison, mais moins bien que s’il s’était entraîné collectivement depuis septembre. Mais on a encore réalisé des tests ce matin (vendredi dernier), il a un peu dégoûté tout le monde sur des exercices de saut. Il a un bagage génétique favorable […] À Paris, il avait énormément travaillé la composition corporelle, son alimentation aussi, car à l’époque, quand il coupait, il avait tendance à prendre du poids. Là, il n’a pas pris« , a déclaré le membre du staff technique lillois auprès de L’Équipe.

Gourvennec : « C’est une bonne nouvelle de le revoir à un bon niveau »
De son côté, Jocelyn Gourvennec, le coach du club nordiste, y est également allé de sa petite expertise. Exprimant une certaine confiance concernant les capacités techniques et physiques de l’ancien marseillais. « Avec Hatem, on a tous eu une très bonne sensation. On a vu pendant 15 jours qu’il avait encore de très bonnes aptitudes physiques, mais aussi sur le plan physiologique et sur ses appuis. Ce sera encore mieux en s’entraînant et en jouant régulièrement. C’est une bonne nouvelle de le revoir à un bon niveau après une coupure. Hatem a toujours été un joueur d’axe. Il est très habile pour se déplacer, il trouve toujours dans les bons espaces », a confié le technicien brestois en conférence de presse, avant le match Lille-PSG prévu ce dimanche à 20h45.

Je me suis demandé si les blessures allaient s’arrêter

Jonas Martin (32 ans) a bien cru que son aventure rennaise ne décollerait jamais. Devenu essentiel, le milieu récupérateur parle ambitions collectives sans savoir s’il prolongera son bail en Bretagne.
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Longtemps blessé, avec des opérations des ischios-jambiers en janvier 2020 puis de la cheville droite en avril 2021, avez-vous tout bonnement craint pour la suite de votre carrière ?
Oui, ça m’est passé par la tête. Quand j’ai repris, cet été, avec des douleurs. Sincèrement, je me suis demandé si elles allaient s’arrêter… Après, tu n’as pas le choix : tu es jeune, dans le foot et encore plus dans la vie, donc tu travailles, tu fais des soins, tu essaies de prendre tout le positif, les conseils des kinés, des autres qui ont été blessés. Au final, ça paye. J’ai eu des périodes de doutes, oui. J’ai pensé que mon aventure rennaise allait s’arrêter avant même d’avoir commencé (sourires). Ça, c’était vraiment difficile à encaisser, surtout que je n’avais jamais pu faire mes preuves. Mais je savais qu’il fallait d’abord que je me soigne : prendre les choses étape par étape, retrouver les sensations sur le terrain, ne pas être obligé de glacer trois fois par jour la cheville, juste pour s’entraîner correctement le lendemain…

Vous avez retrouvé les terrains face à Clermont le 22 septembre (6-0) et avez été un élément clé lors de la série d’invincibilité de 13 matchs. Comment avez-vous traversé cette période ? Comme un épanouissement, enfin ?
Tout est arrivé plus tôt que prévu. Avant, j’avais toujours forcé, pour jouer. Je n’avais jamais été à 100 %. Je suis parti de loin, je n’étais dans les papiers. Je le comprends : ça fait deux ans que j’étais là, mais blessé… Je sentais que je n’étais pas loin, que je retrouvais mon niveau. Sur ce premier match, je me suis dit qu’il ne fallait pas laisser passer ma chance, que l’équipe manquait aussi d’expérience, que j’avais un rôle de leader à jouer. Je n’ai pas surjoué, juste pris mon rôle à cœur, fait ce que j’avais et savais déjà faire. On s’est tous mis au diapason, on était nombreux à prendre du plaisir. On était vraiment collectivement très fort, on avait cette impression que ce n’était pas le moment de nous prendre.

Que manque-t-il au Stade Rennais actuel par rapport à l’automne ?
Physiquement, on n’est pas moins bien. On court beaucoup plus que nos adversaires, dans les courses à haute intensité ou dans le volume, parfois jusqu’à 10/15 km de plus. C’est peut-être plus une usure mentale. Plusieurs leaders par ligne sont partis à la CAN, mais on ne se cache pas derrière ça. Un coup de moins bien, ça arrive à tous, à part aux grandes équipes. Nous, on est une bonne équipe… Si on en était une grande, on serait en haut. Là, il faut trouver les solutions, on ne fait pas que de la m… sur le terrain. Mais il manque le petit détail qui nous permettait de faire basculer les matchs avant. On a ciblé plusieurs choses, après Clermont (1-2). Il faut corriger ça vite. On doit refaire une série positive, mais ça ne se fera pas comme ça. Cet automne, on gagnait plus de duels, on mettait plus d’impact. À nous de gérer différemment les matchs aussi, pas toujours avoir 70 % et ne pas prendre des buts, à chaque fois, dans nos temps faibles. À Clermont, on doit mener 3 ou 4-0 à la pause… Cette trêve est finalement bien arrivée je pense, ça permet de retravailler les bases, avant d’enchaîner tous les trois jours. Et, notre meilleure période, c’était quand on jouait tous les trois jours…

« Non, il n’y a rien du tout . On verra ce que je fais, quelle sera la meilleure chose pour moi. Tout le monde sait que je me sens bien ici, comme ma femme, mes enfants. »

Quelles sont les ambitions de ce groupe en L1 comme en Ligue Europa Conférence ?

On a déjà envie de rejouer en Europe, de retrouver ces ambiances différentes de la L1. Ce serait bien d’y arriver avec de la confiance (matchs les 10 et 17 mars), de la retrouver par les résultats en L1. On a envie d’aller le plus loin possible ! On vise les demi-finales a minima, oui ! C’est l’objectif du groupe et du club. Rennes a déjà connu de belles ambiances face à Arsenal (3-1) et le Bétis Séville (3-3). On a envie de vivre des émotions comme ça ! Il nous reste une Coupe, après la déception d’être sortis en Coupe de France. En championnat, l’objectif est d’être dans les cinq. Quand on voit ce qu’on a été capable de faire, personne ne peut nous empêcher d’y être, à part nous-même peut-être. Il y a tous les ingrédients pour faire une belle fin de saison. On est dans un club où on doit vouloir gagner tous nos matchs mais on n’a pas de marge, n’a pas le droit d’être à 90 %, et on se le dit souvent…

Vous arrivez en fin de contrat en juin 2022. Des négociations pour prolonger sont-elles en cours ?
Non, il n’y a rien du tout. On verra ce que je fais, quelle sera la meilleure chose pour moi. Tout le monde sait que je me sens bien ici, comme ma femme, mes enfants. Le club est sain, il y a de l’ambition… Mais je ne forcerai rien. Si ce n’est pas ici, ce sera ailleurs. Ça ne me perturbe pas pour le moment. Ça fait partie du foot. Mon intérêt, aujourd’hui, passe après les objectifs collectifs.

Pourquoi la machine s’est-elle enrayée ?

Depuis deux mois, les résultats du Stade Rennais se sont inversés. Les explications à cette baisse de régime sont nombreuses.
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Le contraste est saisissant : entre le 22 septembre et le 28 novembre, le Stade Rennais a remporté dix de ses treize rencontres (trois nuls également), depuis le 1er décembre, il en est à six défaites en neuf matches (le succès sur tapis vert face à Tottenham n’est pas comptabilisé ici)… Cette mauvaise série a fait plonger le SRFC dans un peloton de prétendants européens, sept équipes se tenant en trois points de la 4e à la 11e place du championnat. Comment expliquer cette mauvaise passe ?
 
Un collectif qui s’effrite
C’est un message que Bruno Genesio passe régulièrement devant la presse : ses joueurs doivent retrouver leur allant collectif. Sur la série en cours, le jeu de son équipe est moins séduisant. Parce que les courses sans ballon, nécessaires à l’ouverture des espaces, ne sont plus systématiquement réalisées. Parce que les joueurs ont tous fléchi individuellement et que cela se répercute statistiquement : moins de passes, moins de tirs, moins de tout (même si les larges succès à l’AS Saint-Étienne et face aux Girondins de Bordeaux viennent contrebalancer les statistiques).
 
Pour retrouver ce collectif, « ça passe par une prise de conscience », dit le coach. Il poursuit : « C’est à nous de l’amener aux joueurs par tout ce qu’on peut mettre en place sur le travail vidéo notamment. Et puis, il faut rabâcher les choses ».
 
Des absences qui pèsent
Flavien Tait a manqué cinq des neuf derniers matches de son équipe. Sans son maître à jouer au milieu de terrain, auteur de sa meilleure saison en Rouge et Noir, le Stade Rennais est à la peine. Lovro Majer est moins en vue en son absence et cela rejaillit sur le duo d’attaque Gaëtan Laborde - Martin Terrier. « L’absence de Flavien Tait, on n’en parle pas beaucoup, mais il a été un élément moteur de notre bonne période », confirme Bruno Genesio.
 
En janvier, le technicien a aussi été privé d’Alfred Gomis, Nayef Aguerd, Hamari Traoré et Kamaldeen Sulemana, partis disputer la Coupe d’Afrique des Nations. Cela s’est traduit par quatre défaites en cinq matches et surtout un jeu moins flamboyant que lors des premiers revers de la série (Nice, Lille), au mois de décembre. Depuis un mois, Rennes évolue trop diminué par l’absence de ces cadres, malgré quelques révélations (Lorenz Assignon). La stratégie de tenir ce début d’année avec un groupe jeune, sans recruter, n’a pas été payante et il va falloir désormais rattraper ce passage à vide.
 
Une régularité à retrouver
Individuellement, les Rennais n’arrivent plus à être tous bons en même temps, si ce n’est lors de la réception de Bordeaux (6-0). La jeune défense fait ce qu’elle peut, mais peut-on vraiment prétendre à un strapontin européen avec quatre défenseurs et un gardien qui cumulent, tous réunis, un peu plus de cent matches dans l’élite ? En ce sens, les retours précieux d’Aguerd et Traoré sont cruciaux.
 
Au milieu de terrain, l’association Martin - Santamaria manque de créativité. Sans Doku, à nouveau blessé, et avec un Sulemana dans le dur, Rennes ne peut s’en sortir que par sa capacité à retrouver des associations qui fonctionnent. « Je crois en cet effectif. Il y a encore un mois et demi, tout le monde louait notre jeu, on était l’une des meilleures équipes et c’était les mêmes joueurs, le même groupe, le même fonctionnement, souffle Genesio. Certainement qu’il y a eu un petit peu de suffisance, parce que quand on est jeune, qu’on est complimenté, on peut avoir tendance à faire un petit moins… On a moins fait les choses ensemble et moins bien. Il y a peut-être eu une perte de confiance, l’équilibre est fragile, ça va très vite ces choses-là. »
 
Dans ce championnat indécis, il est urgent de retrouver de la continuité. Les premières équipes qui seront capables de réaliser une série prendront un ascendant indéniable sur la concurrence.

C’est un derby, il faut le gagner, quelque soit la manière

De retour de la CAN 2022, Hamari Traoré était le joueur présent en conférence de presse vendredi avant la réception de Brest dimanche.

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Retour de CAN : Je suis content de retrouver mes partenaires et le club. Je suis bien mentalement, je me sens bien pour attaquer la deuxième partie de saison.

Défaite du Mali : Oui, ça a été très dur, maintenant on est professionnel il faut vite basculer. La CAN est derrière moi maintenant.

CAN encore en cours : Je regarde oui, car avec le Sénégal il y a mon pote qui joue, avec le Cameroun il y a James (Léa-Siliki) aussi. Après j’essaye de ne pas trop regarder pour ne pas penser à ce qu’on n’a pas bien fait. C’est évident que je supporte le Sénégal, il y a Edou (Mendy), Ismaïla (Sarr), j’espère qu’ils vont remporter la CAN, je suis leur premier supporter aujourd’hui. La CAN était dure physiquement, mais on était tous motivés. L’enjeu est très très important pour nous joueurs africains. C’était difficile mais on était décidés à faire de gros matchs, à faire du spectacle. Avec la chaleur c’est parfois difficile, mais c’étaient de bons matchs avec de belles ambiances. Physiquement je me sens bien.

Dur de revenir, mentalement : Je suis joueur du Stade rennais, j’ai été représenter mon club en équipe nationale. Quand je fais de bonnes choses on parle du Stade rennais, du Mali. Après l’élimination, j’ai échangé avec mon club, le staff. Mentalement je me sentais prêt à revenir. Le club m’a demandé de revenir, je suis revenu. Je me sens bien pour attaquer cette deuxième partie de saison.

Suivi les matchs du SRFC : J’ai suivi tous les matchs, j’étais leur premier supporter. Je vous avoue que c’était un peu difficile d’être supporter, d’être devant ma télé. Je vivais à fond les matchs. Je voulais féliciter nos jeunes qui ont été très bons, surtout la ligne défensive. C’est vrai on a pris des buts, mais je suis défenseur, j’ai regardé mes jeunes frères qui ont apporté, à commencer par Lorenz qui a fait de très très belles choses. Adri, Loic ou Warmed ils se sont vraiment très bien débrouillés. Il faut bien commencer un jour pour avoir de l’expérience. Aujourd’hui je suis content de ce qu’ils ont proposé. Il faut essayer de relativiser ce qu’ils ont fait. Certes l’équipe n’a pas été payée par les résultats. A Clermont ils font une très bonne première mi-temps. A Lens je pense qu’on était supérieurs à l’équipe on prend le but à la fin. Bordeaux on gagne 6-0. La Ligue 1 c’est très dur. Bordeaux a gagné ensuite contre Strasbourg. Il ne faut pas tout jeter, voir ce que l’équipe a fait de bien, ce qu’elle a procuré de belles choses. Aujourd’hui on est focalisés sur le prochain match qui est important. On reste une bonne équipe et un bon groupe, à nous de basculer vite.

Contacts pendant la CAN : Je parlais avec quelques-uns, avec Serhou, Loic, Lorenz… Warmed on a parlé quelques fois quand il avait le covid. Je suivais les matchs.

Groupe à son retour : Toutes les équipes ont eu des moments difficiles, nous on n’a pas les résultats qu’on aurait dû avoir. Le contenu ce n’était pas vraiment mal. J’ai retrouvé le groupe bien, tout le monde est positif. Je suis quelqu’un de positif, optimiste. Tout le monde est tourné vers le prochain match.

Mental de l’équipe : S’écrouler ? Non. Quand vous dominez un match, je pense qu’on aurait mené 2-0 ou 3-0 à Clermont à la mi-temps, après vous prenez un but. Ça fait mal à la tête, mais on a beaucoup de leaders dans ce groupe. Jonas Martin, Gäetan, Loic même avec son jeune âge, Warmed… Chaque joueur est important dans son secteur. Les jeunes aussi montrent beaucoup de caractère. Cette équipe a l’envie, et beaucoup de qualités.

Pression dimanche : On a toujours la pression, avant chaque match. Certes il ne faut pas douter, rester lucide, rester soi-même. Il faut retrouver ce qu’on faisait il y a quelques mois. J’ai la certitude que cette équipe va montrer un autre visage. Nos qualités sont toujours là. C’est un derby, il faut le gagner, quelque soit la manière.

Retour des supporters : Le foot sans supporters c’est compliqué. Ils ont une grande place dans le foot. Retrouver nos supporters c’est un bonheur, on connait l’importance du RCK et de tous les supporters du Stade rennais quand on joue ici au Roazhon Park.

Brest pour tourner la page CAN : Après la déception, j’ai discuté avec mes proches, mes amis. On a parlé de choses positives pour passer à autre chose. Les éliminatoires de la Coupe du Monde arrivent bientôt. Il y a un derby excitant. Je pense que ce match va me permettre de faire la bascule aussi.

S.G.S.B.

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